Flash informatique 2011 - no 7

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30.08.2011

FlashInformatique.epfl.ch

en page 2

High-end

Serveurs mutualisés

Serveurs de faculté ou laboratoire

p/a EPFL - Domaine IT - Station 8 - CH 1015 Lausanne - tél. +41 21 69 322 11

Politique HPC à l’EPFL

Analyse

Que peut faire l’architecte de l’information pour la presse ? N. Meystre

7

Netvibes: analyse d’un succès

Avis de décès de Jahia 4 N. Meystre

8

Laurence.Denoreaz@epfl.ch, EPFL – Domaine IT et étudiante ID à HEG-Carouge

Actualités

DIT-info: z L’heure-DIT J. Dousson

Feel the collaboration vibes... with Netvibes !

z Une nouvelle adresse mail pour la sécurité informatique J. Dousson z Nouveau arrivé au DIT Y. Despond z Le DIT vous forme…

9

Dans les coulisses de plan.epfl.ch, version 3D P. Mellier & Fl. Déseneux

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Le FI fait peau neuve sur le Web J. Dousson & A. Raposo de Barbosa

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Description du service

Analyse Netvibes: analyse d’un succès L. Denoréaz

1

Cookies en folies L. Kling

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HPC dans le Cloud F. Figueras

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À votre service Nouvelle politique HPC à l’EPFL V. Rezzonico

2

Bienvenue à la coordinatrice CSE D. Rey

2

Agenda Zetta – appel aux articles V. Rezzonico & M. Thiémard

10

Projets AAA de Switch P. Mellier

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Prochaines parutions No Délai de rédaction Parution Rentrée

16.09.11

8

29.09.11

18.10.11

9

03.11.11

22.11.11

tout public public averti expert

Vous aimez collaborer, et bien, vibrez maintenant... avec Netvibes!

Simplicité, liberté, gratuité sont les maîtres mots pour caractériser le portail Web & Netvibes, un outil de marque-page social. En fait, un outil complet basé sur les technologies du Web 2.0 & et permettant une gestion dynamique de votre vie numérique. Avec plusieurs millions d’utilisateurs à travers le monde entier, répartis dans plus de 150 pays, une communauté très active, qui a traduit l’outil en plus de 70 langues, et la mise à disposition de plus de 260’000 widgets &, dont une partie conçus par les utilisateurs, le succès de cet outil collaboratif lancé en 2005 ne se dément pas. Que vous soyez simple internaute ou professionnel de l’information, vous risquez de vous laisser tenter par ce portail personnalisable et d’aller surfer sur la vague de la mise en ligne facilitée. Ce service va vous permettre de: z créer un espace personnel totalement modulable, privé ou public, tel un site Web;

z de synchroniser vos différents comptes (email, réseaux sociaux...) à partir d’une page unique; z d’avoir des informations toujours à jour, par agrégation de flux RSS &; z de paramétrer une veille (flux RSS ou tableau de bord spécifique); z de gérer votre temps et vos centres d’intérêt, à l’aide de widgets; z et cerise sur le gâteau, d’accéder à votre espace depuis n’importe quel poste connecté sur le Web. L’histoire de Netvibes commence en septembre 2005. À l’origine du concept de tableaux de bord personnalisables, deux jeunes hommes dynamiques et férus d’informatique et de nouvelles technologies: Tariq Krim et Florent Frémont. La startup démarre aussi grâce à deux sociétés actives dans les fonds d’investissement: Index Venture et Accel Partners. D’abord présente à Paris et Londres, l’entreprise Netvibes a aussi ouvert un bureau à San Francisco en 2007, pour lui permettre d’être plus proche de ses utilisateurs nordaméricains et de renforcer les partenariats avec les autres firmes de la Silicon Valley. De nombreuses distinctions lui ont été octroyées au fil des ans, ce qui assoit son sérieux et sa notoriété. Netvibes est un outil gratuit, mais il est possible à tout un chacun d’avoir un support personnalisé payant via le programme VIP. .. /.. Suite page 4


À votre service

Nouvelle politique HPC à l’EPFL Vittoria.Rezzonico@eplf.ch,

EPFL, coordinatrice CSE/HPC

À l’EPFL, trois types d’informatique font appel de façon très importante à des serveurs de calcul: z l’informatique administrative (bureautique); z la recherche dans les domaines Informatique et Communications; z le calcul comme support à la science et à l’ingénierie (Computational Science and Engineering, CSE).

