Flash informatique 2012 - no 6 - Rentrée

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RENTRテ右

2012 2013

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14.09.2012


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DIT-info

Le DIT vous forme

Bureautique

Dans notre site Web dit.epfl.ch/formation vous trouverez, semaine après semaine, notre calendrier complet pour le 2ème semestre, la recherche par mot-clé est aussi possible, consultez le régulièrement. Plusieurs cours peuvent être organisés à la demande, faites-nous part de vos besoins et nous ferons notre possible pour les satisfaire. Ci-après, voici un aperçu des prochaines formations:

z z z z z z z z

OS z Linux, principes de fonctionnement et utilisation, semaine 41 z Windows Server 2012, Infrastructure réseau, semaine 40 z Windows Server 2012, Active Directory, semaine 41

LabVIEW ou l’acquisition de données z z z z

Core II (in English), week 39 Core III, semaine 42 Managing Software Engineering in LabVIEW, semaine 38 Object-Oriented Programming System Design, semaine 38

z z z z z

Excel 2010, 1-introduction, semaine 40 Excel 2010, 2-feuilles de calcul, semaine 41 FileMaker Pro 11, 1-introduction, semaine 40 Illustrator CS5, introduction, semaine 39 InDesign CS5, 2-avancé, semaine 40 Inform, création de formulaires EPFL, semaine 38 Jahia 6, création de sites Web EPFL, semaine 42 Outlook 2010, transition, nouveautés et exercices pratiques, semaine 41 PhotoShop CS5, retouche d’images, semaine 40 PowerPoint 2010, de l’intro au diaporama, semaine 39 Project 2010, introduction, semaine 40 Wiki et blogs, semaine 39 Word 2010, transition, nouveautés et exercices pratiques, semaine 40

Ceci n’est qu’un aperçu, tous les cours offerts et les descriptifs se trouvent sur dit.epfl.ch/formation. cours.dit@epfl.ch

Programmation z Excel 2010, VBA introduction, semaine 42 z PERL, level 1 (in English), week 42 z Python, level 1 (in English), week 39

Impressum Revue consacrée aux technologies de l’information, éditée par le Domaine IT de l’EPFL (DIT). Les articles n’engagent que leurs auteurs, sauf ceux qui concernent de façon évidente des prestations officielles (sous la responsabilité du DIT ou d’autres entités). Toute reproduction, même partielle, n’est autorisée qu’avec l’accord de la rédaction et des auteurs.

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Rédacteur en chef: Jacqueline Dousson, fi@epfl.ch Mise en page & graphisme: Appoline Raposo de Barbosa Comité de rédaction: Jean-Daniel Bonjour, Patrice Fumasoli, Florence Hagen, Laurent Kling, Julia Paolini, François Roulet, Christophe Salzmann, Richard Timsit & Predrag Vicei´c

Impression: Atelier de Reprographie EPFL Tirage: 4000 exemplaires Adresse Web: flashinformatique.epfl.ch Adresse: Domaine IT EPFL Station 8, CH-1015 Lausanne Téléphone: +41 21 69 32246 & 32247 Abonnement au FI par e-mail à: fi-subscribe@listes.epfl.ch


Analyse

Des millions de points pour une modélisation du réel Audrey.Ueberschlag@epfl.ch, ingénieure topographe, ENAC – Laboratoire de Topométrie, Pierre-Yves.Gillieron@epfl.ch, collaborateur scientifique senior, ENAC – Laboratoire de Topométrie & Jerome.Zufferey@epfl.ch, architecte EPFL informaticien, ENAC - Services généraux informatique, SAR - Enseignement

Experimenting an ENAC teaching centered on laser measurement, an overview of these technics and the required steps to process point clouds.

mesurer avec les techniques traditionnelles. La première étape a consisté à scanner l’édifice (fig. 1), soit avec près de 250 millions de points à traiter ensuite (fig. 2 et fig. 3).

Suite à la mise en place d’une Unité d’Enseignement ENAC centrée sur le relevé lasérometrique, un survol de ces techniques et du processus nécessaire au traitement des nuages de points.

Introduction Les méthodes traditionnelles de topographie ou de relevés d’architecture s’appuient sur une description synthétique des objets par des primitives géométriques comme des points, des lignes et des courbes. L’établissement de plans et de coupes se fait aisément à l’aide de logiciels de DAO qui apportent une palette d’outils adaptée aux besoins des architectes et ingénieurs. Depuis quelque temps, une approche complémentaire de lever tridimensionnel (3D) est apparue avec le scanner laser, ou laserométrie, qui permet une saisie rapide d’objets par des millions de points. Ce changement de paradigme améliore la finesse du relevé et permet une modélisation spatiale très détaillée. Toutefois la gestion de millions de points n’est pas une tâche aisée, que ce soit pour l’opérateur qui doit interpréter le modèle ou pour les logiciels classiques de CAO/DAO qui doivent gérer ces grandes quantités d’information.

fig. 2 – polydôme, vue plan du relevé laserométrique

Cet article a pour but de présenter la méthode de lever par scanner laser ainsi que les étapes de traitement informatique nécessaires au rendu final (fig. 13). Ces techniques de mesure et de représentation 3D font partie des compétences de la faculté ENAC qui les utilise dans l’enseignement donné aux architectes et ingénieurs ainsi que dans des activités de recherche appliquée comme la surveillance d’ouvrage en génie civil, le relevé d’architecture et le géomonitoring de zones de dangers naturels.

fig. 3 – polydôme: vues coupe et élévation

Scanner laser Définition fig. 1 – lever laser du Polydôme de l’EPFL

Les étudiants de l’ENAC ont pu expérimenter cette problématique dans le cadre de la mise en place d’une Unité d’Enseignement: L’informatique au service de la mesure du réel, centrée sur le relevé lasérométrique. L’objet étudié était le Polydôme, architecture symétrique et structure très lisible, mais difficile à

Un lever au scanner laser repose sur une technique d’acquisition rapide et automatique de données tridimensionnelles en utilisant la lumière laser pour mesurer des millions de points sur la surface d’objets divers (fig. 4). On obtient ainsi un modèle 3D très dense qui permet ensuite d’extraire la géométrie précise des objets [1], [2a], [2b]. 14 SEPTEMBRE 2012 - N°6

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Des millions de points pour une modélisation du réel

fig. 6 – à gauche, illustration d’une haute densité de points afin de visualiser les détails d’une statue (1 point/mm à 2.5m). À droite, relation entre distance laserobjet et densité. fig. 4 – principe d’acquisition par balayage

Cette saisie massive de points 3D est appelée nuage de points (en anglais point cloud). En pratique, l’instrument mesure, pour chaque point, la distance entre la tête du laser et l’objet, les angles horizontaux et verticaux ainsi que l’intensité du rayon laser retourné. Cela permet de calculer les coordonnées des points dans un système de coordonnées locales dont l’instrument est l’origine (fig. 5).

Lors de chaque scène à scanner, il faudra considérer ces caractéristiques en fonction des exigences du relevé. L’intensité du signal laser retourné dépend de la nature de l’objet et représente la quantité de lumière reçue après réflexion du rayon laser sur l’objet.

Types de scanner laser Tous les scanners laser permettent de mesurer un nuage de points. Cependant, on peut classifier ces derniers en fonction de leur principe d’acquisition. On distingue trois catégories principales de scanners laser: à impulsion, à différence de phase et à triangulation.

Scanner laser à impulsion On mesure le temps de parcours aller-retour d’une courte impulsion modulée sur la porteuse entre le scanner et l’objet. Pour ces lasers, appelés laser à temps de vol, on détermine la distance s laser-objet selon la figure 7.

fig. 5 – système de coordonnées lié au scanner laser

Ce nuage de points se présente sous la forme d’une grille dont l’espacement entre les points doit être défini par l’utilisateur au moment de l’acquisition. On parle de résolution angulaire (horizontale et/ou verticale). Cela correspond à la capacité de l’appareil à mesurer de façon indépendante deux points situés sur des lignes de visée adjacentes ou plus simplement au plus petit pas angulaire disponible. Concrètement, il est plus aisé de traduire cette valeur en distance et nous parlons alors de résolution spatiale. Une résolution angulaire de 0,1° correspond alors à une résolution spatiale de 1,7 cm à une distance de 10 m. La résolution angulaire ou spatiale est directement liée à ce qu’on appelle la densité de points. Il s’agit du nombre de points acquis par unité de surface. Plus la résolution angulaire est petite, plus la densité de points est élevée et plus le niveau de détail de l’objet scanné est haut. Il faut cependant veiller à associer la densité à la distance moyenne séparant l’objet de l’instrument (fig. 6).

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fig. 7 – principe de mesure d’une distance par temps de vol

Ces scanners laser (fig. 8) sont dotés d’horloges de grande stabilité afin de garantir une précision minimale de 3 à 4 mm pour des longues portées. À l’heure actuelle, la plus longue portée disponible sur le marché est d’environ 4 km (Riegl).


Des millions de points pour une modélisation du réel

fig. 8 – Leica C10, Riegl LMS Z90 et Trimble Gx

fig. 11 – soisic de Mensi et ScanArm de Faro

Scanner laser à différence de phase

Applications

Ces instruments ne mesurent plus une durée de parcours, mais déterminent une différence de phase (aussi appelé déphasage) via la comparaison de l’onde émise et de l’onde en retour. Pour ce faire, les signaux sont modulés à plusieurs reprises sur la fréquence ou sur l’amplitude (fig. 9).

Les différents types de scanners laser permettent une large palette d’applications. À titre d’exemples, on peut citer le lever topographique, la modélisation de l’environnement construit, le contrôle d’ouvrages de génie civil et le monitoring de zones de dangers naturels. Les différents traitements des nuages de points permettent de reconstituer des modèles tridimensionnels (du terrain à un ouvrage d’art en passant par les bâtiments), de détecter des déformations, de calculer des volumes, de dessiner des coupes (fig. 12) et de réaliser des orthophotos.

fig. 9 – principe de mesure d’une distance par déphasage

Contrairement aux scanners laser précédents, cette catégorie (fig. 10) est inadaptée aux longues portées (la portée maximale actuelle est d’environ 100 m). Cela est dû au fait que cette technique nécessite un signal de forte intensité en continu.

fig. 12 – église de Monnaz, coupe longitudinale fig. 10 – Faro Focus 3D, Leica HDS 7000 et Trimble FX

Scanner laser à triangulation Ils reposent sur le principe de résolution de triangles pour déterminer la distance laser-objet. Cette technique n’est pas présentée dans cet article, car elle est adaptée pour numériser des objets de petite taille. Les lasers à bras ou à main (fig. 11) dérivent directement de cette technique tout en apportant une liberté de mouvement grâce aux bras articulés auxquels ils sont attachés.

Traitement des données Les données acquises (points) nécessitent différentes étapes de traitement selon l’application vers laquelle elles sont destinées. La figure 13 en est un bref résumé.

