DÉBUTANT CONFIRMÉ EXPERT
Soizic Mouton
sommaire qu’est-ce qu’il y a dehors ? Tous les arbres ne se ressemblent pas 10 De la diversité des feuilles 12 Et voici des fleurs... 14 … et des fruits ! 16 Cueillons des champignons 18 Les minéraux 20 Buissons, fourrés et herbes folles 22 L’eau qui dort et l’eau vive 24 Au jardin d’agrément 26 Au potager 28 Dans les champs 30 Dans les bois 32 Là-haut, sur la montagne 34 Au bord de la mer 36 Et dans le ciel... 38 Par-delà les nuages ! 40
la nature est changeante La nature idéalisée 44 La nature menaçante 46 Une chaleur implacable 48 sous les tropiques 50 Il pleut un peu, beaucoup 52 C’est l’apocalypse ! 54 de la plante au vêtement 56
avant-propos
C
omment éviter que votre arbre ne soit confondu avec un brocoli ? C’est simple : le secret d’un dessin réussi réside dans l’observation du sujet. Oui, mais… à quoi faut-il particulièrement prêter attention ? Il y a tant à voir ! C’est là que La Petite Méthode infaillible s’avère indispensable, en posant comme une loupe sur les détails-clefs du sujet pour vous permettre d’iden-
tifier rapidement ce qui le caractérise. Quelques exemples choisis vous apprendront à observer l’immense diversité de la nature d’un œil averti. Et vous aurez bientôt envie de dessiner ce qui environne l’arbre : herbes folles, cours d’eau, cailloux… Cet ouvrage vous fera cheminer d’un bout à l’autre du monde, et à toutes les saisons. Vous découvrirez bientôt qu’une averse se traduit par des traits obliques et parfaitement parallèles, qu’il suffit de varier l’épaisseur du trait pour donner du volume à un nuage, vous saurez bientôt suggérer la mousse en quelques petits coups de crayon légers…
La nature est à portée de crayon !
Soizic Mouton
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Tous les arbres ne se
ressemblent pas D
es racines, un tronc, des branches et des feuilles, voici à quoi l’on pense quand on évoque un arbre. Mais, comme tous les êtres vivants, les arbres s’adaptent à leur environnement naturel, d’où une grande diversité d’espèces, et donc, pour le dessinateur, une grande variété de formes et de couleurs à explorer. Pour commencer, il y a les arbres à feuilles caduques, qui changent et tombent au fil des saisons, il y a les arbres à feuillage persistant, comme les pins ou le cocotier, et puis au sein de ces deux grands groupes, les variations sont infinies ! Tâchons donc d’observer...
l’arBrisseau en pot 3
1 Commençons par dessiner la structure de l’arbre : le tronc et les branches. On peut choisir de répartir les branches régulièrement autour du tronc, ou bien les disposer de façon plus aléatoire ; les deux versions existent dans la nature !
Puis on ajoute toujours plus de feuilles, et cette fois sans oublier les feuilles devant les branches et devant d’autres feuilles ! Cela donne un aspect plus fourni au feuillage. On ajoute ensuite un peu de terre au pied de l’arbre.
2 Il s’agit maintenant d’habiller l’arbre de son feuillage. Attention ! N’oublions pas qu’il y a aussi des feuilles derrière les branches ! Cela donne plus de volume au dessin.
4 Et hop ! Avec quelques nuances pour différencier les feuilles du dessous de celles du dessus, on obtient un petit arbrisseau qui n’attend que d’être replanté au jardin !
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Certains baobabs ont des proportions très surprenantes !
Le dragonnier de l’île de Socotra semble avoir été planté à l’envers !
Il existe des arbres gigantesques, comme le banian, dont les branches dégoulinent jusqu’au sol pour devenir racines...
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Au jardin d’agrément Jardin d’agrément », quel joli nom pour qualifier un jardin privé, où faire ce que bon nous semble ! Que l’on choisisse d’y cultiver un potager, un jardin de simples (jardin de plantes médicinales) ou bien tout simplement d’y planter ses plus belles plantes, le jardin d’agrément n’a qu’un but : que l’on s’y sente bien ! Et vous, à quoi ressemble votre jardin idéal ?
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l’allium giganTeum
Les fleurs de l’allium giganteum forment des boules parfaites. Commençons par dessiner ces têtes toutes rondes, en haut de leurs longues tiges bien droites.
