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Mariages

Philippe Asseray

Mariages

(heureux) au potager

(heureux) au potager

C

ertains légumes cultivés près de certains autres, ou même près d’espèces florales, poussent mieux, offrent une récolte plus abondante, ou bien sont moins attaqués par les parasites et les maladies.

Philippe Asseray nous propose quatre types d’unions potagères.

• Les associations utilitaires : des légumes qui tirent parti d’un autre légume ou d’une plante à fleurs installés à proximité, sans que ce voisin pâtisse du sans-gêne du premier, tels que la courgette et le dahlia ou le fraisier et la bourrache…

• Les associations « gain de place » : des légumes qui ont des exigences similaires mais des durées de culture différentes, tels que la laitue, la carotte et le radis ou l’artichaut et l’asperge…

• Les associations de bon sens : des légumes qui permettent de pratiquer la rotation des cultures, tels que le poireau et le céleri à côtes, le pois et la minicarotte…

• Les associations antimaladies et antiparasites : des légumes ou des plantes qui permettent d’éloigner les insectes et les maladies de leurs voisins, tels que le navet et le fenouil ou la tomate cerise et l’œillet d’Inde…

Aussi, associez judicieusement les légumes, mariez-les à bon escient pour avoir un potager beau, sain et productif.

Mariages (heureux) au potager

Bien associer les légumes pour obtenir de belles récoltes

Notre planète est un jardin à préserver

15,00 €

TTC

Philippe Asseray

Technicien horticole de formation, Philippe Asseray est journaliste. Jardinier « pratiquant » depuis toujours, il est l’auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Rustica.

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Sommaire Avant-propos ...................................................7

Associations de bon sens ...........................65

Quelques règles de base pour réussir son potager .............................9

Petit pois à grains ronds et minicarotte ...66 Tomate, persil et basilic.................................69

Cultiver des plantes adaptées à sa terre et à son climat ...............................9

Poireau et céleri à côtes ..............................73

Favoriser l’installation de prédateurs ....................................................9

Haricot vert nain, petit pois ridé et lentille .................................76

Savoir arroser ....................................................10

Oignon, échalote et poirée.........................81

Limiter le désherbage par des moyens simples ...............................11

Salsifis et panais ..............................................85

Nourrir la terre ...................................................12

Associations antimaladies et antiparasites ................................................89

La rotation des cultures .................................12

Ail et pêcher .....................................................90

Associations utilitaires ..................................17

Chou de Bruxelles et souci ..........................93

Maïs doux et haricot à rames ...................18

Chou pommé et menthe.............................96

Courgette et dahlia........................................21

Fève et aneth ...................................................99

Tournesol et concombre .............................25

Navet et fenouil .............................................102

Fraisier et bourrache ......................................29

Poivron et géranium rosat ..........................105

Aubergine et phacélie .................................33

Tomate cerise et œillet d’Inde .................107

Associations « gain de place »..................37 Artichaut et asperge .....................................38

Les mariages impossibles...........................111

Betterave et crosne ........................................42 Chou-fleur et chicorée ..................................45

Carnet d’adresses ........................................115

Laitue, radis et carotte ..................................48 Pomme de terre, céleri-rave et mâche ..53

Index ..................................................................116

Tétragone et épinard ....................................57 Thym, sarriette et absinthe ...........................60

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Avant-propos es esprits cartésiens ne verront dans les liens entre les plantes que des coïncidences ou des réactions à des méthodes culturales ou à une météo particulière. Aucun scientifique, ni aucun spécialiste, n’a encore pris le temps de se pencher sur les constatations de nombreux jardiniers, dont je fais partie, qui affirment que certains légumes cultivés près de certains autres ou même près d’espèces florales, poussent mieux, offrent une récolte plus abondante, ou bien sont moins attaqués par les parasites… Mais il faut reconnaître que le phénomène est intéressant, et que, même si tout ne s’explique pas, il serait dommage de ne pas tirer parti de ces observations, si elles peuvent contribuer à simplifier le jardinage !

L

Sans ordre d’importance, et de manière tout à fait arbitraire, j’ai ainsi déterminé quatre types d’unions potagères : • les associations utilitaires (voir p. 17). Ce sont des légumes qui peuvent tirer parti d’un autre légume ou d’une plante à fleurs installés à proximité, sans que ce voisin pâtisse du sans-gêne du premier. C’est notamment le cas du concombre qui escalade sans vergogne le tournesol à la recherche de plus de soleil, mais c’est aussi le cas du fraisier qui ne remerciera jamais assez la bourrache d’attirer tant d’abeilles qui viennent polliniser ses fleurs.

