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© AELF, Paris, 2013, pour l’ensemble des textes. © Mame, Paris, 2013, pour l’ensemble de l’ouvrage. Édition de référence Grand Format ISBN : 978-2-7189-0863-2 MDS : 531311 Édition de référence Cuir ISBN : 978-2-7189-0865-6 MDS : 531312
Le texte de cette édition en langue française a été élaboré par la Commission Épiscopale Francophone pour les Traductions Liturgiques, a été approuvé par les évêques des Conférences épiscopales de France (3 novembre 2012), de Belgique (8 novembre 2012), du nord de l’Afrique (22 novembre 2012), de Suisse (3 décembre 2012), du Canada (3 janvier 2013) et par l’archevêque du Luxembourg (12 novembre 2012). Il a été confirmé par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements le 12 juin 2013 (Prot. 341/13/L - 392/13/L - 393/13/L - 394/13/L 395/13/L - 396/13/L).
@ Bernard-Nicolas AUBERTIN, Archevêque de Tours Président de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques. Paris, le 16 août 2013
LIVRE DE LA GENÈSE INTRODUCTION
Le livre des origines Intitulé en hébreu Beréshît (« au commencement ») et en grec Genesis (« genèse »), le livre de la Genèse se définit comme le livre des origines, des commencements. La formule généalogique « voici la descendance de… », caractéristique du livre, réunit en un tout cohérent des ensembles de provenances diverses. Au-delà du Pentateuque et du Premier Testament, la Genèse ouvre une histoire qui ne s'achèvera que par la vision « d'un ciel nouveau et d'une terre nouvelle » (Ap 21,1). Matthieu emprunte à la Genèse (Gn 2,4 et Gn 5,1) son titre « livre de la généalogie », et Jean s'y réfère (Gn 1,1) en inaugurant son évangile par l'expression « au commencement ».
Une communauté en quête de ses origines Entrer dans les préoccupations de la communauté qui a produit ce texte est sans conteste la meilleure manière de l'aborder. Un groupe éprouvé ou menacé, qui a perdu ses repères, ressentira un besoin plus urgent de redéfinir sa propre identité et de se situer par rapport à son environnement. Cette tâche s'imposait à la communauté juive dans son effort de restructuration au sortir de l'épreuve de l'Exil. Aussi la Genèse remonte-t-elle jusqu'aux origines du monde et de l'humanité. Le monde voulu par Dieu est bon. L'homme créé à l'image et à la ressemblance de Dieu a pour mission de dominer dans la douceur la terre et les animaux (Gn 1). Porteur de la bénédiction divine, il est appelé à vivre dans l'intimité de Dieu.
•I
NTRODUCTION AU LIVRE DE LA
GENÈSE
La transgression de l'ordre divin (Gn 3) perturbe toutes les relations entre l'homme et Dieu, entre les humains, entre l'homme et les animaux, et introduit la violence dans le monde. L'échec du projet divin n'est pas fatal. La généalogie d'Adam conduit jusqu'à Noé, à la dixième génération. Sauvé du déluge, Noé est à l'origine d'une humanité nouvelle, avec qui Dieu fait alliance. La violence n'est pas éradiquée, mais elle est limitée par l'interdit du sang (Gn 9). Après le déluge, les hommes se dispersent sur la terre. Les généalogies qui suivent permettent de situer dans le concert des peuples Abraham, descendant de Sem à la dixième génération. L'utilisation des mythes d'origine mésopotamiens est l'une des originalités de ces pages. Les croyants qui les ont écrites sont assez lucides pour les lire à la lumière de leur foi yahviste. L'histoire des ancêtres commence avec Abraham. La tradition exalte à juste titre Abraham comme l'ami de Dieu et le père des croyants, celui dont se réclament les trois grandes religions monothéistes. Pourtant, sur le plan de l'histoire, il n'émerge guère comme figure individuelle qu'au moment de l'Exil (Ez 33,24 ; Is 51,2). Les activités d'Abraham gravitent autour d'Hébron, au sud de Jérusalem, la première capitale de David. La « primauté » du patriarche doit être mise en relation avec la prééminence acquise par le royaume de Juda, sans qu'il soit possible de suivre à la trace la tradition d'Abraham avant l'Exil. Des textes réputés plus tardifs le font venir de Mésopotamie, pays d'où reviendront les rapatriés. Abraham se met en route, fort de
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la promesse divine d'une postérité nombreuse et de la possession de la Terre. La question cruciale est celle de la transmission de l'héritage au fils de la promesse, Isaac. Le cycle d'Abraham regroupe des unités relativement brèves, d'âge et de nature divers, pour proposer un itinéraire de la foi. Isaac a peu de traditions qui lui soient propres. L'histoire de la descendance d'Isaac vise les démêlés de Jacob avec son frère Ésaü, ancêtre d'Édom, et son oncle maternel, l'Araméen Laban. Les traditions sur Jacob s'enracinent dans le Nord, autour de Sichem notamment, et, au VIIIe siècle av. J.