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Quelques fleurs sauvages printanières

Si l’on ne se précipite pas pour passer la tondeuse, bêcher ou arracher les plantes qui spontanément se sont installées au jardin, les premières fleurs sauvages printanières vont attirer les insectes, avides de nectar et de pollen, ainsi que leurs prédateurs : oiseaux, petits mammifères et autres bestioles.

Benoîte commune

GEUM URBANUM

C’est une plante vivace de 20 à 80 cm de haut. Très fréquente dans les jardins, souvent à proximité des haies, elle possède une racine très allongée dont la saveur rappelle le clou de girofle et qui, séchée, répand une odeur d’œillet. Autrefois, à la campagne, on mâchait la racine fraîche pour se raffermir les gencives et dans les cas de mauvaise haleine. Les fleurs jaunes à 5 pétales s’épanouissent de mai à septembre, elles sont riches en nectar. Par leur floraison prolongée, elles constituent une source importante de nourriture pour les abeilles. Les fleurs pollinisées sont suivies de fruits munis de crochets qui permettent à la plante de s’accrocher aux fourrures des animaux et ainsi de se disséminer.

Bourrache

BORAGO OFFICINALIS

C’est une plante annuelle de 20 à 60 cm de haut. Au jardin, elle pousse dans les sols riches en azote et exposés au soleil. Les fleurs bleues s’épanouissent de mai à août. Les abeilles viennent y récolter un abondant nectar, qu’elles atteignent après s’être frottées aux étamines couvertes de pollen. Une fois pollinisées, les fleurs virent au rose. En rosissant, elles deviennent invisibles aux abeilles ; les fleurs peuvent alors fructifier sans problème. Les fruits, brun-noir, sont des akènes riches en huile, ils sont très appréciés des fourmis. Les feuilles dégagent, lorsqu’on les froisse, un parfum rappelant le concombre ; cette odeur est un excellent répulsif contre les limaces.

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