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Des millions de points pour une modélisation du réel homologues entre deux nuages de points est nécessaire. Ces points doivent correspondre à des cibles ou à des points caractéristiques de la scène (fig. 15). Il est en général réalisé à l’aide des logiciels des constructeurs associés aux instruments (par exemple le logiciel Leica Cyclone [4]).

fig. 13 – schéma des processus de traitement

Géoréférencement Selon les dimensions de l’objet à numériser, il est nécessaire de stationner le scanner laser à plusieurs endroits autour de celui-ci. Cependant, chaque nuage de points est défini dans le système de coordonnées propre à chaque station. Il faut alors assembler les différents nuages de points par traitement informatique de manière à ce que l’ensemble des points soit dans un système de coordonnées unique. On appelle ce processus géoréférencement, direct ou indirect (fig. 14).

fig. 15 – cibles Leica HDS et exemple de scan

Dans le cas des cibles, leurs caractéristiques intrinsèques (en particulier la réflexion et leur diamètre) permettent au logiciel d’acquisition de détecter leur centre automatiquement. Il faut donc veiller au placement des cibles avant l’acquisition afin d’éviter d’ajouter par la suite des points caractéristiques au sein du nuage de points. La recherche de points caractéristiques et homologues consiste à déterminer une zone dont la géométrie est commune entre deux ou plusieurs nuages de points. En fait, ce n’est pas un point seul qui permet de lier deux nuages de points, mais c’est un ensemble de points voisins qui sont mis en correspondance. Cette opération est principalement réalisée avec la méthode ICP (Iterative Closest Point) [3], qui consiste à rechercher des groupes de points homologues entre deux nuages de points en minimisant la distance entre ces nuages par itérations successives (fig. 16).

fig. 14 – exemple de géoréférencement de 3 nuages de points

On parle de géoréférencement direct lorsque le scanner laser est positionné sur un point dont les coordonnées sont connues et qu’il est orienté vers un ou plusieurs points de référence également connus. Ce processus est semblable à la mise en station avec un théodolite ou un tachéomètre. Le géoréférencement indirect repose sur l’identification de points homologues entre différents nuages. Un minimum de trois points

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fig. 16 – méthode ICP appliquée à la recherche de points homologues


Des millions de points pour une modélisation du réel

Produits numériques Le nuage de points géoréférencé peut ensuite être traité de différentes manières, en vue d’un travail de visualisation et, principalement, de reprise dans une application de CAO ou de modélisation tridimensionnelle. On peut distinguer trois principaux types de traitement: la création d’orthoplans, la génération d’orthophotos et la modélisation de surface.

Les orthoplans Les jeux de données laser sont conséquents et doivent être traités dans des logiciels spécialisés, or la plupart des utilisateurs disposent de logiciels standards pour le dessin ou la conception. Ces derniers permettent de gérer de grandes quantités d’information en 2D ou 3D, mais sont moins performants lorsqu’il s’agit de manipuler des millions de points. Une astuce pour remédier à ce problème consiste à extraire une tranche, appelée orthoplan, dans le nuage de points, selon un plan choisi (XY, XZ, YZ) et une épaisseur donnée. Cette dernière sera en général de l’ordre du centimètre afin d’obtenir suffisamment de points, mais en réduisant au minimum la marge d’erreur liée à l’épaisseur. De plus, si des applications CAO type AutoCAD gèrent relativement bien l’insertion d’un nuage de points (en tant qu’objet), un orthoplan est un dessin à part entière constitué de milliers d’objets de type points. L’exemple du Polydôme en figure 17 comporte plus de 40’000 objets pour une tranche d’un centimètre d’épaisseur dont les éléments inutiles ont été supprimés (mobilier, personnes, etc.)

fig. 18 – orthoplans successifs de la voûte du Polydôme

Les orthophotos L’orthophoto est le résultat du processus qui permet de créer une image dont les caractéristiques géométriques sont conformes au plan (orthogonal) de restitution (élévation, coupe, situation). On projette ainsi l’ensemble, ou une partie du nuage de points sur un plan prédéfini (fig. 19). On obtient une image sur laquelle on peut mesurer ou superposer d’autres informations vectorielles. On peut donc facilement la mettre en référence au plan dessiné dans un logiciel de CAO.

fig. 17 – orthoplan du Polydôme fig. 19 – orthophoto (plan) du Polydôme

Si les orthoplans sont rapidement très volumineux, les profils générés ont l’avantage d^être d’une grande précision puisque l’on obtient les points mesurés en tant qu’éléments géométriques dans l’espace. Une succession de profils en plan XZ, par exemple, fournit des données mesurables pour l’étude de la déformation d’une structure. Dans le cadre de l’Unité d’Enseignement, un groupe d’étudiants a, par exemple, travaillé avec une succession de profils plans de la voûte afin d’en vérifier la géométrie et la régularité structurelle (fig. 18). Les orthoplans ont du reste été complétés par des orthophotos.

Si les logiciels spécifiques à chaque scanner (Cyclone pour Leica [4], Scene pour Faro [9]) permettent la réalisation d’orthoimages bitmap, il sera parfois nécessaire de recourir à une application plus spécialisée, destinée à la visualisation de nuages de points (par exemple Bentley, Pointools Edit Pro [5]). Moins précise que l’orthoplan, l’orthophoto, plus proche du géométral de l’architecte, constitue cependant un traitement plus lisible qu’une tranche isolée. Souvent, on travaillera en superposant ces deux modes de représentation, le premier pour sa haute définition géométrique, le second pour sa qualité de visualisation. Du reste, selon l’échelle de travail envisagée en CAO, l’orthophoto d’une élévation donne souvent une précision largement suffisante pour la reproduction d’une façade (fig. 20). 14 SEPTEMBRE 2012 - N°6

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Des millions de points pour une modélisation du réel On commence à voir des applications open source pour l’exploitation et la modélisation de surfaces 3D basées sur des nuages de points. On peut citer par exemple, le projet Cloud Compare qui propose une panoplie d’outils d’analyse et de comparaison de surfaces (un modèle théorique et sa réalisation) [8]. De plus, le résultat est une interpolation qui, même lors de la modélisation d’une volumétrie extérieure, demande souvent plus de corrections que de réaliser un modèle manuellement, à partir des informations à deux dimensions créées préalablement avec les techniques présentées ci-dessus. De plus, le modèle généré constituera une masse et non une dissociation constructive inhérente à un travail de modélisation artisanal. Enfin, mentionnons que si cette technique de modélisation automatique est rare dans le cas de grands nuages de points, elle est de plus en plus courante dans le cadre du relevé non pas par lasérométrie, mais par addition de photographies.

Conlusion: des points aux lignes… fig. 20 – orthophoto, Élévation de l’église de Monnaz

Si le volume des données devient également important (une coupe au 1:50 à 300dpi atteint aisément quelques centaines de Megabytes), l’orthophoto constitue un objet inséré dans un logiciel CAO, en général bien mieux supporté que des milliers de points. Enfin, malgré les applications de traitement spécialisées, mentionnons encore la nécessité de recourir à des logiciels de retouche d’image bitmap pour compléter la chaîne de production: corrections colorimétriques ou passage en niveaux de gris afin de réduire la taille des documents produits.

Qu’il s’agisse d’une base d’orthoplans ou d’orthophotos, aucune application de CAO classique ne peut, à ce jour, générer automatiquement plans, coupes, élévations à deux dimensions. Si l’automatisation de l’acquisition procure une précision d’information sans précédent, elle nous confronte aussi à une forme de surinformation. Non interprétées, les données laser sont brutes, tout est relevé, des grains de poussière à la voiture qui passe devant le scanner. C’est ensuite à l’opérateur de nettoyer les éléments inutiles du nuage de points, puis d’interpréter celui-ci lors de la réalisation d’un dessin géométral (fig. 22): quels éléments sont structurels, porteurs ou non porteurs, essentiels à l’objet étudié ou constitutifs de mobilier.

La modélisation de surfaces Le nuage de points peut servir à modéliser des surfaces en créant des maillages triangulés associés à des techniques de lissage et d’optimisation. Bien que les logiciels proposés par les constructeurs de scanners offrent ces fonctionnalités, il est parfois nécessaire de recourir à des applications spécifiques (type Geomagic [6] ou 3DReshaper [7]). Ce traitement particulièrement lourd est à réserver à de petits objets dans un but de contrôle de fabrication ou de documentation, plus particulièrement dans les domaines du design et industriel. Un modèle constitué de plusieurs millions de triangles est difficilement utilisable dans une application CAO ou d’infographie 3D, bien qu’on puisse décimer la géométrie pour tenter de la simplifier (fig. 21). fig. 22 – polydôme; en haut reconstruction à partir des relevés laser, en bas, superposition avec des plans donnés (EPFL-PL-DII)

fig. 21 – polydôme, modèle surfacique partiel «décimé» de 10 à 2 millions de points (Géomagic)

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Cela peut nous interroger sur la nécessité de retranscrire le relevé en documents 2D. Dans le cadre de travaux de transformation et restauration, les orthophotos pourraient suffire à compléter la documentation, en superposition avec ce qui va être transformé. La surveillance d’un ouvrage nécessite des mesures ponctuelles de grande précision, mais relativement coûteuses. Le scanner laser pourrait apporter un complément d’analyse utile, permettant peut-être de réduire les mesures classiques. Dans des domaines plus liés au patrimoine et à l’archéologie, il demeure en usage


Des millions de points pour une modélisation du réel de fournir des plans classiques le plus précis possible et surtout faciles à interpréter par les utilisateurs. Si l’étape du dessin, même informatique, demeure la plus laborieuse, des tentatives de reconnaissance automatique d’éléments issus de nuages de points existent et l’évolution du génie logiciel laisse supposer un développement en ce sens. Finalement le fait de disposer de scanners laser pour l’acquisition et des logiciels associés, permet à l’EPFL et à l’ENAC de mettre en avant le potentiel de ces technologies et de les intégrer dans l’enseignement et des recherches novatrices où la modélisation fidèle en 3D de l’espace et de phénomènes est un atout fondamental.

Bibliographie et références Web [1] VOSSELMAN, George, MAAS, Hans-Gerd. Airborne and Terrestrial Laser Scanning (ISBN: 978-1-904445-87-6), p. 83-133.; (eds.) Whittles Publishing, 2010 [2a] LANDES, T. et GRUSSENMEYER, P. (2011). Les principes fondamentaux de la lasergrammétrie terrestre: systèmes et caractéristiques. XYZ - Revue de l’Association Française de Topographie, 128:37–49. [2b] LANDES, T. et GRUSSENMEYER, P. et BOULAASSAL, H. (2011). Les principes fondamentaux de la lasergrammétrie terrestre: acquisition, traitement des données et applications. XYZ - Revue de l’Association Française de Topographie, 129:25–38.

