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Une fenêtre ouverte sur la campagne : jardin, champignons, animaux, nature, cuisine…

L’essentiel à connaître sur chaque sujet.

Des auteurs spécialistes qui proposent tous un vrai savoir-faire.

Des conseils personnalisés fondés sur le bon sens et l’expérience.

COMMENT FAIRE SON COMPOST ET SES ENGRAIS Compost, fertilisants, engrais verts et préparations végétales : voici l’arsenal du jardinier bio ! Ces méthodes naturelles permettent en effet d’enrichir le sol et de lutter contre les maladies et parasites tout en préservant l’environnement.

Ce guide vous présente toutes ces méthodes et vous explique comment les mettre en œuvre et les utiliser à bon escient.

Compost en bac ou en tas, lombricompost, toilettes sèches, broyat d’arbustes, fumier, extraits de plantes… toutes ces techniques n’auront bientôt plus de secret pour vous !

7,50 € TTC

Pépiniériste de formation, Noémie Vialard est maintenant journaliste de presse écrite et audiovisuelle et l’auteur de nombreux livres sur les thèmes du jardin, dont Les bonnes associations au potager, Les aromatiques en pots, 12 mois au potager et Journal de cueillettes.

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Rustica Éditions une marque de Fleurus Éditions www.fleuruseditions.com www.rustica.fr

COMMENT FAIRE SON COMPOST ET SES ENGRAIS

La collection

COMMENT FAIRE SON COMPOST ET SES ENGRAIS

SOMMAIRE Compost et compostage Les systèmes de compostage Les fertilisants Les engrais verts Les préparations végétales

Noémie Vialard

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SOMMAIRE

Faire son compost…

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Compost et compostage

8 Qu’est-ce que le compost ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Pourquoi faire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Les matériaux du compost . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 La préparation du compost . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Comment utiliser le compost . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Les systèmes de compostage

25 Le compost en composteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Le compost traditionnel en tas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Le compostage en surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Le lombricompost . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Le broyat d’arbustes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Le compost de toilettes sèches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Les fertilisants

55 Le fumier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Les cendres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Les algues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Les engrais verts

61 Que sont les engrais verts ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Utiliser un engrais vert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Les préparations végétales

67 À la base, les végétaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Les préparations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Quelques plantes bénéfiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

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COMPOST ET COMPOSTAGE

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Pour nourrir avec qualité son jardin potager ou son jardin d’ornement, le compost est indispensable. Et il est très amusant à concocter lorsque l’on se prend au jeu !

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QU’EST-CE QUE LE COMPOST ?

Il suffit, pour comprendre ce qu’est le compost, de regarder la nature où tout se recycle naturellement sans que l’homme intervienne.

Dans la nature Dans un milieu naturel, comme la forêt, les feuilles des arbres tombent au sol, se mêlent aux plantes, aux excréments des animaux, aux insectes. Il s’ensuit, sur plusieurs années, une dégradation, sous l’action d’organismes décomposeurs, qui donne ce beau terreau naturel que l’on appelle humus. Cet humus sert à son tour de nourriture aux plantes environnantes. Tout ce qui est organique redonne de la vie grâce aux bactéries et aux champignons.

Le compostage, un processus naturel mémo Les bactéries apprécient la chaleur et en apportent par leur travail, leur activité et leur respiration.

Parfois, la température peut monter jusqu’à 50 ou 60°C, surtout dans les grands tas.

Plus la température est élevée, plus le compostage se fait rapidement.

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Copié sur la nature, le compost, formé de végétaux amassés et de fumiers qui se décomposent au fil des mois, est un univers complet, entier, où fourmillent un très grand nombre de micro-organismes (bactéries, protozoaires…) et de plus gros animaux qui vivent dans le sol, comme les vers de terre.

Le compostage repose sur le principe de la fermentation. Cette activité provoque une montée en température à 30, 40 ou même 60°C au cœur du tas. Ce processus de décomposition biologique, bien contrôlé, représente la principale source d’humus et offre un amendement riche en matières organiques pour le jardin. Il arrive plus rapidement à maturité que dans la nature grâce à la présence d’air, par le brassage, qui accentue la décomposition.

Lorsque la décomposition est parfaite, cet humus ne subit plus de transformation et peut être employé sans danger pour les plantes, sans crainte de brûlures, les éléments nutritifs se libérant en douceur, lentement, dans le sol.

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Pourquoi faire ?

POUR QUOI FAIRE ?

C’est l’engrais idéal : il redonne au sol de l’humus, ce qui le rend fertile et facile à travailler.

