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Ces plantes qui nous font du bien
avez-vous que les plantes peuvent assainir l’air de notre maison et des locaux où nous travaillons ? Mais ce n’est pas tout, leur seule présence contribue à améliorer notre bien-être physique et psychologique. Diminution du stress et des états dépressifs, amélioration de la concentration et de la créativité… les plantes nous permettent de nous libérer des pressions que notre vie, souvent trépidante, nous fait subir. Vous trouverez dans cet ouvrage une synthèse des études consacrées à l’impact des plantes sur notre santé, ainsi que de nombreux conseils. Après avoir exercé le métier de fleuriste-paysagiste d’intérieur et étudié le coaching, Geneviève Chaudet poursuit son objectif d’améliorer notre qualité de vie à l’aide des plantes et des fleurs. Elle a déjà écrit Les plantes dépolluantes dans la même collection. Ingénieur agronome, Renaud Cherel a aussi étudié l’écologie végétale et la psychologie. Il a créé sa société de coaching Arcorec (Accompagnement en transition de vie). Il se passionne depuis toujours pour la botanique et le développement personnel.
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Notre planète est un jardin à préserver
font du bien Ces plantes qui nous Les plantes, source d'apaisement et de bien-être
Geneviève Chaudet et Renaud Cherel
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Geneviève Chaudet et Renaud Cherel
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Sommaire Avant-propos ............................................................7 Introduction.................................................................9
Aménager un balcon fleuri ....................................78 Les cadres végétaux .................................................82 Les murs végétaux et cloisons végétales ..........86
Des plantes et des hommes ...........................13 Une longue histoire ....................................................14 Plantes et symboles ...................................................17
Le choix de l’hydroculture .......................................91 Des plantations pour les enfants ..........................93 Redécouvrir les plantes avec les seniors ...........96
Les effets bénéfiques des plantes ...............21
Les assemblages de plantes artificielles .........100
Le fonctionnement des plantes ............................22
Sources ......................................................................103
Les plantes dans la ville ...........................................28 Les plantes dans les lieux publics ........................34 Les plantes dans l’habitat .......................................40
Bibliographie ...........................................................104 Index............................................................................108
Les plantes sur le lieu de travail ............................45
Introduire des plantes dans son environnement ...................................55 Végétaliser pour vivre mieux..................................56 Fleurir sa maison avec les fleurs coupées ........60 Cultiver des plantes fleuries ....................................66 Entretenir des plantes vertes ..................................70 Créer un mini jardin ...................................................75
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Les effets bénéfiques
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des plantes En vous promenant dans un parc, dans une forêt ou tout simplement dans la campagne, ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir envahi par une sensation de paix et de sérénité ? Les chercheurs, biologistes, médecins, et psychologues spécialistes du comportement redécouvrent aujourd'hui combien le contact avec les plantes est important pour notre bien-être.
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Les plantes dans la ville Dans un monde de plus en plus urbanisé, nous prenons peu à peu conscience de l’importance de la végétation pour le bien-être des habitants. La foresterie urbaine, apparue dans les années 1990, fournit une liste impressionnante des effets des arbres et espaces verts dans les villes. On sait que les arbres contribuent à rafraîchir les espaces urbains, agissent comme des filtres naturels et absorbent le bruit. Ils améliorent le microclimat, ainsi que la qualité des ressources naturelles. Ils embellissent aussi l’aspect des villes et contribuent de ce fait à la santé psychologique de leurs habitants.
Un rôle écologique En ville, la température moyenne est plus élevée que dans les campagnes, l’air est plus sec et plus pollué, les précipitations sont moins bien absorbées et l’environnement est généralement plus bruyant.
