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La collection Une fenêtre ouverte sur la campagne : jardin, champignons, animaux, nature, cuisine…

L’essentiel à connaître sur chaque sujet.

Des auteurs spécialistes qui proposent tous un vrai savoir-faire.

Des conseils personnalisés fondés sur le bon sens et l’expérience.

BIEN TAILLER SES ARBRES FRUITIERS

la vie en vert

BIEN TAILLER

SOMMAIRE

SES ARBRES FRUITIERS

Les différentes formes commercialisées Bien tailler Encourager la fructification

Thérèse Trédoulat

La taille de fructification des formes palissées et dirigées La taille d’été des formes palissées et dirigées

BIEN TAILLER SES ARBRES FRUITIERS

7,50 € TTC

La taille d’un arbre fruitier est aisément maîtrisée dès lors que l’on sait bien distinguer les parties fertiles et stériles.

Vous trouverez ici tous les conseils nécessaires pour facilement obtenir de beaux fruits. Vous apprendrez à intervenir à bon escient quel que soit l’arbre : abricotier, cerisier, noisetier, pêcher, poirier, pommier… et à tailler au bon endroit, au bon moment pour encourager la mise à fruits et assurer une fructification régulière.

Voici un guide concis pour savoir bien tailler tous ses arbres fruitiers.

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La taille d’élagage des formes libres

Rustica Éditions une marque de Fleurus Éditions www.fleuruseditions.com www.rustica.fr

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Thérèse Trédoulat est journaliste horticole.Elle collabore à plusieurs revues, dont Rustica hebdo, et elle jardine dans le Massif central.

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Rosier botanique : rosier sauvage que l’on trouve dans la nature ou hybride issu du croisement direct de deux espèces botaniques.

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SOMMAIRE Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Les différentes formes commercialisées . . . . . . . . . . . . . 8 – Les formes palissées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 – Les formes dirigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 – Les formes libres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Bien tailler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 – Les outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 – Où et comment tailler ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Encourager la fructification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 – De la fleur au fruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 – Pour les formes palissées et dirigées . . . . . . . . . . . . . 27 – Pour les formes libres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 La taille de fructification des formes palissées et dirigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 – L’abricotier et le pêcher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 – Le poirier et le pommier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 La taille d’été des formes palissées et dirigées . . . . . . . 58 – L’abricotier et le pêcher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 – Le poirier et le pommier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 La taille d’élagage des formes libres . . . . . . . . . . . . . . . . 68 – Pourquoi et comment tailler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 – Fréquences et périodes d’élagage des plein vent . . 72 Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 Carnet d’adresses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 5

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LES DIFFÉRENTES FORMES COMMERCIALISÉES

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Les pépiniéristes et les jardineries vendent des arbres en partie formés.

Achetez-les, ils sont plus chers, mais font gagner plusieurs années.

Les formes palissées prennent très peu de place et se taillent régulièrement, les formes libres, les grands arbres des vergers anciens, demandent peu d’entretien. Entre les deux, les formes dirigées occupent moins de place et peuvent se contenter d’une taille moins stricte que les premiers.

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LES FORMES PALISSÉES Appelées aussi formes plates, elles se plantent contre un mur ou le long d’une allée et se taillent tous les ans pour conserver leur silhouette et produire de gros fruits.

Très décoratives, ces formes doivent être fertilisées, taillées régulièrement et un éclaircissage des fruits est nécessaire. Les charpentières se palissent sur des fils de fer tendus entre des piquets.

Le cordon simple Je déconseille

«

Dans les régions aux hivers froids, je recommande les cordons hauts de 60 ou 80 cm.

Ceux formés à 40 cm, situés plus près du sol, sont plus sensibles aux fortes gelées.

»

Le tronc mesure 40, 60 ou 80 cm de hauteur et se prolonge par une branche charpentière (ou bras) arquée d’un côté. Elle est allongée de 30 cm chaque année, jusqu’à 1,20 ou 1,50 m de longueur.

■ Distance de plantation : 1,30 à 1,60 m.

■ Fruitier concerné : pommier.

■ Première récolte : 1 à 2 ans après la plantation.

■ Avantages : la mise à fruits est très rapide et l’encombrement très réduit.

■ Inconvénients : la production se limite à quelques kilos, elle ne convient qu’à des variétés de faible vigueur.

Le cordon double Le tronc mesure toujours 40, 60 ou 80 cm de hauteur,

Le cordon simple ou à un bras

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Le cordon double ou à deux bras

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mais se termine par une charpentière de chaque côté, de 1,20 à 1,50 m.

■ Distance de plantation : 2,60 à 3,20 m.

