plantesmiracles François Couplan • Aymeric Lazarin
Les
à cultiver soi-même
20 s plantxe au milles vertu
Bien-être • Santé • Beauté
Aloès Goji Grenade Kudzu Stévia ...
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Sommaire
gg Avant-propos ...................................................................................................... 7 Cultiver soi-même les plantes-miracles ................................................. 12 Les techniques du jardin bio ................................................................................ 12 Un substrat riche et vivant .................................................................................... 16
Les 20 plantes-miracles ............................................................................... 18 Aloès ....................................................................................................................... 20 Argousier ................................................................................................................ 24 Bardane .................................................................................................................. 28 Bourrache .............................................................................................................. 32 Éleuthérocoque ..................................................................................................... 36 Goji ......................................................................................................................... 39 Grenade ................................................................................................................. 44 Hoodia ................................................................................................................... 48 Houblon ................................................................................................................. 52 Kudzu ..................................................................................................................... 56 Lavande fine .......................................................................................................... 60 Lippia ..................................................................................................................... 66 Onagre ................................................................................................................... 70 Ortie ....................................................................................................................... 76 Passiflore officinale ................................................................................................ 82 Rhodiole ................................................................................................................. 85 Safran ..................................................................................................................... 90 Stévia ...................................................................................................................... 94 Valériane officinale .............................................................................................. 102 Vigne rouge .......................................................................................................... 106
Annexes ............................................................................................................ 112 Lexique ................................................................................................................. 114 Mieux connaître les plantes ................................................................................ 117 Bibliographie ........................................................................................................ 117 Index .................................................................................................................... 118
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Avant-propos
gg Les plantes reviennent de plus en plus sur le devant de la scène. C’est qu’on leur reconnaît de remarquables qualités, aujourd’hui démontrées par des études scientifiques solides. Certaines sont appréciées pour leurs propriétés médicinales, d’autres pour leurs vertus nutritionnelles, les deux étant parfois confondues – on a créé pour ce dernier cas le terme bien pratique d’« alicaments ». De tous côtés, le naturel a le vent en poupe. Argument commercial ou réel intérêt pour ces molécules naturelles ? La réponse reste floue. Quoiqu’il en soit, dans un récent sondage, 30 % des Français disent préférer les médecines douces aux médecines conventionnelles. Nombre des adeptes des soins par les plantes seraient heureux de cultiver euxmêmes ces végétaux bienfaisants dans leur jardin, voire sur leur balcon, plutôt que de les acheter – très cher souvent – dans les magasins qui en font commerce. Or, nombre de ces « plantes miracles » poussent facilement sous nos climats, à condition de savoir s’y prendre et de les chouchouter un peu. Le jardinier amateur trouvera dans ce livre la description de 20 plantes douées de qualités médicinales ou nutritionnelles particulièrement intéressantes, avec la présentation de leurs vertus, de leur composition, de leurs usages et de la manière de les cultiver de façon à pouvoir profiter chez soi, directement, de leurs bienfaits. Grâce à cette sélection de plantes miracles, nous ne prétendons pas apporter une solution exhaustive aux problèmes de santé de l’humanité. Mais il est certain que ces simples végétaux peuvent grandement améliorer la vie de ceux qui les utilisent à bon escient. En outre, les cultiver soi-même est une source de satisfaction… et d’économies évidentes ! Cet ouvrage permettra donc à chacun de produire ses propres remèdes, en toute facilité. Au-delà d’un livre sur le jardinage, nous avons tenté de proposer un véritable guide du bien-être !
Relativiser En réalité, ces plantes ne font pas de miracles ! Si c’était le cas, cela se saurait… La science découvre toujours de nouvelles substances dotées d’effets positifs sur la santé, et les plantes qui les renferment peuvent effectivement se montrer utiles
Photo page 6 La grenade, un fruit méditerranéen savoureux et riche en antioxydants.