[3] BESL, P. J., MCKAY, N. N., (1992). A method for registration of 3D shapes, IEE PAMI, 14(2), 239-256 [4] Leica- Cyclone. hds.leica-geosystems.com/en/Leica-Cyclone_6515.htm. [5] Bentley, Pointtools: www.pointools.com/index.php. [6] Geomagic: www.geomagic.com/fr/. [7] 3DReshaper: www.technodigit.com. [8] Cloud compare: www.danielgm.net/cc/. [9] Faro Scene: www.faro.com/focus/fr/logiciel. Nos remerciements à l’adresse de Monsieur Olivier Feihl et à sa société, Archeotech SA, pour sa collaboration et sa disponibilité lors de la mise en place de cet enseignement ENAC, www.archeotech.ch. Enfin, nous remercions également les étudiants BA6 de l’ENAC, semestre de printemps 2012, pour leur intérêt et leur participation à l’Unité d’Enseignement L’informatique au service de la mesure du réel. n

À votre service

Support en Computational Science and Engineering Marco.Picasso@epfl.ch, EPFL - SB - MATHICSE team, professeur

Dans l'esprit du futur Teaching Bridge, l'Institut MATHICSE (mathicse.epfl.ch) propose des office hours pour vous aider dans votre recherche dans les domaines suivants: z modélisation mathématique et numérique, z choix d'algorithmes, z Implémentation (séquentielle et parallèle). Ces office hours sont prévues chaque vendredi de 14h à 15h. Ce service est réservé aux chercheurs de l'École (des professeurs aux assistants-doctorants) et n'est pas pour l'instant ouvert aux étudiants bachelor ou master. Pour obtenir un rendez-vous, veuillez envoyer un message à mathicse-office-hours@groupes.epfl.ch. Au plaisir de vous rencontrer.

In the spirit of the forthcoming Teaching Bridge, the Mathematics Institute of Computational Science and Engineering (mathicse. epfl.ch) organizes office hours to help you solving research problems in the following fields: z mathematical and numerical modeling, z choice of algorithms, z implementation (sequential and parallel). These office are every Friday from 14 to 15. This service is intended for researchers (from Professors to PhD students) and is not available to bachelor or master students at the moment. To obtain an appointment, please send a message to mathicseoffice-hours@groupes.epfl.ch. We are looking forward to meeting you. n 14 SEPTEMBRE 2012 - N°6

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À votre service

Les logiciels mathématiques pour les étudiants Nicolas.Repond@epfl.ch, EPFL – Domaine IT, responsable de la distribution des logiciels scientifiques

The purpose of the present article is to do a quick overview of some proprietary mathematical software for which students have a right of copy on their own computer. Le but du présent article est de faire, comme chaque année, un bref tour d’horizon de certains logiciels mathématiques de base sous licence pour lesquels les étudiantes et étudiants ont un droit de copie sur leur poste privé. Je commencerai par rappeler un point important concernant les logiciels distribués à l’EPFL. Contractuellement, nous devons en général distinguer deux notions importantes: le droit d’utilisation et le droit d’installation, ce dernier en particulier sur les postes privés des utilisateurs.

Droit d’utilisation Concernant le droit d’utilisation de ces logiciels sous licence, il est généralement réservé à tous les membres de l’EPFL, étudiants compris, dans le domaine de l’enseignement et de la recherche.

Droit d’installation Quant au droit d’installation, il est réservé dans un grand nombre de cas aux postes ou serveurs qui sont la propriété de l’EPFL. Nos conditions de licences avec certains éditeurs permettent en plus l’installation du logiciel sur des postes qui sont la propriété des membres du personnel de l’EPFL et avec d’autres éditeurs, nos conditions nous donnent droit en plus à une licence Student Home-Use qui offre la possibilité aux étudiantes et étudiants d’installer le logiciel sur leur poste personnel.

Logiciels mathématiques sous licence distribués aux étudiantes et étudiants Les logiciels mathématiques de base concernés par cet article sont Maple, Mathematica et Matlab. En effet, les conditions actuelles de nos licences contractées avec les éditeurs Maplesoft, Wolfram Research et MathWorks autorisent les étudiants à installer ces logiciels sur leur poste privé. Il ne faut pas oublier cependant que ces logiciels sont en location, ce qui signifie que nous avons des licences qui doivent être renouvelées d’année en année. Je dois toujours préciser que la mise à disposition de ces logiciels pour les étudiants est assurée pour les prochaines années académiques, mais que le DIT ne s’engage en aucune manière à la reconduction de cette offre lors des futurs renouvellements de nos contrats de maintenance avec les éditeurs Maplesoft, Wolfram Research et MathWorks. Je dois encore préciser quelques

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distinctions contractuelles concernant ces logiciels. L’installation et l’utilisation de Maple et Mathematica sont restreintes à un seul poste pour chaque étudiant alors que dans le cas de Matlab, l’installation et l’utilisation de ce logiciel sont limitées à deux postes simultanément. Concrètement, dans le cas des étudiants, ces logiciels sont maintenant distribués en ligne via le site de Poséidon pour les systèmes d’exploitation Linux, Mac OS X et Windows (voir liens ci-dessous). Il n’est donc plus nécessaire de se rendre au HelpDesk de Poséidon. Les dernières versions actuellement disponibles sur le site sont Maple 16, Mathematica 8 et Matlab R2012a. Concernant ce dernier logiciel, il est distribué avec une quinzaine de toolboxes, notamment les toolboxes Optimization, Symbolic Math, Statistics, Signal Processing ou encore Image Processing. Je me dois encore une fois de terminer cet article en mentionnant un certain nombre de logiciels libres de très bonne qualité offrant nombre de possibilités et fonctionnalités dans les domaines d’activité des logiciels mentionnés plus haut. Tous les logiciels libres présentés ci-dessous sont donc également disponibles pour les systèmes d’exploitation Linux, Mac OS X et Windows. Je citerai ainsi Maxima qui est un système puissant pour la manipulation d’expressions symboliques et numériques. Dans ce domaine, il peut donc être un substitut efficace à Maple ou à Mathematica. Dans le cas d’un logiciel de calcul scientifique offrant un champ d’action similaire à Matlab, je mentionnerai Scilab ou GNU Octave avec les packages Octave-Forge. Pour ce dernier, il existe plusieurs interfaces graphiques comme le site GNU Octave l’indique, mais malheureusement pas directement pour le monde Mac OS X. Dans le monde des statistiques et de leur visualisation, je citerai le logiciel R qui peut être une alternative intéressante aux logiciels S-Plus et SPSS ou à Matlab et sa toolbox Statistics.

Liens Poséidon z Site général, poseidon.epfl.ch/francais/accueil/ z Logiciels mathématiques de base, poseidon.epfl.ch/francais/ logiciels/article/logiciels-professionnels

les éditeurs z Maplesoft, www.maplesoft.com z Wolfram Research, www.wolfram.com z MathWorks, www.mathworks.com

les logiciels libres z Maxima, maxima.sourceforge.net z GNU Octave, www.gnu.org/software/octave/ z Packages Octave-Forge, octave.sourceforge.net z Scilab, www.scilab.org z R, www.r-project.org n


À votre service

Agenda

Concours

Publications du DIT

fi@epfl.ch

Jacqueline.Dousson@epfl.ch, EPFL – Domaine IT, responsable des publications

Pour les étudiants, le Domaine IT publie quelques documentations papier; vous en avez reçu deux lors de la semaine d'immatriculation: z un dépliant Etudiant-e-s, découvrez l'informatique à l'EPFL (il existe aussi en anglais), sorte de répertoire de toutes les prestations qui sont à votre disposition avec le minimum pour démarrer.

Ce concours est exclusivement réservé aux étudiants de l’EPFL.

Bonne chance ! n

2012 – 2013

Étudiant-e-s, découvrez l'informatique de l'EPFL

Students, discover EPFL’s computer facilities

Photo: Alain Herzog

Sachez d'ores et déjà que pour arriver au bout de ce concours, nul besoin d'être féru en informatique. Toutefois, il vous faudra activer vos neurones, rester attentifs à chaque indice, même le plus apparemment insignifiant … Et comme lors de nos précédents concours, vous ne devrez, en aucun cas, prendre contact avec des personnes réelles, ni forcer des entrées dans certains lieux.

2012 – 2013

Photo: Alain Herzog

Voulez-vous gagner un billet de 1000.- CHF ? alors ne manquez pas le prochain numéro du Flash informatique qui paraîtra le 16 octobre 2012 …. vous y trouverez le début de notre concours spécial rentrée. Le sponsor de cette année est la société CamptoCamp (camptocamp.com), partenaire de longue date du DIT et bien connue de tous les randonneurs suisses.

Services aux étudiants – Bâtiment BP ☎ 021 69 343 45 Help Desk DIT – Bâtiment MA ☎ 021 693 1234 Help Desk Poséidon - Coupole & RLC ☎ 021 69 322 62

Student Services – BP Building ☎ 021 69 343 45 DIT Help Desk – MA Building ☎ 021 693 1234 Poseidon Help Desk – Coupole & RLC ☎ 021 69 322 62

© EPFL IT Domain

© Domaine IT de l'EPFL

Layout: Appoline 15.08.2012

mise en page: Appoline 15.8.2012

z le cahier de la sécurité informatique, dans lequel, sur chaque page vous trouverez un bon conseil; n'hésitez pas à consulter le site secure-it.epfl.ch où des solutions pour éviter de se faire piéger sont détaillées. Vous pourrez aussi y tester vos capacités à déjouer un phishing. n

Secure-IT, votre affaire

IT Security is your concern https://secure-it.epfl.ch © Domaine IT – CP 121 1015 Lausanne 15 – juillet 2012

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Comment faire ?

myPrint, gestion centralisée de l’impression Catherine.Cornaz@epfl.ch & Thomas.Becker@epfl.ch, EPFL-Domaine IT, collaborateurs de l’équipe myPrint

Where can I print and photocopy my documents ? How does my print account work ? Can I install printers on my computer ? You will find the answers to these questions below and on the myPrint.epfl.ch website. Où puis-je imprimer et photocopier mes documents ? Comment fonctionne mon compte impression ? Puis-je installer des imprimantes sur mon ordinateur ? C’est dans cet article, et sur le site Web myPrint.epfl.ch, que vous trouverez les réponses à ces questions.

Fonctionnement Toute personne inscrite à l’EPFL possède un compte Impression accessible depuis l’onglet Compte impression du site myprint. epfl.ch. Un logiciel de comptabilisation enregistre les impressions effectuées sur les imprimantes reliées à la prestation myPrint. À l’instar d’un système e-banking, toutes les transactions sont reportées sur le compte et les détails sont accessibles depuis une interface Web. Sur la page Web état, et à l’aide de son username/ mot de passe Gaspar, l’utilisateur peut vérifier les transactions effectuées lors des 30 derniers jours.

