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Avant–propos
À la découverte des mudras
Comprendre le fonctionnement des mudras
Les correspondances et symboliques
Hasta mudra et Tattwa mudra
Préparation à la pratique
Les mudras thérapeutiques
Hakini
Padma
Avant–propos
À la découverte des mudras
Comprendre le fonctionnement des mudras
Les correspondances et symboliques
Hasta mudra et Tattwa mudra
Préparation à la pratique
Hakini
Padma
Tout d’abord, j’ai une question à vous poser : dites-vous « un » ou « une » mudra ? La bonne réponse est « une », car le mot « mudra » est féminin.
La mudra est un geste sacré spécifique, adoptant une position précise des mains et des doigts. Chaque mudra a un sens particulier et des effets sur notre corps, notre énergie et notre mental. Des recherches ont démontré que le fait de mouvoir différentes parties de nos mains activait certaines zones de notre cerveau en relation directe avec notre bien-être. Utilisées en conscience, les mudras sont de formidables outils d’aide à la guérison. En yoga des doigts, on aime dire que ces gestes canalisent notre énergie et scellent le circuit énergétique de notre corps. Mudra en sanskrit (la langue antique de l’Inde) signifie « sceau », « geste », « signe », « rituel » ou « mouvement conscient ». Il existe une autre traduction de « mud » signifiant « joie » et « ra »
voulant dire « déclencher ». Comme l’exprime si bien Juliette Dumas, fondatrice de la Mudra School : « Une mudra peut être perçue comme un pacte intérieur scellé avec soi. Les mains expriment son propre pouvoir intérieur. »
LE GESTE, NOTRE PREMIER MOYEN D’EXPRESSION
À l’exception de notre visage, aucune partie de notre corps n’est aussi expressive que nos mains. Dès le plus jeune âge, avant même de pouvoir parler, nous nous exprimons grâce à nos mains. Devenus adultes, nous serrons instinctivement les poings lorsque nous sommes énervés ou croisons les doigts dans l’attente d’un résultat positif.
L’origine des mudras remonterait à plus de trois mille ans ! Elles auraient été mentionnées dans les textes sacrés indiens, les Védas. À l’époque, les prêtres védiques les utilisaient en complément de leurs paroles sacrées. Les mudras étaient utilisées pour invoquer les divinités et sont encore employées dans de multiples pratiques religieuses (bouddhisme, hindouisme…). Cependant, dans cet ouvrage, je vous partage ma pratique et ma philosophie modernes. J’associe le langage symbolique des mudras à la spiritualité, mais en aucun cas à une pratique religieuse ou dogmatique.
Les premières mudras auraient été décrites dans la Gheranda samhita, un des textes fondateurs du hatha yoga (signifiant « le yoga d’effort », c’est une pratique yogique indienne traditionnelle).
Les mudras sont des gestes très simples aux puissants pouvoirs. Ils sont faciles à réaliser et à incorporer dans notre vie quotidienne (au bureau, dans le train, en marchant, dans votre baignoire, dans une salle d’attente ou lors d’une méditation).
Très discrètes, les mudras peuvent se pratiquer n’importe où. Cette pratique est inclusive et accessible à tous sans distinction, sans risque pour le corps ou l’esprit.
Utilisées dans de nombreuses cultures, les mudras sont particulièrement présentes en Inde, dans la pratique du yoga traditionnel. Leurs bienfaits sont nombreux et touchent tous les plans de votre être (physique, psychique, émotionnel, énergétique et spirituel). Elles agissent alors dans tous les domaines de votre vie (personnel, intime, professionnel, familial, amical…). Pour savoir quelles sont les mudras dont vous avez besoin en ce moment, je vous invite à procéder à un petit test (voir p. 51).
LES GESTES AU CŒUR
DES TRADITIONS ET RELIGIONS
Les mudras sont également présentes dans l’art chrétien. The Sign Language of the Mysteries est un livre de référence sur le sujet. Dans l’Islam, les derviches tourneurs mystiques pratiquent des gestes spécifiques, notamment des mains.
Même si ce n’est pas très poli (après tout, ce livre n’est pas un guide des bonnes manières !), il vous arrive peut-être de pointer du doigt quelque chose pour le montrer à quelqu’un. Ce geste est tout à fait naturel et instinctif. Je m’explique. Nos mains sont des récepteurs d’informations provenant de l’extérieur. Nos paumes les transmettent à nos doigts qui les émettent là où ils sont dirigés. En pratiquant une mudra, vous devenez alors maître de cette direction en utilisant en conscience une position spéciale. L’information énergétique arrivera là où vous le souhaitez.