• les associations « gain de place » (voir p. 37). Je rassemble ici les légumes qui ont des exigences similaires, mais des durées de culture différentes et qui n’ont pas d’incidences sur la culture voisine proposée. Ces associations permettent donc de gagner de la place au potager ; un point particulièrement important aujourd’hui puisque les potagers ont tendance à être bien plus petits qu’autrefois !

• les associations de bon sens (voir p. 65). Ce groupe rassemble les légumes qui ont les mêmes exigences en matière de sol, ou qui se nourrissent de la même manière. Ce sont les plantes comme le poireau ou le chou qui apprécient les sols riches ; la fève et le pois qui enrichissent le sol en azote ; le panais ou le salsifis qui ont des racines profondes. En cultivant, tous les ans, ces groupes sur une parcelle différente, on applique la « rotation des cultures », qui permet à la terre du potager de se reposer uniformément en quelques années. Ce sont donc des unions de bon sens, biologiques et naturelles.

• les associations antimaladies et antiparasites (voir p. 89). Les plantes très parfumées comme le poireau, l’oignon et toutes les Liliacées, mais aussi l’œillet ou la rose d’Inde, peuvent perturber les invasions de certains parasites qui utilisent leur odorat pour s’abattre sur leurs légumes habituels. La mouche de la carotte et la teigne du poireau ont ainsi beaucoup de difficultés à s’installer en présence de fortes odeurs. Soucis, rudbeckias et autres fleurs simples en forme de soleil sont souvent convoitées par le syrphe. Moins connu que la coccinelle, le syrphe est pourtant un insecte utile dont la larve consomme beaucoup de pucerons. Ce sont donc des unions antiparasites de tout premier ordre…

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Appliquer quelques règles de bon sens et c'est l'assurance de belles récoltes de légumes !

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règles

Quelques de base pour réussir son potager N’aller pas croire qu’il faille absolument être diplômé d’une école d’horticulture pour réussir à produire quelques légumes dans son jardin familial ! Comme dans le reste du jardin, la clé du potager gourmand est surtout affaire de bon sens. Oubliez la course au rendement pour privilégier la qualité gustative des plantes cultivées. Appuyez-vous sur un choix réfléchi de variétés réputées savoureuses et, de surcroît, résistantes aux maladies et aux parasites, pour éviter tout traitement…

Cultiver des plantes adaptées à sa terre et à son climat C’est le principe de base dans tout jardin, et pas simplement au potager ! Avant de faire des expériences avec des espèces exotiques ou réputées exigeantes ou délicates à réussir, commencez par « regarder par-dessus la haie », et n’hésitez pas à interroger vos voisins jardiniers. Un bon conseil vous permettra de gagner du temps, de l’argent et de l’énergie !

Faute de ces précieux conseils, tenez compte des informations fournies sur les sachets de semences, dans les catalogues, les magazines ou les ouvrages de jardinage. Si telle variété de laitue est ainsi donnée pour un semis au printemps, cela signifie que des tests ont montré qu’elle donne les meilleurs résultats à cette période. En la semant en plein été, vous courez donc à l’échec.

Votre potager ne bénéficie d’un bon ensoleillement que le matin ? Vous aurez beaucoup de mal à faire mûrir les poivrons et les

Quelques règles de base

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aubergines… Inutile de les gaver d’engrais, car il leur manque l’élément essentiel !

Favoriser l’installation de prédateurs La crainte des parasites ne doit pas vous priver du plaisir de produire vos propres légumes ! En tant que jardinier amateur, vous n’avez pas les mêmes contraintes, ni les mêmes soucis de rendement que les professionnels qui doivent produire en quantité pour payer leurs charges, leur personnel et gagner un peu d’argent. Dans le potager familial, il faut donc dédramatiser l’impact de ces bestioles baveuses et autres rongeuses qui ont l’audace de vous priver d’une salade ou de quelques carottes… En tout cas, cela ne mérite pas l’usage de l’artillerie lourde : pulvérisateur en bandoulière, et doigt sur la gâchette !

En revanche, vous pouvez faire en sorte que passent ou s’installent dans votre jardin les oiseaux, les hérissons, les crapauds, les orvets, les carabes, les syrphes, les coccinelles… Ce sont d’authentiques pourfendeurs

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La coccinelle, une dévoreuse insatiable de pucerons.

de chenilles, pucerons, et autres limaces dont ils limiteront la population à un seuil tout à fait acceptable… Comment faire ?

En leur proposant de quoi se mettre à l’abri, car eux aussi sont à la merci d’animaux prédateurs… Une haie mêlant arbustes caducs et persistants accueillera les nichées de passereaux. Un tas de bois recouvert de feuilles mortes dans un coin au calme constituera une demeure pour le hérisson ou le crapaud. Un massif de fleurs sauvages que l’on ne fauchera pas abritera de nombreux insectes, ainsi que notre ami l’orvet…

Certes, ils ne s’installeront pas tous la première année, mais en deux ou trois années, vous aurez un service d’ordre dévoué qui fera le ménage dans votre potager.