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pour résoudre certains problèmes plus ou moins graves. Mais si ces végétaux avaient par eux-mêmes tout le pouvoir dont on les crédite, les maladies auraient déjà disparu. Par exemple, la tomate renferme du lycopène : si ce dernier s’avérait aussi merveilleux que ce que certains en disent, les Américains ne devraient plus connaître de cancers de la prostate, vu les quantités phénoménales de ketchup que la plupart d’entre eux ingurgitent annuellement ! Or, ce n’est pas le cas. Nous tromperait-on ? Pas vraiment, il nous faut juste remettre les choses en perspective : toutes ces « plantes miracles » peuvent se révéler efficaces de façon ponctuelle, mais la santé est un phénomène vaste et complexe qui dépend du mode de vie global de chaque individu. Il paraît difficile de pouvoir prétendre se porter au mieux sans avoir une alimentation saine, une vie équilibrée, un stress modéré, des relations satisfaisantes, un travail épanouissant, une conception ouverte du monde, etc. Il faut donc explorer de nombreuses pistes et ne pas se contenter d’ingérer quelques substances, fussent-elles végétales, sans se soucier des différents aspects de son être. Rester en bonne santé demande un travail certain.
La fleur si singulière de la passiflore ne doit pas faire oublier ses propriétés anxiolytiques.
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Il faut également garder à l’esprit que les plantes que nous présentons ici, si elles ne possèdent en elles-mêmes aucune toxicité, peuvent sous certaines conditions renforcer divers problèmes qui ne leur seraient pas dus. Par exemple, le houblon renferme des substances œstrogéniques, dont on sait que l’excès peut favoriser l’apparition de cancers hormono-dépendants (sein, prostate) et de pubertés précoces chez les enfants. La prise, même importante et répétée, de houblon ne pourra pas à elle seule provoquer une pathologie, mais additionnée à un mode de vie inadapté, il ne serait pas impossible qu’elle contribue à augmenter le facteur de risque. Ne nous cachons pas non plus le fait que, dans bien des cas, ces plantes bénéficient d’un effet de mode. Il est habituel dans notre société, et c’est sans doute un trait humain caractéristique, de rechercher toujours quelque chose de différent, de nouveau. Et il est bien concevable que nous aimerions pouvoir, par la seule
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consommation d’une plante (ou pour certains d’un comprimé ou d’une gélule, quelle que soit son origine), alléger nos maux. Il s’agit là d’une sorte de pensée magique que notre approche scientifique de la réalité n’a pas totalement oblitérée. Réfléchissons-y afin de faire le meilleur usage possible des végétaux utiles que nous allons présenter dans les pages qui suivent. Chaque plante possède plusieurs propriétés, parfois très diverses. Nous avons mis en évidence, pour chacune, celle qui nous semble la plus importante et qui ne pose pas de souci particulier.
Des plantes faciles à cultiver Après avoir lu ces quelques pages, vous admettrez certainement que, d’une façon générale, la culture des plantes miracles que nous avons sélectionnées n’est pas particulièrement difficile. L’astuce pour domestiquer les plus sensibles d’entre elles consiste avant tout à faire preuve d’un bon sens de l’observation, et de ne pas oublier leurs conditions d’origine. Vu les vertus dont elles font preuve, il vaut certainement la peine de les mettre dans son jardin, voire sur son balcon. D’ailleurs, l’intérêt de plusieurs de ces végétaux « miracles », tels la stévia ou l’aloès, est devenu si largement perçu par le grand public que certains d’entre eux commencent à être commercialisés à grande échelle, en pharmacie ou en magasin spécialisé, voire en grande surface.
Les stigmates de ce fameux crocus possèdent des effets antidépresseurs équivalant à certains médicaments vendus en pharmacie.
D’autres espèces moins faciles Ce livre ne devrait pourtant pas s’arrêter ici, car de nombreuses autres espèces végétales pleines de vertus font aujourd’hui parler d’elles. Mais nous avons choisi de ne pas les présenter dans cet ouvrage, car elles s’avèrent trop difficiles à cultiver ou à transformer en vue de leur utilisation. C’est le cas par exemple de la chia ((Salvia Salvia hispanica), hispanica), dont les graines, vendues en magasin de diététique, possèdent des propriétés similaires aux graines de bourrache ou d’onagre, grâce à leur richesse en acide alpha-linolénique (oméga 3). Produite à grande échelle au Pérou et en Argentine, et de façon plus limitée en
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Californie, cette sauge est aujourd’hui exportée partout sur la planète, et les pays industrialisés en sont très friands !
