ochidées
• 20 espèces d’orchidées à cultiver : cattleya, cymbidium, phalaenopsis, zygopetalum…
• Pour chaque plante, les principales étapes de culture : installer, tuteurer, tailler, arroser, fertiliser, rempoter, multiplier…
Dans la même collection
des
Les orchidées nous font rêver par l’étrange beauté de leurs fleurs. Et il existe peu de plantes fleuries qui restent fraîches aussi longtemps : le phalaenopsis détient le record avec 4 mois ! Ainsi, on n’hésite plus à offrir ou même à s’acheter une orchidée. Dans cet ouvrage, vous découvrirez les principales espèces d’orchidées : cattleya, cymbidium, phalaenopsis, paphiopedilum, vanda, zygopetalum… Pour chaque espèce, vous trouverez tous les gestes qui vous permettront de faire durer et refleurir régulièrement vos orchidées. Un nouvel ouvrage qui vient enrichir une collection de référence.
• l’ABC des bonsaïs • l’ABC de la bouture • l’ABC des fleurs du jardin • l’ABC du potager www.rustica.fr
l’ABC des
orchidées
250 dessins geste par geste • 20 espèces courantes d’orchidées • Pour chaque plante, les principales étapes
26 € TTC
• l’ABC de la taille • l’ABC des topiaires
Ingénieur horticole, journaliste et auteur spécialisé jardin, Rosenn Lepage a déjà écrit de nombreux ouvrages aux éditions Rustica, dont l’Abc de la bouture, l’Abc des fleurs du jardin, l’Abc des bonsaïs et l’Abc des roses et rosiers dans cette même collection.
orchidées
• l’ABC des arbres et arbustes
• l’ABC des roses
L’auteur
l’ABC
orchidées
• 250 dessins pas à pas, accompagnés de conseils de « pro »
l’ABC des
des
Rosenn Le Page
Rosenn Le Page
l’ABC
de culture.
• l’ABC du verger
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Sommaire
AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
Miltonia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
Odontoglossum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
LES ORCHIDÉES DE A À Z . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
35
Brassia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
36
Cattleya . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
45
Coelogyne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
54
Cymbidium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
63
Dendrobium nobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
72
Dendrobium phalaenopsis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
80
Épidendrum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
89
TABLEAUX DES VARIÉTÉS D’ORCHIDÉES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
Laelia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
97
GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
Ludisia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
INDEX DES ESPÈCES ET VARIÉTÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
Lycaste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
INDEX THÉMATIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
Oncidium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 Paphiopedilum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 Phalaenopsis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 Phragmipedium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 Prostechea . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 Vandas et hybrides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 Zygopetalum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
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Introduction La beauté étonnante des fleurs d’orchidée fait rêver les amateurs de fleurs depuis leur découverte. Elles furent l’objet d’une quête au cours de laquelle certains passionnés n’hésitèrent pas à engloutir des fortunes. Puis, pas à pas, la recherche a permis d’améliorer la reproduction des orchidées et favorisé l’émergence de nombreux hybrides. Les progrès techniques ont été tels qu’elles se sont considérablement démocratisées. On n’hésite plus aujourd’hui à s’acheter ou à offrir une orchidée. Peu de plantes fleuries restent fraîches aussi longtemps : une durée de floraison de 3 semaines est un minimum ; celle des oncidiums, des odontoglossums ou des paphiopedilums frôle les 2 mois ; quant au phalaenopsis, il détient tous les records avec 4 mois ! Malgré leur apparente fragilité, les orchidées sont des plantes vigoureuses. Les faire durer longtemps et refleurir régulièrement chez vous n’a rien de sorcier si vous comprenez leur mode de fonctionnement et restez à l’écoute de leurs besoins.
