RUSTICA 9782815309455 ext

Page 1

LES BONS MARIAGES

AU POTAGER J ARDIN, MODE D'EMPLOI


SOMMAIRE


QUELQUES PRINCIPES DE BASE pages 5 à 19

ASSOCIATIONS CULTURALES pages 21 à 47

LA ROTATION DES CULTURES

LE SOL 7 LES BESOINS DES PLANTES 13 OPTIMISER LE POTENTIEL DU SOL 17

CONNAÎTRE POUR BIEN ASSOCIER 23 LÉGUMES GRAINES 26 LÉGUMES RACINES 27 LÉGUMES FRUITS 30 LÉGUMES FEUILLES 32 LÉGUMES FLEURS 37 LÉGUMES BULBES 38 BONS ET MAUVAIS VOISINAGES 41

ORGANISER LA ROTATION 50 LES AVANTAGES 59

pages 49 à 61 INDEX

62

3



CHAPITRE 1

QUELQUES

PRINCIPES DE BASE



LE SOL Les végétaux absorbent les éléments minéraux dissous dans l’eau du sol. Connaître les caractéristiques physiques de la terre de son potager permet de cultiver des plantes adaptées et d’envisager certaines modifications par amendements et fertilisation.

• SA COMPOSITION • • • Le sol n’est pas seulement une surface disponible de culture, c’est surtout un volume d’exploration potentiel pour les végétaux et les micro-organismes. La formation complexe du sol s’élabore avec le temps à partir d’éléments minéraux et d’éléments organiques structurés qui permettent d’expliquer sa fertilité.

Les éléments minéraux

Les éléments minéraux qui composent le sol sont classés en fonction de leur diamètre. Les pierres, graviers, sables, limons et argiles constituent la base de la texture de la terre. Leur assemblage, qui dépend de leurs proportions respectives, va permettre au sol de s’organiser. Les meilleurs sols sont équilibrés en ces différents constituants.

7


La matière organique

Les végétaux qui se développent forment des racines, des feuilles, des tiges et des fruits grâce aux éléments minéraux puisés dans l’eau combinés avec les produits issus de la photosynthèse. Ils élaborent ainsi de la matière organique. Tombée au sol en fin de vie de la plante, cette matière organique est fragmentée puis consommée par de multiples organismes qui la transforment en humus. D’aspect souvent sombre, les composés de l’humus ont la capacité de s’assembler aux éléments texturaux fins que sont les argiles, par l’intermédiaire du calcium, pour former une sorte de ciment organique. Par décomposition, cet humus restitue au sol des éléments minéraux comme l’azote, le potassium ou le phosphore, ainsi que des oligoéléments. Généralement, ce cycle naturel est interrompu lors de la récolte des végétaux, qui génère un appauvrissement progressif de la teneur en matière organique des sols cultivés. Des apports en compost, fumier, paillage peuvent contribuer à entretenir le cycle vertueux de la matière organique.

• LE PH DU SOL • • •

8

Un autre élément indispensable à la bonne structuration du sol est le calcium issu de la dissolution du calcaire. Cet élément est très lié à l’acidité relative du sol. On parle de pH. Votre sol sera plutôt à tendance acide (pH < 7) s’il est pauvre en calcium, neutre s’il est équilibré, basique (pH > 7) s’il est largement pourvu en calcaire susceptible de se solubiliser. Une trop forte acidité du sol provoque le dépérissement de la plupart des plantes, hormis les plantes de terre de bruyère, ainsi qu’une mauvaise transformation de la matière organique en humus. Une correction est possible, c’est le chaulage. Cette opération consiste à apporter du calcaire au sol, à l’aide d’un produit riche en calcaire (craie, maërl, marne ou dolomie).


