musique de chambre
musiques d’aujourd’hui ateliers découverte débats, rencontres
balades musicales
cinéma
Vallées du Champsaur&Valgaudemar, Pays Gapençais direction Michaël Dian
12e édition 2-14 août 2008
Gap
Le Noyer
Montmaur
Saint-Bonnet
Saint-Eusèbe
Saint-Jean-Saint-Nicolas
Saint-Léger-les-Mélèzes
Saint-Michel de Chaillol Tallard
infos et réservations
04 92 50 48 19 www.festivaldechaillol.com
édit
L’édition 2008 du festival de Chaillol s’annonce une fois encore riche et savoureuse... Année après année, le festival de Chaillol se déploie et s’affirme comme un projet artistique populaire et haut de gamme, capable de proposer une programmation grand public mais exigeante, de permettre la rencontre avec un répertoire musical jugé hermétique et rendu ici accessible, et accompagne la découverte d’un territoire rural et montagnard préservé et chaleureux. Ainsi peut-on découvrir une dizaine de communes et autant de points de vue sur le territoire. De village en hameau, de château en église, au cœur du pays gapençais et des vallées du Champsaur et du Valgaudemar, c’est une invitation à apprécier la richesse d’une nature à l’écart des grands circuits touristiques traditionnels. Cette année, plus de cinquante œuvres du patrimoine musical, de notre histoire et de l’identité européenne seront jouées. Des balades musicales complètent la programmation, offrant l’occasion de traverser autrement les beaux paysages des vallées. Des rencontres sont également proposées pour aller un peu plus loin sur les chemins de la musique… Ce festival voit se côtoyer des différents publics et contribue, à son échelle, à un rapprochement harmonieux de la clientèle touristique et de la population locale. Pour étayer cette qualité, le festival multiplie les moments festifs et les temps de convivialité. Ainsi la buvette du festival où se commente le programme du soir, ou le repas en plein air et ses spécialités locales. Là encore, le festival de Chaillol entraîne son public à la découverte du sens de l’accueil, autre qualité des habitants des vallées du Champsaur et du Valgaudemar . Le festival participe à la diversification des activités proposées en montagne et s’inscrit pleinement dans la politique menée par le Conseil régional… et au nom de cette collectivité et en mon nom propre, je souhaite à cette édition 2008 de rencontrer le réel succès qu’elle mérite. Joël Giraud, député des Hautes-Alpes, vice-président du conseil régional Provence-AlpesCôte d’azur
Si je m’adresse à vous habituellement en tant qu’élu Champsaurin, c’est un plaisir et un honneur pour moi de vous apporter aujourd’hui la vision du président du conseil général. Je le fais d’autant plus volontiers que le festival de Chaillol, tout en gardant un ancrage local fort auquel je tiens, a pris une vraie dimension à l’échelle du territoire départemental. Tout au long de l’année écoulée nous avons fait un énorme travail pour structurer le festival, pour lui donner toute sa dimension culturelle et évènementielle et pour le pérenniser. Je salue ici l’immense travail de Michaël Dian et de Marc Lourdaux qui ont su faire de ce festival l’événement incontournable qu’il est aujourd’hui et qui ont bien compris la nécessité de le conforter. Je n’oublie pas non plus l’investissement essentiel de la mairie de Saint-Michel de Chaillol et de son maire Gérard Blanchard pour faire grandir cet événement. Je salue enfin les bénévoles et je les remercie pour leur investissement ; c’est aussi grâce à eux que ce festival existe aujourd’hui et ils auront encore toute leur place demain pour accompagner cette manifestation. La communauté de communes du Champsaur accorde une place essentielle à ce festival et en a fait un instrument de sa politique culturelle ; son engagement financier est d’ailleurs conséquent car le festival est un outil fédérateur d’aménagement, de cohésion pour notre territoire et d’épanouissement pour nos populations. Le conseil général des Hautes-Alpes reconnaît le festival comme un des éléments forts de la programmation estivale. Il apporte tout son soutien pour un bon déroulement, tant en terme financier à travers une convention mise au point par mon vice-président et ami Richard Siri, qu’en terme de promotion et de communication. Mon ambition est que le département des HautesAlpes, territoire de montagne d’exception, soit reconnu pour sa dimension culturelle. Et à ce titre, le festival de Chaillol a toute sa place. Je souhaite un plein succès à cette édition 2008. Jean-Yves Dusserre, président du conseil général des Hautes-Alpes, président de la communauté de communes du Champsaur
Depuis la découverte de l’église de Saint-Michel à la deuxième édition du festival, depuis la mise en place des balades musicales par Alexandre Sauvaire, violoniste et montagnard, depuis la programmation de concerts dans les petits villages du Champsaur & Valgaudemar, puis dans les sites de Gap, Tallard et Montmaur, depuis le voyage au Japon, dans la province de Kagoshima, et le musée Open Air du parc national de Kirishima, je suis convaincu que le festival de Chaillol est en train de tisser avec son territoire d’accueil une rencontre riche, de créer un espace de médiation, un temps de vacances pour des publics d’horizons variés. Mais cette vision panoramique serait incomplète sans Michaël Dian, fondateur du festival et son directeur infatigable, sans les artistes qui font le choix de jouer à Chaillol, sans le public fidèle et curieux, sans les financeurs privés et publics qui s’inscrivent de plus en plus au cœur du projet, sans l’équipe logistique réunissant professionnels et bénévoles, et sans Miguel Angel Estrella, musicien humaniste, ambassadeur d’un autre continent, descendant aussi d’une terre de paysans, dépossédés parfois de leur terre. Merci au Cube de Gap, nouveau lieu partenaire, d’être entré dans ce cercle de l’utopie, dont je remercie encore tous les amis et partenaires. Marc Lourdaux, président de l’Espace culturel de Chaillol, directeur de la Maison du tourisme du Champsaur & Valgaudemar