Informatique

Recherche I&C

Science & Ingénierie

Administration fig.1 – les trois catégories de l’informatique en milieu universitaire

Un sondage a été effectué à l’EPFL durant l’été 2010 pour mesurer l’impact du CSE dans la recherche. Il en a découlé que le CSE est un pilier de la recherche, avec à peu près un millier d’utilisateurs, des grands investissements en argent pour des usages disparates, mais avec une base commune très similaire. Le CSE est une discipline transversale: elle ne connaît pas les frontières entre les facultés. Pour ces raisons, l’EPFL a décidé d’y accorder une importance majeure. Cette volonté s’est concrétisée déjà en 2009 par la création d’un master en CSE et du consortium CADMOS [1] qui a permis de renforcer la recherche en CSE en finançant des nouvelles chaires. Le 6 décembre 2010, en plus de la nomination d’un coordinateur du CSE à l’échelle de l’EPFL, la Direction de notre École a accepté les propositions suivantes: z une hiérarchie du CSE à trois niveaux; z avec trois modes d’utilisation; z avec une participation financière des laboratoires.

Impressum Revue consacrée aux technologies de l’information, éditée par le Domaine IT de l’EPFL (DIT). Les articles n’engagent que leurs auteurs, sauf ceux qui concernent de façon évidente des prestations officielles (sous la responsabilité du DIT ou d’autres entités). Toute reproduction, même partielle, n’est autorisée qu’avec l’accord de la rédaction et des auteurs.

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Bienvenue à la coordinatrice CSE Didier.Rey@epfl.ch, coordinateur des systèmes d’information

Au vu de l’importance que prend le Computational Science & Engineering dans la recherche et du nombre de chercheurs concernés à l’EPFL, la Direction de l’EPFL a mis sur pied une politique CSE ambitieuse dotée de moyens financiers et a décidé dans ce cadre la création d’un nouveau poste de coordinatrice CSE, que Vicky Rezzonico assume depuis le 1er août 2011. Personne de contact pour toute question, tout problème ou toute demande dans le domaine du CSE à l’EPFL, la coordinatrice CSE jouera un rôle central entre les utilisateurs et les ressources de calcul à disposition de l’EPFL, sur le campus ou ailleurs – par exemple au CSCS; elle animera aussi la communauté active dans le CSE à l’EPFL et s’emploiera à optimiser l’utilisation des ressources. Déjà bien connue de la faculté SB pour la mise en œuvre de SuperB et de la communauté CSE par son implication dans le HPC-Tech, Vicky Rezzonico va débuter son activité de coordinatrice en faisant le tour de tous les laboratoires de l’EPFL concernés par le CSE pour présenter la nouvelle politique décidée par la Direction de l’EPFL ainsi que les moyens qui sont mis en place pour supporter la politique; elle prendra aussi connaissance en détail de tous les besoins. Nous vous remercions d’avance de lui réserver un bon accueil et de lui faire part de vos expériences et besoins. Ces informations seront précieuses pour que la politique CSE et les ressources mises en œuvre à l’EPFL soient adéquates et optimales. Nous souhaitons pleine réussite à Vicky dans cette nouvelle fonction qui sera clé pour le développement et le succès du CSE à l’EPFL. n

Rédacteur en chef: Jacqueline Dousson, fi@epfl.ch Mise en page & graphisme: Appoline Raposo de Barbosa Comité de rédaction: Jean-Daniel Bonjour, Patrice Fumasoli, Laurent Kling, Julia Paolini, François Roulet, Christophe Salzmann, Richard Timsit & Predrag Viceic

Impression: Atelier de Reprographie EPFL Tirage: 4000 exemplaires Adresse Web: FlashInformatique.epfl.ch Adresse: Domaine IT EPFL Station 8, CH-1015 Lausanne Téléphone: +41 21 69 32246 & 32247 Abonnement au FI par e-mail à: fi-subscribe@listes.epfl.ch


Nouvelle politique HPC à l’EPFL

Les infrastructures pour le CSE La communauté de l’EPFL a accès à trois types d’infrastructure:

équipements de test et développement Ces équipements petits sont la propriété des laboratoires, lesquels, pour en améliorer l’efficacité, peuvent se regrouper pour partager les frais. La valeur maximale d’un cluster rentrant dans cette catégorie est fixée à 50’000 CHF;

équipements mutualisés au niveau central Il s’agit des clusters centraux (Callisto, Antares, Jupiter, etc.). Ces machines offrent toute une palette de services qui répondent aux besoins de la communauté. Leur planification se fait en concertation avec les laboratoires intéressés;

équipements high-end Parmi ces équipements on compte le Blue Gene/P mis à disposition par le consortium CADMOS ainsi que les supercalculateurs des institutions partenaires comme le CSCS [2]. Avant de tenter l’accès à ces équipements, il est raisonnable de faire ses preuves sur des machines plus petites, idéalement, dans notre cas, sur les clusters mutualisés.

High-end

Serveurs mutualisés

Serveurs de faculté ou laboratoire fig. 2 – hiérarchie des infrastructures pour le CSE

Modes d’utilisation L’accès aux équipements high-end est compétitif, c’est-à-dire qu’il est nécessaire de rédiger un dossier qui va être analysé par une commission. Les projets seront soumis à une sélection. Pour ce qui concerne les équipements mutualisés, les utilisateurs auront deux choix:

achat semestriel de parts de la machine (location)

Les laboratoires achètent chaque semestre une part de la machine selon un certain tarif [3]. Les achats doivent donc être anticipés.

achat de nœuds en utilisation exclusive (copropriété)

Certains laboratoires expriment le désir d’avoir leurs nœuds. Ce mode de fonctionnement leur permet d’avoir accès immédiat à une portion de la machine pour toute la durée de vie du matériel. Lorsque leur portion n’est pas utilisée, le temps de calcul est mis à disposition de la communauté. Dans les deux cas, l’EPFL fournit: z les administrateurs système; z l’électricité, les locaux et le refroidissement;

z les racks, la connectivité et les frontales; z du stockage à haute performance (home, scratch); z des nœuds de test et des serveurs de visualisation. Les laboratoires ne paient donc que les nœuds de calcul.

Mutualisation = optimisation des ressources La plupart des besoins se concentrant sur un nombre limité de solutions malgré la diversité des domaines abordés, des infrastructures mutualisées performantes devraient satisfaire la plus grande partie des utilisateurs du CSE au sein de l’EPFL. L’approche mutualisée permet une utilisation plus efficace des ressources si on considère le coût total de possession (TCO), en tenant compte des infrastructures ainsi que des ressources humaines. Pour ce qui concerne les infrastructures, on améliore l’efficacité énergétique et la redondance en utilisant des technologies à la pointe et des salles machine adaptées. Du côté ressources humaines, on optimise la répartition des tâches entre les acteurs du HPC (gestionnaires d’infrastructure, administrateurs système, experts applicatifs, chercheurs). Une gestion coordonnée des ressources humaines amène en bonus plus de transparence sur l’utilisation de ces ressources, permettant ainsi de mieux anticiper les évolutions nécessaires. Elle permettra aussi de créer une communauté multidisciplinaire, favorisant ainsi les projets communs et l’échange d’expériences. Une rationalisation des ressources mettra à niveau les grandes disparités existant entre d’une part, les laboratoires qui sont bien établis dans le CSE et qui disposent déjà des moyens et connaissances nécessaires et d’autre part, les laboratoires qui aujourd’hui débutent dans le CSE et pour qui l’accès à de tels moyens et connaissances n’est pas simple. Afin de rendre un éventuel passage aux serveurs mutualisés le plus agréable possible, il est nécessaire en premier lieu de faciliter l’accès à l’information et le partage d’expériences dans les domaines. Pour cela, le coordinateur CSE est à votre service! Le rôle du coordinateur CSE sera également de mettre sur pied un réseau de spécialistes intégrés dans les groupes de recherche afin d’aider à l’optimisation des applications (parallélisation). L’optimisation des codes représente un énorme potentiel de gain de temps pour les chercheurs et d’économie d’énergie dans la perspective du green computing.

Intéressé? Dans les semaines qui suivent, vous pouvez vous attendre à une visite de ma part, vous pouvez aussi prendre les devants et me contacter directement. Je me ferai un plaisir de discuter avec vous de vos sujets de recherche et besoins, et je me réjouis de vous aider à vous orienter dans le paysage CSE de l’EPFL.

