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Magali & Sara Mottet
Magali & Sara Mottet
puissances magiques et savoirs oubliés
La sorcellerie remonte aux âges les plus lointains. Les dessins, au fond des cavernes obscures, n’étaient-ils pas déjà les signes de quelque magie chasseresse, piégeant les animaux en d’oniriques battues ?
Avant le Dieu que nous connaissons, avant les religions mosaïques, existaient de nombreux dieux et déesses tout-puissants.
On le situe de la naissance de la démocratie athénienne, en 507 av. J-C, jusqu’à la chute de l’Empire romain d’Occident, en 476 de notre ère.
Ces deux civilisations régnèrent sur une bonne partie de l’Europe, s’entremêlèrent en s’illustrant dans tous les domaines : l’art, la science, la philosophie, la guerre…
La magie de ce monde-là était guérisseuse ou empoisonneuse, servait à la divination, à la protection et parfois à l’évocation des âmes perdues. Cueillettes, potions et magie végétale tenaient un rôle prépondérant, toutes classes sociales confondues. Le sorcier, le mage, le devin était respecté et tenait une place à part dans la société.
La sorcière, maîtresse des poisons, n’avait pas cette chance : elle était méprisée, souvent condamnée.
C’est une reine du ciel dans l’antique Babylone, une déesse mère, Ishtar, chez les Assyriens, Astarté chez les Phéniciens et Isis en Haute-Égypte. Isis apparaît au xive siècle avant notre ère. La dévotion à cette divinité a essaimé dans tout le bassin méditerranéen. D’un culte à la seule déesse mère, il a évolué peu à peu en mystères initiatiques, des rituels ésotériques pratiqués dans le secret de la nuit. Isis a dix mille noms, de multiples représentations et sa célébration a perduré jusqu’aux alentours du ive siècle de notre ère.
Fondatrice des rituels funéraires, à l’origine de la momification et de la navigation des morts sur le Nil, Isis est une divinité protectrice, une intermédiaire entre le monde des vivants et celui des morts. Son culte est intimement lié aux actes guérisseurs : elle sauve Ré, le soleil, d’une piqûre de scorpion et son fils Horus d’une morsure de serpent. Elle le fait à grand renfort d’incantations et de rituels magiques. Grande déesse chatte, sorcière ou magicienne, Isis est protectrice des enfants, prometteuse de vie éternelle et médiatrice entre les mondes.
Hécate est l’enfant de Persée et d’Astéria ; elle est originaire de Thrace, terre d’enchantements. Elle est ainsi à la fois fille des nuits par sa mère, étoile, et fille de la lumière grâce à son père, héros solaire à l’épée d’or et ennemi des créatures abyssales. Ce côté ambivalent la suivra à travers les siècles.
Au début, au temps de la Grèce antique, Hécate est une déesse protectrice liée au culte de la fertilité. Elle conduit les âmes trépassées et aide aux accouchements, elle est gardienne des mânes des ancêtres. Puis, à mesure que les dieux olympiens prennent corps et puissance, elle sera peu à peu reléguée aux seuls Enfers, devenant une sombre magicienne aux puissants artifices.
Hécate est très souvent symbolisée avec trois têtes : lionne, chienne et jument. Ces représentations la rattachent à la triade lunaire. Elle y incarne la lune noire, part sombre et mystérieuse de la nuit, quand Séléné représente la pleine lune et Artémis le croissant de lune.
Hécate, grâce à ses trois visages, regarde le passé, le présent et le futur. De même, sa force lui vient de trois principes : la terre, la mer et l’air.
Déesse des carrefours, des chemins, des seuils, elle est parfois représentée avec un trousseau de clés, des serpents, des épées, ou toute figure liée au savoir ésotérique. La torche qu’elle tient à la main se rapporte quant à elle à la nuit qu’elle éclaire de sa magie.
Hécate quitte peu à peu son trône de déesse pour devenir enchanteresse, sorcière habile à la divination sous toutes ses formes. Elle ne se rencontre plus que la nuit, devient protectrice des magiciens, amie des spectres. On lui fait des offrandes aux croisées des routes en lui sacrifiant des chattes noires ou des chiens (ceux-ci en raison de leurs hurlements à la lune).
