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Pas si bêtes !

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Décodez le langage Décodez le langage

de votre chien !

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Dans la même collection : • 100 idées fausses sur votre chien • Votre chien et vous • Quel sport pour votre chien ?

• Testez l’intelligence de votre chien !

• Éduquer son chiot • Le chien senior • Un chien heureux en ville • 100 idées fausses sur votre chat • Votre chat et vous • Découvrir le chat de race • Un chat heureux en appartement • Bien vivre avec son chat • Décodez le langage de votre chat !

• Un lapin à la maison • Mon furet

■ Pour vivre en harmonie avec son chien, il est nécessaire de bien comprendre la manière dont celui-ci communique au quotidien.

Spécialiste du comportement animal, le docteur vétérinaire Valérie Dramard a mis au point 20 tests pour vous aider à évaluer si vous parlez couramment « le langage chien ».

Pour chaque test, l’auteur vous apporte d’abord toutes les informations indispensables, puis vous donne, en fonction de vos résultats, des conseils précis pour améliorer la communication avec votre chien.

Découvrez ce qui se cache sous les attitudes de votre chien et renforcez votre complicité !

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Postures, aboiements, marquages…

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DOCTEUR VALÉRIE DRAMARD

VALÉRIE DRAMARD VALÉRIE DRAMARD est vétérinaire comportementaliste diplômée.

Elle soigne les troubles du comportement du chien et du chat depuis près de 15 ans.

Passionnée par son métier, elle fut l’une des premières en France à ouvrir un cabinet vétérinaire exclusivement réservé aux consultations de comportement.

Elle participe à la formation des éducateurs de chiens-guides d’aveugle.

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Sommaire

7 Avant-propos

8

■ Comment le chien communique-t-il ?

58

■ Répondre avec justesse à ses demandes

60

Test 11 : la communication par le jeu

65

Test 12 : la communication par la nourriture

10

La vue et les postures

69

Test 13 : la communication par les câlins

74

Test 14 : aider son chien à bien vivre

79

Vos résultats : répondez-vous avec justesse

12

L’audition et les vocalisations

14

L’odorat, les odeurs et les phéromones

16

La langue et le goût

18

Le sens du toucher

20

■ Bien comprendre votre chien

22

Test 1 :

les pupilles

en famille aux demandes de votre chien ?

80

■ Savoir reconnaître quand il souffre

25

Test 2 :

les oreilles

82

Test 15 : la malpropreté

28

Test 3 :

les mimiques faciales

87

Test 16 : les troubles alimentaires

32

Test 4 :

la queue

91

Test 17 : les agressions

35

Test 5 :

les postures

97

Test 18 : les destructions

101

Test 19 : les dermatites de léchage

105

Test 20 : les troubles de la démarche

38

Test 6 :

les façons de se déplacer

42

Test 7 :

les vocalisations

46

Test 8 :

les autres sons

49

Test 9 :

les comportements de marquage

52

Test 10 : les agressions

57

Vos résultats : comprenez-vous bien

et les besoins

et autres TOC et des postures 110

Vos résultats : savez-vous repérer les signes de mal-être chez votre chien ?

111

Conclusion : résultats finaux

votre chien ?

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CHAPITRE 1

Comment le chien communique-t-il ?

Animal social par excellence, le chien est un grand communicant, qualité indispensable pour vivre en groupe. En effet, la communication permet aux individus vivant sur un même territoire de ne pas « se marcher sur les pattes ».

Comme dans une famille, les chiens sauvages vivant en groupe, à l’instar de leurs cousins les loups, possèdent des positions et des fonctions différentes. Des individus au tempérament plus affirmé prennent le rôle de chef, fonction primordiale, voire vitale, pour le groupe. En effet, celui qu’on appellera le chef, le dominant, l’alpha ou le leader, a un rôle de guide, de protection et de cohésion. Enlevez le chef et la meute se disperse.

C’est un couple qui est généralement à la tête d’une meute de chiens : un mâle alpha et une femelle alpha. Pour assurer leur rôle de leader, ils doivent faire respecter les règles de vie du groupe pour que chacun y trouve sa place et qu’il y ait le moins de conflits possible : un conflit signifie stress, blessures donc risque de maladies et de mort. Plus on communique, moins on se bat et plus le groupe est fort.

Le mâle et la femelle alpha – qu’on appelle aussi couple dominant – doivent donc obligatoirement bien communiquer afin de faire comprendre et respecter les règles du groupe par les autres chiens. Ces règles diffèrent selon les groupes, mais la politique générale pourrait être résumée par la notion de respect : – les dominés doivent respecter les règles et les décisions que prennent les dominants ; – les dominés doivent respecter la priorité : les dominants sont prioritaires sur la nourriture, les passages… ; – les dominants doivent aussi respecter les dominés qui montrent clairement des signes de soumission, par exemple arrêter d’agresser un chien dominé quand il se met sur le dos.

Afin de comprendre comment le chien communique, nous allons analyser tous ses moyens de communication en se référant aux cinq sens dont il est doué : vue, ouïe, odorat, goût et toucher.

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CHAPITRE 1 • C O M M E N T L E C H I E N C O M M U N I Q U E - T - I L ?

L’audition et les vocalisations

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rès performante dans les ultrasons, l’audition du chien lui permettrait aussi de percevoir des sons de très basses fréquences. Cette capacité sensorielle et la variété des vocalisations qu’il peut produire lui permettent de communiquer efficacement à distance.