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Récupérer l'eau de pluie est un geste pour la planète.

Savoir arroser S’il y a un secteur du jardin qui ne peut pas se passer d’arrosage, c’est bien le potager !

Pour une grande majorité de légumes, sans eau, point de salut… Cela dit, il ne faut pas s’imaginer qu’avoir un potager, c’est passer la moitié de son temps à arroser, en y consacrant un budget important. Il y a donc trois maîtres-mots à retenir : localisé, paillis et récupération.

Localisé, car c’est le b.a.-ba de l’arrosage. Il ne faut arroser que là où c’est nécessaire : au pied des légumes. Pourquoi irriguer entre les rangs (pour favoriser la pousse des mauvaises herbes) ou dans les allées (transformées en bourbier) ? L’invention du siècle qui devrait être adoptée par tous les jardiniers, c’est le tuyau poreux. Ce tuyau a les parois

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Quelques règles de base

percées de multiples trous microscopiques. Il suffit de le raccorder au tuyau d’arrosage (ou même simplement à une cuve placée en position haute, car ce tuyau fonctionne presque sans pression) et de le faire serpenter entre les légumes. L’eau suinte doucement à la surface du tuyau pour s’infiltrer progressivement. Ainsi, vous pouvez même arroser un rang de légumes tout en travaillant sur le rang voisin…

Paillis, car il faut mettre la terre à l’ombre.

Une fois la terre ameublie et désherbée, et même si un tuyau poreux est en place, il faut penser à épandre une couche de matériau organique d’au moins 5 cm d’épaisseur de part et d’autre de chaque rang. Ce matelas empêche l’eau de s’évaporer, et permet de moins arroser.

Récupération, car c’est un cadeau du ciel.

Inutile pour autant de prévoir la cuve d’un camion-citerne pour arroser le potager. Ici, il pleut assez régulièrement, et l’eau récupérée sert surtout pour les périodes de temps sec qui se prolongent. On trouve aujourd’hui des réservoirs de 500 à 1 000 litres faciles à intégrer dans le jardin, à proximité d’une descente de gouttière.

Le paillage permet d'arroser beaucoup moins !

Le désherbage reste encore la hantise de bon nombre de nouveaux jardiniers qui se lanceraient bien dans l’organisation d’un potager – ou qui ont déjà essayé ! – et qui ont l’impression de passer leur temps à traquer la mauvaise herbe ! La parade au désherbage est encore trop souvent associée à un désherbant, bien souvent chimique !

celles de toutes les herbes indésirables, apportées – par le vent, les oiseaux, nos chaussures ou les outils de jardin – ou bien déjà présentes dans la terre mais simplement remontées en surface à la faveur d’un bêchage ou de la récolte d’un légume racine. Ainsi, s’il est impossible d’empêcher ces graines de germer, il faut tout faire pour leur apporter des conditions défavorables ! Les graines de mauvaises herbes ont besoin de chaleur, de lumière, d’humidité et d’être peu enterrées pour germer. Voici quelques astuces pour éviter la prolifération de ces adventices :

Le potager, avec sa terre régulièrement ameublie, arrosée et enrichie, est très favorable à la germination de toutes les graines, celles des légumes, mais aussi

• Empêcher la terre de se réchauffer et recouvrir les graines d’une épaisseur défavorable de terre ou encore les mettre à l’ombre. Pour cela paillez tout le potager –

Limiter le désherbage par des moyens simples

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Associations

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)

«gain de place» Il s’agit ici d’associer plusieurs légumes sur une parcelle où l’on ne cultive généralement qu’une seule espèce. Afin d’éviter que les légumes entrent en concurrence, on choisit des espèces à durée de culture différente. On les installe pratiquement en même temps, mais les récoltes s’échelonnent, libérant ainsi la place pour que les légumes qui restent puissent se développer. Avec ce principe, on réduit considérablement le temps consacré à l’entretien du potager, et on réalise des économies d’eau, car on arrose une seule planche à la fois au lieu de deux ou trois.

Cette technique permet en outre un appréciable gain de place, car on cultive davantage de plantes sur une même surface. Ces associations « gain de place » sont particulièrement adaptées aux potagers dits « en carrés ».

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Artichaut asperge et

L’artichaut et l’asperge apprécient un sol riche en matières organiques et ne supportent pas les sols gorgés d’eau en hiver. Ils occupent d’ailleurs le même emplacement durant plusieurs années. Cultivez-les ensemble !