Elle rôde désormais dans les cimetières, entre les tombeaux. On lui consacre le peuplier noir et elle devient gardienne des portes, souvent identifiée à Perséphone. Son aspect chtho nien* la rend dangereuse.
Hécate guérit grâce aux herbes, mais son ambivalence va jusqu’à la lier à une plante de dualité, la ciguë blanche, qui sait soigner et tuer à la fois.
Médée est l’archétype de la sorcière, elle apparaît en Colchide*, terre de magie. Son père est Eétès et sa mère une océanide*, Idyie. Elle appartient, comme souvent quand on approche de la magie, à la race déchue des Titans. Médée est d’abord déesse, puis se montre de plus en plus sauvage au fil des siècles pour finalement devenir, dans l’Empire romain, une sombre enchanteresse. Elle connaît les simples ; son nom pourrait avoir d’ailleurs une racine commune avec le latin « medicus », signifiant « celui qui soigne ».
La route de Médée est jonchée de cadavres : elle tue son frère Absyrtos et les enfants qu’elle a eus avec Jason, se vengeant ainsi des infidélités du héros. Sorcière criminelle, elle semble connaître, en plus des charmes, des plantes et des poisons, les recettes de la vie éternelle. Elle est représentée avec une cassette emplie de drogues et de philtres magiques, à côté d’une vasque contenant l’élixir de jouvence, rendant aux animaux et aux hommes qui s’y plongent une apparente jeunesse. Peut-être est-ce là une des premières images du chaudron des sorcières.
Son nom signifie « oiseau de proie, faucon » en grec ancien. Elle est la fille d’Hélios et de l’océanide* Perséis. À l’image de Médée, Circé est parfois considérée comme une déesse, parfois comme une enchanteresse.
Sorcière puissante, elle utilise sa beauté singulière et sa grande connaissance des poisons pour transformer les hommes en bêtes.
On connaît Circé à travers les récits d’Homère, où elle enchante les compagnons d’Ulysse et les transforme en pourceaux. Mais Circé n’est pas sans cœur : elle aima le héros, qui l’aima en retour.
Elle rendit forme humaine à l’équipage de son amant et l’aida, par ses conseils avisés, à se sortir de situations périlleuses. Déesse, sorcière, amoureuse, Circé a l’ambivalence des magiciennes séductrices ; elle effraie et fascine les hommes par sa beauté, sa solitude et sa sauvagerie. Elle les tient sous sa coupe en les transformant en lion, en loup ou en porc. Mais elle peut aussi les sauver, leur donner asile en son île enchantée d’Æaea et intercéder auprès des dieux en leur faveur.
La figure de Circé semble venir du culte mycénien*. Elle est l’ancêtre des enchanteresses, comme Médée, et porte une baguette qui deviendra certainement plus tard la baguette ou le balai magique de la sorcière.
Pan a vu le jour en Arcadie, sur le mont Cyllène, pays sauvage de forêts profondes. Son nom signifie « tout » en grec. Il est le dieu de la nature originelle, de la grande ardeur de la vie féconde. À Rome, il se transformera en un génie du lieu, le Sylvain du monde végétal.
Pan est le protecteur des pâtres et des troupeaux, des abeilles et de leurs ruchers ; il connaît le langage des oiseaux, celui des arbres. C’est le dieu « vert » des sous-bois et des mousses, il y guette les nymphes pour les séduire, se régénère chaque printemps, se densifie et devient écorce à l’automne, rangeant sa flûte à sept tuyaux et son bâton d’errant jusqu’aux éclosions du cycle suivant.
Pan était représenté dans la Grèce antique avec des sabots fendus, une toison bouclée recouvrant la moitié inférieure de son corps et des cornes de bouc émergeant d’une chevelure emmêlée. Il porte, en plus de sa flûte, un haut bâton de berger et un rameau de pin.