Une ouïe très développée Le chien est un animal doué d’une perception auditive particulièrement efficace. Comme c’est le cas pour de nombreux mammifères, ses oreilles sont mobiles indépendamment l’une de l’autre. Cela lui permet de localiser très finement la source d’un bruit sans pour autant tourner la tête ni le corps.

La perception des ultrasons est bien plus performante chez le chien que chez l’homme. Le chien perçoit des fréquences qui peuvent aller jusqu’à 40 000 Hz (voire 45 000 selon certaines sources) alors que l’homme n’entend plus rien au-delà de 20 000 Hz. Comme pour l’homme, les capacités auditives du chien diminuent

Le saviez-vous ?

Chez de nombreuses races, les pavillons auriculaires ont la forme de cornets qui amplifient le son. Il est évident que pour certaines races à oreilles longues, comme les Cockers, ou à très petites oreilles, comme de nombreux molossoïdes, les pavillons auriculaires ne permettent pas d’amplifier le son comme chez le Husky, le Berger allemand ou le Berger malinois, par exemple.

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avec l’âge : un chien âgé entend ainsi moins bien qu’un jeune chien.

Pour les basses fréquences, les infrasons, le chien aurait aussi des performances auditives supérieures à celles de l’homme, mais dans une moindre mesure.

Entre la mère et ses chiots Dès l’âge de 2 semaines, alors que les oreilles commencent à s’ouvrir chez le chiot, les communications vocale et auditive se mettent en place et se modulent progressivement pour devenir aboiements, plaintes, gémisssements ou grognements. Le chiot apprend à vocaliser selon le message qu’il cherche à faire passer et apprend parallèlement à reconnaître les vocalisations de ses congénères et en premier lieu celles de sa mère.

Par exemple, quand les petits sont perdus, ils pleurent pour appeler leur mère qui, en réponse, aboie pour les guider vers elle. Quand ils sont trop dissipés, voire agressifs, la chienne grogne et aboie pour les réprimander.

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L’A U D I T I O N E T L E S V O C A L I S AT I O N S

Évidemment, le comportement vocal de la mère participe à l’éducation de ses chiots. Par exemple, quand un intrus survient, la chienne aboie, ses petits l’imitent alors en aboyant à leur tour. Autre exemple : lorsqu’une personne familière approche, la chienne fait la fête, remue la queue et gémit ; elle montre ainsi à ses petits comment elle manifeste sa joie quand elle accueille un être aimé.

Plus une chienne a tendance à vocaliser pour se manifester – bref, si elle aboie beaucoup ! – et plus il y a des risques que ses petits deviennent plus tard des chiens qui aboient beaucoup.

chien d’anticiper la survenue d’événements et donc de s’y préparer.

Enfin, pour les chiens qui vivent en véritable proximité avec leurs maîtres et pour les chiens de travail, l’audition leur permet de reconnaître les mots, les intonations de voix et les ordres. L’audition est indispensable à une bonne relation maître-chien, notamment pour ce qui concerne l’obéissance. Un chien sourd est par le fait très difficile à éduquer.

■

Les pavillons auriculaires en cornet amplifient les sons.

Un outil de communication essentiel L’ouïe est indispensable à un animal social pour communiquer à distance. Il n’y a qu’à penser aux hurlements des loups qui s’appellent la nuit dans la forêt.

Pour un chien qui vit à l’état naturel, l’audition lui permet de percevoir les petits bruits signifiant la présence d’une proie, donc d’avoir une chance de l’attraper. Comment ne pas penser aussi à l’importance de la sensibilité auditive pour détecter un individu qui s’approche ou qui s’apprête à pénétrer dans le territoire. Il n’existe pas de chien de garde sourd !

La perception auditive est aussi nécessaire pour que le chien évolue bien dans son environnement. Le bruit des pas d’une personne, le son du moteur d’une voiture ou encore la voix du maître permettent au

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CHAPITRE 2

Bien comprendre votre chien Les 10 tests qui suivent sont des tests de base destinés à évaluer votre capacité à comprendre votre chien. De manière intuitive, quand on a toujours eu un chien, on pressent les intentions de son chien en le regardant. Toutefois, si vous analysez précisément ses attitudes, ses mimiques, la façon qu’il a de se déplacer et les sons qu’il émet, vous vous rendrez compte que tous ces signes correspondent à des émotions et renseignent sur ses intentions.

Certes, il y a 100 ans ou même 50 ans, tous les foyers ne possédaient pas un chien, surtout en milieu urbain, mais la population rurale était plus importante et la vie avec les animaux était une chose beaucoup plus commune qu’aujourd’hui. Actuellement, en milieu urbain, on pourrait dire qu’il y a deux types de population : les personnes qui ont toujours vécu avec des animaux, notamment quand elles étaient enfants (chiens, chats, lapins…), et les personnes qui auraient bien voulu mais qui n’ont pas eu cette chance. Alors, devenus adultes et en droit de prendre des décisions, ces personnes optent pour l’acquisition d’un chien et s’engagent dans une relation avec un être vivant qui a un langage propre.

Si vous avez déjà vécu avec un chien auparavant, vous devriez pouvoir répondre très facilement aux premiers tests. En revanche, certaines questions pourront vous sembler difficiles si vous êtes novice en « culture chien ». Mais n’ayez aucune inquiétude : vous trouverez à la fin de chaque test des commentaires qui vous aideront à mieux comprendre votre chien. À vos crayons !

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CHAPITRE 2 • B I E N C O M P R E N D R E V O T R E C H I E N

Test 1 : les pupilles Regardez les yeux de ce chien et observez la taille et la forme de ses pupilles.