-C., le prophète Osée en a retenu quelques éléments. Les unités sont plus développées, la narration, plus unifiée. Aussi peut-on considérer, en sa base, le cycle de Jacob comme une « légende » autonome. Plus roué, Jacob n'a pas la stature religieuse d'Abraham, et Osée lui oppose le prophète qui a fait remonter Israël d'Égypte (Os 12). Si, par bien des traits, Jacob appartient à l'humanité commune, il bénéficie de rencontres décisives avec Dieu, comme en témoignent le songe de Béthel (Gn 28,1-22) et la lutte avec Dieu (Gn 32,23-33). Porteur de la bénédiction, Jacob va son chemin sous la protection divine. L'histoire de Joseph et de ses frères se déroule dans une atmosphère tout autre. Malgré quelques tensions internes, le récit témoigne d'une unité narrative plus forte. Après plusieurs rebondissements, les conflits entre frères se résolvent dans une scène de réconciliation générale. Les relations très favorables avec l'Égypte éveillent
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INTRODUCTION AU LIVRE DE LA GENÈSE
l'attention. On induit qu'une communauté juive peut vivre en paix et prospérer dans un pays que d'autres traditions désignent comme l'ennemi héréditaire. Le problème abordé est assez proche de celui du roman d'Esther. Le récit peut provenir d'une communauté juive de la Diaspora et, de ce fait, être postérieur à l'Exil. Une vision originale des origines Le livre de la Genèse occupe une place à part dans le Pentateuque. Premier des cinq livres de Moïse, il ne parle jamais de Moïse. Israël n'y apparaît jamais comme un peuple à la conquête d'un territoire ou à la recherche d'un statut politique. En dehors du chapitre 14, les patriarches ne se posent pas en guerriers. Les conflits éventuels avec les étrangers se règlent à l'amiable. Le pacifisme de la Genèse tranche avec le caractère guerrier de l'épopée de l'Exode et de la conquête. La Genèse a sa propre autonomie et propose une vision des origines d'Israël qui ne recouvre pas celle de l'Exode. L'intégration des deux livres relève plutôt d'une phase rédactionnelle tardive du Pentateuque. Un dialogue à plusieurs voix Le livre de la Genèse n'est pas l'œuvre d'un seul auteur. La création est présentée sous deux angles différents (Gn 1 – 2). Le récit du déluge mélange deux styles (Gn 6 – 9). La mise en danger de la femme du patriarche se répète trois fois (Gn 12 ; 20 ; 26). Certaines pages se démarquent aisément de leur contexte (Gn 17). Tel
•
passage clé (comme Gn 12,1-4a) paraît interrompre la continuité du récit. On peut multiplier les exemples. Une trame narrative émane de cercles sacerdotaux aux alentours de l'Exil. Le premier récit de la création leur permet entre autres de fonder le calendrier, si nécessaire au bon déroulement des fêtes liturgiques (Gn 1,14-18), de même que l'institution du sabbat (Gn 2,1-3). Le programme narratif de l'œuvre sacerdotale est inscrit dans la bénédiction (Gn 1,28). Les formules généalogiques qui structurent la Genèse relèvent de cet ensemble. Dieu établit son alliance avec Noé pour toute l'humanité (Gn 9), puis avec Abraham, à qui il impose le signe de la circoncision (Gn 17). Une certaine unité de style permet de détecter assez facilement ces passages sacerdotaux. La richesse de la Genèse ressort de cette confrontation entre ces textes sacerdotaux et ceux qui reflètent les préoccupations et les idéaux d'autres milieux. Dans l'histoire des origines du monde et de l'humanité, ces textes non sacerdotaux font entrer avec une rare finesse psychologique dans le mystère de la condition humaine. Ils disent la responsabilité de l'homme devant Dieu et la volonté de celui-ci d'accomplir son dessein de salut malgré le péché de l'homme. L'appel d'Abraham (Gn 12,1-3) fournit le programme narratif qui domine toute l'histoire patriarcale. Des discours de promesse insérés aux endroits névralgiques de la narration en assurent l'unité et orientent vers une réalisation envisageable au-delà du livre de la Genèse et même du Pentateuque. Les nombreux fils narratifs se
réunissent en la personne de Joseph, figure de réconciliation, qui atteste la réussite du dessein divin à travers les vicissitudes de l'histoire : « Soyez sans crainte ! Vais-je prendre la place de Dieu ? Vous
aviez voulu me faire du mal, Dieu a voulu le changer en bien, afin d'accomplir ce qui se réalise aujourd'hui : préserver la vie d'un peuple nombreux » (Gn 50, 19-20).
TABLE DU LIVRE DE LA GENÈSE
I. LES ORIGINES DU MONDE ET DE L’HUMANITÉ (1 – 11,26) ..............................
59
1. La création et la chute (1 – 5) ......................................................................................................
59
2. Le déluge (6 – 9,17) .......................................................................................................................
68
3. Du déluge à Abraham (9,18 – 11,26) ...........................................................................................
73
II. HISTOIRE DES PATRIARCHES (11,27 – 50) ............................................................
76
1. Histoire d’Abraham (11,27 – 25,18) ............................................................................................