• LA STRUCTURATION DU SOL • • • L’assemblage de l’humus, de l’argile et du calcium (complexe argilohumique) permet de lier les éléments plus grossiers du sol (sables, limons, graviers). Le résultat est une organisation cohérente du sol, une structuration faite de paquets compacts et d’espaces libres qui peuvent se remplir d’eau, et de sels minéraux dissous, et ainsi constituer une réserve hydrique et nutritionnelle indispensable à la croissance végétale.

• QUELQUES TYPES DE SOLS • • •

La terre franche

La terre franche est un sol parfait, rare dans la nature et que l’on essaie d’obtenir par des amendements minéraux et organiques. Une terre franche contient un ensemble équilibré de différents constituants : 50 - 70 % de sable, 20 - 30 % d’argile, 5 -10 % de calcaire, 5 -10 % d’humus. Équilibrée, homogène et fertile, la terre franche est difficile à obtenir et nécessite des techniques culturales spécifiques et des amendements réguliers.

Les sols argileux

Ces terres brunes ou rougeâtres sont formées d’éléments très fins qui s’agglutinent et créent des mottes collantes. Les sols argileux renferment au moins 30 % d’argile sous forme de sable argileux colloïdal. Les terres fortement argileuses sont majoritairement acides ; c’est pourquoi on y trouve beaucoup de plantes acidophiles : tussilage, pissenlit, prêle, vesce, liseron, trèfle, chiendent, églantier, houx, aubépine, diverses graminées. Ces sols ont l’avantage de retenir les éléments fertilisants et l’humidité. On peut les travailler profondément. Ils offrent une excellente assise pour les plantes à enracinement superficiel. Cependant, gorgés d’humidité, ils se réchauffent lentement, ce qui entraîne des retards dans la végétation 9


au printemps. En hiver, les racines ont tendance à s’y asphyxier et ces sols sont alors quasiment impossibles à travailler. En été, lorsqu’ils se dessèchent, il est difficile de les réhumidifier : l’eau ruisselle en surface et ne les pénètre pas. Les matières organiques utilisées en grandes quantités les équilibrent. Les labours effectués à l’automne seront les plus profitables, car le gel permet un ameublissement naturel et profond.

Les sols calcaires

Les sols calcaires se reconnaissent à leur teinte blanchâtre et à leur texture très fine. Ils contiennent au moins 15 % de carbonate de chaux. Les sols calcaires sont souvent caillouteux. Très collants en hiver, ils se dessèchent vite en été et montrent alors des fissures de surface. La flore spontanée associée est composée de coquelicots, bleuets, renoncules, chardons, trèfle, sorbier, prunellier, noyer, genévrier, etc. De nombreuses plantes apprécient les terres calcaires. Au potager, les plantes de la famille des Crucifères s’y complaisent tout particulièrement.

10

Terre franche

Sol argileux

Sol calcaire

Sol humifère

Sol siliceux ou sableux


Les sols humifères

Ces terres forestières ou de sous-bois, contenant au moins 10 % d’humus, se caractérisent par une couleur brun foncé. La terre humifère type est le terreau. De consistance spongieuse, ces terres sont presque toujours humides. Elles présentent le plus souvent un pH acide. La flore spontanée rencontrée est constituée de plantes de sous-bois et de lieux humides : bruyères, genêts, fougères, mousses, prêles, champignons, colchiques, carex, joncs, roseaux, saules, populages, renoncules, peupliers, etc. Légers et faciles à travailler, riches en azote et sièges d’une immense activité microbienne, ces sols sont assez fertiles. Ils ont en revanche l’inconvénient d’être assez instables, de se décomposer rapidement et de s’appauvrir. Ils demandent un entretien régulier. Ils se dessèchent très vite en été et sont difficiles à réhumidifier. Améliorer ce type de sol consiste surtout à diminuer son acidité en apportant des amendements calcaires en automne.

