La noctuelle des potagers, la méticuleuse, le grand paon de nuit, le sphinx du liseron, l’écaille-martre
Le rossignol philomèle, le merle noir, le rouge-gorge familier, la chouette hulotte, la chouette chevêche
5. dANS LES BOIS ET LES
La pipistrelle commune, la pipistrelle pygmée, le murin de Daubenton, la sérotine commune
L´AVENTURE
AVEc UN GRANd N, cOMME NUIT
Il existe un monde méconnu, un monde merveilleux assez peu fréquenté par les passionnés de nature : la nuit. C’est pourtant l’occasion de découvrir de nombreuses espèces et d’assister à des scènes de vie fascinantes.
Faune et flore
Selon Maurice Toesca, ancien élève du philosophe Alain, « ils ont tort, ceux qui dorment quand la nature s’éveille ». Parce que la nuit, la nature ne dort jamais : elle grouille de vie et de mystère. Beaucoup d’animaux sortent de leur cachette pour s’activer : les chouettes hululent, les renards rôdent et les lucioles scintillent. Certaines plantes, comme l’onagre, s’épanouissent même dans l’obscurité. Cette fleur jaune éclatant s’ouvre au crépuscule pour attirer les papillons nocturnes et se referme à l’aube.
Surmontez vos peurs
Depuis l’enfance, on nous raconte des histoires de sorcières, de fantômes, de loups-garous, de vampires et autres créatures qui hantent les nuits. Devenus adultes, nous ne croyons plus à ces récits, mais l’appréhension, voire la peur, persiste, nourrie par l’inconnu, l’obscurité qui joue sur notre imagination, et les faits divers rapportés par les médias. La prudence reste une priorité, certes, mais ne nous privons pas de vivre des moments privilégiés au cœur de la nature. Si l’idée d’effectuer des sorties nocturnes en solo ne vous rassure pas, pourquoi ne pas vous faire accompagner ? À plusieurs, on est moins discrets, mais plus aptes à vaincre nos craintes.
À la lumière des éclairages urbains
La nuit, les animaux doivent supporter la pollution lumineuse, qui perturbe leur horloge biologique et les rend plus vulnérables aux prédateurs. Paradoxalement, les lampadaires permettent de faire de belles observations, notamment des chauves-souris qui chassent les insectes attirés par la lumière. Sachez toutefois que les puissants éclairages urbains provoquent de véritables hécatombes : de nombreux insectes volants se brûlent au contact des ampoules chaudes. Les lampes LED, bien que moins néfastes, restent une source importante de perturbation pour la faune nocturne.
Invitation à la découverte
Ce livre vous invite à découvrir des merveilles de la nature souvent insoupçonnées ou méconnues. Laissez-vous guider au fil des pages et plongez dans l’univers captivant du monde nocturne, tel un chat en maraude ! Et pour vous accompagner, cette conclusion : la nuit est l’un des plus beaux cadeaux que le soleil nous laisse à son coucher. Tout comme les premières lueurs du jour, elle nous invite à l’émerveillement.
C’est dit !
Tous les animaux ne vivent pas au même rythme. Certains sont nocturnes, d’autres diurnes, ou se sont adaptés à la vie nocturne, soit par nécessité, pour trouver refuge, soit par opportunité alimentaire. Présenter toutes les espèces que l’on peut croiser la nuit ou au crépuscule est impossible, à moins d’y consacrer une encyclopédie en plusieurs volumes. C’est pourquoi nous avons dû faire une sélection, en fonction de leur intérêt et de nos affinités. Sachez également qu’un grand nombre d’entre elles peuvent se rencontrer dans divers milieux, au-delà des catégories indiquées dans cet ouvrage : « À la maison, à la cave, au grenier », « Dans les jardins », « Dans les prairies et les bocages »…
BIEN SE VÊTIR
Observer la nature la nuit ou au crépuscule ne nécessite pas de vêtements particuliers. Les tenues de randonnée que vous portez en journée peuvent tout à fait convenir, à condition qu’elles soient discrètes et adaptées à la météo.