3 *Note
Pour chaque plante-miracle présentée, nous avons mis en avant ses vertus principales par un texte composé en bleu.
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Une autre espèce rencontre actuellement un grand succès : la spiruline. Peu de gens le savent : il ne s’agit pas d’une plante, mais d’une cyanobactérie, jadis classée dans la catégorie des algues bleues, originaire des lacs d’altitude d’Amérique centrale, ainsi que du lac Tchad en Afrique. Elle est aujourd’hui produite aux quatre coins du monde et exportée à grande échelle pour ses propriétés antioxydantes et pour sa richesse en protéines. Mais sa culture, en bassins d’eau tiède, n’est pas à la portée du premier venu, ne serait-ce que du fait de l’infrastructure nécessaire.
Les alicaments De même que ces espèces à la mode dont on parle beaucoup, de nombreux alicaments du quotidien comme l’ail, le citron ou l’huile d’olive méritent eux aussi l’appellation de plantes miracles. Ils sont d’ailleurs devenus incontournables dans de nombreux régimes alimentaires à travers le monde, et nous souhaitons la même chose à toutes les plantes de cet ouvrage.
Un double enjeu Vous l’aurez compris, la culture de ces plantes miracles comprend un double enjeu. Le premier est de redécouvrir les remèdes à base de plantes que nous héritons de nos ancêtres, afin de soigner les petits maux du quotidien. C’est un patrimoine à faire revivre. Qui plus est, il s’agit là d’un excellent mobile pour redonner une place aux plantes dans nos vies et dans nos logis.
Photo page 11 Les baies d’argousier sont une richesse bien méconnue de nos contrées. Leur valeur nutritive est hors du commun !
Le second enjeu consiste à entamer une réflexion plus profonde sur notre consommation médicamenteuse médicamenteuse,, et à développer une démarche alternative, naturelle et saine saine.. Bien sûr, la médecine conventionnelle ne manque pas d’intérêt, tant ses avancées sont précieuses, mais elle ne doit plus ignorer les médecines douces qui, toutes ensembles, doivent nous proposer un système de santé plus respectueux de l’environnement et des consommateurs. Sans oublier, bien sûr, que le mieux est de ne pas tomber malade, ce qui passe par la prévention liée à un mode de vie et d’alimentation sain et équilibré. Là encore, les plantes sont prêtes à nous aider en nous faisant profiter de leurs bienfaits nutritionnels : il y a dans ce domaine aussi de quoi explorer ! Bonne lecture, et portez-vous bien !
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Aloès
Aloe vera Les effets bénéfiques de l’aloès sur la peau (émollient, cicatrisant, hydratant), mis à profit depuis l’Antiquité, sont aujourd’hui bien connus du grand public. La plante est largement utilisée par l’industrie cosmétique qui en vante les vertus. Elle entre également dans la composition de boissons pour ses propriétés laxatives, stomachiques et digestives.
Présentation et description
ASPHODÉLACÉES (XANTHORRÉACÉES)
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Il existe environ 500 espèces d’aloès, pour la plupart originaires d’Afrique. L’espèce la plus cultivée pour ses vertus médicinales est Aloe vera, vera, inconnue à l’état spontané, mais rencontrée dans la nature où elle a été introduite, de l’Arabie aux Canaries, en passant par l’Afrique du Nord qui serait son lieu d’origine. Les aloès sont des plantes succulentes (on parle souvent de « plante grasse »), c’est-à-dire que les feuilles sont charnues et accumulent des réserves d’eau. Il s’agit d’une adaptation à un milieu aride qui permet à ces végétaux de résister à la chaleur et à la sécheresse. Ce phénomène morphologique s’observe également dans des familles ou des genres bien différents, telles les Cactacées américaines et les euphorbes africaines, ainsi que chez les sédums de nos rochers. Aloe vera peut atteindre 80 cm, voire 1 m, de hauteur. Son système racinaire
est peu développé et superficiel. De la tige très courte et lignifiée, souvent invisible, s’élancent des feuilles vertes, épaisses et charnues, finement dentées d’épines plus pâles. Elles peuvent atteindre 60 cm de longueur, avec une largeur maximale de 10 cm à leur base, et leur épaisseur peut dépasser 5 cm. Les fleurs rouge orangé, pendantes, sont groupées en épis au sommet d’une hampe florale pouvant atteindre plus de 1 m. Lorsque l’on coupe une feuille, on observe un gel vert clair d’où s’écoule un liquide incolore, le suc. Il s’agit du parenchyme mucilagineux de la plante, qui possède de nombreuses vertus.