Depuis quelques années, nous nous posons la question suivante : quelle culture et avec quels moyens ? Toute la planète est soumise à un matraquage de sous-produits médiocres, habilement qualifiés de culturels, qui véhiculent la violence, l’hypocrisie, le mauvais goût, le désengagement, la banalité. Aujourd’hui, le risque est grand de voir les industries culturelles de masse balayer, dans un ouragan de non-valeurs, des cultures authentiques amassées tout au long de l’histoire de l’humanité. Ces stratégies de marketing sont l’antithèse des cultures jaillies de racines profondes, de l’histoire d’un peuple, de grands talents classiques et populaires. Elles ont un effet déformant lorsque, pour vendre plus facilement, elles falsifient, en les dénaturant, de grandes figures du monde de l’art. Beaucoup d’artistes de talent se laissent séduire et tombent dans le piège de ces impératifs mercantiles. L’inquiétude de ne pas devenir « riches et célèbres »… C’est contre un semblable système de valeurs qu’en 1982 j’ai fondé Musique Espérance. Lorsque je suis venu jouer au festival de Chaillol pour la première fois l’été dernier, j’ai senti que Michaël et ceux qui l’accompagnent étaient animés de la même ambition d’offrir, très simplement et avec sincérité, la musique en partage. C’est pour cette raison que j’ai accepté d’y participer à nouveau cet été, et d’en devenir le président d’honneur. Miguel Angel Estrella, pianiste, ambassadeur, délégué permanent de l’Argentine, ambassadeur de bonne volonté auprès de l’Unesco, président d’honneur du festival de Chaillol.
Le festival de Chaillol est devenu un rendez-vous attendu de la vie culturelle des Hautes-Alpes. Depuis sa création en 1997, il a fédéré des dizaines d’artistes, de cultures et d’horizons divers. La sincérité de sa démarche, l’écriture exigeante de sa programmation et les rapports généreux noués avec le public, l’inscription enfin du festival sur le territoire, lui ont conféré un rayonnement qui court bien au-delà des frontières du département. Si nous avons des raisons d’être satisfaits du travail accompli, nous voulons aussi témoigner de l’inquiétude grandissante de l’ensemble des acteurs de la culture. Les lieux de création et de culture sont fragiles par définition. Mais ils sont aujourd’hui menacés par des politiques que mine le souci de la performance et du résultat, impatients de signer l’acte de décès d’une démocratisation culturelle déclarée inefficace. Structurellement déficitaires, ces lieux ne vivent que grâce à des volontés politiques réfléchies, lorsque des élus et les techniciens qui les accompagnent sont déterminés, contre les vents mauvais et les esprits chagrins, à relayer l’enthousiasme et la conviction des artistes qui les portent au quotidien. Dans un territoire comme celui du festival de Chaillol, où la vie de tous les jours renvoie aux responsables politiques des questions d’urgence matérielle impérieuses, nous saluons ici l’engagement de nos partenaires publics et privés et les encourageons à soutenir leur effort. Car nous savons que l’action publique a, dans les domaines de la culture, de la santé, de l’éducation, une responsabilité à laquelle elle ne peut renoncer sans perdre l’essentiel. Depuis sa création en 1945, cette responsabilité est une des missions essentielles de l’Unesco. Récemment encore, Koïchiro Matsuura, son directeur général, le soulignait devant la
communauté internationale, à l’occasion de la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement : « Il nous faut aujourd’hui mieux reconnaître la contribution de la culture à l’émergence d’un véritable développement durable, respectueux des personnes et des environnements, et placé au service du dialogue comme de la paix. C’est ainsi que nous saurons retrouver le sens de notre engagement collectif au service de la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité. » Car les œuvres de musique, le théâtre, la danse et tant d’autres formes d’expression ne sont pas d’agrément, de décoration ou de divertissement. Parce qu’elles sont des vecteurs de sens, porteuses d’une vision du monde dont nous sommes chacun pétris, elles nous permettent de « parler ensemble de ce que nous voyons ensemble » comme l’écrit la philosophe Marie-José Mondzain, elles sont nos perspectives communes, aident à bâtir des espaces habitables, un monde vivable. Au cœur du festival de Chaillol bat la conviction que les questions des identités culturelles, comme de la préservation des imaginaires et des visions du monde qu’elles véhiculent, passe par une reconsidération des devoirs de l’art et de l’éducation, seuls capables « de ressouder ce qui peut l’être, de réconcilier ce qui doit l’être » (François de Bernard, philosophe, président du Groupe d’études et de recherche sur les mondialisations). Justement à sa place et avec un enthousiasme inentamé, le festival de Chaillol y contribue. À cette ambition répond une volonté éminemment politique : témoigner de l’universalité et de la permanence des questions qui traversent les sociétés, donner à entendre l’infinie diversité des réponses que, par la voix de leurs créateurs, elles tentent d’y apporter. Bon festival à tous. Michaël Dian, directeur du festival de Chaillol
samedi 2 août
21h
Gap
David Saliamonas piano
Miguel Angel Estrella piano
Le Cube
dimanche 3 août
06 > festivaldechaillol
Église du hameau de Saint-Michel
Paul Ben-Haim > Thème et variations
Johannes Brahms > Variations et fugue sur un thème de Haendel, op. 24
Depuis le village de son enfance, au nord de l’Argentine, où l’on trouve des traces de la culture précolombienne, depuis le premier concert auquel il assiste, depuis le conservatoire à Buenos Aires, puis le séjour à Paris en 1965 et l’enseignement de Nadia Boulanger, depuis les tournées dans les hameaux montagneux d’Amérique latine, depuis ses années d’emprisonnement et de torture, Estrella se bat, résiste, et conquiert. « Il est un musicien né, disait Nadia Boulanger, son interprétation se caractérise par une très grande économie, une puissance contenue, un goût infaillible, une authenticité absolue et un refus de l’emphase. Admirable pianiste, il est aussi et d’abord un poète. »
21h
Johannes Brahms > Sonate en fa mineur pour clarinette et piano, op. 120 n°1
Georg Friedrich Haendel > Suite en sol mineur
Un an après son premier concert à Chaillol, Estrella revient au festival avec un étonnant butin de campagne, un pont jeté à travers deux pays et deux siècles par deux musiciens classiques et inventifs, ouverts en leur temps aux modes comme aux dissidences, Haendel, a british imported, et le viennois d’adoption Brahms.