■ Fruitier concerné : pommier.

■ Première récolte : 1 à 2 ans après la plantation.

■ Avantages : la production est plus importante que pour le cordon simple.

■ Inconvénients : elle ne concerne que certaines variétés de pommiers.

Le U simple : deux charpentières parallèles

Le U simple Haut de 30 cm, le tronc se sépare en deux branches espacées de 30 cm qui peuvent atteindre 3 m. La sève se répartit de manière égale ce qui facilite la taille et assure une bonne alimentation des fruits.

■ Distance de plantation : 60 cm.

■ Fruitiers concernés : poirier, pommier.

■ Première récolte : 1 ou 2 ans après la plantation.

■ Avantages : production rapide et régulière.

■ Inconvénients : production limitée à une dizaine de kilos.

Le U double

Le U double : deux U côte à côte

Le tronc se divise en deux à 20 ou 30 cm de hauteur et chaque côté se sépare à nouveau en deux.

Chaque charpentière est espacée de 30 cm (50 cm pour le pêcher) et atteint 3 m de hauteur. La production dure une trentaine d’années.

■ Distance de plantation : 1,20 m (1,50 m pour le pêcher).

■ Fruitiers concernés : pêcher, poirier, pommier.

■ Première récolte : 1 à 2 ans après la plantation.

■ Avantages : de 15 à 20 kg de fruits pour un espace réduit. La sève alimente les quatre charpentières de manière identique.

■ Inconvénients : elle convient à toutes les pêches, mais uniquement à des variétés de pommes et de poires de moyenne vigueur.

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La palmette oblique à 1 étage : 2 charpentières à 45°

La palmette oblique à 2 étages : 4 charpentières à 45°

La palmette Verrier : deux U, l’un dans l’autre

La palmette oblique à 1 étage Deux charpentières partent à 30 cm de la base de la tige centrale et sont inclinées à 45°. La hauteur est d’environ 1,50 m.

■ Distance de plantation : 3 m à 3,50 m.

■ Fruitiers concernés : poirier, pommier.

■ Première récolte : 2 ou 3 ans après la plantation.

■ Avantages : l’inclinaison des branches ralentit la sève qui alimente bien les coursonnes.

■ Inconvénients : à réserver aux porte-greffes et aux variétés de faible vigueur.

La palmette oblique à 2 étages Un deuxième étage se superpose au premier, 30 cm au-dessus. Les deux étages atteignent la même hauteur, environ 1,80 m.

■ Distance de plantation : 3 m à 3,50 m.

■ Fruitiers concernés : poirier, pommier.

■ Première récolte : 2 ou 3 ans après la plantation.

■ Avantages : la production est presque doublée sans prendre plus de place.

■ Inconvénients : peu d’espèces et de variétés sont concernées.

La palmette Verrier Le tronc se divise une première fois en deux à 30 cm du sol puis une seconde fois 30 cm au-dessus.

Comptez 2 à 3 m de hauteur.

■ Distance de plantation : 1,20 m.

■ Fruitiers concernés : poirier, pommier.

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■ Première récolte : 2 ou 3 ans après la plantation.

■ Avantages : forme adaptée à des variétés de vigueur moyenne.

■ Inconvénients : la sève alimente plus le U central qui fructifie moins. Il faut le tailler plus court en hiver.

La palmette horizontale : des cordons doubles superposés

La palmette horizontale Des branches latérales sont palissées horizontalement de chaque côté du tronc, tous les 40 cm, jusqu’à 2 m de hauteur maximum.

■ Distance de plantation : de 3 à 4 m.

■ Fruitiers concernés : poirier, pommier.

■ Première récolte : 2 ou 3 ans après la plantation.

■ Avantages : elle occupe bien l’espace, plusieurs dizaines de kilos pour un encombrement réduit, elle convient à de nombreuses variétés.

■ Inconvénients : les bras de la base sont moins bien alimentés en sève, à moins de limiter la longueur des supérieurs et de ne pas dépasser 5 étages.

La palmette à la diable Le tronc se divise en deux à 25-30 cm de hauteur, puis chaque branche se sépare à nouveau plusieurs fois pour former un éventail.

Les branches sont espacées d’environ 50 cm, de manière naturelle et non symétrique. La hauteur se situe entre 2 et 3 m.

■ Distance de plantation : de 3 à 4 m.

■ Fruitiers concernés : abricotier, pêcher.

■ Première récolte : 1 ou 2 ans après la plantation.

■ Avantages : cette forme occupe tout l’espace disponible, la fructification est rapide.

■ Inconvénients : à réserver aux porte-greffes de faible vigueur.