Références [1] www.cadmos.org [2] www.cscs.ch [3] hpc-dit.epfl.ch/intranet/financing_rules.php n

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Netvibes: analyse d’un succès .. /.. Suite de la première page

Ou encore pour les entreprises, un service ciblé par projet avec NFE (Netvibes For Entreprise). Et pour une gestion moins lourde, un prix par tableau de bord avec NPD (Netvibes Premium Dashboard). Des documents très complets décrivant les conditions générales et une politique de confidentialité définissent les règles et le comportement à adopter sur ce service, les aspects juridiques du traitement des données personnelles et leur durée de conservation, les droits de propriété, les responsabilités et les garanties. Un blog (blog.netvibes.com/fr/) donne des informations sur toute l’actualité du service (pannes, nouveautés, trucs et astuces...). Pour le côté mode d’emploi, une FAQ (faq.netvibes.com/fr) est disponible et le manuel en anglais (faq.netvibes.com/downloads/ Netvibes-User_Guide.pdf) destiné aux utilisateurs, sous format pdf, est très clair.

Démarrer avec Netvibes Pour créer votre page, deux chemins sont à disposition: 1. Il suffit d’aller sur le site (www.netvibes.com/fr), d’être titulaire d’une adresse email valable (attention, cette adresse sera votre nom d’utilisateur) et de créer son compte en cliquant sur Créer un compte, en haut à droite de l’écran.

2. Depuis la page d’accueil de Netvibes, il est possible de choisir un nom de tableau de bord (dashboard), puis de cliquer sur l’onglet Dashboard it!, au centre de l’écran. Une fenêtre s’ouvre et vous propose différentes images pour personnaliser votre tableau de bord. Après avoir fait votre sélection, l faudra cliquer sur C’est fait ! Vous arrivez directement sur une page avec le titre de votre tableau de bord. Pour créer votre compte, il faut alors cliquer sur Inscription.

exemple de page créée en quelques minutes

4 flash informatique

Un message sera envoyé à votre adresse email. Il faudra confirmer l’activation du compte en cliquant sur le lien confirm my email address. À tout moment, il est possible de mettre à jour son profil. Mais attention, car un changement de nom d’utilisateur va changer le nom et l’url de votre page publique, si elle existe.

Les tableaux de bord (dashboard) Dashboard est le nom de votre page de base sur Netvibes. Vous allez pouvoir remplir cette page grâce à la collection de widgets à disposition, soit par un clic, soit par glisser-déposer (drag and drop) et organiser vos informations par centre d’intérêt en multipliant les dashboards et leur contenu. Il est possible d’avoir plusieurs dashboards privés pour le même compte, mais un seul dashboard public est autorisé. Une large sélection de dashboards prédéfinis est à disposition sur le site. Il est possible d’en créer des nouveaux via le menu correspondant (Dashboards --> Nouveau...).

Votre première page Votre compte est créé et vous vous êtes authentifié sur le site, votre première page brute s’affiche. Elle est répartie en plusieurs zones: z titre; z barre de recherche Google; z série horizontale d’onglets (il est possible d’en ajouter d’autres, de les supprimer et de les réorganiser; z trois colonnes de base, modifiables de une à quatre colonnes, selon vos souhaits; z dans ces colonnes, des zones (boîtes) à remplir grâce aux widgets et aux flux RSS. Maintenant, vous pouvez commencer à personnaliser votre page depuis Ajouter du contenu en haut à gauche de votre fenêtre, par le champ de recherche libre, en explorant les différentes catégories ou en sélectionnant les widgets essentiels. C’est aussi à cet


Netvibes: analyse d’un succès endroit que vous pourrez importer des flux RSS. Chaque widget et chaque flux peuvent être déplacés, édités ou supprimés. Si besoin, un assistant virtuel peut vous aider. Il vous indique comment procéder avec les fonctions de base.