Chen Halevi clarinette
Nurit Jugend > Where Two Become One (Red)
Son humanisme l’a mené devant les publics défavorisés : travailleurs, paysans, Indiens, qui réagissent avec pureté et naturel à l’écoute de sa musique. En retour, Estrella participe aux activités du syndicat des ouvriers de la canne à sucre, et devient délégué de la fédération indienne de sa province. En 1982, il fonde Musique Espérance pour mettre la musique au service de la communauté et de la dignité de chaque personne, défendre les droits artistiques et travailler à construire la paix. Aujourd’hui ambassadeur de l’Argentine à l’Unesco, Miguel Angel Estrella poursuit sa carrière en donnant une centaine de concerts par an, au bénéfice souvent des déshérités, et menant par le monde son Orchestre pour la Paix, où il réunit des Israéliens, des Arabes et des Palestiniens, chrétiens, juifs et musulmans. Classiques et dissidents, nourris de traditions ancestrales et révoltés toujours, agissant dans et pour la paix.
Imaginé par Chen Halevi, le programme de ce concert invite à voyager sur une imaginaire route de la soie et des sons. Avant de composer, trois ans avant sa mort, les sonates pour clarinette et piano, Brahms pensait avoir déjà tout dit. Suite à la rencontre d’un instrumentiste de génie, Brahms se remet à son établi et offre à la musique classique d’Europe centrale deux chefs-d’œuvre où la poésie prime sur la virtuosité. Né à Munich l’année de la mort de Brahms, et formé dans la même tradition, le compositeur Paul Ben-Haim (1897-1984) quitte l’Allemagne pour l’exil en Palestine en 1933. Après 1948, il y deviendra un pionnier de la nouvelle culture musicale de l’état d’Israël, s’imprégnant des folklores qui s’y brassent alors, et abordant le domaine sacré. Née à Haifa en 1972, la compositrice Nurit Jugend enseigne en Californie, après avoir étudié en Israël, France, Italie et Allemagne. Son œuvre Where Two Become One, inspirée d’un séjour à Belgrade,
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exprime ses émotions devant la ville et les habitants, le titre faisant référence au château construit au confluent du Danube et de la Sava, les deux rivières ne formant plus qu’un seul courant. Chen Halevi enseigne aujourd’hui en Allemagne, et l’été au Banff Center (Canada). Il travaille à un gigantesque projet d’enregistrement : une anthologie de la clarinette au XXe siècle, solos, concertos, musique de chambre et musique électronique, œuvres qui ont révolutionné l’art et la manière de concevoir la clarinette. Pour ce concert, il est en compagnie du pianiste David Saliamonas, natif de Chicago vivant à Paris, déjà venu jouer en récital au festival de Chaillol.
Quinteto El Después tango argentin
Renaud Guieu violoncelle
Victor Hugo Villena bandonéon Alejandro Schwarz guitare Ivo De Greef pianiste Cyril Garac violoniste Bernard Lanaspèze contrebasse lundi 4 août 21h Église du hameau de Saint-Michel mardi 5 août 21h Château de Montmaur
dimanche 3 août 21h Église de Saint-Jean-Saint-Nicolas mardi 5 août 21h Église du hameau de Saint-Michel Kodaly > Sonate op. 8
Benjamin Britten > Suite n°3 pour violoncelle, op. 87
Henri Dutilleux > Trois Strophes sur le nom de Sacher
Fondé par les Argentins Victor Hugo Villena et Alejandro Schwarz, le Quinteto El Después présente un répertoire de compositions originales. Avec Cyril Garac, Ivo De Greef et Bernard Lanaspèze, musiciens de formation classique, El Después défriche dans un raffinement instrumental très maîtrisé de nouvelles parcelles de terrain pour le tango traditionnel. La géométrie du quintette, qui procure à chacun une grande aisance d’interprétation, introduit des couleurs inattendues et exploite au mieux l’écriture d’Alejandro Schwarz, déplaçant l’héritage de Piazzola. Victor Hugo Villena a appris le bandonéon sous les conseils de Juan José Mosalini, puis de Marcos Madrigal. Lauréat des concours de Chascomus et de Cosquin, il joue dans l’Orchestre national de tango d’Argentine, le Grand orchestre de Juan D’Arienzo et le Color Tango d’UB Tango. En France, il retrouve Mosalini et intègre son orchestre, pour les tournées en Europe et en Amérique. D’Astor
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Piazzolla, Villena a enregistré Bando et le Concerto pour bandonéon et orchestre.
Renaud Guieu, qui a participé plusieurs fois au festival, a choisi de se confronter à trois œuvres phares du répertoire pour violoncelle seul, la Sonate de Kodály, écrite en 1915, la 3e Suite de Britten et les Trois Strophes sur le nom de Sacher du compositeur et doyen des musiciens français Henri Dutilleux. Seul en scène, le violoncelliste sera soutenu par la force des sentiments et des amitiés qui ont donné naissance à ses œuvres.