La palmette à la diable : des branches palissées en éventail

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Je conseille

«

La taille n’est pas la seule opération à réaliser pour obtenir de beaux fruits. Sur ces formes très faciles d’accès du fait de leurs petites dimensions, je pratique tous les ans les traitements nécessaires, l’éclaircissage des fruits et j’apporte des engrais en début d’hiver et au printemps.

»

Le fuseau : une forme conique.

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LES FORMES DIRIGÉES Les formes dirigées se développent en volume, mais restent de dimensions moyennes et conviennent à la majorité des jardins. Ces arbres sont intermédiaires entre les formes palissées et les formes libres.

La taille annuelle des arbres dirigés permet de conserver leur forme et d’obtenir une production plus importante et régulière, tous les ans. Elle peut être moins stricte que pour les formes palissées et même non obligatoire, mais peu à peu la forme va s’allonger et les coursonnes ne vont pas être renouvelées. Le phénomène d’alternance – une année de récolte abondante est suivie d’une production faible ou nulle – sera aussi plus fréquent si la taille de fructification n’est pas effectuée chaque année.

Il est donc plus simple et plus sage d’intervenir régulièrement avant de se retrouver face à un arbre qui aura vieilli prématurément et sur lequel il faudra réaliser une taille importante. La production de fruits pourra même être interrompue pendant quelques années.

Le fuseau Des branches latérales partent régulièrement de l’axe central, depuis 30 cm du sol, environ tous les 10 cm, et sont inclinées à 45°. Celles du sommet sont plus courtes que celles de la base. La hauteur atteint généralement 3 m et la largeur 1,50 m. Pour les variétés ou les porte-greffes vigoureux, le fuseau peut atteindre 5 à 6 m de hauteur.

■ Distance de plantation : 2,50 m à 3 m.

■ Fruitier concerné : poirier.

■ Première récolte : 1 ou 2 ans après la plantation.

■ Avantages : forme particulièrement adaptée au poirier qui a besoin d’un axe central.

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Inconvénients : il peut être difficile d’atteindre le centre de l’arbre et les branches les plus hautes des grands fuseaux pour l’entretien et la récolte.

■

La pyramide étagée : 2 ou 3 étages de branches latérales

La pyramide à 2 ou 3 étages Les branches latérales sont regroupées par 5 sur la tige principale, à 2 ou 3 niveaux espacés par des vides de 30 cm. La hauteur varie de 3 à 4 m et la largeur est d’environ 3 m.

■ Distance de plantation : 4 à 5 m.

■ Fruitier concerné : poirier.

■ Première récolte : 2 ou 3 ans après la plantation.

■ Avantages : convient à des variétés vigoureuses, en prenant moins de place qu’un plein vent. L’air et la lumière circulent facilement entre les différents étages.

Ils limitent les problèmes de maladies et assurent une belle coloration des fruits. La cueillette est facile.

■ Inconvénients : peu courante déjà formée, elle ne concerne que le poirier.

La quenouille Les branches latérales partent presque toutes de la base du tronc, à partir de 30 cm du sol et ne dépassent pas le sommet de l’axe vertical. Elles peuvent être attachées provisoirement à ce dernier pour les incliner à 45°. Comptez 3 m de hauteur et de largeur.

■ Distance de plantation : de 4 à 5 m.

■ Fruitiers concernés : cerisier, poirier, pommier, prunier.

■ Première récolte : 2 ou 3 ans après la plantation.

■ Avantages : elle convient aux porte-greffes faibles, la production est assez importante.

■ Inconvénients : elle se dégarnit vite de la base. Pour ralentir ce processus, pratiquez la taille de fructification tous les ans, mais aussi les opérations estivales.

En réduisant la longueur des jeunes pousses, la sève alimentera mieux la base de la quenouille qui vieillira moins vite.

La quenouille : une sorte de toupie

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Ce pommier haute-tige en fleur est superbe.

Mais les interventions y sont difficiles.

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LES FORMES LIBRES

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Plus ou moins hautes, les formes libres ont une silhouette de « vrai » arbre. Elles se plantent dans une pelouse en dégageant l’espace sous la ramure.

Ces arbres présents dans les vergers anciens ont leur place au jardin à la condition qu’il ait une grande surface. Ils n’ont pas besoin de taille de fructification annuelle, ce qui serait impossible, mais simplement d’un élagage tous les 3 à 5 ans.

La haute tige : un arbre majestueux

La haute-tige Les branches charpentières se développent en haut d’un tronc de 1,80 m à 2 m. Le centre est plus ou moins dégagé.

■ Distance de plantation : de 7 à 10 m.

■ Fruitiers concernés : abricotier, cerisier, noyer, poirier, pommier, prunier.

