Rustica Éditions
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Sommaire Préface Mais qu’ont donc ces fleurs pour fasciner autant ? Une étrangeté de la nature Une grande famille Un crâne précieux Épiphyte ou terrestre ? De la Pangée aux dinosaures Une orchidée d’une tonne Asie, berceau de l’orchidée Un super-aphrodisiaque Les vraies vertus de la vanille Croyances magiques du Moyen Âge Délires de botanistes à la renaissance Quand les exp un lorateurs découvrent de drôles de fleurs Vanille, première orchidée immigrée d'europe Les découvertes du siècle des Lumières Des fleurs qui gardent leur mystère Le Flair de Darwin Une fièvre nommée orchidomania Les grands de ce monde au pied des orchidées Les chasseurs d’orchidées La fièvre de l’or Faire cattleya... à la mode proustienne Des secrets enfin dévoilés Planète orchidées Encore de nouvelles espèces Les orchidées botaniques, menacées Des banques pour les semences Orchidées pionnières sur le Krakatoa Orchidée anti-moustiques ! Dernier chasseur d’orchidée en Chine Crème glacée aux testicules de renard Les plus beaux spots du monde Roezl, le prince des chasseurs Cappuccino au chocolat et nuage d’orchidée Une muse pour l’art nouveau L’orchidarium de Guerlain L’orchidée à porter Filles de l’air L’orchidée défile chez Lagerfeld Encore des mystères... La danse serpentine de Loïe
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7 8 9 10 11 11 12 12 13 14 15 15 16 18 19 20 21 22 23 25 27 28 29 29 30 31 32 33 33 34 35 36 37 37 38 39 39 40 40 40 41 41
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Ikebana, la voie des fleurs Chasseurs d’orchidées, à lire toute la nuit ! Du voleur d’orchidées... à Adaptation
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Catalogue des plus belles orchidées Aerides Angraecum Anguloa Ansellia Ascocentrum Aspasia Bifrenaria Brassavola Bulbophyllum Calanthe Cambria Catasetum Cattleya Coelogyne Coryanthes Cycnoches Cymbidium Dendrobium Disa Dracula Eria Gongora Laelia Laeliocattleya Masdevallia Paphiopedilum Phaius Phalaenopsis Phragmipedium Renanthera Rhynchostylis Sarcochilus Sobralia Stanhopea Vanda Vanilla Zygopetalum
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Pour aller plus loin
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Une étrangeté de la nature es orchidées dévoilent d’incroyables capacités d’adaptation et de spécialisation (certaines plantes n’ont qu’un seul pollinisateur auquel elles sont parfaitement adaptées) ! La priorité des orchidées est la même que celle de tout être vivant : assurer leur survie… mais pour atteindre cet objectif, attirer le pollinisateur adéquat, elles déploient un incroyable arsenal de techniques extrêmement variées et sophistiquées ! C’est certainement la famille la plus évoluée du règne végétal… Il y a même quelque chose d’animal dans ces végétaux… Leurs fleurs peuvent pousser l’art du déguisement jusqu’à mimer leur pollinisateur (comme l'ophrys): une mouche, un moustique, une abeille, un bourdon… Par quelle incroyable machinerie génétique sont-elles capables d’engendrer autant de visages différents ? Le regard se perd dans la fleur qui s’ouvre sur un imaginaire insolite : la fleur de-
vient oiseau, silhouette humaine, lézard, buste de femme enveloppée de tissus, tortue, singe, clown, tête de diable, crapaud… Elles déploient une fabuleuse palette de couleurs (sauf le noir) et de nuances. Leurs tailles se jouent des extrêmes : la plus petite ne mesure que quelques millimètres et la plus grande, nommée Grammatophyllum speciosum, est une géante dont la grappe de fleurs jaunes peut atteindre une hauteur de 3 mètres ! Cette grande famille est également capable d’exhaler des senteurs aussi merveilleuses que dégoûtantes. Elles peuvent aussi libérer leurs parfums à des moments différents de la journée, moments stratégiques, en lien avec l’heure où leur pollinisateur est de sortie pour butiner. Leurs senteurs mêlées peuvent être tellement fortes que des récits du XIXe siècle rapportent que les hommes étaient pris de migraines et de nausées, tant l’air était saturé ! C’est la seule espèce végétale qui soit capable d’émettre des phéromones pour attirer les insectes !