Les mudras permettent à notre flux d’énergie vitale (appelée aussi prana) de circuler en nous. Ainsi, elles nous apaisent, harmonisent nos énergies et nous garantissent de la paix intérieure.
L’équivalent du prana sanskrit est le chi chinois ou encore le ki japonais. Il représente une énergie subtile qui circule à l’intérieur de nous, à travers un réseau de milliers de canaux. Celui-ci est formé par
des nadis (voir encadré ci-après) et des méridiens. Pour comprendre le concept des nadis, imaginez que ce sont les axes d’un grand réseau autoroutier qui permet les mouvements du trafic (le prana). Parfois, les routes se retrouvent bouchées. Selon la médecine traditionnelle chinoise, les méridiens seraient quant à eux environ vingt dans notre corps et correspondraient à différents systèmes (nerveux, circulatoire, lymphatique, digestif…). Comme beaucoup de méridiens commencent ou
terminent dans nos mains, les mudras sont des outils particulièrement efficaces pour effectuer un nettoyage de ces canaux subtils, libérer les blocages et diriger le prana dans des directions plus justes.
LES NADIS, QUÈSACO ?
D’après le courant spirituel indien tantra (ou tantrisme), nous possédons environ 80 000 nadis dans le corps. En parcourant notre corps, ces canaux subtils conduisent nos énergies vitale (prana shakti) et mentale (mana shakti) vers les chakras. Les trois nadis les plus importants (ida, pingala et sushumna) sont liés entre eux.
Pingala et ida sont tous les deux situés au niveau du chakra n° 1. Pingala est le canal solaire (énergie masculine) qui contrôle les activités physiques et permet au système digestif de bien fonctionner. Ida est considéré comme le canal lunaire (énergie féminine) qui gère les activités cérébrales. Ces deux nadis s’entrecroisent en s’enroulant au niveau de chaque chakra tout le long de la colonne vertébrale.
Sushumna représente notre inconscient. C’est le canal central dans lequel circule l’énergie spirituelle (appelée aussi kundalini). Situé au niveau de la moelle épinière, c’est le nadi le plus important, car il gère le système nerveux central.
L’énergie subtile du prana est également présente en toute chose dans notre environnement extérieur. Pour trouver cette force vitale en grande quantité, baladezvous en pleine nature au bord de l’eau (de préférence au bord de la mer), en forêt ou en montagne.
Le prana est une force invisible qui agit comme un moteur dans notre vie, nous permettant de rester en bonne santé et de garder un bon équilibre dynamique physique, émotionnel, psychique et énergétique. En pratiquant les mudras, vous permettez à l’énergie prana de circuler dans les zones de votre corps qui en ont besoin. Plus votre énergie personnelle est équilibrée, harmonieuse et fluide, plus vous vous sentirez bien, connecté à votre puissance et en pleine possession de vos moyens (physiques, intellectuels, énergétiques, psychiques).
Comme nous l’avons vu p. 16, le terme « mudra » peut être traduit par « mouvement conscient ». Au fil de votre pratique, vous allez découvrir que les mudras sont de véritables révélatrices de conscience. Cette notion est intimement liée à la pratique de l’ayurveda (voir encadré ci-après). Selon la tradition ayurvédique, chaque être vivant est composé de cinq éléments fondamentaux, appelés Pancha Mahabhutas. Ces derniers composent trois grandes forces vitales du corps, les doshas. Parmi ces trois doshas, il y a Vata (auquel Vayu, l’Air, et Akasha, l’Éther, sont associés). Ce dosha est celui du
mouvement et des déplacements dans le corps. Vata possède cinq sous-doshas, appelés aussi subdoshas : Prana vayu (la force vitale), Udana vayu (la force et l’effort), Vyana vayu (les liens intérieurs), Samana vayu (l’élimination) et Apana vayu (la robustesse de l’ossature).
À LA DÉCOUVERTE DE L’AYURVEDA
Le terme ayurveda vient de ayus, « la vie », et de veda, « la science ».
Cette méthode ancestrale indienne repose sur un principe d’harmonie et d’équilibre sain entre le corps et l’esprit grâce à l’utilisation de formules de plantes et d’autres remèdes naturels adaptés. L’ayurveda (ou médecine ayurvédique) est une forme de médecine indienne, holistique et préventive. Elle est reconnue et répertoriée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) comme système de santé naturel, traditionnel et intégratif (pour lequel le corps et l’esprit ne font qu’un).