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Un mode de vie original La plupart des orchidées cultivées en intérieur sont des plantes épiphytes : elles ne vivent pas les racines ancrées dans la terre, mais accrochées aux branches des arbres ou agrippées à des pierres. Elles ne puisent pas leur nourriture dans le sol, mais dans l’air ou les quelques débris qui se décomposent dans les cavités de la roche ou le creux de la branche qui leur servent de support. C’est dire si elles sont peu gourmandes... De ce mode de vie très original, retenez que les orchidées demandent peu d’engrais, qu’elles apprécient que l’air circule autour de leurs racines et enfin que leurs racines sont sensibles à la sécheresse ambiante puisqu’elles se développent à l’air libre. Ce sont autant de conditions de vie qu’il n’est pas toujours facile de reproduire chez soi. Depuis la mise au point des premières hybridations, les spécialistes ont tenté de créer des variétés qui tolèrent mieux la vie dans nos intérieurs : température, luminosité, hygrométrie… Selon leurs facultés d’adaptation, certaines orchidées sont plus faciles à cultiver en intérieur que d’autres. C’est ce que nous avons voulu traduire par notre codification : G
pour débutant : les orchidées les
mieux adaptées à la chaleur et à la sécheresse de l’atmosphère de nos intérieurs, et qui n’ont pas besoin d’écarts de température jour-nuit importants : dendrobium phalaenopsis, phalaenopsis, épidendrum…
G
pour amateur : les orchidées qui ont
des exigences de température et d’écarts jour-nuit assez faciles à satisfaire dans nos appartements ou encore en maison individuelle : brassia, coelogyne, dendrobium nobile… G pour amateur averti : celles qui exigent une fraîcheur nocturne importante ou encore une luminosité forte en toutes saisons ; en un mot, celles qui ne prospèrent que dans des conditions de culture strictes : cattleya, cymbidium, miltonia...
La culture sur substrat Rares sont les orchidées proposées aux amateurs en panier ajouré, ou cultivées comme dans la nature : accrochées à un morceau de branche, d’écorce ou de liège. Elles sont le plus souvent vendues dans des pots en plastique, parfois transparents, remplis d’un mélange (appelé aussi substrat) constitué de grosses particules, qui protège leurs racines de la déshydratation. Seules certaines espèces, comme les ascocendas et les vandas, ne s’adaptent pas à d’autres modes de vie. Elles sont souvent proposées dans un vase transparent resserré à mi-hauteur. En hiver, remplissez le vase d’eau une fois par semaine, et deux fois en été. Laissez les racines s’hydrater pendant une demi-heure, puis videz l’excédent d’eau. Page de droite : l’oncidium, une orchidée
sympodiale.
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Les « orchidées terrestres » C’est ainsi que l’on nomme les orchidées qui vivent les racines ancrées dans le sol, comme beaucoup de plantes de nos jardins. Parmi les orchidées courantes proposées pour l’intérieur, seul le ludisia, reconnaissable à ses feuilles brunes veloutées et striées de rouge, est une orchidée terrestre. Elle a besoin d’un substrat plus nourricier, à base de terreau de feuilles classique. Les paphiopedilums, bien que vivant au pied des arbres, ne sont pas à proprement parler des orchidées terrestres. En effet, les forêts tropicales sont jonchées de résidus de branches et de feuilles en décomposition, de toutes sortes. C’est sur cet amas de débris que sont ancrées les racines des paphiopedilums, et non dans le sol qui résulte de cette décomposition quelques centimètres en dessous.
Sympodiale ou monopodiale Les orchidées se divisent en 2 familles selon leur type de croissance. Les orchidées à croissance sympodiale
produisent un rhizome, c’est-à-dire une tige souterraine qui émet de nouvelles tiges accroissant le volume de la plante. Chaque nouvelle tige est susceptible de produire 1 ou 2 tiges florales selon les espèces. Les paphiopedilums et les phragmipediums génèrent de simples tiges feuillées au cœur, desquelles apparaît la tige florale. Parfois, ces tiges se transforment en organes de réserve, les pseudobulbes, plus ou moins renflés, ronds ou ovoïdes : c’est le cas chez le cattleya,
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le brassia, l’odontoglossum, l’oncidium... Les pseudobulbes contiennent des réserves disponibles pour le développement des jeunes pousses de l’année suivante mais, d’un point de vue botanique, ils ont une structure très dissemblable des bulbes vrais (tulipes, narcisses, crocus…). Selon les différentes espèces, les tiges florales se développent au sommet ou à la base des pseudobulbes. Enfin, certaines orchidées produisent des tiges épaisses, organes de réserve également, qui poussent un peu comme les bambous avec des étranglements au point d’insertion des feuilles. Les tiges florales apparaissent à l’aisselle des feuilles (dendrobium nobile) ou au sommet de la «canne» lorsqu’elle a atteint son complet développement (dendrobium phalaenopsis). Les orchidées à croissance monopodiale se développent sous forme d’une
tige unique centrale, qui se dresse vers le haut et s’allonge indéfiniment, produisant de part et d’autre des feuilles en quinconce : c’est le cas du phalaenopsis, du vanda, de l’ascocenda… Les feuilles de la base de la tige, vieillissantes, jaunissent et tombent, remplacées par d’autres au sommet.