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Asie, berceau de l’orchidée i les orchidées sont installées partout ou presque sur la planète, l’Asie est une terre de prédilection pour ces végétaux dont on recense au moins 7 000 espèces botaniques, nichées dans les mangroves, dans les grandes forêts humides, sur les falaises calcaires ou sur les pentes de l’Himalaya. C’est d’ailleurs en Chine que la plante rencontre ses premiers adorateurs. Très tôt dans l’histoire de cette civilisation, l’orchidée occupe une place de choix en horticulture, en médecine, en poésie, en littérature, en peinture, en calligraphie. Le premier ouvrage connu sur les plantes en général et les orchidées en particulier a été écrit par l’empereur Shen, 2 800 ans avant notre ère ! Confucius lui-même, un demi-millénaire avant Jésus-Christ, célèbre leur beauté et leurs parfums. La plante prend déjà valeur de symbole pour la perfection et la pureté spirituelle. Elle était aussi, dans la Chine ancienne, associée au printemps et donc aux fêtes de cette saison. Dans la seigneurie de Tcheng, les jeunes gens et les jeunes filles venaient en bande cueillir des orchidées, se provoquaient par des chants, formaient des couples qui, au
moment de la séparation, se donnaient en gage d’amour une fleur. Orchidées en main, les jeunes chassaient, grâce aux mystérieux pouvoirs de la fleur, les influences négatives, les maléfices, évoquant aussi les âmes supérieures. L’orchidée est souvent, dans la décoration chinoise, associée au rocher, au prunus ou au bambou, pour symboliser l’amitié noble. Le caractère chinois désignant l’orchidée signifie également parfumé, élégant, et séducteur. Auréolée de symboles, la plante a été promue au rang d’emblème par les grandes dynasties chinoises… ainsi qu’au Japon, en particulier chez les Samouraïs !
e au Japon, Au XIX siècle, eut valoir ep une orchidée rar on avec jardin ! ais le prix d’une m
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! s e u q i t s u o i-m t n thera a e é pelée Platan d p i a é t h ié r c a v r O u : le sse une ype de milie marais, pou s zones de t dans ce t
e le uen Unis, dans 16, lors d’un nimal fréq 20 a t n u u b é st d e é Aux Étatsr t isateu posint rappor ont le pollin que la com méricains o , a y g s r lo u io e obtusata d h B c e r che omparativ tirer les tigre ! Des tive and C ce pour at a ra ic g f e f moustique t e In is r a fo bstances umain m la Society gage des su le au nez h é b d ta réunion de c s, e e t n é n d e t in n pât parfum, ent leurs a giner un ap a m e im u s iq a r p t c i tion de son o le nt é libérer Et pourqu en stimula pour nous e humain ! r e t é l’ê id h … moustiques, c r r a o p es que cette à celles émis chimiques s e c identiques n a st b su les mêmes s de sang ? contenant hus suceur ic f s e c e d es des attaqu
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Dernier chasseur d’orchidée en Chine
e documentaire « Chine secrète, les derniers chasseurs d’orchidées » de 2015 met le focus sur quelques activités traditionnelles et suit en particulier les pas d’un des derniers chasseurs du mont Tigre et Dragon, le mont Longhu, considéré comme le berceau du taoïsme (province de Jiangxi). Transmis de génération en génération, le métier de chasseur d’orchidées est aujourd’hui délaissé car trop dangereux. Car c’est sur les falaises à-pic de la montagne, à l’ombre, que s’accroche un petit spécimen de-
venu rarissime, à cause des excès de cueillette et de la pollution. Pour le dénicher, le chasseur doit marcher des heures à travers la forêt, explorer en rappel les falaises au-dessus du vide, avec une simple corde qu’il a lui-même fabriqué, pour parfois… ne rien trouver. Quelques pieds permettent de gagner de quoi vivre : une récolte de 4,5 g représente 900 euros de gains. Ce chasseur arrache la plante à son milieu naturel… mais depuis 2011, il replante la moitié de sa récolte chez lui, pour revendre les fleurs à maturité et aussi repiquer les jeunes pousses dans la nature, à flanc de falaise.