Privilégiez les vêtements sombres
Optez pour des vêtements aux couleurs sombres ou neutres, comme le noir, le vert kaki, le marron ou le gris foncé. Évitez les couleurs vives qui attirent l’attention et qui peuvent effrayer les animaux.
Protégez-vous de la chaleur, du froid et des intempéries
Adaptez votre tenue en fonction de la saison et de l’environnement. Par temps chaud, privilégiez des vêtements légers, respirants et couvrants pour vous protéger des ronces et des plantes urticantes comme les orties. N’oubliez pas d’emporter un imperméable pour vous garder au sec et au chaud en cas de pluie. Lorsqu’il fait froid, une laine polaire, un pull-over, une veste chaude, un surpantalon, un bonnet ou une cagoule et des gants sont indispensables, surtout en montagne.
Dissimulez votre visage et vos mains
Pour les animaux, les traits du visage humain et les mains sont synonymes de danger. Il est donc recommandé de porter un masque de camouflage, une cagoule ou un foulard sombre. Par précaution, couvrez vos mains avec des gants.
Choisissez les bonnes chaussures
En plaine, dans les forêts ou d’autres milieux avec peu de dénivelés, optez pour des chaussures de randonnée légères. Elles doivent offrir une bonne adhérence et être suffisamment étanches pour vous protéger de l’humidité due à la rosée ou à un sol détrempé. En montagne, choisissez des modèles adaptés qui maintiennent bien les chevilles et protègent du froid et de la neige. Quel que soit le milieu, veillez à porter des chaussettes appropriées.
LES AccESSOIRES UTILES
L’observation de la faune nocturne peut se faire simplement, mais vous obtiendrez de meilleurs résultats si vous disposez d’un équipement spécifique. Voici une sélection d’accessoires qui devraient vous être d’une grande aide.
L’éclairage
Une lampe à rayon ultra-violet ou équipée d’un filtre rouge est idéale pour ne pas effrayer les animaux et préserver votre vision nocturne. Contrairement à la lumière blanche, ces lumières sont moins détectées par la plupart des animaux. Prévoyez également une lampe classique pour bien vous éclairer sur les longs trajets. Elle pourra également vous servir à réaliser un piège à insectes avec un drap.
Les jumelles
Pour une observation nocturne, optez pour des jumelles avec un grand diamètre d’objectif, offrant une meilleure luminosité. Assurez-vous également qu’elles soient légères et dotées d’un traitement antireflet. À savoir : plus le grossissement est important, plus le champ de vision se réduit.
Les dispositifs de vision nocturne
Ces appareils, qui utilisent des amplificateurs de lumière, des capteurs thermiques ou infrarouges, permettent de voir dans l’obscurité totale ou presque. Ils se déclinent sous forme de monoculaires, de lunettes, de jumelles, ou encore de caméras de chasse. Ces dernières sont dotées de capteurs de mouvement qui déclenchent la capture d’images ou de vidéos (enregistrées sur une carte SD) lorsqu’un animal passe devant l’objectif.
Le filet de camouflage
Le filet de camouflage permet une dissimulation rapide sans installation complexe. Placez-vous dans un endroit stratégique, comme un fourré près d’un cours d’eau, et restez sur le qui-vive. La tente d’affût est également utile.
Le tapis de sol
Il rend les périodes d’attente plus supportables en vous protégeant du froid, de l’humidité, et des irrégularités du sol.
La Bat box
Cet appareil capte les ultrasons des chauves-souris et les convertit en fréquences audibles pour l’oreille humaine. Les spécialistes l’utilisent pour localiser et identifier les différentes espèces.
Le microphone directionnel
Il amplifie les sons provenant d’une direction précise. Cela est particulièrement utile pour écouter et enregistrer les bruits discrets de la faune. Certains modèles sont équipés d’une parabole acoustique. À savoir : en enregistrant et diffusant les cris ou chants des animaux, il est possible de susciter une réponse de leur part (voire de les attirer), une pratique appelée repasse.
