La Diffusion catĂŠchistique de Lyon
Racontez-nous
la Bible
Direction : Guillaume Arnaud Direction éditoriale : Sarah Malherbe Conception éditoriale : David Gabillet Fabrication : Thierry Dubus, Anne Floutier © Mame-Tardy, Paris, 2013 www.editionsfleurus.com Ce livre rassemble les deux ouvrages Racontez-nous la Bible et Parlez-nous de Jésus, initialement publiés par les éditions Fleurus-Tardy. Racontez-nous la Bible © 1998, Éditions Fleurus-Tardy Imprimatur, Lyon, 10 février 1976, Paul Bony. le 18 mars 1981 Louis Boffet Évêque de Montpellier Président de la C.E.E.R. Parlez-nous de Jésus © 1998, Éditions Fleurus-Tardy Imprimatur, Lyon, 23 novembre 1983 Jean Alberti, cens. dép. de Mgr Albert Decourtray, archevêque de Lyon. le 19 décembre 1983 Louis Boffet Évêque de Montpellier Président de la C.E.E.R. Tous droits réservés pour tous pays. « Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. »
Auteur : La Diffusion catéchistique de Lyon Ont participé à la rédaction de ce livre : Janine Berruyer, Marie-Thérèse Chamot, Bernard Chanelet, Marie-Andrée Gagnaire, Maryvonne Gonindard, Pierre-Marie Guetat, Marie-Chantal Koehly, Clotilde Léger, Marie-Christophe Masson, François Mourvillier, Charles Paliard, Antoine Pascal, Ghislaine Roussel, Marcelle Sylvestre, Marie-José Truchemotte. Cette nouvelle édition a été revue et corrigée par le père Antoine Pascal. Illustrations de Laurent Parienty, Laurence Cleyet-Merle, Étienne Jung, Marie-Marthe Collin, Marie-Laure Viney, Isabelle Carrier, Frédérick Mansot et Emmanuelle Berthet. Conception graphique et mise en pages : Céline Ambroselli et Grain de Papier.
Les textes précédés de ce symbole sont tous tirés des livres de l’Ancien Testament. Les textes précédés de ce symbole sont tous tirés des Évangiles. Pour chaque texte, il y a l’indication du livre de l’Ancien Testament ou de l’évangile dont il est extrait (par exemple Genèse, ou Exode, etc.) et aussi l’indication du chapitre du livre, et du passage dans le chapitre. Par exemple, pour le premier texte du chapitre 1, il y a l’indication Genèse 11, 28 ; 12, 9. Cela veut dire que dans une bible on peut trouver ce texte : il est dans le livre de la Genèse, il commence au chapitre onzième, depuis le verset 28, et il se termine au chapitre douzième, au verset 9 1 . Les autres textes sont ou des introductions, ou des commentaires faits aux textes de la Bible. À la fin de chaque partie, on trouve des renseignements complémentaires : sur la façon dont l’Ancien Testament est composé, la façon dont il a été écrit, sur l’histoire et la géographie, etc. Les mots suivis d’une petite étoile, par exemple sabbat*, renvoient au vocabulaire de la page 291. 1. Dans les livres de l’Ancien Testament, comme dans les livres du Nouveau Testament, chaque chapitre est divisé en « versets » qui ont tous leur numéro, chaque verset correspond à peu près à une phrase.
Racontez-nous la Bible Ce livre est destiné à permettre une première découverte de la Bible. Il s’organise en deux grandes parties : la première vous raconte l’Ancien Testament, où il est question d’événements qui se sont passés avant Jésus, et même parfois bien longtemps avant Jésus. Pourtant la Bible est l’un des livres les plus connus qui existent, un de ceux qui sont le plus souvent imprimés. Il fait partie des grands trésors de l’humanité. Le personnage principal de l’Ancien Testament, c’est Dieu, qui s’est fait connaître à des hommes, au peuple juif. Il raconte comment les juifs ont reconnu que Dieu est unique, qu’il est l’ami et le sauveur des hommes, qu’il veut vivre en alliance avec eux. Dans la seconde partie de Racontez-nous la Bible, nous vous invitons à mieux connaître Jésus, que l’on peut aisément contempler aujourd’hui. Ses paroles sont belles, ses convictions sont excellentes, il est mort avec un grand courage. Mais il est bien plus difficile de croire que Jésus est vivant avec nous, et que Dieu l’a ressuscité des morts. Les apôtres ne l’ont pas cru du premier coup, et pourtant ils l’ont vu, vivant, après sa mort. Aujourd’hui, personne ne peut dire, comme les apôtres : « J’ai vu le Seigneur. » Mais celui qui aime la vérité et qui sait ouvrir les yeux peut dire : « J’ai vu des gens qui ont les mêmes convictions que Jésus, j’ai vu des gens qui mettent au premier plan l’amour de Dieu et l’amour des autres. Je crois qu’ils ont trouvé le secret de la vraie vie et qu’ils font connaître ce secret. Aussi je peux dire avec assurance : Jésus est vivant, il fait passer sa vie dans les hommes, il nous conduit sur le chemin de la vraie vie. » Ce livre est écrit pour tous ceux, enfants, jeunes et adultes, qui sont ouverts à la Parole de Dieu, capable de transformer nos vies.
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Première partie
Ancien Testament
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MÉDITERRANÉE
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Chapitre 1
ABRAHAM ET LA PROMESSE
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Il y a trois mille ans, un peuple venant d’Égypte fait lentement la conquête d’un pays qu’on appelle alors le pays de Canaan1. Ce peuple est formé de plusieurs tribus*. Il s’appelle alors le peuple hébreu. Plus tard, il s’appellera le peuple juif * . Tous les gens de ce peuple ont la même religion. Ils croient tous au même Dieu. Les autres peuples autour d’eux pensent que leurs dieux agissent surtout dans les forces de la nature (par exemple, la chaleur et la lumière du soleil, la violence des orages, etc.) et aussi dans la puissance de leurs empereurs ou de leurs rois. Les Hébreux, eux, adorent un Dieu qui est l’ami des hommes et qui demande avant tout aux hommes de pratiquer la justice et de dire la vérité. Ils disent : « Notre Dieu, c’est celui qui s’est fait connaître à nos ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob ; c’est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. » Et ils racontent souvent les histoires arrivées à ces personnages.
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1. C’est le pays où Jésus a vécu. C’était, au temps de Jésus, une province de l’Empire romain qu’on appelait la Palestine. Aujourd’hui, ce pays est partagé entre l’État d’Israël et le royaume de Jordanie. Mais on l’appelle encore souvent la Palestine. Voir aussi page 157.
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Plus tard ces récits ont été mis par écrit dans le premier des livres saints du peuple juif qu’on appelle le livre de la Genèse, c’est-à-dire le livre du « Commencement ». Aujourd’hui, les juifs, les musulmans, les chrétiens continuent à lire et à écouter les histoires d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Ils les considèrent comme les premiers qui ont cru au Dieu unique. C’est pour cela qu’on les appelle des « patriarches », c’est-à-dire des ancêtres dans la foi.
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Mer Noire
CARTE DES PAYS OÙ SE PASSE
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L'AVENTURE D'ABRAHAM
Caspienne
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Méditerranée
Carte suivante
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Mer Rouge 500 Km
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ABRAHAM, LE PÈRE DES CROYANTS Abraham est le premier des patriarches dont la Bible raconte l’histoire. C’est aussi le plus important, et le plus mystérieux. Les juifs disent : « Il est notre père dans la foi. » Les chrétiens et les musulmans l’appellent le père des croyants. Ils le considèrent comme le prototype, c’est-à-dire comme le premier modèle des croyants.
