L’Europe à moto - Les plus beaux road-trips de l'Écosse à la Mer Noire, et de Gibraltar au Cap Nord

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L’EUROPE À MOTO

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Les plus beaux road-trips de l’Écosse à la mer Noire, et de Gibraltar au Cap Nord

SOMMAIRE

1 Le départ : France, Belgique et Pays-Bas

3 jours | 815 km

2 L’Écosse

12 jours | 2 773 km

3 L’île d’Irlande : Irlande du Nord et Eire

12 jours | 2 274 km

4 La péninsule ibérique : Espagne et Portugal 18 jours | 4 190 km

5 Le sud de la France

5 jours | 1 274 km

6 L’Italie des lacs

4 jours | 875 km

7 Les Balkans : Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Monténégro, Macédoine du Nord

7 jours | 1 709 km

8 La Grèce

5 jours | 1 294 km

9 Les rivages de la mer Noire : Bulgarie et Roumanie

6 jours | 2 053 km

10 L’Europe centrale : Hongrie, Slovaquie et Pologne

8 jours | 1 511 km

11

Les pays baltes : Lituanie, Lettonie et Estonie

4 jours | 858 km

12 La Finlande

5 jours | 1 942 km

La Norvège 16 jours | 3 140 km

14 L’Allemagne et la République tchèque

5 jours | 1 350 km

15 L’arc alpin d’est en ouest, entre Autriche, Italie, Suisse et France

8 jours | 2 100 km

L’auteur remercie chaleureusement les équipes de la concession Honda Japauto Moto, Honda France division Motorcycles et HPA GrandAir pour leur aide précieuse dans la préparation de ce projet si cher à son cœur.

Le départ : FRANCE, BELGIQUE et PAYS-BAS

Le grand départ tant attendu pour une aventure de quatre mois à travers l’Europe est enfin venu ! Direction le Nord par les routes sinueuses des Ardennes et les plaines battues par le vent de la Belgique jusqu’à Amsterdam. Une étape intermédiaire avant de rejoindre Philippe pour la suite du voyage vers les îles du Royaume Uni.

Road-trip en solo

Plaisir des yeux

Plaisir des pneus

Quitter Paris

L’aube bleutée découpe la silhouette de la dame de fer sur le ciel nuageux de Paris. Je pose mon Europa Queen sur le parvis du Trocadéro au milieu de touristes hébétés par l’heure matutinale, harassés par une visite au pas de charge de la capitale, et tirant ou poussant de vieilles valises grinçantes sur le pavé parisien. Une volée de pigeons dessine des arabesques entre les façades des musées de l’Homme et de la Marine sous le regard désabusé des statues d’or terni qui en ont vu d’autres.

Je retrouve Bertrand, cigare aux lèvres, venu me souhaiter bon vent. Nous prenons date pour notre prochain rendez-vous à Carcassonne dans quelques semaines. Après avoir immortalisé ce moment, je m’extirpe de la capitale en direction de l’est. Je longe les bords de la Marne chargée par les fortes pluies de cet hiver qui n’en finit pas, même en avril. Je marque une pause en Champagne, sur la Côte des Blancs, chez mes amis viticulteurs Véronique et Philippe. Une tasse de café et une délicieuse tranche de clafoutis pomme banane fait maison plus tard, je reprends ma route vers le nord et les Ardennes sous la première pluie de la journée.

À l’assaut des Ardennes

Quelques passages pluvieux plus tard, je lâche mon guidon pour remettre un gant et le train avant de la moto part en guidonnage sévère, sans prévenir. J’ai juste le temps de remettre les mains dessus et de sauter sur le frein avant pour reprendre le contrôle. Malgré le temps glacial, je transpire à grosses gouttes. Le train de pneus ne totalise pas plus de 5 000 kilomètres et je pensais pouvoir l’emmener jusqu’à la révision des 12 000 prévue en Espagne, mais il s’est brusquement dégradé, ce qui m’oblige à le changer rapidement.