Au début de ce semestre (sept. 2012), tous les étudiants de l’EPFL ont reçu sur leur compte impression, une allocation correspondant à 600 pages A4 NB imprimées en recto-verso (ou 300 feuilles). Celle-ci répond aux premiers besoins d’impression, mais n’est pas censée couvrir l’ensemble du semestre. Elle est offerte par l’École; tout supplément étant payant au tarif de 8 cts par page en noir/blanc (recto ou recto-verso) et 40 cts par page couleur. Une fois ce montant dépassé, les étudiants peuvent recharger leur compte, soit depuis la page recharge du site Web par le porte-monnaie Camipro), soit par le guichet de l’AGEPoly. Le solde du compte impression est reporté d’un semestre à l’autre, ce qui permet une capitalisation. Il n’est, par contre, pas possible de transférer des crédits d’impression entre étudiants. En fin d’activité à l’EPFL, les crédits inutilisés peuvent être restitués à

12 flash informatique

concurrence du montant rechargé par l’usager pendant le dernier semestre académique. Les documents ne sont imprimés que si le crédit est suffisant pour imprimer toutes les pages demandées; il n’y aura donc pas d’impression partielle. L’utilisateur recevra un message (par e-mail) lorsque son solde sera insuffisant pour imprimer ce qu’il demande. Il est donc conseillé de vérifier régulièrement l’état de son compte. Les travaux d’impression annulés directement sur l’imprimante ne sont pas remboursés. L’allocation semestrielle couvre entre autres les pertes liées à d’éventuels incidents techniques tels que bourrages, annulation directement sur le périphérique ou d’éventuelles erreurs de comptage. En cas de perte d’un montant supérieur à CHF 10.- (due à un bourrage papier, ou autre dysfonctionnement démontrable), une réclamation pourra être adressée au service correspondant.

Le site Web: myPrint.epfl.ch Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur myPrint se trouve sur nos pages Web…;-). Une interface de recherche très conviviale vous permettra de trouver l’imprimante qui correspond à vos souhaits, et surtout, vous donnera toutes les clés pour l’installer rapidement. Il est à noter que certaines d’entre elles ne sont accessibles que par quelques groupes d’utilisateurs; dans ce cas, c’est le gestionnaire local qui attribue les droits d’impression.

Un lien situé sur le résultat de la recherche permet l’accès direct au positionnement géographique des imprimantes gérées par myPrint. Cette fonctionnalité peut être atteinte également en passant par l’affichage des points d’intérêt imprimantes sur l’application plan.epfl.ch.


myPrint, gestion centralisée de l’impression

Les pools d’imprimantes (ou nuages) Ce type de files d’impression permet à l’utilisateur d’envoyer son job vers un nuage d’imprimantes (composé de deux ou plusieurs périphériques) puis de se déplacer jusqu’à l’imprimante du pool qui l’intéresse et ensuite, de libérer son job sur celle-ci à l’aide de sa carte Camipro. Une fois le job lancé, il restera dans la file d’attente pendant 24 heures. Passé ce délai, il sera supprimé, mais ne sera pas facturé.

pool1 n sio

es

pr

im

er

v

l1"

WorkCentre 5665 NB

oo

p s"

WorkCentre 7665 couleur

Au début du semestre de printemps 2009, des appareils multifonctions (MFP) ont été mis à disposition, disséminés à différents emplacements stratégiques de l’EPFL, appelés PrintSpaces. Le nom des locaux où sont situés ces MFP figure sur le site Web et sur la carte ci-dessous. Pour l’instant, le parc pool1 est constitué de dix-neuf appareils noir/blanc, et de quatre machines couleur (RLC, SG). 1

Ces appareils, dotés d’un module de finition Office, peuvent imprimer/photocopier en A4 ou A3, en recto ou recto-verso et agrafer des paquets allant jusqu’à 50 feuilles de papier de 90 g/m2 ou une pile d’une hauteur maximale de 5 mm. L’alimentation manuelle de 100 feuilles gère les papiers très épais jusqu’à 216 g/m2. Il est également possible de perforer les feuilles (2 trous). Les modèles couleur permettent, en plus, de plier les feuilles et même de les agrafer au milieu, afin par exemple, d’en faire un mini cahier. Pour imprimer vers un pool, il suffit de suivre la procédure sur les pages installation du site. Une vidéo explicative destinée aux utilisateurs Mac est disponible, car l’installation est un peu plus complexe que sur Windows. L’installation depuis le nouveau système d’exploitation MacOSX 10.7 (Lion) est aujourd’hui documentée. Les utilisateurs Linux y trouveront également des procédures adaptées à leur environnement. Pour scanner des documents et les envoyer par e-mail, l’authentification n’est pas indispensable, mais facilite l’introduction de l’adresse mail, qui devient automatiquement le destinataire et l’expéditeur du mail. Le scan s’effectue par défaut au format PDF/A, à 300 dpi, en recto seul. Les appareils offrent la possibilité de scanner avec l’option OCR (Optical Character Recognition). Les documents dans ce cas seront donc indexés, c'est-à-dire que le texte sera reconnu, ce qui permettra d’effectuer des opérations propres au texte, comme le copier/coller ou la recherche. La langue par défaut sera celle choisie par l’utilisateur sur le MFP. Tous ces paramètres peuvent, bien sûr, être changés au moment du scan.n

TRIAUDES

Liste des imprimantes du POOL1

3 7 2 1 1

1 1

0 3 0

1

EXTRANEF

1

1

1

2 2

1

2 1

123 0

1 0 2

123

0

1

1

0 1 Appareils multifonctions à disposition des ETUDIANTS gérés par myPrint gérés par les facultés Couleur

Couleur

N/B

N/B

0= niveau 0,

1= niveau 1,

2= niveau 2, ...

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Actualités

Un FabLab à Neuchâtel le premier de Suisse romande Jacqueline.Dousson@epfl.ch, EPFL - Domaine IT, responsable communication

The phenomenon of fablabs extends around the world, in Switzerland too, this iconic move of the future is spreading. Le phénomène des FabLabs s’étend à travers le monde, en Suisse aussi ce mouvement emblématique des années à venir diffuse.

Qu’est-ce qu’un FabLab ? C’est à l’origine un concept développé et réalisé au MIT qui découle d’un cours très populaire How To Make (Almost) Anything. Télescopage des mots fabrication et laboratoire, le Fab Lab est un lieu de conception et de réalisation d’un objet technique contemporain. Prototypage rapide est le concept qui revient le plus souvent dans les excellentes définitions que l’on trouve de cette abréviation sur Internet  [1]. La numérisation touche tous les domaines de l’activité humaine à commencer par la fabrication de presque tous les objets qui nous entourent. Le principe de fonctionnement de ces objets de plus en plus techniques et complexes échappe à la plupart d’entre nous. En même temps qu’ils envahissent nos vies, ils nous condamnent à les utiliser maladroitement et à vite les remplacer par d’autres objets qui à leur tour… Se réapproprier ces objets techniques, tel est l’objectif d’un FabLab. Les FabLabs sont rendus possibles aujourd’hui parce que les éléments (machines-outils) qui les composent sont tous adressables numériquement, parce que les composants électroniques à la base de beaucoup de réalisations sont accessibles pour quelques dollars et surtout grâce à la puissance du réseau qui permet l’échange de savoir-faire et de réalisations entre des milliers de participants. Le matériel de base d’un FabLab: on y retrouve presque toujours une fraiseuse 3-axes numérique, une découpeuse laser et une imprimante 3D, mais bien sûr au-delà du matériel c’est la façon dont on s’en sert qui compte.

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Les FabLabs dans le monde Même si chaque FabLab a sa propre identité qui dépend de l’environnement industriel, de la culture locale, des liens avec l’institution qui l’héberge, ils adhèrent tous à une charte  [2] qui précise les principes fondamentaux: partage des connaissances, ouverture … La question des relations FabLab et économie locale est cruciale pour certains: la charte n’interdit pas les prototypages de produits commerciaux, mais ils doivent se faire plutôt à part (avec heures d’ouverture particulières par exemple). En quelques années, le nombre de FabLabs a explosé  [3], pas seulement aux États-Unis et en Europe, mais aussi en Inde ou en Afrique; ainsi que les événements autour des FabLabs: z grassroots FabLab conference ou comment apprendre en quatre jours à mettre sur pied un FabLab; z Campus Party Arduino, autour de l’incontournable plateforme de développement; z rencontres FabLab et designers, FabLab et biologistes, le rôle des FabLabs dans l’éducation, il y en a pour tous les intérêts.

En Suisse Les pionniers sont à Lucerne, luzern.fablab.ch, le FabLab y est hébergé par la Haute École de Lucerne, Neuchâtel est le deuxième, mais du côté de Zurich et Lugano des initiatives sont déjà bien avancées. La Swiss Fab Foundation (fablab.ch) animée par Peter Troxler, rassemble les forces vives, imagine des rencontres (voir l’encart ci-dessous), et surtout apporte une aide précieuse à tous les fablabers existants ou en devenir. Peter a en effet une déjà longue expérience des différents modèles de FabLab (économique, pratique, relations avec l’industrie ou avec les milieux éducatifs).

Le FabLab de Neuchâtel fablab-neuch.ch En 2011, l’anthropotechnologue Philippe Geslin et le coordinateur R&D Jérôme Mizeret, tous deux de de la Haute Ecole Arc à Neuchâtel découvrent le concept de FabLab au contact de collabora-


Un FabLab à Neuchâtel – le premier de Suisse romande teurs du DIT et rencontrent Peter Troxler; découverte qui a porté ses fruits puisque très rapidement un projet FabLab à Neuchâtel a vu le jour et les obstacles (local, finance, etc.) ont été l’un après l’autre franchi. Le projet a donc été initié par la Haute École Arc, puis soutenu par la Chambre Neuchâteloise du Commerce et de l’Industrie via le Swiss Creative Center et par la Fondation Gebert Rüf Stiftung. Le FabLab partage les locaux avec le Swiss Creative Center; la proximité n’est pas que géographique, de nombreux échanges existent entre les deux entités, le FabLab permet parfois un prototypage rapide d’objets imaginés par les créatifs et entreprises du Swiss Creative Center. Deux ingénieurs (Gaëtan Bussy et Jérôme Mizeret) s’en partagent la gestion; ouvert au public depuis le printemps 2012, son ouverture officielle est prévue en autonme 2012. Spécificité de ce FabLab, les anthropotechnologues de la HE-Arc (Unité de recherche EDANA) toute proche, suivent de très près les manières de penser et d’agir des futurs utilisateurs. Pour apprécier l’esprit du lieu, rien ne vaut une visite, les locaux sont en face de la gare de Neuchâtel; en n’oubliant pas de s’assurer des horaires d’ouverture sur le site Internet avant, car les locaux ne sont pas encore ouverts 7/7j 24/24h …

Pour un FabLab à l’EPFL … Lieu interdisciplinaire par essence, où un électronicien va discuter avec un mécanicien ou un architecte, où les étudiants apprennent à sortir de leur monde de modélisation ou d’algorithmes et à modifier leur rapport avec la matière, où les citoyens de tout âge peuvent démystifier les objets techniques, où un jeune designer peut tester sa dernière création … au moment où la réflexion sur le Teaching Bridge touche tous les domaines de l’EPFL, la création d’un FabLab sur le campus va prendre tout son sens.