Prana vayu
En sanskrit, prana signifie « souffle physiologique » et vayu, « air ». Tout ce qui entre dans votre corps influe sur votre prana, l’énergie dont nous avons besoin pour respirer, penser ou bouger.
Prana vayu représente la force vitale, la source et l’énergie subtile du corps, qui
gère les autres sous-doshas Vata. Les fonctions de Prana vayu sont l’inspiration, la déglutition, l’éructation et l’éternuement. Ce sous-dosha est intimement lié au système nerveux. Il part de l’esprit (dans le cerveau), va jusqu’aux organes des sens (yeux, oreilles, nez, langue, peau) pour se rendre jusqu’aux poumons et au cœur afin d’éveiller la pleine conscience. Le mouvement de Prana vayu puise dans l’énergie extérieure pour se nourrir et fournir ainsi la capacité de coordination et d’adaptabilité au corps. On dit que Prana vayu est une énergie de « réception », car il aide à recevoir l’énergie extérieure grâce aux émotions, aux impressions, aux pensées, aux aliments, aux boissons ou à l’oxygène.
En sanskrit, udana signifie « souffle vital » et vayu, « air ». On surnomme parfois Udana vayu « force nerveuse », « souffle montant » ou « air mobile ascendant ».
Udana vayu représente la force, l’effort, la croissance, l’enthousiasme et l’expression spontanée. Il s’agit de la culmination de ce que sont votre énergie et votre motivation au quotidien. Les fonctions de ce sous-dosha sont l’expiration, la parole et l’éructation. Udana vayu part du cœur et de la poitrine, en passant par le pharynx, la gorge et le nez, puis va jusqu’à la bouche pour terminer sa course vers l’extérieur du corps. On dit qu’Udana vayu est une énergie « d’émission », car il aide à dégager et à éliminer l’énergie extérieure grâce aux pensées, aux mots
et à l’énergie de l’expression. Quand vous êtes en déficit d’Udana vayu, ce que vous vivez et vibrez n’est pas en adéquation avec vos aspirations personnelles. C’est pourquoi, en réaction, vous avez des problèmes de gorge (toux, angine, inflammation), des nausées, des vomissements ou encore un bégaiement. Udana vayu est aussi intimement lié à votre mémoire, à votre force intérieure et à votre capacité de passer à l’action.
Vyana vayu
En sanskrit, vyana signifie « mouvement vers l’extérieur » et vayu, « air ». Vyana, qui symbolise l’air omniprésent dans le cœur, serait la synthèse des quatre autres souffles vitaux : Prana, Udana, Samana et Apana.
Vyana vayu représente les liens dans l’organisme, le mouvement intérieur et l’expulsion de tout ce dont vous n’avez plus Apana vayu
besoin pour vivre et évoluer sereinement. Les fonctions de Vyana vayu sont la circulation (dont la distribution des nutriments dans le corps par le sang et la lymphe) et le mouvement des organes moteurs actifs (les jambes et les bras). Ce sous-dosha a pour mission de nettoyer votre organisme et d’en évacuer tous les déchets, principalement via votre transpiration. Vyana vayu part du cœur et se dirige vers les extrémités (doigts de mains, de pieds) ; il circule dans tout votre corps. On dit que ce sous-dosha est une énergie « distributrice », car il se diffuse à travers vos systèmes articulaire et circulatoire.
Samana vayu
En sanskrit, samana signifie « atténuation » ou « allègement » et vayu, « air ».
Samana vayu représente le principe d’élimination et, dans son ensemble, le flux énergétique vital du système digestif. Les fonctions de Samana vayu sont les mouvements du tube digestif qui soutiennent la dégradation des denrées alimentaires, la séparation des nutriments et la déglutition. Ce sous-dosha a pour mission de faciliter l’absorption dans tous les organes de votre corps. Samana vayu se situe au niveau de l’abdomen, dans l’intestin grêle. Il est prédominant dans le foie, la rate et le pancréas. On dit que ce sous-dosha est l’énergie du mouvement du « feu digestif », car il équilibre tous les éléments du processus de digestion. Comme Vyana
vayu, Samana vayu se situe à un niveau physique profond et apporte le prana (l’énergie de vie) dans tous les tissus de l’organisme.
Apana vayu
En sanskrit, apana signifie « éloignement » ou « descente » et vayu, « air ».
