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TABLE DE MATIERE La FGTB: une organisation syndicale L'histoire de la FGTB en deux mots La FGTB aujourd'hui
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Les diffĂŠrents visages de la FGTB Le fonctionnement de la FGTB
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La FGTB au niveau international
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La FGTB: votre syndicat Allocations de chômage, pensions, indemnités de maladie: aujourd'hui, tout cela paraît normal, mails il y a cent ans, ça n'existait tout simplement pas. Comment se fait-il que nous en bénéficions aujourd'hui? C'est grâce au syndicat! Et plus particulièrement grâce à la FGTB. D'accord, mais ça, c'est de l'histoire ancienne. Aujourd'hui, toutes ces problèmes sont réglés, non? Oui, le progrès réalisé est énorme, mais le travail insalubre, le stress, le chômage, l'incertitude du lendemain, n'ont pas disparu. Les employeurs ne lésinent d'ailleurs pas sur les moyens: augmenter les cadences pour être concurrentiel, tirer les salaires à la baisse pour être compétitif, … Seul, difficile de s'y opposer. Mais ensemble, nous pouvons résister.
Ensemble, nous sommes plus forts L'histoire syndicale est une histoire de luttes. Une histoire de hauts et de bas. Nous avons remporté de nombreuses batailles: le suffrage universel, la scolarité obligatoire, les conventions collectives de travail; la semaine de 38 heures, la sécurité sociale. Notre histoire syndicale n'est pas faite que de victoires, il y a eu aussi des défaites: la montée du fascisme dans les années 30 et la deuxième guerre mondiale, le manque d'unité syndicale, … L'histoire n'est pas linéaire, on ne fait pas toujours des progrès. Elle évolue au gré de forces et d'intérêts contraires. Le syndicat défend les intérêts des travailleurs, tantôt ceux-ci l'emportent, tantôt pas. Plus les travailleurs s'unissent, mieux ils pourront défendre leurs intérêts communs.
La FGTB: des services et des valeurs Chaque jour des milliers de membres s'adressent à nos antennes syndicales pour demander des renseignements ou exposer leurs problèmes en matière de chômage, d'accidents du travail, de pensions, d'allocations familiales, d'impôts. Un service rapide et efficace, voilà ce que la FGTB leur offre. Mais la FGTB n'est pas qu'une organisation de services, c'est aussi un mouvement qui veut transformer la société. C'est pourquoi la FGTB, outre les services qu'elle offre, défend aussi des valeurs de société.
Un syndicat socialiste Le monde ne tourne pas rond. Les richesses produites n'ont jamais été aussi grandes. Mais elles sont loin d'être réparties équitablement: un milliard et demi d'êtres humains n'ont pas de logement, 2 milliards de personnes n'ont pas d'eau potable, 4 milliards de personnes ne disposent pas d'équipements énergétiques suffisants. La Belgique est un des pays les plus riches du monde. Cependant, le travail et les richesses y sont mal répartis. Nous vivons dans un monde plein de contradictions et celles-ci ne cessent de croître. La FGTB ne partage pas cette logique. Elle défend une société basée sur des valeurs socialistes comme la solidarité, la justice, l'égalité et la démocratie. C'est pourquoi la FGTB est un syndicat socialiste.