D’après vous, que ressent-il ou que s’apprête-t-il à faire ? Sous chaque dessin, indiquez dans le champ libre le numéro de la situation décrite ci-contre qui correspond à l’état des pupilles.

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A = situation

B = situation

C = situation

D = situation

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TEST 1 : LES PUPILLES

■

1. Votre chien est couché en sphinx et il regarde par la fenêtre du jardin. Il est paisible.

2. Il est assis et profite de la chaleur du soleil.

3. Coup de tonnerre ! Votre chien a très peur des orages, il cherche à se cacher et s’engouffre dans la salle de bains en tremblant.

4. Un chat au bout de la rue ! Votre chien l’a vu, il ralentit le pas, se concentre au maximum, comme à l’affût.

5. Séance câlins dans le jardin, vous allongé sur une chaise longue, la tête de votre chien sur vos genoux, votre main lui caressant la tête. Détente !

6. Il sort du bureau plongé dans l’obscurité…

7. Votre chien est extrêmement joueur ! Vous allez lui lancer la balle, il est dans les startingblocks, tremblant, obsédé par la balle que vous tenez encore dans la main.

8. Il se trouve sur la table du toiletteur et il est inquiet.

9. Votre chien dort dans son panier et vous l’appelez pour qu’il vienne faire un câlin.

10. Dans la salle d’attente de votre vétérinaire, votre chien est généralement inquiet.

Comptez 1 point par bonne réponse. Additionnez les points obtenus, puis reportez-les en pages 57 et 111.

(4, 6, 8, 10)

Bonnes réponses

Dessin C (4, 6, 8, 10) : Les pupilles se dilatent pour deux raisons principales : le manque de lumière (6) – la dilatation des pupilles permet de faire entrer plus de lumière jusqu’à la rétine – et l’augmentation de la vigilance (4, 8, 10).

(1, 9)

Dessin A (1, 9) :

(2, 5)

Dessin B (2, 5) : Les pupilles de ce chien sont très rétrécies pour empêcher que le soleil ne l’aveugle. En effet, les pupilles ont la capacité de se rétrécir ou de se dilater en fonction de la lumière pour que la rétine reçoive la quantité de lumière optimale pour une bonne vision. Si votre chien est calme et se trouve en plein soleil, ses pupilles seront rétrécies comme sur le dessin B.

(3, 7)

Le diamètre des pupilles est normal : elles ne sont ni rétrécies ni dilatées. Votre chien est calme et attentif. La lumière ambiante n’est pas trop intense, mais pas trop faible non plus. Vous devriez constater que votre chien a en général ce regard, signe d’apaisement, de bien-être, sorte d’équilibre émotionnel.

Dessin D (3, 7) : Les sens de votre chien sont très actifs. Une très forte stimulation le fait réagir : il est en alerte. Ce grand stress provoque une forte montée d’adrénaline et une dilatation des pupilles. Il peut provenir de la peur (3) ou d’une forte excitation chez des chiens qui sont facilement excitables (7). Lorsqu’un chien a les pupilles très dilatées, cela signifie qu’il a perdu le contrôle de ses émotions et il peut donc perdre le contrôle de ses actes.

Commentaire « L’effet ping-pong » de la peur Avez-vous remarqué que les gens qui ont peur des chiens effraient également les

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CHAPITRE 2 • B I E N C O M P R E N D R E V O T R E C H I E N

SI VOUS AVEZ PEUR DES CHIENS… Dans ce cas, en présence d’un chien, ignorez-le complètement et surtout ne le regardez pas dans les yeux. Placez-vous au mieux de trois quarts ou de profil par rapport à lui, en mettant vos mains dans les poches pour éviter de faire des gestes brusques ou incohérents. Ainsi, le chien ne s’intéressera pas à vous puisque vous n’initiez aucune interaction avec lui.

chiens ? En effet, lorsqu’une personne a peur, ses pupilles se dilatent elles aussi. Par ailleurs, cette personne apeurée ne va penser qu’à une seule chose : anticiper les réactions du chien pour réagir au plus vite et se protéger (crier, fuir…). Elle va donc fixer le chien et lui faire face, se plier vers l’avant, voire tendre ses bras pour éventuellement repousser le chien. Que peut ressentir à ce moment précis un chien se trouvant face à un individu aux pupilles dilatées, qui le fixe droit dans les yeux, le corps tendu vers lui ? De la crainte évidemment ! Donc les pupilles du chien se dilatent, son regard devient plus noir, ce qui fait encore plus peur à la personne en face…

Le chien se met alors à grogner ou à aboyer pour faire reculer l’individu qui l’effraie : c’est un véritable cercle vicieux.

Le regard : premier élément de communication Comme entre deux personnes, un échange de regard avec un chien est un acte très important. De manière très intuitive, la personne qui regarde un chien dans les yeux ressent aussitôt si cette première relation est confortable ou non. Ce ressenti est inconscient, on pourrait même dire très animal. Ce premier regard permet à chacun de s’ajuster par rapport à l’autre. Si vous avez envie de sourire en regardant un chien et si vous ressentez l’envie de le caresser parce que c’est apaisant, ce ressenti est probablement réciproque : allezy ! Au contraire, si vous ressentez une gêne, une hésitation ou bien un doute, arrêtez de fixer son regard et passez à autre chose : ce

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n’est certainement pas le bon moment pour entrer en relation avec ce chien.

