Demoiselles deVersailles
dans la collection des
Demoiselles deVersailles
Les
Les
Que le spectacle commence !
Que le spectacle commence !
Charles Perrault décide d’adapter son conte Cendrillon en pièce de théâtre. Il demande aux demoiselles de Versailles de monter sur scène pour l’interpréter. La pièce sera jouée devant la cour et le roi en personne ! Coline, Clémence, Pascaline, Acanthe et Aglaé vont devoir montrer tous leurs talents…
Isabelle Fabula • Pauline Caudrillier
Demoiselles deVersailles
Les
Découvre les aventures des Demoiselles de Versailles.
Que le spectacle commence !
Dans la même collection :
7,95 e France TTC www.fleuruseditions.com
CV_PREMIERS_ROMANS-VERSAILLES-T2-DEF.indd Toutes les pages
Isabelle Fabula Pauline Caudrillier
01/07/2019 15:45
LES PERSONNAGES
AGLAÉ
CO L I N E
ACA
N
E
C LÉ ME N C
THE E
PAS C A L I N
R CHA
T
P E RR A U S E L L
P A CÔ M E LÉ A N DRE
MA XEN
C
E
U N E A N N ONCE DE M A DAME D’ AS T R A GALE – Acanthe, tu ne vas pas mettre cette vieille robe ! s’écria Aglaé, épouvantée. Comme tous les matins, Aglaé surveillait les tenues de ses quatre amies, Coline, Pascaline, Clémence et Acanthe. – Pourquoi pas ? demanda Acanthe. 7
UNE A NNO NCE DE M ADAME D’AS T RAGALE
– Mais regarde un peu ces taches ! répondit Aglaé. Que dira notre roi Louis XIV si tu le croises ? – Je vais peindre aujourd’hui, dit Acanthe. Je préfère porter une vieille robe déjà tachée. Acanthe était une artiste. Elle aimait peindre, broder et jouer de la musique. Elle se moquait bien d’avoir des taches sur sa robe. – Tu es désespérante ! soupira Aglaé. Aglaé était toujours habillée avec des robes de princesse. Elle faisait aussi très attention à sa coiffure, à ses chaussures et à ses bijoux. Coline, Pascaline et Clémence éclatèrent de rire. – Nous n’avons pas besoin de mettre nos belles robes encombrantes tous les jours, dit Pascaline. Pour mes expériences, par exemple, je préfère porter des robes plus simples et plus confortables comme Acanthe. Pascaline était une scientifique. Elle aimait bien étudier les horloges, les fontaines et tout un tas de machines plutôt salissantes. – Moi je m’occupe souvent d’animaux, dit Clémence. 8
CHA P I TRE 1
Alors je garde mes robes de bal bien à l’abri dans mon armoire. C’est plus prudent. – Et moi, je ne pourrais pas courir dans les jardins ou monter aux arbres avec une grande robe de princesse, dit Coline qui était la plus turbulente. – Tant pis pour vous ! lança Aglaé. Moi, je préfère me promener dans les salons du château au milieu des belles dames et des beaux messieurs de la cour. – Chacun ses goûts, dit Clémence avec sagesse. Les cinq petites filles étaient très différentes. Mais elles s’aimaient beaucoup malgré tout. Elles descendirent ensemble prendre leur petit-déjeuner chez leur marraine, madame la baronne d’Astragale. Madame d’Astragale était une dame âgée aux cheveux blancs. Elle n’avait jamais eu d’enfant. Alors, elle avait pris ses cinq filleules sous son aile. Elle les avait fait venir à Versailles pour leur enseigner les bonnes manières de la cour du roi Louis XIV. Son appartement se trouvait juste en dessous de la 9
CHA P I TRE 1
chambre des fillettes. Elle venait de s’asseoir à la table du petit-déjeuner quand une cavalcade retentit au-dessus de sa tête. – Ah, les voilà ! dit-elle à Françoise. Françoise était la femme de chambre. Elle était jeune, douce et patiente. – Si on ne les voit pas, au moins on les entend, répondit-elle en allant ouvrir la porte. Les cinq petites filles entrèrent en sautillant. – Eh bien, mesdemoiselles, dit madame d’Astragale. Êtes-vous au château de Versailles ou à la foire ? – Pardon, marraine, s’excusèrent les fillettes en faisant la révérence. Bonjour. Comment allez-vous ce matin ? – Très bien, merci beaucoup, répondit madame d’Astragale. Asseyez-vous et prenez des forces. Vous en aurez besoin aujourd’hui. – C’est vrai que nous avons un cours de chant avec madame d’Argon, se souvint Coline en attaquant son bol de lait. 11