L’artichaut présente un feuillage gris bleuté très graphique et donne de jolies fleurs violettes de grande taille si vous ne cueillez pas ses boutons pour les consommer.

Les oiseaux apprécient par ailleurs les graines qui apparaissent en fin de floraison. L’asperge développe quant à elle chaque année un feuillage vaporeux vert tendre – si vous ne cueillez pas tous ses turions – avec des petits fruits rouges en fin de saison sur les plants femelles.

L’artichaut L’artichaut est une plante potagère imposante, car ses longues feuilles découpées forment une touffe de 1 m de haut sur autant de large. De juin à septembre, ses fortes tiges florales portent, à près de 1,50 m du sol, de gros capitules verts ou violets, garnis de bractées serrées les unes contre les autres. Ce sont les fameux « artichauts » que l’on effeuille et dont on consomme les « fonds ».

Cette grande plante reste quatre à cinq ans en place.

Avant la plantation, préparez soigneusement le sol, qui doit être léger et riche en humus. Ameublissez la terre sur environ deux fers de bêche et profitez-en pour l’amender avec du compost. La variété ‘Gros Vert de Laon’ est la plus résistante au froid, alors que la variété ‘Améthyste’ est teintée de pourpre.

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Une plantation au printemps Vous pouvez installer des œilletons prélevés sur une variété qui vous plaît dans un autre potager. Désolidarisez soigneusement quelques jeunes rejets avec des racines poussant à la périphérie d’une souche en place, puis replantez-les immédiatement en mars ou en avril. Pour obtenir des plants ayant un bon état sanitaire et une bonne vigueur, il est cependant plus sage d’acheter des plants neufs, si possible issus de multiplication in vitro. Plantez-les aussi en mars ou en avril, au soleil, et arrosez-les copieusement. Que vous plantiez des œilletons ou de jeunes plants, veillez à ne pas enterrer le cœur du plant.

Une récolte progressive Quelques fleurs apparaissent dès la première année, mais la première véritable récolte aura lieu l’année suivante. L’hiver, le gel va rabattre les feuilles au sol. Laissez-les, elles protègent le cœur. Retirez-les au début du printemps pour éviter tout risque de pourriture et épandez une bonne couche de compost autour de la souche.

La cueillette s’opère au sécateur, avant que les bractées ne commencent à s’écarter, en coupant le pédoncule à 5 cm sous le bouton floral, pour une consommation dans la journée. Le bon stade de maturité

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Associations «gain de place »

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Un bout de bois introduit sous le bouton à travers la tige empêche la fleur de s'ouvrir.

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est atteint quand les pointes des bractées se cassent si on les courbe vers l’arrière.

Le truc pour conserver les « têtes » en attendant la récolte Percez le pédoncule sous la fleur avec la lame d’un couteau pointu, puis insérez un petit morceau de bois : cela fait grossir le bouton tout en l’empêchant de fleurir.

Les mariages impossibles L’artichaut ne se connaît pas de mauvais voisins, mais son envergure imposante ne permet pas à des légumes plus petits de s’installer…

L’asperge Savez-vous que l’asperge est de la même famille que l’ail, l’oignon ou la tulipe ? Au potager, elle prend l’aspect d’une plante vivace par son rhizome, qui produit chaque année des tiges vertes dressées et ramifiées qui peuvent atteindre 1,50 m de haut, et qui sèchent à l’automne. Ce sont les bourgeons souterrains de ces tiges (appelés turions) que l’on cueille et que l’on consomme. La variété ‘D’Argenteuil’ est la plus connue, mais elle est supplantée aujourd’hui par ‘Prima’ plus résistante aux maladies. Essayez aussi ‘Larac’, une variété qui s’adapte partout, ou ‘Atlas’ une variété verte. L’asperge reste en place deux fois plus longtemps que l’artichaut. Une aspergeraie entretenue et amendée régulièrement peut produire pendant quinze ans et plus.

La préparation du terrain est primordiale Un sol léger et drainant, voire sablonneux, convient à l’asperge. L’automne précédant la plantation, creusez une tranchée de 25 cm de profondeur sur 40 cm de large. Ameublissez le fond, puis incorporez du compost. En mars ou en avril, plantez les rhizomes ou griffes (grosses comme des araignées de 20 cm de diamètre) au fond de la tranchée. Étalez bien les racines sur un petit monticule. Recouvrez de terre jusqu’au niveau du sol.

Une récolte d’avril à juin

Arrosez copieusement les œilletons d’artichaut à la plantation.

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Dans le meilleur des cas, vous pourrez récolter vos premières asperges l’année suivant celle de la plantation. Intervenez quand les turions sortent de terre, en enfonçant verticalement une gouge le long de la tige, puis en la cassant d’un coup sec en

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arrière. Ne cueillez pas les turions les plus fins et laissez monter le feuillage. À l’automne, coupez tout ce qui a poussé, à quelques centimètres du sol, et recouvrez d’une bonne couche de compost ou de fumier décomposé.