isemblables « (...) ces invra (...) plantes• e d n I l’ e d s e é orchid liations o f x e x u a s se u e monstru cevables n o c in x u a s, e u inattend anière de m e n u t n a y a s, floraison ale, des im n a si a qu e u iq vie organ couleurs s e d u o s e n è sc b attitudes o e chose comme u lq e qu s, te n a ç a men presque , ts c in st in s e d , des appétits une volonté. » ans, éd. Paris, coll. sm uy H de be m to la r Su y, Léon Blo téraires, 1913. Collection des Curiosités lit
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Aerides Le genre AERIDES compte environ 25 espèces originaires du sud de l’Inde, de l’Himalaya et du Sud-Est asiatique. Comme l’indique leur nom, du grec AÊR, « air », ce sont des orchidées épiphytes qui développent de longues racines aériennes. Elles sont généralement présentes dans les forêts à basse altitude. Proches des VANDA, elles ont les mêmes exigences culturales et peuvent donc leur être associées. Il existe d’ailleurs des hybrides entre ces deux genres.
Emplacement
Les aerides demandent toute l’année une lumière vive sans soleil direct, une température chaude et une humidité de l’air élevée. Serre chaude ou fenêtre-serre leur offrent des conditions de culture idéales, posez le pot sur un grillage surplombant un plateau rempli de billes d’argile maintenues humides et bassinez régulièrement les racines aériennes. Une exposition est ou ouest leur convient bien, en prévoyant un léger ombrage en été aux heures chaudes.
Floraison en grappes
Elle a lieu essentiellement entre le printemps et l’été, ressemblant à la floraison des Vanda mais plus compacte, en grappes axillaires souvent retombantes, parfois ramifiées. Les petites fleurs sont cireuses, très parfumées chez de nombreuses espèces, munies d’un éperon caractéristique, durables. En fin de floraison, coupez la hampe à 2 ou 3 cm de sa base, en veillant à ne pas abîmer la tige principale ni les feuilles voisines.
Les petits soins
L’arrosage doit être modéré et régulier toute l’année, avec une eau non calcaire et suffisamment réchauffée. En été, complétez les
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Description Orchidée à croissance monop odiale, à tige souvent ramifiée, à rac ines aériennes épaisses, à feuille s coriaces à disposition alterne, d’envi ron 20 cm de longueur, à som met souvent bilobé, à gaines per sistantes. Hauteur moyenne : de 40 cm à 1 m. Couleurs Une dominante de blanc et rose à pourpre, le plus souvent des teintes claires, pouvant associer au ssi du jaune clair ou du mauve. Températures mini /maxi Jour : 20 °C/30 °C Nuit : 17 °C/20 °C
Note Les Orchidées possèdent un système spécifique et unique, le gynosystème, qui réunit les organes reproducteurs mâle et femelle (étamines et stigmates) soudés et formant un seul et même tissu.
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Loureiro 1790
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arrosages par des vaporisations quotidiennes des racines aériennes et du dessous des feuilles, par temps chaud. En hiver, réduisez légèrement les apports d’eau. Entre le printemps et le début de l’automne, faites un apport d’engrais équilibré (NPK 1010-10) faiblement dosé, tous les 10 à 15 jours. Le reste de l’année, procédez à des apports d’engrais toutes les 2 ou 3 semaines.
Les gestes utiles
Le tuteurage est inutile. La multiplication est très délicate. Elle peut néanmoins se faire par bouturage en fin de printemps,
en prélevant la tête de la plante munie de racines aériennes. Coupez une bouture de 12 à 15 cm de long et rempotez-la dans un mélange très aéré, en veillant à « caler » les racines aériennes dans le mélange sans les abîmer. Assurez chaleur de fond et hygrométrie élevée pour une reprise de la croissance. Faites attention aux cochenilles farineuses, à l’aspect de petites plaques blanches se déplaçant lentement. Elles peuvent apparaître sous les feuilles, surtout en cas d’hygrométrie insuffisante. Il est possible de les asphyxier une à une avec une goutte d’huile, ou bien de pulvériser une solution à base de savon noir et d’alcool à brûler. Isolez la plante envahie pour limiter les risques de contamination des plantes voisines. Des feuilles ou des racines aériennes ridées sont le signe, non d’une maladie, mais d’une humidité de l’air insuffisante.