Ci-contre : le phalaenopsis, une orchidée
monopodiale.
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Des origines tropicales Les orchidées que l’on cultive en intérieur sont originaires de régions tropicales, essentiellement d’Asie et d’Amérique latine. Elles vivent dans des forêts luxuriantes, le plus souvent, où règne en toutes saisons une forte humidité atmosphérique. Elles apprécient donc une lumière vive, mais tamisée (rappelant le couvert végétal de leur milieu d’origine). On les rencontre à des altitudes très variées : du niveau de la mer à 3 000 m d’altitude quand elles proviennent de la cordillère des Andes, comme les odontoglossums. C’est la raison pour laquelle, bien qu’elles soient toutes d’origine tropicale, elles connaissent, dans leur milieu naturel, des variations de température plus ou moins importantes entre le jour et la nuit. Pour leur procurer de bonnes conditions de culture, il est indispensable
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de respecter des températures diurnes et nocturnes bien déterminées que nous vous avons indiquées pour chacune d’entre elles dans leurs fiches respectives, mais également un écart entre les températures de jour et de nuit, important dans l’induction de la floraison.
Des périodes de floraisons aléatoires Les zones tropicales ne présentant que peu de variations saisonnières, ce n’est pas l’alternance des saisons qui rythme le cycle de vie des orchidées tropicales, mais un rythme de développement des plantes. Aussi la floraison ne se produit-elle pas forcément tous les ans à la même époque. Les fleurs peuvent s’épanouir tous les 8 à 10 mois, voire bien plus d’un an. En effet, toute nouvelle floraison apparaît sur une nouvelle pousse. Cette dernière ne fleurit que lorsqu’elle est adulte, c’est-àdire aussi développée que les parties de l’orchidée qui ont déjà fleuri : pseudobulbes bien formés, feuilles aussi grandes... La maturité des jeunes pousses dépend d’un déterminisme génétique propre à chaque espèce. Elle est aussi influencée par les conditions de culture que vous apportez à l’orchidée et qui favorisent ou non la croissance rapide de ces jeunes pousses : lumière, température, engrais… Vous êtes donc aussi acteur de cette nouvelle floraison.
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Choisir son orchidée Avant de vous pencher sur des critères esthétiques, il est préférable de choisir le type d’orchidée qui s’adaptera le mieux à votre intérieur : c’est l’une des clés de la réussite ! Avant d’acheter, évaluez la luminosité de vos pièces. Les ouvertures sud et sud-ouest sont généralement les plus lumineuses. Un voilage sera nécessaire pour atténuer le soleil pendant les mois de mai à septembre. Les ouvertures est et ouest, bien dégagées, conviennent également. Peu d’orchidées supportent les expositions nord, mis à part les paphiopedilums. Une véranda ou une avancée vitrée qui procure une atmosphère nocturne plus fraîche est un plus. Il est toujours plus facile d’offrir cette fraîcheur nocturne aux orchidées lorsqu’ on habite une maison individuelle plutôt qu’un appartement en ville. Sortir l’orchidée en plein air l’été stimule sa floraison : les zygopetalums, les cymbidiums ou les odontoglossums, par exemple, apprécient beaucoup ces séjours en extérieur.
Prudence lors du transport On achète généralement une orchidée en fleur ou sur le point de fleurir. Ce n’est pas le meilleur moment pour la changer de place et surtout lui faire subir des traumatismes (brusques écarts de température, luminosité insuffisante, coup de chaud…). À l’achat, vérifiez que son substrat est bien humide. Été comme hiver, demandez un emballage complet de l’orchidée enveloppant toute sa tige florale et ses fleurs. Ramenez-la au plus vite chez vous et déballez-la immédiatement. Si vous devez l’entreposer chez vous avant de l’offrir, ouvrez juste le haut de l’emballage en attendant d’en faire cadeau.