Une grande promesse qui est le début d’une grande aventure Genèse 11, 28 ; 12, 9
Il était une fois, dans la région de Ur en Chaldée, un homme qui s’appelait Terah. Il avait trois fils : Haran, Abraham et Nahor. Haran mourut jeune, du vivant de son père. Abraham et Nahor se marièrent. Abraham épousa Sara, et Nahor épousa Milca. Sara ne pouvait pas avoir d’enfants. Le Seigneur notre Dieu dit à Abraham : « Quitte ton pays, ta patrie, la maison de ton père, et va dans un pays que je te montrerai. Je ferai de toi l’ancêtre d’un grand peuple. Ma protection bienveillante reposera sur toi. Ton nom sera grand. Bonheur à tes amis, malheur à tes ennemis. À cause de toi tous les peuples de la terre pourront dire : Paix aux hommes que Dieu aime. » Abraham part comme le Seigneur notre Dieu le lui dit. Il a soixante-quinze ans. Il prend avec lui Sara sa femme, Lot, le fils de son frère Haran, ses troupeaux et tous ses biens. Il part et se rend dans le pays de Canaan. Il traverse le pays jusqu’à l’endroit appelé Sichem, et s’arrête près du chêne de Moré1.
1. Le sud du pays de Canaan, aujourd’hui encore, est une région désertique. Un grand arbre, dans ce pays, c’est un vrai miracle ! C’est pour cela que dans l’histoire d’Abraham on parle d’arbres que tout le monde connaissait et qui avaient un nom : le chêne de Moré, le chêne de Mambré.
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« Grâce à toi toutes les nations pourront dire : Paix aux hommes que Dieu aime. »
Pourquoi dit-on : « Dieu a parlé à Abraham » ? Dieu ne parle pas comme nous, en ouvrant la bouche et en disant des mots. Et ce n’est pas avec nos oreilles que nous pouvons l’entendre parler. Ceux qui les premiers ont raconté l’histoire d’Abraham le savent peut-être aussi bien que nous ! En tout cas, ils sont sûrs que Dieu est quelqu’un qui se fait connaître, et qui fait connaître aux hommes ce qu’il fait pour eux, ce qu’il veut et ce qu’il pense. Ils sont sûrs, par exemple, que les commandements que Moïse a donnés au peuple font connaître ce que Dieu veut1 ; ils sont sûrs que les paroles des prophètes font connaître ce que Dieu pense2 ; ils sont sûrs que le récit des aventures d’Abraham fait connaître ce que Dieu promet. C’est pour cela qu’ils emploient un langage imagé et disent tout simplement : « Dieu dit à Abraham. » Moïse, lui aussi, est sûr que Dieu lui a fait connaître sa volonté de conclure une alliance avec le peuple1, et le prophète Jérémie est certain que Dieu lui fait connaître ce qu’il pense de la mauvaise conduite du peuple. C’est pourquoi Jérémie dit très souvent : « Le Seigneur Dieu m’a parlé, et m’a dit telle ou telle chose2... » Aujourd’hui des croyants disent aussi : « Dieu nous parle. » Pour les chrétiens, ce sont avant tout la vie et la mort de Jésus, ses paroles et ses actions qui sont la parole de Dieu. Mais un chrétien peut aussi dire, quand quelqu’un dit quelque chose de très important ou quand il se passe un événement qui fait réfléchir : « Dieu me parle. Il m’appelle à réussir ma vie avec les autres, à dépasser mon égoïsme, à vivre en alliance avec lui. » Et quand les chrétiens lisent dans la Bible le récit des aventures d’Abraham, ils peuvent dire aussi : « Par ces vieux textes, Dieu veut se faire connaître à nous aujourd’hui, il veut nous parler aujourd’hui. »
1. Voir le chapitre 2 : Moïse et l’alliance. 2. Voir le chapitre 4 : Un peuple et ses prophètes.
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COMMENT FAIRE POUR BIEN VIVRE ?
Le livre des Proverbes Comment faire pour bien vivre ? C’est une question que l’on se pose bien souvent aujourd’hui ! C’est une question que se posaient déjà les croyants du peuple d’Israël. Ils aimaient beaucoup répéter des proverbes qui donnaient des conseils pour être heureux. Il y a dans l’Ancien Testament tout un livre de proverbes, en voici quelques-uns !
La haine fait éclater les disputes, l’amour efface toutes les offenses. Celui qui parle beaucoup finit par dire des choses qui fâchent, celui qui parle peu est un sage. Celui qui sait pardonner se fait du bien à lui-même, mais un homme intraitable se fait du tort à lui-même. Une femme excellente est la joie de son mari. Une femme indigne est pire qu’une maladie des os. Qui cultive sa terre aura toujours du pain, qui ne fait que rêver est un vrai fou. Opprimer le faible, c’est offenser Dieu, être bon pour les malheureux, c’est honorer Dieu. Mieux vaut manger des légumes assaisonnés avec l’affection que manger un bœuf gras assaisonné avec la haine. L’homme coléreux fait naître la querelle. L’homme calme apaise la dispute. Mieux vaut posséder peu et être juste qu’avoir beaucoup d’argent et être malhonnête. Le paresseux plonge la main au plat, il n’a pas la force de la porter à sa bouche. Des poids truqués, une balance fausse : deux choses que Dieu a en horreur. Ne dis pas : je me vengerai, aie confiance en Dieu, il peut te sauver. La conscience connaît l’homme de l’intérieur, c’est comme une lampe donnée par Dieu. 146
POURQUOI L’ORDRE DU MONDE EST-IL AUSSI ADMIRABLE ?
Le poème de la Sagesse de Dieu Proverbes 8
Je suis la Sagesse. J’habite avec le savoir-faire. Je connais le secret de la réflexion. Je déteste l’orgueil et le mensonge. C’est grâce à moi que les rois et les juges peuvent être justes dans leurs décisions. J’aime ceux qui me désirent, et ceux qui me cherchent me trouveront. Dieu le Seigneur m’a enfantée avant ses œuvres les plus anciennes. J’ai été consacrée depuis toujours, avant l’origine de la terre. J’étais là avant que les montagnes et les collines soient plantées. J’étais là avant que Dieu ait créé la terre, les espaces, et les premiers éléments du monde. J’étais là quand il a établi solidement la voûte du ciel et quand il a imposé sa loi au chaos primordial, quand il a condensé les nuages et gonflé les sources de la pluie, quand il a fixé une limite aux eaux de la mer. J’étais à ses côtés comme son enfant chéri. Je faisais ses délices jour après jour, jouant en sa présence dans le monde entier et trouvant ma plus grande joie parmi les enfants des hommes. Heureux celui qui m’écoute et qui monte la garde devant ma porte. Celui qui me trouve a trouvé la Vie, il obtient la faveur du Seigneur Dieu. Le poème de la Sagesse m’annonce une bonne nouvelle : depuis toujours, la Sagesse de Dieu est à l’œuvre dans l’organisation merveilleuse des forces de la nature, mais surtout dans l’intelligence et le cœur des hommes.
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QU’EST-CE QUE LA VIE ?