Alejandro Schwarz a étudié à la Escuela de Musica Popular de Avellaneda (Buenos Aires) la guitare, le jazz, le folklore argentin et le tango. Ses maîtres en tango sont Anibal Arias, Rodolfo Mederos, Ruben « Chocho » Ruiz et Orlando Tripodi. Il apprend ensuite le contrepoint et la composition, l’harmonie et l’improvisation, entre autres à Paris avec le pianiste et compositeur Gustavo Beytelmann. Avec El Arranque, septuor avec chanteur fondée en 1996, il recherche le son de l’Orquesta Tipica (grand orchestre de tango). Puis il crée le Quinteto Bravo, en hommage à Horacio Salgán, avant de rejoindre à Paris Tiempo Sur comme guitariste, compositeur et arrangeur.
Pour sa Sonate, Kodály, ami de Bartók avec qui il pratiquait l’ethnologie musicale, invente de nouveaux jeux pour le violoncelle, l’instrument imitant parfois la harpe ou le cymbalum, ou le son d’une ensemble tzigane. Le grand violoncelliste Rostropovitch est à l’origine des deux autres pièces du programme. Son amitié avec Benjamin Britten, qui l’accompagnait au piano pour des concerts et des disques, a fait éclore chez le compositeur anglais trois Suites, à la fois référence à
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Bach, mais traversées de thèmes russes. En 1974, Rostropovitch demande à douze compositeurs d’écrire un hommage au chef d’orchestre suisse Paul Sacher ; la pièce de Dutilleux cite quelques mesures d’une œuvre de Bartók commandée par Sacher en 1937. Chaîne de l’amitié, le mouvement, parti de Hongrie en plein conflit mondial, passe par l’Angleterre et la Russie pour s’ancrer en Suisse. Né en 1981, Renaud Guieu a débuté le violoncelle avec François Baduel à l’Ecole de musique d’Aix-en-Provence. Il poursuit ses études au Conservatoire de Paris dans les classes de Roland Pidoux et Christian Ivaldi. Titulaire de l’Orchestre de Radio France, Renaud Guieu est aussi membre du quatuor Andréa, ainsi que du quatuor avec piano Gabriel.
David Saliamonas piano
Nicolas Dary’s Quartet jazz
Chantal Santon chant Ivan Couëffé piano
Nicolas Dary saxophone Mathias Allamane basse Gilles Réa guitare Philippe Soirat batterie lundi 4 août 21h Château de Tallard mercredi 6 août 21h Cinéma de Saint-Bonnet jeudi 7 août 21h Église du hameau de Saint-Michel
vendredi 8 août
21h
Église du hameau de Saint-Michel
Henri Duparc > Mélodies
Claude Debussy > Ariettes oubliées
Richard Wagner > Wesendonck Lieder Richard Strauss > Lieder
De ses grands prédécesseurs, tels Coleman Hawkins, Ben Webster et Don Byas, Nicolas Dary a retenu quelques leçons, indémodables parce qu’essentielles : le chant et la mélodie comme horizon, un rapport amoureux au son, un jeu qui n’exclut pas la virtuosité sans s’y épuiser pour autant et un sens du tempo, un swing digne des maîtres du genre.
C’est en assistant à onze ans à un concert de Sonny Rollins que Nicolas Dary commence à s’intéresser au sax et au jazz ! Après des études de saxophone classique au Conservatoire de Paris, le pianiste et pédagogue new-yorkais Barry Harris change sa vision de la musique et de l’enseignement.
Mais recueillir un héritage ne signifie pas s’y enfouir tranquillement, et à aucun moment Nicolas Dary n’emprunte d’autre chemin que le sien. À rebours d’une fascination ou d’un mimétisme stériles, il pratique un jazz d’une grande élégance, refusant les plaisirs et les mirages de l’amnésie. Nicolas Dary et son quartet se tiennent à ce point d’équilibre où la conscience d’une histoire, d’une mémoire, loin de freiner la créativité la libère et lui procure une profondeur.
Devenu spécialiste de l’harmonie bebop, qu’il mixe avec sa passion pour les ténors du swing, Nicolas Dary enregistre un premier disque, You, en duo avec le pianiste Alain Jean-Marie, puis un second, cette fois en quartet, I’ll Never Be The Same (Djaz records), dont le concert à Chaillol sera le « vernissage ».
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Dialogue entre les poètes romantiques d’Allemagne et les grands symbolistes français (Baudelaire, Verlaine), le récital de la soprano Chantal Santon sera comme un opéra en dix-neuf arias, beaux moments de temps suspendu. Versant allemand, les Wesendonck Lieder de Wagner subliment l’extase amoureuse que le compositeur vivait alors auprès de Mathilde Wesendonck. Côté français, L’invitation au voyage de Duparc ou Spleen de Debussy se chargent des ombres fin-de-siècle.
de Vivaldi à Szymanowski, de Mozart à Verdi. Elle chante régulièrement avec le Seminario Musicale de Gérard Lesne, avec qui elle a gravé un récital d’airs de cour. Sous la direction de David Stern, elle a incarné Elvira de Don Giovanni et la Comtesse des Noces de Figaro de Mozart, Eleonora dans Prima la musica poi le parole de Salieri et la Didon de Purcell.
Chantal Santon a débuté à la scène dans le Freischütz de Weber dirigé par Myung-Whun Chung au Théâtre des Champs-Élysées. Elle a chanté depuis des opéras de Mozart, Charpentier, Lully, Rossini, Janacek, Offenbach, Chostakovitch… En concert, Chantal Santon aborde de vastes contrées,
Ivan Couëffé a étudié le piano, la musique de chambre, l’analyse, l’esthétique et l’histoire de la musique. Il se perfectionne en accompagnement vocal au Conservatoire de Paris. En duo avec divers chanteurs, il participe à L’atelier des chanteurs sur France Musique.