André Mordant,
Mia De Vits,
Secrétaire Général
Présidente
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Un contre-pouvoir syndical Grâce au suffrage universel, tout le monde a son mot à dire sur le plan politique. Nous pouvons participer au débat et refuser notre suffrage aux hommes ou femmes politiques dont la politique ne nous satisfait pas. Dans le monde de l'économie, cette démocratie n'existe pas. Dans le secteur privé, le pouvoir appartient à une poignée d' actionnaires qui détienne le capital. L'employeur a le pouvoir de décider, le travailleur – son subordonné – n'a que celui d'exécuter les ordres. C'est ce pouvoir à première vue immuable que nous contestons. Pour commencer, nous voulons contrôler ce pouvoir économique. Nous voulons savoir quelles décisions sont prises et pourquoi; nous voulons faire des propositions et nous exigeons que l'employeur tienne compte de nos revendications. Nous ne restons pas au balcon, mais nous ne jouons pas non plus le jeu pour la forme. Nous développons ce contre-pouvoir dans les entreprises, dans les services (publics), dans le domaine politique et dans toute la société. La FGTB ne limite donc pas son action aux seules entreprises. Ses délégués syndicaux dans les entreprises se démènent jour après jour pour leurs collègues au travail. Ils sont le cœur de l'action syndicale. Mais l'action de la FGTB va bien au-delà du travail de ses délégations syndicales. Dans les secteurs tels que le métal, la construction, les grands magasins,
les services publics, etc., ce sont les centrales professionnelles qui défendent les intérêts spécifiques des travailleurs (par ex. salaires et durée de travail). La FGTB interprofessionnelle de son côté défend les intérêts des travailleurs sur le plan général: salaire minimum interprofessionnel, formation professionnelle, allocations de chômage,… Dans cette lutte de tous les jours, un principe guide la FGTB: "négocier quand c'est possible, se battre quand il le faut".
La FGTB et le Parti socialiste La FGTB veut transformer la société. Ses actions s'inspirent des valeurs socialistes. Pour atteindre ses objectifs, la FGTB, estime que "la politique" est très importante. Il ne suffit pas de gagner dans les entreprises pour réaliser nos revendications. Ainsi, pour réduire le chômage, il faut une politique globale cohérente: mesures dans les entreprises, mais aussi dans le domaine de la formation, de la sécurité sociale, de la fiscalité, … C'est pourquoi la FGTB coopère avec des groupes progressistes qui veulent faire évoluer la société dans le même sens qu'elle. Nous luttons donc ensemble avec des organisations qui s'occupent de domaines spécifiques comme la défense des droits de l'homme, la protection de l'environnement, le commerce équitable à l'égard du tiers monde, … Dans le domaine politique, la FGTB a des liens historiques avec les partis socialistes, le PS et le sp.a. Pour la FGTB, ces partis ont pour mission de défendre au niveau politique les mêmes valeurs que celles défendues par la FGTB. Mais la FGTB est une organisation indépendante qui détermine en toute autonomie sa manière d'agir, indépendamment des pouvoirs publics et des partis politiques.
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La FGTB et la démocratie Le capitalisme à l'échelle mondiale creuse les inégalités. Pauvreté, absence de logements décents, chômage, insécurité d'existence, absence de perspectives, voilà le terreau par excellence sur lequel poussent les comportements antiracistes et égoïstes. Bien sûr, l'exclusion sociale ne peut jamais justifier un comportement raciste ou autoritaire. C'est pourquoi la FGTB opte pour une double approche. D'une part, nous voulons apporter des solutions à des situations d'injustice et d'exclusion - qui génèrent le mécontentement, l'égoïsme, les divisions - tout en essayant de communiquer en permanence avec tous les travailleurs: jeunes et moins jeunes, Belges et immigrés, actifs et inactifs pour combattre l'incompréhension, le mensonge, les préjugés. D'autre part, nous rejetons catégoriquement la xénophobie et tout autoritarisme car ce choix implique encore plus d'exclusion, plus d'exploitation et menace la démocratie politique et la solidarité sociale. Au sein de la FGTB il n'y a pas de place pour la xénophobie ni pour le cynisme politique qui méprisent la démocratie et peuvent conduire au fascisme. C'est pourquoi, l'affiliation à la FGTB est incompatible avec l'appartenance à des partis ou des mouvements d'extrême droite. Les statuts de la FGTB le stipulent expressément.