La cécité chez le chien Sachant l’importance de la vue chez le chien pour apprécier le monde dans lequel il évolue (voir pp. 10-11), on comprend que la perte de celle-ci puisse induire des changements dans son comportement. En effet, le chien aveugle ne peut plus apprécier les intentions de l’individu qui entre en relation avec lui ; il ne peut qu’entendre ses pas et la façon qu’il a de respirer. Les chiens qui ont perdu la vue peuvent donc devenir plus inquiets, voire anxieux, quand ils se retrouvent dans un environnement inconnu : ils n’anticipent pas les obstacles, se cognent... En revanche, ils s’habituent assez vite à leur environnement quotidien (si leurs maîtres ne changent pas tout le temps de place les meubles !).

Il semble, selon une étude italienne, qu’un chien qui devient aveugle aurait tendance à être moins agressif envers ses congénères qu’auparavant, peut-être parce qu’il initie moins les contacts avec les autres et reste davantage dans son coin.

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TEST 2 : LES OREILLES

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Test 2 : les oreilles Regardez la position des oreilles de ce chien. D’après vous, que ressent-il ou que s’apprête-t-il à faire ? Sous chaque dessin, indiquez dans le champ libre le numéro de la situation décrite page 26 qui correspond à la position des oreilles.

A = situation

B = situation

C = situation

D = situation 25

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CHAPITRE 3

Répondre avec justesse à ses demandes Le chien, comme on l’a vu, est un grand communicant : il exprime ses émotions et ses intentions par des mimiques, des postures et des vocalises. Ainsi, pour bien vivre avec un chien, il faut constamment être en interaction avec lui.

Dans la majorité des cas, les relations entre le chien et ses maîtres ne posent pas de problème. Chacun apprend progressivement comment « fonctionne » l’autre, ce qui le fait réagir, ce qui lui fait plaisir ou, au contraire, ce qui l’irrite. Si les relations sont harmonieuses et complices, chacun fait en sorte de se comporter de manière adaptée de façon à ce que les conflits soient rares. Dans le cas contraire, les relations compliquées génèrent stress et conflits.

L’adage « tel maître, tel chien » pointe du doigt le maître qui n’aurait pas bien éduqué son chien. Ce n’est pas si simple et quiconque s’intéresse à la psychologie et aux relations sait qu’il y a rarement un responsable mais deux protagonistes.

Comme vous l’aurez compris, les tests qui suivent ont pour objectif de faire un point sur ce que sont des relations de bonne qualité entre le chien et son maître et des relations qui peuvent générer des troubles du comportement.

Plus précisément, ces tests doivent vous aider à reconnaître l’objet de la demande que fait votre chien, à mieux connaître ses besoins propres et à y répondre au plus juste. À vos crayons !

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CHAPITRE 3 • R É P O N D R E A V E C J U S T E S S E À S E S D E M A N D E S

Test 11 : la communication par le jeu Le test suivant vous permet de faire le point sur ce que vous savez des comportements de jeu chez le chien. Sous chaque photo, indiquez dans le champ libre si les affirmations sont vraies ou fausses.

A = vrai ou faux ?

1. Tous les chiens ont besoin de jouer au moins 1 heure par jour.

2. Aller chercher un objet et le rapporter est un comportement appris et non inné.

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B = vrai ou faux ?

3. Le comportement de mordillement dans le jeu ne doit pas persister chez un chien adulte.

4. Un chien qui mordille la main de son maître le domine.

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C = vrai ou faux ?

5. Le jeu de tiraillement est intéressant parce qu’il permet au chien de se défouler.

6. Il ne faut pas faire du tiraillement avec un chien hyperactif, car cela ne l’aide pas à se contrôler.

E = vrai ou faux ?

■

D = vrai ou faux ?

7. La socialisation d’un chien passe par le jeu avec des congénères, notamment par des jeux de roulés-boulés.

8. Un chien bien socialisé à ses congénères se reconnaît au fait qu’il joue systématiquement avec tous les chiens qu’il rencontre.

F = vrai ou faux ?

9. Plus les chiots sont nombreux dans une portée, plus ils jouent et mieux ils sont socialisés.

11. Si un chien peut jouer avec un chat,

10. Lorsque les chiots jouent trop agressi-

12. Il est dangereux de laisser un chien et

vement, la mère doit intervenir pour leur apprendre à se contrôler.

un chat jouer ensemble, car ils peuvent se faire mal.

cela signifie qu’il est suffisamment bien socialisé.

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CHAPITRE 3 • R É P O N D R E A V E C J U S T E S S E À S E S D E M A N D E S

(3-vrai, 4-vrai)

Photo B (3-vrai, 4-vrai) : Un chiot de moins de 2 mois mordille naturellement beaucoup. Pendant le maternage, sa mère le corrige dès qu’il prend ainsi contact avec elle. Cet apprentissage est fondamental pour que le chien ne mordille et ne morde que si cela s’avère nécessaire. Si la mère n’a pas assez materné ses chiots, le maître doit poursuivre cet apprentissage et ne pas tolérer que le chien agisse ainsi avec lui, notamment parce que c’est douloureux. Un chien qui mordille souvent ne contrôle pas bien sa morsure et ne se contrôle pas correctement.

permet au chien et à son maître d’entretenir leur connivence.

14. Des cours d’éducation canine sont indispensables pour bien élever son chien.

Bonnes réponses Comptez 1 point par bonne réponse. Additionnez les points obtenus, puis reportez-les en pages 79 et 111.

