Robert Elger Le jardin, c’est nos oignons
Tirer parti d’un jardin rikiki !
Le jardin, c’est nos oignons
Michel Beauvais
Ne jardinez plus
Ne jardinez plus comme une courge ! Ne jardinez plus comme une courge !
Comment faire comprendre aux taupes, aux mauvaises herbes et aux pucerons qu’ils ne sont pas les bienvenus dans votre jardin ? Comment produire vos propres graines, les semer et les récolter ? Quels sont les meilleurs trucs pour pailler, multiplier ou soigner vos plantes ? Comment arroser efficacement vos plantations tout en faisant de belles économies ? Retrouvez dans cet ouvrage toutes les astuces d’un professionnel du jardinage et découvrez tous les secrets merveilleux qui vous manquaient pour vous faciliter la vie au quotidien !
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comme une courge ! rustica éditions
Adepte du jardinage naturel, Roland Motte cultive fleurs, fruits et légumes dans un jardin qu’il aime faire visiter. Il vous accueillera aux Jardins de la terre, situés au cœur du parc thermal de Vittel pour partager avec vous son savoir-faire.
Vous habitez en ville, votre terrain est tout petit et vous ne savez pas comment l’aménager ? Vous trouverez ici tous les conseils pour transformer votre mouchoir de poche en un agréable jardin. De la conception à la mise en œuvre, l’auteur vous livre ses secrets pour créer l’illusion destinée à faire paraître votre jardinet plus grand qu’il n’est en réalité. Cet ouvrage vous propose également plus de 15 modèles de mini-jardins : du petit jardin tout en murs à la roseraie de poche en passant par le petit jardin de légumes, le petit coin de soleil, le petit jardin de couleurs, le mini-jardin sculpté et le coin cottage.
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Tirer parti
Tirer parti d’un jardin rikiki !
Michel Beauvais
Dans la même collection
Robert Elger
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d’un jardin rikiki !
Pépiniériste et jardinier, Robert Elger dispense des formations et participe à des animations festives autour des jardins. Il a déjà publié Un Potager pour nourrir ma famille et Plantes relax pour jardin sans souci aux éditions Rustica.
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Sommaire > Avant-propos ............................................ 6 > Pas de jardin sans plantes ! ................. 8 > La plantation .......................................... 14 > Comment faire vivre un petit jardin ? ...................................... 20
CHOISISSEZ VOTRE MINI-JARDIN ...................... 29 > Un petit jardin tout en murs ................. 30 > Un petit jardin de lÊgumes .................... 34 > Un mini-verger ....................................... 38 > Un petit jardin de condimentaires ....... 46 > Un petit jardin de senteurs ................... 50 > Un petit jardin de fleurs ......................... 56 > Un petit jardin de couleurs .................... 60 > Un petit coin de soleil............................. 68 > Un petit jardin d’ombre .......................... 74 > Un petit jardin de rocaille ...................... 78
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> Un mini-jardin sculpté............................. 82 > Mon petit pré-carré ................................ 88 > Un petit jardin d’eau ............................... 94 > Mon coin cottage .................................. 100 > Un petit jardin de balcon ...................... 104 > Un petit jardin en terrasse .................. 110 > Un coin repos ......................................... 116 > Une roseraie de poche ........................ 120 > Index ...................................................... 126
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La plantation L’exubérance d’un jardin est pour beaucoup conditionnée par la qualité de la plantation. C’est celle-ci qui permettra aux végétaux choisis de trouver leur place. Ne la bâclez pas ! Au travail ! Il est temps maintenant de relever les manches. Fini le travail de bureau, exit le crayon de papier et la boîte de couleurs : il s’agit de saisir la bêche, la griffe et le plantoir. Dans un premier temps, prenez les problèmes à leur base, c’està-dire à ras de terre.
