9782215150954 50 questions loufoques sur les pirates by Fleurus Editions

50 questions

C’est quoi le look « spécial pirates » ? Les boucaniers faisaient-ils beaucoup de boucan ? Fallait-il être cruel pour se faire respecter ? Les pirates avaient-ils un GPS ? Voici 50 questions, toutes plus folles les unes que les autres, sur l’univers des pirates ! Questions loufoques, certes, mais avec des réponses très sérieuses, qui te permettront de devenir incollable sur les pirates, corsaires et autres flibustiers. Tu découvriras ainsi des tas d’infos sur les grands noms de la piraterie, les drapeaux les plus célèbres, les châtiments les plus barbares, les bateaux les plus mythiques, les trésors encore à découvrir... Le tout accompagné par des dessins humoristiques et de splendides illustrations réalistes.

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Partir en vacances sur L’ÎLE AU TRÉSOR, c’est possible ?

questions

loufoques pirates Avec des réponses super sérieuses !

Les PIRATES avaient-ils LA TROUILLE ?

Sommaire Partir en vacances sur l’île au trésor, c’est possible ?............... 4 Les pirates portaient-ils des pyjamas ?.............................................................. 4 Est-ce qu’un perroquet de pirate doit savoir se battre ?...........5 Peut-on être un vrai pirate même si on n’a pas de jambe de bois ? .................................................................................................................5 Devenir pirate, ça s’apprend dans les livres ?.......................................... 6 Les navires pirates avaient-ils tous trois mâts ? C’est quoi le look « spécial pirate » ?

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Les pirates avaient-ils la trouille ?...................................................................... 10 Les pirates savaient-ils nager ?.................................................................................. 10 Barbe Noire et Barberousse étaient-ils frères ?

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Un bon pirate enterre-t-il toujours son trésor ?.............................. 12 Les pirates connaissaient-ils les bonnes manières ?...................... 13 Les pirates avaient-ils une petite famille ?

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Les pirates jouaient-ils à la belote ?................................................................... 14 Pirate un jour, pirate toujours ?

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Les pirates se battaient-ils à coups de fouet ?....................................... 16 Les femmes pirates, ça existe ?....................................................................................... 18 L’île de la Tortue était-elle envahie de tortues ?................................. 19 Le maître-coq était-il un cuisinier en or ?.................................................. 20 Les pirates se lavaient-ils les dents ?................................................................ 20 Les corsaires étaient-ils plus riches que les pirates ?................. 21 Le Hollandais volant pouvait-il vraiment voler ?......................... 22 Peut-on couper un trésor en plusieurs parts strictement égales ?................................................................................................. 23 Quand on est pirate, mieux vaut-il être pauvre et manchot ou riche et cul-de-jatte ?............................................................... 23

Les pirates avaient-ils un gps ?

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Fallait-il être cruel pour se faire respecter ?........................................ 25 Les navires pirates étaient-ils des coquilles de noix ?.............. 26 Les pirates étaient-ils écolos ?................................................................................... 28 Les pirates avaient-ils de la chance ?

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Les pirates mangeaient-ils leurs prisonniers ?

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29 29

Les pirates avaient-ils le sens du rythme ?................................................. 30 Les tatouages de têtes de mort, c’est pour plaire aux filles ?........................................................................................................................... 30 Le capitaine Crochet a-t-il réellement existé ?

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Les boucaniers faisaient-ils beaucoup de boucan ?

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31 31

Les pirates étaient-ils douillets ?............................................................................. 32 Les pirates rentraient-ils le soir à la maison ?.................................. 33 Les pirates parlaient-ils tous la même langue ?.................................. 34 Les pirates avaient-ils le sens de l’humour ?............................................ 36 Les pirates chinois étaient-ils superstitieux ?......................................... 36 Pirate, c’est un métier d’avenir ?............................................................................... 37 Les corsaires étaient-ils corses ?........................................................................... 38 Une attaque pirate, c’est au petit bonheur la chance ?.............. 39 Y avait-il des pirates parmi les hommes préhistoriques ?.... 40 Les pirates aimaient-ils les sensations fortes ?.............. 41 La vigie peut-elle avoir le mal de mer ?