Page privée/publique Après vous être enregistré, vous arrivez sur votre page privée. La gestion de vos pages privées/publiques se fait à partir du menu Dashboards en haut de votre écran:

Les pages privées et la page publique s’alimentent de la même manière. Pour activer sa page publique, il faut cliquer sur l’onglet Dashboards et choisir Activer ma page publique dans le menu déroulant. Cette activation se fait en trois étapes: z informations personnelles (nom complet, type de compte, sexe et date de naissance – il est possible de ne pas afficher la date de naissance publiquement) pour son profil public; z choix de l’adresse publique (url); z informations sur la page publique (titre, description catégorie et mot-clé). Il est possible de désactiver sa page publique. Le contenu restera identique, mais ne sera plus accessible publiquement.

L’écosystème de Netvibes Ce répertoire vous offre la possibilité de rechercher le widget dont vous avez besoin, la page publique qui peut vous intéresser ou le thème que vous souhaitez afficher, ainsi que créer et soumettre un nouveau widget ou thème.

Outil de veille Pour faire de Netvibes votre outil de veille, vous pouvez en plus de l’agrégation de flux RSS, passer par la création d’un tableau de bord spécifique depuis le menu déroulant Dashboard. Une fenêtre s’ouvre qui vous permet d’entrer un mot-clé sur la thématique à surveiller:

Mobile Netvibes Il est nécessaire d’être déjà titulaire d’un compte sur Netvibes, car on ne peut pas le créer à partir de la version mobile. Deux versions sont à disposition des utilisateurs suivant le modèle de téléphone, une pour les smartphones (iPad, iPhone et Android) et une autre pour les téléphones portables classiques. Un seul point d’accès: mobile.netvibes.com, qui sait repérer votre type d’appareil. Attention, la version mobile est disponible uniquement en lecture. Il existe certaines restrictions: z pas d’accès aux dashboards publics; z pas de modification des paramètres de votre tableau de bord, ni de son contenu; z pas d’ajout/création de tableau de bord, onglet, widget,... Certains widgets ne sont pas disponibles sur les versions mobile. Vous en trouvez la liste dans la FAQ correspondante (faq.netvibes. com/fr/versions_mobiles). Selon les informations de Netvibes, les widgets Mail et Twitter seront bientôt disponibles sur votre mobile.

Les plus de Netvibes z Démarrage rapide: création du compte et de la première page. z Prise en main aisée des diverses fonctionnalités de l’outil (ajout de flux et de widgets, mise en page, personnalisation de la page,...). z Pas de publicité. z À partir de n’importe quel poste de travail, vous aurez accès à toutes les informations que vous aurez intégré sur votre page Netvibes, par exemple: e-mail, calendrier, météo, flux, comptes sur les réseaux sociaux, photos,...), sans avoir besoin d’aller consulter chaque site ou page séparément z En sélectionnant un widget, on voit sur quelles autres platesformes on le trouve aussi. De même, on peut le partager et donner son avis. Des statistiques sont disponibles (nombre d’installations, sur quel portail,...). Ainsi que le report de problème, commentaire ou promotion du produit. z Netvibes peut aussi servir de réseau social. Il est possible d’avoir des amis présents aussi sur ce portail. z La suppression de son compte se fait facilement, ce qui n’est pas forcément évident sur d’autres portails.

Et les moins

Puis une autre fenêtre apparaît avec des suggestions de thèmes. Ensuite le tableau de bord est créé avec des onglets configurés en relation avec le thème de votre veille. Pour que cette dernière soit vraiment performante, il faudra la paramétrer, la personnaliser, l’analyser et la mettre à jour en fonction de l’évolution de vos besoins.

z Certains widgets sont buggés, donc grosse déception au moment de l’installation. D’autres widgets sont plutôt compliqués à installer, car il faut passer par un site alternatif. z Les délais pour la mise à jour ou l’activation des flux RSS est signalée par de nombreux utilisateurs. z Selon certains professionnels de la documentation, la veille n’est forcément aussi optimale que sur d’autres portails. La situation idéale serait de coupler plusieurs outils.