Mais aussi…
Assurez-vous de pouvoir vous orienter correctement en utilisant une carte topographique et une boussole. N’oubliez pas d’emporter votre téléphone mobile, de quoi vous désaltérer et vous sustenter, ainsi qu’un sifflet et un spray au poivre pour votre sécurité.
fAIRE SES REpÉRAGES
Une bonne préparation est essentielle pour réussir vos sorties nocturnes. En repérant les lieux à la lumière du jour, vous faciliterez vos déplacements de nuit et augmenterez vos chances de faire des découvertes fascinantes.
Commencez en terrain connu
L’expérience de terrain est précieuse, et il est plus simple de la développer dans un environnement familier, comme votre jardin, si vous en avez un, ou les environs immédiats de votre habitation, comme un bois ou un pré voisin. Une fois cette étape franchie avec succès, il vous restera à élargir votre champ d’action, en explorant des lieux plus éloignés ou plus sauvages.
À la maison, à la cave, au grenier
Dans les maisons et leurs dépendances, chaque parcelle de terrain constitue un habitat potentiel pour une multitude d’animaux. Il ne faut pas chercher bien longtemps avant de repérer des signes de présence : la toile d’une araignée ou les crottes d’une souris, par exemple. D’autres créatures, moins sympathiques au premier abord, peuvent également partager nos habitations, comme la scutigère véloce et le rat noir.
Dans les jardins
Les jardins, qu’ils soient de taille modeste ou spacieux, réservent de belles surprises. On peut y rencontrer de petits mammifères, comme le hérisson et la taupe, mais aussi des oiseaux, des insectes, dont de nombreux papillons, et une profusion de fleurs, cultivées ou sauvages. C’est un lieu idéal pour faire des découvertes en famille et réaliser des observations passionnantes sur le long terme dans un espace sécurisé et sans grands efforts.
Dans les prairies et les bocages
Dans les prairies et les bocages, la faune et la flore bénéficient de conditions favorables pour se développer. Ces milieux offrent le vivre et le couvert et constituent des zones de passage empruntées régulièrement par les animaux. Parmi les espèces fascinantes à observer la nuit, on trouve des mammifères comme le lièvre, le renard ou encore le putois. Quant aux insectes, rien de plus magique que le spectacle offert par les vers luisants et les lucioles !
Dans les bois et les forêts
Les bois et les forêts constituent des refuges et des lieux de vie où les animaux peuvent s’isoler et trouver une certaine quiétude, lorsque les humains ne viennent pas les chasser et qu’ils ne sont pas trop dérangés par les bûcherons. De grands mammifères s’y trouvent, comme l’impressionnant cerf élaphe et cette boule de muscles qu’est le sanglier. Apercevoir un blaireau ou une martre des pins fera également votre bonheur.
À la montagne
À la montagne, tout est possible, ou presque : on peut apercevoir des forces de la nature, comme le loup et l’ours des Pyrénées, ou des animaux plus discrets, tels que le campagnol des neiges et le magnifique lynx boréal. Quelle que soit l’espèce recherchée, une règle s’impose : la prudence, surtout la nuit, pour éviter les chutes et les rencontres imprévues avec des animaux potentiellement agressifs.
Au bord de l’eau
Les milieux aquatiques sont de véritables havres de biodiversité. De nombreux animaux s’y aventurent ou y résident en permanence. Observer les abords d’une mare, d’un étang ou d’un cours d’eau, dès la tombée du jour ou pendant la nuit, promet de faire de belles, voire exceptionnelles rencontres. Tandis que la plupart des humains rentrent au bercail ou dorment, un petit monde s’active, avec en vedette des espèces emblématiques comme le castor et la loutre.
En ville
La nature est omniprésente en ville, d’autant plus que les zones urbaines empiètent souvent sur la campagne. Certains animaux s’adaptent tant bien que mal à la vie citadine, tandis que d’autres y trouvent de nombreux avantages : des abris à foison et une nourriture abondante.