La règle du buttage À partir de la troisième année, au mois de mars, il est conseillé de butter tout le rang, en dressant un billon de 30 cm de haut sur l’ensemble du rang. C’est dans cette terre meuble que vont se développer les turions.

En novembre, coupez les tiges sèches au niveau du billon, puis « débuttez » jusqu’au niveau du sol initial et étalez la terre. Épandez ensuite un matelas de compost sur toute la parcelle. Notez que la variété ‘Mary Washington’ ne nécessite pas ce buttage…

Le truc du jardinier Évitez de récolter les asperges sur une trop longue période au printemps, car les griffes n’auraient pas le temps de se reconstituer pour la saison suivante.

Les mariages impossibles Évitez à l’asperge la proximité de l’ail et de l’oignon.

Les

clés d’un mariage réussi

Plantez les rangs selon un axe nord-sud, et respectez un écartement d’au moins 80 cm entre les asperges et les artichauts. En cas d’orientation est-ouest, plantez l’artichaut en fond et l’asperge sur le devant. Dans tous les cas, plantez en situation ensoleillée pour faciliter le réchauffement de la terre au printemps.

Associations «gain de place »

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Cueillez rapidement l'asperge « blanche » car le turion verdit à la lumière du jour.

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Associations

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de bon sens

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Certaines associations de légumes permettent de faciliter le travail du jardinier. Pourquoi cultiver à chaque extrémité du potager des légumes qui poussent dans le même type de terre et qui s’arrosent de la même manière ? Autant les cultiver ensemble, sur des planches voisines, pour pouvoir les arroser en une seule fois… Pourquoi installer les aromatiques à l’écart, alors qu’on les utilise tous les jours avec les légumes du potager ? Le basilic et le persil poussent ainsi très bien entre les pieds de tomate, et tous les ingrédients nécessaires à l’élaboration d’un plat se trouvent alors sur le même rang…

Faites des associations de bon sens, tout simplement !

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Petit pois à grains ronds minicarotte et

Carotte et petit pois à grains ronds apprécient un sol meuble, frais et sans cailloux. Cultivés ensemble, ils ne se font pas concurrence, car le premier pousse sous terre et l’autre au-dessus.

Ces légumes maintiennent un couvert végétal qui évite à la terre de sécher. Petits pois à grains ronds et minicarottes doivent être récoltés jeunes pour en apprécier la tendreté et la saveur accompagnés d’une viande rouge ou d’une volaille…

Adoptez le semis en ligne, car trois semaines après semis, vous devrez butter les plantes pour accroître leur ancrage au sol. Arrosez régulièrement et, seulement lorsque la sécheresse de la terre du rang est avérée, en période de floraison.

Le petit pois à grains ronds

Le truc utile Bien qu’ils soient « nains » les pois gagnent à être soutenus pour ne pas s’affaler sur le

Rappelons que parmi les deux types de pois que l’on cultive chez nous, le petit pois à grains ronds (ou lisses) est le seul à supporter les cultures précoces avec semis de novembre à février. Comme son compère à grains ridés, la plante forme un petit buisson ramifié de 30 à 50 cm de haut, avec des feuilles porteuses de vrilles qui lui permettent de s’accrocher sur tout support. Il existe aussi des variétés grimpantes à conduire sur des rames, mais les variétés « naines » sont plus simples à produire. Parmi les meilleures variétés, retenez ‘Louvette’ et ‘Merveille d’Italie’.

Un semis sous abri Semez-le sous tunnel haut à exposition ensoleillée, dans un sol meuble et impérativement bien drainé. Vous pouvez aussi le semer en pleine terre et simplement le couvrir d’un voile d’hivernage maintenu par un cordon de terre ou par des planches. La levée se produit environ un mois après semis.

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Le pois s'accroche sur son support à l'aide de vrilles.

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Associations de bon sens

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Récolte d'avril, promesse d'une préparation culinaire tendre et sucrée…

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côté. Installez un simple fil de fer tendu audessus du rang, à 30 cm de hauteur, ou bien des branches ramifiées de bouleau ou de charme. Pensez aussi à tailler les extrémités des rameaux pour limiter le nombre de bouquets floraux. Vous avancerez ainsi la mise à fruits et donc la récolte.

Une récolte contraignante La cueillette commence en général trois à quatre mois après le semis. On récolte les gousses au fur et à mesure de leur maturité, c’est-à-dire quand elles sont toujours bien vertes, et que l’on sent bien les pois formés à travers l’enveloppe. Comme pour les haricots verts, récoltez tous les deux jours jusqu’à ce que la production s’arrête.