Les sols siliceux ou sableux

Ces sols sont formés de grains de silice plus ou moins grossiers. Ils contiennent entre 70 et 80 % de sable qui ne s’agglomère pas et donne au sol une structure aérée et une couleur tirant sur le jaune. Ils sont friables et souples, acides et faciles à travailler lorsqu’ils contiennent assez de matières organiques pour éviter leur dessèchement. Ces sols trop filtrants ont tendance à être pauvres car ils ne conservent pas les éléments fertilisants. On les améliore par des apports de matière organique qui joue le rôle d’éponge et permet une meilleure rétention de l’humidité et des éléments fertilisants. 11



LES BESOINS DES PLANTES Grâce à la photosynthèse, les plantes sont capables de stocker l’énergie du soleil sous forme de molécules telles que les sucres. Ce processus nécessite beaucoup d’eau, de l’oxygène et un approvisionnement constant en nutriments par le sol.

• L’EAU • • • L’eau absorbée par les racines permet d’assurer la rigidité des tissus des plantes par pression interne. D’autre part, les différences de pression entre les organes de la plante vont mettre en mouvement l’eau des racines vers les feuilles, où elle s’évaporera alors.

Une circulation interne

Les nutriments de base tels que l’azote, le phosphore, le potassium et les oligoéléments sont dissous dans l’eau avant d’être absorbés. Ils sont ainsi acheminés dans toutes les cellules de la plante dont les feuilles. Les molécules complexes élaborées dans celles-ci, telles que les glucides ou les protéines, sont ensuite distribuées vers l’ensemble des organes par le biais de la circulation de la sève. Les besoins en eau sont donc permanents tant que la plante est en végétation, et accrus lorsqu’elle est en phase de croissance ou de remplissage de ses graines et fruits. 13


Un arrosage essentiel

La majorité des plantes du potager, exceptées certaines plantes condiProduction d'oxygène mentaires de la famille des Lamiacées (sauge, romarin, thym), ont des besoins élevés en eau. Le manque d’eau dans des phases critiques de croissance aura des répercussions sur le goût, la tenue ou la fermeté des organes consommés. Eau + sels minéraux

Rayonnement solaire Absorption des gaz carboniques

Production de composés carbonés

• LA CAPACITÉ DE RÉTENTION EN EAU DU SOL  • • • Un sol bien pourvu en matière organique et en argile permet l’agrégation des particules minérales grossières et l’apparition d’espaces vides qui vont pouvoir se remplir et stocker l’eau à chaque arrosage. Cette capacité de rétention en eau du sol est variable en fonction des proportions et des dimensions des minéraux, mais déterminée pour chaque type de sol : il ne servira donc à rien d’arroser au-delà du remplissage de cette capacité.

Particularité de chaque sol

Les sols sableux sont drainants et stockent très peu l’eau. Au contraire, les sols argileux en stockent beaucoup et risquent d’asphyxier les racines qui ont besoin d’oxygène pour fonctionner. Les sols humifères se comportent comme des éponges. Les sols les plus intéressants sont donc ceux qui ont une bonne proportion d’argile et d’humus et qui ont bénéficié d’un brassage rendant le mélange cohérent et structuré. 14


La régulation naturelle

Ce brassage est naturellement effectué par les vers de terre ou par le jardinier lors des opérations de labour. Une couverture du sol à base de matière organique (paillage ou compost) attire les vers qui vont assurer le mélange. Cette couverture permet également de limiter les pertes en eau du sol par évaporation.

• LES NUTRIMENTS  • • • Les trois éléments fondamentaux dans la nutrition des plantes sont : N (azote), élément nutritif qui contribue au développement végétatif de toutes les parties aériennes de la plante. L’azote est indispensable à la formation des protéines de stockage et de fonctionnement. Il est profitable à la plantation, au printemps lors du démarrage de la végétation, et aux légumes feuilles, mais il convient de le distribuer sans excès car ce serait au détriment du développement des fleurs, des fruits ou des bulbes. On trouve de l’azote dans le sang séché, les tontes de gazon ou le purin d’ortie. P (phosphore), élément nutritif qui renforce la résistance des plantes et contribue au développement racinaire. On trouve du phosphore dans la poudre d’os ou dans les fientes de volailles. K (potassium), élément nutritif qui favorise la floraison et le développement des fruits. On trouve du potassium dans la cendre de bois. D’autres éléments dits secondaires sont aussi indispensables au bon développement des plantes comme le calcium (Ca), le soufre (S), très apprécié par la famille du chou, ou le magnésium (Mg). La quantité nécessaire est moindre et les doses présentes dans le sol sont bien souvent suffisantes. 15