Préparez votre itinéraire
Consultez la carte topographique de la zone que vous souhaitez explorer, identifiez les secteurs d’observation propices tels que les points d’eau, les clairières ou les sentiers, puis rendez-vous sur place en journée pour étudier le terrain et ses voies d’accès. Profitez-en également pour repérer les éventuels postes d’affût. N’oubliez pas de prendre en compte la difficulté du terrain, qui peut varier considérablement entre le jour et la nuit.
Repérez les indices de présence animale
Durant vos sorties diurnes, prêtez attention aux signes laissés par les animaux : empreintes, excréments, ou traces de passage. Ces indices vous fourniront des informations précieuses sur les espèces présentes et leurs déplacements. Repérer ces signes en journée facilitera grandement vos observations nocturnes, en vous indiquant où vous pourriez croiser la faune locale.
N’oubliez pas les plantes et les insectes
La découverte des plantes intéressantes à observer la nuit peut se faire au petit bonheur la chance, mais il vaut mieux prendre vos repères pendant la journée. L’onagre, facilement reconnaissable à ses fleurs jaunes et sa tige dressée aux multiples feuilles, pousse généralement en colonie. Le soir et pendant la nuit, vous pourrez l’admirer et observer quels papillons viennent boire son nectar.
VOIR SANS ÊTRE VU
En suivant quelques règles de bon sens et en faisant preuve de grande discrétion, vous augmenterez vos chances de vivre des rencontres inoubliables avec la faune nocturne, tout en respectant leur habitat naturel et leur tranquillité.
Attention aux reflets
En portant des vêtements sombres, vous parviendrez presque à vous fondre dans le décor. Veillez également à ce que les fermetures éclair, l’appareil photo, les jumelles et autres accessoires ne trahissent pas votre présence en produisant des reflets.
Attention aux odeurs
Les animaux détectent facilement l’odeur de l’after-shave, du parfum, du savon, de la lessive, de la nourriture, ou encore du tabac. Pour passer inaperçu, imprégnez-vous des odeurs naturelles de l’environnement, par exemple en froissant une brassée d’herbes fraîches sur vos vêtements. Si possible, déplacez-vous en vous positionnant face au vent pour éviter que votre odeur ne se propage vers votre lieu d’observation.
Soyez silencieux
Pendant l’affût, évitez de faire du bruit (même chuchoter peut effrayer un animal !) et abstenez-vous de tout mouvement brusque. En vous déplaçant, soyez discret en avançant lentement. Si vous prenez des photos, pensez à désactiver le son du déclencheur, et n’utilisez pas de flash !
Adoptez le bon comportement
La moindre silhouette inhabituelle peut sembler suspecte aux animaux dans le paysage. Évitez de traverser un pré ou une clairière à découvert ; contournez-les plutôt. Les nuits de pleine lune, ou à proximité de zones éclairées par des lumières artificielles, méfiez-vous également des ombres que vous projetez dans votre environnement.
Gardez vos distances
Si vous avez la chance de rencontrer un animal, vous serez tenté de vous approcher toujours plus pour mieux le voir. N’en faites rien et profitez du moment, sous peine de l’effrayer. Utilisez plutôt vos jumelles.
ASSURER SA SÉcURITÉ
Lors de vos sorties nocturnes, la prudence est de mise. En suivant ces quelques recommandations, vous minimiserez grandement les risques et pourrez vivre vos aventures en toute sécurité.
Prévenez vos proches
Indiquez toujours à vos proches l’endroit où vous souhaitez vous rendre et l’heure de votre retour. Ainsi, ils pourront prévenir les secours en cas de pépin. Et n’oubliez pas de les informer si vous envisagez de prolonger votre escapade, voire de dormir à la belle étoile.
Consultez la météo
Avant de partir, renseignez-vous sur les conditions météorologiques. Pour des informations précises, consultez régulièrement les bulletins de Météo France, car les prévisions peuvent évoluer.
Gare aux orages
Si vous ne pouvez pas vous abriter rapidement, éloignez-vous des arbres, des poteaux, des objets ou structures métalliques et des points élevés, car ils attirent la foudre. En cas de danger extrême, accroupissez-vous les pieds joints et attendez que le risque passe. Méfiez-vous également de la proximité des cours d’eau qui peuvent grossir rapidement.