des maisons sont estimées entre 10 et 50 % pour le refroidissement et entre 4 et 22 % pour le réchauffement. Un gros travail est fait sur les zones situées de part et d’autre des autoroutes, ou « dépendances vertes », qui représentent des surfaces importantes et constituent des sanctuaires pour la faune et la flore : • on encourage les espèces végétales locales à coloniser les lieux ; • on réalise un entretien minimum pour créer un « conservatoire biologique » ;
Les plantes contribuent à débarrasser l’air des polluants. Les arbres, par exemple, absorbent très bien le dioxyde de soufre et le plomb, et la terre certains polluants gazeux. Une ceinture d’arbres de 30 m de large absorbe presque toute la poussière de l’air. Les arbres masquent souvent les émanations et les odeurs désagréables et contribuent ainsi à augmenter l’humidité relative de l’air grâce à l’évapotranspiration. Ils sont utiles pour absorber ou diminuer le bruit généré par la circulation. La végétation atténue également les températures extrêmes. Les économies d’énergie réalisées en plantant des arbres autour
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Les dépendances vertes des autoroutes couvrent plusieurs milliers d’hectares.
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Les jardins communautaires favorisent le lien social.
• on ne fauche que les deux premiers mètres qui longent la voie (pour raisons de sécurité). Au-delà, l’herbe est fauchée moins d'une fois par an. Ces zones recréent un réseau facilitant la migration ou le déplacement des espèces : c’est « l’effet corridor ».
Une identité communautaire renforcée La participation à un projet de « naturalisation » du quartier permet aux habitants de se connaître, de coordonner l’organisation ainsi que de partager un sentiment commun d’accomplissement et de fierté à l’égard de leurs réalisations. Comparativement à d’autres projets de logements identiques, les chercheurs ont constaté une plus grande interaction sociale entre voisins dans les secteurs qui sont égayés par des arbres que dans les zones bitumées et arides. « Il est prouvé que la participation active à des programmes de plantation d’arbres accroît le sentiment d’identité sociale et l’estime
de soi dans la communauté ; cette activité enseigne aussi aux résidants qu’ils peuvent décider ensemble de choisir et de contrôler l’état de leur environnement », explique J. F. Dwyer7, de l’USDA Forest Service de Chicago.
Les effets bénéfiques des plantes
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Ces communautés plus homogènes apportent un sentiment de soutien social et sont davantage en mesure de mettre sur pied des structures locales pour se défendre contre les actes de délinquance ou bien se mobiliser à des fins politiques, par exemple. Enfin, les projets de naturalisation communautaire rapprochent les gens du patrimoine naturel local et les aident à se forger un sentiment d’identité reposant sur le lieu.
Contre la délinquance et la violence En 1998, L. Brunson8 a étudié la relation entre la « naturalisation » de quartiers et le niveau de détritus, de vandalisme et d’activités illégales. Il a constaté que les gens habitant à proximité d’espaces verts étaient moins enclins à éparpiller des détritus et qu’on remarquait moins de violences sociales et physiques
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Des jardins contre la violence urbaine
lieu dans un réseau de parcs qui offrirait divers cadres, entretenus et naturalisés ».
En contribuant à forger des liens sociaux solides par la création de sites extérieurs accueillants et réconfortants, la naturalisation urbaine et les jardins communautaires accroîtraient le sentiment de sécurité, réduiraient le taux d’actes de délinquance et atténueraient la violence
Les enfants aiment semer des graines, s’occuper des plantes, repérer les insectes, cultiver des légumes ou participer à des repas préparés avec les produits du jardin. Ce faisant, ils acquièrent une expérience concrète et développent une conscience écologique, élément important d’un avenir durable.
dans leur voisinage que dans celui de personnes vivant près d’espaces nus. Dans les quartiers avec végétation, le taux de violence familiale serait également plus faible que dans des secteurs comparables où il y a peu ou pas d’arbres. Il semblerait que des liens de voisinage et communautaires plus solides, associés à un environnement physique « plus naturel », créent les conditions favorables à la résolution non violente des conflits.
Une source d’activités récréatives Les aires naturalisées proposent des activités récréatives passives, comme l’observation des oiseaux, la photographie et la contemplation de la nature. Des études canadiennes ont établi que plusieurs des activités préférées des citadins (randonnée pédestre, cyclisme, course à pied, jogging) « pourraient aisément, et peut-être plus facilement, avoir
Des bienfaits sur la santé physique et mentale Exercice physique et relaxation La recherche médicale confirme que les espaces verts profitent à la santé physique : l’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau, entre autres, a un effet immédiat9. De plus, la participation à des projets de naturalisation communautaire et de jardinage influe sur la santé en réduisant le risque de maladies du cœur. Le jardinage, en améliorant la tension artérielle et le taux de cholestérol, réduit le risque de maladie coronarienne chez les personnes d’âge moyen et avancé. On a également observé que le corps réagit physiologiquement à la contemplation de la nature et à l’interaction avec elle. On attribue cette réaction à un meilleur état de relaxation, au rappel des émotions positives associées à la nature et à son effet revigorant sur la fatigue mentale10.