L'histoire de la FGTB en deux mots La naissance des centrales professionnelles Au 19e siècle les journées de travail étaient très longues. Le travail était lourd, pénible, dangereux et insalubre. Les allocations familiales, la pension, l'assurance contre la maladie, les allocations de chômage n'existaient pas. Celui qui n'avait rien n'avait pas le droit d'aller voter. Toute forme de protestation était écrasée par la force. Les travailleurs n'avaient pas le droit de s'associer. La première réaction des travailleurs a été de s'entraider en créant des "caisses d'entraide" pour les chômeurs, les malades et les victimes d'accidents du travail. Un nouveau mouvement voyait peu à peu le jour: le socialisme. Sous le slogan "Unis nous sommes plus forts", les travailleurs ont commencé à s'organiser sur le plan syndical: par atelier, par métier, par secteur. Des syndicats professionnels ont vu progressivement le jour: les cigariers, les tisserands, les chapeliers, …
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La FGTB en devenir Ce mouvement social a pris peu à peu forme sur le plan politique et syndical: • 1885: fondation du Parti Ouvrier Belge (POB), le prédécesseur du parti socialiste actuel; • 1898: la "Commission syndicale" est créée au sein du POB, le but étant de coordonner les différents syndicats socialistes. • 1937: la Commission syndicale qui regroupe les différentes centrales professionnelles socialistes, devient indépendante du POB et prend le nom de "Confédération Générale du Travail de Belgique" (CGTB).
1945: création de la FGTB Après la 2e guerre mondiale, tout le monde était d'accord: il fallait reconstruire le pays et renflouer l'économie. Le patronat était conscient que la reconstruction était impossible sans la collaboration de la classe ouvrière. Un certain nombre de syndicats de gauche indépendants fusionnèrent avec
la CGTB pour former une seule organisation syndicale interprofessionnelle unitaire. La Fédération Générale du Travail de Belgique vit ainsi le jour fin avril 1945. Une série de revendications socialistes ont alors été réalisées: • La base légale de la sécurité sociale a été jetée: une assurance solidaire financée par des cotisations des employeurs et des travailleurs. Le mouvement ouvrier s'est vu attribuer une mission de coordination dans la redistribution des moyens financiers ainsi récoltés. Ce qui était logique: les organisations syndicales et les mutualités pouvaient déjà compter sur une riche expérience dans le domaine des caisses d'entraide. • La concertation paritaire (syndicats et patrons) s'est développée à partir de 1945. Le système des commissions paritaires a été reconnu par loi et étendu à tous les secteurs. La loi sur l'organisation de l'économie n'a pas seulement créé les conseils d'entreprise (1948) et les comités de sécurité et d'hygiène (1952), mais aussi le Conseil Central de l'Economie (1948) et un Conseil National du Travail (1952). Grâce au rapport de forces favorable, le syndicalisme progressait. Les centrales professionnelles socialistes disposaient d'une riche expérience de lutte et de concertation dans leurs secteurs. La concertation par secteur et par entreprise fut structurée sur le plan juridique. Les centrales professionnelles conservèrent une large autonomie au sein de la structure fédérale de la FGTB. La nouvelle organisation "coupole", la FGTB, était chargée d'une série de missions interprofessionnelles: la concertation au niveau national avec la Fédération des Entreprises de Belgique (la fédération patronale) et avec le gouvernement, l'action intersectorielle et les services aux membres.
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La naissance des sections régionales FGTB Le mouvement ouvrier s'est vu attribuer un rôle crucial dans le paiement des allocations sociales: les mutualités étaient chargées du paiement des indemnités de maladie et d'invalidité, les syndicats des allocations de chômage. Pour ce faire, la FGTB avait besoin d'un réseau de services de chômage organisé au niveau local. C'est ainsi qu'ont été développées les sections régionales de la FGTB. Peu à peu, elles se sont vu attribuer d'autres missions syndicales interprofessionnelles. La période 1952-1968 a été mise à profit pour améliorer l'organisation des sections régionales.