Quelques portails intéressants De nombreux particuliers, ainsi qu’un certain nombre d’institutions et d’entreprises ont opté pour une visibilité sur Netvibes. 30 août  2011 - N° 7

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Netvibes: analyse d’un succès Netvibes

iGoogle

Pageflakes

Date de mise en production septembre 2005

mai 2005

début 2006

Société basée

Paris, Londres et San Francisco

Mountain View

Allemagne et San Francisco

Technologie utilisée

JavaScript/Ajax

Ajax

ASP.NET et Ajax

Organisation de la page

onglets et modules

6 onglets maximum et modules

en onglets (tabs) et modules (flakes), module de contenu sponsorisé

Modules

widgets

gadgets

flakes

Type de pages

privées, publiques

privées

privées, groupes privés ou publics

Pages publiques

44’659

non

+100’000 pagecasts

Documentation

FAQ, forum, guide de l’utilisa- blog, FAQ, mode d’emploi teur et tout pour le développeur thématique

FAQ, tutoriaux, blog, forum

Côté développeurs

XHTML, CSS, JavaScript/Ajax et API, HTML, et JavaScript API

API et différents guides

Réseaux sociaux

Facebook, Twitter

Facebook

Facebook, Twitter

Veille

flux RSS, Delicious, Diigo

flux RSS

flux RSS

Voici une liste non exhaustive de sites qui peuvent être intéressants, autant par la problématique traitée, que par l’utilisation des possibilités offertes par le service de personnalisation: z La télévision suisse romande: www.netvibes.com/tsr#General z Histoire-Géo: www.netvibes.com/monspoutnik#Accueil z Des envies de voyages: www.netvibes.com/tourdumonde et www.netvibes.com/corse-sauvage z Pour les développeurs: www.netvibes.com/drupal#General z Environnement: www.netvibes.com/newsenvironnement z Documentation: www.netvibes.com/ladoc#Actualites z Décoration: www.netvibes.com/antoinehuot#Decoration z Musée: www.netvibes.com/ladressemuseedelaposte/#Accueil.

Les concurrents À part Netvibes, des produits concurrents basés sur le même modèle ont émergé à la même période. Vous allez trouver des informations et les différentes fonctionnalités de deux d’entre eux dans le tableau comparatif à la page suivante. Le portail universel n’existe pas, chacun choisira selon ses habitudes et préférences personnelles.

Conclusion C’est un outil plutôt idéal, car on peut centraliser sa vie numérique à un seul endroit et y accéder depuis partout. Il facilite le travail collaboratif au sein d’un groupe ou d’une équipe de type PME ou association, en permettant le partage de documents et d’information, et une visibilité (page privée/publique) paramé-

GLOSSAIRE

&

flux RSS: fichier dont le contenu est produit automatiquement (sauf cas exceptionnels) en fonction des mises à jour d’un site Web W portail Web: page Web offrant une multitude de ressources, de contenus et de

6 flash informatique

trable en fonction de ses besoins. Mais j’émets quelques réserves par rapport au temps à investir pour avoir une veille et un site Web vraiment performants. De plus, il est conseillé de mémoriser la configuration de sa(ses) page(s) au cas où l’outil rencontrerait un problème technique ou viendrait à disparaître du paysage informatique.

Webographie z NETVIBES. Dashboard everything. [en ligne]. www.netvibes. com/fr (consulté le 10 août 2011) z KRIM, Tariq. Dreamer and doer. [en ligne]. https://plus.google. com/100084737546039360199/about (consulté le 10 août 2011) z VIVARES, David. Utiliser Netvibes: outil de veille et de communication [en ligne]. Strasbourg. urfist.u-strasbg.fr/uploads/ UTILISER%20NETVIBES.pdf (consulté le 10 août 2011) z EDUTECH WIKI. PAGEFLAKES [en ligne]. edutechwiki.unige.ch/ fmediawiki/index.php?title=Sp%C3%A9cial:Citer&page=Page flakes&id=16048 (consulté le 11 août 2011) z PAGEFLAKES. PageFlakes [en ligne]. www.pageflakes.com

(consulté le 11 août 2011) z IGOOGLE. iGoogle [en ligne]. www.google.com/ig (consulté le 11 août 2011) z MakeTechEasier. The Battle For Your Browser’s Homepage: iGoogle vs. Netvibes vs. Pageflakes [en ligne]. maketecheasier. com/igoogle-vs-netvibes-vs-pageflakes/2010/07/20 (consulté le 11 août 2011) n

services accessibles en ligne. Web 2.0: évolution du Web 1.0 vers plus de simplicité et d’interactivité... ensemble des techniques, des fonctionnalités et des usages du World Wide Web... permettant aux internautes ayant peu de connaissances techniques de s’approprier les nouvelles fonctionnalités du Web. W

widget: contraction des termes windows et gadget. Selon le site Netvibes, il s’agit d’une petite application que vous placez sur une page Web et qui vous donne accès à des informations ou fonctionnalités spécifiques. W = tiré de Wikipédia