OPTIMISER LE POTENTIEL DU SOL Un sol jamais cultivé donne souvent une encourageante première récolte, car les racines y trouvent l’essentiel de ce qu’elles recherchent. C’est sur la durée que le jardinier respectueux de l’environnement maintiendra ce niveau de fertilité par son travail.

• TENTER DE CORRIGER LA NATURE • • • Il est possible de changer la nature du sol en ajoutant certains éléments correcteurs destinés, par exemple, à modifier la capacité de drainage d’un sol trop lourd, ou au contraire à augmenter la capacité de rétention d’eau d’un sol trop drainant. Toutefois, il faut ici envisager de petits ajustements plutôt que de grands bouleversements. La production et la récolte de légumes représentent pour le sol une perte régulière d’éléments. Par réaction, l’humus contenu dans le sol va se décomposer en éléments assimilables jusqu’à complètement disparaître au risque de déstructurer le sol. Un équilibre souhaitable consisterait à redonner régulièrement au sol ce qu’on lui ôte en apportant cette matière organique sous forme d’amendements ou d’engrais.

17


• LES AMENDEMENTS ET ENGRAIS ORGANIQUES • • • Les amendements sont des produits destinés à améliorer les caractéristiques physiques du sol. Les engrais sont des produits qui vont être absorbés par le végétal pour entretenir sa croissance.

Les amendements

Le fumier demeure un amendement efficace.

Le compost permet de recycler facilement les déchets du jardin.

Les amendements, comme le fumier ou le compost, améliorent la structure du sol. Ils permettent une retenue de l’eau et vont être dégradés en molécules stables d’humus, qui représentent un garde-manger mobilisable en cas de nécessité par les plantes. Ce type d’amendement va se transformer au gré des besoins des plantes, en fonction de la saison et de l’activité biologique du sol, en engrais assimilables. Le compost est la forme d’amendement organique la plus prisée dans une pratique biologique du jardinage. On peut l’apporter sur l’ensemble du jardin si ce dernier manque d’humus. Évitez toutefois d’en mettre sur les cultures d’oignon, d’échalote ou d’ail.

DES GOURMANDS ! Certains légumes sont très friands en nutriments car ils forment des organes imposants, gorgés de réserves : artichauts, aubergines, céleris, choux verts, concombres, courges, tomates, pommes de terre, poivrons et melons. Faute de quantités importantes de nutriments dans le sol, ils se développent mal. 18


Les engrais

Les engrais organiques d’origine animale – poudre de corne, de plume ou d’os, fumier de poule ou de vache, guano – sont des produits très riches en azote, qui stimulent la croissance des tiges. Ils sont très vite transformés en substances minérales assimilables par les plantes, sans passer par l’étape de mise en réserve sous forme d’humus. Un purin d’orties sera Les purins de plantes peuvent contribuer à repoustrès utile au jardin. ser ou à détruire certains parasites, et à stimuler la croissance des végétaux en apportant des minéraux assimilables. La concentration du produit est variable, ce qui impose de ne jamais l’utiliser pur sur les plantes car il brûlerait les racines.