Les dix paroles de la Création Pour terminer ce livre, ouvrons la première page de la Bible, la première page de la Genèse. C’est comme une porte qui ouvre sur un horizon infini. Nos yeux voient le monde entier, et même le fond des océans, et même les profondeurs du ciel, tout ce qui vit, tout ce qui pousse, tout ce qui bouge, tout ce qui respire, ceux qui travaillent et ceux qui s’aiment, le monde, les gens, la vie. C’est beau la vie. Genèse 1, 1 ; 2, 4
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Tout était désert et vide, et le souffle de Dieu tournoyait sur l’abîme. Dieu dit : « Qu’il y ait de la lumière. » Et il y eut de la lumière. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres. Il appela la lumière « jour » et les ténèbres « nuit ». Dieu dit : « Qu’il y ait une voûte qui sépare l’espace infini. » Et il en fut ainsi, et Dieu appela la voûte « ciel ». Dieu dit : « Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul endroit, et que le sec apparaisse. » Et il en fut ainsi. Dieu appela le sec « terre », et la masse des eaux « mer », et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que la terre produise la verdure, les herbes et les arbres avec leur semence. » Et il en fut ainsi. La terre produisit la verdure, les herbes et les arbres avec leur semence, et Dieu vit que cela était bon.
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Dieu dit : « Qu’il y ait des astres à la voûte du ciel, pour séparer les jours et les nuits, pour marquer les saisons et les années et pour éclairer la terre. » Et il en fut ainsi. Dieu fit l’astre du jour, l’astre de la nuit et les étoiles. Il les plaça à la voûte du ciel, pour séparer les jours et les nuits, pour marquer les saisons et les années, et pour éclairer la terre, et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que les eaux grouillent d’un grouillement d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre. » Et il en fut ainsi. Dieu créa les grands serpents de mer et tout ce qui glisse et grouille dans l’eau ! Et aussi les oiseaux et les insectes suivant leur espèce, et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit et dit : « Soyez féconds ! Multipliez-vous ! Que les poissons emplissent l’eau des mers, que les oiseaux couvrent toute la terre. » Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants, des bêtes qui marchent, des bêtes qui rampent, des bêtes sauvages, selon leur espèce. » Et il en fut ainsi et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance. » Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme, il le créa. Dieu les bénit et dit : « Soyez féconds ! Multipliez-vous ! Emplissez la terre et soumettez-la. Dominez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et les bêtes de la terre. » Dieu regarda tout ce qu’il avait fait : c’était bon, c’était très bon ! 149
Seconde partie
Nouveau Testament
Chapitre 7
LES DÉBUTS DE JÉSUS JÉSUS FAIT SENSATION À CAPHARNAÜM, EN GALILÉE Quand Jésus commence à faire parler de lui, il a environ trente ans. Il vient de s’installer dans la ville de Capharnaüm, au bord du lac, chez deux de ses amis, Simon et André. Capharnaüm est une petite ville très animée, habitée par des paysans et des pêcheurs, des marchands et des fonctionnaires. C’est une ville assez importante pour qu’il y ait en permanence une garnison de l’armée romaine, commandée par un centurion*. Simon et André vivent de la pêche sur le lac. Ils sont propriétaires de leur bateau. Ce sont des gens assez aisés. Dans la maison où ils donnent l’hospitalité à Jésus ils vivent avec leur famille. Et c’est samedi, le jour du sabbat*, qu’on a commencé à parler de Jésus à Capharnaüm.
Le matin, à la synagogue Marc 1, 21-27
Le matin, Jésus se rendit à la synagogue*, comme beaucoup de gens de la ville. Et là, après les prières et les lectures habituelles, Jésus prit la parole. Tous écoutaient avec une attention passionnée. Jamais personne ne leur avait parlé de Dieu comme Jésus. 161
Soudain un homme coupa la parole à Jésus. Il était fou furieux et il se mit à crier : « Que viens-tu faire ici, Jésus, l’homme de Nazareth ! Nous étions bien tranquilles et tu viens nous déranger ! Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus lui dit d’un ton menaçant : « Tais-toi ! C’est un démon qui te possède ! Mais il va te laisser tranquille. » À ce moment-là, l’homme fut secoué comme par une violente crise de nerfs, puis sa fureur disparut. Tous étaient stupéfaits. Ils se demandaient les uns aux autres : « Qu’est-ce qui se passe ? Ce Jésus parle de nos livres saints bien mieux que les docteurs* de la Loi, et même les mauvais esprits ne lui résistent pas ! »
Dans la maison de Simon et d’André Marc 1, 29-31
Après la réunion de la synagogue, Jésus se rendit, à l’heure du déjeuner, dans la maison de Simon et d’André. Jacques et Jean, deux de leurs amis, étaient avec eux. Simon dit à Jésus : « Ma belle-mère a de la fièvre, et elle est couchée. » Jésus alla vers elle, la prit par la main et lui dit de se lever. Aussitôt elle se sentit mieux et se mit à servir le déjeuner.
Le soir sur la place Marc 1, 32-34
Le soir, tout le monde se retrouve sur la place de la ville. La place est pleine de monde. Les gens ont entendu parler de la façon dont Jésus a calmé le fou furieux, et aussi de la guérison de la belle-mère de Simon. Ils ont amené sur la place tous les gens malades et tous ceux dont l’esprit est plus ou moins dérangé. Beaucoup de malades rentrent chez eux guéris, après avoir rencontré Jésus. Il est sûrement très tard quand Jésus va se coucher dans la maison de ses amis.
Au petit matin, quand il fait encore nuit Marc 1, 35-38
Bien avant le lever du soleil, Jésus se lève et quitte la maison. Il sort de la ville et s’arrête dans un endroit désert. Et là, il prie. Quand les amis de Jésus se réveillent, ils voient que Jésus n’est plus là. Ils se mettent à sa recherche, et finissent par le retrouver. Jésus prie toujours. Ils lui disent : « Dépêchetoi de rentrer en ville ! Tout le monde te cherche ! » Mais 162
Jésus leur répond : « Non, allons plutôt dans les villes et les villages des alentours. Il faut que j’y annonce aussi la Bonne Nouvelle. C’est pour cela que je suis sorti. » Quelle journée mouvementée ! Jésus a longuement parlé de Dieu ; il a été durement attaqué dans la synagogue par un fou furieux, et il a réussi à le calmer ; il a passé quelques heures tranquilles dans la maison de ses amis. Le soir, il est resté longtemps avec la foule sur la place et il a fait du bien à de nombreux malades. Il a pris un peu de sommeil et bien avant le jour il va prier longuement, tout seul, dans un endroit désert. Pourquoi fait-il tout cela ?
Pourquoi ne veut-il pas rester à Capharnaüm où tout le monde voudrait le garder ? Jésus le dit lui-même : l’important pour lui ce n’est pas d’avoir du succès dans un seul endroit, mais d’annoncer partout la Bonne Nouvelle. Quelle est cette Bonne Nouvelle ? Simon et André l’apprendront peu à peu, en écoutant parler Jésus, en le regardant agir, en vivant avec lui. Les premiers chrétiens ont écrit les livres des évangiles* pour que nous aussi nous puissions connaître cette Bonne Nouvelle.
D’OÙ VIENT JÉSUS ? IL PASSE SON ENFANCE ET SA JEUNESSE À NAZARETH Nazareth, à l’époque, est une petite ville de Galilée, dans un paysage de collines. Jésus y a passé son enfance et sa jeunesse, avec ses parents, Marie et Joseph. C’est pourquoi on l’appelle « Jésus de Nazareth ». Les évangiles ne nous disent à peu près rien sur les années que Jésus a passées à Nazareth. Seul l’évangile selon saint Luc nous raconte un événement assez extraordinaire.