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Orchidée araignée
Brassia Les brassias sont originaires d’Amérique centrale, notamment des régions tropicales très humides, surtout au printemps et en été. Elles demandent beaucoup de lumière et une forte hygrométrie. Souvent parfumées, elles attirent l’œil par leurs grappes de fleurs étranges qui ressemblent à d’élégantes araignées.
Les espèces et variétés Les brassias sont généralement parfumés. Ils exhalent des senteurs épicées plus ou moins intenses et appréciées des amateurs de parfum. Une des variétés les plus communes est B. verrucosa, appelée aussi «orchidée araignée», un surnom faisant allusion à la forme de ses fleurs aux pétales effilés.
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Type de croissance : sympodiale avec pseudobulbes Températures idéales : 18 à 25°C le jour, 13 à 16°C la nuit Écart jour-nuit : 5 à 10°C Durée de la floraison : 3 à 6 semaines Période de floraison : toute l’année sauf en hiver Périodicité de la floraison : une fois par an Couleurs : jaune orangé, brun, jaune vert, vert pâle La meilleure place chez vous : une fenêtre au sud, garnie d’un voilage au moins de la mi-février à la mi-novembre. L’ombrage d’un store entre 11 h et 18 h est bienvenu en été.
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Brassia
Pendant la floraison
Installez Le brassia a besoin en permanence d’une atmosphère contenant 70 à 80% d’humidité. En appartement, placez-le à côté d’une petite fontaine d’appartement, qui entretiendra localement cette hygrométrie.
Si le brassia reçoit trop de soleil, ses feuilles rougissent. Changezle d’emplacement ou garnissez la fenêtre d’un voilage.
Tuteurez La tige florale du brassia ne dépasse guère les feuilles. Elle s’arque naturellement. Retenez-la à la base avec un tuteur lorsque les fleurs sont épanouies si le poids de ces dernières menace la stabilité du pot. Placez le tuteur du côté opposé à l’arcure de la tige florale.
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Après la floraison
Taillez Lorsque les fleurs sont fanées, coupez la tige florale le plus près possible de sa base, à la jonction du pseudobulbe et de la feuille.
À savoir En été, le brassia apprécie un séjour en plein air, de juin à septembre. Placez-le à l’ombre d’un arbre au feuillage léger. Si vous n’avez pas de jardin, vous pouvez le poser sur le rebord d’une fenêtre orientée au nord ou à l’est. Prenez garde de bien attacher son pot, car ses grandes feuilles offrent une importante prise au vent.
Arrosez Dans les régions tropicales dont ils sont originaires, les brassias connaissent des printemps et des étés très pluvieux. Ainsi, pendant ces saisons, veillez à apporter de l’eau chaque fois que le substrat sèche sur quelques centimètres. Arrosez avec un volume d’eau équivalent à celui du pot et videz la soucoupe après avoir laissé tremper 1 ou 2 heures. En hiver, vous pouvez attendre que le substrat soit sec sur la moitié de sa hauteur.
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Brassia
Pour générer une atmosphère bien humide autour de l’orchidée, pulvérisez régulièrement de l’eau non calcaire et à température ambiante sur le feuillage. Veillez à ce que l’eau ne stagne pas au creux des jeunes pousses, car elles sont très sensibles à la pourriture.
Les brassias ont tendance à pousser hors de leur pot. Les jeunes pousses émettent alors des racines aériennes qu’il faut pulvériser quotidiennement jusqu’au prochain rempotage.
L’apparition de rides sur les pseudobulbes est le signe d’une orchidée en manque d’eau.
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Fertilisez Pendant la période de croissance des pseudobulbes (au printemps, après la floraison), ajoutez un engrais riche en azote, spécifique pour les orchidées (en vente chez les spécialistes), tous les 2 arrosages. Le reste du temps, employez un engrais pour orchidées fleuries, riche en phosphore et en potassium, une fois par mois.
Rempotez Tous les 2 ans, au moment où un pseudobulbe se forme, dépotez délicatement votre brassia. Ôtez un maximum de particules de substrat emprisonnées dans les racines, sans blesser ces dernières.