Références [1] par exemple: en.wikipedia.org/wiki/Fab_lab ou bien encore : fing.org/?Le-Fab-Lab-lieu-d-artisanat&lang=fr [2] fab.cba.mit.edu/about/charter/ [3] Liste officielle tenue à jour par le MIT: fab.cba.mit.edu/ about/labs/ n

Meeting de la Swiss Fab Foundation Le 28 juin 2012 s’est tenu au FabLab Neuchâtel le meeting bi-annuel de la Swiss Fab Foundation. Environ trente personnes y ont participé, représentant les FabLab suisses existants, ceux en projet ainsi que des industries et institutions de formation et de recherche de la région. La journée s’est articulée autour de trois workshops sur les interactions des FabLab, d’abord entre eux, puis avec le monde du design, et enfin avec le monde économique. Parmi les éléments mis en évidence, on peut citer les points suivants. L’essence des FabLabs n’est pas son équipement ou ses locaux, mais une philosophie de travail et d’interaction partagée. L’activité d’un FabLab n’a de sens que si elle est l’occasion de travailler en réseau sur des développements communs. Il faut donc que les échanges s’opèrent à plusieurs niveaux: sur les projets particuliers (groupes de projets), mais aussi entre tous les acteurs d’un FabLab (échange de compétences sous forme de workshops), et entre les FabLabs (visioconférence, meeting régulier, participation à des projets communs). Le mode de fonctionnement des FabLab les rend naturellement proches de l’utilisateur final, puisque ce dernier est soit le designer même, soit est situé géographiquement à proximité. L’an-

crage local des FabLabs est donc clairement une opportunité de se rapprocher de l’utilisateur, de comprendre ses besoins réels, d’observer la façon dont il utilise l’objet. Ce point intéresse particulièrement les entreprises comme canal de communication physique avec l’utilisateur, en complément des réseaux internet virtuels. Les entreprises trouvent également dans les FabLabs une source précieuse d’idées et de créativité rare. Elles demandent par exemple d’organiser des meetings avec des FabLabs pour des réflexions prospectives hors de leur environnement classique, de défricher de nouveaux domaines, de conjuguer des compétences. La liberté des FabLabers se voit d’ailleurs aussi dans le design des objets créés: le design devient plus expressif. En effet, plus besoin de plaire au plus grand nombre, le design peut explorer des territoires escarpés, avec une personnalisation forte sur un utilisateur ou un petit groupe d’utilisateurs. De nouveaux marchés deviennent possibles, comme les objets à vocation très limitée régionalement ou à un groupe spécifique (handicap par exemple).

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Logiciel libre

La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur Jean-Daniel.Bonjour@epfl.ch, EPFL - Faculté de l'environnement naturel, architectural et construit – Services généraux Informatique, responsable informatique, chargé de cours

Almost all areas are now covered by free/open source software. This article, update of those published in 2010 and 2011, will first remind you what are free software and their benefits. We present then free software that could be particularly useful for your studies or your research. La plupart des domaines d’utilisation de l’informatique sont aujourd’hui couverts par des logiciels libres/open-source. Cet article, qui est une actualisation de ceux parus en 2010 et 2011, rappelle d’abord ce que sont les logiciels libres et leurs avantages. Il énumère ensuite les logiciels libres majeurs qui pourraient vous être utiles dans vos études ou votre recherche.

Qu’est-ce qu’un logiciel libre ? Un logiciel libre est un bien commun. Par la licence 1 à laquelle il est soumis, il confère à l’usager quatre libertés 2: z exécuter le logiciel (pour tous les usages), z étudier le fonctionnement du logiciel et l’adapter à ses besoins, z redistribuer le logiciel, z l’améliorer et faire bénéficier la communauté de ces améliorations. L’accès au code source doit être garanti pour que l’on puisse étudier et modifier le logiciel, d’où le terme parfois utilisé de Free/Libre Open Source Software (FLOSS). On ne devrait pas les dénommer simplement logiciel open source, car la seule disponibilité du code source ne suffit pas pour garantir l’ensemble des quatre libertés précitées. L’absence de restriction dans l’utilisation des logiciels libres entraîne aussi leur gratuité 3. Les logiciels libres ne doivent cependant pas être confondus pour autant aux freewares (gratuiciels), ces derniers étant distribués sous forme binaire seulement (sans code source) et souvent assortis de licences restrictives.

Mais le monde du logiciel libre, c’est aussi une culture basée sur des valeurs telles que le partage, l’entre-aide, la coopération, la participation, la transparence… Tout un chacun est encouragé à contribuer de la manière qui lui convient et selon ses compétences, par exemple: promouvoir un logiciel libre, former des personnes à celui-ci, apporter du support (participation aux forums d’entraide…), soumettre des rapports de bugs, élaborer de la documentation ou des tutoriels, traduire le logiciel ou sa documentation, et bien entendu contribuer à sa programmation pour ceux qui en ont la capicité. Les enjeux du logiciel libre dépassent donc les aspects purement informatiques ou financiers. Dans les communautés de développeurs libres, la concurrence est remplacée par l’ouverture, la collaboration et la mise en commun des forces et compétences en vue d’un objectif commun et au bénéfice des utilisateurs. Cette vision de l’organisation du travail et des modes de production s’écarte du modèle économique actuel dominant, et le mouvement du libre partage ainsi certaines valeurs du développement durable, que ce soit au niveau économique (émulation créative, réduction des coûts, stimulation du tissu économique local), social (développement communautaire, accès libre à l’information, entraide) et même environnemental (longévité accrue du matériel).

Quel intérêt y a-t-il à utiliser des logiciels libres ? Les fondements du mouvement du logiciel libre sont les mêmes que ceux qui sont à la base du développement scientifique, à savoir la mise en commun des idées et découvertes pour faire progresser la recherche et le savoir collectif. Dans les communautés du logiciel libre, l’étudiant ou le chercheur est reconnu comme un partenaire essentiel, invité à exprimer ses besoins, partager ses expériences, participer à l’amélioration des outils. Peut-on rêver plus beau modèle sur le plan éducatif ? Parmi les avantages du logiciel libre, relevons encore ceux-ci: z les logiciels libres sont très riches, fonctionnels et souvent à la pointe 4: fruit d’un travail financièrement désintéressé, ils sont avant tout conçus comme des outils destinés à offrir les services attendus par les usagers, donc en bonne adéquation

Il existe en fait de nombreuses licences de logiciels libres (voir www.gnu.org/licenses/licenses.fr.html), l'une des plus utilisées étant la GPL (GNU General Public Licence). Elles protègent en général aussi le droit d'auteur et fixent un cadre aux développeurs (copyleft). Voir l'article de A. Possoz et F. Schütz Licences Libres en toute (ré)créativité (flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2475). 2 Voir par exemple: fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre. 3 Gratuité d'utilisation ne veut cependant pas dire absence de coûts. Bien que la communauté internet soit très disponible et compétente en matière de support, il est possible par exemple, si on le souhaite, d'acheter du support auprès d'une société de service. 4 Généralement développés par les experts du domaine couvert par le logiciel. 1

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La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur avec leurs besoins 5; dans bien des domaines les logiciels libres sont plus innovants que les logiciels commerciaux 6 ! z ils sont caractérisés par leur grande qualité, robustesse et sécurité: le code étant ouvert, il est expertisé/validé par l’ensemble des développeurs, voire par tout utilisateur intéressé; ceci favorise l’implémentation des meilleures pratiques, permet de débusquer rapidement les bugs ou failles de sécurité (la mise à disposition de correctifs est généralement très rapide), empêche par définition l’implémentation de portes d’entrée indiscrètes (backdoors), protégeant ainsi la sphère privée de l’individu; z ils sont très souvent multi-plateformes: conçus dans un esprit d’ouverture, la majorité des logiciels libres sont disponibles sur tous les systèmes d’exploitation majeurs (GNU/ Linux, Windows, MacOS X), laissant ainsi l’utilisateur libre du choix de sa plateforme de travail et facilitant la migration d’un système à un autre; z leurs formats de données, protocoles et API 7 sont ouverts et bien documentés, de même que les procédures d’installation et de configuration: c’est une conséquence logique de l’ouverture du code; cela facilite l’intégration dans le système d’information de l’institution 8, l’interopérabilité entre applications ainsi que les échanges entre utilisateurs; la pérennité des données est en outre assurée (ce qui n’est de loin pas le cas des logiciels à formats propriétaires fermés). Lorsque l’on s’oriente vers le logiciel libre, le seul écueil que l’on peut rencontrer est que l’on se marginalise par rapport au courant principal dominé par des solutions commerciales et souvent monopolistiques. Mais n’est-ce pas justement notre rôle, en milieu universitaire, que de faire preuve d’indépendance en explorant de nouvelles voies, en y œuvrant de façon créative et pour le bénéfice de la collectivité ? Dans la suite de cet article, nous souhaitons attirer votre attention sur les logiciels libres majeurs qui sont à nos yeux utiles pour vos études ou votre recherche… et vous aider ainsi à vous émanciper des solutions commerciales fermées 9 pour gagner en liberté ! Et si vous désirez approfondir le sujet, nous vous recommandons la page Web enacit.epfl.ch/logiciel-libre qui constitue un Annuaire des principaux logiciel libres bien plus détaillé que cet article ! Si nous avons omis d’y citer des logiciels libres qui vous semblent essentiels, faites-nous en part, afin que tout le monde en bénéficie ! Car l’esprit du libre, c’est aussi l’échange d’expériences !

Sélection de logiciels libres utiles dans un contexte académique Dans les tableaux qui suivent, nous utiliserons cette iconographie: Intérêt du logiciel

Logiciel incontournable (must have) Application de grande utilité

Logiciel libre disponible sur les platesformes desktop ou mobiles

GNU/Linux Windows MacOSX Basé Java (donc nécessitant la présence du runtime Java, JRE) Android Windows Phone iOS

Mode d’utilisation

Implémenté s/forme de média bootable (CD/Clé USB, en général basé Linux): x86: sur plate-forme Intel/AMD 32/64bits, ARM: sur plate-forme ARM Application Web (nécessitant en principe un serveur/hébergement Web) Utilisation en mode commande

Autres [X] Installation possible sur cette platecaractéristiques forme, mais moyennant un certain effort (p.ex. avec WINE sous Linux, Fink ou MacPorts sous MacOSX…) ! Il s’agit hélas d’un freeware (logiciel gratuit mais non libre, donc privateur); aidez-nous à trouver un logiciel libre équivalent ! Le lien Web en regard de chaque logiciel renvoie au site principal associé; mais selon la langue ou le système d’exploitation, vous serez probablement aiguillés ailleurs. Sous GNU/Linux, vous aurez tout intérêt à examiner si le logiciel considéré fait l’objet d’un paquet (package) pour votre distribution, l’installation étant alors grandement simplifiée (résolution des dépendances, puis mises à jour de sécurité ultérieures automatiques).