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David Saliamonas piano
Delphine Lizé piano
Manuel Cedron carte blanche
©intrada
Manuel Cedron bandonéon Leonardo Teruggi contrebasse LoMani Mondonga percussion
vendredi 8 août 21h Château de Montmaur dimanche 10 août 21h Église du hameau de Saint-Michel
dimanche 10 août 21h Château de Tallard lundi 11 auût 21h Église du hameau de Saint-Michel
Franz Schubert > Impromptus op. 90 Eric Tanguy > Passacaille
Olivier Messiaen > Un reflet dans le vent Franz Schubert > Sonate en la majeur
Le récital de Delphine Lizé est une nouvelle rencontre France/Allemagne, et un nouveau dialogue entre un maître du passé demeuré jeune (Schubert est mort à l’âge de 31 ans) et deux compositeurs de notre temps. Le programme illustre aussi le parcours de la pianiste, et dit beaucoup sur la tradition et l’écriture pour le piano. On entendra d’abord des formes brèves, les quatre « impromptus » de Schubert, la « Passacaille » du jeune compositeur Eric Tanguy, et un fugace « Reflet dans le vent » d’Olivier Messiaen, dont on fête cette année le centenaire de la naissance. Puis on s’accordera un autre rythme pour écouter les quatre mouvements de la Sonate en la majeur, une des trois sonates que Schubert écrivit les dernières semaines de sa vie, et qui ne furent éditées que
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Musicien et compositeur, Manuel Cedron est héritier de la grande tradition du tango argentin. Mais son pays intime s’ouvre et se ferme à des frontières jamais tout à fait établies et jamais abolies. Souvent engagé comme musicien et comme arrangeur, Manuel Cedron a joué du bandonéon avec l’orchestre de tango La Tipico ou de la basse électrique avec le Cumba Ya, orchestre de musique populaire colombienne.
dix ans après sa mort. Là, comme dans son ultime symphonie dont Schumann louait les divines longueurs, Schubert à partir d’un matériau toujours concis étire, malaxe, essaye, ressasse, hésite au carrefour de deux chemins sur la direction à choisir, sachant l’irrévocable d’une décision trop rapide, préférant tout reprendre à zéro, tout répéter avant de brusquement changer le cap.
Sous le titre « cuadros de una exposiciόn » (tableaux d’une exposition), c’est avant tout de la musique populaire d’Argentine que Manuel Cedron inventera deux soirs, au hameau de Chaillol et au château de Tallard. Imprévisible et inclassable, Manuel Cedron y jouera du bandonéon mais pas que, du tango mais pas que, avec un engagement physique relayé par le contrebassiste Leonardo
Performante autant dans le répertoire incisif que dans les grandes sonates du répertoire romantique, Delphine Lizé, qui vit aujourd’hui à Hambourg, épouse les risques et les incertitudes et le bonheur des grands voyages balisés par Franz Schubert.
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Teruggi et le percussionniste congolais LoMani Mondonga. Pour Manuel Cedron, le travail artistique ne doit pas oublier le contexte de l’époque où nous vivons, pour laisser s’exprimer une musique qui rage et s’engage. Né à Buenos Aires en 1972, Manuel Cedron a accompagné de 1999 à 2003 le Quarteto Cedron, avec qui il a enregistré deux CD (Para que vos y yo, Antigone). Depuis 1995, il a composé la musique de plusieurs films (Condor, les axes du mal, de Rodrigo Vazquez, Les Collègues de Philippe Dajoux) et a également été comédien dans certains de ces films, ainsi que pour des spectacles, comme La Chunga de Mario Vargas Llosa.
Agnus Dei cinéma
Quatuor de cors de Paris cors chromatiques et cors des Alpes
Gilles Bertocchi Daniel Catalanotti Yves Delannoy Philippe Durand
Lucia Cedron réalisation
mardi 12 août
21h
Cinéma de Saint-Bonnet
lundi 11 août 18h30 Les Jardins de Providence Gap mardi 12 août 21h Château de Saint-Léger-les-Mélèzes mercredi 13 août 21h Église du hameau de Saint-Michel
(El cordero de Dios) avec Mercedes Morán, Leonare Balcarce (Argentine, 2008. 1h30. Vostf)
Argentine, 2002. Un ancien vétérinaire, Arturo, 77 ans, est enlevé à Buenos Aires. Guillermina, sa petite-fille, est contactée par les ravisseurs. Pour affronter la situation, elle fait appel à sa mère Teresa, fille d’Arturo. Teresa vit en France, où elle s’est exilée avec sa fillette, après la mort de son mari. Ce retour en Argentine pèse à Teresa, en constante contradiction avec sa terre natale. Alors que mère et fille cherchent l’argent de la rançon, des faits tragiques survenus dans le passé trouvent, peu à peu, un écho dans le présent. « En décembre 2001, le pays a été plongé dans une terrible crise marquée par la démission du président de la république Fernando de la Rúa. Il en a résulté un chaos économique, politique et social qui a entraîné, face à la brutale paupérisation de toutes les classes sociales et au sentiment de désespoir général, une nouvelle vague d’enlèvements, cette fois-ci pour motifs économiques. Le hasard de mes séjours en Argentine a voulu que je me trouve à Buenos Aires au cours de l’année 2002. L’impact de
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Œuvres de Georg-Philipp Telemann, Alexandre Tcherepnine, Henri Tomasi, Hans-Jurg Sommer, Philippe Durand, Jean-Michel Defaye, et Georges Bizet.