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Cette tête de mort sur le drapeau, c’est plutôt mauvais signe, non ?..................................................... 42 La torture, c’était réservé aux ennemis ?............................ 44 Il y a un menu gastronomique à bord ?.............................. 45 Les corsaires étaient-ils des anges ?...................................... 46 Boire du rhum, ça désaltère ?............................................................... 47

s sur l’île e c n a c a v n e ir t r Pa ossible ? au trésor, c’est p Hélas, non ! Car Robert Louis Stevenson a inventé de toutes pièces cette île du Pacifique. Il n’est pas le seul : de nombreux livres et films ont décrit des repaires d’aventuriers des mers complètement fictifs ! Pirate de papier En 1883, Robert Louis Stevenson met en scène le pirate Long John Silver dans une île sortie tout droit de son imagination. Aidé de Jim Hawkins, un jeune mousse courageux, il rêve de découvrir le trésor du sanguinaire capitaine Flint. Ceux qui cherchent fortune peuvent se replier sur une autre île du Pacifique bien réelle. Située près du Costa Rica, l’île Cocos abriterait pas moins de trois trésors : celui du flibustier William Davis, du pirate Benito Bonito, surnommé l’« Épée Sanglante », et celui de William Thompson. On peut donc légitimement l’appeler l’île aux trésors !

Allez, au lit !

Les pirates portaient-ils des pyjamas ?

Il y a fort à parier que les pirates dormaient dans leur hamac tout habillés ! Ce n’est pas très hygiénique ni bien confortable, mais préférable pour répondre à une attaque en pleine nuit. Les démons de minuit Les pirates n’ont pas toujours bonne réputation : ceux qui pensent que l’équipage reste éveillé toute la nuit pour boire et fumer seraient bien étonnés s’ils montaient à bord au coucher du soleil. Car le règlement exige que les chandelles soient éteintes dans la nuit : une bonne façon d’éviter les incendies et de ne pas se faire repérer par les ennemis. Bien sûr, après ce couvre-feu, les marins ne sont pas obligés de dormir : ils peuvent boire un dernier verre sur le pont... mais dans le noir ! Alors, autant dormir pour reprendre des forces. Ils en auront besoin pour la prochaine escale, quand ils feront la fête… toute la nuit !

oquet Est-ce qu’un perr battre ? e s ir o v a s it o d e de pirat

Tu veux un coup de bec où je pense ?

Bien sûr que non ! Ce serait quand même beaucoup exiger d’un volatile qui n’a jamais demandé à embarquer sur un bateau pirate ! D’ailleurs, bien peu l’ont fait. Le pirate volant Dans la réalité, les bons perroquets, dociles, affectueux et supportant les grandes traversées, sont rares ! En fait, on les associe souvent à ces bandits des mers, car Long John Silver, le héros du roman L’Île au trésor, en portait un sur l’épaule ! Cela dit, comment rêver compagnon plus agréable ? Ce bel oiseau, au plumage multicolore, répète avec talent les jurons à la demande. Et parfois, il imite même la voix du capitaine, à la grande joie de l’équipage !

Peut-on être un vrai pirate même si on n’a pas de jambe de bois ? Bien sûr, et heureusement ! Sinon, il n’y aurait pas beaucoup de volontaires… Mais si tout le monde n’en a pas, il ne faut pas croire que ce soit une parfaite invention. Faire feu de tout bois Comme Long John Silver dans L’Île au trésor, le corsaire François le Clerc était célèbre pour sa prothèse de bois. C’est le seul moyen, lorsque la jambe est amputée, pour continuer de se battre et faire son travail sur le bateau. Certains pirates en ont une utilisation plus étrange : ils y cachent leurs pièces d’or, ou une scie, ou un poignard... Bref, de quoi s’évader en cas de capture !

Devenir pirate, ça s’apprend dans les livres ? Il n’y a pas d’école de la piraterie et encore moins d’université. Pour être un bon pirate, il faut surtout aimer l’aventure et… n’avoir peur de rien ! Quel destin ! Rares sont les pirates qui ont choisi cette carrière pour le plaisir. Certains sont de pauvres marins qui cherchent du travail pouvant rapporter gros. D’autres s’improvisent pirates après avoir commis un crime, quand la seule solution est de s’engager sur un bateau pour échapper aux autorités ou à leurs ennemis. Ces mauvais garçons sont condamnés à fuir sans repos et à se cacher en permanence. Rien à voir avec les héros chevaleresques que l’on voit dans les films ! Mais qu’ils s’embarquent pour faire fortune ou pour fuir la justice, on ne peut pas leur enlever leur statut d’aventuriers. D’ailleurs, le mot « pirate » vient du grec peirao qui signifie « tenter sa chance dans l’aventure ».

Courage, mon garçon ! Celui qui est le plus à plaindre est le mousse, le plus jeune marin à bord. Apprenti pirate, le pauvre garçon n’a pas toujours une vie facile. On lui confie les travaux les plus fastidieux, les sales besognes comme celles de nettoyer le pont et la coque. Une tâche indispensable, car il faut éviter que les algues et les coquillages ne s’accrochent et ralentissent le navire. Mais ce n’est pas le plus douloureux. En cas de calme plat, lorsque le bateau n’avance pas, les pirates sont persuadés que le vent soufflera à nouveau... si l’on fouette le mousse ! N’importe quoi !