Sous-sol et terre végétale Dans le cas de travaux de terrassement importants, veillez à ce que la terre végétale et le sous-sol soient bien séparés. La première est en général plus sombre, du fait de la présence de matières organiques. C’est elle qui constitue la partie biologiquement active, susceptible d’accueillir vos plantes et de les nourrir. Lors des ultimes travaux destinés à la mise en forme définitive de votre jardin, chaque type de terre doit retrouver sa place, celle du sous-sol au fond, la terre végétale en surface.
Une affaire d’humeur C’est la qualité du sol (sa texture et sa structure) ainsi que sa richesse organique qui conditionneront la croissance ultérieure de vos plantes. Les jardiniers d’antan usaient du terme d’« humeur » pour qualifier la capacité d’un sol à porter une végétation luxuriante. « Une terre n’a plus d’humeur quand elle ne produit plus ou très peu », dit l’encyclopédie du Bon Jardinier de 1920. À vous de tout faire pour qu’elle en ait. Deux options s’offrent à vous : soit vous vous débrouillez avec la terre que vous avez, soit, dans le cas d’une terre particulièrement exécrable ou maltraitée, vous la remplacez.
• Faire avec ce que l’on a La première solution est la plus écologique et la plus économique. Mais elle vous oblige à prendre des options cornéliennes et à faire des sélections drastiques au moment du choix des plantes. Cependant, elle n’exclut pas une amélioration
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progressive du sol par des apports successifs de diverses matières organiques. C’est l’option « raisonnable » qui s’impose en général lors de la création d’un grand jardin, et elle est tout à fait envisageable pour un jardin plus restreint.
• Changez tout ! Mais ce qui est interdit pour les grands est parfois possible pour les petits ! Des décaissements lourds (mécanisés ou manuels) avec évacuation et remplacement de la terre sont matériellement envisageables dans un microjardin. Notez que ce choix doit rester une option de dernier recours : rares sont les sols dégradés au point de ne plus pouvoir envisager leur remise en culture.
Améliorer son sol Le levain de cette amélioration est la matière organique, en particulier celle qui a atteint un stade de décomposition suffisamment avancé et qui est proposée sous forme de compost. Avec sa richesse en matière organique (généralement près de 70 %) et sa bonne teneur en éléments fertilisants (azote : 1,4 %, anhydride phosphorique : 1,2 %, oxyde de potassium : 0, 3 %), c’est le matériau nécessaire et souvent suffisant pour amender un sol, même dégradé. Pour calculer vos besoins en compost, le plus simple consiste à raisonner en épaisseur de couche à épandre : un tapis de 1 cm correspond à 1 m3 par are, soit 10 litres au m2.
• La quantité à prévoir
lors de l’implantation du jardin N’y allez pas avec le dos de la cuillère ! Et même, mettez-y le paquet ! Avant le bêchage et le retournement du sol ou la simple aération, prévoyez de 5 à 10 cm de compost, soit de 50 à 100 litres par m2, selon les plantations projetées. Mieux vaut le faire tout de suite. Une fois le jardin établi, il vous sera plus délicat d’intégrer le compost au sol.
ac ?… En sac ou enpovr ssible de fabriquer
Même s’il est tout à fait recours extérieur soi-même son compost, un ns le cas est souvent indispensable da alité des divers qu La . d’une création de jardin en général composts commercialisés est , mais leur coût bonne (hétérogène parfois) iki permet est très variable. Un jardin rik ionné en sac. dit de recourir à du compost con ment plus Cependant, il est financière compost en vrac, intéressant d’acquérir votre . Tablez sur une en cas de besoins importants 3 r m , à laquelle somme d’environ 30 euros pa pour la livraison. s’ajoutent environ 10 euros post de 70 litres, En comparaison, le sac de com entre 10 et acheté en jardinerie, oscille allez le chercher ! 15 euros – et c’est vous qui
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La plantation
• La quantité à prévoir en rythme
de croisière Après l’implantation des massifs, épandez en surface une couche de 1 à 3 cm, soit 10 à 30 l/m2, chaque année, au printemps ou à l’automne. Un simple coup de griffe vous permet de l’incorporer dans les premiers centimètres du sol. Dans le cas des arbustes, les quantités apportées peuvent facilement être doublées. Pour votre gazon, contentez-vous d’un apport léger de 0,3 à 0,5 cm d’épaisseur, soit 3 à 5 l/m2, en fin d’hiver et en entrée d’automne. Une couche trop épaisse de compost l’« étoufferait » – de fait, elle empêcherait la lumière de synthétiser la matière organique végétale – et provoquerait un jaunissement disgracieux.