■ Première récolte : 5 à 6 ans après la plantation (5 à 10 pour le noyer).

■ Avantages : c’est la forme la plus productive et le plus longtemps.

■ Inconvénients : une échelle est toujours nécessaire pour l’entretien ; sans éclaircissage, les fruits sont de petit calibre ; l’alternance est importante.

La demi-tige : de hauteur intermédiaire

La demi-tige La forme générale est identique à la hautetige, mais le tronc ne mesure que 1 m à 1,50 m de hauteur. Pour les pommiers, préférez ceux formés en vase : le centre de la ramure est dégagé. Cela facilite les opérations de taille et de traitements. Les fruits seront aussi plus beaux.

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Distance de plantation : de 5 à 7 m.

Fruitiers concernés : abricotier, agrumes, cerisier, cognassier, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier.

■ Première récolte : 5 à 6 ans après la plantation.

■ Avantages : la production reste importante et les interventions sont plus faciles.

■ Inconvénients : les branches les plus basses peuvent gêner le passage.

■

■

La basse tige : la plus petite version

La touffe : des tiges groupées qui sortent de terre

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La basse-tige Le tronc mesure de 40 à 60 cm de hauteur, la ramure a la même forme que les deux autres tiges. Une taille de fructification peut être pratiquée tous les ans.

■ Distance de plantation : de 4 à 6 m.

■ Fruitiers concernés : abricotier, agrumes, cerisier, cognassier, pêcher, pommier, prunier.

■ Première récolte : 2 ou 3 ans après la plantation.

■ Avantages : bon compromis entre la quantité de fruits et la facilité d’entretien.

■ Inconvénients : elle ne convient qu’à des variétés de pomme de faible vigueur.

La touffe De 5 à 10 tiges sortent de terre et se ramifient naturellement. Chaque année, de nouveaux rejets assurent le renouvellement des tiges âgées que l’on supprime lorsqu’elles produisent moins.

■ Distance de plantation : 3 m.

■ Fruitier concerné : noisetier.

■ Première récolte : 3 à 4 ans après la plantation.

■ Avantages : bon équilibre entre tiges en production et jeunes pour le renouvellement.

■ Inconvénients : la hauteur atteint souvent 4 m, mais les fruits tombent au sol.

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BIEN TAILLER Les outils doivent être adaptés à l’utilisateur et à l’opération à réaliser.

Entretenez-les bien pour qu’ils coupent toujours de manière nette et précise. Enfin, une taille au bon endroit et de la bonne manière facilite la cicatrisation des grosses branches ou le développement des bourgeons.

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LES OUTILS Prenez soin de vos outils, ils vous faciliteront la tâche. Choisissez-les selon le type d’arbres et donc de taille que vous devrez pratiquer.

Je conseille

«

À la fin d’une journée de taille, je fais attention de ne pas laisser d’outil dehors. Je les range à l’abri des intempéries, au garage et en hauteur, hors de portée des enfants.

»

Sélectionnez bien vos outils : légers, ils offrent un confort appréciable, un système de crémaillère facilite la coupe des branches, sans fournir d’effort, des poignées anti-dérapantes assurent une bonne prise en main. N’hésitez pas à acheter de bonnes marques et des modèles offrant les dernières innovations. Ils sont certes plus chers, mais facilitent le travail et dureront de longues années si vous les entretenez comme il faut.

Après chaque utilisation, nettoyez les lames et désinfectez-les entre chaque arbre, en les frottant avec un coton imbibé d’alcool ou en les passant dans la flamme d’un briquet. Vous éviterez ainsi la propagation d’éventuelles maladies. Au moins une fois par an, graissez les articulations, affûtez les lames coupantes pour qu’elles soient toujours très tranchantes.

Le sécateur Il doit être adapté à la grosseur de votre main, il existe des modèles pour gaucher. Il s’utilise pour couper de jeunes rameaux de 3 cm de diamètre maximum. Pour tailler le

Les bons outils

Le sécateur : le plus utilisé pour les petits arbres.

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La scie égoïne : elle coupe des rameaux moyens.

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bois vivant, utilisez un modèle à lames croisantes constitué d’une lame large coupante et d’une contre-lame étroite qui sert uniquement à maintenir le rameau. Il faut donc l’utiliser dans le bon sens (voir page 23). Pour le bois mort, préférez un sécateur à enclume.

La scie égoïne Elle est parfaite pour couper des branches d’au moins 5 cm de diamètre sur les formes libres et dirigées. Sa lame courbe favorise la pénétration dans la ramure. Certains modèles sont pliants et la dentelure est simple ou double.