UNE A NNO NCE DE M ADAME D’AS T RAGALE
Madame d’Argon était la gouvernante des enfants. Elle leur donnait aussi des cours de chant. Elle avait une voix très puissante et elle pouvait crier aussi fort qu’elle chantait. – Madame d’Argon ne vous donnera pas de cours ce matin, dit madame d’Astragale. Les filles ouvrirent de grands yeux étonnés. – Mais madame d’Argon ne manque jamais un cours, dit Clémence. Est-elle malade ? – Non, répondit madame d’Astragale. Rassurezvous, madame d’Argon se porte comme un charme. Mais vous voyez cette enveloppe sur la table ? Elle contient une annonce très importante que je dois vous faire. – Est-ce une lettre de nos parents ? demanda Aglaé. – Il ne s’agit pas d’une lettre de vos parents, répondit madame d’Astragale. Et pourtant, je suis certaine que ce courrier va vous faire très plaisir. Si vous vous taisez un peu, je pourrai vous le lire. Les fillettes n’osèrent plus bouger le petit doigt. 12
Que racontait donc cette lettre ? Et qui l’avait envoyée ? Madame d’Astragale la prit délicatement, la déplia et lut :
À madame la baronne d’Astragale Très chère amie, Je reviens à Versailles après un long voyage. Sa Majesté le roi m’a fait savoir qu’il aimait beaucoup mes écrits. Quel immense honneur pour moi ! Il désire que je lui raconte l’une de mes histoires dès mon retour. Vous savez comme le roi aime les histoires. 13
UNE A NNO NCE DE M ADAME D’AS T RAGALE
Je connais aussi son amour du théâtre. J’ai donc pensé qu’il serait amusant de lui présenter cette histoire en la jouant sur scène. J’ai choisi l’histoire de Cendrillon qui est remplie de filles. Et c’est pour cela que je m’adresse à vous aujourd’hui. Je sais que vous êtes entourée de cinq petites filleules toutes aussi charmantes les unes que les autres. J’aimerais vous demander la permission de les laisser jouer ma pièce. Je serais ravi de les rencontrer. Si, bien sûr, elles sont d’accord pour présenter Cendrillon devant Sa Majesté. Elles me rendraient un grand service. J’espère que votre santé est bonne. À très bientôt, Votre ami dévoué, Charles Perrault Madame d’Astragale replia la lettre dans un grand silence. Aglaé, Coline, Acanthe, Pascaline et Clémence restaient figées comme des statues. Puis, Pascaline 14
CHA P I TRE 1
réussit à ouvrir la bouche pour demander : – J’ai… J’ai bien entendu ? Monsieur Perrault nous demande de jouer Cendrillon ? – Monsieur Charles Perrault, le célèbre auteur de contes pour enfants ? ajouta Coline. – Il a écrit les plus beaux contes du monde ! s’écria Aglaé. La Belle au bois dormant, Le Chat botté, Le Petit Poucet et tant d’autres ! – Nous allons jouer Cendrillon devant Sa Majesté le roi ? dit Clémence en rougissant. Madame d’Astragale leva les bras au ciel. – Attendez, mes enfants, dit-elle. Monsieur Perrault est arrivé hier. Mais je n’ai pas encore donné mon accord. Je me demande si vous serez capables de jouer une pièce. Le métier de comédien est très difficile. Il faudra apprendre beaucoup de texte. Il faudra répéter pendant des semaines. Il faudra bien écouter monsieur Perrault. Et surtout, il ne faudra pas faire de bêtises. – Mais nous ne faisons presque jamais de bêtises, dit Pascaline. En tout cas, nous ne les faisons pas exprès. 15
UNE A NNO NCE DE M ADAME D’AS T RAGALE
– Oh, s’il vous plaît, marraine, laissez-nous jouer cette pièce, supplia Acanthe. – Nous travaillerons comme de vraies comédiennes, ajouta Clémence. Tout sera parfait ! Madame d’Astragale réfléchit. Les cinq petites filles retenaient leur souffle. Et puis madame d’Astragale dit : – C’est d’accord, je veux bien vous autoriser à jouer cette pièce. Mais monsieur Perrault est l’un de mes grands amis. Alors je vous demande de ne pas le faire tourner en bourrique. C’est bien compris ? – Hourra ! s’écrièrent les cinq fillettes en sautant de joie. Nous allons jouer une pièce devant le roi ! Vive Charles Perrault ! Vive notre marraine !