À contrario, les logiciels commerciaux sont essentiellement considérés par les sociétés qui les conçoivent comme des marchandises, développées dans un cercle fermé et une logique purement commerciale (souci du chiffre d'affaire, parts de marché...), et bien souvent sans souci de pérennité vis-à-vis des utilisateurs … 6 Souvenons-nous que toutes les technologies qui constituent le réseau Internet et ses services (Web, etc.) sont libres ! 7 API (Application Programming Interface): interface permettant d'interagir avec le logiciel par programmation. 8 L'absence de mécanismes de protection de licence et de piratage facilite en outre leur mise en oeuvre dans des environnements complexes, salles de PC… 9 Logiciels que Richard Stallman (à l'origine du concept du logiciel libre dans les années 80 puis de la licence GPL) désigne sous le terme de logiciels privateurs, car ils privent leurs utilisateurs des libertés fondamentales précitées et les rend captifs d'un fournisseur (lock-in). 5

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La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur

Bureautique Domaine d’utilisation

Logiciel

Bureautique de base z texte/mise page z édition de formules z tableur/grapheur z présentation z dessin vectoriel z base de données

LibreOffice, modules: z Writer z Math z Calc z Impress z Draw z Base

Prise de notes

KeepNote

Traitement de documents scientifiques

Mise en page et publication (PAO)

TexLive (MacTeX sous Mac) Texmaker Scribus

Site Web principal, commentaires

Suite bureautique complète, sous l’égide de la Document Foundation. Dérivé (fork) du projet OpenOffice.org désormais maintenu par l’Apache Foundation keepnote.org – Organisation hiérarchique de notes, avec fichiers attachés, liens… www.tug.org/texlive – Environnement

LaTeX complet www.xm1math.net/texmaker – Éditeur

LaTeX sionnelle

Gnumeric

Annotation de fichiers PDF

Xournal

xournal.sf.net

Skim

skim-app.sf.net

Découpe/fusionnement de fichiers PDF

PDFsam (Split & Merge) PDF Mod

Adobe InDesign (et l’ancien PageMaker), Quark XPress…

www.scribus.net – Mise en page profes-

Tableur/grapheur

PDFCreator

Substitut à … MS Office z Word z Equation Editor z Excel z PowerPoint z Drawing toolbar z Access

www.libreoffice.org

projects.gnome.org/gnumeric – Bonne compatibilité avec LibreOffice Calc et Excel, mais possibilités graphiques plus évoluées. Développé dans le cadre du projet GNOME.

Création de fichiers PDF 10

platesformes

Microsoft Excel

www.pdfforge.org – Implémenté sous la

forme d’un driver d’impression Windows

Adobe Acrobat X Pro

www.pdfsam.org – Enlever, ajouter, fusion-

ner des pages live.gnome.org/PdfMod – Enlever/ajouter/ réordonner/pivoter pages, créer signets, extraire images, modifier attributs doc…

Possible depuis toute application via les pilotes d'impression spécifiques sous Linux et MacOSX. Également depuis tous les modules LibreOffice, Scribus, LaTeX…

10

Internet et communication Domaine d’utilisation

Logiciel

Site Web principal, commentaires www.firefox.com – Navigateur très perfor-

Navigateur Web

Mozilla Firefox

18 flash informatique

mant et sécurisé, très modulaire (extensions, thèmes/personas…)

platesformes

Substitut à … Internet Explorer, Safari…


La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur

Mozilla Thunderbird Messagerie électronique et agendas (locaux ou distants)

www.mozilla.org/thunderbird – Client email IMAP/POP offrant de nombreuses extensions. Également agrégateur/lecteur de flux RSS et téléchargement de podcasts

Microsoft Outlook, Apple Mail…

www.mozilla.org/projects/calendar

Lightning

Module Calendrier/Agenda pour Thunderbird. Calendriers: locaux, CalDAV, ICS, voire MS Exchange (avec l’extension Exchange 2007/2010 Calendar and Tasks Provider) www.instantbird.com – Application multi-

Instantbird

Messagerie instantanée, Chat, IRC

Client de Remote Desktop (accès à applications distantes Windows) 11 Communication sécurisée par protocole SSH12

protocoles (AIM, Yahoo, MSN, Google Talk, Facebook, Twitter) basé sur les technologies Mozilla live.gnome.org/Empathy – Application par

Empathy

Pidgin

www.pidgin.im – (Successeur de Gaim) Également multi-protocoles

Adium

adium.im – Dérivé de Pidgin pour MacOSX

Remmina

PuTTY ou son fork KiTTY

MSN, Google Talk, AIM…

défaut sous Linux/GNOME, travaillant en modes texte (chat), voix et vidéo, supportant de nombreux protocoles

remmina.sf.net – Supportant les proto-

coles RDP, VNC, NX, XDMCP and SSH www.chiark.greenend.org.uk/~sgtatham/ putty/download.html – Client SSH (avec

émul. terminal VT220 & Xterm), transfert SCP/SFTP en ligne de commande

freeSSHd Transfert de fichiers SCP/SFTP 13 Transfert de fichiers FTP/SFTP

WinSCP

www.freesshd.com – Serveur SSH www.winscp.net – Client SCP/SFTP à inter-

face graphique www.filezilla-project.org – Client FTP/SFTP

FileZilla

à interface graphique. Également version serveur pour Windows

Sous Windows, intégré à l'OS: Connexion Bureau à distance (Remote Desktop Connection). Sous MacOSX: Microsoft Remote Desktop Connection Client 12 Diverses émulations terminal ainsi que le protocole/client/serveur SSH (OpenSSH) sont intégrés à Linux et MacOSX 13 Fonctionnalité implémentée dans les explorateurs de fichiers Linux (Nautilus, Konqueror…) et MacOSX (Finder) 11

Graphisme 2D/3D et images Domaine d’utilisation

Logiciel

Site Web principal, commentaires

Traitement d'image (raster)

GIMP

www.gimp.org – Application très riche et extensible (filtres, extensions)

Assemblage de panoramas photo (stitching)

Hugin

Traitement d’images par lots

platesformes

Substitut à … Adobe Photoshop

hugin.sf.net – Excellente interface gra-

phique aux outils Panorama Tools www.imagemagick.org – Affichage/conver-

ImageMagick

sion d’images (une centaine de formats supportés) 14 SEPTEMBRE 2012 - N°6

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La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur Dessin de figures (vectoriel)

LibreOffice Draw

Illustration (vectoriel)

Inkscape

www.inkscape.org – Dessin vectorisé 2D au format SVG. Permet aussi de retoucher des fichiers PDF

Dia

live.gnome.org/Dia – Fait partie de la suite d’outils Linux/GNOME

Editeur de diagrammes (vectoriel)

Mind-mapping

Dessin technique 2D (CAO)

!

yEd Graph Editor FreeMind ou son fork Freeplane

LibreCAD

www.libreoffice.org – Module de dessin

MS Drawing toolbar

intégré à LibreOffice

Adobe Illustrator, Freehand…

Microsoft Visio

www.yworks.com freemind.sf.net et freeplane.sf.net – Réali-

MindManager…

sation de cartes heuristiques / mentales Autodesk AutoCAD, Autodesk 3ds Max, Autodesk Maya, Bentley MicroStation…

librecad.org

Fork de QCad

Multimédia (son, musique, vidéo, e-books) Domaine d’utilisation

Logiciel

Site Web principal, commentaires www.videolan.org – Lecteur de média très

Lecteur multimédia (audio, vidéo)

VLC (VideoLAN media player)

polyvalent (nombreux codecs) ainsi que serveur de streaming (modes unicast et multicast)

platesformes

Substitut à … Windows Media Player, Apple QuickTime Player…

cdexos.sf.net – Rippeur de CD aux for-

Extraire les morceaux d’un CD audio

Enregistrement et édition audio

CDex

mats: WAV, compressé OGG Vorbis ou MP3 (avec encodeur LAME). Récupération des titres sur la CDDB freeDB

Sound Juicer

www.burtonini.com/blog/computers/soundjuicer – Idem sous Linux/GNOME

Audacity

audacity.sf.net – Édition multi-pistes, mono/stéréo, effets…

Avidemux Montage (édition) vidéo et réencodage

FFmpeg

avidemux.sf.net

Pour couper/coller, filtrer, réencoder ffmpeg.org – Convertir, enregistrer et streamer audio et video en mode commande. Voir aussi mencoder (fourni avec MPlayer) et transcode

Conversion de eBooks (livres numériques)

Calibre

calibre-ebook.com – Gérer et visionner sa collection de livres numériques, conversion de formats (non protégés par DRM), conversion de flux RSS en livres numériques, synchronisation avec liseuses

Examiner les propriétés des fichiers audio/ vidéo

MediaInfo

mediainfo.sf.net – Indique le type du conteneur, les codecs audio/vidéo utilisés…

20 flash informatique

Windows Media Player, Apple iTunes…

Adobe Premiere, Windows Movie Maker Apple Final Cut Pro…


La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur

Calcul scientifique, statistiques, gestion/visualisation de données Domaine d’utilisation

Logiciel GNU Octave + packages Octave-Forge + Gnuplot + GUI QtOctave

Calcul scientifique et visualisation

SciPy (Scientific Python) associé à: w NumPy w MatPlotLib (2D) w MayaVi (3D)

Site Web principal, commentaires

platesformes

Substitut à …

www.gnu.org/software/octave + octave. sf.net – Environnement de calcul scienti-

fique, largement compatible avec MATLAB www.scipy.org – Ensemble de bibliothèques Python à usage scientifique offrant un environnement similaire à GNU Octave et MATLAB, utilisant les tableaux/ matrices de NumPy et les librairies graphiques MatPlotLib et MayaVi

MATLAB et ses toolboxes

www.scilab.org – Environnement analogue

Scilab

Statistiques et visualisation Calcul formel/symbolique

R (R Project)

à GNU Octave et MATLAB, mais non compatible (différences de syntaxe au niveau fonctions/langage) www.r-project.org – Progiciel extrêmement riche et modulaire (très nombreuses extensions)