Luc 2, 41-52
Quand Jésus eut ses douze ans, il accompagna ses parents au pèlerinage qu’ils faisaient chaque année à Jérusalem pour la fête de Pâque. Après la fête, Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s’en rendent compte. La première journée du voyage de retour ses parents ne s’inquiétèrent pas. Ils pensaient qu’il était quelque part dans la longue caravane des gens qui rentraient en Galilée. 163
Mais le soir, ils le cherchèrent auprès de leurs amis et connaissances, et ils ne le trouvèrent pas. Très inquiets, ils retournèrent à Jérusalem. Ils le cherchèrent trois jours et ils finirent par le trouver dans le Temple* ! Jésus était assis au milieu des plus grands docteurs* de la Loi, il écoutait leurs explications et il leur posait des questions. Les docteurs de la Loi étaient en admiration devant cet enfant. Quand ses parents le virent, ils furent bouleversés, et Marie dit à Jésus : « Pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et moi nous te cherchons depuis trois jours, et nous sommes fous d’inquiétude. » Jésus leur répondit : « Et pourquoi me cherchiez-vous ? Ne savez-vous pas que ma vraie place c’est auprès de mon Père ? » Ses parents ne comprirent pas ce qu’il voulait dire. Jésus retourna à Nazareth avec eux, et il les respectait. Sa mère gardait précieusement la mémoire de tous ces événements. Et Jésus progressait dans la connaissance de Dieu ; il grandissait en taille, il était de plus en plus aimé de Dieu et des hommes.
IL FAIT UN SÉJOUR AUPRÈS DE JEAN BAPTISTE Un jour, Jésus quitte ses parents, son village, ses amis, ses occupations à Nazareth. Avant de s’installer à Capharnaüm, il fait un séjour assez long dans le Sud. Et là, dans les régions sauvages et inhabitées que traverse le Jourdain, il a voulu rencontrer un personnage étrange et célèbre qu’on appelle Jean le Baptiste.
Qui était Jean Baptiste ? Matthieu 3, 1-6
En ces jours-là, dans le désert, Jean le Baptiste commence à proclamer son message : « Tournez-vous vers Dieu, demandez pardon de vos péchés*, car Dieu vient à la rencontre de son peuple. » Ce Jean avait un vêtement de poil de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles grillées, et du miel sauvage qu’on trouve dans le désert. Beaucoup de gens venaient vers lui, de Jérusalem, de la Judée et de toute la région du Jourdain. Ils se faisaient baptiser par lui en confessant leurs péchés. 164
Luc 3, 10-14
Des gens lui demandaient : « Comment faut-il vivre pour être fidèle à Dieu ? » Et Jean Baptiste répondait : « Si tu as deux vêtements, donnes-en un à celui qui n’en a pas. Et si tu as de quoi manger, partage avec celui qui a faim. » Des publicains* lui demandaient : « Et nous, que faut-il faire ? » et Jean leur répondait : « Quand vous ramassez les impôts, ne prenez jamais aux gens plus que ce qu’ils doivent ! » Et des soldats lui demandaient aussi : « Et nous, que faut-il faire ? » et Jean leur disait : « Ne commettez ni brutalité, ni pillage, et contentez-vous de votre paie ! » Ceux qui sont décidés à vivre désormais en étant fidèles à la Loi de Dieu, Jean les baptise, c’est-à-dire qu’il descend avec eux dans les eaux du Jourdain, et là, il les plonge entièrement dans le fleuve. Quand les gens ressortent de l’eau, c’est comme si une vie nouvelle commençait pour eux. C’est pour cela qu’on l’appelle Jean le « Baptiseur », « Jean le Baptiste » ou encore Jean Baptiste.
Jésus et Jean Baptiste Jésus reste plusieurs semaines, et peut-être même plusieurs mois auprès de Jean Baptiste. Il l’écoute attentivement, parle avec lui, avec ceux qui viennent demander des conseils ou se faire baptiser. C’est là que Jésus fait la connaissance de plusieurs de ceux qui deviendront plus tard ses amis intimes. En particulier Simon et André. Et puis, un jour, Jésus demande lui aussi à être baptisé par Jean. Pour Jésus, et pour Jean Baptiste, c’est un moment inoubliable. Luc 3, 21-22
Un jour, des gens très nombreux avaient reçu le baptême. Jésus lui aussi avait été baptisé. Puis il était resté très longtemps en prière. Et voici que Jésus eut la vision de la splendeur de Dieu. L’Esprit* de Dieu descendit sur lui. C’était comme le doux frémissement du vol d’une colombe. Et une voix lui parlait, comme si elle venait des profondeurs du ciel. Elle disait : « Tu es mon Fils bien-aimé, je te le déclare aujourd’hui. » 165
Après son baptême, Jésus va au désert Après son baptême, Jésus s’éloigne du Jourdain, et s’enfonce dans les régions montagneuses et désertiques qui bordent, à l’est, la plaine du Jourdain. Il est rempli de l’Esprit Saint* et il prie. Les évangiles nous disent qu’il y resta quarante jours, et qu’il souffrit de la faim. Ils nous disent aussi qu’il fut tenté par le diable*. Ils nous décrivent ces tentations de Jésus : la tentation de se servir de son pouvoir pour devenir très riche ; la tentation de se servir de son pouvoir pour devenir un magicien acclamé par la foule ; la tentation de se servir de son pouvoir pour devenir le roi qui posséderait toute la terre. Mais Jésus repoussa ces tentations avec la force de l’Esprit Saint qui était en lui.
Avant de commencer à agir en public, Jésus se prépare longuement. Il réfléchit beaucoup pendant les années passées à Nazareth. Il prie beaucoup. Il va écouter Jean Baptiste, il demande à être baptisé.
Il passe des jours et des nuits au désert, dans la prière. Il repousse toutes les tentations. Quand il sort du désert et retourne en Galilée, Jésus est prêt pour sa mission. Il sait quelle Bonne Nouvelle il va annoncer.
QUE SAVONS-NOUS DE LA NAISSANCE DE JÉSUS ? L’évangile* selon saint Marc et l’évangile selon saint Jean ne nous disent rien sur la naissance de Jésus ni sur les premières années de sa vie. Mais l’évangile selon saint Matthieu et l’évangile selon saint Luc contiennent des récits très beaux et très étonnants de la naissance de Jésus, et des tout premiers temps de sa vie. Les premiers chrétiens se rappellent que dans les livres saints de l’Ancien Testament, on parle souvent de ce qui s’est passé à la naissance des personnages qui ont joué un rôle important dans l’histoire du peuple juif. C’est pour cela qu’ils aiment beaucoup raconter les choses merveilleuses que Dieu a faites à la naissance de Jésus.
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L’évangile selon saint Matthieu et l’évangile selon saint Luc nous racontent ces événements chacun à leur manière. Au temps des tout premiers chrétiens on ne raconte pas partout de la même manière la naissance de Jésus.