Moins de stress et plus d’énergie Le stress de la vie urbaine mine les habitants de la ville, il provoque un état d’irritabilité, de non-sociabilité et une réticence à aider les gens en détresse. D’après la recherche11, des espaces naturels non entretenus ont des « effets réparateurs » qui améliorent la santé et le fonctionnement mentaux. Le vélo, une activité de plein air bénéfique pour la santé.
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Même les formes passives d’interaction avec la nature atténuent le stress. L’architecte-
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Les parcs favorisent la réduction du stress en milieu urbain.
paysagiste Mary Honeyman12 a mesuré, au moyen d’images de villes et de campagne, l’incidence de la végétation urbaine sur le degré de stress. Le groupe qui regardait des scènes urbaines avec végétation a montré une forte réduction du stress, plus même que celui qui visionnait des images de la campagne, tandis que les gens observant des scènes urbaines arides se déclaraient plus stressés qu’au début de cette expérience. L’interaction avec la nature n’est pas seulement une source d’agrément, mais bien un besoin humain fondamental. Les nombreuses études de R. et Stephen Kaplan13 sur ce sujet les ont conduits à constater que les gens disent souvent qu’ils aiment la nature, mais se rendent rarement compte qu’ils en ont besoin. La plupart de nos activités demandent une attention dirigée. L’interaction avec la nature stimule une attention différente, involontaire, qui découle d’une fascination et d’un intérêt réels plutôt que d’une demande externe. L’attention involontaire n’exige aucun effort et peut par conséquent, véritablement stimuler notre énergie
intérieure. Les fleurs, les arbres et les arbustes urbains présentent un intérêt en soi. Ils nous permettent de nous reposer et de recharger nos batteries mentales.
Les effets bénéfiques des plantes
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Un environnement favorable au commerce Depuis longtemps, les commerçants ont compris l’importance de l’environnement sur le comportement d’achat. Une série d’enquêtes menées en 2005 par Kathleen L. Wolf14, de l’université de Washington, dans plusieurs villes américaines, a permis de se faire une idée plus précise de l’impact de la végétation dans ce domaine. On a invité des commerçants et consommateurs à évaluer la qualité visuelle de différents paysages de rue. Puis on leur a posé des questions sur les réactions suscitées chez eux par des endroits pourvus ou non de plantes. On leur a demandé ensuite d’estimer combien ils étaient prêts à payer pour des biens dans trois types d’environnements différents plus ou moins « verts ».
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Les quartiers végétalisés sont jugés plus conviviaux.
L’étude montre que les scènes sans végétation sont les moins appréciées. Les grands arbres ont remporté un franc succès, la palme revenant à une végétalisation à plusieurs couches, créant des motifs visuels dans le paysage de rue. Parfois, les commerçants octroient une meilleure note que les consommateurs aux quartiers sans arbres. Pour eux, les arbres présentent certains inconvénients : • les enseignes sont moins visibles ; • la croissance des arbres ou la chute de branches peuvent causer des dommages ;
Les clients préfèrent, quant à eux, écourter le temps passé dans des quartiers sans végétation, tandis qu’ils sont prêts à s’arrêter davantage dans des quartiers arborés. De plus, ils acceptent de payer plus cher pour le parking dans un quartier commercial qui est bien agencé. Ils confirment qu’ils ne seraient pas prêts à payer autant pour des produits équivalents dans des quartiers commerciaux sans végétation. Selon les enquêtes coordonnées par K. Wolf, les différences de prix acceptées entre environnements avec ou sans végétation sont considérables : de 12 à 50 %.