C’est maintenant que cela commence ! La préparation du sol passe parfois pour une tâche ingrate et contraignante, mais la plan-
tation est toujours une activité agréable et gratifiante… surtout si la préparation du sol n’a pas été bâclée. Selon le conditionnement des plantes – en pots ou en racines nues –, les façons de les planter varient.
• Pots et godets Les plantes annuelles, bisannuelles ou vivaces sont proposées en petits pots. On a coutume de nommer « godets » ces contenants de petite taille – jusqu’à 11 cm – en plastique thermoformé souple pour la majorité, parfois en tourbe ou en fibre de coco. Avant de les planter, veillez à ce que le terreau, dans lequel s’enracinent les plants, soit bien humide. Ne mettez jamais en terre des plantes dont la motte est sèche : leur reprise serait compromise.
• Arbres et arbustes en conteneurs Quand un pot horticole gagne en taille – audelà de 13 cm de diamètre –, il prend du grade et devient conteneur. Quelques arbres, beau-
Pour planter vos plantes en pots et en godets 1. Préparez finement le sol. 2. Posez les plantes là où vous souhaitez les voir pousser, en veillant à leur écartement : de 15 à 60 cm, selon leur vigueur et leur hauteur à terme. 3. Ouvrez un trou avec le plantoir, dépotez la plante et introduisez la motte. Dans le cas des godets en tourbe ou en fibre de coco, les mottes et les contenants – biodégradables – sont plantés tels quels. 4. Rebouchez et bornez énergiquement afin d’ancrer solidement les jeunes plants au sol. 5. Aménagez une cuvette d’arrosage et arrosez copieusement pour aider à la reprise.
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Choisissez votre mini-jardin Jardinrikiki_001-045_BAT.indd 29
Avant de vous lancer dans la création d’un jardin, commencez par en cerner les contraintes. Soleil ou ombre ? Véritable jardinet ou simple espace balcon ou terrasse ? Une fois ces contraintes acceptées, vous voilà maître d’œuvre. Quel est votre style de jardin : sauvage ou maîtrisé ? À vous d'opter pour l’austérité paisible d’une rocaille bien structurée ou d’un jardin de topiaires, ou bien pour l’exubérance et la fraîcheur d’un jardin d’eau. Un petit jardin gourmand ? Un petit royaume où le parfum sera roi et la couleur reine ? Votre mini-jardin peut servir à vous occuper les mains et l’esprit. Ou se borner à une simple pelouse pour vivre les doigts de pied en éventail !