ces événements sur moi a été tel que j’ai ressenti le besoin de rester. À l’âge de 27 ans, après 25 ans d’exil en France, j’ai décidé de revenir m’installer dans mon pays natal. Agnus Dei est le fruit de ces retrouvailles avec la société argentine. - Pourquoi ce titre ? - Agnus dei, l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, c’est la rédemption, la vie après la mort, la possibilité de renaissance et de vie. Tout cela est très présent dans le film et c’est sa problématique essentielle, comme à travers la chanson que chante Guillermina : il était un monde à l’envers où les agneaux étaient méchants, et les loups gentils. »
À l’instar de la flûte, chalumeau, pipeau, à bec ou traversière, instrument utile à la rêverie du berger comme à la séduction des faunes, le cor a connu de multiples usages dans la vie quotidienne, au fil des siècles, au gré des civilisations, dans les montagnes, au cours de chasses, de rassemblements guerriers, au fond des bois, ou pour accompagner la détresse de Roland à Roncevaux… avant de prendre place dans l’orchestre symphonique, concertiste avec Mozart, soliste chez Wagner, une place conservée dans les musiques contemporaines. Pour les membres du Quatuor de cors de Paris, tous solistes dans les principaux orchestres français, le cor est une belle occasion de jouer ensemble, transcriptions de pièces baroques,
Présenté au Festival international du film de Rotterdam, Agnus Dei a reçu le prix du public aux 20es Rencontres Cinémas d’Amérique latine de Toulouse.
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fantaisies sur des thèmes d’opéras, ou œuvres originales mêlant des univers mélodiques et sonores, air populaire russe, invocation inca ou ronde niçoise… Mais – plus original – la redécouverte depuis quelques années et la pratique du cor des Alpes par nos quatre randonneurs les ont menés à se réapproprier cet instrument, a priori identitaire et folklorique, traditionnellement joué par des sonneurs en montagne. Ils ont alors passé commande à des compositeurs français et suisses de nouvelles pièces dont une sera jouée en création.
Hommage au temps Quatuor à cordes Alexandre Sauvaire violon Mélanie Clapies violon Jean-Paul Minali-Bella alto Nicolas Saint-Yves violoncelle
Souffle en Silence, Thomas Keck Thomas Keck est un jeune guitariste et compositeur. Avec ses camarades du Conservatoire national supérieur de Paris, deux danseurs et deux musiciens, Thomas Keck invite à une exploration chorégraphique et musicale du souffle et du silence, pour révéler l’intime du musicien et du danseur, ce que les artistes seuls perçoivent sur le plateau. Pour saisir la poésie, discrète, qui découle de l’attention portée à ce qui est habituellement évité, dissimulé. Jeudi 7 août, Église du hameau de Saint-Michel, 17h, tarif réduit.
Musique en éclats En partenariat avec le Cefedem-Sud d’Aubagne, centre de formation des enseignants de musique, le festival accueille en résidence huit musiciens de la promotion 2007-2008. Sous la direction artistique du violoniste Alexandre Sauvaire, ces futurs enseignants des écoles de musique du pays joueront Stravinsky et Stockhausen, Astor Piazzola et Guillaume de Machaut, plus quelques notes du divin et universel Mozart. On les retrouvera aussi, ici et là, au détour d’une fontaine, au débouché d’un sentier.
lundi 11 août 21h Château de Montmaur mercredi 13 août 21h Château de Tallard jeudi 14 août 21h Église du hameau de Saint-Michel
Jeudi 7 août, Église de Saint-Eusèbe, 21h, tarif réduit.
Ludwig van Beethoven > Quatuor n°14 opus 131 en ut dièse mineur
Vendredi 8 août, Église du hameau de Saint-Michel, 17h, tarif réduit.
Franghiz Ali-Zadeh > Mugam sayagi
Franghiz Ali-Zadeh est née en 1947 à Bakou, en Azerbaïdjan. Comme pianiste, elle compose des programmes de maîtres du XXe siècle, faisant découvrir John Cage et Schoenberg à ses compatriotes. Puis elle part jouer en tournée aux Etats-Unis avec le Kronos Quartet. Compositrice, elle étudie le style d’improvisation typique de l’Azerbaïdjan appelé mugham. Ses œuvres où elle fusionne les accents de la musique traditionnelle et les techniques d’écriture moderne occidentales sont maintenant connues dans le monde entier. Le mugham est déjà une musique multiethnique, mêlant sonorités arabes et occidentales, recueillies et transmises grâce aux marchands qui empruntaient la Route de la Soie. Portés par leur identité culturelle propre, le Kronos
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Les concerts des stages de musique
Quartet et Franghiz Ali-Zadeh se sont fait confiance pour inventer et interpréter une musique entre classicisme et avantgarde, tradition et modernité.
Partenaire du festival, Espace Musique Montagne réunit chaque été une équipe d’enseignants professionnels afin d’accompagner jeunes et moins jeunes dans l’apprentissage de la musique. Le festival de Chaillol accueille leurs concerts dans sa programmation.
Les quatre musiciens réunis autour d’Alexandre Sauvaire, déjà fidèles de l’église du hameau de Saint-Michel, ont imaginé à leur tour un écho, inventé une caisse de résonance à cette musique inouïe. Il s’agit de l’un des sommets de la musique de chambre, et de la musique « tout court », l’aboutissement de la recherche de Beethoven, son quatorzième quatuor, où se donnent à lire la mesure de son ambition et son humanisme, sa tendresse et son humour.
Lundi 4 août, 17h : Jessica Lyons, récital de violon
Mardi 5 août, 17h : Lyric workshop (atelier lyrique dirigé par Chantal Santon) Mercredi 6 août, 21h : Concert des professeurs
Samedi 9 août, 17h : Youth Chamber Orchestra of the Chesapeake (Baltimore, États-Unis) Samedi 9 août, 20h30 : L’enfance de l’art
Tous ces concerts sont programmés à l’église du hameau de Saint-Michel, en entrée libre dans la limite des places disponibles. Programme détaillé disponible auprès du bureau du festival, dès le 15 juillet.