• l’espace de parking se trouve réduit ; • les déchets (feuilles, fleurs…) peuvent s’avérer parfois gênants. • la végétation, bien sélectionnée et entretenue, contribue à créer un cadre positif ;
Voici les résultats de ces enquêtes sur les qualités perçues des quartiers végétalisés, comparés à ceux où les trottoirs ne présentaient aucune végétation :
• elle dessine les limites d’un lieu qui se distingue et présente une image forte ;
• équipements et confort : note 80 % plus élevée ;
• elle renseigne sur le niveau d’attention que le consommateur peut espérer trouver dans les boutiques ;
• qualité supposée des produits : note 30 % plus élevée;
Mais les avantages cités pèsent davantage :
• elle renvoie une image d’initiative et de dynamisme commercial.
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La « nature » urbaine plébiscitée
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• contact avec les commerçants : note 15 % plus élevée.
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La végétation contribue à créer un cadre positif.
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Introduire
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des plantes dans son environnement Concrètement, comment introduire des plantes dans notre environnement immédiat (la maison, le cadre de travail…) de façon à bénéficier de tous les avantages exposés ? Voici quelques astuces pour évaluer les besoins et savoir quelle démarche adopter afin d’installer des plantes adaptées à votre lieu de vie.
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Végétaliser pour vivre mieux Nous l’avons vu, les recherches scientifiques prouvent l’efficacité du végétal pour améliorer nos conditions de vie. Mais comment faire pour introduire à bon escient les plantes dans nos différents milieux de vie ? La démarche sera la même, dans ses grandes lignes, en habitat individuel qu’en entreprise ou en collectivité. Quel que soit le cadre dans lequel nous évoluons – maison individuelle, appartement, lieu de travail –, se posent quelques questions sur le lien entre les plantes et notre santé physique aussi bien que psychologique. Pouvons-nous atteindre un meilleur niveau de bien-être grâce aux plantes ? Notre qualité de vie peut-elle être améliorée grâce aux
plantes vertes, aux plantes fleuries et aux fleurs coupées ? Si vous n’êtes pas un amateur de plantes, et même si vous avez le sentiment de ne pas avoir la « main verte », nous vous proposons une démarche simple à mettre en œuvre pour introduire avec succès des plantes dans votre environnement. Un appartement en pleine ville avec un balcon est l’exemple que nous prendrons ici, mais libre à vous de l’adapter à votre propre style de vie pour votre habitation ou bien tout simplement avec vos collègues dans votre environnement de travail. En effet, c’est en se posant différentes questions, seul ou en groupe, que l’on parvient à évaluer ce que l’on aimerait obtenir dans sa vie quotidienne au contact de la nature.
Définir l’objectif à atteindre Il est indispensable de connaître la destination où l’on veut se rendre pour établir un itinéraire. Visualiser son objectif est aussi une façon d’optimiser la dynamique d’action.
Cette plante est-elle bien située ?
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Dans notre démarche spécifique – accéder à plus de bien-être –, il s’agit de bien visualiser l’appartement dans lequel seront intégrées les plantes et les fleurs de notre quotidien.
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Définir l’état présent, ce peut être aussi identifier les besoins des membres de la famille ainsi que les éléments à améliorer. Faites le tour de la maison, prenez le temps de passer dans chaque pièce, évaluez la place et l’exposition nécessaires à l’installation des végétaux : c’est une étape importante, qui vous évitera de vous lancer tête baissée dans l’achat de plantes non adaptées. Évaluer le besoin d’introduire une note de verdure manquante, c’est aussi favoriser une évolution rapide de votre bien-être futur.
Mise en œuvre
Que ressent-on à la vue de ce palmier ?
Exemples de question à se poser • Vers quoi est-ce que je veux tendre ? Quel volume de plantes ou quel espace de verdure aimerais-je avoir ? • Puis-je visualiser, au besoin en m’aidant de catalogues ou de revues, ce que donnerait le résultat ? Quels ressentis vont me procurer cette visualisation ?
Déterminer la situation initiale Notons que cette étape et la précédente sont interchangeables : on peut aussi faire l’état des lieux avant de déterminer l’objectif. En réalisant notre propre diagnostic, en définissant « là où nous en sommes » dans notre lieu de vie, nous allons pouvoir définir réellement ce qu’il reste à faire pour atteindre notre objectif.