Les interrégionales flamande, wallonne et bruxelloise Au cours des 25 dernières années, la Belgique unitaire a été fédéralisée. Elle est devenue un Etat fédéral composé de trois régions: la Région Wallonne, la Région Flamande et la Région de Bruxelles-Capitale. A la suite des réformes successives de l'Etat, des thèmes syndicaux importants sont devenus des matières régionales ou communautaires: l'économie régionale et l'emploi, l'enseignement et la formation professionnelle, les travaux publics, la politique de l'environnement, … La FGTB a toujours collé à la réalité. Déjà dans les années 60, il était question de régionalisation au sein de la FGTB. Les interrégionales (flamande, wallonne et bruxelloise) ont été créées en 1978 et elles ont été inscrites dans les statuts à l'occasion du congrès statutaire de 1982.
La FGTB aujourd'hui La FGTB, une fédération de centrales professionnelles La FGTB est composée de 7 centrales professionnelles. Celles-ci organisent les travailleurs par secteur économique, par branche industrielle ou par secteur de services. Les centrales affiliées à la FGTB souscrivent aux principes défendus par la FGTB et contractent un certain nombre d'engagements, détaillés dans les statuts de la FGTB et qui portent principalement sur l'organisation et la perception des cotisations payées par les membres.
Les sections régionales et les interrégionales de la FGTB La FGTB est aussi constituée de sections régionales. Celles-ci regroupent les membres de toutes les centrales situées dans une même région ainsi que les affiliés directs (jeunes, chômeurs, prépensionnés..). Les sections régionales wallonnes sont regroupées dans l'Interrégionale wallonne de la FGTB. Les sections régionales wallonnes des centrales font également partie de cette Interrégionale (appelée aussi la FGTB wallonne). La FGTB est donc aussi composée de trois interrégionales: l'Interrégionale wallonne, l'Interrégionale flamande et l'Interrégionale de Bruxelles.
vlaamse intergewestelijke Intergewestelijke Brussel (IB)
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La FGTB: une double structure La FGTB a une double structure. Chaque membre bénéficie automatiquement d'une double affiliation, une affiliation professionnelle et une affiliation interprofessionnelle: • Il est membre d'une centrale professionnelle, compétente pour l'action syndicale spécifique au secteur dans lequel il travaille et qui assure les services dans ce domaine. • Il est également membre de la FGTB interprofessionnelle qui défend ses intérêts dans la région où il habite et assure les services d'ordre général (indemnités de chômage, Office de droit social…). Cette structure est bien sûr complexe mais offre aussi des avantages très importants. Notre organisation regroupe plus 1,2 million d'ouvriers, d'employés, de cadres et de fonctionnaires issus de tous les secteurs et de toutes les régions. Ce sont des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes, des Belges et des immigrés, des chômeurs et des actifs, des invalides, des pensionnés et des prépensionnés… Grâce à ses structures complexes, la FGTB est à même de leur offrir des solutions syndicales à leurs problèmes spécifiques et d'assurer en même temps la défense de leurs intérêts communs.
La structure professionnelle Dans la plupart des entreprises ou des services privés ou publics, il y a un sections syndicale FGTB active. Chaque membre de la FGTB y a son mot à dire. Les militants représentent le cœur battant de l'action de la FGTB. Ils entretiennent des contacts étroits avec leurs collègues délégués d'autres entreprises ou services (publics) de la région ou avec leurs secrétaires permanents respectifs selon leur secteur d'activité. De cette manière, les différentes sections syndicales d'un même secteur de la région forment les sections régionales des centrales,
appelées dans notre jargon 'sections professionnelles'. Toutes les sections d'une centrale forment à leur tour une centrale fédérale. Ainsi tous les membres de la FGTB d'un secteur sont affiliés à une centrale fédérale. Les centrales fédérales coordonnent l'action syndicale dans le secteur: • elles représentent les travailleurs dans les commissions paritaires; • elles étudient les problèmes professionnels, les conditions de travail et l'emploi dans le secteur; • elles étudient la situation économique dans les entreprises; • elles gèrent les fonds de grève, appellent à la grève ou soutiennent les mouvements en concertation avec les sections, les délégations syndicales et les militants syndicaux; • elles représentent leurs membres au sein de la FGTB fédérale interprofessionnelle. Aujourd'hui, 7 centrales forment la FGTB (1.200.000 membres). Les centrales qui regroupent les ouvriers du secteur privé sont: • la Centrale Générale (CG) • la Centrale de l'Industrie du Métal de Belgique (CMB) • la Centrale Alimentation – Horeca – Services • le Textile – Vêtement – Diamant (TVD) • l'Union Belge des Ouvriers du Transport (UBOT) La centrale qui regroupe les employés du secteur privé: • Le Syndicat des Employés, Techniciens et Cadres de Belgique (SETCa) La centrale qui regroupe les agents des services publics: • La Centrale Générale des Services Publics (CGSP) Les "Jeunes FGTB" regroupent les jeunes étudiants et les jeunes demandeurs d'emploi âgés de 14 à 25 ans.