Les navires pirates avaient-ils tous trois mâts ?

Je préférera is passer inape rçu

Il n’y a pas de règle. Certains pirates trouvent ces géants lourds, lents et pas très discrets. D’autres adorent montrer leur puissance en additionnant les mâts ! Bateaux mythiques Dans la mer des Antilles, la plupart des pirates naviguent sur des sloops, des petits bateaux d’une trentaine de mètres. Très rapides, ces bâtiments, dotés d’un seul mât, ont aussi l’avantage d’avoir un fond plat. Idéal pour voguer par petites profondeurs ou tirer l’embarcation sur le sable. D’autres préfèrent les galions, qui peuvent avoir cinq mâts, les caravelles pour les longues expéditions ou même les galères comme le capitaine Kidd. Proche de 300 tonnes, son Adventure Galley peut atteindre une vitesse de 25 km/h grâce à ses voiles, mais aussi à ses rameurs ! la perle noire Bien que fictif, le Black Pearl est un des plus célèbres navires pirates ! Il doit sa renommée à Jack Sparrow, son propriétaire dans le film Pirates des Caraïbes. Ce navire se reconnaît facilement à ses voiles noires, trouées par les éclats des boulets. Grâce à sa gigantesque voilure, le Black Pearl est très rapide : il peut capturer tous les navires qu’il traque et échapper aux militaires. Un TROIS-mâts très recherché Il existe cependant quelques trois-mâts comme le Whydah Gally. Cet ancien navire négrier, capable d’emporter dans ses cales 700 esclaves, est capturé par le pirate Samuel Bellamy en 1717. En quelques mois, il fait de ce trois-mâts un vaisseau redoutable qui pille plus de 50 bateaux dans sa courte carrière. Seule la nature sera plus forte que lui : le bâtiment coule au cours d’une tempête au large du cap Cod, à l’est des États-Unis. Bellamy et la plus grande partie de l’équipage se noient. Selon la légende, le Whydah Gally serait devenu bien trop lourd pour naviguer dans ces conditions extrêmes, à cause du butin amassé par les pirates !

C’est quoi le look « spécial pirate » ? À vrai dire, les pirates s’habillent un peu avec ce qui leur tombe sous la main lors des attaques. Pour ces messieurs, le plus important est d’avoir les bons accessoires. Une élégance calculée Sur la tête, le capitaine et ses adjoints portent souvent un tricorne, comme Jack Sparrow dans le film Pirates des Caraïbes. Ce chapeau en feutre est parfois décoré de bijoux ou de plumes. La plupart des autres membres d’équipage ont un couvre-chef beaucoup plus modeste, le bandeau, apprécié pour trois raisons principales. Un : il protège des coups de soleil. Deux : il empêche la sueur de couler dans les yeux lors des combats. Trois : il permet d’éviter les éclats de bois quand les boulets de canon adverses font éclater la coque du bateau ! La boucle est bouclée Pour avoir le vrai « look pirate », il faut aussi posséder une boucle d’oreille. En théorie, seuls les marins ayant franchi le cap Horn, au sud du Chili, ont le droit de porter un anneau. En réalité, ils en ont presque tous. Et ce n’est pas uniquement par élégance. L’anneau symbolise les fiançailles du pirate avec la mer et le protège de bien des maux : l’or donnerait une vue excellente et préserverait de la noyade et des naufrages. Enfin, ce bijou est généralement le seul « trésor » du pirate, celui qui paiera le prêtre pour son enterrement ! L’arme fatale Parfois, les pirates sont aussi reconnaissables à d’autres accessoires, signes de leurs blessures passées. Tout comme l’ennemi préféré de Peter Pan, certains ont un crochet en métal à la place d’une main, perdue au combat. Cette arme redoutable permet de se hisser en haut du mât, de soulever des sacs de marchandises et même de blesser ses ennemis lors des abordages ! Look gothique Certains pirates ont aussi perdu leur œil lors d’un combat naval ou d’une simple bagarre. Ils sont donc obligés de porter un cache-œil. Et comme cela fait peur aux ennemis, quelques-uns n’hésitent pas à en porter, alors qu’ils n’en ont pas du tout besoin ! Pour la même raison, beaucoup de pirates se laissent pousser une grande barbe terrifiante. Barbe Noire a même pris l’habitude, avant d’attaquer les navires, de faire des tresses dans son abondante barbe noire et d’allumer des mèches de poudre à canon des deux côtés de son visage pour se donner une allure encore plus terrible.

Un tricorne

Un cache-œil Une boucle d’oreille

Une barbe

Un bandeau

Un crochet

Une jambe de bois (en option)