Prenons l’exemple d’une chambre transformée en bureau dans laquelle il n’y a aucune plante. Imaginons que cette pièce donne sur un espace où aucune végétation extérieure n’apparaît. Si votre salon, que vous avez privilégié depuis longtemps, peut se passer d’une ou deux plantes, vous pourrez aisément les installer dans votre bureau. Vous équilibrerez ainsi votre environnement végétal en optimisant votre cadre de vie dans cette pièce où vous passez beaucoup de votre temps. Sinon, il s’agira de vous procurer les plantes les mieux adaptées à cet endroit. Évaluez quelque temps après vos impressions, celles de votre entourage pour constater par vous-même s’il s’est passé quelque chose. Si vous n’êtes pas convaincu, enlevez ces plantes de votre bureau et voyez la différence !
Introduire des plantes dans son environnement
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Exemples de questions à se poser • Quelle est la place disponible dans mon lieu de vie ? • Y a-t-il actuellement des plantes dans mon intérieur ? Combien ou quel volume pour chaque pièce ? Dans quelle pièce pourraisje en ajouter ? • Quelles sont les conditions d’aération, d’humidité de l’air et de luminosité de chaque pièce ? (Le choix des plantes dépendra en effet fortement de ces conditions.)
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Prendre conscience des enjeux
– Quelles sont les ressources financières que je peux consacrer à cela ? Qu’est-ce qui peut s’adapter à mon budget ?
En vous interrogeant sur l’intérêt d’introduire ou d’ajouter des plantes dans votre lieu de vie, vous allez augmenter votre motivation. Il vous sera également plus facile d’entraîner l’adhésion de votre entourage ou votre famille, qui ne sont pas forcément convaincus !
– Est-ce que je désire privilégier mon balcon ou bien les différentes pièces de la maison ?
Exemples de questions à se poser Les enjeux peuvent être déterminés rapidement en répondant à ces deux questions : • Qu’ai-je à gagner (moi-même, ma famille) en réalisant mon objectif ? • Que me manquera-t-il (ou qu’est-ce que je perdrai) si je ne le fais pas ? Évidemment, dans le cadre d’un lieu de travail ou en collectivité, les enjeux sont plus vastes et les décisions peuvent vous échapper en partie ou en totalité ; mais le questionnement reste le même.
Lister les ressources, les moyens et les options
– Est-ce que je suis prêt(e) à consacrer plus de temps à effectuer des promenades en pleine nature ? • Interrogez-vous aussi sur vos compétences dans le domaine végétal : – Comment puis-je trouver des solutions malgré la place qui me manque ? – Je ne connais rien au jardinage, comment puis-je en apprendre plus sur ce sujet ? – Qui sont les spécialistes ? – Qui dans mon entourage pourra m’aider dans cette démarche ? Ces questions vont vous permettre de lister une série de solutions qui seront susceptibles de vous aider à atteindre votre objectif. Rien ne vous empêche de rêver grand et d’envisager toutes sortes de projets dans un premier temps !
Dans les chapitres suivants, nous évoquerons les solutions qui s’offrent à vous pour faire entrer la nature dans votre cadre de vie. Quels que soient la place, le budget, le temps dont vous disposez, vous constaterez qu’il existe toujours un moyen d’y parvenir. Vous pourrez donc vous reporter à ces pages pour faire les choix qui vous permettront de réaliser votre rêve.
Exemples de questions à se poser • À ce stade, commencez par vous poser des questions d’ordre général : – Est-ce que je me sens plutôt attiré(e) par le changement permanent et, dans ce cas, dois-je privilégier les fleurs coupées, ou bien est-ce que je préfère les plantes vertes, qui sont plus durables ?
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Me manque-t-il quelque chose ?
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Où trouver les meilleures offres et les meilleurs conseils ?
Définir les obstacles
Établir le plan d’action
Avant de vous lancer dans l’action, il est utile de considérer les obstacles qui peuvent se dresser en travers de votre chemin, de façon à trouver les moyens d’y remédier.
