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Couvercle Oiseaux

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Chants desoiseaux de mon jardin

1 LIVRE + 1 CD AUDIO

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L’accenteur mouchet La bergeronnette grise le bouvreuil pivoine Le chardonneret élégant L’étourneau sansonnet La fauvette à tête noire Le grimpereau des jardins La grive draine La grive musicienne L’hirondelle rustique Le merle noir La mésange bleue La mésange charbonnière Le moineau domestique

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Le pic vert Le pigeon ramier Le pinson des arbres Le pouillot véloce Le roitelet huppé Le rossignol philomèle Le rougegorge familier Le rougequeue à front blanc Le rougequeue noir Le serin cini La sittelle torchepot La tourterelle turque Le troglodyte mignon Le verdier d'Europe

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Introduction Imagine-t-on un jardin sans oiseaux et, surtout, sans chants d’oiseaux ? Les poètes ne s’y sont pas trompés qui, depuis des siècles, célèbrent les virtuoses dont les mélodies agrémentent chaque retour du printemps. S’il se trouve parfois quelques grincheux pour déplorer que les oiseaux se mettent à s’époumoner un peu trop tôt, mettant ainsi à mal leur repos matinal, le sentiment général combine admiration et contentement.

Les auditeurs des concerts matinaux ou vespéraux, s’ils apprécient les chants, n’identifient pas toujours aisément leurs auteurs, exception faite, peut-être, d’oiseaux aussi connus que le merle ou le rougegorge. Ce coffret devrait leur permettre de découvrir l’identité de tous ces solistes qui mêlent leurs voix avec entrain durant la belle saison. Il sera aussi l’occasion d’expliquer que la notion de chant doit être considérée avec quelques précautions.

Si l’on n’a aucun mal à qualifier de chant les roulades du rossignol, les strophes de la grive musicienne ou les phrases flûtées du merle, il est plus difficile d’en faire autant avec les pépiements du moineau, les croassements de la corneille ou les appels du pic vert. De fait, une confusion commune tend à ne considérer comme chant que ce qui est agréable à l’oreille. Pour les ornithologues, la définition du chant tend à être plus large et englobe les manifestations vocales dont la fonction est tant la conquête et la défense d’un territoire que la séduction d’une partenaire – ce sont en général les mâles qui chantent. On peut d’ailleurs préciser qu’il est parfois délicat, chez certaines espèces aux productions vocales

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peu mélodieuses, de faire la distinction entre cris et chant. Il faut alors étudier les conditions dans lesquelles sont émis ces différents sons.

Ces précisions données, il n’en reste pas moins que la plupart des meilleurs chanteurs se rencontrent parmi les passereaux. Ces oiseaux, souvent de taille modeste, à l’image du pinson, de la grive ou du rougegorge représentent plus de la moitié des espèces existantes. Les passereaux possèdent un appareil phonatoire évolué qui autorise la production de sons complexes. Schématiquement, les jeunes oiseaux de ce groupe apprennent pour partie à chanter en écoutant leurs aînés mais sont capables d’ajouter certaines variations et fioritures au canevas de base. Toujours schématiquement, les autres oiseaux ont un appareil phonatoire simplifié et leurs petits émettent des chants selon un modèle inné.

Enfin, pour en revenir aux passereaux, il existe des espèces au répertoire simple fait d’éléments plus ou moins stéréotypés (pinson des arbres, rougequeue à front blanc ou troglodyte mignon) et d’autres capables d’invention (rougegorge familier, merle noir ou fauvette à tête noire). Ajoutons que dans chaque espèce, il se trouve des chanteurs dont les performances vocales se distinguent par une qualité particulière tandis que d’autres restent cantonnés dans des productions bien moins talentueuses. Ce sont, bien sûr, les premiers qui ont ici été sélectionnés…

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L’accenteur mouchet Plumage paraissant sobre, habitudes plutôt discrètes et chant peu remarquable, tout semble avoir été étudié pour que personne ne le remarque.

Dans les jardins où il est régulier, l'accenteur est donc facile à observer, pour peu qu’on ne le confonde pas avec le moineau dont il n’a pas le bec épais.

sans toutefois s'éloigner trop de la sécurité qu'offre la végétation. Sa démarche est typique : pattes fléchies, ventre au ras du sol, par à-coups légèrement sautillants.

Dès la fin de l'hiver, c’est l'un des premiers chanteurs à se manifester. Il se départit alors de sa prudence habituelle en choisissant très souvent des postes de chant bien exposés.

Le problème est qu'il aime se faufiler sous les buissons ou au milieu des massifs – d'où son joli nom vernaculaire de «traîne-buisson». Mais tôt ou tard, il finit par quitter son abri et se montre alors à découvert,

Schématiquement, il est susceptible d'être un hôte régulier des jardins de la plus grande partie de la France, sauf ceux du Midi où il peut n'être qu'un hôte hivernal.

Comme d'autres oiseaux qui ont appris à fréquenter les jardins, l'accenteur mouchet y est bien moins craintif que dans son milieu forestier originel.

Son chant (piste 1)

Sa nidification

Ses données biométriques

Il n’est guère remarquable mais cette succession de notes aigrelettes enchaînées de manière désordonnée n’est pas désagréable à entendre.

• Hauteur du nid au-dessus du sol : entre 0,50 et 3,50 m • Nombre de pontes : 2 ou 3 • Nombre d’œufs : de 4 à 6 • Durée de l’incubation : 12 ou 13 jours

• Longueur : 14,5 cm • Envergure : 21 cm • Poids : de 14 à 24 g • Longévité : plus de 11 ans

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La bergeronnette grise Toujours en mouvement, la bergeronnette grise marche, trottine, saute sur place pour capturer un insecte, volette et, pour finir, s’envole en criant.