Annonces L’évangile selon saint Matthieu et l’évangile selon saint Luc nous disent tous les deux que Marie devient enceinte alors qu’elle est fiancée avec Joseph et qu’ils ne se sont jamais unis pour avoir un enfant. Saint Matthieu dit simplement : Matthieu 1, 18-25
Voici comment Jésus vint au monde. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph. Or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle devint enceinte, par l’action de l’Esprit de Dieu. Quand Joseph comprit ce que Dieu avait fait pour Marie, il eut peur de la prendre pour épouse, et il décida de se séparer d’elle. Mais l’ange* du Seigneur lui apparut pendant son sommeil et lui dit : « Ne crains pas de prendre Marie pour épouse. C’est par l’action de l’Esprit Saint* qu’elle attend un fils. Mais c’est toi qui lui donneras son nom : Jésus. » L’évangile selon saint Luc raconte les choses beaucoup plus longuement : Luc 1, 26-38
L’ange* Gabriel fut envoyé par Dieu dans le village de Nazareth, à une jeune fille accordée en mariage à un homme appelé Joseph. Joseph était un lointain descendant du roi David. La jeune fille s’appelait Marie. L’ange entra auprès d’elle et lui dit : « Je te salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. » Marie fut troublée. Elle se demandait pourquoi on la saluait ainsi. L’ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie ! Tu as toute la faveur de Dieu. Tu vas être enceinte et tu auras un fils, tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand. On l’appellera “Fils du Dieu Très-Haut”. Le Seigneur Dieu lui donnera la royauté de David. Il régnera pour toujours sur le peuple d’Israël et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je suis vierge ? » 167
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint va venir sur toi ; et la puissance de Dieu va te couvrir de son ombre. C’est pourquoi celui qui va naître de toi sera Saint. Il sera appelé “Fils de Dieu”. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, elle aussi est enceinte d’un fils, malgré sa vieillesse. Elle qui ne pouvait avoir d’enfant, elle est au sixième mois de son attente. Tu vois bien que rien n’est impossible à Dieu ! » Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur ! Que tout s’accomplisse comme tu l’as dit. » Et l’ange la quitta.
Naissance Matthieu 2, 1
Saint Matthieu et saint Luc nous disent tous les deux que Jésus est né dans la ville de Bethléem. Saint Matthieu dit les choses en très peu de mots :
Jésus naquit à Bethléem, une ville de la province de Judée, à l’époque du roi Hérode. Mais, encore une fois, saint Luc en dit beaucoup plus ! Luc 2, 1-20
En ce temps-là, Auguste, l’empereur de Rome, décida de faire le recensement de tous les habitants de son Empire. Chacun devait aller se faire inscrire dans le village dont sa famille était originaire. Joseph et Marie partirent pour Bethléem, où était né autrefois le roi David, l’ancêtre de Joseph. Pendant qu’ils étaient là, le moment arriva où Marie devait accoucher. Elle mit au monde son enfant. Elle l’enveloppa de langes, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait plus de place dans l’hôtellerie. Il y avait dans la région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau. L’ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté. Ils furent alors saisis d’une grande frayeur. L’ange les rassura : « Je vous annonce une grande joie ! C’est une joie pour tous les hommes. Aujourd’hui, à Bethléem, la ville de David, un sauveur vous est né. C’est le Messie, c’est le Seigneur. Et voici un signe pour le reconnaître : c’est un nouveau-né, enveloppé de langes et couché dans une crèche. » Ils eurent alors la vision d’une grande multitude d’anges du Ciel qui chantaient la gloire de Dieu : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! » 168
Chapitre 11
QUAND JÉSUS PREND SON REPAS AVEC SES AMIS Quand Jésus est en route avec ses amis, il lui arrive parfois de devoir manger rapidement sur le bord du chemin. Parfois il reste quelques jours dans un village et tellement de gens viennent le voir qu’il n’a même pas le temps de manger. Mais parfois aussi, Jésus sait prendre son temps pour manger. Il accepte volontiers des invitations à dîner, même si ce sont des pharisiens qui l’invitent. La religion juive a toujours attaché beaucoup d’importance aux repas. Aujourd’hui encore, dans une famille juive, le repas du sabbat*, le vendredi soir, est un repas de fête. Au temps de Jésus, prendre son repas en famille ou avec des amis est une vraie cérémonie religieuse : avant de manger, on se lave très soigneusement les mains ; pendant le repas, il y a toujours des temps de prière, on remercie Dieu d’avoir de quoi manger et de quoi boire ; les juifs ne prennent jamais leur repas avec des gens qui n’ont pas la même religion qu’eux. Certaines des paroles les plus importantes que Jésus a dites, il les a dites au cours d’un repas. Certaines des actions les plus importantes que Jésus a faites, il les a faites au cours d’un repas. C’est pour cela que les livres des évangiles aiment bien nous parler des repas de Jésus.
203
À CANA, JÉSUS EST INVITÉ À UN REPAS DE NOCES Cela se passe au début de la mission de Jésus en Galilée. Jésus n’est pas encore très connu. Même ses disciples le suivent sans avoir bien compris ses intentions. Jean 2, 1-11
Un jour, il y eut des noces dans le village de Cana, en Galilée. La mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Et voilà que le vin se met à manquer. La mère de Jésus lui dit : « Tu as vu ? Ils n’ont plus de vin ! » Jésus lui répond : « Pourquoi me dis-tu cela ? Est-ce que le moment serait venu de montrer qui je suis ? » La mère de Jésus dit pourtant aux serveurs : « Faites tout ce qu’il vous dira ! » Effectivement Jésus donne un ordre aux serveurs : « Remplissez d’eau ces grandes cuves en pierre. » Il y avait là en effet six grandes cuves en pierre. Elles avaient servi avant le repas à la cérémonie religieuse juive où les invités se lavaient les mains. Les serveurs remplissent les cuves jusqu’au bord. Et Jésus leur dit : « Puisez dedans maintenant et allez faire goûter au chef cuisinier. » Celui-ci goûte : c’était du vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin (les serveurs, eux, le savaient bien !). Alors le chef cuisinier appelle le marié et lui dit : « D’habitude, on sert le bon vin en premier. Puis quand les gens sont un peu éméchés, on en donne du moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon pour la fin ! » Ce fut la première fois que Jésus montra qui il était. Et ses disciples commencèrent à croire en lui. L’eau des cuves de pierre a servi aux invités pour se laver les mains. Mais si les cœurs sont tristes à quoi bon des mains propres ? Mais voilà que Marie dit deux mots à Jésus ; et bientôt la joie brille sur les visages. Les disciples ont compris que Jésus fait jaillir la Vie et moi je me demande : à quelle fête magnifique Jésus veut-il nous inviter ? 204
QUAND MATTHIEU FAIT UN GRAND FESTIN Avant d’être l’un des Douze, Matthieu, qu’on appelle aussi Lévi, a été douanier à Capharnaüm. C’était un Juif qui percevait des taxes pour les Romains. C’était donc un publicain. Mais un jour Matthieu a quitté son poste de douane pour suivre Jésus. Luc 5, 27-31
Ce jour-là, Matthieu était assis au bureau de la douane. Jésus le remarqua, et lui dit : « Suis-moi. » Et aussitôt Matthieu se leva, quitta tout, et se mit à suivre Jésus. Pour fêter cela, Matthieu fit un grand festin dans sa maison. Il y avait là, avec Jésus et ses disciples, une foule de publicains et toutes sortes de gens. Les pharisiens et les scribes étaient scandalisés. Ils vinrent faire des reproches aux disciples de Jésus : « Comment acceptez-vous de manger et de boire avec des publicains, des pécheurs qui n’obéissent pas à la Loi de Dieu ! » Mais c’est Jésus lui-même qui leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin. Ce sont les malades. Eh bien moi, je ne suis pas venu pour ceux qui respectent la Loi, mais pour les pécheurs. »
LE REPAS CHEZ SIMON LE PHARISIEN Luc 7, 36-50