Ses cornes, en forme de demi-lune, en font une divinité de la nuit autant que du jour. Son culte était célébré dans les grottes, au pied des monts, au creux des vallées.
Pan, mi-homme, mi-bouc, était un dieu des transformations : il métamorphosait les paysages en en faisant des lieux cruels pour ses ennemis, il muait des sons en des fracas épouvantables, semant la panique dans les cœurs les plus vaillants. Amoureux de la nymphe Écho, merveilleuse musicienne qui se refusait à lui, il la tua et dispersa son corps en milliers de morceaux, qui tous émirent un son différent.
Pan était le générateur des « peurs paniques », celles des humains comme celles des troupeaux. Il cultivait le doute et l’inquiétude en déchaînant les forces des éléments.
Les chrétiens reprirent cette image de dieu animal et en firent le Satan de la religion catholique afin de contrer le paganisme et les forces brutes et créatrices de la nature. Un démon aux pieds fourchus, aux cuisses velues, aux cornes pointues, une image lubrique et déformée d’un dieu de la fécondité et des saisons.
Si Satan vit aux Enfers, Pan danse et joue de la musique au milieu de forêts profondes et oubliées. Il emmène dans ses rondes endiablées quelques sorcières sauvages et diverses nymphes des bocages.
Le nom de Diane viendrait du latin « dea dia », la déesse du ciel. Diane apparaît comme le visage latin d’Artémis. Elle est la sœur de Minerve et la jumelle d’Apollon.
Diane, tout comme Hécate, est une divinité à trois visages : Diane lune, Diane chasseresse et Diane infernale. Hécate préside les carrefours aux quatre chemins, Diane les intersections à trois voies.
Elle demanda à Apollon de lui donner une éternelle virginité et forma dès lors, avec sa sœur Minerve, le couple des deux vierges blanches.
Diane préside aux accouchements, aux rites de fertilité et de mort ; elle est à la fois chthonienne* et uranienne. Symbolisée par la chasseresse, avec un arc et des flèches d’or, elle est suivie par un chien ou un cerf.
On lui faisait offrande de bœufs, de béliers ou de cerfs de couleur blanche. Liée aux cycles lunaires, elle est souvent représentée avec un croissant de lune au-dessus de la tête.
L’évêque Burchard, au xie siècle, dénonça des femmes scélérates qui, « la nuit, avec Diane la déesse païenne, en compagnie d’une foule d’autres femmes, chevauchent sur des animaux et parcourent de grandes distances dans le silence de la nuit profonde, obéissant aux ordres de Diane comme à leur maîtresse et se mettant à son service lors de nuits bien déterminées ».
La culture celtique remonte à la civilisation de Hallstatt, 1 200 ans av. J.-C. environ. Des traits communs comme la mythologie ou certains rituels et langages d’une grande quantité de peuplades et tribus différentes ont été regroupés sous ce nom pour en faire une seule et même civilisation. Ces caractéristiques communes se retrouvent de l’Allemagne à la Hongrie, de la Galice à l’Italie du Nord en passant par l’est de la France. Au gré de migrations ultérieures, l’Europe celtique s’est peu à peu étendue aux îles Britanniques, à l’ouest de la France et jusqu’en Anatolie.
Les Celtes n’ont laissé que peu de traces écrites de leurs croyances, préférant la transmission orale du savoir. Nous sommes donc tributaires des descriptions romaines, grecques ou chrétiennes pour nous faire une idée de cette grande civilisation.
Le monde celtique possédait un panthéon très riche. C’était une religion polythéiste où les sources, les grottes, les lacs, les arbres, les monts, les rochers avaient leur divinité protectrice.
Une multitude de lieux sacrés fleurissaient ainsi en terre celtique. Les druides en étaient les gardiens, intermédiaires entre le divin et les hommes. Personnage central de cette culture, le druide, ou « très savant », était maître en de multiples matières, de l’astrologie à la politique, en passant par la médecine ou la magie. Le vate* était un augure, il savait lire les signes dans les entrailles et professait une médecine, semble-t-il très élaborée ; sa magie pouvait être sanglante et végétale. Les femmes participaient pleinement aux fonctions de divination.