Je continue ma route monotone jusqu’à Sedan, ville que j’avais choisie comme étape. Il n’est que 16 heures et il ne pleut plus, je décide donc de m’avancer afin de consacrer la journée du lendemain à la recherche d’un nouveau train de pneus autour de Bruxelles. Après Sedan, la route devient enfin plus joueuse et la traversée des Ardennes, françaises ou belges, est un vrai bonheur. Ce n’est pas les quelques fronts de pluie qui gâcheront mon plaisir d’avaler des virages sur une route quasi déserte ! À partir de Bouillon, je longe la Semois, une rivière large et paisible qui brode des boucles à travers le massif des Ardennes dont la plus belle, la boucle de Frahan, s’observe tout entière du charmant village de pierres noires de Rochehaut. Plus loin, un peu avant Monthermé, je retrouve la Meuse et la France. J’essaye de trouver un hôtel à Givet, à la pointe nord d’une enclave française en territoire belge, mais sans succès. Je continue ma route en

suivant scrupuleusement les bords de Meuse pour rejoindre Dinant, où l’on pénètre par une étroite faille entre deux pitons rocheux. Là, je me pose enfin pour la nuit après une première journée humide et forte en émotions. Pourvu que le reste des quatre mois soit plus calme !

Le lendemain matin, le ciel gris déverse quelques gouttes lorsque je grimpe sur mon Europa Queen et que je quitte Dinant vers le nord. Je longe encore un peu les rives de la Meuse avant de la quitter définitivement. Je tourne le dos aux gais vallons ardennais pour pénétrer dans le plat pays que chantait Brel, balayé ce matin par une bise humide qui chasse sans en voir la fin une cohorte de mornes nuages gris. Il me semble que même les choucas volent sur le dos pour échapper à cette journée maussade.

LE MASSIF DES ARDENNES

Le massif des Ardennes est une vaste région forestière et montagneuse qui s’étend principalement entre la Belgique, le Luxembourg et la France. Reconnu pour ses paysages vallonnés, ses collines douces et rochers escarpés, ses forêts denses et ses rivières sinueuses, ce massif offre un cadre naturel préservé et diversifié, créant un terrain idéal pour les amateurs de randonnée, de VTT, et d’activités en plein air. La région abrite également une faune riche, notamment des cerfs, des sangliers et une grande variété d’oiseaux.

Sur le plan historique, les Ardennes sont marquées par leur rôle stratégique lors des deux guerres mondiales, en particulier avec la célèbre bataille des Ardennes en 1944. Plusieurs sites mémoriaux et musées rappellent ces événements marquants. Les villages pittoresques de la région, comme Bouillon, La Roche-en-Ardenne et Sedan, offrent un patrimoine architectural et culturel riche, avec des châteaux médiévaux, des forteresses et des traditions locales vivantes.

De la capitale belge à la capitale des Pays-Bas

Au sommet d’une légère bosse, je double une grande bâtisse qui s’étire le long de la route. Sur le mur, une pancarte indique que Napoléon l’a utilisée comme quartier général lors de la bataille de Waterloo. Du haut de cette même bosse, on aperçoit au fond de la plaine, sur la gauche, la colline artificielle surmontée d’un lion de bronze que les vainqueurs ont dressé en souvenir de cette victoire sur les armées de l’empereur déchu.

En harmonie avec mon humeur du moment, la pluie redouble et je pénètre dans la banlieue de Bruxelles sous des trombes d’eau. Le premier concessionnaire Honda que je trouve grâce à Google ne vend que des voitures. Mauvaise pioche. Le second est à l’opposé de la ville. Je me jette dans le trafic de la capitale belge plein d’espoir.

Je dégouline lorsque je pousse la porte de la concession moto. L’accueil est froid et j’ai l’impression de déranger. On m’explique que l’on ne pourra me monter un train de pneus neufs que sur rendez-vous. J’expose mon cas particulier sans aucun effet sur mon interlocuteur. Dépité, je remonte à moto et j’avale les kilomètres d’autoroute vers Amsterdam.