Un pharisien qui s’appelait Simon avait invité Jésus à dîner. Pendant le repas, une femme entra dans la salle à manger, avec un flacon de parfum à la main. C’était une femme qui avait très mauvaise réputation. Et voilà que la femme se met à genoux près de Jésus. Elle pleure. Elle verse son parfum sur les pieds de Jésus. Elle les essuie avec ses longs cheveux, elle les couvre de baisers. Le pharisien est scandalisé. Il pense : si Jésus était vraiment un prophète, il saurait que cette femme n’a jamais rien fait d’autre que des péchés* ! Il ne lui permettrait pas de faire ce qu’elle fait ! Jésus voit bien que Simon est choqué. Il l’interpelle : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. » – « Parle. » – « Il était une fois quelqu’un à qui deux hommes devaient de 205
VOCABULAIRE ADAM Voir page 127. ANCIENS Les « Anciens » ne sont pas les gens les plus âgés, mais ceux qui, dans le peuple, sont les responsables, les membres du conseil de direction. ANGE Le mot « ange » vient d’un mot grec qui veut dire « messager ». Dans certains récits de la Bible, quand une personne accueille un message qui vient de Dieu, on dit que c’est un « ange » – un messager qui vient de Dieu – qui lui fait parvenir ce message. APÔTRES Un « apôtre », chez les Juifs, c’est un homme de confiance choisi par une personnalité importante pour le représenter. Les douze compagnons choisis par Jésus étaient ses « apôtres ». Après la Pentecôte ils ont été les témoins de Jésus Christ ressuscité. Plus tard, saint Paul a été, lui aussi, un apôtre de Jésus Christ. Aujourd’hui, dans l’Église catholique et dans d’autres Églises chrétiennes, les évêques sont plus particulièrement les successeurs des premiers apôtres. Mais dans toutes les Églises chrétiennes, chaque chrétien est considéré, lui aussi, comme un apôtre de Jésus Christ, quelqu’un à qui Jésus Christ confie une mission. ARCHE D’ALLIANCE Voir page 52. ARCHE DE NOÉ Voir page 132. BAPTISER, BAPTÊME Jean le Baptiseur baptise ceux qui croient que le Royaume de Dieu est proche (voir pages 164-165). Les apôtres ont repris ce geste et ont donné le baptême à ceux qui croient que Jésus est le Christ (voir pages 245, 255 et 256-257). Aujourd’hui encore, celui qui croit en Jésus Christ devient chrétien en recevant le baptême. Les parents qui croient en Jésus Christ peuvent faire baptiser leurs enfants quand ils sont tout petits. CENTURION Un officier qui commande dans l’armée romaine une troupe de cent hommes. CIRCONCISION Voir page 17.
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CHRIST - CHRÉTIENS Voir page 261 : Pourquoi « les chrétiens ? » ; et page 283 : l’attente du Messie. DIABLE - SATAN - DÉMONS - ESPRITS MAUVAIS Diable, Satan : les Juifs au temps de Jésus, comme les croyants de tous les temps, font l’expérience qu’il est très difficile de vivre en suivant la Loi de Dieu. Ils comprennent mal cette difficulté. Aussi ils pensent qu’un ennemi invisible et puissant cherche sans cesse à détourner les hommes du chemin qui conduit à Dieu. Ils appellent cet ennemi : « Satan » ou « Diable ». Diable est un mot qui vient du grec et satan un mot hébreu. Ils veulent dire à peu près la même chose : « ennemi, adversaire, accusateur. » Démons, esprit mauvais : quand un homme est atteint d’une maladie, ou d’un trouble d’esprit inexplicable, les Juifs, au temps de Jésus, comme beaucoup de gens à cette époque, disent qu’il est habité (ou possédé) par un « démon », ou un « esprit mauvais », ou un « esprit impur ». Ils pensent que le diable est chef de tous les démons. Mais ils croient surtout que Dieu est plus puissant pour faire du bien aux hommes que le diable et tous les démons pour leur faire du mal. DISCIPLES Voir page 191, l’introduction du chapitre 10. DOCTEURS DE LA LOI Voir page 286. ÉGLISE Voir page 251 : les croyants n’ont qu’un cœur et qu’une âme1. ESPRIT SAINT Voir page 246. EUCHARISTIE Voir pages 209-210 : le dernier repas de Jésus ; et page 251 : le partage du pain. « Eucharistie » vient d’un mot grec qui veut dire « prière d’action de grâce ». L’ÉVANGILE ET LES ÉVANGILES L’Évangile (avec É), c’est le message de Bonne Nouvelle que Jésus annonce (voir page 163, en haut ; page 184). C’est aussi le message des apôtres qui annonce que Jésus est ressuscité, qu’il est le Christ (voir pages 244-245). Les évangiles (avec é), ce sont les quatre livres où nous retrouvons aujourd’hui l’Évangile. EXODE Un « exode », c’est le voyage souvent difficile que fait une population qui s’enfuit d’un endroit où elle est malheureuse pour aller dans un autre endroit où elle 1. Voir aussi Montrez-nous des Chrétiens, page 186.
292
TABLES DES TEXTES
Première partie – L’Ancien Testament Chapitre 1 Abraham et la promesse Abraham, le Père des croyants Page 11 Une grande promesse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Une séparation qui n’est pas une brouille. . . . . . . . . 13 La promesse est renouvelée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Une visite mystérieuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 La grande prière d’Abraham. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Enfin la naissance d’un fils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 La grande épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Genèse 11, 28-12, 9 Genèse 13, 1-18 Genèse 15, 1-6 Genèse 18, 1-16 Genèse 18, 20-33 Genèse 21, 1-8 Genèse 22, 1-14
Ésaü et Jacob 22 22 23 24 25 25 26
Genèse 27 Genèse 28, 10-22 Genèse 31, 1-21 Genèse 31, 22 ; 32, 1 Genèse 32, 4-22 Genèse 32, 23-33 Genèse 33, 1-17
Deux frères ennemis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Une étrange nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Long séjour chez Laban et nouvelle fuite . . . . . . . . . Poursuite et réconciliation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jacob se prépare à rencontrer Ésaü . . . . . . . . . . . . . Le combat dans la nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La réconciliation des deux frères . . . . . . . . . . . . . . .
Chapitre 2 Moïse et l’alliance La libération 30 En Égypte le peuple est condamné aux travaux forcés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 À sa naissance Moïse échappe à la mort. . . . . . . . . . 33 Moïse s’enfuit au désert, il trouve une famille . . . . . 35 « Je suis là ! Va libérer mon peuple !» . . . . . . . . . . . 38 Moïse voudrait bien refuser sa mission, et pourtant il part . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 D’abord les choses vont de mal en pis . . . . . . . . . . . 40 Enfin les Hébreux peuvent partir . . . . . . . . . . . . . . . 41 Le passage de la mer Rouge . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exode 1, 8-22 Exode 2, 1-10 Exode 2, 11-22 Exode 3, 1-15 Exode 4, 10-18 Exode 5, 1 ; 6, 1 Exode 7 à 11 Exode 14, 5 ; 15, 20
La traversée du désert 45 Un souvenir impérissable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Osée, 11, 1-4 46 Moïse un grand chef, un grand ami de Dieu. . . . . . . Exode 33, 18-23 ; 34, 6-9 48 La prière de Moïse quand le peuple se révolte . . . . . Nombres 11, 1-35 L’Alliance 50 52
À la rencontre de Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Exode 19, 1-19 La loi des dix paroles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Exode 20, 1-17 296
53 54 57 58
Les autres lois du code de l’Alliance. . . . . . . . . . . . . Exode 22, 33 Deutéronome 24 L’essentiel c’est d’aimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Deutéronome 6, 4-9 La fête de l’Alliance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Exode 24, 3-11 Les adieux de Moïse à son peuple . . . . . . . . . . . . . . Deutéronome 8, 2-18
Chapitre 3 David et le royaume 62 Saül, le premier roi d’Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Le jeune David est appelé auprès du roi Saül . . . . . . 65 David obligé de s’enfuir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 La poursuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 La mort de Saül et de Jonathan. . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Le sacre de David . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 70
Jérusalem, capitale du royaume . . . . . . . . . . . . . . . . Fête à Jérusalem pour l’entrée de l’arche d’Alliance . . .