(1-faux, 2-vrai)

Photo A (1-faux, 2-vrai) : Rapporter un jouet à son maître n’est pas un comportement inné chez le chien. Naturellement, le chien aura tendance à poursuivre l’objet qu’on lui lance, mais le prendre en gueule et le rapporter à son maître nécessite un apprentissage qui doit être fait dès le plus jeune âge. En effet, certains chiens se contentent de flairer l’objet sans le prendre en gueule ; d’autres, au contraire, le prennent en gueule et le mâchonnent ou reviennent avec vers leur maître sans le poser ou le donner ; d’autres, enfin, sollicitent leur maître pour qu’il lui coure après : c’est le monde à l’envers !

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Photo C (5-faux, 6-vrai) : Le jeu de tiraillement, activité très excitante pour le chien, est pourtant déconseillé chez le chien de compagnie pour plusieurs raisons.

En effet, il y a mise en concurrence du chien avec son maître, ce qui pourrait faire imaginer au chien qu’une compétition entre eux est possible et donc induire un flou hiérarchique, surtout si le chien gagne parfois.

Par ailleurs, l’excitation générée par le jeu peut conduire à une perte de contrôle chez le chien et à de l’agressivité.

Enfin, le jeu de tiraillement apprend au chien à renforcer sa morsure, ce qui n’est pas ce que l’on recherche chez un chien de compagnie.

(7-vrai, 8-faux)

13. L’agility est un loisir et un sport qui

(5-faux, 6-vrai)

G = vrai ou faux ?

Photo D (7-vrai, 8-faux) : Le jeu entre chiens est une activité importante pour entretenir une bonne socialisation.

En particulier, les roulés-boulés permettent aux chiens de se jauger l’un l’autre de façon ludique et apaisante.

Attention, cela ne signifie pas qu’un chien doit jouer avec tous les chiens qu’il rencontre !

On ne joue qu’avec ses « copains » et il est normal de ne pas être « copain » avec tout le monde.

Un chien adulte qui veut jouer systématiquement avec tous les chiens qu’il rencontre n’est pas bien socialisé. En effet, il ne fait pas le tri et ne respecte pas l’intention de l’autre chien, à savoir jouer ou non.

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(9-faux, 10-vrai)

Photo E (9-faux, 10-vrai) : Le jeu est une activité naturelle et fondamentale chez le chiot. Il joue avec n’importe quoi et avec n’importe qui. Cela lui permet d’explorer son environnement et d’apprendre à interagir avec ses congénères.

La présence de la mère est essentielle pour réguler les jeux entre ses petits, surtout parce que les chiots mordillent beaucoup – ils ont des petites dents très pointues qui apparaissent vers 4 semaines –, ils peuvent se blesser et le jeu peut devenir un combat. La mère interrompt alors le jeu-combat pour protéger l’agressé et réguler l’agresseur.

Si la portée est trop nombreuse, la mère peut être submergée par le travail et ne pas remplir efficacement son rôle de régulatrice.

(11-vrai, 12-faux)

Photo F (11-vrai, 12-faux) : Un chien peut jouer avec n’importe quel animal d’une autre espèce du moment qu’il y est habitué. La socialisation à une espèce doit se faire dès le plus jeune âge (avant environ 3 mois) et s’entretenir au cours de la vie du chien. Le jeu est favorisé si l’un des deux est jeune – non pubère –, ce qui permet au plus âgé de mieux contrôler ses gestes et de ne pas être trop brusque.

(13-vrai, 14-faux)

Photo G (13-vrai, 14-faux) : L’agility est un sport canin qui permet généralement d’améliorer la complicité entre le maître et son chien. En effet, le maître doit réussir à motiver son chien à accomplir de petits exploits : marcher au-dessus du vide, ramper dans un tunnel, sauter des obstacles… autant d’activités « contre-nature » que le chien réalise pour faire plaisir à son maître.

L’éducation canine a un autre objectif : le contrôle du chien et son obéissance. Toutefois, quand elle est pratiquée dans de bonnes conditions, le maître comme le chien peuvent prendre plaisir à accomplir les exercices d’obéissance. Il existe encore d’autres loisirs canins. À l’instar des humains, certains chiens sont plus enclins à participer à telle ou à telle

■

activité et d’autres ne sont pas particulièrement attirés par le sport et préfèrent une vie moins active. Le maître doit adapter ses loisirs aux aptitudes et au tempérament de son animal, sans le forcer.

Commentaire Le mordillement et la morsure inhibée Il ne faut pas encourager un chiot qui mordille les mains. Lorsque le chiot a dépassé l’âge de 3 mois, il ne doit plus mordiller la main qu’on lui tend. C’est un signe de manque d’autocontrôles et d’une trop forte excitabilité qui sont les conséquences d’un maternage insuffisant.

Si vous adoptez un chiot qui mordille beaucoup, réprimandez-le dès qu’il vous mordille les mains en le prenant par la peau du cou si nécessaire. Parallèlement, faites-lui rencontrer le plus souvent possible d’autres chiens adultes bien socialisés afin que ceux-ci terminent son éducation. Un chien équilibré est un chien qui se contrôle bien.

Le chien hyperactif : un joueur invétéré Il est normal qu’un chiot joue beaucoup, mais il doit aussi dormir suffisamment. Un chien adulte dort en moyenne 12 à 14 heures par 24 heures ; un chiot dort encore plus.

Si votre chien ne s’arrête pas de jouer de la journée, sans dormir, et peut aussi jouer la nuit, il souffre très certainement d’un syndrome d’hypersensibilité-hyperactivité. Ce trouble évolue généralement vers de l’anxiété avec souvent de l’agressivité. Il vaut mieux consulter un vétérinaire consultant en comportement afin de le soigner à temps.