C H AR LES PERR AULT Après le petit-déjeuner, madame d’Astragale emmena ses cinq filleules à la bibliothèque du château. Acanthe adorait cet endroit. Le long des murs, il y avait des balcons et des étagères remplies de livres jusqu’au plafond. Des lecteurs choisissaient des ouvrages. Des écrivains travaillaient ou discutaient assis autour de grandes tables. Ils levèrent la tête pour regarder les cinq fillettes. L’un d’entre eux se leva et vint saluer madame d’Astragale. – Bonjour, très chère amie, dit-il en faisant une 17
CHAR LES P ERR AU LT
courbette. Il était grand et un peu vieux. Il portait un bel habit noir et une longue perruque brune et bouclée. Il avait des taches d’encre au bout des doigts. – Bonjour, monsieur Perrault, lui dit madame d’Astragale. Les cinq petites filles avaient déjà deviné qu’il s’agissait de lui. Elles lui firent la révérence. – J’ai lu votre lettre à mes filleules, reprit madame d’Astragale. Elles seraient très heureuses de jouer votre pièce. – Ah, que je suis content ! s’exclama Charles Perrault en tapant des mains. Ainsi, les voici ! Mesdemoiselles, vous êtes aussi charmantes que je l’imaginais. – J’ai lu toutes vos histoires au moins dix fois chacune, dit Acanthe. – Moi aussi, moi aussi ! dirent les autres. Charles Perrault eut un grand sourire. – Quelle joie de rencontrer des lecteurs, dit-il. Et de savoir que mes histoires leur plaisent. Ça me fait très 18
CHAR LES P ERR AU LT
plaisir. Eh bien, je pense que nous allons bien travailler ensemble, et que nous offrirons au roi une belle pièce de théâtre. Je vais réfléchir à la distribution des rôles. Je vous donne rendez-vous cet après-midi dans la petite salle de la cour des princes. Je vous dirai alors qui jouera quoi. À tout à l’heure, mesdemoiselles. Les fillettes retournèrent dans leur chambre. Elles étaient tout excitées. – Je suis sûre de jouer Cendrillon, dit Aglaé en courant devant le miroir. Monsieur Perrault a certainement vu que j’étais parfaite pour le rôle. Je ressemble vraiment à une princesse. – Tu devras porter des haillons au début, lui rappela Clémence. – Même en haillons, je serai la plus belle, affirma Aglaé. – Moi, j’aimerais jouer l’une des sœurs ridicules, dit Coline. Ce serait si amusant. – Bien sûr, tu adores faire le pitre, répondit Pascaline 20
CHA P I TRE 2
en éclatant de rire. Je voudrais jouer la méchante bellemère. Comme ça, je pourrais un peu gronder Aglaé. – Merci beaucoup ! s’écria Aglaé en faisant semblant d’être horrifiée. – Moi, je pourrais jouer le prince, dit Acanthe. – Le prince ? s’écrièrent les autres. Mais c’est un garçon ! – Et nous sommes toutes des filles, je vous signale, répondit Acanthe. Il faudra bien que l’une de nous se déguise en prince. – Et toi, tu voudrais quel rôle ? demanda Coline à Clémence. Clémence rougit. Elle était très timide. – Oh, moi, je serais contente avec n’importe quel rôle, du moment que je peux jouer avec vous, dit-elle. Mais je suis sûre que j’aurai peur de monter sur scène devant le roi et sa cour. Et si j’oubliais mon texte ? Ce serait affreux ! – Dans ce cas, tu n’auras qu’à jouer la reine, suggéra Aglaé. C’est elle qui en dit le moins. 21
CHAR LES P ERR AU LT
– Ça, c’est une bonne idée, répondit Clémence. Mais c’est monsieur Perrault qui va distribuer les rôles. Il a peut-être d’autres idées pour nous. – Une seule chose est sûre, je serai Cendrillon, conclut Aglaé en s’admirant dans le miroir. L’après-midi, les cinq amies se rendirent dans la petite salle de la cour des princes. Elle était aménagée en théâtre. Il y avait une grande scène avec un rideau rouge, des chaises pour les spectateurs et un beau fauteuil pour le roi. Charles Perrault était déjà là. Il parlait avec trois jeunes garçons. Ils portaient des uniformes bleus. Chacun d’eux avait un paquet de feuilles à la main. – Voilà nos comédiennes au grand complet ! s’écria Charles Perrault en voyant les fillettes. Venez, mesdemoiselles, je vais vous présenter vos partenaires.