Actualités

Que peut faire l’architecte de l’information pour la presse ? Natalie.Meystre@epfl.ch, EPFL-Domaine IT, architecte de l’information au KIS

Minutes of the Fifth Summit dell’Informazione di Architettura course Journalism and Information Architecture: from the cathedral-newspaper to a liquid universe. Compte-rendu du séminaire Architecture de l’information et journalisme: du journal-cathédrale vers un univers liquide, lors du Ve Summit di Architettura dell’Informazione à Milan [1].

virtuel n’a pas de fin, et le fragment se libère de son contexte (il suffit de comparer un article à un morceau de musique: autrefois indissociable d’un album, maintenant téléchargeable à l’unité). Le traitement graphique des éléments définit également un journal. Ce sont des éléments cognitifs et symboliques que les lecteurs ont intégrés de manière innée (titre, chapeau, dimensions des caractères, positions, légende…) ou acquise (couleurs, icônes, cadrages…). Comprendre et utiliser ce langage et le transférer dans le design du site s’avère crucial pour l’identification des produits.

Le contexte L’architecte de l’information (AI) s’occupe de la qualité dans le design et l’ergonomie des interfaces Web. On peut l’observer dans sa tribu à l’occasion de leurs réunions nationales annuelles: cet article relate plus particulièrement un séminaire suivi par l’auteur [2] lors de l’édition italienne 2011 et présentant l’apport d’un architecte de l’information sur des produits éditoriaux. Federico Badaloni [3], son animateur, est responsable des Projets Editoriaux et AI auprès du groupe éditorial Espresso [4]. Il est abondamment cité (et traduit) ci-dessous. «L’architecture de l’information est l’art et la science de structurer, de cataloguer et d’indexer des sites web ainsi que des intranets pour aider les utilisateurs à trouver et gérer l’information. Elle transpose les principes du design et de l’architecture dans les univers digitaux». Badaloni formule ainsi son rôle dans la structure éditoriale qui l’emploie: «L’AI organise la structure, les fonctionnalités et les parcours de navigation à travers les contenus des divers produits digitaux du groupe Espresso. Il définit les concepts des interfaces grâce auxquelles les utilisateurs finaux naviguent, lancent des recherches et consultent les contenus des différentes plates-formes de distribution de l’information digitale. Parallèlement, il projette les interfaces d’éditions des outils dédiés à l’édition, à l’organisation, à la classification et la recherche du contenu lui-même par les rédacteurs». Les défis auxquels il doit répondre sont bien connus: érosion de la diffusion des produits papier, et comment reporter (et fidéliser) les lecteurs sur leurs versions en ligne.

Cependant, ce qui donne de la valeur à un journal n’est pas l’article d’actualité lui-même, mais la manière de raconter une histoire, de lui donner du sens, de la relier à d’autres et de l’englober dans un contexte. On pourrait même affirmer que ce contexte est le lieu de la délégation de la confiance du lecteur vis-à-vis du journal (je crois à cet article parce qu’il est imprimé ici, et que j’apprécie la manière dont il est traité). L’AI, s’il veut proposer une alternative virtuelle réussie au journal traditionnel, ne doit pas s’attacher à l’article d’actualité (disponible partout et rapidement), mais au contexte qui l’accompagne.

La construction du sens Un journal papier est composé d’une suite de rubriques (la Une, l’international, le national, l’économie…) se succédant selon une hiérarchie et un ordre préétabli appelé le chemin de fer. Leur ordonnancement et leur importance relative apportent un sens au

La forme Si on considère un journal imprimé, on s’aperçoit qu’il est composé de multiples fragments organisés selon des conventions typographiques et de mise en page, dont la non moindre est l’espace fini à disposition (taille et nombre de pages déterminés). Cette limitation conduit à un choix éditorial et rédactionnel propre à chaque titre. Or, dans l’univers digital, qualifié de liquide, l’espace 30 août  2011 - N° 7