Les mariages impossibles Évitez au petit pois la proximité des plantes de la famille des Liliacées comme le poireau, l’échalote ou l’ail.

de terre. Veillez à ne pas trop enterrer les semences afin que les graines bénéficient plus facilement de la chaleur disponible.

La levée s’effectue en vingt jours. Éclaircissez dès que les plants atteignent 2,5 cm de haut, pour ne conserver qu’une racine tous les 3 cm environ, car la concurrence des plants entre eux obligerait leurs racines à conserver une taille fine.

Une récolte trois mois plus tard Les racines sont bonnes à consommer en même temps que les pois. Soulevez-les avec une petite fourche pour faciliter leur arrachage en les saisissant avec l’autre main par les fanes.

Le truc du jardinier Saupoudrez le rang fraîchement ensemencé recouvert et arrosé, avec du marc de café. Il aurait des vertus répulsives sur certains parasites de la carotte, notamment la mouche de la carotte qui dépose ses œufs au niveau du collet.

La minicarotte La minicarotte est celle que l’on trouve dans les boîtes de conserve de petits poiscarottes. Elle est idéale en sol lourd ou insuffisamment réchauffé, car elle ne descend pas profondément, pousse rapidement et la terre n’a alors pas le temps de se tasser. Retenez les variétés ‘Bayon’ et ‘Mignon’ qui ne dépassent pas 10 à 15 cm de long, mais aussi ‘Parmex’ qui produit des racines presque rondes de 3 à 4 cm de diamètre.

Un semis à la sortie des pois Semez les minicarottes dès février, en ligne, le long du rang de pois à grains ronds, quand ces derniers commencent à sortir

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Les mariages impossibles Éloignez la minicarotte des pommes de terre, de l’aneth et de la betterave.

Les

clés d’un mariage réussi

Si vous amendez votre terrain avec du fumier en début d’hiver, veillez à ce qu’il soit bien décomposé lors du semis de carotte. Sinon, vous aurez des carottes fourchues ou déformées. Recouvrez les graines de carotte d’une fine couche de terreau plutôt que de terre. Le terreau absorbe la chaleur et facilite la levée.

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Tomate, persil basilic et

Tomate, persil et basilic sont souvent à la base des plats d’été, chauds ou froids. Alors, pourquoi ne pas les cultiver ensemble ?

Vous les récolterez en même temps !

L’association est d’autant plus utile que la tomate aiderait à la germination difficile du persil, et que le basilic protégerait la tomate de certains de ses parasites et maladies… Tous les trois sont des frileux qui attendent les beaux jours pour démarrer.

Réservez-leur un emplacement ensoleillé au potager.

La tomate Il existe un grand nombre de variétés, de toutes tailles, toutes formes et pas toujours rouges ! Toutes craignent le gel, et il faut souvent attendre mai (en tout cas, la fin des gelées) pour les semer ou les planter au potager. Essayez les variétés ‘Flavance’, ‘Fandango’, ‘Rose de Berne’ ou ‘Délice du Jardinier’.

Un semis sous abri Si vous aimez les variétés originales, il vous faudra passer par le semis, car elles sont difficiles, voire impossibles, à trouver en plants. En serre ou en véranda chauffée, ou bien à la maison dans une miniserre chauffante, déposez trois graines par godet de tourbe rempli d’un mélange à parts égales de sable de rivière et de terreau à semis. Maintenez-le humide. La levée se produit en une semaine environ.

Quand les plantules avoisinent 5 cm de haut, arrachez les plus chétives et ne gar-

dez que les plus fortes. Les plants sont bons à repiquer un mois plus tard.

Une plantation au soleil Installez les plants quand tout risque de gelée est écarté, dans une terre ameublie et enrichie en matière organique. Fichez préalablement en terre un tuteur hélicoïdal qui supportera la plante. Si la tige de votre plant est trop longue – supérieure à 15 cm – retirez les feuilles les plus basses et couchez la motte dans le trou pour ne laisser dépasser que 15 cm au pied du tuteur.

Associations de bon sens

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Le truc du jardinier Dès la plantation, faites serpenter un tuyau poreux entre vos plants pour permettre un arrosage doux au pied, sans mouiller le feuillage qui favoriserait l’installation du mildiou !

Les mariages impossibles Tenez la tomate à distance des plantes de la famille des choux, c’est-à-dire des Brassicacées, et plus particulièrement du chou-rave qui perturbe sa croissance. Le fenouil lui est aussi indésirable. La pomme de terre s’avérerait aussi plus sensible à certaines maladies en présence de tomates. Il faut enfin éviter le voisinage du maïs, car les deux plantes sont sensibles à des parasites communs.