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Ateliers d’éveil
Autour de la programmation
Atelier de chant choral
Balades musicales
Ou comment reprendre son souffle après une belle randonnée tout en se préparant au concert du soir. Dans cet atelier emblématique du festival se rencontrent gens du pays, festivaliers, touristes, curieux ou fidèles de l’atelier depuis sa création, pratiquants du chant choral ou novices... Pour découvrir et expérimenter à plusieurs, sous la direction généreuse et attentive de Jean-Luc Keck, le plus fascinant et le plus intime des instruments de musique : la voix.
Une invitation à découvrir autrement les très beaux paysages des vallées du Champsaur et de Champoléon. Aux plaisirs de la promenade s’ajoutent ceux de la musique lorsque, sortie du cadre du concert, elle s’offre avec l’évidence d’un geste naturel. Des gens du pays, amoureux de leur territoire, accompagnent les randonneurs, et racontent avec passion les paysages traversés. Pour profiter richement d’un dimanche en famille. Dimanche 3 août, départ à 9h du Noyer. Dimanche 10 août, départ à 9h de Saint-Michel de Chaillol (Les Marrons).
Tous les jours du 4 au 9 août, de 16h30 à 18h30. École communale de Chaillol. Tarif : 25 € la semaine.
Une heure avec…
Initiation aux percussions
Chaque jour ou presque, à l’heure opportune de l’apéro, ce nouveau rendez-vous du festival propose un moment d’échange autour des œuvres du concert de la veille. L’occasion d’évoquer avec les artistes et en toute simplicité la pratique, le métier, la vie de musicien. Les rencontres sont animées par Dina Dian, Michaël Dian ou Philippe Poulain.
Inauguré l’été dernier avec succès et conduit par Kevin Bohn, passionné par les traditions orales latino-américaines et africaines, l’atelier de percussions propose une plongée dans les paysages rythmiques de ces deux continents. Au-delà du plaisir de faire sonner un surdo brésilien ou un doun-doun africain, c’est un peu de la riche histoire de ces peuples qui est ainsi transmise. Débutants bienvenus.
11h. Programme disponible au bureau du festival.
Tous les jours du 4 au 9 août, de 16h30 à 18h30. Le Fayore. Tarif : 25 € la semaine.
Initiation au tango argentin Avis aux amateurs ! Pour la seconde année consécutive, le festival de Chaillol en collaboration avec l’association Tango Passion, organise une Milonga, un bal tango dans l’esprit des bals populaires d’Argentine. Et à tous ceux qui n’auraient jamais eu l’occasion de danser le tango, les professeurs de l’association Tango Passion proposent une heure d’initiation pour se mettre dans le bain, avant d’animer ce qui s’annonce comme l’un des grands moments de l’édition 2008 !
Éveil musical Au festival de Chaillol, les enfants ne sont pas en reste ! Chaque matin, un atelier d’éveil musical propose une initiation ludique et intelligente au monde de la musique et des instruments : apprendre des comptines, jouer et sentir l’espace sonore avec son corps, rencontrer les artistes du festival, et bien d’autres choses passionnantes et amusantes à vivre, pour éveiller la sensibilité des plus jeunes aux joies de la musique.
Mardi 12 août, à partir de 17h, suivi d’un apéro argentin. Château de Montmaur. Entrée libre.
À partir de 5 ans, atelier par classe d’âge, tous les matins du 4 au 9 août, de 9h30 à 10h30 et de 10h30 à 11h30. École communale de Chaillol. Tarif : 25 € la semaine. 02 > festivaldechaillol 18
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Devenez mécène
Le festival de Chaillol est subventionné par la le la la la
région Provence-Alpes-Côte d’azur conseil général des Hautes-Alpes communauté de communes du Champsaur communauté de communes du Haut-Champsaur communauté de communes des Deux-Buëch
Il est soutenu par
le Parc national des Écrins la Spedidam la Sacem Musique nouvelle en liberté le Pays Gapençais le CDMDT l’Accordée la Passerelle, Scène nationale de Gap
Grâce à la loi mécénat du 1er août 2003, tout don à des associations culturelles à but non lucratif donne droit à une déduction fiscale. En vous associant au festival, vous soutenez un projet culturel dynamique aux valeurs et à l’identité affirmées. Vous contribuez ainsi à sa pérennité et à son rayonnement sur le territoire du pays gapençais et au-delà.
Votre engagement à nos côtés permettra notamment de développer la diffusion de la musique auprès du plus grand nombre, en maintenant un prix d’entrée le plus bas possible et en proposant des activités éducatives de sensibilisation et d’initiation à la pratique de la musique. Vous pouvez retrouver toute l’information au sujet du mécénat culturel sur le site www.mecenat.culture.gouv.fr
Vous êtes un particulier
Vous êtes une entreprise
Tout don effectué par un particulier donne droit à une réduction d’impôt égale à 66 % des sommes versées, retenues dans la limite annuelle de 20 % du revenu imposable. Exemple : un don de 100 € permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 66 €. Votre don ne vous coûte en réalité que 33 €.
Tout don effectué par une entreprise donne droit à une réduction d’impôt égale à 60 % du montant du don effectué en numéraire, en compétence ou en nature, et retenu dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires hors taxe. Exemple : un don de 2000 € permet de bénéficier d’une réduction d’impôts de 1320 €. Votre don ne vous coûte en réalité que 680 €.