Les chiens qui ne jouent pas Trois raisons majeures expliquent qu’un chien ne joue pas : – La première est que le chien ne joue pas au jeu qu’on lui propose parce qu’il n’a pas ap-

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CHAPITRE 3 • R É P O N D R E A V E C J U S T E S S E À S E S D E M A N D E S

pris quand il était chiot à y jouer. Je parle surtout des jeux de rapport, quand on lance une balle ou un bâton à son chien, qu’il court après pour le rapporter ensuite à son maître.

Ce comportement de poursuite, cette prise en gueule de l’objet et son rapport sont des comportements de jeu qui ne sont pas innés mais appris pendant la petite enfance du chiot. Comme un chiot a tendance naturellement à poursuivre un objet qui se déplace et à prendre tout en gueule, le maître renforce ces comportements en motivant son chiot quand il les effectue. Le chiot peut aussi apprendre à le faire en regardant un autre chien jouer. Une fois le chien devenu adulte, cet apprentissage est plus difficile et il faut beaucoup de patience et d’entrain de la part du maître pour faire progresser son chien.

– La deuxième raison est que le chien est malade, a mal, est très fatigué, en dépression ou très âgé. Il n’a pas ou plus d’entrain pour

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Les chiots apprennent à communiquer en jouant sous le contrôle de leur mère.

aller chercher le jouet qu’on lui lance. Globalement, il ne prend plus de plaisir à cette activité, il a d’autres soucis.

– La dernière cause est que le chien ne comprend pas ce qu’on lui demande. Vous lancez une balle, il la regarde passer, vous regarde en remuant la queue, mais ne saisit pas ce que vous attendez de lui. Il peut donc s’agir de difficultés cognitives propres à ce chien.

L’hypothyroïdie peut aussi induire un ralentissement des capacités cognitives : une fois soigné, le chien comprend plus de choses.

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T E S T 1 2 : L A C O M M U N I C AT I O N PA R L A N O U R R I T U R E

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Test 12 : la communication par la nourriture Le test suivant vous permet de faire le point sur ce que vous savez de la nutrition et du comportement alimentaire du chien. Sous chaque photo, indiquez dans le champ libre si les affirmations sont vraies ou fausses.

A = vrai ou faux ?

1. La gamelle de ce grand chien est située en hauteur pour qu’il ne se fasse pas mal au dos.

2. Il est conseillé de faire jouer et courir son chien juste après qu’il a mangé.

B = vrai ou faux ?

3. Il est fortement déconseillé qu’un chien regarde ses maîtres manger.

4. Un chien qui regarde ses maîtres manger est dominant.

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CHAPITRE 4

Savoir reconnaître quand il souffre Rien qu’en regardant son chien, sa manière de se déplacer et de porter sa tête, il est possible de percevoir des signes de souffrance physique. Une mauvaise qualité de la peau et du pelage ou la présence de certaines blessures peuvent constituer les symptômes d’une maladie physique ou psychique. Dans ce cas, il convient de faire examiner son animal par un vétérinaire pour qu’il puisse trouver l’origine du problème et le traiter en conséquence.

Des changements dans les habitudes de vie du chien représentent aussi les indices d’une maladie. Une perte ou une augmentation d’appétit, de la quantité de boisson, une activité diminuée ou au contraire une plus grande nervosité, l’apparition de signes de peur ou une agressivité augmentée constituent autant de symptômes qui peuvent aider le vétérinaire à mener son enquête.

Mais vous connaissez bien votre chien et ses petites habitudes : vous êtes, ainsi que les membres de votre entourage, les personnes les plus à même de percevoir des changements chez votre chien. Si vous estimez qu’il souffre parce qu’il n’est pas comme d’habitude, n’hésitez pas à noter tout ce qui, chez lui, vous semble différent ou anormal : s’il mange ou boit plus ou moins, essayez d’estimer, par exemple, en quelle proportion est cette variation.

Faites de même pour l’activité, les jeux, la fatigabilité… et vous permettrez ainsi à votre vétérinaire d’avoir le maximum d’informations pour orienter son diagnostic.

Maintenant, testez vos capacités d’observation et vos connaissances médicales !

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CHAPITRE 4 • S A V O I R R E C O N N A Î T R E Q U A N D I L S O U F F R E

Test 15 : la malpropreté Ce test vous permet de faire le point sur ce que vous savez de la signification et des causes de malpropreté chez le chien. Sous chaque image, indiquez dans le champ libre si les affirmations sont vraies ou fausses.

A = vrai ou faux ?

1. Si le chiot a été élevé sur du carrelage, sans autre espace pour faire ses besoins, il continuera, une fois adopté, de faire ses besoins sur du carrelage.

2. Certaines races de chien sont malpropres.

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TEST 15 : LA MALPROPRETÉ

B = vrai ou faux ?

3. Il est normal qu’un chien mâle effectue du marquage urinaire lorsqu’il pénètre dans un endroit inconnu.

4. Si un chien lève la patte souvent à la maison, c’est le signe qu’il souffre d’un trouble du comportement.

D = vrai ou faux ?

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C = vrai ou faux ?

5. Une des causes de malpropreté urinaire est une prise de boisson élevée, signe d’une maladie.

6. Pour rendre un chien propre, il ne faut plus lui laisser à boire en permanence.

E = vrai ou faux ?

7. Laisser un journal au sol comme lieu d’élimination facilite énormément l’apprentissage de la propreté.

9. C’est le rôle de l’éleveur de veiller à ce que l’endroit dans lequel les chiots s’ébattent reste propre.

8. Il est plus compliqué pour un chiot d’apprendre qu’il vaut mieux faire ses besoins dehors que sur le journal qu’on lui laisse au sol « au cas où ».