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Associations

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antimaladies et antiparasites

Il est bon d’associer deux plantes, dont au moins une fait office de répulsif d’un parasite ou d’une maladie habituelle de l’autre. Cela peut concerner deux légumes, mais aussi un légume et un fruitier, ou encore une aromatique ou une fleur.

La production de la plante protégée est alors assurée et vous n’avez pas à épandre de produit de traitement.

Ces mariages sont donc importants à mettre en place dans tous les potagers.

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Ail pêcher et

Quand, entre jardiniers, on évoque le pêcher, on pense tout de suite à la cloque dite du pêcher, même si on ne sait pas de quoi il s’agit. Ce champignon, qui sévit lors des printemps sans soleil, déforme les feuilles, qui pâlissent avant de devenir rouges puis pourpres, pour finalement tomber.

La maladie empêche la croissance des jeunes rameaux, et perturbe la mise à fruits. Une pulvérisation de bouillie bordelaise à la chute des feuilles, puis au moment du débourrement, suffit souvent à enrayer la maladie. Certains jardiniers remplacent cette célèbre bouillie par une décoction d’ail haché dans de l’huile d’olive. Plus simple et aussi efficace, plantez de l’ail au pied de l’arbre.

L’ail L’ail se multiplie par caïeux : de petits bulbes qui apparaissent au sein du bulbe initial. Ne les confondez pas avec les bulbilles, ces petits bulbes qui apparaissent sur la tige. Plantez l’ail blanc en automne si votre terrain est léger et perméable, après l’avoir amendé, huit à dix jours avant la plantation, avec un engrais complet contenant au moins deux fois plus de potasse que d’azote. Retenez les variétés ‘Dario’ et ‘Thermidrome’. Attendez en revanche le printemps si votre terrain est lourd, et optez pour l’ail rose ou rouge, avec les variétés ‘Sprint’ ou ‘Arno’. Et, si votre terrain est vraiment trop humide, plantez l’ail rocambole, ail perpétuel qui reste en place et craint moins les excès d’eau.

Une plantation au niveau des racines

La nouaison des feuilles de l'ail fait grossir le bulbe.

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À l’aplomb de la couronne et tout autour de l’arbre, travaillez la terre pour l’ameublir en profondeur. Enterrez les caïeux sous 2 cm de terre, en les enfonçant directement dans la terre avec les doigts, pointe vers le haut. N’écrasez cependant pas les gousses lors de vos manipulations, vous risqueriez de compromettre la pousse des racines.

Comptez un caïeu tous les 15 cm environ et arrosez immédiatement. Par la suite, n’arrosez qu’en cas de besoin impérieux – si son

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Associations antimaladies et antiparasites

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Le pêcher fructifie davantage s’il n’est pas atteint de la cloque.

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feuillage montre des signes de flétrissement, par exemple –, car il craint pardessus tout les terres trop humides.

Une récolte au jaunissement En été, quand les feuilles jaunissent, arrachez l’ail en le soulevant avec une bêche, et laissez-le sécher quelques jours, au sol s’il fait sec, sous abri si le temps est humide. À la main, débarrassez chaque bulbe de la terre adhérente, puis stockez-les sous forme de tresse au sec dans un local aéré.

Le truc du jardinier L’ail est sensible à certains virus. Préférez donc des semences certifiées, indemnes de virus, à haut rendement et de culture facile. Ces semences sont reconnaissables grâce à la vignette bleue du SOC (Service officiel de contrôle et de certification) sur leur emballage.

Une plantation abritée La floraison précoce du pêcher est souvent victime des gels printaniers. On comprend donc pourquoi il est surtout présent dans le sud de la France.

Au nord de la Loire, il est vivement conseillé de le planter à l’abri d’un mur, orienté à l’est ou au sud-est, quitte à le conduire en espalier.

Une récolte à la main Cueillez les fruits un à un de juin à septembre, selon la maturité des variétés, en les saisissant dans la paume de la main et en les faisant pivoter sur eux-mêmes.

En général, les fruits sont mûrs quand ils commencent à s’attendrir sur le dessus.

Posez-les délicatement dans un panier pour ne pas meurtrir la chair, ce qui compromettrait leur conservation.

Le truc du jardinier Les mariages impossibles L’ail n’apprécie guère la proximité des plantes de la famille des Fabacées (haricot, pois, etc.).

Au nord de la Loire, il est possible de protéger la floraison en déroulant une toile depuis le sommet du mur.

Les mariages impossibles

Le pêcher Le pêcher n’aime pas les sols trop humides et apprécie davantage le climat du Midi en raison de sa frilosité et de sa floraison précoce qui craint les gelées printanières.