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Un petit jardin de fleurs Que votre jardin soit immense ou minuscule, la fleur reste son hôte privilégié. Mais un petit jardin, en particulier le jardin du « devant », destiné à animer l’entrée de la maison, serait tout simplement impensable sans ses fleurettes. Il y a fleurs et fleurs Les diverses fleurs sont classées selon la durée de leur vie, donc de leur méthode de culture. Ainsi, les annuelles germent, croissent, fleurissent et meurent dans l’année. Si leur vie est éphémère, leur floraison est particulièrement longue pour une fleur, habituellement de mai-juin à octobre. Vous pouvez les semer vous-même, au chaud, en mars et avril, ou directement en place à partir de fin avril, pour certaines. Il est cependant moins contraignant de se les procurer à l’état de jeunes plants, de fin avril à juin. Mises en place après les dernières gelées, toutes les annuelles sont arrachées en automne pour céder la place aux bisannuelles. Le cycle de vie de celles-ci s’établit sur 2 ans, germant et poussant la première année, fleurissant et disparaissant la deuxième. Elles supportent donc plus ou moins vaillamment le froid de l’hiver. Elles se sèment habituellement en juin, et le commerce horticole les propose également en jeunes plants à partir de septembre-octobre, puis en mars. Pensées, giro-
flées, myosotis, pâquerettes et primevères sont parmi les bisannuelles les plus cultivées. Les vivaces constituent le groupe le plus riche, tant au niveau des couleurs et de la forme des fleurs que de l’aspect général de la plante : tour à tour aérée, touffue, pesante, légère, franchement naine ou géante. Elles renferment de nombreux genres et espèces qui ne fleurissent que quelques jours à quelques semaines, mais pendant plusieurs années d’affilée. À l’instar des doronics, certaines fleurissent tôt au printemps ; d’autres, en été, comme les gaillardes ou les benoîtes ; quelques-unes, tels les populaires asters, s’épanouissent au cœur de l’automne. Beaucoup sont rustiques au froid, d’autres plus délicates. Le commerce horticole les propose essentiellement en godets. Certaines espèces ou variétés « fixées » – les caractéristiques sont alors transmises par semis – sont vendues en graines.
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Les plantes à bulbes ou à tubercules sont des « vivaces » un peu particulières : hivernant – estivant parfois – grâce à leur système racinaire capable de stocker des matières en réserve. De fait sont distingués les bulbes de printemps à planter à l’automne, comme la tulipe, la jacinthe, le crocus et le narcisse, et les bulbes d’été à planter au printemps, comme les bégonias tubéreux, les dahlias et les glaïeuls. En choisissant minutieusement vos espèces et variétés et en respectant un planning de plantation ad hoc, vous pouvez étaler vos floraisons sur 12 mois. D’autant qu’un petit jardin bénéficie souvent d’une sorte de « micro-
climat », induit par son environnement bâti. Des premières éranthes aux ultimes hellébores, il est tout à fait possible d’y voir s’épanouir des fleurs tout au long de l’année.
Des fleurs en boîte D de peinture Les annuelles et les bisannuelles prennent place dans des massifs bien ordonnés. Chaque espèce s’installe alors à un endroit dont elle ne débordera pas. Elles se relaient d’une saison à l’autre avec la régularité d’un métronome : la plantation des premières en mai et leur arra-
Pour créer votre petit massif de fleurs 1. Commencez par matérialiser la forme de votre massif en le délimitant, soit à l’aide de piquets et d’un cordeau dans le cas des figures géométriques délimitées par des lignes droites, soit en recourant à un tuyau d’arrosage pour figurer les lignes courbes. Veillez à intégrer harmonieusement le style du massif au reste de votre jardin. 2. Décapez ensuite la surface du futur parterre à la binette ou à la houe, et retirez les mottes de gazon, le cas échéant. 3. Une simple aération à l’aérabêche ne suffit pas toujours pour une création de massif, et il faut alors que la terre soit excellente. Il est donc préférable de retourner le sol à la fourche-bêche. Débarrassez soigneusement les grosses pierres et les anciennes racines : la préparation de la terre doit être aussi fine que possible. 4. Enrichissez le sol avec du compost ou du fumier composté. Posé en couche sur la surface du futur massif, cet amendement est ensuite mélangé avec la terre d’origine déjà affinée, sur une profondeur de 10 à 15 cm. 5. Disposez régulièrement les plantes dans le massif, puis plantez. 6. Arrosez dès la fin de la plantation, et conservez par la suite sa fraîcheur au sol par des arrosages réguliers pendant les périodes chaudes. Une couverture de 3 à 5 cm de compost peut limiter ces apports d’eau et vous évitera de fastidieuses séances de désherbage.