10. Un chiot qui a vécu dans un endroit très sale (les déjections sont retrouvées près des gamelles et du lieu de couchage) aura beaucoup de mal à devenir propre.

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CHAPITRE 4 • S A V O I R R E C O N N A Î T R E Q U A N D I L S O U F F R E

petits apprendront à reconnaître ce support comme lieu d’élimination. Si le chiot n’a vécu que sur du carrelage ou du ciment, il faudra un peu plus de temps à ses futurs maîtres pour lui apprendre qu’il vaut mieux faire ses besoins sur d’autres supports et à l’extérieur de l’habitation.

(3-faux, 4-vrai)

Dessin B (3-faux, 4-vrai) :

11. Un chien qui urine et défèque quand il reste seul à la maison est dominant.

12. L’anxiété est une cause fréquente de malpropreté chez le chien.

Bonnes réponses Comptez 1 point par bonne réponse. Additionnez les points obtenus, puis reportez-les en pages 110 et 111.

(1-vrai, 2-faux)

Photo A (1-vrai, 2-faux) : Quelle que soit sa race, un chiot apprend à être propre, c’est-à-dire à s’éloigner du nid pour faire ses déjections, dès l’âge de 3 semaines. Après la tétée, la mère toilette ses chiots et les pousse progressivement loin de la zone de couchage. Ce léchage stimule les chiots pour uriner et faire leurs selles. S’ils ont accès à de la terre, de l’herbe ou bien du sable, les

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(5-vrai, 6-faux)

F = vrai ou faux ?

Lorsqu’un chien lève la patte, il effectue du marquage urinaire, c’est-à-dire qu’il dépose une « carte de visite » pour indiquer qui il est et surtout sa position élevée dans la hiérarchie. Bref, il est suffisamment sûr de lui et il montre qu’il se sent dominant. Si votre chien a tendance à uriner en levant la patte dès qu’il pénètre dans un lieu inconnu, il peut y avoir quatre raisons : – D’une manière générale, il se sent dominant et compte bien le montrer : il faut sans doute que vous mettiez les choses au point.

– Votre chien a senti dans l’environnement des odeurs de chienne en chaleur, ce qui le stimule particulièrement pour se lancer dans la compétition.

– Il se peut que votre chien souffre d’un déficit d’autocontrôles, il a des difficultés pour se retenir d’agir quand il a une motivation, ce qui le rend trop impulsif : il vaut mieux en parler à un vétérinaire comportementaliste.

– Enfin, des troubles hormonaux pourraient expliquer cette tendance exagérée à lever la patte tout le temps.

Photo C (5-vrai, 6-faux) : Lorsqu’un chien souffre de malpropreté urinaire, c’est-à-dire qu’il urine dans l’habitation, il faut vérifier la quantité d’eau qu’il boit. En effet, s’il boit beaucoup, sa vessie se remplit exagérément, il a donc besoin de la vider plus souvent. On parle de polyuro-polydipsie (uriner beaucoup et boire beaucoup).

Normalement, un chien ne doit pas boire plus de 0,08 litre par kilo et par jour, soit, pour un chien de 10 kilos, pas plus de 0,80 litre toutes les 24 heures. Si vous constatez que votre

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TEST 15 : LA MALPROPRETÉ

(7-faux, 8-vrai)

Photo D (7-faux, 8-vrai) : Placer un journal ou une alèse au sol pour permettre au chiot d’uriner à un endroit précis dans l’habitation est classiquement effectué. Les avantages sont pourtant minimes. En effet, il est compliqué pour le chiot d’apprendre qu’il convient d’uriner sur l’alèse mais qu’il est préférable de faire ses besoins dehors. Il vaut mieux placer le chiot, quand il reste seul, dans une pièce carrelée pour faciliter le nettoyage. Évidemment, au retour, ne le réprimandez pas et nettoyez si possible en dehors de sa présence.

En revanche, sortez-le régulièrement en journée, après son repas et dès qu’il se réveille, et récompensez-le quand il fait ses besoins dehors : cela permet d’accélérer l’acquisition de la propreté.

que le chiot ne connaît pas d’autre support, il préférera par la suite le même type de sol pour faire ses besoins.

(11-faux, 12-vrai)

chien boit beaucoup, parlez-en à votre vétérinaire qui recherchera s’il n’y a pas une cause organique en effectuant une prise de sang. En effet, de nombreuses maladies peuvent expliquer une prise de boisson importante : diabète sucré, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, hypothyroïdie, syndrome de Cushing…

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Photo F (11-faux, 12-vrai) : Un chien qui fait ses besoins à la maison quand il reste seul est un chien en souffrance, dans la mesure où il sait bien se retenir quand ses maîtres sont présents. Il est fréquent qu’en plus des déjections que l’on retrouve au retour, on constate aussi qu’il a gratté le mur près de la porte ou mâchonné tout objet qu’il a pu trouver… sans parler du petit mot des voisins que l’on retrouve sur la porte ou dans la boîte aux lettres parce que le chien a aboyé toute la journée.

Il faut prendre conscience de cette souffrance et agir en conséquence, bannir les méthodes coercitives (colliers électriques, cage) qui ne feront que masquer le problème, voire l’aggraver. Comprendre d’où vient cette anxiété et agir en conséquence permettent de soulager le chien, de l’aider à devenir autonome donc à pouvoir s’apaiser quand il reste seul.

Parlez-en à votre vétérinaire ou à un vétérinaire consultant en comportement pour vous aider dans cette démarche.