Je déconseille

«

Je ne lave jamais les lames à l’eau pour éviter qu’elles ne rouillent.

Je préfère les frotter avec une brosse dure pour enlever les déchets de la taille qui peuvent être collés.

»

La serpette C’est une sorte de couteau dont l’extrémité de la lame est courbée. Elle complète le travail de la scie qui ne fait jamais une coupe impeccable. Elle s’utilise donc pour parer une plaie, c’est-à-dire rectifier les différentes épaisseurs et obtenir une coupe bien lisse. Elle peut aussi couper de très jeunes rameaux encore tendres, non lignifiés, comme ceux raccourcis lors des opérations estivales.

L’ébrancheur Appelé également élagueur, c’est un gros sécateur avec des manches plus longs, pouvant couper des branches de 4 à 5 cm de diamètre jusqu’à environ 2 m de hauteur.

La coupe est plus nette qu’avec une scie égoïne. Selon les modèles, les lames sont croisantes ou à enclume. Avec

La serpette : elle termine le travail de la scie.

L’ébrancheur : un gros sécateur.

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Les bons outils (suite)

un crémaillère, la coupe est sans effort, des buttées en caoutchouc entre les deux manches atténuent les chocs dus à la taille. Des manches en aluminium rendent l’outil plus léger et évitent la fatigue lorsqu’on l’utilise longtemps à bout de bras. Les lames sont souvent recouvertes d’un revêtement anti-adhésif et anticorrosion, ce qui simplifie l’entretien. Les coupebranches ont la même fonction, mais ne possèdent qu’un seul manche qui est en général télescopique.

L’échenilloir

L’échenilloir : pour couper en hauteur.

Une tête ressemblant à un sécateur, à lames croisantes ou à enclume, est montée au bout d’un manche de 3 à 6 m de longueur et actionnée par une corde et un système de poulie. Il permet d’élaguer les grands arbres depuis le sol uniquement. Ne l’utilisez jamais depuis une échelle sans vous tenir, la position devient dangereuse. La tête de coupe peut être orientable, plus son encombrement est faible, plus l’outil peut se glisser facilement dans la ramure. Les modèles récents sont munis d’un manche télescopique en aluminium rendant l’utilisation plus confortable.

La tronçonneuse Une petite tronçonneuse à lames courtes et à corps étroit peut compléter la gamme des outils. Choisissez un modèle à moteur pour intervenir même loin d’une prise électrique et ne pas être tributaire d’un fil qui va se prendre dans les branches. Cet outil est surtout utile si vous possédez plusieurs grands arbres qui vieillissent.

Elle peut être remplacée par une scie à moteur montée sur un manche télescopique qui s’emploie depuis le sol, mais la taille sera alors moins précise.

La tronçonneuse : pour couper les plus grosses branches.

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OÙ ET COMMENT TAILLER ?

Si elle est bien pratiquée, la taille n’est pas traumatisante pour l’arbre, elle favorise le renouvellement des branches, la fructification et prolonge même la durée de vie.

Couper un rameau Sur les petits arbres (palmettes), les formes dirigées et les basse-tige, la taille des rameaux se pratique en hiver et au cours de l’été. Aussi est-il important de connaître quelques règles élémentaires. Moins fréquent, l’élagage de grosses branches demande de l’attention, pour des raisons de sécurité et de bonne cicatrisation.

Couper un rameau Le bon sens : placez la lame large du sécateur du côté du rameau à conserver.

❶

❷

❸

{

Utilisez un sécateur à lames croisantes et tenezle dans le bon sens. La lame large et coupante doit toujours se trouver du côté du rameau que l’on conserve pour effectuer une coupe nette. La contrelame déchire les tissus, ce qui nuit à une bonne cicatrisation et peut favoriser la pénétration de parasites ou de maladies. Il faut donc orienter le sécateur à chaque coupe.

Autre obligation, coupez au bon endroit par rapport à la position des bourgeons. Taillez de 3 à 5 mm au-dessus d’un œil, trop loin ❶, vous laissez un chicot qui va mourir et peut provoquer des maladies, trop près ❷, vous risquez de l’abîmer.

L’inclinaison du biseau est également importante, la partie la plus basse du biais ne doit pas se trouver du côté du bourgeon supérieur ❸, mais à l’opposé ❹. Ainsi, en glissant sur la coupe la pluie ne mouillera pas l’œil au risque de le faire pourrir.

Mauvais

❹ Bon

❶ Coupe trop loin de l’œil. ❷ Coupe trop près. ❸ Biais dans le mauvais sens. ❹ Biais dans le bon sens et à la bonne distance de l’œil.

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