De grandes voyag
euses
• Aerides odorata Loureiro La première es pèce originaire d’Asie tropical 1790. Elle fleu e a été décrite rit en longues en grappes blanch pourpré, très es marquées d odorantes, à la e rose belle terminé • Aerides rosea L en éperon reco oddiges ex Lin urbé. dley & Paxton Espèce présen te de l’est de l’ Himalaya à la estivale cireuse Chine, à flora et parfumée, ison en grappes de blanches, larg 20 à 25 fleurs ement teintées , et ponctuées d • Aerides multiflor e rose. a Roxbury Espèce assez va riable des basse s vallées de l’H inflorescence imalaya, à lon arquée ou reto gue mbante, de fl pourpré, parfo eurs rose à ro is blanches, o se dorantes.
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Angraecum Ce vaste genre d’orchidées compte de très beaux sujets, à superbe floraison, souvent très parfumée en soirée. On compte plus de 200 espèces d’ANGRAECUM, natives d’Afrique tropicale orientale et surtout de Madagascar, de la Réunion et des Comores. Ces orchidées majoritairement épiphytes, pour certaines lithophytes, poussent dans une grande diversité d’habitats, souvent des forêts humides et denses, mais aussi à des altitudes très variées, jusqu’à 2 000 m environ.
Emplacement
Des conditions tempérées chaudes sous serre ou véranda sont idéales pour les angraecums, car ils demandent un écart de température jour-nuit souvent difficile à obtenir en appartement. Vous pouvez bien sûr les installer dans la maison le temps de leur floraison, qui dure plusieurs semaines, parfois jusqu’à 2 mois. Seules les espèces à feuilles épaisses et coriaces exigent une lumière vive toute l’année (sans soleil direct en été). Les autres peuvent être installées près d’une fenêtre bien éclairée, mais se contentent d’une luminosité moindre. Il leur faut pour prospérer une bonne humidité atmosphérique. Ne mouillez cependant pas le feuillage le soir avant la chute de température nocturne.
Floraison étoilée
Elle peut avoir lieu en toutes saisons du fait du très grand nombre d’espèces, mais celles cultivées le plus couramment en intérieur fleurissent généralement entre l’automne et le printemps. C’est surtout entre l’automne et l’hiver qu’elles déploient leurs belles fleurs étoilées, cireuses, dans des teintes subtiles, entre blanc pur et vert pâle. Les teintes sont très proches : blanc pur ou nuances de blanc telles qu’ivoire ou blanc-vert. Ces fleurs sont souvent très parfumées, mais ce parfum se répand surtout la nuit.
Description Orchidée monop odiale dépourvu e de pseudobulbes , aux feuilles disposées de part et d’autre de la tige, très diverses dans leur aspect et leur taille. Haute ur moyenne : très variable, de 10 cm à plus de 1 m . Couleurs Fleurs souvent un ies ou présentant deux tons proche s, dans une gam me de coloris très clai rs, blanc, ivoire ou vert pâle. Températur es mini/max i Jour : 18 °C/28 °C Nuit : 12 °C/16 °C
Note Certains spéciali stes supposent que les orchidées sont au début du Crét apparues acé donc 120 million , il y a s d'années.
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textes d e Nath et Valér alie Cousin ie Garna ud Sous la directio ns de franç oise et P cientifique hilippe L ecoufle
Embarquez uleux, b a f e g a y o v n pour u ! s e é d i h c r o s e celui d opetalum,
m, Zyg u l l y h p o b l is, Bu , Vanille… Phalaenops a i r b m a C , Cattleya t désormais n o f i u q s e chidé luminent l i i u autant d’or q , n e i otre quotid n e d intérieurs. e i s t o r n a p s r u e l f gnifiques nent, quels n e i v de leurs ma s e l l e vous d’où ssez-vous i a n n o C Mais savez? s d’origine y a p s r u e l t inaires ? d r son o a r t x e s e r leurs histoi
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