Apana vayu représente la robustesse de l’ossature de votre squelette et le mouvement d’expulsion (du sang, du sperme, du fœtus, de l’urine, des gaz et de la matière fécale). Les fonctions d’Apana vayu sont l’expiration, la capacité à uriner et à déféquer, l’écoulement des menstruations, l’activité sexuelle et les contractions lors d’un accouchement. Ce sous-dosha permet aux énergies « usées » et « souillées » de sortir du corps. Imaginez un grand tuyau d’énergie par lequel tout le prana (la force vitale) s’évacue pour retrouver l’énergie tellurique. Apana vayu est un véritable soutien pour tous les autres sous-doshas Vata, car il gère le gros intestin où s’accumule le plus Vata. Apana vayu supervise l’étape finale de votre digestion. Il part du côlon pour se diriger dans la vessie jusqu’aux organes génitaux et dans le rectum. On dit que le mouvement de ce sous-dosha est « descendant » puisqu’il vous aide à évacuer et à expulser. Comme Prana vayu, Apana vayu prend en charge l’admission et l’élimination de l’énergie vitale (le prana).
J’aime dire aux parents lors de mes cours de massage pour bébés et enfants que les mains de leur bébé sont la partie visible de son cerveau. Et ce n’est pas le cas uniquement pour les enfants : les mains occupent une place très importante dans notre boîte crânienne d’adulte.
À l’instar de l’acupression et de la réflexologie palmaire (voir encadré p. 27), nous retrouvons sur nos mains des points réflexes associés à certaines zones de notre anatomie. Chaque doigt de notre main possède une énergie particulière à laquelle sont associées des correspondances et des symboliques.
Selon certaines cosmologies anciennes, quand la conscience s’est manifestée à la naissance de l’univers, une vibration subtile est apparue sous la forme du grand élément qu’est l’Éther. Il a commencé à se mouvoir et à produire le grand élément Air. Son mouvement a ensuite créé un frottement et une friction qui ont produit de la chaleur. Une intense lumière donna
naissance au grand élément Feu. Sa haute température, qui a la capacité de dissoudre et de liquéfier toute chose, créa le grand élément Eau. Enfin, tous ces éléments se sont condensés pour former les molécules du grand élément Terre. Les cinq grands éléments étaient créés. Chaque mudra peut être associée à l’Éther, à l’Air, au Feu, à l’Eau ou à la Terre.
Le terme chakra signifie « roue » en sanskrit. Les chakras sont aussi appelés « disques », « soleils » ou « centres de force ». En Inde, ils sont à la base de la médecine ayurvédique. Nous en avons sept principaux le long de notre colonne vertébrale, mais il y en aurait des milliers répartis sur tout le corps. Chaque
chakra correspond à une zone précise, des organes et des systèmes glandulaires, mais aussi à des émotions, à des déséquilibres psychiques et physiques. Invisibles pour les yeux, ils ne le sont pas pour l’âme. Pour aller plus loin, rendez-vous en p. 28 et suivantes.
Voies de liaisons et de communications énergétiques, les méridiens sont des canaux du corps humain interconnectés, par lesquels circule le qi (voir p. 18). Il en existe douze principaux. Six sont situés dans les mains et six dans les pieds.
Il s’agit des zones du corps, mais aussi des organes qui sont des ensembles de tissus internes au corps collaborant dans le but de réaliser une ou plusieurs fonctions physiologiques. Les organes sont rassemblés en systèmes (système immunitaire par exemple) ou en appareils (comme l’appareil locomoteur).
Les trois cent soixante-cinq jours de l’année suivent le cycle naturel de la vie. À l’instar des grands éléments ou des chakras, il n’y a pas une saison plus importante ou bénéfique qu’une autre. Chacune a vraiment son intérêt et une date d’apogée précise : 21 mars pour le printemps, 21 juin pour l’été, 21 septembre pour l’automne et 21 décembre pour l’hiver.
L’acupression, appelée également « digitopuncture », est une technique naturelle, pratiquée avec les doigts. Elle consiste à exercer une pression sur des points réflexes ou points d’acupuncture. Le but de cette technique d’automassage intégrée dans la médecine traditionnelle chinoise (MTC) est la restauration et l’harmonisation de la circulation de l’énergie vitale dans le corps.
La réflexologie, qu’elle soit plantaire ou palmaire, prend sa source dans la MTC. Son but est la restauration et l’harmonisation de la circulation de l’énergie vitale dans le corps. Elle peut se pratiquer avec ou sans outils (bâtons ou rouleaux). En appuyant sur certains endroits précis (appelés points réflexes), le réflexologue vise à stimuler les facultés d’autoguérison du corps pour libérer de nombreux maux (blocages émotionnels, tensions musculaires, stress, anxiété…).