Dans la culture celtique, les divinités étaient étroitement liées au culte de fertilité, aux grands rituels saisonniers, aux apparences changeantes, animales ou végétales. Cet aspect, mêlé à celui du paganisme naturel, n’était pas pour plaire aux chrétiens. C’est pourquoi de nombreux dieux et déesses celtes ont été diabolisés et sont parfois les images fondatrices de l’iconographie liée à Satan, aux sorcières et aux magiciens.
Cernunnos signifierait en langue gauloise « celui qui porte des cornes ». Cette signification reste cependant une hypothèse en l’absence de textes ou d’inscriptions formelles.
Il était le dieu cornu, celui des forêts, du chêne et des animaux sauvages. Cernunnos présidait les saisons et les cycles naturels. C’est l’un des dieux majeurs du panthéon celtique, reconnu du Danemark jusqu’au nord de l’Italie.
Il est souvent dépeint assis en tailleur sur le chaudron de Gundestrup*, par exemple, le crâne couronné d’andouillers de cerf et portant un sac empli, un torque et un serpent à tête de bélier.
Le sac signifie l’abondance, le torque est le symbole divin de la noblesse et le serpent à tête de bélier représente l’unification des différentes tribus et de leurs animaux totems.
Il est parfois dépeint en jeune garçon, parfois en vieillard à longue barbe.
Cernunnos favorisait la croissance de toutes les plantes, de la germination à la pourriture. Il était l’archétype de la puissance masculine fécondante. Dieu des saisons, souvent lié à Ésus*, présidant aux mouvements vitaux et aux transformations, il est tel le cerf qui brame à l’équinoxe, perd ses bois l’hiver venu et les retrouve quand la lumière du printemps renaît. Le cerf était un animal sacré chez les Celtes : ses bois, sa peau, et même l’os de son cœur étaient des amulettes de fertilité.
On fêtait Cernunnos à Imbolc, le 1er février, et à Beltaine, le 1er mai.
Comme le dieu Pan, Cernunnos symbolisait pour les chrétiens une divinité païenne abhorrée. Trop sauvage, trop libre, Cernunnos le cornu, le poilu, l’ardent fécondant, est devenu l’emblème du Malin, le Diable aux cornes de bouc, aux sabots pointus, emmenant les sorcières au sabbat.
« Le vieux dieu dort dans les sous-bois obscurs, humides, odorants, Attendant que nous y enfoncions nos racines » Sue Walker.
C’est une déesse de la mythologie irlandaise. Son nom peut signifier à la fois « grande reine », « reine des mers » ou « reine fantôme ».
Elle arpente et danse au-dessus des champs de bataille, prenant parfois
l’aspect d’un corbeau, celui du vol de trois corneilles ou encore l’apparence d’une grande louve grise.
Pour l’appeler, il faut imiter le croassement de la corneille : la Morrigane apparaît alors sur un char rouge emmené par un cheval à une seule jambe.
Déesse de la mort, de la fertilité et de la guerre, elle est annonciatrice des destinées guerrières et de l’issue des batailles qu’elle peut aussi parfois influencer.
La Morrigane est une divinité chthonienne*, liée aux mondes d’en dessous. On lui offrait les têtes des ennemis morts au combat et la chair des braves, dont elle transportait l’âme dans l’au-delà, auprès des dieux, sous la forme d’une corneille.
Elle est l’aspect sombre du féminin divin : puissante enchanteresse, amante redoutable, maîtresse des eaux fluides. Elle se tient fièrement entre le monde humain, mortel, et celui de la magie, immortel.
« Il y a au-dessus de sa tête, hurlant, Une vieille femme maigre et agile, qui vole
Au-dessus des pointes de leurs armes et de leurs boucliers,
Elle est la Morrigu aux cheveux gris
Extrait de la bataille de Magh Rath.
Son nom « dago-deno-s », d’après des sources gaéliques, signifie « dieu bon », non pas pour sa bonté, mais pour ses nombreux dons. Une autre théorie le rattache à l’étymologie « dia drai dechta », qui signifierait « le dieu druide ».