Ma visite à la première concession néerlandaise que je croise me redonne confiance en l’espèce humaine. Un café chaud, un sourire, une paire de pneus neufs et, deux heures plus tard, je peux reprendre sereinement le cours de ma vie.

La traversée en ferry, direction

le Royaume-Uni

Je traîne toute la matinée en attendant Philippe, qui me rejoint pour une semaine en Écosse. Nous embarquons sur le ferry à destination de Newcastle-upon-Tyne et prenons possession de notre minuscule cabine aveugle au cœur du bateau. Nous observons la manœuvre d’appareillage de ces dizaines de tonnes d’acier que le pilote dirige au centimètre près. Au bout du chenal menant à la mer du Nord, nous retournons les salutations des quelques promeneurs luttant contre les assauts des bourrasques balayant la plage. Au loin, quelques kitesurfs tirent des bords à l’abri d’une longue jetée de pierre.

Une grosse averse nous pousse à l’intérieur du ferry et nous prenons nos quartiers sur les canapés moelleux de la boîte de nuit dont la piste est seulement occupée par des bambins débordants d’énergie et de joie.

La tempête qui battait le rivage des Pays-Bas nous accompagne toute la nuit et nous errons d’un bord à l’autre de nos couchettes en suivant le rythme du navire qui brave les intempéries, cap au nord.

Dans les rues d’Amsterdam.

Océan

Atlantique

Île Lewis & Harris

Mer du Nord

L’ÉCOSSE

IRLANDE DU NORD

Bealach na Bà

Loch Ness Tay Tweed

ÉCOSSE

Île de Skye Islay Édimbourg Belfast Newcastle

Mer d’Irlande

Ses falaises impressionnantes, subissant depuis des millénaires les assauts de la mer du Nord, son chapelet d’archipels marqué par l’envoûtante île de Skye, sa nature sauvage, restée à l’état brut : en Écosse, la magie opère immédiatement. Premier coup de cœur de mon tour de l’Europe !

Avec le road-tripper Philippe

Moto : BMW R1250 GSA

12 jours

2 773 km

Plaisir des yeux

Plaisir des pneus

En chemin, vue sur le château de Bamburgh.

Premiers tours de roue en Grande-Bretagne

Nous débarquons à Newcastle à l’heure. Le Brexit rend le passage de la douane fastidieux et quelques gouttes saluent notre arrivée. Nous cherchons en vain un endroit sympathique pour un premier petit-déjeuner britannique. Dépités, nous prenons la route vers le nord avant de rejoindre la côte. Le plafond est si bas que l’on devine seulement la mer par-delà les champs. Seule l’écume illumine de ses reflets d’argent le paysage grisâtre. Au large, dans le brouillard, on distingue vaguement une plateforme pétrolière.

Dans un village, nous repérons un estaminet qui semble ouvert. Nous venons à peine de trouver une place de parking qu’un homme d’un âge certain accompagné de son lévrier m’aborde pour m’avertir qu’il faut un permis pour se garer ici et que le restaurant n’est pas de première qualité, tout en me conseillant un autre pub. Hélas, nous trouvons porte close.

Le temps de reprogrammer le GPS et voilà notre bonhomme qui nous rejoint pour s’excuser de nous avoir induits en erreur, et me propose un billet de 10 livres. Je refuse gentiment et nous nous quittons sur un échange de larges sourires et une poignée de main chaleureuse.

La lande écossaise… et ses petites routes

Rouler à gauche devient vite un réflexe. Les routes sont étroites, coincées entre deux enfilades de bosquets taillés au cordeau. Les virages, souvent aveugles, nous obligent à respecter impérativement notre voie, car le trafic est dense et l’on croise souvent un camion ou un bus épousant parfaitement la voie opposée. Les bords de route débordent d’eau et les véhicules qui nous précèdent soulèvent de hautes et puissantes gerbes. Les tracteurs sont rares mais les traces de terres laissées par leurs pneus crantés, abondantes et glissantes. Nous rejoignons enfin Édimbourg où nous passons la nuit et enchaînons une journée de grisaille, humide, au cours de laquelle la lande écossaise défile sous nos yeux jusqu’à Inverness.