76
2. Histoire d’Isaac et de ses fils Ésaü et Jacob (25,19 – 36) ...........................................................
97
3. Histoire de Joseph et de ses frères (37 – 50) ...............................................................................
118
59
1,9
•G
ENÈSE
GENÈSE I. LES ORIGINES DU MONDE ET DE L'HUMANITÉ (1 – 11,26) 1. La création et la chute (1 – 5)
Premier récit de la création
1
1
2
AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide a, les ténèbres étaient au-dessus de l'abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux b.
1,1 – 2,2 (brève : 1,26-31a) Pâques (veillée) 1,1 – 2,2 Baptême adultes 1-19
3
4
5
6
7
8
9
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour. Et Dieu dit : « Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu'il sépare les eaux. » Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour. Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu'elles se rassemblent en un seul lieu,
a. « informe et vide », litt. : « tohu-bohu ». – b. Autre traduction possible : « le vent de Dieu agitait la surface des eaux ». Dans le souffle de Dieu, les Pères de l'Église ont vu l'Esprit Saint.
Lun 5 ord impair
GENÈSE
• 1,10
60
10
11-12
11
Temps des semailles
12
13
14-18
14
Nouvelle année
15
16
17
18
19
et que paraisse la terre ferme a. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que la terre produise l'herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l'arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre produisit l'herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l'arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour. Et Dieu dit : « Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu'ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu'ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.
a. « la terre ferme », litt. : « le sec » (cf. Ex 14,16.22.29).
61
1,26
20
21
22
23 24
25
26
Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d'une profusion d'êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le a firmament du ciel. » Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent b et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. » Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour. Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages c selon leur espèce. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu'il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages d, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »
a. « sous le », litt. : « sur la face du ». – b. « qui vont et viennent », on peut aussi comprendre : « qui rampent ». c. « bêtes sauvages », litt. : « bêtes de la terre ». – d. « de toutes les bêtes sauvages » ; « bêtes », add. avec le syriaque ; hébr. : « de toute la terre ».
•G
ENÈSE
1,20 – 2,4a Mar 5 ord impair
1,26 – 2,3 Développement des peuples Travail des hommes 26-28.31a Mariage
GENÈSE
• 1,27
62
27
Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme.
28
Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. À tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne a comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait ; et voici : cela était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.
29
30
31
2
1
2
3
4
Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement b. Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il le sanctifia puisque, ce jour-là, il se reposa de toute l'œuvre de création qu'il avait faite. Telle fut l'origine du ciel et de la terre lorsqu'ils furent créés.
a. « je donne », add. – b. « tout leur déploiement », litt. : « toute leur armée ».
63
2,22
•G
ENÈSE
Second récit de la création : le jardin
Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, 5 aucun buisson n'était encore sur la terre, aucune herbe n'avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n'avait pas encore fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait pas d'homme pour travailler le sol. 6 Mais une source a montait de la terre et irriguait toute la surface du sol. 7 Alors le Seigneur Dieu modela l'homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie b, et l'homme devint un être vivant. 8 Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et y plaça l'homme qu'il avait modelé. 9 Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d'arbres à l'aspect désirable et aux fruits savoureux c ; il y avait aussi l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. 10 Un fleuve sortait d'Éden pour irriguer le jardin ; puis il se divisait en quatre bras : 11 le premier s'appelle le Pishone, il contourne tout le pays de Havila où l'on trouve de l'or 12 – et l'or de ce pays est bon – ainsi que de l'ambre jaune d et de la cornaline ; 13 le deuxième fleuve s'appelle le Guihone, il contourne tout le pays de Koush ; 14 le troisième fleuve s'appelle le Tigre, il coule à l'est d'Assour ; le quatrième fleuve est l'Euphrate. 15 Le Seigneur Dieu prit l'homme et le conduisit dans le jardin d'Éden pour qu'il le travaille et le garde. 16 Le Seigneur Dieu donna à l'homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits e de tous les arbres du jardin ; 17 mais l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
4b-9.15-17 Mer 5 ord impair 4b-9.15 Développement des peuples Travail des hommes 2,7-9 ; 3,1-7a Dim 1 Carême A Catéchuménat adultes
Second récit de la création : la formation de la femme
Le Seigneur Dieu dit : « Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra f. » 19 Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l'homme pour voir quels noms il leur donnerait. C'étaient des êtres vivants, et l'homme donna un nom à chacun. 20 L'homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. 21 Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux g, et l'homme s'endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. 22 Avec la côte qu'il avait prise à l'homme, il façonna une femme et il l'amena vers l'homme. 18
a. « source », terme rare (cf. Jb 36,27). – b. « souffle de vie », litt. : « l'haleine de vie ». – c. « aux fruits savoureux », litt. : « bons à manger ». – d. « ambre jaune », litt. : « bdellium » (cf. Nb 11,7). – e. « les fruits », add. – f. « qui lui correspondra », litt. : « qui lui soit comme son vis-à-vis ». – g. Cf. Gn 15,12.
18-25 Jeu 5 ord impair 18-24 Dim 27 ord B Mariage