S-Plus, SPSS, Statistica…

maxima.sf.net – Calcul symbolique/numé-

Maxima

rique, différentiel/intégral, graphiques 3D. Descendant de Macsyma

Logiciel

Site Web principal, commentaires

Zotero

www.zotero.org – 3 implémentations: extension de navigateurs Web, extension LibreOffice ou MS Office, application stand-alone. Possibilité de synchroniser/ partager sa BD dans réseau social Zotero

Mathematica, Maple…

Bases de données Domaine d’utilisation Gestion de références bibliographiques

LibreOffice Base Système de gestion de base de données (SGBD)

Oracle MySQL et son fork MariaDB PostgreSQL MySQL Workbench

Outils d’administration de SGBD’s et de modélisation (CASE)

phpMyAdmin SQLite Manager

www.libreoffice.org – Module SGBD de

LibreOffice

platesformes

Substitut à …

EndNote…

Microsoft Access

www.mysql.com et mariadb.org – SGBD

relationnel de type SQL très répandu (applications Web…)

Oracle, Microsoft SQL Server…

www.postgresql.org – SGBD libre le plus

complet www.mysql.com/products/workbench

Outils MySQL de Oracle www.phpmyadmin.net – Interface d’admi-

nistration MySQL basée PHP code.google.com/p/sqlite-manager – Extension Firefox pour administrer BDs SQlite

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La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur

Programmation, développement Web Domaine d’utilisation

Logiciel

Éditeur de code (coloriage syntaxique, indentation, macros, snippets, extensions/ plugins…)

Notepad++

Éditeur Web (HTML, CSS, XML, JavaScript…) Comparaison/fusion de fichiers texte et arborescences de dossiers Environnement de développement (IDE) généraliste Compilateurs GNU GCC et G77 (C, C++, Fortran) 14 Java Standard Edition (JSE): runtime JRE, et environnement de développement JDK Bundle: Serveur Web Apache + MySQL + PHP + Perl + phpMyAdmin…

Kate Geany

Site Web principal, commentaires

platesformes

www.notepad-plus-plus.org – Éditeur très

polyvalent kate-editor.org – Éditeur standard sous

Linux/KDE www.geany.org – Éditeur et IDE léger et

polyvalent www.bluegriffon.org – Éditeur Web

BlueGriffon

s’appuyant sur moteur de rendu Gecko/ Firefox. Dérivé de NVU devenu KompoZer

Meld

meldmerge.org

WinMerge

winmerge.org

Eclipse

MinGW

OpenJDK (JRE&JDK) Oracle Java (JRE&JDK)

Substitut à …

Dreamweaver, Golive…

www.eclipse.org – IDE professionnel et très

Microsoft Visual Studio…

polyvalent www.mingw.org – (Minimalist GNU for Windows) Compilateur C/C++/Fortran ne nécessitant pas de couche de compatibilité UNIX (comme Cygwin)

Microsoft Visual C++

openjdk.java.net – Remarque: le plu-

gin Java OpenJDK pour navigateur Web s’appelle IcedTea www.java.com www.apachefriends.org – Bundle inté-

XAMPP

grant: Apache, MySQL, SQLite, PHP+PEAR, Perl, phpMyAdmin, OpenSSL/mod_SSL, Webalizer, JpGraph. Plus aisé à installer que tous ces composants séparément

Microsoft IIS…

Intégré sous Linux. Installable sous MacOSX sous l'appellation Apple XCode Tools

14

Cartographie, systèmes d’information géographique (SIG) Domaine d’utilisation

Logiciel

Site Web principal, commentaires

Cartographie

OpenStreetMap (OSM)

www.openstreetmap.org – Projet communautaire de cartographie mondiale (le wikipédia de la cartographie). Outre les données OSM (qui sont libres) il y a de très nombreux logiciels libres dérivés.

SIG en mode vecteur

QGIS (Quantum GIS)

SIG en mode raster

SAGA GIS

22 flash informatique

qgis.org – Solution SIG desktop, ouverte

vers GRASS saga-gis.org – (System for Automated

Geoscientific Analyses)

platesformes

Substitut à … Google Maps, Bing Maps, Géoportail Suisse, données Nokia/Navteq et TomTom/Tele Atlas… ESRI ArcGIS, Manifold, PBS MapInfo, Bentley GIS, Smallworld… ClarkLabs IDRISI, ERDAS Imagine…


La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur grass.osgeo.org – (Geographic Resources

SIG combinant fonctionnalités vecteur & raster Atlas mondial

GRASS GIS

Marble

Analysis Support System) Solution SIG desktop très riche (raster, vecteur, visualisation 3D…)

Logiciels ESRI…

edu.kde.org/marble – Globe virtuel et atlas

Google Earth

mondial, du projet KDE-Edu

Sécurité informatique Domaine d’utilisation

Logiciel

Gestionnaire de mots de passe

KeePass Password Safe TrueCrypt

Cryptage de partitions ou répertoires FreeOTFE

Site Web principal, commentaires

platesformes

www.keepass.info – Gestionnaire de mots

Substitut à … LastPass, Password Agent…

de passes libre et multi-plateformes indispensable 15 www.truecrypt.org – Chiffrement à la volée de: partition, périphérique (périphérique USB), disque virtuel monté

Microsoft BitLocker

www.freeotfe.org – (Free On The Fly

Encryption)

Voir notre article flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2180

15

Utilitaires divers Domaine d’utilisation

Logiciel InfraRecorder

Gravure de CD/DVD (applications à interface graphique)

Création d’archives de fichiers/dossiers, avec compression et cryptage

Analyse et visualisation de l’utilisation de l’espace disque

Site Web principal, commentaires

Substitut à …

infrarecorder.org – Gravure de fichiers de

données, fichiers audio, images ISO

Brasero K3b

projects.gnome.org/brasero et www.k3b.org Application standard sous Linux/GNOME respectivement sous Linux/KDE

Burn

burn-osx.sf.net

PeaZip

platesformes

Nero…, Roxio…

peazip.sf.net – Supporte notamment

format d’archives RAR www.7-zip.org – Dénommé p7zip sous

7-Zip

Linux et MacOSX. Supporte cryptage fort (AES 256 bits)

WinDirStat

www.windirstat.info

Disk Usage Analyzer KDirStat

www.marzocca.net/linux/baobab standard s/Linux/GNOME (ex Baobab) kdirstat.sf.net Outil standard sous Linux/ KDE

Disk Inventory X

JDiskReport

www.derlien.com – Dérivé de KDirStat www.jgoodies.com/freeware/jdiskreport

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La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur Récupération de fichiers effacés par erreur, voire de partitions Comparaison et synchronisation de répertoires/fichiers (applications à interface graphique) Nettoyage de fichiers inutiles

PhotoRec et TestDisk

www.cgsecurity.org/wiki/PhotoRec Récupé-

ration de fichiers www.cgsecurity.org/wiki/TestDisk Récupé-

ration de partitions FreeFileSync

freefilesync.sf.net – Très convivial 16

Synkron

synkron.sf.net – Similaire à FreeFileSync

DirSync Pro BleachBit

www.dirsyncpro.org – Léger et multiplate-

forme bleachbit.sf.net clonezilla.org/clonezilla-live.php – Média

Clonage de disques ou partitions (disaster recovery backup)

(Re)partitionnement physique de disque: création, destruction, changement de taille de partitions

Clonezilla Live x86

bootable interactif basé Linux offrant les techniques de clonage/restore Partclone (défaut, supportant partitions Linux, Windows, MacOS) Partimage, ntfsclone ou dd. Aussi utilisable en mode client/serveur multicast.

Symantec Ghost, Acronis True Image, Paragon HD Manager…

gparted.sf.net/livecd.php – Média boo-

GParted Live x86

table basé Linux avec outil de partitionnement graphique GParted supportant partitions Linux (ext 2/3/4, btrfs, reiserfs), Windows (fat 16/32, ntfs), MacOS (hfs, hfs+)

Partition Magic, Paragon Partition Manager…

Voir notre article flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2170

16

Quelques références pour aller plus loin… Divers annuaires de logiciels libres z EPFL: enacit.epfl.ch/logiciel-libre z Framasoft: www.framasoft.net/rubrique2.html z Free Software Foundation: directory.fsf.org z OpenSourceSoftwareDirectory: www.opensourcesoftwaredirectory.com

z OpenSourceList.org: opensourcelist.org z Listes Wikipédia de logiciels libres w en français: fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_logiciels_libres w en anglais: en.wikipedia.org/wiki/List_of_free_and_opensource_software_packages

24 flash informatique

Listes d’équivalences entre logiciels non libres et libres z Listes Wikipédia d’équivalences w en français: fr.wikipedia.org/wiki/Correspondance_entre_ logiciels_libres_et_logiciels_propriétaires w en anglais: en.wikipedia.org/wiki/List_of_software_products z Framasoft: www.framasoft.net/article3634.html z Osalt: www.osalt.com

Article du FI-EPFL 2012 sous licence CC BY-SA 3.0 / J.-D. Bonjour


Agenda

Concours de programmation universitaire international Christian.Kauth@epfl.ch, EPFL - président de PolyProg

Solve small brainteasers from everyday's campus life, win nice prizes and qualify for the International Collegiate Programming Contest! Résolvez des petits casse-têtes du quotidien estudiantin, gagnez des prix attractifs et qualifiez-vous pour le concours de programmation universitaire international!

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous rencontrer lors de notre assemblée générale du 1er octobre à 18h15 au CM100, à nous écrire sur polyprog@epfl.ch ou à fouiller notre site Web [2] et moodle [4]. C’est parti, lancez-vous dès maintenant dans notre premier défi ci-joint!

Références [1] ACM ICPC, swerc.eu [2] PolyProg, polyprog.epfl.ch [3] Eligibilité au SWERC, swerc.dsic.upv.es/docs/EligibilityDecisionTree2012.pdf

Six séjours à Valencia

[4] Documents utiles, moodle.epfl.ch/course/view.php?id=8471 clé: SayHello n

Telle est l’offre automnale de PolyProg, association des étudiants qui aiment les algorithmes et la programmation. Se dérouleront du 17 au 18 novembre en cette merveilleuse ville espagnole les finales sud-ouest européennes de l’International Collegiate Programming Contest [1]. Hormis les cinq heures de concours, pendant lesquelles vous essaierez de résoudre en équipe plus de problèmes algorithmiques que vos concurrents autrichiens, espagnols, français, italiens, portugais et suisses, vous attend un weekend d’échange intellectuel, culturel et touristique.

Challenge !

Comment se qualifier ?

#* []

Most points => Win a trip to Valencia, Spain

Today's Challenge: Alice wants to print a poster of height H and width W, but her printer only has A4 papers. How many A4 sheets does Alice need?

A4

Qui gagnera ? Les six meilleurEs étudiantEs inscritEs à l’EPFL (y inclus stagiaires et étudiantEs en échange), remplissant les critères d’éligibilité [3], formeront la délégation EPFLienne pour le SWERC. En plus, tout étudiantE non-éligible avec un meilleur score que le 6e placé de la délégation se verra offert un cadeau sympa.