Au réveil, une clarté diffuse traverse les rideaux de notre chambre. Le soleil vient de faire son apparition pour la première fois cette semaine. Nous dévorons un petit-déjeuner de champion en rigolant, puis sautons sur nos bécanes boueuses. Les petites routes commencent en effet à déteindre sur nos machines, qui ont perdu leur blancheur depuis que nous parcourons la lande écossaise. Des gouttes nous accueillent timidement comme une vieille habitude, un vieux souvenir, rapidement chassées par un vent tempétueux, à décorner les braves moutons écossais. Quelques agneaux sont blottis dans les plis épais de laine de leur mère, indifférente, qui continue à brouter sans répit. Ici et là, une mouette joue avec le vent audessus d’un muret de pierre, profitant d’ascendants puissants.

Les motos roulent penchées et rester sur notre voie n’est pas une sinécure. Nous nous battons contre les coups de boutoir de la tempête Kathleen*.

* Ce road-trip s’est déroulé en avril 2024, lors de la tempête Kathleen.

Uppercut, direct à la face, crochet dans la tempe, Kathleen ne retient pas ses coups et par deux fois manque de me jeter hors de la route. À la sortie des virages creusés dans la roche, je prends de plein fouet une rafale qui finit par nous projeter, la moto et moi, sur le bas-côté. J’ai juste le temps de sauter sur les freins et d’arrêter la moto avant la sortie de route. Pendant une fraction de seconde, j’ai bel et bien cru que le voyage s’arrêterait dans la bruyère écossaise.

Les Highlands, d’Ullapool au Bealach na Bà

Nous trouvons refuge pour la nuit dans une auberge sur le port d’Ullapool, prêts à embarquer sur le ferry à destination de Lewis & Harris, la plus grande île des Hébrides extérieures.

Le lendemain, nous prenons notre premier véritable petit-déjeuner écossais dans un estaminet en face du terminal de ferry. Le soleil illumine la baie d’Ullapool ridée par les rafales des restes de la tempête Kathleen : le paysage est simplement magique. De vieux chalutiers rouillés ondulent gentiment le long du quai.

Le ferry qui était bloqué au port depuis deux jours à cause des vents tempétueux a enfin appareillé tôt ce matin. La file de voitures et de poids lourds patientant dans l’attente du départ est si longue que nous apprenons, déçus, qu’il n’y a pas de place avant la fin de la semaine, même pour deux motos. Qu’à cela ne tienne, nous décidons de chambouler notre programme et de partir pour l’île de Skye que l’on peut atteindre par un pont. Gérer les imprévus et les contretemps font partie intégrante du road-trip.

Je planifie un nouvel itinéraire et nous partons cap au sud pour une boucle d’un peu plus de 300 kilomètres en empruntant l’A835 puis l’A832 jusqu’à Kinlochewe. Là, nous rejoignons l’A896 puis une route single track la C1091 qui font le tour de la péninsule pour nous mener à Applecross et sa large baie. De là, nous tournons le dos à la mer et grimpons à l’assaut d’un des plus beaux cols écossais, le Bealach na Bà, en suivant la C1087.

Une région aux multiples visages

Pendant tout ce parcours incroyable, la diversité des paysages nous fait voyager encore plus loin, à travers le monde : nous longeons des fjords, comme en Norvège ; nous traversons de larges plaines sur une route tirée au cordeau, qui nous transporte en Amérique du Sud ou en Mongolie ; nous surplombons des plages de sable blanc bordées d’eaux turquoise dignes d’un lagon tahitien ; nous nous enfonçons dans des forêts de pins et de sapins et parfois de bouleaux ; nous grimpons à l’assaut d’anciens cônes volcaniques

sur des pentes à 20 %. Faire le tour de l’Écosse, c’est découvrir une variété de paysages insoupçonnés comme une série de tableaux qui se succèdent, tous aussi sublimes les uns que les autres. Le superbe côtoie le beau et inversement.