Un élément important pour la terre Avant tout, apprenez à connaître votre sol. Des milliers d’organismes vivants, végétaux et animaux, travaillent en permanence, transformant la terre : c’est une immense usine de recyclage ! S’il y a des vers de terre dans votre jardin, c’est bon signe. Leur absence indique un déséquilibre : abus de pesticides, de désherbants, d’engrais chimiques. De quoi détruire la vie du sol… et gorger de résidus toxiques les légumes et fleurs plantés à cet endroit !

Pour restructurer la terre et lui apporter les éléments nécessaires à la bonne conduite des plantes, il suffit de recycler les déchets verts du jardin et de la cuisine. Le compost sert de fertilisant, en nourrissant les micro-organismes du sol, et enrichit la terre en éléments assimilables par les plantes. C’est aussi un amendement, car il remanie le sol, en donnant du corps aux terres légères, leur permettant de retenir l’eau, et en aérant les sols lourds.

2 à 3 % de l’humus disparaît du sol chaque année. Il se minéralise, en apportant les éléments indispensables au développement des plantes. Si vous incorporez du compost à votre terre, vous compensez cette perte, améliorez la fertilité du sol et limitez le volume de déchets à traiter.

Protéger l’environnement Si vous faites votre compost, vous réduisez de 25 à 30 % la quantité de vos déchets ménagers, soit environ 300 kg par foyer et par an. Sa fabrication permet donc de réduire le volume de sa poubelle et de produire, à partir de déchets organiques (déchets de cuisine, taille de végétaux), un humus de qualité nécessaire au bon développement des végétaux, aussi bien les plantes d’appartement que celles du jardin d’ornement, du verger ou du potager.

mémo Lorsqu’un bout de végétal meurt (feuille, tige, fleur, herbe), une myriade d’êtres vivants (micro-organismes, vers de terre, insectes…) le décompose pour s’en nourrir. Une partie se transforme en éléments minéraux (azote, phosphore, magnésium, oligoéléments), qui seront absorbés par les plantes installées en terre ; l’autre partie forme l’humus.

mémo La gestion des déchets verts est assurée par la collectivité, qui doit prendre en charge les déchets des jardins des particuliers. Mais la filière de collecte et de traitement coûte cher à la société. Faire son compost, c’est un acte citoyen et de respect pour l’environnement.

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LES MATÉRIAUX DU COMPOST Presque tous les déchets verts et certains déchets ménagers peuvent enrichir le compost, mais attention à ne pas le considérer comme une poubelle !

Recycler les déchets végétaux et certains déchets domestiques est un geste quotidien qui permet de nourrir le jardin tout en étant en harmonie avec la nature. Pour qu’il soit un engrais efficace et naturel, compostez des matières vertes, pourrissant rapidement, et des déchets secs, lents à pourrir, qui apportent des fibres. Ces dernières structurent le compost. C’est l’équilibre des deux qui fait un bon compost.

Voici une liste non exhaustive d’éléments à composter, en alternant des résidus humides (épluchures de légumes) et des résidus secs (déchets de taille, feuilles mortes, broyat) en petites couches qui ne doivent pas dépasser 5 cm d’épaisseur. Entre ces couches, posez, en couches minces, quelques tiges ou feuilles de végétaux qui activent le processus de décomposition (voir p. 16). Commencez et terminez le compost Chaque jour, ajoutez les déchets ménagers par une couche de compost déjà mûr, si et alternez-les avec des matières sèches. vous en avez, ou par de la terre.

À mettre dans le compost Les déchets ménagers Mettez sans restriction certains déchets ménagers : marc de café, filtres en papier, sachets de thé, épluchures de légumes et de fruits non traités, coquilles d’œufs, couennes de jambon, croûtes de fromage, coques des noisettes, cacahuètes, noix…

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Matériaux

En attente, les feuilles mortes à ajouter en petites couches.

Couvrez-les pour qu’elles restent sèches.

En petites doses, vous pouvez ajouter les cendres de bois issues de la cheminée, mais jamais de cendres de charbon, car elles sont toxiques.

Les déchets du potager Vous pouvez composter les jeunes plants que vous éclaircissez, les mauvaises herbes avant germination, les feuilles de légumes abîmées, les pieds de haricots, de tomates, de pommes de terre ou autres légumes à la fin de la récolte (s’ils sont exempts de maladies) et la vieille paille.