Ne vous aventurez pas n’importe où
Tenez-vous à l’écart des zones dangereuses : terrains escarpés, rochers instables, sols marécageux, ou arbres morts qui pourraient tomber au moindre coup de vent. Ne traversez pas les rivières, même si vous les croyez peu profondes.
Attention aux chiens de protection
Si vous apercevez un troupeau en montagne, dans les régions où le loup est présent, gardez vos distances. Des chiens de protection, comme les patous, peuvent devenir menaçants, voire agressifs, d’autant plus s’il fait nuit. Chaque année, des randonneurs se font mordre. Méfiez-vous également des chiens errants. En cas d’attaque, sifflet antichien et spray poivré vous seront utiles pour vous défendre. Ne les utilisez qu’en dernier recours. Concernant le loup, les risques d’une confrontation dangereuse sont quasi nuls.
AGIR dANS LA LÉGALITÉ,
SANS NUIRE À LA fAUNE
ET À LA fLORE
Aimer et admirer la nature de manière responsable, en respectant à la fois la faune et la flore, ainsi que leur habitat, implique de respecter certaines règles. Donnez l’exemple en adoptant les bonnes pratiques !
Évitez d’être confondu avec un rôdeur
Déambuler la nuit près des maisons, des zones maraîchères, de chasse ou des pâturages, avec ou sans lampe torche, peut prêter à confusion. Vous pourriez être pris pour un voleur ou un braconnier. Pour éviter toute méprise, il peut être judicieux de prévenir les autorités avant de partir en expédition.
Pas de nourrissage !
Pour attirer les animaux, il est tentant de disposer de la nourriture en des endroits stratégiques. Si cela est toléré dans les jardins privés pour subvenir aux besoins des oiseaux en hiver, cette pratique ne doit pas être étendue ailleurs. En plus d’être considérée comme du braconnage, elle rend les animaux dépendants et les expose aux prédateurs ou aux chasseurs.
Ne dévastez pas tout !
Respecter les milieux naturels est primordial. Ne laissez aucune trace de votre passage. Si vous déplacez des pierres ou des bois morts pour observer des insectes ou d’autres créatures, remettez-les en place pour préserver leur habitat. Évitez aussi de saccager les plantes lors de vos explorations.
Respectez la réglementation
Dans les parcs nationaux, régionaux ou les réserves naturelles, des réglementations strictes régissent l’accès ainsi que l’utilisation de pièges photographiques, de sources lumineuses ou de dispositifs de vision nocturne. Notez que l’usage d’un appareil de vision nocturne avec dispositif mains libres équivaut à l’utilisation d’une arme de catégorie 2.
Que dit la loi ?
• L’article L. 415-3 du Code de l’environnement précise que le dérangement intentionnel des espèces protégées est passible de sanctions.
• L’article 226-4-3 du Code pénal prévoit une contravention de 4e classe pour pénétration sans autorisation dans une propriété privée rurale ou forestière lorsque le caractère privé du lieu est matérialisé.
LES ACCESSOIRES UTILES
OBSERVER SANS ÊTRE VU, 9. OBSERVER L’ARAIGNÉE SUR SA TOILE… 10. ... LES TRACES DE LA MARTRE DES PINS..., 11. ... ET CELLES DE L’OURS, 12. OBSERVER L’ONAGRE,
1. UN PETIT SAC À DOS, 2. UNE LAMPE FRONTALE, 3. UNE BAT BOX, 4. DES JUMELLES, 5. UNE BOUSSOLE, 6. UNE GOURDE, 7. UN TAPIS DE SOL, 8. UNE TENTE DE CAMOUFLAGE POUR
OU ÉQUIPÉE D’UN FILTRE ROUGE
13. UNE CARTE, 14. UN APPAREIL PHOTO, 15. UNE VESTE CHAUDE ET SOMBRE POUR PASSER INAPERÇU, 16. DES CHAUSSURES DE RANDONNÉE LÉGÈRES, 17. UNE LAMPE À RAYON ULTRA-VIOLET