Textiel•Kleding•Diamant Textile•Vêtement•Diamant Textile•Vêtement•Diamant
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La FGTB fédérale La FGTB fédérale regroupe les centrales et les interrégionales de la FGTB. La FGTB fédérale est chargée des dossiers suivants: • la politique interprofessionnelle générale (sécurité sociale, concertation interprofessionnelle, …) • la défense de tous les membres de la FGTB aux niveaux interprofessionnel, national et international; • la gestion des moyens et des services communs (informatique, service de chômage, droit social, etc.); • une série de missions administratives; • la coordination des services rendus à l'ensemble des affiliés FGTB (service de presse, d'information et de documentation, services d'études, …). Actuellement, la structure interprofessionnelle de la FGTB est constituée de • 7 régionales FGTB flamandes qui forment ensemble l'Interrégionale flamande: · Alost – Renaix – Ardennes flamandes · Anvers · Brabant flamand · Flandre occidentale · Limbourg · Malines-Campine · Scheldeland (Gand – Termonde – Sint-Niklaas) • 10 régionales wallonnes qui forment ensemble l'Interrégionale wallonne: · Centre · Charleroi – Sud-Hainaut · Liège-Huy-Waremme · Luxembourg · Mons-Borinage · Mouscron-Comines · Namur · Nivelles · Tournai-Ath-Lessines · Verviers • 1 régionale à Bruxelles, qui forme aussi l'Interrégionale de Bruxelles.
Les différents visages de la FGTB La FGTB est une grande organisation au sein de laquelle les membres s'engagent sur une base volontaire ou professionnelle. C'est notamment à leur action et à leur engagement que la FGTB doit sa raison d'être et sa force de persuasion.
Les membres de la FGTB Dans notre pays, la liberté syndicale existe (ce qui n'est pas le cas partout). Chaque travailleur est donc libre de se syndiquer ou non. Et les membres sont libres de quitter le syndicat quand ils le veulent. Aujourd'hui, plus 1,2 million de membres assurent le fonctionnement et l'action de la FGTB.
Les militants de la FGTB La FGTB est une organisation syndicale porteuse d'un projet de société. Pour réaliser ce projet, il faut agir, et pour agir, un grand mouvement comme le nôtre a besoin d'hommes et de femmes, de membres actifs "militants" qui "animent" véritablement la FGTB.
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la Les militants de la FGTB sont le maillon essentiel de notre action syndicale. Ils sont actifs sur les lieux de travail, se retrouvent parmi leurs collègues de travail, assurent le travail syndical au premier échelon. Pour beaucoup de travailleurs, les militants sont donc le visage de la FGTB. Les militants peuvent occuper un mandat syndical. Ils sont élus ou désignés comme délégué syndical ou sont élus comme représentant de la FGTB au comité de prévention et de protection (CPPT) ou au conseil d'entreprise (CE).
Les employés de la FGTB Un groupe important d'hommes et de femmes aident les membres et les militants de la FGTB à développer leur action syndicale. Parmi les employés de la FGTB, l'on peut distinguer deux grandes catégories:
Les secrétaires de la FGTB Il s'agit de secrétaires des centrales ou de la FGTB interprofessionnelle. Ils négocient en cas de conflits et sont responsables de l'action et des services rendus aux affiliés.