74 77
La grande promesse faite à David . . . . . . . . . . . . . . . Une grande faute de David . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La fin du règne de David. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
I Samuel 10, 17-24 I Samuel 17, 1-52 I Samuel 19, 8-17 I Samuel 26, 1-25 I Samuel 1, 17-27 I Samuel 16, 1-13 ; II Samuel 5, 1-5 II Samuel 5, 6-12 II Samuel 6, 1-23 ; Psaume 24 II Samuel 7 II Samuel 11 et 12 ; Psaume 50 I Rois 2, 1-4
Chapitre 4 Un peuple et ses prophètes Amos, le berger devenu prophète 83 « Le bon temps va finir » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 « Dieu n’aime pas vos fêtes » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 « Vous paierez vos crimes » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 « C’est Dieu qui a fait de moi un prophète » . . . . . .
Amos 3, 1-2 ; 6, 1-7 Amos 5, 21-24 Amos 8, 4-7 Amos 7, 12-17 ; 3, 7-8
Isaïe, le prophète de la confiance 86 Comment Isaïe est devenu prophète . . . . . . . . . . . . . 87 Isaïe annonce la paix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 Un enfant nous est né . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 Isaïe annonce qu’un jour un Messie viendra . . . . . .
Isaïe 6, 1-9 Isaïe 7, 1-16 Isaïe 9, 1-6 Isaïe 11, 1-9
Jérémie, le prophète de la Nouvelle Alliance 91 Jérémie à la porte du Temple . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Jérémie raconte sa visite chez le potier. . . . . . . . . . . 93 Le premier siège de Jérusalem . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 Le deuxième siège de Jérusalem . . . . . . . . . . . . . . . . 96 La plus belle des promesses de Jérémie . . . . . . . . . .
Jérémie 7, 1-15 Jérémie 18, 1-12 Jérémie 29, 4-14 Jérémie 32 Jérémie 31, 31-34
À Babylone, Ézéchiel et le prophète inconnu 97 Le chant des déportés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Psaume 137 98 Les promesses d’Ézéchiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ézéchiel 36, 22-28 101 Les poèmes du Serviteur de Dieu . . . . . . . . . . . . . . . Isaïe 42, 49 et 50, 52 et 53 297
Chapitre 5 Vers la nouvelle alliance Un retour plein d’espérance 106 L’heure du retour a sonné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Esdras 1 107 Le chant de la libération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Psaume 126 Le temps de la reconstruction 107 La difficile reconstruction du Temple . . . . . . . . . . . . Esdras 4, 5, 6 109 La reconstruction des murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Néhémie 1 à 6 ; 12 111 La grande fête de l’Alliance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Néhémie 8 Le temps du renouveau 114 « Je conclurai avec eux une alliance éternelle ». . . . 115 La justice doit passer avant tout . . . . . . . . . . . . . . . . 115 Heureux les pauvres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 Le Messie sera-t-il un pauvre de Dieu ? . . . . . . . . . . 117 Plutôt la mort que de trahir l’Alliance. . . . . . . . . . . . 121 Un jour un fils d’homme viendra . . . . . . . . . . . . . . . 123 Les morts se réveilleront. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre 6 Les grandes questions des hommes 127 Pourquoi la vie est-elle si difficile ? Adam et Ève . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Pourquoi toute cette violence entre les hommes ? Caïn et Abel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 Et si Dieu, un jour, en avait assez des hommes ? Noé et le déluge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 Pourquoi les hommes sont-ils trop divisés pour construire la cité du bonheur ? . . . . . . . . . . . 139 Si Dieu est bon pour tous les hommes, à quoi bon être croyant ? L’histoire de Jonas . . . . . . 142 Si Dieu existait, y aurait-il tant de souffrances ? Le drame de Job . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 Comment faire pour bien vivre ? Le livre des Proverbes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 Pourquoi l’ordre du monde est-il aussi admirable ? Le poème de la Sagesse de Dieu . . . . . . . . . . . . . . . 148 Qu’est-ce que la vie ? Les dix paroles de la Création . . . . . . . . . . . . . . . . .
Isaïe 61, 1-11 Isaïe 58 Psaume 34 Zacharie 9 I Maccabées 2 Daniel 7 Daniel 12
Genèse 2 et 3 Genèse 4 Genèse 6 à 9 Genèse 11 Jonas Job Proverbes Proverbes 8 Genèse 1, 1 ; 2, 4
Deuxième partie – Le Nouveau Testament Chapitre 7 Les débuts de Jésus 161 Une journée à Capharnaüm 163 À douze ans, Jésus va au Temple 164 Jean le Baptiseur 298
Marc 1, 21-38 Luc 2, 41-52 Matthieu 3, 1-6 ; Luc 3, 10-14
165 166
Le baptême de Jésus Jésus va au désert
167
Les annonces de Jésus
168
La naissance de Jésus
170
Jésus est reconnu par des Juifs et par des païens
Luc 3, 21-22 Matthieu 4, 1-11 ; Luc 4, 1-3 Matthieu 1, 18-25 ; Luc 1, 26-38 Matthieu 2, 1 ; Luc 2, 1-20 Luc 2, 22-38 ; Matthieu 2, 1-23
Chapitre 8 Quand Jésus voyage et rencontre des gens 174 Jésus et Nicodème 176 176 Jésus et le centurion 177 Marthe et Marie reçoivent Jésus 178 Jésus et la Cananéenne 180 Jésus et Zachée
Jean 3, 1-21 ; Jean 7, 47-52 Luc 7, 1-10 Luc 10, 38-42 Matthieu 15, 21-28 Luc 19, 1-10
Chapitre 9 Quand Jésus parle en paraboles 184 La parabole du grain de sénevé 184 La parabole du levain dans la pâte 185 La parabole du grain qui pousse tout seul 185 La parabole de l’ivraie et du bon grain 186 La parabole des invités au festin 186 La parabole du bon Samaritain 188 La parabole de l’enfant prodigue 190 La parabole du trésor
Marc 4, 30-32 Matthieu 13, 33 Marc 4, 26-29 Matthieu 13, 24-30 Luc 14, 16-24 Luc 10, 25-37 Luc 15, 11-32 Matthieu 13, 44
Chapitre 10 Quand Jésus appelle à le suivre 192 Première rencontre près du Jourdain 192 L’appel au bord du lac 193 Jésus fonde le groupe des Douze 196 Ceux qui n’ont pas voulu suivre Jésus 196 Le jeune homme riche 197 Jésus explique la parabole de l’ivraie 197 Pourquoi Jésus raconte-t-il des paraboles ? 197 Quand Jésus voit des gens découragés 198 Jésus envoie les Douze en mission 198 Dispute dans le groupe des Douze 199 Le discours du pain de vie 201 Les adieux de Jésus aux Douze