Propriétés de l’aloès L’aloès est constitué à 99 % d’eau. Le pourcentage restant contient plus de 75 composés différents, parmi lesquels des vitamines, des enzymes, des acides aminés. Son pH de 4,5 est très proche
• Antidiabétique (hypoglycémiant) : de nombreuses études scientifiques à travers le monde mentionnent les capacités des extraits d’ d’Aloe Aloe vera à réduire le taux de glycémie dans le sang. Elles en déduisent donc que la consommation de gel pourrait être bénéfique aux patients atteints de diabète de type 2 et de prédiabète. • Anti-inflammatoire : le mucilage de l’aloès a une action protectrice sur tout le tube digestif. Il prévient l’inflammation et cicatrise les parois des intestins. • Antiseptique : le gel d’aloès contient des saponines, aux propriétés antiseptiques, antifongiques et antivirales. • Cicatrisant : plusieurs études ont démontré que le gel d’Aloe d’Aloe vera vera permet d’accélérer la guérison des brûlures au premier et second degrés. Cette propriété rend le gel très intéressant dans les soins contre les coups de soleil. Dans les régions où l’aloès est utilisé traditionnellement, on le recommande en bain de bouche afin de guérir les aphtes et cicatriser les petites plaies buccales. • Cholagogue : l’aloès possède la propriété de favoriser le travail du foie. • Digestif : le mucilage lubrifie les villosités intestinales, facilitant ainsi la digestion des aliments. • Hydratant : l’aloès favorise l’hydratation des tissus cutanés par rétention
Dans l’antique Mésopotamie, comme dans l’Égypte des pharaons, les propriétés laxatives du suc d’aloès et les vertus émollientes de son gel étaient déjà connues et appréciées. Aujourd’hui, la plante est produite à grande échelle dans de nombreux pays à travers le globe pour alimenter l’industrie pharmaceutique. Les molécules actives de l’aloès sont utilisées dans plusieurs centaines de produits pharmaceutiques et cosmétiques, mais aussi diététiques.
d’eau, ce qui rend la peau plus lisse et plus élastique, tout en résorbant les rides. • Laxatif : grâce à l’aloïne qu’il contient, le suc (et non le gel) d’aloès est un laxatif puissant. De nombreuses institutions, parmi lesquelles l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont reconnu l’efficacité de ce traitement. • Stomachique : là encore, le mucilage permet de réduire les problèmes gastriques (acidité, régurgitations, brûlures d’estomac), souvent synonymes de digestion difficile.
Préparations et utilisations • Gel : le gel s’extrait directement de la feuille, une fois celle-ci coupée, à l’aide d’une cuillère. Il peut être appliqué directement sur la peau. Par précaution, un test peut être effectué localement, derrière l’oreille par exemple, 24 heures avant une application plus importante. Le gel peut être associé à
3 *Note Le diabète de type 2 est caractérisé par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un taux de sucre trop élevé dans le sang. Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, l’organisme – via le pancréas – est incapable de réguler le taux de sucre dans le sang, ce qui peut entraîner des problèmes de santé graves comme des maladies cardiovasculaires.
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de celui de la peau, ce qui explique en partie son intérêt cosmétique.
LES VERTUS DE L’ALOÈS
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3 *Note
On peut également appliquer directement un morceau de feuille coupée transversalement sur les brûlures.
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une huile végétale pour mieux hydrater la peau.
massages qui stimuleront la circulation sanguine.
Pour un soin du visage, appliquez du gel d’aloès, puis recouvrez d’une rondelle de concombre. Laissez agir 15 minutes, puis rincez à l’eau tiède.
Comment cultiver l’aloès ?