Les déchets du jardin d’agrément Ajoutez les tontes de gazon (pas trop, et seulement en petites couches), les feuilles mortes, les fleurs fanées, les tailles des ligneux s’ils sont broyés, la terre des jardinières et des bacs à fleurs lorsque vous la changez et les herbes 13

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sèches, sans graines. Si les tontes de gazon sont parfaites en petites doses pour rejoindre les autres déchets dans le compost, l’herbe coupée est plus difficile à composter en été, car elle a tendance à former du foin. Trop mouillée, elle pourrit. Ajoutez aux couches de gazon, surtout dans ces cas, des tiges d’ortie ou de l’extrait de consoude (voir pp. 21 et 76).

Les végétaux issus des tailles Les végétaux issus des tailles doivent être broyés (voir p. 18). Lorsque vous cassez les fibres des bois, les débris obtenus deviennent plus perméables à l’humidité et aux micro-organismes qui sont responsables de la fermentation. Utilisez-les sous forme de sciures, de copeaux de bois et de broyat.

Les déchets du verger Vous pouvez ajouter quelques pommes, à condition qu’elles ne soient pas porteuses de maladies. Mettez-les par petites quantités à la fois et n’en remplissez pas votre compost. Attention aux excès : le compost doit être équilibré pour bien mûrir.

Les autres déchets Le fumier de cheval ou d’âne, en petites quantités.

■ La paille de blé ou autre.

■ Les algues marines, après les avoir lavées à l’eau de pluie pour ôter le sel.

■ Les mouchoirs en papier, l’essuie-tout, du carton en petites quantités, s’il n’est pas plastifié ou souillé d’encres de couleur.

■ Certains tissus en fibres naturelles.

■ Les cheveux, les ongles, les poils, les plumes…

■

mémo Les algues et les cendres, ajoutées en petites quantités, équilibrent le compost, grâce à leur richesse en oligoéléments.

À ne pas mettre dans le compost Tout ne peut pas être composté : c’est souvent une affaire de bon sens. Voici une liste non exhaustive d’éléments qu’il ne faut pas ajouter au compost : 14

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Essentielle, la ravissante bourrache active la fermentation du compost.

■ Certains déchets ménagers : viande, poisson, produits laitiers, écorces d’agrumes, plantes d’appartement malades, cendre de charbon.

■ Le papier journal avec des encres de couleur, car les encres sont toxiques.

■ Les excréments d’animaux domestiques (chien, chat, cochon d’Inde…).

■ Certains déchets du jardin : plantes ou fruits malades, mauvaises herbes montées à graines, grosses branches et feuilles coriaces non broyées.

■ Les branches, feuilles et fleurs de laurier-rose : toutes les parties de cette plante sont toxiques.

■ Les fibres synthétiques.

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Cultiver les plantes qui activent le compost Certaines plantes activent le compost et évitent l’emploi d’activateur artificiel : cultivez-les ! Même dans un petit jardin, il est possible de laisser un libre espace aux végétaux qui aident à la fabrication rapide du compost.

Cet endroit un peu sauvage sera un attrait supplémenJe conseille taire, et les petits animaux du jardin seront ravis d’y élire Cultivez la consoude domicile. Vous cueillerez, au fur et à mesure des besoins, (ou symphytum) dans un quelques tiges de ces plantes. Choisissez un coin ensoleillé coin du jardin. C’est une ou à mi-ombre, près du potager ou du verger. ravissante plante sauvage, Après avoir préparé en douceur le terrain, avec un qui fleurit en différentes bêchage peu profond, à la grelinette par exemple, couleurs et dont vous aurez crochetez, puis ratissez. Installez, en fonction du port toujours l’utilité. Attention, et des hauteurs des plantes, au hasard ou en lignes, elle est envahissante : quelques-unes des plantes suivantes : ne la mettez pas en massif ■ Commencez par des pieds d’achillée millefeuille. de vivaces ; installez-la L’espèce sauvage est blanche ou rose pâle. Il en existe des plutôt au pied d’arbustes cultivars, aussi actifs, absolument ravissants, dans toutes ou le long d’un mur. les couleurs, sauf le bleu.

■ Plantez quelques touffes de valériane officinale.

■ Semez de la bourrache, bleue et blanche.

■ Procurez-vous quelques consoudes de plusieurs teintes.

■ Et laissez venir les orties.

Laissez se ressemer la bourrache, annuelle. Les autres plantes sont vivaces. Attention, ne mettez jamais les plantes en graines dans le compost, sinon elles pourraient se ressemer lorsque vous appliquez le compost dans vos massifs.

Vous pourrez les utiliser telles quelles dans le compost ou les concocter en purins, décoctions, tisanes et autres mixtures (voir Il existe de belles variétés d’achillée pp. 67-78).

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millefeuille, toutes efficaces.