Sinus
Thyroïde/gorge parathyroïde Estomac
Thymus
Poumons
Épaules
Plexus solaire
Foie
Sinus
Vésicule biliaire
Reins
Intestins
Hanches
Thyroïde/ assistant parathyroïde
Vessie
Assistant bas du dos ou lombaire (incluant dos de la main)
Thyroïde/gorge parathyroïde Estomac
Thyroïde/ assistant parathyroïde
Dans ce mandala, le carré représente la terre et les quatre pétales de fleur symbolisent les quatre directions cardinales (le nord, le sud, l’est et l’ouest).
SON NOM
Le chakra racine (n° 1) est appelé chakra de base, périnéal ou muladhara (en sanskrit). Muladhara vient de mula, le soutien, et d’ara, la racine.
SES EMPLACEMENTS
Dans le corps, il est situé entre notre anus et notre sexe, au niveau du périnée pour l’homme et de l’utérus pour la femme. Sur notre main, on le retrouve un peu audessous de notre poignet. Sur notre pied, il est situé à l’intérieur, au niveau du talon.
SES PARTIES DE L’ANATOMIE
Les glandes surrénales et reproductrices (ovaires et testicules), la colonne vertébrale, la vessie, l’anus, le rectum, la prostate, les hanches, les jambes, les genoux, les pieds, les dents, les os et le système digestif (en particulier le gros intestin).
SA POLARITÉ POSITIVE
Confiance, équilibre, bonne estime et belle image de soi, harmonie, alignement, calme, sérénité, patience, reliance avec sa famille (ses racines) et générosité.
Inconfort, attaque ou fuite, instabilité, doute, fatigue, manque d’assurance, avidité, peur du changement, agressivité, prise de risque excessive et besoins physiologiques non satisfaits (manger, dormir, respirer…).
Massez et stimulez la base de vos poignets, votre voûte plantaire et vos talons. Ensuite, pendant 1 minute et avec vos deux mains, massez fermement le dos de votre pied droit en descendant de la base de vos orteils jusqu’à vos chevilles. Faites la même chose avec la plante du pied droit en partant de votre talon jusqu’à vos orteils. Puis, avec vos pouces, effectuez 5 pressions (comme si vous appuyiez sur un bouton) sur le point du chakra racine.
Comme le chakra n° 1 est situé au niveau du calcanéum (calcanéus), marchez avec vos pouces sur votre talon (de gauche à droite, puis de droite à gauche et ensuite de bas en haut et de haut en bas). Procédez à l’identique avec votre pied gauche.
Emplacement du chakra racine dans chaque partie de votre corps
Ce mandala représente un lotus à six pétales. Pour les bouddhistes, cette fleur de lotus symbolise la force de la création et l’évolution de l’existence, car elle produit ses graines et ses fleurs en même temps.
SON NOM
Le chakra sacré (n° 2) est appelé chakra du nombril ou svadhishthana (en sanskrit). Svadhishthana vient de sva, « soi-même » et dhishthana, « le foyer de la douceur ».
SES EMPLACEMENTS
Dans le corps, il est situé entre le pubis et le nombril, à l’intérieur du corps au niveau de l’ombilic. Sur notre main, on le retrouve sur notre pouce. Sur notre pied, il est situé à l’intérieur, au-dessus du chakra n° 1.
SES PARTIES DE L’ANATOMIE
Les glandes de reproduction, les organes génitaux, la vessie, le sang, les reins, le nerf sciatique, le bas du dos, le système lymphatique et le système immunitaire.
SA POLARITÉ POSITIVE
Optimisme, confiance, enthousiasme, volonté, vitalité, fécondation, indépendance, réceptivité et plaisir.
SA POLARITÉ NÉGATIVE
Méfiance, frigidité, impuissance, anxiété, crainte, avarice, manipulation, troubles alimentaires (anorexie, boulimie) et émotions primaires (tristesse, dégoût, peur, colère).
Massez et stimulez les 2 éminences de la paume de votre main et le côté interne de votre plante de pied, juste avant le talon. Ensuite, pendant 1 minute et avec vos deux mains, massez fermement le dos de votre pied droit en descendant de la base de vos orteils jusqu’à vos chevilles.
Faites la même chose avec la plante du pied droit en partant de votre talon jusqu’à vos orteils. Puis, avec vos pouces, effectuez 5 pressions (comme si vous appuyiez sur un bouton) sur le point du chakra sacré.
Comme le chakra n° 2 est situé un peu plus haut que votre talon, marchez avec vos pouces sur cette partie (de gauche à droite, puis de droite à gauche et ensuite de bas en haut et de haut en bas). Procédez à l’identique avec votre pied gauche.
Emplacement du chakra sacré dans chaque partie de votre corps