• Jus frais : une fois le gel récupéré, passez-le au mixer afin d’obtenir une texture onctueuse. Comme il est trop épais pour le boire tel quel, il convient de le diluer dans une eau minérale. Certains préfèrent le mélanger à un jus de fruit afin de masquer son goût amer. Pendant que vous extrayez le gel de la feuille, faites attention à ne pas prélever aussi du suc (de couleur jaune, s’écoulant de l’épiderme). Son pouvoir laxatif pourrait vous causer des désagréments. • Confiture : le gel d’aloès entre dans certaines recettes de cuisine à travers le monde, parmi lesquelles des confitures. • Huile : l’huile d’aloès s’obtient par macération cératio n des feuilles dans de l’huile végétale durant 3 à 5 semaines. Elle peut ensuite être appliquée pour hydrater et raffermir la peau, et pour faire des
La culture de l’aloès n’est pas plus difficile que celle de n’importe quelle plante d’appartement. L’aloès est parfaitement adapté à la culture en pot, et peut trouver sa place dans toutes les pièces lumineuses de la maison.
• Milieu naturel Aloe vera pousse dans des zones arides, voire désertiques, auxquelles il est parfaitement adapté, grâce à ses feuilles succulentes qui retiennent l’eau dans leurs tissus.
• Culture • Conditions de culture : l’aloès est une plante très facile à cultiver. L’essentiel est de lui réserver un emplacement lumineux et des conditions plutôt chaudes. Il se comporte très bien en pot, mais les habitants de la Côte d’Azur peuvent le planter en pleine terre. • Substrat : le substrat de culture doit
Où trouver des plants ?
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Aloe vera est devenu une plante très courante dans les jardineries et chez les fleuristes. Se procurer des plants ne présente donc aucune difficulté, d’autant que même les grandes surfaces proposent parfois de jeunes aloès. Si vous préférez voir grandir vos propres plantes, sachez qu’il est possible de multiplier l’aloès de différentes manières. La plus simple et la plus efficace est sans conteste la séparation des rejets. Présents à la base du plant mère, il est important de les retirer avec un maximum de racines.
être riche et humifère, mais également drainant. Un terreau horticole ou un compost bien mûr mélangé à du sable fin est l’idéal. • Température minimale : – 3 °C. • Exposition : l’aloès aime la lumière, mais peut souffrir du plein soleil en été. • Arrosage : les arrosages doivent être réguliers, tout en laissant sécher le substrat entre deux apports d’eau. • Entretien : chaque printemps, un apport de terreau nouveau ou de compost en surface servira d’engrais.
Propagation Outre la séparation des rejets, le bouturage est également une technique efficace. Il consiste à couper, puis à faire s’enraciner un morceau de feuille dans un mélange sableux. Après la coupe de la feuille, il est préférable de la laisser sécher quelques jours (24 à 72 heures) dans un lieu sec, afin de favoriser la cicatrisation et ainsi de permettre une meilleure formation racinaire. Il faut compter environ 10 à 15 jours pour voir apparaître les premières racines.
• Récolte : les feuilles les plus grandes peuvent être coupées à leur base. Une fois rincées à l’eau, elles sont incisées dans le sens de la longueur, à l’aide d’un couteau bien aiguisé. La pulpe peut alors être raclée à l’aide d’une cuillère. Suivant les utilisations, il convient d’écarter l’épiderme, très riche en aloïne. La pulpe doit être conservée au frais, durant 2 ou 3 jours au maximum. Les feuilles elles-mêmes se gardent plusieurs semaines au réfrigérateur.
• Ravageurs et maladies Les aloès cultivés en pot sont particulièrement exposés aux attaques de tétranyques – ou araignées rouges – (Tetranychus Tetranychus urticae urticae),), de cochenilles (Coccoidea Coccoidea spp.) et de pucerons ((AphiAphidoidea spp.). Pour prévenir l’apparition de ces ravageurs qui peuvent causer de gros dégâts, il est important de maintenir la plus faible humidité ambiante possible et d’assurer une bonne aéra-
L’aloès peut être propagé par simple bouture de feuilles. tion de la pièce durant l’hiver. Ces attaques sont moins fréquentes sur des sujets cultivés en pleine terre, l’aération des plants étant optimale en plein air. air Un mauvais drainage du substrat, un arrosage trop important ou une humidité asphyxiante (hydromorphie) causée, par exemple, par une soucoupe pleine d’eau provoque la pourriture des racines, et favorise le développement des maladies fongiques. La vigilance est donc de mise lors des arrosages.
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