CHA P I TRE 2
– Nos partenaires ? s’exclama Acanthe. – Ce sont des élèves de l’école équestre de Versailles, expliqua Charles Perrault. Ils joueront les rôles masculins. Dans l’histoire de Cendrillon, il y a un prince, un roi et un page, n’est-ce pas ? – Bien sûr ! J’aurais dû deviner que des comédiens joueraient avec nous. Charles Perrault fit les présentations. – Voici Léandre de Sarabac qui jouera le prince. Léandre était élégant. Il avait des cheveux blonds et des yeux bleus. Il était parfait pour jouer le prince. – Pacôme d’Orante sera le roi, poursuivit Charles Perrault. Pacôme avait des cheveux bruns et des yeux rieurs. Il devait avoir dix ans. Les filles se demandaient comment il allait pouvoir jouer un vieux roi. – Et Maxence de la Bobinette fera un excellent page, termina Charles Perrault. C’est lui qui vous fera essayer la fameuse pantoufle de verre. Maxence avait des cheveux noirs et bouclés. Il avait 23
CHAR LES P ERR AU LT
l’air très sérieux dans son uniforme. Les filles firent une révérence et les garçons firent une courbette. Tout le monde était un peu gêné et rougissait. Mais Charles Perrault n’y prêta pas attention. Il attrapa une pile de feuilles sur une chaise et reprit : – J’ai déjà donné leur texte à ces messieurs. Il s’agit maintenant de distribuer les rôles féminins. Les cinq fillettes se mirent à trembler d’impatience. – Voyons, dit Charles Perrault en choisissant des feuilles. Pour le rôle de la reine, j’ai pensé à mademoiselle Acanthe du Mont. Acanthe sourit à Pacôme qui allait jouer le roi son mari. – Pascaline de Saint-Hubert nous fera une redoutable belle-mère, je crois, dit ensuite Charles Perrault. Pascaline fut ravie. Cela l’amusait de jouer la méchante. – J’espère que mademoiselle Coline de TambourBattant ne m’en voudra pas si elle joue Anastasie ? demanda Charles Perrault. 24
CHA P I TRE 2
– Oh non, pas du tout ! s’exclama Coline au comble de la joie. J’espérais jouer une des sœurs bêtes et ridicules. C’est si drôle ! – Tant mieux, tant mieux, dit Charles Perrault. Oh, mais où avais-je la tête ? J’aurais dû commencer par le premier rôle ! Cendrillon ! Aglaé tendit les mains pour recevoir son texte. Elle souriait de toutes ses dents. – Mademoiselle Clémence de la Bergeronnette, oui, c’est vous que j’ai choisie pour être Cendrillon, dit Charles Perrault en lui donnant le texte. – Moi ? s’écria Clémence tandis que le sourire d’Aglaé s’effaçait. Non, vous devez faire erreur, monsieur Perrault. – Bien sûr que non, répondit Charles Perrault en éclatant de rire. J’ai tout de suite vu en vous une demoiselle douce et discrète. Vous aimez les animaux et vous êtes patiente et intelligente. Exactement comme Cendrillon. Je pense que vous êtes née pour jouer Cendrillon. – Et moi ? demanda Aglaé. 25
CHAR LES P ERR AU LT
– Vous, vous serez une parfaite Javotte, mademoiselle de Minois, dit Charles Perrault. La plus détestable des deux sœurs. Pauvre Aglaé ! Elle était tellement déçue ! Des larmes emplirent ses yeux. Elle faisait de gros efforts pour ne pas pleurer devant tout le monde. – Attendez ! s’exclama Charles Perrault en voyant Aglaé si triste. Vous m’avez mal compris. J’ai détecté en vous un talent de comédienne exceptionnel. Et il en faut pour jouer un personnage comme Javotte. Car elle est tout le contraire de vous. J’ai aussi remarqué que la
CHA P I TRE 2
mode n’a aucun secret pour vous. Moi, je ne m’y connais pas du tout en robes, en coiffures et en bijoux. Alors j’ai pensé vous confier la création des costumes. Et le rôle de Javotte vous laissera du temps pour ça. Aglaé fut un peu consolée. S’occuper des costumes était un travail très important. – C’est une merveilleuse idée ! s’écria Clémence. Tu m’aideras à choisir ma robe de bal, Aglaé. Moi, je ne saurai pas. Coline prit les mains d’Aglaé et dit : – Ce sera amusant de jouer les sœurs méchantes ensemble, tu ne trouves pas ? Tu feras nos déguisements. Il faudra nous rendre très, très laides. – Et rendre des demoiselles aussi jolies très, très laides sera un véritable défi, dit Charles Perrault. Le visage d’Aglaé s’illumina d’un grand sourire. – D’accord, je veux bien m’occuper des costumes, dit-elle. D’ailleurs, comment feriez-vous sans moi ?
Demoiselles deVersailles
dans la collection des
Demoiselles deVersailles
Les
Les
Que le spectacle commence !
Que le spectacle commence !
Charles Perrault décide d’adapter son conte Cendrillon en pièce de théâtre. Il demande aux demoiselles de Versailles de monter sur scène pour l’interpréter. La pièce sera jouée devant la cour et le roi en personne ! Coline, Clémence, Pascaline, Acanthe et Aglaé vont devoir montrer tous leurs talents…
Isabelle Fabula • Pauline Caudrillier
Demoiselles deVersailles
Les
Découvre les aventures des Demoiselles de Versailles.
Que le spectacle commence !
Dans la même collection :
7,95 e France TTC www.fleuruseditions.com
CV_PREMIERS_ROMANS-VERSAILLES-T2-DEF.indd Toutes les pages
Isabelle Fabula Pauline Caudrillier
01/07/2019 15:45