3 On recouvre ensuite les têtes de toutes petites fleurs, que l’on se contente de dessiner comme des astérisques. Puis on ajoute une deuxième série de feuilles, derrière les tiges, pour créer du volume.
4 Hop ! Ajoutons un soupçon de couleur (du rose ou du violet) pour parfaire cette espèce d’ail particulièrement décorative.
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2 Ajoutons une première série de feuilles au pied de la plante. Ces longues feuilles souples se plient gracieusement.
Une balançoire ajoute une note d’enfance ou de nostalgie au jardin...
Dans le langage des fleurs, le volubilis symbolise l’amitié dévouée.
Des roses trémières habilleront facilement une zone de la composition qui vous semble vide.
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Dans les champs
L
es champs participent de l’aspect familier du paysage rural. Mais tous les champs ne se ressemblent pas ! Tout d’abord, l’apparence des champs évolue au fil de l’année et de la pousse des plantes ; mais elle dépend surtout de l’agriculture locale ! Que fait-on pousser ici, que fait-on pousser là, en quelle quantité ? Dans tous les cas, qu’on les regarde de près ou de loin, les champs sont un sujet passionnant pour le dessinateur. Espace, reliefs, lumière, couleurs, tout est réuni pour le plaisir de dessiner dans le calme, loin des lignes de perspective contraignantes de la vie urbaine... Et près de chez vous, à quoi ressemblent les champs ?
l’épi de blé D’or 1
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Commençons par dessiner la forme globale d’un épi de blé, avec sa tige.
Puis on dessine des motifs à la manière d’une tresse, ou d’écailles de poisson, en tâchant de rester bien régulier.
3 On complète alors les grains de blé en donnant un peu de volume à chacun, et on termine l’épi par un tout dernier grain.
4 En ajoutant quelques arêtes (les sortes de grands poils) et un peu de couleur, vous avez fait pousser de superbes épis de blé barbu !
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Vus de loin, les champs ressemblent parfois à un gigantesque patchwork aux couleurs et aux motifs variés !
Le tournesol doit son nom à sa manie de tourner la tête en direction du soleil ! Il est cultivé pour ses graines dont on extrait de l’huile ou bien que l’on peut grignoter.
Le coquelicot est une plante messicole, c’est à dire qui vit selon le rythme des moissons. Mais il est fragile et très sensible aux herbicides utilisés de nos jours dans l’agriculture...
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C’est
l’apocalypse ! l’arBre DéraCiné 1
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Commençons par dessiner le tronc de l’arbre, tout incliné sous la force du vent, et les branches contraintes elles aussi dans le sens des bourrasques.
Ajoutons des feuilles. À cause du mouvement incessant apporté par le vent, on ne distingue pas bien chaque feuille ; l’important est de chercher à représenter l’énergie générale. Sous le tronc, le sol se déforme jusqu’à s’ouvrir, laissant apparaître les racines dénudées du pauvre arbre...
3 On dessine encore quelques feuilles, un peu plus précises cette fois, pour apporter de la vibration. Au sol, les brins d’herbe, couchés, expriment également l’effet du vent.
4 Ajoutons quelques couleurs pour parachever cette scène apocalyptique !
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Tout craque et se fissure sous les secousses des tremblements de terre...
Au XIXe siècle, le peintre japonais Hokusai a réalisé La Grande Vague de Kanagawa, une estampe devenue mythique ! Je suis sûre que vous l’avez déjà vue...
Difficile de ne pas croire en l’existence de dragons gigantesques et furieux quand on a assisté à l’éruption d’un volcan.
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C
omment s’y prendre pour dessiner RAPIDEMENT un arbre qui ne ressemble pas à un brocoli ? Et comment représenter la pluie, le vent et tout ce qu’on peut observer dans la nature, à deux pas de chez soi ou à l’autre bout du monde ? Cette petite méthode infaillible vous donne les clefs d’un dessin expressif et juste : des zooms sur les détails-clefs, des modèles détaillés étape par étape, une foule d’exemples inspirants… et le tour est joué ! Vous observerez bientôt la nature d’un œil averti, prêt à dessiner les mouvements du feuillage, un reflet dans l’eau, un rocher moussu, en quelques coups de crayon.
La nature est à portée de crayon !
MDS : 635 09
10 € TTC
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