• LES ENGRAIS VERTS • • • Sous ce terme, on désigne des cultures de plantes bienfaitrices du sol (luzerne, trèfles des prés, vesces, lupins bleus, moutarde, colza, seigle…). Ces plantes occupent temporairement le sol entre deux cultures potagères, par exemple, et constituent ainsi une des phases de la rotation des cultures sur une parcelle, ou bien occupent et protègent le sol contre les effets déstructurants des fortes pluies automnales et hivernales. Ces plantes sont destinées à être ensuite enfouies pour enrichir le sol. La culture des engrais verts peut être comparée à un paillage à l’aide de plantes vivantes tant la couverture qu’ils procurent au sol est bénéfique. En outre, leurs tiges et leurs feuilles, enfouies dans le sol en fin de saison ou juste avant leur totale floraison, afin de limiter les semis naturels intempestifs, sont décomposées par les micro-organismes. Ceux-ci les transforment en azote rapidement disponible ou en humus.

19



CHAPITRE 2

ASSOCIATIONS

CULTURALES


CONNAÎTRE POUR BIEN ASSOCIER Le potager ressemble à une communauté végétale variée et complexe. Les êtres qui le composent sont en perpétuelles interactions d’entraide ou de compétition. Leur connaissance est un des piliers de la culture en associations.

• S’INSPIRER DE LA NATURE • • • Les plantes poussent en communautés adaptées à l’écologie du lieu. Un étagement de la végétation en fonction de la croissance et de la compétition pour la lumière, une prospection horizontale et verticale des racines pour capter les nutriments, une production de molécules inhibitrices ou stimulantes pour les plantes voisines sont quelques exemples qui vont vous inspirer pour créer votre propre collectivité légumière.

• DEUX RÈGLES À RESPECTER • • • Il ne faut pas que se succèdent sur une même parcelle deux végétaux de la même famille botanique. Par ailleurs, il faut alterner les cultures de différents types (légume feuille, légume fruit, légume racine, légume graine ou légume bulbe). Des végétaux dissemblables vont avoir des besoins nutritifs différents et donc ne pas puiser dans les mêmes réserves du sol. 23


LES FAMILLES DE PLANTES

FAMILLE

VÉGÉTAUX

APIACÉES

Levée longue et délicate. Ennemis : pucerons, limaces.

ASTÉRACÉES

Artichaut, chicorée, laitue, pissenlit.

Durée de végétation courte (10 à 16 semaines). Peu gourmandes, excepté l’artichaut vivace.

BRASSICACÉES

anciennement Crucifères

Chou (fleur, rave, rouge), brocoli, navet, radis, cresson, roquette.

Ennemis : altise (sorte de puce), piéride (chenille verte, papillon blanc ou jaune).

CHÉNOPODIACÉES

Bette, betterave, épinard.

Gourmandes en azote et en matière organique, elles apprécient le compost.

CUCURBITACÉES

Concombre, courge, courgette, melon, potiron.

Elles adorent le compost. Croissance spectaculaire l’été nécessitant beaucoup plus qu’un rang de culture.

FABACÉES

Fève, haricot, pois.

Très frugales. Peu de risque de parasites.

LILIACÉES

Ail, ciboulette, échalote, oignon, poireau.

Durée de végétation longue (plus de 6 mois). Ennemis : mouche du poireau.

SOLANACÉES

Aubergine, poivron, pomme de terre, tomate.

Durée de végétation longue (5 à 7 mois). Ennemis : doryphore pour la pomme de terre, maladies cryptogamiques.

anciennement Composiées

ou Légumineuses

anciennement Alliacées

24

CARACTÉRISTIQUES

Aneth, carotte, céleri anciennement Ombellifères à côtes, fenouil bulbeux, panais, persil.


LÉGUMES GRAINES

FÈVE Vicia faba

EXIGENCES. Sol frais, profond, plutôt calcaire. Espèce présentant des nodosités sur les racines, qui lui permettent de pousser sur les sols peu fertilisés en azote. PRINCIPAUX RAVAGEURS. Pucerons, rouille, anthracnose. EN PRATIQUE 1. Semez en place en février-mars ou en automne en zone méditerranéenne. Enterrez les graines sous 5 cm de terre. 2. Tuteurez lorsque les tiges dépassent 30 cm. 3. Pincez l’extrémité des tiges. 4. Récoltez de juin à août quand les gousses sont encore vertes.