On peut agrémenter son cadre de vie avec des fleurs et des plantes en quelques jours, comme on peut envisager de le faire sur plusieurs mois ou plusieurs années. Adapter votre plan d’action en fonction de votre personnalité, de votre disponibilité ainsi que de vos moyens.
Car il ne s’agit pas ici d’envisager une décoration ponctuelle et éphémère, mais bien de privilégier votre cadre de vie dans un environnement de verdure sur une longue période.
Comment procéder ?
Si vous vous rendez sans réflexion préalable dans la jardinerie la plus proche et remplissez au jugé votre caddie de plantes diverses, vous risquez assurément de vous exposer à quelques déceptions qui vous dégoûteront à jamais de renouveler l’expérience !
En fonction de l’état des lieux, vous avez noté noir sur blanc l’objectif que vous aimeriez atteindre : il faut le quantifier, par exemple en nombre de plantes ou en volume pour chaque pièce. Vous avez identifié, en consultant des catalogues ou en demandant des conseils, les types de plantes qui conviennent compte tenu des conditions de votre logement, de vos compétences, de votre disponibilité et de votre budget. Alors, vous pouvez déterminer dans le temps (par exemple sur 6 mois ou 1 an) les étapes de la réalisation de votre objectif.
Mais si vous prenez le temps de choisir des conteneurs adaptés permettant d’espacer les arrosages et de sélectionner des espèces peu exigeantes en vous faisant conseiller, sans doute aurez-vous de meilleures chances de succès !
Chaque semaine, ou chaque mois, réalisez étape par étape votre plan d’action : achat de nouvelles plantes, déplacement ou remplacement d’anciens sujets et autres opérations qui vous permettront d’atteindre l’objectif que vous vous êtes fixé.
Prendre un exemple Vous n’avez jamais installé de plante dans votre maison et vos connaissances dans ce domaine sont très limitées. En outre, vous devez vous absenter très souvent de chez vous sur de longues périodes.
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Fleurir sa maison avec des
fleurs coupées
Dans la chanson de Laurent Voulzy Le pouvoir des fleurs, le refrain reprend chaque fois ces paroles : « Changer le monde, changer les choses avec des bouquets de roses. Changer les femmes, changer les hommes avec des géraniums ». L’idée n’est peut-être pas si utopique, tant il est vrai que la contemplation d’une modeste fleur des champs peut nous apporter un sentiment de plaisir et de bonheur simple. Qu’il s’agisse de fleurs sauvages cueillies dans le respect des espèces protégées, de variétés du jardin ou de bouquets achetés au marché ou chez votre fleuriste, l’essentiel est de fleurir chaque semaine votre maison et votre bureau. Vous ferez ainsi entrer un coin de nature dans votre intérieur.
C’est bien sûr un peu de tout cela qui explique le succès d’un loisir créatif qui se démocratise de plus en plus. Deux points essentiels caractérisent cet intérêt porté à l’art floral occidental :
L’art floral occidental La création de bouquets ou de compositions florales est un véritable art. Ces bouquets peuvent être réalisés dans des vases ou dans divers contenants à l’aide de fleurs, de feuillage ou d’autres matériaux, naturels ou non. Or, dans bien des villes et des villages, les cours d’art floral se multiplient. On peut se poser la question de savoir ce qui pousse les participants à pratiquer ce loisir si prisé de beaucoup d’associations. Est-ce le contact avec le végétal ? Le développement d’une passion créative ? Le plaisir de la convivialité et le lien social qu’il apporte ? Ou bien la satisfaction de rentrer chez soi et de profiter pendant une semaine entière de cette inspiration végétale ?
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Réalisez vos bouquets vous-même.
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Une composition piquée dans la mousse fleurira agréablement votre intérieur pour quelques jours.
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L’art floral japonais et ses symboles.