Et le plaisir de conduire n’est pas en reste. La majeure partie des routes que nous empruntons n’ont qu’une seule voie étroite, à peine la taille d’une voiture. De loin en loin, des espaces sont aménagés pour le croisement des véhicules ou le dépassement. La qualité du goudron n’est pas idéale et ajoute à la complexité de la conduite. De plus, le mince ruban d’asphalte suit le relief au plus près sans escamoter la moindre bosse, ce qui donne une impression folle de rouler sur un toboggan de goudron, car rien n’est plat ici. Pour pimenter encore le parcours, beaucoup de virages sont aveugles ou la bosse tellement abrupte que l’on ne voit rien de ce qui se passe derrière, et parfois cela tourne ou descend brusquement. Il faut avoir le cœur bien accroché pour enfiler des kilomètres à un train soutenu, mais quel bonheur ! On ne s’en lasse jamais.

Bealach na Bà, situé dans les Highlands écossais, est l’une des routes les plus spectaculaires et ardues du Royaume-Uni. Ce col de montagne sinueux et étroit, construit au xixe siècle, serpente entre des paysages sauvages, avec des vues imprenables sur la péninsule d’Applecross et les îles Hébrides. Ses virages serrés et sa pente abrupte en font un défi pour les conducteurs, mais il offre une expérience unique à travers une nature brute et préservée, prisée des passionnés de conduite et de paysages.

BEALACH NA BÀ

À force de se plonger dans les cartes routières de l’Europe, Gilles Fabre, inlassable road-tripper, a établi un itinéraire reliant une liste de sites remarquables, de trajets spectaculaires et de pays à visiter. Le résultat ?

Une aventure au long cours de quatre mois durant laquelle il a roulé plus de 28 000 kilomètres et traversé 31 pays.

De l’Écosse à la mer Noire, de Gibraltar au Cap Nord, cet incroyable road-trip, écrit comme un récit de voyage, nous embarque sur les routes mythiques que tout motard rêve de parcourir une fois dans sa vie, à la découverte de merveilles naturelles.

1 La France, la Belgique et les Pays-Bas | 3 jours - 815 km

2 L’Écosse | 12 jours - 2 773 km

3 L’île d’Irlande, Irlande du Nord et Eire | 12 jours - 2 274 km

4 La péninsule Ibérique, Espagne et Portugal | 18 jours - 4 190 km

5 Le sud de la France | 5 jours - 1 274 km

6 L’Italie des lacs | 4 jours - 875 km

7 Les Balkans, de la Slovénie à la Macédoine du Nord | 7 jours - 1 709 km

8 La Grèce | 5 jours - 1 294 km

9 Les rivages de la mer Noire : Bulgarie et Roumanie | 6 jours - 2 053 km

10 L’Europe centrale : Hongrie, Slovaquie et Pologne | 8 jours - 1 511 km

11 Les pays baltes : Lituanie, Lettonie et Estonie | 4 jours - 858 km

12 La Finlande | 5 jours - 1 942 km

13 La Norvège | 16 jours - 3 140 km

14 L’Allemagne et la République tchèque | 5 jours - 1 350 km

15 L’arc alpin d’est en ouest, entre Autriche, Italie, Suisse et France | 8 jours - 2 100 km

Gilles Fabre est un amoureux des voyages à moto, des grands espaces et de nature sauvage. Il use le fond de ses pantalons sur les selles de ses motos, lancées à la découverte des routes du monde entier. Un appareil photo en bandoulière, il capture les instantanés de ses road-trips partagés ou solitaires.

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