Code your solution and submit to polyprog.epfl.ch

H A4

Simplement en résolvant nos défis algorithmiques proposés en cours de semestre et lors du concours de sélection. Les défis semestriels, en raison de cinq, apparaissent de manière hebdomadaire sur notre site Web [2] et seront affichés sur le campus. Ils décrivent un problème algorithmique que vous pouvez résoudre dans votre langage de programmation préféré. Une fois le code compilé, téléchargez le fichier d’entrée depuis notre site et renvoyez-nous votre réponse accompagnée de votre code source dans les quelques minutes suivantes. Vous y trouverez un fichier mini et un fichier maxi, chacun valant un demi-point. Le concours de sélection individuel aura lieu à son tour le samedi 27 octobre et contiendra encore huit défis. Son déroulement, en C/C++ et Java, ressemblera beaucoup à celui du SWERC [1].

Solve challenges to collect PolyProg Points

W

A4

Code your solution and solve our testcases to win points!

A4

Submit till Sept. 29

A4

Details and Submission:

polyprog.epfl.ch/points

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Actualités

Echos du ForumIT de printemps Jean-Claude.Berney@epfl.ch, EPFL-Domaine IT, directeur du Domaine IT

Twice a year, ForumIT is meeting point for IT Domain and IT-people from the EPFL labs (more than 200 people). If you could not attend the Mai 31 Forum IT, you will find here abstracts of the tackled subjects. The presentations are available on the site dit.epfl.ch/forumIT. Le 31 mai 2012, un peu plus de 30 responsables informatiques d’unités ont assisté au ForumIT, rencontre bisannuelle avec le DIT. Pour ceux qui n’ont pas pu y assister, voici les sujets qui ont été abordés. Les présentations sont disponibles sur le site dit.epfl.ch/forumIT.

IT@EPFL: survol des 6 derniers mois (Jean-Claude Berney) Généralités Un groupe de coordination composé des responsables IT des différentes institutions faisant partie du Domaine des EPF (ETHZ, EPFL, PSI, WSL, Empa et Eawag) a été créé. L’objectif de ce groupe est d’étudier les possibilités de collaboration ou les synergies qui pourraient se développer sur le plan IT au niveau du Domaine des EPF. Mme Nina Stolzenberg a été engagée pour diriger la DABS (Direction des achats de biens et services) suite au départ à la retraite de Michel Reymond. Une nouvelle organisation de gestion des achats va être mise en place, qui aura évidemment des conséquences sur les achats IT. Un sondage sur le support informatique de proximité dans les facultés a été effectué entre février et mars 2012. Environ la moitié des personnes identifiées comme responsables informatiques d’unité ont répondu au sondage. Les résultats seront étudiés par la COSIB durant le 2ème semestre 2012, l’objectif étant d’identifier les projets qui pourront contribuer à améliorer le support informatique de proximité. Le premier numéro de la nouvelle revue HPC (High Performance Computing) de l’EPFL Zetta a été publié en février 2012. Un des principaux challenges IT de ces prochaines années à l’EPFL et sans conteste la gestion des données scientifiques. Le projet gestion des données de recherche et carnet du laboratoire a été lancé par Didier Rey afin d’aborder dans un premier temps cette problématique du côté métier et plus particulièrement dans la faculté SV. Gaël Aney a été engagé comme chef de projet. Sur le plan national, la CRUS va lancer un programme très important intitulé Information scientifique: accès, traitement et sauvegarde sur la période 2013 – 2016. L’aspect stockage IT y jouera un rôle essentiel.

26 flash informatique

Suite à l’étude sur les communications unifiées (UC) menée durant l’été 2011, deux laboratoires et un pilote basés sur des solutions de CISCO et AVAYA sont en cours. Vito De Marinis en est le chef de projet. La décision sur la suite du projet (déploiement des UC au niveau de l’EPFL) sera prise en septembre 2012. Lancement du projet de gestion unifiée/mutualisée des salles de serveurs informatiques avec Aristide Boisseau comme chef de projet. L’objectif étant de considérer toutes ces différentes salles comme une seule salle virtuelle. La sécurité informatique est toujours d’actualité. Les actions suivantes ont été entreprises: z Différents audits ont été effectués sur les systèmes d’information gérant des données confidentielles et plus particulièrement sur le système CAMIPRO. z La recherche d’une solution d’authentification forte est en cours. z Il a été décidé que l’identification / authentification pour les services de nature informatique devrait être faite soit par Tequila soit par Active Directory (https).

Réseau z Amélioration de la redondance du service DNS. z Mise en service d’IPv6 sur quelques subnets de serveurs. z Le nombre des connexions Wifi simultanées a tellement augmenté que cela nécessite un plus grand nombre d’adresses IP. Dorénavant les adresses Wifi seront du type 128.179 et plus du type 128.178 comme c’était le cas jusqu’à présent.

Serveurs centraux z Mise en production fin janvier 2012 du cluster Aries (2112 cœurs AMD Opteron 6176 (Magny-Cours) à 2.3 GHz) z Un nouveau datacenter avec une puissance de 1MW a été inauguré le 10 mai 2012 dans le bâtiment INJ. Il héberge déjà des serveurs de la faculté I&C et d’autres liés aux services de base du DIT. D’ici la fin de l’année, il hébergera également le nouveau cluster mutualisé Bellatrix (384 nœuds bi-processeurs Intel Sandy Bridge = 6144 cœurs) et le nouveau serveur HPC de CADMOS.

Services de base z Migration terminée des domaines Active Directory des facultés IC et SV vers Intranet (migration de la faculté ENAC en cours, fin prévue en septembre, la migration du domaine des étudiants se fera avant la rentrée d’automne 2012) z Une nouvelle version du serveur de logiciels Distrilog a été mise en place le 1er février 2012. Cette version permet d’afficher la consommation de logiciels par unité/sous-unité et personne.


Echos du ForumIT de printemps z Un outil d’installation automatisée des postes en Windows va être mis en production début juin dans la Faculté STI, puis en septembre pour les machines en Intranet.

Support Projet de remplacement de l’application de gestion des tickets du 1234 (OTRS) par une application ITSM (IT service management) hébergée dans le cloud. Appel à des consultants externes pour modéliser les processus ITIL de base correspondant.

KIS z Web w Nouvelle homepage EPFL en collaboration avec Mediacom. w Nouvelle version du Mémento. w Fusion de People & annuaire pour une lecture plus simple. z Infoscience w Récupération automatique des notices bibliographiques d’ISI pour faciliter la vie des chercheurs. z my.epfl w Première étape Web 2.0 pour la partie Documents.

Pour le 2ème semestre 2012 z Suppression du support du protocole 802.11b pour le Wifi. z Choix et introduction d’une solution de gestion de projets et de services (en lien avec l’application ITSM citée ci-dessus). z Renouvellement de plusieurs infrastructures de stockage (SAN).

My.epfl v2 (Predrag Viceic) My.epfl offre deux principales fonctionnalités: un partage de fichiers collaboratif et un agenda collaboratif. La première de ces fonctionnalités s’appuie sur un serveur Webdav, et la deuxième, sur un serveur Caldav. Cette nouvelle version (my2.epfl.ch) se focalise principalement sur l’évolution de l’interface afin de le rendre plus ergonomique et dynamique (full ajax). Les nouvelles possibilités de My.epfl sont: z Les dossiers de groupes et les dossiers personnels visibles en permanence. z La recherche fulltext plus facile à utiliser. z Les opérations de copie/déplacement par glisser-déposer. z Utilisation du clavier possible pour la navigation dans l’arborescence. z Rajout de signets facilitant l’accès aux dossiers souvent utilisés. z Preview des photos. z Opérations accessibles également avec le bouton-droit de la souris. z Enregistrement des configurations de l’interface ainsi que du dernier dossier utilisé. n

Achats IT (Chiara Tanteri) Deux catégories d’achats IT sont à considérer: les achats de matériel standard et les achats liés à des projets, en général étroitement liés à des activités de recherche. Pour les achats IT standard, l’objectif est d’optimiser les processus et de standardiser au maximum les configurations des postes de travail. Cela passera par une meilleure offre de catalogues dans EBP. Un nouveau site des achats IT (achats-it.epfl.ch) a été développé par le DIT. Des modèles de contrats et cahier des charges (selon la méthodologie HERMES) sont à disposition. Les nouvelles conditions générales IT de la Confédération ont été adoptées.

Distrilog 2 (Thierry Charles) L’objectif de cette présentation était de répondre aux questions les plus fréquemment (FAQ) posées. Voici quelques exemples de sujets qui ont été traités et qui seront mis à disposition dans une FAQ sur le Web: l’installation des logiciels sur les machines privées, la disponibilité des étiquettes d’inventaire, les fiches d’inventaires mal remplies, le transfert des commandes déjà faites sous Distrilog version 1, le coût des logiciels, la gestion des versions des logiciels,…

Conférence Creative Commons – Bibliothèque de l’EPFL Partager, télécharger, utiliser légalement… Grâce aux Creative Commons ! Jeudi 25 octobre de 15h00 à 19h00 au Forum du Rolex Learning Center, entrée gratuite, inscription obligatoire Rencontre organisée par la Bibliothèque de l’EPFL à l’occasion du dixième anniversaire des licences CC (Creative Commons). Depuis 10 ans déjà, les licences CC permettent de partager et de réutiliser du contenu publié librement sur Internet. Avec cette rencontre, vous serez en mesure de mieux comprendre les nouvelles pratiques de la création et de la diffusion à l’ère numérique, de mieux cerner les différentes utilisations qui peuvent être faites de ces licences, mais également de mieux maîtriser leur fonctionnement et leurs atouts. Informations et inscriptions sur: go.epfl.ch/lib-cc

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Sommaire Actualités DIT-info

2

Un FabLab à Neuchâtel, le premier de Suisse romande Jacqueline Dousson

14

Echos du ForumIT de printemps Jean-Claude Berney

26

Conférence Creative Commons

27

Analyse Des millions de points pour une modélisation du réel Audrey Ueberschlag, Pierre-Yves Gillieron & Jérome Zufferey

3

A votre service Support en CSE Marco Picasso

9

Des logiciels mathématiques pour les étudiants Nicolas Repond

10

Publications du DIT Jacqueline Dousson

11

Comment faire? myPrint, gestion centralisée de l’impression Catherine Cornaz & Thomas Becker

12

Agenda Concours de programmation universitaire international Christian Kauth

25

Concours

11

Logiciel libre La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur Jean-Daniel Bonjour

16

Prochaines parutions

Photo: Alain Herzog

No Délai de rédaction Parution 7

27.09.12

16.10.12

8

25.10.12

13.11.12

9

22.11.12

12.12.12

tout public public averti expert

ISSN 1420-7192


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