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Un petit jardin de fleurs
chage en octobre, la plantation des secondes en octobre ou mars et leur suppression en mai. La conduite rationnelle de ces massifs facilite beaucoup leur entretien, mais le remplacement périodique des plantes génère un coût élevé.
Des fleurs en pagaille D Ces massifs de fleurs relèvent d’un désordre très factice. Ex-mixed-border, ces parterres, qui privilégient la diversité des couleurs, des formes et des époques de floraison, accueillent tout type de plantes : bisannuelles, vivaces, annuelles, petits arbustes, bulbes et cormes, ainsi que tubercules et rhizomes. Ici, c’est l’échelonnement des diverses fleurs qui donnent l’illusion d’une floraison permanente.
Plantez P de tout, mais pas n’importe quoi ! Les vivaces sont des hôtes de prédilection. Tout l’art de ces jardins consiste à faire apparaître des fleurs de janvier à décembre. L’assemblage harmonieux des couleurs requiert également une grande attention. Il convient d’être vigilant à la hauteur des diverses plantes et à leur aspect, lâche ou érigé. Mais, et c’est le charme de la vie en groupe, les défauts des unes sont souvent rachetés par les qualités des autres. Ainsi, les plantes à port dégingandé comme les pois de senteurs vivaces sont rigidifiées par des végétaux à tiges solides et érigées telles les campanules ou les solidagos, plantés à proximité, qui font alors office de tuteurs.
Pour établir une petite jachère fleurie 1. Délimitez les quelques mètres carrés nécessaires à l’implantation de votre coin fleuri. Dès mars et jusqu’à début avril, préparez finement votre sol : selon sa compacité, par aération ou retournement, suivi d’un griffage, d’un ratissage et d’un apport de compost fin. Au besoin, arrosez. La terre correctement apprêtée est prête à être ensemencée. 2. Eh bien, ne semez pas ! Attendez 4 à 5 semaines pour que lèvent les graines d’adventices, dont on se débarrasse alors avec un léger coup de griffe ou de râteau. 3. Affinez à nouveau très superficiellement le sol. Car il ne s’agit pas de ramener à la surface de nouvelles graines de mauvaises herbes ! 4. Début mai, vous pouvez semer votre mélange. Respectez le dosage au mètre carré préconisé, variable selon le mélange. Une fois les graines éparpillées, griffez ou ratissez pour les enterrer très superficiellement. Tassez ensuite la totalité de la parcelle avec le dos du râteau. 5. Arrosez à la pomme d’arrosoir ou à la canne d’arrosage. Les premiers germes apparaîtront quelque 8 jours plus tard. Et vous êtes maintenant certain qu’il s’agit de jeunes plantes issues des graines que vous avez semées !
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Tout T bouge tout le temps Une fois implantés, ces jardins ne restent pas éternellement semblables à eux-même. Ils nécessitent des interventions suivies : ici pour combler un espace vide, là pour diviser telle plante rendue chétive par des années de bons et loyaux services, ailleurs pour remplacer celles qui dépareillent l’ensemble par leur taille ou leur couleur.
c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Séparer le bon grain de l’ivraie à la germination est chose impossible, du fait de la difficulté à les distinguer.
Jachères de poche Sympathique est le principe qui préside à l’établissement de parterres fleuris ! Il consiste à semer directement en place un mélange de graines sélectionnées pour leur époque de floraison (printemps, été ou automne), leurs couleurs (en camaïeu rose, bleu, jaune…) ou leur hauteur (de 40 à 90 cm, selon le mélange). Certaines jachères ont une vocation mellifère, d’autres sont destinées à attirer d’autres insectes utiles. Très plébiscités, ces parterres fleuris ne sont cependant pas des plus faciles à implanter. La grande difficulté est le désherbage. Car à la levée, « mauvaises » et « bonnes » herbes,
■ Un semis direct permet une floraison exubérante à moindre coût.
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