Le pêcher doit toujours être greffé, sur franc pour obtenir un arbre vigoureux, mais aussi sur un prunier Saint-Julien dans le Nord ou sur un amandier dans le Midi. Les printemps froids et humides favorisent l’apparition de la fameuse cloque dite du pêcher.

Les variétés ‘Mignonne hâtive’ et ‘Alexis Lepère’ sont assez résistantes à la cloque.

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Le pêcher ne connaît pas d’ennemis parmi les plantes habituelles du potager.

Les

clés d’un mariage réussi

L’un et l’autre détestent les sols détrempés. Pour une meilleure efficacité, préférez toujours l’ail blanc avec plantation à l’automne : installez-le de préférence sur billon.

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Chou de Bruxelles souci et

Avec les capucines, les zinnias et autres rudbeckias, le souci fait partie des fleurs utiles au potager, car elles ont des vertus répulsives sur les insectes parasites.

Le chou de Bruxelles, naturellement peu sujet aux attaques parasitaires – contrairement au chou pommé par exemple – sera complètement à l’abri à proximité d’une plate-bande de soucis. Ces derniers assurent de surcroît le fleurissement du potager de juin aux premières gelées.

Le chou de Bruxelles Le chou de Bruxelles a la particularité de développer, le long de sa tige qui peut atteindre 1 m de hauteur, de gros bourgeons en forme de choux pommés.

Comme tous les choux, il affectionne les terres profondes et fertiles, pour peu

qu’elles ne soient pas trop acides. Retenez les variétés ‘Diablo’, ‘Doric’ et même ‘Rubine’ aux originales petites pommes rouge foncé.

Un semis en pépinière Semez-le en pépinière entre mars et juin, en dispersant bien les graines. Recouvrez peu les graines et tassez. Quand les plantules ont quatre ou cinq feuilles, soulevez-les, puis repiquez-les en place dans un sol profond et enrichi, à l’automne. Attention, un sol trop riche en azote conduit à la formation de pommes ouvertes, ce qui n’est pas le but recherché. Respectez un espacement d’environ 60 cm entre chaque pied.

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Protection rapprochée pour ce pied de chou au milieu d'un semis de soucis !

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Les petites « pommes » du bas commencent à s'ouvrir. Ce chou de Bruxelles peut donc être récolté.

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Une récolte au jaunissement du feuillage La cueillette peut commencer environ six mois après semis, quand les feuilles basses jaunissent. Récoltez au fur et à mesure du développement, en commençant par le bas de la tige. Les « pommes » seraient meilleures après le passage d’une gelée. Il est préférable de les consommer le plus rapidement possible après cueillette, mais elles peuvent aussi être congelées.

aspersion pour éviter le développement de l’oïdium. Adoptez le tuyau poreux qui serpente entre les choux et qui longe le rang de souci. Simple, mais efficace ! Échelonnez vos semis jusqu’en juin pour prolonger au maximum la floraison en automne.

Le truc du jardinier Faites votre semis en godet de tourbe sous abri en mars et mettez en place avec le godet en avril. Les fleurs sont généralement plus grosses après repiquage.

Le truc du jardinier Coupez la tige principale lorsqu’elle atteint 60 cm. Les petites pommes seront plus grosses et plus sucrées.

Les mariages impossibles Le souci ne connaît pas d’ennemis parmi les plantes habituelles du potager.

Les mariages impossibles Comme tous les choux, le chou de Bruxelles n’apprécie pas le voisinage du fraisier.

Le souci Le souci est une plante très robuste, facile à cultiver au jardin. Il forme une touffe de 30 à 60 cm de haut et produit de nombreuses fleurs en capitules aux couleurs chaudes de 8 à 10 cm de diamètre. Il accepte tous les sols et pousse au soleil comme à la miombre. Beaucoup de variétés ont des tons orangés : ‘Geisha Girl’, orange aux fleurs de chrysanthème ; ‘Orange King’, orange à grandes fleurs doubles ; ‘Prince Indien’ aux reflets acajou ; ‘Fiesta Gitana’ camaïeux de nuances de jaune.

Des semis échelonnés Semez-le à partir d’avril, directement en place dans un rang voisin de celui des choux. Maintenez le sol frais au départ, mais évitez par la suite de l’arroser par

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Calendula officinalis, un fidèle du potager.

Les

clés d’un mariage réussi

Vous pouvez acheter des soucis en godets et les planter en même temps que le semis de chou.

Supprimez les fleurs fanées du souci au fur et à mesure de leur apparition, non seulement pour que ce soit joli, mais aussi pour éviter la formation de graines qui ne manqueraient pas de se disperser dans tout le potager… à moins que vous ne souhaitiez la prolifération de semis spontanés.

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