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• la mise en œuvre et la réalisation ellemême de ces assemblages floraux participent à notre sensation de bien-être ; • l’aspect final, la beauté de l’arrangement du bouquet ou de la composition florale nous fait éprouver des émotions positives. Nous avons créé un objet capable de surprendre, de plaire, de faire rêver, de s’évader…
L’art floral japonais ou ikebana Le terme ikebana, inventé au japon au XVIe siècle, veut dire « fleurs vivantes ». Il exprime la notion « d’arrangement floral » dans ce pays où règne une véritable philosophie de la nature. L’ikebana, c’est aussi l’art de représenter l’âme de la nature. L’ikebana a pour finalité de donner un nouvel arrangement aux fleurs par des manipulations précises, sans bruit et sans hâte, en position assise, tout en restant droit. Il s’agit de créer, en accord avec une position adéquate du corps, avec un état d’âme équilibré et une respiration bien proportionnée, une unité harmonieuse entre le corps et l’âme. Le « chemin des fleurs », c’est-à-dire le cours de la cérémonie, s’avère plus important que le résultat.
La coupe flottante, une décoration facile à réaliser.
genre de réalisation. Ce sont ces petits gestes hebdomadaires qui vont agrémenter vos tables de tous les jours et éventuellement vos décors de fête.
Fleurs que l’on peut faire flotter à la surface de l’eau • Anémone • Chrysanthème • Dahlia • Gerbera • Hellébore
• Œillet • Renoncule • Rose épanouie • Scabieuse • Tournesol
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La coupe flottante Quoi de plus simple que d’aller cueillir au jardin une rose épanouie et de la mettre à flotter dans une coupelle remplie d’eau ? Cet accompagnement frais et gracieux peut apporter au petit déjeuner une note fleurie bénéfique pour commencer la journée dans la bonne humeur. De la même façon, l’hiver, quand les roses ne sont plus là pour égayer le jardin, rien ne vous empêche d’acheter chez votre fleuriste un magnifique gerbera aux couleurs vives. Les fleurs plates se prêtent tout à fait à ce
La réalisation d’un bouquet de fleurs Faire un bouquet, c’est d’abord répondre au besoin d’introduire de la couleur et du vivant dans un espace donné. C’est aussi l’expression d’un coup de cœur pour une botte de roses, le graphisme d’une branche ou le velouté d’une feuille qui sera le point de départ d’une création. Tandis qu’un bouquet simple et monovariétal possède beaucoup de charme et met
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en valeur un vase, un espace, une variété de fleurs, à l’inverse l’association des différents éléments d’un bouquet nous amène à considérer la couleur, la structure des végétaux, leur texture et leur forme. La couleur : on peut choisir de composer un bouquet unicolore, en camaïeu ou encore en contraste de couleurs. La forme : un bouquet s’inscrit souvent dans une forme géométrique – ronde, triangulaire, allongée. C’est la forme des fleurs qui va conditionner la forme du bouquet. Avec des fleurs longues, en épi, on réalisera plutôt un bouquet linéaire. Avec des fleurs plates ou branchues, on optera davantage pour un bouquet rond. La structure : on prendra soin de varier les structures en associant des fleurs en calice, en capitule et en ombelle. Pour un bon équilibre, mariez les grosses fleurs (roses, tournesol, gerberas…) avec des espèces plus nerveuses (camomille, gypsophile, asters…). Et n’oubliez pas qu’un joli bouquet se fait rarement sans feuillage. Celui-ci apporte du volume et met les fleurs en valeur. La texture : les textures lisses et brillantes contrasteront avec celles de végétaux rugueux et veinés. C’est de la mise en valeur des contrastes entre les différents éléments que va naître l’harmonie. On peut varier ainsi à l’infini les bouquets et les arrangements floraux en mariant des styles et des techniques qui parfois nous amènent à créer des œuvres d’art éphémères mais tellement agréables à regarder.