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EN RÉSUMÉ : LES DÉCHETS POUR LE COMPOST… OUI

NON

Les déchets de la cuisine •Marc de café, filtres en papier, sachets de thé.

•Épluchures de fruits et de légumes non traités.

•Fruits et légumes abîmés et non traités.

•Coquilles d’œufs, couennes de jambon, croûtes de fromage, coques des noisettes, des cacahuètes et des noix.

• Viande, poisson, produits laitiers, écorces d’agrumes.

Les déchets de la maison •Mouchoirs en papier, essuie-tout, carton non plastifié ou non souillé d’encres de couleur.

•Tissus en fibres naturelles (coton, laine, lin).

•Cendre de bois issue de la cheminée.

•Cheveux, ongles, poils, plumes.

•Papier journal avec des encres de couleur.

•Plantes d’intérieur malades.

•Fibres synthétiques.

•Cendre de charbon.

Les déchets du jardin •Jeunes plants éclaircis.

•Mauvaises herbes avant montée à graines.

•Feuilles de légumes abîmées, pieds de haricots, de tomates, de pommes de terre ou autres légumes à la fin de la récolte (s’ils sont exempts de maladies).

•Vieille paille.

•Tontes de gazon.

•Feuilles mortes, fleurs et plantes fanées.

•Tailles des arbres et des arbustes s’ils sont broyés.

•Vieille terre des jardinières et des bacs à fleurs.

•Herbes sèches non grainées.

•Plantes et fruits malades ou récemment traités.

•Mauvaises herbes montées à graines.

•Grosses branches et feuilles coriaces non broyées.

•Branches, feuilles et fleurs de laurier-rose.

Les autres déchets •Fumier de cheval ou d’âne.

•Paille de blé ou autre.

•Algues marines.

•Excréments d’animaux domestiques.

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LA PRÉPARATION DU COMPOST Le compostage n’est pas un processus difficile.

Mais pour que le compost soit parfaitement équilibré, il nécessite grandes attentions et petits soins du début jusqu’à la récolte, et ce très régulièrement.

Si vous déposez des déchets fins et si vous variez les végétaux, le tout en couches minces, si vous remuez souvent le compost, vous n’aurez guère besoin d’activateur extérieur (voir pp. 16 et 21), car les micro-organismes qui décomposent les matières organiques feront leur travail au mieux.

Broyez les végétaux trop durs mémo La montée en température permet aussi d’effectuer une stérilisation active vis-à-vis de germes pathogènes. De plus, elle détruit souvent les graines des mauvaises herbes.

Tous les végétaux doivent se décomposer facilement.

Pour les éléments fins, une tondeuse fait parfaitement l’affaire. En revanche, dès que vous mettez des feuilles coriaces ou des branchettes, fragmentez-les. Pour les vraies branches, jusqu’à 7 cm de diamètre, prévoyez un broyeur.

Il vous servira non seulement pour le compost, mais aussi pour obtenir un beau paillis. Le broyeur électrique est le moins polluant. Il permet de réduire les branches en copeaux, après qu’elles ont été découpées, afin qu’elles se décomposent plus vite.

Mélangez le compost Le compostage repose sur le principe de la fermentation. Cette activité provoque une montée de température au cœur du tas. Si l’air ne circule pas, les micro-organismes ne peuvent pas vivre et travailler. Le compostage est plus efficace lorsque les morceaux de matière organique sont de petite taille. Vous devez donc brasser et mélanger les déchets pour faciliter l’aération

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Préparation

Un broyeur rend de multiples services au jardinier.

et éviter le pourrissement. C’est encore plus vrai au début du compostage : pendant les deux premiers mois, mélangez le compost toutes les 2 semaines ou à chaque ajout de matière. Le brassage favorise aussi la transformation dans toutes les parties du tas et c’est ainsi que vous obtiendrez un compost de qualité régulière.

Si de mauvaises odeurs se dégagent du compost, cela signifie que le tas fermente et manque d’oxygène : les déchets entassés deviennent putrides et sentent mauvais. C’est ce que l’on appelle un compost qui part en fermentation anaérobie. Les déchets organiques, trop tassés, ont été disposés trop fins, trop mous ou surtout trop humides. Agissez vite, sinon le produit obtenu n’aura plus aucun intérêt pour le jardin : retournez le compost chaque jour si possible, jusqu’à disparition de l’odeur.

Brassez-le régulièrement par la suite. Lors de chaque nouvel apport, prenez soin de mélanger le tas, ne vous conten-

mémo La fermentation anaérobie est le processus de décomposition de matières par des bactéries qui agissent en l’absence d’air, qui n’ont pas besoin d’air ou d’oxygène pour fonctionner.

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