Les pseudobulbes gardent leurs feuilles intactes pendant environ 2 ans. Ensuite, elles jaunissent et sèchent. Ne coupez pas pour autant le pseudobulbe qui a perdu ses feuilles : ses réserves continuent d’alimenter les jeunes pousses. Éliminez-le seulement lorsqu’il est complètement sec.
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Lavez les racines avec de l’eau. Éliminez celles qui sont cassées, malades ou pourries. Enlevez aussi les restes de pseudobulbes secs. Employez toujours un sécateur propre et désinfecté.
Le substrat idéal pour le brassia se compose de 60% d’écorces de pin de granulométrie moyenne, de 20% de billes d’argile de granulométrie moyenne également et de 20% de sphagnum (disponibles chez les spécialistes ou dans le rayon «orchidées» des jardineries). Humidifiez bien le mélange avant rempotage.
Choisissez un pot d’un diamètre de 2 à 3 cm supérieur à l’ancien pot. Disposez une couche de quelques centimètres d’épaisseur de substrat (voir encadré ci-dessus) bien humide. Placez l’arrière du brassia (le côté opposé à la nouvelle pousse) contre le bord du pot, et le rhizome (la partie qui relie les différents pseudobulbes) 2 cm sous le bord. Enfouissez dans le mélange les pseudobulbes qui étaient sortis du pot auparavant et avaient développé des racines aériennes.
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De temps à autre, comblez les vides avec le substrat en enfonçant un bâtonnet verticalement du côté opposé à la plante pour ne pas abîmer les racines et le rhizome. Ce dernier doit affleurer la surface.
Attendez l’émission de nouvelles racines avant d’arroser. Contentez-vous entretemps de pulvériser la surface du substrat avec de l’eau non calcaire à température ambiante.
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Brassia
Multipliez le brassia Le brassia se multiplie par division lorsque la plante prend trop d’ampleur. Toutefois, ne la divisez pas trop souvent, car ce sont les plantes volumineuses qui fleurissent le plus généreusement. Le printemps, au moment du rempotage, est la meilleure saison pour opérer.
Une fois la plante dépotée et les racines débarrassées d’un maximum de particules de substrat, posez-la sur un support dur. Coupez-la en 2 avec un couteau bien aiguisé et désinfecté, du côté des nouvelles pousses. Rempotez chaque morceau (comprenant au moins 3 pseudobulbes et des racines), séparément, comme indiqué précédemment.
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Orchidée de Proust
Cattleya Originaires des forêts d’altitude du Mexique, d’Argentine et du Brésil, les cattleyas ont besoin de beaucoup de lumière et d’une forte humidité (70 à 80%). Il existe des cattleyas bifoliés dits «à petites fleurs», d’origine brésilienne pour la plupart, plus accommodants sur leurs conditions de vie, et des cattleyas monofoliés dits «à grandes fleurs», plus avides de lumière.
Les espèces et variétés Les cattleyas bifoliés (à petites fleurs) se reconnaissent à leurs pseudobulbes longilignes, surmontés de 2 feuilles généralement horizontales. Les cattleyas monofoliés (à grandes fleurs) produisent des pseudobulbes courts et renflés, avec une seule grande feuille.
Type de croissance : sympodiale avec pseudobulbes Températures idéales : supérieure à 18°C le jour et de 14 à 16°C la nuit de novembre à avril ; pas plus de 28°C le jour et de 18 à20 °C la nuit de mai à octobre Écart jour-nuit : 5 à 8°C Durée de la floraison : 2 à 4 semaines Période de floraison : septembre à juin Périodicité de la floraison : une fois par an, parfois deux
(selon les variétés) Couleurs : rose, mauve, jaune, orange à brun, vert La meilleure place chez vous : la véranda chauffée est l’idéal, sinon à moins de 1 m d’une fenêtre orientée sud, sud-est ou sud-ouest, garnie d’un voilage d’avril à septembre seulement.
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Cattleya
Pendant la floraison
Tuteurez Sans tuteur, le cattleya fait souvent basculer son pot. Plantez un tuteur de la même hauteur que la plante, au centre, sans abîmer les racines. Attachez ensuite les divers pseudobulbes (à la base des feuilles) entre eux et au tuteur avec un lien de raphia ou de plastique armaturé en «huit», sans trop serrer.
Après la floraison
Taillez Lorsque la fleur est fanée, coupez la tige florale au plus près de sa base, à la jonction du pseudobulbe et de la feuille.