Le Dagda est originaire de « Tír na nÓg », le hors-du-monde. Il est le fils de la déesse Dana et règne sur les Tuatha dé Danann. Il peut parfois être l’époux de la Morrigane.
Le Dagda est un dieu important du panthéon celtique, surtout en terre d’Irlande où il siège auprès de Lug, le dieu lumineux.
On l’a parfois assimilé à Odin.
C’est le dieu druide par excellence en raison de ses attributions : la magie, les rites sacrés, la science, le temps et la force guerrière.
Mais il est aussi proche de l’image du Gargantua rabelaisien, géant buveur et ripailleur, coureur de jupons à l’esprit avisé.
Le Dagda est l’un des maîtres du Sidh*, représenté sous la forme d’un être énorme, un peu dépravé, souvent hideux, un ogre paillard et bienveillant.
Il a à ses côtés une massue, un chaudron, une roue et une harpe.
Cette massue a le pouvoir de tuer plus de neuf hommes d’un seul coup, mais elle peut en ressusciter tout autant.
La roue est un symbole cosmique : le Dagda est maître des saisons, du temps qui passe. La sienne est constituée de huit rayons, elle rend sourd celui qui en entend le roulement, rend aveugle celui qui la voit et tue le malheureux qui la reçoit sur la tête !
Son chaudron, nommé « Undry », le « jamais sec », est une marmite sans fond, un symbole d’abondance, précurseur du Graal médiéval. Il permet de ressusciter les morts plongés à l’intérieur.
Enfin, le Dagda tire trois accords de sa harpe en chêne : celui du rire, celui du sommeil et celui des larmes. Il utilise son instrument pour appeler les saisons dans leur ordre cosmique.
Le Dagda est un dieu psychopompe*, ayant le pouvoir des transformations magiques, sur lui-même d’une part, sur les humains et les animaux d’autre part. Il utilise pour ce faire une baguette magique. C’est un dieu agraire, présidant les saisons et les cycles, l’abondance et la résurrection. Il est, par ses attributs et ses fonctions, une des figures antiques ayant contribué à l’imagerie de la sorcière médiévale.
À l’infini des terres d’ouest, aux rives d’entre les mondes, Il est un lieu de chants et de légendes fécondes :
Le Sidh*, porte des enchantements, rêves d’héroïques destinées,
C’est un rivage perdu, mais aux braves, aux dames et aux poètes redonné
Il est au cœur d’îles lointaines au passé d’or vermeil,
En des palais de conques marines, de saveurs d’iode et de miel,
Sous les tertres, parmi les ombres des dolmens moussus, des cairns abandonnés
Où les elfes cultivent les herbes d’oubli, les élixirs d’immortalité
À Samain, les fantômes soulèvent le voile, et en cortèges sans fin s’en viennent du Sidh, flairer de l’au-delà, des parfums plus humains
À Beltaine, ce sont les fées qui sèment les fleurs, petites sœurs des magies, Elles dansent en rondes, à la nuit des collines, au clair des prairies
Si l’errant, en ces territoires magiques, se perd, gare à lui !
Il en sortira, mille ans plus tard et sans Mercy*,
Aussitôt en un tas de poussière se muera
Île, val ou triste étendue, le Sidh, toujours le mortel fascinera
Les Sorcières sont-elles les vives émanations de cultes anciens, de mondes perdus où les sources sont fées, où les mousses chantent d’étranges chansons au clair des étoiles ? Ou, cavalières débridées de sombres sabbats, n’incarnent-elles que les peurs ancestrales cachées au cœur de nos contes d’enfance ?
Cette encyclopédie des puissances magiques vous ramène aux origines, en un lieu poétique, habité de créatures de lune, de cendres et de sortilèges, loin des masques grimaçants, et à la découverte de savoirs ancestraux.
Dans cet entre-monde, au grand vent des songeries, peut-être verrez-vous le vrai visage des sorcières, dames blanches et autres marcheuses des landes…