CULTURE SIMULTANÉE semer de l’aneth entre les rangs de fève pour éloigner les pucerons noirs

CULTURE PRÉCÉDENTE

CULTURE SUIVANTE

betterave, carotte

choux, carotte, laitue d’été, poivron, aubergine, courgette, melon

HARICOT VERT

EXIGENCES. Sol profond, consistant, frais et humifère. Jamais de sol sableux.

Phaseolus vulgaris

PRINCIPAUX RAVAGEURS. Pucerons, limaces, pourriture grise si les semis sont trop denses. EN PRATIQUE 1. Semez en place d’avril à début juillet. Enterrez les graines sous 1 cm de terre. 2. Buttez les jeunes plants dès qu’ils atteignent 15 à 20 cm. 3. Arrosez régulièrement et récoltez lorsque les gousses atteignent 10 à 15 cm ou au jaunissement pour les variétés à rames. 4. Coupez les tiges en fin de production et laissez les racines couvertes de nodosités dans le sol.

26

CULTURE PRÉCÉDENTE

CULTURE SUIVANTE

laitue, carotte, radis

laitue d’automne, chicorée, mâche, poireau, radis


EXIGENCES. Sol riche, bien drainé. Évitez les sols trop secs.

POIS Pisum sativum

PRINCIPAUX RAVAGEURS. Pucerons, bruche du pois, pourriture grise. EN PRATIQUE 1. Semez en place de février à avril pour les variétés à grains lisses, de mars à juin pour les variétés à grains ridés. 2. Enterrez les graines sous 1 à 2 cm de terre. 3. Arrosez régulièrement. 4. Installez des branchages au pied des plants pour favoriser leur croissance en hauteur. 5. Paillez le sol avec des tontes de gazon. 6. Récoltez au fur et à mesure de la formation des gousses pour maintenir une bonne productivité.

CULTURE PRÉCÉDENTE

CULTURE SUIVANTE

aucune la même année

choux, tomate et melon l’année suivante

LÉGUMES RACINES

BETTERAVE ROUGE Beta vulgaris var. cruenta

EXIGENCES. Sol meuble, frais, assez compact ou sableux s’il ne sèche pas en été. La betterave apprécie une bonne quantité d’humus dans le sol car elle est exigeante. PRINCIPAUX RAVAGEURS. Mouche de la betterave, gale en sol calcaire. La betterave est également sensible aux carences en magnésium ou manganèse. EN PRATIQUE 1. Semez d’avril à juillet. Enterrez les graines sous 1 cm de terre. 2. Éclaircissez pour ne laisser qu’un plant tous les 10 cm. 3. Repiquez les jeunes plants. 4. Sarclez pour éliminer les plantes adventices et aérer le sol. 5. Arrosez souvent. 6. Récoltez lorsque la racine atteint 10 cm de diamètre. 7. Conservez dans du sable plusieurs mois.

CULTURE PRÉCÉDENTE

CULTURE SUIVANTE

ail, oignon, pois, fève, laitue de printemps, chou-rave, radis

choux si apport de compost, sinon ail, laitue d’hiver, moutarde 27


JARDIN, MODE D'EMPLOI

LES BONS MARIAGES AU POTAGER

Les associations de légumes et les rotations sont des méthodes bio qui permettent de cultiver son potager de manière naturelle… et d’obtenir des légumes sains et en abondance !

www.rustica.fr

5,95 € TTC MDS : 46390

Grâce à ce livre, vous apprendrez à bien associer les légumes, à choisir le bon amendement pour votre sol, à cultiver vos légumes au meilleur moment, à organiser au mieux votre parcelle de terre en fonction de vos besoins, à lutter naturellement contre les parasites…


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.