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Cattleya
Arrosez Une fois par semaine en été, une fois tous les 15 jours à 3 semaines en hiver, apportez un volume d’eau équivalent à celui du pot. Arrosez le substrat en évitant de mouiller le cœur de la plante. Laissez tremper une bonne demi-heure, puis videz la soucoupe ou le cache-pot.
Pour générer une atmosphère bien humide autour de votre cattleya, installez à proximité une fontaine d’appartement, ou bien posez le pot (ou le cache-pot) sur un plateau large avec une bonne couche de pouzzolane maintenue toujours humide.
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Cattleya
En été, quand il fait chaud, pulvérisez une fois par jour le dessous des feuilles et la surface du substrat, avec de l’eau non calcaire et à température ambiante.
N’enlevez pas les bractées qui couvrent les pseudobulbes : elles les protègent de la déshydratation. En revanche, en atmosphère sèche, surveillez que des cochenilles ne viennent pas s’y nicher.
Fertilisez Tous les 2 arrosages, à tout moment de l’année, arrosez avec une eau additionnée d’un engrais spécifique pour orchidées.
À savoir Les cattleyas sont très sensibles à la lumière et surtout au rythme jour-nuit. En ville, méfiez-vous des éclairages publics qui prolongent le jour et peuvent perturber l’induction de la floraison. Les cattleyas à grosses fleurs y sont les plus sensibles.
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Rempotez Attendez l’apparition d’un nouveau pseudobulbe : s’il se développe en limite ou hors du pot, il faut rempoter (généralement tous les 2 à 3 ans). Quand il mesure quelques centimètres de long, dépotez le cattleya délicatement et ôtez le maximum de particules entremêlées dans les racines. Prenez garde de ne pas blesser ces dernières.
Lavez les racines avec de l’eau. Si vous avez cassé une racine, coupez-la au-dessus de la cassure avec un sécateur propre et désinfecté. Éliminez aussi celles qui sont sèches ou pourries.
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Sur les gros sujets, ôtez aussi les plus vieux pseudobulbes. Situés du côté opposé à la nouvelle pousse, ils portent des feuilles vert clair à jaunes et la plus grande partie de leurs racines est sèche. Conservez au moins 3 pseudobulbes avec la nouvelle pousse.
Le substrat idéal pour le cattleya à grandes fleurs se compose de 80% d’écorces de pin de granulométrie moyenne et de 20% de billes d’argile. Pour un cattleya à petites fleurs, il consiste en 60% d’écorces de pin fines, 20% de billes d’argile et 20% de sphagnum. Humidifiez bien le mélange avant rempotage.
Choisissez un pot d’un diamètre de 2 à 3 cm supérieur à l’ancien. Disposez une couche de quelques centimètres d’épaisseur de substrat bien humide (voir encadré ci-dessus). Placez l’arrière du cattleya (le côté opposé à la nouvelle pousse) contre le bord du pot, le rhizome (la partie qui relie les différents pseudobulbes) 2 cm sous le bord.
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Comblez les vides avec le substrat en enfonçant de temps à autre un bâtonnet verticalement du côté opposé à la plante. Le rhizome doit affleurer la surface.
Attendez l’émission de nouvelles racines pour arroser. Contentezvous entre-temps de pulvériser la surface du substrat avec de l’eau non calcaire à température ambiante.
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Tuteurez Dès que la jeune pousse est assez grande mais encore souple, attachez-la au pseudobulbe voisin. Redressez-la délicatement, sans serrer le lien pour ne pas la casser. En été, sauf s’il est en fleur ou s’il vient d’être rempoté, suspendez votre cattleya aux branches d’un arbre au feuillage léger ou posez-le sur un rebord de fenêtre au nord ou à l’est. Attention aux limaces au jardin.
Multipliez le cattleya Le cattleya se multiplie par division lorsque la plante est volumineuse : chaque morceau doit posséder au moins 3 à 4 pseudobulbes et une nouvelle pousse. Opérez lors du rempotage.
Une fois la plante nettoyée, posez-la sur un support dur. Coupez-la en 2 avec un couteau bien aiguisé et désinfecté, du côté des nouvelles pousses. Rempotez chaque morceau séparément, comme indiqué pp. 50-52.
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