Sauf en vol, la bergeronnette grise agite sans arrêt sa longue queue comme le ferait un funambule de son balancier. Cette habitude lui a valu son autre nom, si évocateur, de « hochequeue ».

Cet élégant passereau est prodigue de ses cris brefs, secs et sonores, qui contribuent à le faire repérer. Ils ponctuent ses différentes activités, qu’il s’agisse de signaler sa présence, de saluer un congénère ou, au contraire, d’entrer en conflit territorial avec lui. Bien qu’elle puisse se poser dans les arbres, notamment

pour y passer la nuit, la bergeronnette fréquente surtout les pelouses, où elle traque assidûment les insectes avec vivacité. Elle se perche aussi sur les fils aériens, les clôtures et les bâtiments – sur lesquels elle aime installer son nid, dans un recoin, une cavité.

C’est de ces postes élevés que la bergeronnette lance son chant au printemps. Dans certaines régions elle disparaît avec l’hiver alors que dans d’autres, plus clémentes, des hivernantes venues du nord peuvent venir trouver refuge.

Son chant (piste 2) 1)

Sa nidification

Ses données biométriques

Bien qu’il ait tendance à être assez répétitif et plutôt décousu, le chant de la bergeronnette est rendu plaisant par son entrain et sa tonalité.

• Hauteur du nid au-dessus du sol : du sol à plusieurs mètres • Nombre de pontes : 2, parfois 3 • Nombre d’œufs : 5 ou 6 • Durée de l’incubation : 12 à 14 jours

• Longueur : 20 cm • Envergure : 30 à 32 cm • Poids : 23 g en moyenne • Longévité : plus de 12 ans

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Le bouvreuil pivoine Place à la beauté ! Le bouvreuil est sans conteste l’un des oiseaux les plus agréables à regarder… lorsqu’il daigne se laisser surprendre au jardin.

Furtif, le bouvreuil se dissimule aisément parmi les branchages. Timide et prudent, il est prompt à l’envol dès qu’il se sent observé. Ce joli passereau apprécie les petits bourgeons des rosacées (cerisiers, merisiers, prunelliers…).

de bouvreuils dans un jardin ne saurait suffire à provoquer de dégâts significatifs : la suppression de quelques bourgeons floraux n’est-elle pas de nature à profiter aux fruits restants ? Les jardiniers ne font pas autre chose lorsqu’ils « pincent » certains végétaux.

On peut donc se poster à proximité de l’un de ces arbres à l’époque où ils commencent à fleurir. C’est là que l’on aura de bonnes chances de voir l’un de ces oiseaux occupé à ébourgeonner consciencieusement les rameaux. En règle générale, la présence d’un couple

S’il est peu courant de voir un groupe de bouvreuils, il est également très rare de n’en voir qu’un seul.

L’espèce vit en effet d’ordinaire par couples. Si l’on repère un mâle, sa femelle au plumage beige n’est jamais loin, et vice versa.

Son chant (piste 3) 1)

Sa nidification

Ses données biométriques

Le cri du bouvreuil, un doux sifflement, s’entend bien plus souvent que son chant, qui n’est qu’une suite de discrètes modulations sifflées.

• Hauteur du nid au-dessus du sol : entre 1 et 2 m • Nombre de pontes : 2 • Nombre d’œufs : 4 ou 5 • Durée de l’incubation : 13 ou 14 jours

• Longueur : de 16 à 18 cm • Envergure : 28 cm • Poids : de 18 à 36 g • Longévité : 17 ans et demi

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Le chardonneret élégant Un oiseau exotique échappé d’une cage ?

Non, c’est un chardonneret. Cerise, ébène et citron : trois végétaux pour évoquer les couleurs de ce joli passereau.

Plaisant par le plumage, le chardonneret l’est aussi par la voix et le comportement. Chant et cris composent une petite musique dansante, tandis que le vol et les attitudes se signalent par leur légèreté.

On peut observer le chardonneret un peu partout, y compris dans des jardins de taille modeste. Il faut le chercher (ses petits cris tintinnabulants le trahissent souvent) sur les arbres, arbustes ou haies, sur les fleurs portant graines ou enfin au sol – notamment sur les pelouses à pissenlits. Il peut être observé toute l’année.

Cette fidélité s’explique notamment par sa capacité à se nourrir sur les végétaux herbacés assez hauts et dans les buissons durant la mauvaise saison, la neige le gênant donc assez peu. Dès la fin de l’été et jusqu’en hiver, on peut apercevoir des groupes, très mobiles.

Enfin, l’automne peut voir passer des migrateurs.

L’évolution a doté le chardonneret d’un bec à la fois effilé et robuste, ce qui lui permet d’accéder aux toutes petites semences et de venir à bout de graines plus grosses et résistantes.

Son chant (piste 4) 1)

Sa nidification

Ses données biométriques

Le chardonneret élégant aime chanter perché au sommet d’un arbuste ou d’un arbre. Son chant joyeux et dansant est l’un des plus agréables à entendre.

• Hauteur du nid au-dessus du sol : entre 2 et 6 m • Nombre de pontes : 2 ou 3 • Nombre d’œufs : 5 • Durée de l’incubation : 12 à 14 jours

• Longueur : 11,5 ou 12,5 cm • Envergure : 23 cm • Poids : de 13 à 19 g • Longévité : 8 ans et demi (maximum connu)

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