(9-vrai, 10-vrai)

Photo E (9-vrai, 10-vrai) : De bonnes conditions d’élevage sont fondamentales pour que le chiot apprenne à être propre. L’éleveur, par ses méthodes d’élevage, a donc un rôle fondamental. En effet, naturellement, le chiot ne sait pas s’éloigner de son lieu de couchage ou de son aire d’alimentation pour faire ses besoins. C’est la mère qui maintient le nid propre en ingérant pendant les deux à trois premières semaines les besoins de ses petits. Ensuite, comme les petits peuvent se déplacer plus facilement, elle les pousse loin du nid pour qu’ils effectuent leurs déjections.

Si l’espace dans lequel la mère vit avec ses chiots est petit (cage) et s’il est complètement souillé (aucun nettoyage n’est effectué), cet apprentissage ne peut être réalisé. De la même façon, si le sol est carrelé ou cimenté et

Commentaire Apprendre au chiot à vite devenir propre La journée, le chiot doit être sorti régulièrement, mais plus particulièrement dès qu’il se réveille ou après qu’il a mangé ou joué. Récompensez-le à la voix ou avec une friandise (pas systématiquement) quand il fait ses besoins où vous souhaitez qu’il les fasse.

La nuit, si le chiot dort bien, il ne fera pas ses besoins. Pour cela, vous pouvez mettre en œuvre plusieurs moyens. La première semaine, faites-le dormir près de vous, au sol, pour qu’il ne soit pas perdu (il vient de quitter sa fratrie et sa mère), avec, si c’est possible, un tissu que l’éleveur vous aura donné, qui aura l’odeur de

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CHAPITRE 4 • S A V O I R R E C O N N A Î T R E Q U A N D I L S O U F F R E

l’élevage, de sa mère et de sa fratrie. Si vous avez un autre chien à la maison, sa compagnie peut suffire. Un collier avec des phéromones ou un diffuseur de phéromones apaisantes facilite l’apaisement du chiot et donc évite les nuits agitées des premiers jours. Progressivement, placez son panier en dehors de la chambre tout en laissant la porte ouverte au cas où il se réveille dans la nuit et cherche à vous retrouver pour s’apaiser. Le matin, si vous le retrouvez dans votre chambre, montrez-lui que cela vous contrarie et renvoyez-le aussitôt sur son tapis. Progressivement, il gagnera en autonomie.

Quand il reste seul, laissez un pull ou un teeshirt que vous aurez porté pour qu’il s’apaise grâce à votre odeur. L’utilisation de phéromones apaisantes est aussi indiquée. Certains préconisent d’utiliser une cage de transport qui sert de niche, le chiot s’apaisant plus facilement dans un petit espace et se retenant plus facilement s’il ne peut s’éloigner de son lieu de couchage. Au retour, cela évite que les maîtres se fâchent, car aucune souillure ni destruction n’est constatée.

Faut-il punir son chien s’il a uriné dans la maison ?

Si votre chien lève la patte ou s’accroupit pour déposer des urines sous votre regard, il faut se fâcher en haussant le ton et aussitôt mettre votre chien dans le jardin si vous habitez dans une maison. Si vous habitez en appartement, il est difficile de le sortir aussitôt dans la rue, alors envoyez-le d’abord dans son panier puis prenez sa laisse et appelez-le pour le sortir dans la rue… en espérant que sa vessie ne soit pas complètement vidée. Il est recommandé de ne pas nettoyer devant lui afin de ne pas lui montrer qu’on s’intéresse particulièrement à ses déjections : vous éviterez ainsi d’attirer votre attention.

Si votre chien urine en votre absence et que vous constatez les souillures après coup, il vaut mieux ne pas le réprimander. En effet, il y a deux explications possibles :

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Le saviez-vous ?

Rappelez-vous qu’il faut éviter de nettoyer des urines de chien (ou de chat) avec de l’eau de Javel. Il vaut mieux utiliser un produit acide comme du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude ou de l’eau de Perrier.

– Il ne sait pas comment demander à sortir, mais il a compris qu’il ne doit pas faire ses besoins en votre présence – ce qui est une bonne chose : votre devoir est de le sortir plus souvent et de le récompenser quand il fait ses besoins dehors.

– Il angoisse quand il reste seul : le réprimander ne fera qu’augmenter son anxiété en général, donc risque d’aggraver son problème de malpropreté.

Si votre colère est telle qu’il est difficile pour vous de ne pas réprimander votre chien quand vous constatez les dégâts, je vous propose de la laisser éclater mais pas contre votre chien. Hurlez en levant les bras au ciel « Mais, bon sang, ce n’est pas possible ! » comme si vous ne compreniez pas d’où venait le problème. Votre chien se fera tout petit et ira se cacher dans son panier : ignorez-le. Laissez votre colère se dissiper avant de reprendre contact avec lui.

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T E S T 1 6 : L E S T R O U B L E S A L I M E N TA I R E S

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Test 16 : les troubles alimentaires Ce test vous permet de faire le point sur ce que vous savez de la signification et des causes de troubles alimentaires chez le chien. Sous chaque photo, indiquez dans le champ libre si les affirmations sont vraies ou fausses.

A = vrai ou faux ?

1. L’obésité peut parfois être le signe d’une maladie.

2. Il existe des aliments et des médicaments spécifiques pour aider un chien à maigrir.

B = vrai ou faux ?

3. La maigreur peut être le signe d’une maladie.

4. Certains chiens sont anorexiques : ils peuvent rester plusieurs jours sans manger.

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