En partenariat avec
les communes de Gap, Le Noyer, Montmaur, Saint-Bonnet, Saint-Eusèbe, Saint-Jean-Saint-Nicolas, Saint-Léger-les-Mélèzes, Saint-Michel-de-Chaillol, Tallard le Cefedem-Sud La Poste Radio Dialogue Radio Grenouille Cinévadrouille Centrale Cinéma – association L.A.C.
Et avec le mécénat de
Gebelin Planète Musique Chaillol Loisirs Adco Publicité Harmonia Mundi Bertrand Assurance Louis Jean Imprimerie Peugeot Champsaur Auto Tourtons du Champsaur Hifimage
En contrepartie de votre soutien et en fonction de son montant, vous bénéficiez du tarif réduit sur tous les concerts du festival. Vous recevrez l’avant programme du festival 2009 ainsi que des informations régulières sur nos activités.
Les partenaires 20 > festivaldechaillol
En contrepartie de votre soutien et en fonction de son montant, vous bénéficiez d’invitations et de tarifs préférentiels pour les concerts du festival, ainsi que d’une promotion de l’image de votre entreprise sur tous les supports de communication du festival (affiche, livret général, programme de salle, flyer, dossier de presse, site Internet).
vContact festival : Michaël Dian 06 62 42 42 56 m.dian@wanadoo.fr
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Le calendrier général 21h
21h
D 3
L 4
M 5
M 6
J 7
V 8
S 9
9h 21h
Renaud Guieu
Dary’s Quartet
Quinteto El Después
17h
Lyric workshop
21h
Renaud Guieu
21h
Quinteto El Después
21h
Concert des professeurs
21h
Dary’s Quartet
17h
Souffle en silence
21h
Musique en éclats
21h
Dary’s Quartet
17h
Musique en éclats
21h
Chantal Santon
21h
17h
20h30 21h 21h 21h
18h30
21h
M 13 21h J 14
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
21h
21h
M 12 21h
Chen Halevi
Balade musicale
Récital de violon
L 11 21h
Gap Le Cube
17h
D 10 9h
Miguel Angel Estrella
21h
21h
Delphine Lizé
Youth Chamber Orchestra L’enfance de l’art Balade musicale
Delphine Lizé
Manuel Cedron Manuel Cedron
Hommage au Temps
Quatuor de cors de Paris Cinéclub
Quatuor de cors de Paris Quatuor de cors de Paris Hommage au Temps Hommage au Temps
10 €
Tarif réduit
Points de vente et réservation
8 €
Bureau du festival Office de tourisme de Chaillol 04 92 50 48 19 de 16h à 19h, à partir du 15 juillet
(12-18 ans, étudiants, chômeurs, handicapés, intermittents du spectacle)
Le Noyer
Formule 8 concerts
64 €
(la formule 8 concerts n’est pas nominative)
Moins de 12 ans
Saint-Jean-Saint-Nicolas Église
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
gratuit
Cinéclub
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
Harmonia Mundi 43, rue Pérolière, Gap
5 €
Et sur le lieu pour chaque concert à partir de 20h
Réservation conseillée
Tallard Château
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau Saint-Michel de Chaillol Église du hameau Montmaur Château
VALGAUDEMAR
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
Parc National des Ecrins
Saint-Bonnet Cinéma
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
GRENOBLE, CORPS
Saint-Eusèbe Église
CHAMPSAUR
VALGAUDEMAR
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
CHAMPSAUR
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
Montmaur Château
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
Saint-Eusèbe
Parc National des Ecrins
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
D23
D617
Le Noyer D17
Saint-Bonneten-Champsaur
D43
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
DEUX-BUËCH
Saint-Michel de Chaillol Les Marrons
Montmaur
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau Tallard Château
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
D14
Gap
Chaillol 1600
D143 Saint-Jean Saint-Nicolas Eglise de Saint-Michel Chaillol
D114
N85
D944
D13
D113
Saint-Légerles-Mélèzes
TALLARDBARCILLONNETTE
Montmaur Château
Gap Les Jardins de Providence Saint-Bonnet Cinéma
MARSEILLE, SISTERON
Saint-Léger-les-Mélèzes Château
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau Tallard Château
Saint-Michel de Chaillol Église du hameau
Un disque offert* pour tout achat sur présentation d’un billet d’entrée au
Festival de Chaillol 2008
ARLES
Offre valable du 1er au 30 août 200 dans les boutiques ci-dessous AVIGNON BOURG-EN-BRESSE CHAMBERY GAP GRENOBLE LYON SAINT ETIENNE VALENCE www.harmoniamundi.com
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D43
Tallard
*Disque offert dans notre sélection.
S 2
Plein tarif
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festivaldechaillol infos et réservations
04 92 50 48 19
www.festivaldechaillol.com
Espace culturel de Chaillol
Association Loi 1901 à but non lucratif
Miguel Angel Estrella président d’honneur Marc Lourdaux président
L’équipe du festival Michaël Dian
directeur
Christine Coste
graphiste
Sandra Bartmann Pierrick Fortoul
Frédéric Garnier Philippe Poulain
administratrice technicien lumière technicien son
chargé de communication
Clémentine Reynaud responsable billetterie Alexandre Sauvaire
coordination des balades musicales
Gilles Vuillod
régisseur général
stagiaire assistant à la direction
L’équipe, c’est aussi Marcel André, Janine et Daniel Bohn, Jean-François Borel, Dina et Roger
Dian, Brigitte Escalier, Yvonne et Bernard Escalier, Jean-Claude Fichet, Charlotte Hénion, Christiane Lagneau, Émile Lourdaux, Monique et Gérard Lety, Monique Malfroy, Annick Martin, Marie-France et Jean Sauge. Un grand merci pour votre aide précieuse.
www.prolongement.com - photo, Bertrand Bodin
Léo Tissier