On les appelle aussi parfois • les mandataires syndicaux parce qu'ils sont des élus. Ils représentent en effet l'instance qui les a élus ou désignés (centrale, section régionale, interrégionale); • les permanents, parce qu'ils sont appointés de la FGTB et exercent leur activité syndicale à temps plein.
Le personnel FGTB La FGTB dispose d'un personnel qualifié et compétent pour assurer ses services et son fonctionnement (services chômage, jeunes, pensionnés et prépensionnés, immigrés).
Le fonctionnement de la FGTB La FGTB est un syndicat démocratique La structure de la FGTB est basée sur la démocratie représentative. Il est en effet matériellement impossible de consulter chaque jour 1,2 million de membres sur tous les points qui intéressent l'action syndicale. C'est pourquoi différents niveaux ont été mis en place. Chaque niveau élit ses représentants au niveau supérieur. Chaque niveau dispose de compétences inscrites dans les statuts de la FGTB. Chaque niveau travaille donc avec des représentants ou des mandataires. Ce sont des militants, des délégués, des secrétaires, des présidents qui obtiennent un mandat de leurs instances pour représenter ceux qui les ont élus. Le mandat est essentiel au bon fonctionnement d'une organisation de masse.
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Les structures syndicales fédérales Le Congrès fédéral Est l'organe de décision suprême au sein de la FGTB. Il tire son autorité particulière du fait qu'il est l'instance la plus représentantative. Le congrès élabore les statuts de la FGTB, contrôle les recettes et les dépenses et évalue l'action syndicale au sens le plus large du terme. Le congrès est souverain, ce qui signifie qu'il peut décider de tout ce qui concerne la FGTB dans son ensemble. La FGTB connaît deux types de congrès fédéraux: • Les statuts disposent que le congrès fédéral doit se réunir tous les quatre ans: c'est ce qu'on appelle les congrès statutaires, qui élisent les membres du Bureau fédéral, les membres du Secrétariat fédéral, le président et le secrétaire général de la FGTB. • Des congrès extraordinaires peuvent être convoqués si l'actualité l'exige. Ces congrès traitent généralement d'un ou de plusieurs thèmes spécifiques. Le congrès est composé des mandataires de toutes les centrales et des trois Interrégionales de la FGTB.
Le Comité fédéral Le Comité fédéral se réunit au moins huit fois par an. Il est convoqué par le Bureau pour définir les positions syndicales concernant les problèmes d'actualité. Ainsi, la décision de lancer une grève générale relève également de la compétence du Comité fédéral.
Le Bureau fédéral Le Bureau fédéral est responsable de la direction générale de la FGTB et est chargé de mettre en œuvre les décisions du Congrès et du Comité. Il veille également au respect des statuts de la FGTB. Le Bureau fédéral se réunit généralement toutes les deux semaines ou plus souvent si les circonstances le nécessitent. Les membres du Bureau sont élus par le Congrès statutaire. Leur mandat a donc une durée de quatre ans.
Le Secrétariat fédéral Une équipe de sept personnes assure à temps plein la gestion journalière de la FGTB. Ils forment le Secrétariat fédéral qui est composé du Président, du Secrétaire général, de deux Secrétaires fédéraux et des trois Secrétaires interrégionaux. Le Secrétariat fédéral est élu tous les quatre ans par le Congrès statutaire, compte tenu des équilibres linguistiques à respecter.
Les structures syndicales interrégionales Les structures syndicales des Interrégionales sont comparables aux structures fédérales.
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La FGTB au niveau international La FGTB est affiliée à la Confédération internationale des Syndicats libres (CISL) et à la Confédération européenne des Syndicats (CES). Cet ancrage international est important parce que nous estimons que ces structures internationales sont indispensables à la défense des travailleurs dans les différents pays en Europe et dans le monde. Pour la FGTB, la solidarité internationale est une condition absolue de progrès social.