Jean 1, 35-43 Marc 1, 16-20 Luc 6, 12-16 Luc 9, 57-62 Marc 10, 17-22 Matthieu 13, 36-43 Marc 4, 10-12 Matthieu 9, 35-38 Marc 6, 7-12 ; 6, 30 Marc 10, 35-45 Jean 6, 22-68 Jean 14, 15, 16
Chapitre 11 Quand Jésus prend son repas avec ses amis 204 Des noces à Cana 205 Le festin chez Matthieu 205 Le repas chez Simon le pharisien
Jean 2, 1-11 Luc 5, 27-31 Luc 7, 36-50
299
206 208 209
Jésus et la Samaritaine Jésus nourrit une immense foule Le dernier repas de Jésus
Chapitre 12 Quand Jésus déclare ses convictions 212 Jésus et les enfants 212 Mauvais accueil en Samarie 213 Il est urgent de se réconcilier 213 « N’hésite pas à donner ton manteau » 213 « Aimez vos ennemis » 214 « Quand vous priez, pardonnez » 214 Soixante-dix-sept fois sept fois 215 « Apprenez à prier votre Père » 215 « Dieu vous ne le connaissez pas » 216 « Le Père ne me cache rien » 218 Le grand commandement 219 Les oiseaux du Ciel 219 « La richesse n’est pas l’essentiel de la vie » 219 Risquer sa vie avec Jésus 220 Le plus grand, c’est le serviteur de tous 221 Jésus lave les pieds de ses disciples 221 « Dieu n’est pas le Dieu des morts mais le Dieu des vivants » 222 « Si le grain de blé tombe en terre... » Chapitre 13 Qui est donc cet homme ? 226 « Ma vraie famille, c’est vous » 226 Jésus à Nazareth 227 « Le sabbat est fait pour les hommes » 227 Qu’importent les mains sales si le cœur est bon 228 Le Fils de l’Homme a le pouvoir de pardonner les péchés 229 Les questions de Jean Baptiste 229 Le roi Hérode est intrigué 230 La tempête apaisée 231 « Tu es le Christ » 232 « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » Chapitre 14 La mort de Jésus 236 La Passion de Jésus 240 Jésus annonce la Passion du Fils de l’Homme 240 « Allons-y et mourons avec lui ! » 241 « Je donne ma vie pour mes brebis » 241 « Je vivrai avec eux » 300
Jean 4, 15-36 Marc 6, 30-46 Matthieu 26, 17-36 ; Luc 22, 7-39 Matthieu 19, 13-15 Luc 9, 51-56 Matthieu 5, 23-26 Matthieu 5, 38-40 Luc 6, 27-31 Marc 11, 25 Matthieu 18, 21-22 Matthieu 6, 6-8 Jean 8, 31-59 Luc 10, 21-22 Marc 12, 28-34 Matthieu 6, 24-34 Luc 12, 13-16 Marc 8, 34-37 Marc 9, 33-37 Jean 13, 2-15 Matthieu 22, 23-33 Jean 12, 20-33 Marc 3, 20-21 ; 31-35 Marc 6, 1-6 Marc 2, 23-27 Marc 7, 1-7 Marc 2, 1-12 Matthieu 11, 1-6 Luc 9, 7-9 Marc 4, 35-41 Matthieu 16, 13-23 Marc 9, 2-10
Marc 9, 31-32 Jean 11, 1-16 Jean 10, 11-18 Jean 17
Chapitre 15 La mort de Jésus n’est pas la fin de son histoire 244 La Pentecôte 247 Une guérison qui fait du bruit 248 Pierre et Jean devant le grand conseil 248 Ils retrouvent le groupe des disciples 249 Encore une fois devant le grand conseil 250 Le pharisien Gamaliel 251 Les croyants n’ont qu’un cœur et qu’une âme
Actes 2, 1-41 Actes 3, 1-26 Actes 4, 1-22 Actes 5, 17-33 Actes 5, 17-33 Actes 5, 34-41 Actes 2 42-47 ; 4, 32-34
Chapitre 16 Un souffle nouveau passe sur le monde 254 L’assassinat d’Étienne 255 Philippe baptise un grand personnage 256 Pierre baptise un centurion romain 258 Barnabé et Paul à Antioche 262 Barnabé et Paul en mission 264 Paul, le passionné du Christ
Actes 6, 8 ; 7, 60 Actes 8, 25-40 Actes 10, 1-23 ; 11 1-18 Actes 11, 19-30 Actes 13 et 14 Philippiens 3, 4-14
Chapitre 17 Nous avons vu le Seigneur 268 Au tombeau de Jésus 268 Sur la route d’Emmaüs 269 Jésus vient au milieu des disciples 270 « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » 270 Le message aux femmes 272 Le message aux apôtres 272 Paul a rencontré le Seigneur 273 Ce que les apôtres ont appris à Paul
Luc 24, 1-12 Luc 24, 13-35 Luc 24, 36-53 Jean 20, 19-29 Marc 16, 1-8 Matthieu 28, 16-20 Actes 26 I Corinthiens 15
RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES 150 Les livres de l’Ancien Testament 155 Un peu de géographie, un peu d’histoire 275 Les livres qui nous font connaître Jésus 275 Les quatre évangiles 275 Qui a écrit les quatre évangiles ? 275 Les autres livres 276 Comment ces livres sont-ils parvenus jusqu’à nous ? 276 Le livre des évangiles n’est pas un livre de légende 277 Racontez-nous la Bible et les quatre évangiles 278 L’histoire de la formation des quatre évangiles 280 282 282
Le pays où a vécu Jésus La situation du pays au temps de Jésus Comment vivent les gens ?
283 283 283
La religion des Juifs au temps de Jésus La religion juive L’attente du Messie 301
284 284 285 286
Les réunions à la synagogue et le sabbat Le Temple de Jérusalem Les grandes fêtes Les différents groupes
288
Les grandes étapes de la vie de Jésus
291
Vocabulaire
302
Cartes et graphiques Page
10 17 32 60 155 156 156 260 281
Les pays où se passe l’aventure d’Abraham Les campements d’Abraham au pays de Canaan Les régions traversées par les Hébreux Le pays de Canaan au temps de Saül et de David Le Moyen Orient aujourd’hui Le Moyen Orient autrefois Le croissant fertile Les pays et les villes que les apôtres ont visités Le pays où Jésus a vécu
82 104
Les principales dates des prophètes Les principales dates depuis le retour des Juifs à Jérusalem jusqu’au temps de Jésus
Des explications sur des questions importantes 21 28 37 43 138
Pourquoi dit-on « Dieu a parlé à Abraham » Les histoires des patriarches sont-elles des histoires vraies ? Les noms de Dieu dans l’ancien testament Pourquoi tant de guerres ? Dieu prend-il parti pour les uns contre les autres ? La Bible et la question des débuts du monde
Pour découvrir la BIBLE
Pour les curieux de Dieu,
voici un livre simple et abondamment illustré pour découvrir la Bible et commencer à la comprendre à travers ses passages les plus importants, éclairés par des commentaires.
Le lecteur découvrira d’abord l’aventure
du peuple de l’Ancien Testament, qui apprend à vivre avec Dieu, à le connaître et qui fait alliance avec lui. Dans la seconde partie, il fera grâce aux évangiles la connaissance de Jésus qui dévoile pleinement le mystère de Dieu.
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