Le bouquet rond attaché Le bouquet rond est sans doute le plus connu des bouquets et l’un des plus appréciés. Cette forme très esthétique demande une certaine dextérité que l’on peut acquérir en prenant des cours d’art floral et avec un peu de pratique. Pour réaliser un bouquet rond, commencez par déposer les fleurs et les feuillages utiles de-
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vant vous sans les mélanger. Saisissez une première tige en la tenant parfaitement bien serrée dans votre main à la verticale ou à l’horizontale avant d’en prendre une deuxième en l’inclinant à droite si vous êtes droitier ou à gauche si vous êtes gaucher. Vous n’aurez ensuite qu’à placer de la même façon les autres tiges, en les superposant les unes sur les autres. Prenez soin de tourner toujours dans le même sens en disposant vos tiges de fleurs pour former une vrille. Par ailleurs, si vous utilisez plusieurs variétés de fleurs pour votre bouquet rond, pensez à les intercaler à intervalles réguliers afin d’obtenir une répartition égale et harmonieuse des couleurs et des formes. En ce qui concerne le feuillage, vous pourrez le glisser entre les fleurs si celles-ci sont peu nombreuses, ou bien l’utiliser sur un tour complet ; tout dépendra de l’effet recherché. Utilisez un morceau de raphia pour lier l’ensemble là où toutes les tiges se croisent, en prenant soin de laisser environ un tiers de longueur en dessous pour que votre bouquet garde une parfaite tenue. L’utilisation d’un sécateur est indispensable pour égaliser l’extrémité des tiges et donner plus de grâce au bouquet. N’hésitez pas ensuite à vriller ce dernier, dans le sens de la spirale afin d’élargir la coupole ou dans le sens inverse afin de la resserrer.
Le centre de table ou la composition piquée dans la mousse Comme toute création florale, la confection d’un centre de table peut s’effectuer dans le cadre convivial de la famille en faisant participer les enfants, ou bien dans un endroit calme, pour laisser s’exprimer toute sa créativité. Le but est d’obtenir une composition attrayante qui vous procurera autant de joie dans sa réalisation que dans la contemplation du résultat.
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Les clés d’une composition réussie La réalisation d’un centre de table ne requiert pas forcément la prestation d’un décorateur professionnel : il suffit de connaître quelques règles générales, le reste ne dépend plus que du « feeling » et de la sensibilité de chacun. Munissez-vous simplement d’un contenant adapté au choix des fleurs, d’un sécateur, d’un couteau et de mousse synthétique préalablement imbibée d’eau, de fleurs et de feuillages. Étant visible sous tous les angles, le centre de table doit donner une impression de luxuriance – peu importe le style. Si vous utilisez des fleurs, évitez celles qui dégagent des parfums trop forts, susceptibles de contrarier les odeurs des plats. Veillez également à ne
pas utiliser de plantes pouvant provoquer des allergies. Choisissez les fleurs en privilégiant les couleurs vives et chaleureuses. Le bouquet ne doit pas être trop volumineux, ni trop petit ; ne dépassez pas 25 cm de hauteur pour ne pas masquer la vue des convives proches du centre. Soyez particulièrement attentif à l’harmonisation de la nappe, de la vaisselle et de la composition. Par exemple, choisissez des fleurs de différentes couleurs pour une vaisselle blanche sans motif et une nappe unie. Ou au contraire, associez des fleurs à ton unique à une nappe multicolore. Comme pour les fruits et les légumes, il est recommandé de privilégier surtout les fleurs de saison, qui seront plus durables.
Les fleurs du printemps chez le fleuriste ou au jardin
Les fleurs toute l’année chez le fleuriste
Les fleurs du jardin pour l’été et l’automne
• Anémone • Arum blanc • Callistephus • Freesia • Giroflée • Jacinthe • Jonquille • Lilas • Muguet • Muscari • Œillet de poète (Dianthus barbatus) • Pivoine • Pois de senteur • Renoncule • Tournesol • Tulipe
• Alstroemère • Anthurium • Aster • Chrysanthème • Cymbidium • Eustoma (lisianthus) • Freesia • Gerbera • Gladiolus • Gypsophile • Iris • Lilium • Œillet • Ornithogale • Phalaenopsis • Rose • Solidago • Zantedeschia
• Achillée • Aconit • Agapanthe • Alstroemère • Amarante • Aster • Campanule • Chrysanthème • Giroflée • Glaïeul • Gypsophile • Liatris • Lupin • Muflier • Phlox • Pied d’alouette • Statice • Zinnia
Un bouquet de
Introduire des plantes dans son environnement
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nature
Rien de mieux qu’une journée bien commencée avec un petit clin d’œil à Dame Nature ! Faites-en l’expérience en déjeunant à côté d’un joli centre de table aux couleurs de saison, réalisé avec la cueillette du week-end : cette composition saisonnière apportera une petite note de gaieté chaque matin.
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