La Confédération européenne des Syndicats (CES) En Europe, il n'y a qu'une seule grande organisation syndicale, la CES, à laquelle la CSC est d'ailleurs également affiliée. L'idée de créer une organisation de coordination des syndicats européens date des années 50. A l'époque, le monde syndical était confronté au plan Schuman visant à créer une Communauté européenne pour le Charbon et l'Acier (CECA). La coordination syndicale européenne s'est ensuite développée au-delà des frontières de la Communauté européenne.
La CES a été créée en 1973 par des syndicats libres et démocratiques de 18 pays. La FGTB est un des membres fondateurs de la CES. La CES est une organisation pluraliste qui s'adresse aux syndicats démocratiques de tous les pays de l'Europe.
Aujourd'hui, la CES compte parmi ses membres (représentant 60 millions de travailleurs syndiqués): • 66 confédérations nationales • 11 fédérations syndicales européennes (les centrales professionnelles européennes) • 8 observateurs des pays d'Europe centrale et orientale. Le secrétariat de la CES est établi à Bruxelles.
La CES comporte • un Institut syndical européen (ISE) chargé du travail d'étude et d'analyse pour soutenir l'action syndicale au niveau européen; • un Bureau technique européen (BTE), chargé des problèmes de sécurité et de santé au niveau européen; • une Académie syndicale européenne (ASE), chargée de promouvoir les initiatives de formation et les échanges entre les travailleurs au niveau européen; • 22 conseils syndicaux interrégionaux (CSI) qui ont été créés pour permettre aux organisations syndicales dans les régions frontalières de faire face aux conséquences sociales et économiques de l'intégration européenne par des actions, des échanges d'information, etc.; • 11 fédérations syndicales qui assurent le rôle des centrales professionnelles européennes; • un Forum syndical européen chargé d'aider à la transformation des syndicats libres et démocratiques des pays d'Europe centrale et orientale.
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La Confédération européenne des Syndicats libres (CISL) Sur le plan mondial, trois internationales syndicales sont actives: la CISL, l'internationale la plus grande, de tendance socialiste et la Confédération mondiale du Travail (CMT) de tendance chrétienne (beaucoup plus petite), ainsi que la Fédération syndicale mondiale (FSM), l'ancienne internationale de tendance communiste. La CISL a été créée en 1949 dans le but • de défendre les intérêts des travailleurs sur le plan mondial; • d'œuvrer au niveau international à l'amélioration constante des conditions de vie et de travail, à la réalisation du plein emploi et à la garantie d'une sécurité sociale décente; • de réduire le fossé entre les riches et les pauvres, non seulement à l'intérieur des pays mais aussi entre les différents pays; • d'œuvrer à la coopération, la paix et le désarmement au niveau mondial; • d'aider les travailleurs partout dans le monde dans leurs tentatives de s'organiser et d'obtenir ainsi leur reconnaissance d'interlocuteurs dans un système de libres négociations; • d'engager la lutte contre l'oppression, la dictature et toute forme de discrimination; • de défendre les droits de l'homme et les droits syndicaux qui en découlent.
La devise de la CISL est "pain, paix et liberté". Aujourd'hui, 225 organisations syndicales de 148 pays de tous les continents sont affiliées à la CISL, représentant plus de 157 millions de membres. La CISL représente ses organisations membres dans les institutions internationales et auprès des Nations Unies. Le siège central de la CISL est établi à Bruxelles.
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Pour nous contacter: FGTB Rue Haute 42 1000 Bruxelles Tel: + 32.2.506.83.51 Fax: + 32.2.550.14.09 E-Mail: infos@fgtb.be Internet: www.fgtb.be Photos: FGTB Lay-out: FGTB © Avril 2003 Toute reprise ou reproduction totale ou partielle du texte de cette brochure n'est autorisée que moyennant mention explicite des sources. Editeur responsable: Mia De Vits