Créatures fantastiques de la mer
Le trolual
Le nom de ce monstre marin vient de celui du troll, une dangereuse créature de la mythologie nordique, et du mot allemand wal, qui signifie « baleine ». Le trolual est connu pour pour sévir dans la mer de Norvège, du côté de l’Islande et des îles Féroé. Comme le kraken, cette baleine malfaisante aurait les dimensions d’une petite île. Elle provoquerait le naufrage des navires imprudents qui s’en approchent de trop près pour tenter d’accoster sur son dos. À partir du xviiie siècle, avec le développement de la pêche baleinière, on cesse progressivement de croire à la légende de ce monstre marin pour ne plus voir en celui-ci qu’une simple baleine ou un cachalot. Il est vrai que, de par leur taille imposante, les cétacés ont toujours représenté un danger évident pour les marins et les pêcheurs.
Le Léviathan
Le mot hébreu qui a donné son nom au Léviathan signifie « enroulé » ou « tortueux ». C’est la raison pour laquelle on représente celui-ci sous l’apparence d’un dragon, d’un crocodile ou d’un serpent, qui détruit tout sur son passage et représente le chaos. Selon les récits bibliques, il aurait surgi le cinquième jour de la création du monde. Incarnant les puissances maléfiques, il est opposé à la lumière et aux valeurs du Bien. Au Moyen Âge, le Léviathan symbolise l’Enfer. Telle une baleine terrifiante, il avale les humains qui s’opposent à l’ordre établi par Dieu. Le jour du Jugement dernier, c’est-à-dire à la fin du monde, Dieu terrasse ce monstre marin.
Le kappa
Sa légende serait destinée à empêcher les enfants de s’approcher des cours d’eau et de se noyer accidentellement. Le kappa vit dans les fleuves, les lacs, les rivières et les étangs. Petite tortue de 30 cm de haut, il est muni d’un bec, de jambes et de bras, et est couvert d’écailles. Sur le dessus de son crâne, un petit creux contient de l’eau, dont il tire sa force vitale. S’introduisant dans les villages, le farceur vole de la nourriture et émet des pets. Il peut pousser la méchanceté jusqu’à noyer des animaux et des humains.
Point faible : il est très sensible à la politesse. Si on le salue, le diablotin s’incline à son tour et perd alors son eau vitale, devenant ainsi inoffensif. Pour s’attirer ses bonnes grâces, il suffit de remettre de l’eau dans le petit creux de son crâne et de lui offrir des concombres, une gourmandise dont il raffole. Au Japon, les kappas apparaissent dans la littérature, les jeux vidéo et les films.
Le kelpie
Ce très beau cheval aquatique, blanc, gris ou noir, est visible au bord des cours d’eau, en Écosse et en Irlande. À première vue, rien ne distingue un kelpie d’un cheval ordinaire, hormis sa crinière humide. Les passants cédant à la tentation de le monter ne se méfient pas. Le kelpie se laisse faire sans broncher et une fois sa victime sur le dos, il l’entraîne au fond d’un lac ou d’une rivière pour la noyer, voire la dévorer. D’après la légende, pour en prendre le contrôle, il faudrait parvenir à lui passer une bride pour le capturer et l’éloigner des cours d’eau. On dit aussi que les kelpies peuvent adopter n’importe quelle forme, notamment celle d’un être humain. Il arrive même que l’un d’entre eux, épris d’une jolie femme, se transforme en homme pour mieux la séduire.
Beaucoup de contes, de mythes et de légendes, issus du monde entier, parlent de créatures fantastiques qui peuplent les mers, les rivières et les lacs.
Tu connais peut-être déjà le fameux monstre du loch Ness, les sirènes enchanteresses ou le terri ant kraken. Mais connais-tu la nure-onna, issue du folklore japonais ? Ou alors le kelpie des légendes irlandaises ?
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