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Que peut faire l’architecte de l’information pour la presse ? produit qu’il est fondamental de comprendre afin de le transposer dans un univers digital. Les relations que les rubriques et leurs éléments constitutifs (textes, articles, photos…) entretiennent entre eux doivent être maintenues quel que soit le support. Ceci d’autant plus que, l’espace Web n’étant pas limité, chaque article est susceptible d’être enrichi par des métadonnées (tag) ou des informations complémentaires (vidéo, commentaires des internautes, sources et documentation à l’origine de l’info, liens externes sur des encyclopédies…). C’est ce qu’on appelle la profondeur, ou la 3ème dimension, qui constitue la grande opportunité d’une édition Web par rapport au papier. Un autre défi est la recomposition potentielle de la narration selon le point de vue de l’utilisateur final. N’étant plus contraint par une succession de feuillets, on peut offrir de multiples parcours et niveaux de lecture qui singularisent la relation à l’information disponible. La conception des relations (= hyperliens) qui lient les différents éléments et qui sont autant de parcours de lecture du site (=navigation) est au cœur de la réflexion de l’AI.

Le processus Alors qu’un journal imprimé n’est rien d’autre qu’une photographie figée d’un moment déterminé (l’édition de mercredi, bouclée à 22h), le site Web offre la possibilité de s’attacher à suivre un processus. Alors que l’article papier sera publié à un moment clef et spectaculaire d’un événement (relatant par essence une histoire tronquée), le compte-rendu Web du même événement offre le grand potentiel de s’attacher à ses différentes phases dans le temps, et à s’orienter vers un suivi de l’information (diachronie). L’exemple le plus spectaculaire étant les nombreuses timeline & du 11.09.2001, qui mettent en relation un nombre infini d’événements liés aux attentats [5].

La portabilité L’AI doit travailler afin que l’information soit transportable, trouvable, virale &. Dans ce but, il est important de travailler sur les métadonnées, widget et sur les applications à diffuser dans les

réseaux sociaux. De même, mettre à disposition son contenu en format pur, sans le graphisme, permet à chacun de construire son propre site en recyclant ces informations.

Conclusion Une bonne architecture de l’information se reconnait à la quantité de choses qu’elle rend possibles. C’est-à-dire à la quantité d’énergie potentielle qu’elle introduit dans le système. Il s’agit d’une énergie qui permet au système de croître et d’être utilisé pour véhiculer de nouveaux signifiés et de nouveaux contextes.

Références [1] www.iasummit.it/2011/ [2] www.iasummit.it/2011/how-to-change-an-university-website/ [3] federicobadaloni.blog.kataweb.it [4] Gruppo L’Espresso, (Rome): un des plus importants parmi les groupes éditoriaux dans le secteur des médias en Italie (quotidien, périodiques, radio, publicité, internet et télévision), publiant de nombreux journaux, le plus fameux étant L’Espresso. [5] www.historycommons.org/timeline.jsp?timeline=complete_ 911_timeline n

GLOSSAIRE

&

timeline: frise chronologique qui représente une suite d’événements positionnés sur la flèche du temps. W viral: qui se répand à travers les réseaux sociaux (par analogie aux virus informatiques). Ce terme est surtout utilisé en marketing où on utilise les consommateurs eux-mêmes pour contribuer à faire connaître un produit, une marque. W W = tiré de Wikipédia

Actualités

Avis de décès de Jahia 4 Natalie.Meystre@epfl.ch, EPFL-Domaine IT, architecte de l’information au KIS

La migration des sites Web hébergés sur nos anciens serveurs vers la nouvelle charte graphique et le nouveau système Jahia 6 est terminée. En 2010, nous comptions plus de 550 adresses Web réparties sur trois serveurs Jahia 4. Tous n’étaient pas des sites actifs. Le KIS a mené une migration de 361 sites à partir 18 juin 2010, grâce au travail acharné de Maciej Macowicz, Tommy Tran, Cansu

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Cevher et une task force composée d’assistants-étudiants, supervisés par Pierre Mellier et Natalie Meystre. Les responsables Web des facultés ont grandement contribué au succès de ce projet. Au 15 août 2011, le cluster Jahia 6 compte 508 sites actifs en ligne et 66 sites en passe d’être publiés, le nombre de pages dépassant 25’000. n


Actualités

DIT-info

Heure-DIT

secure-it.epfl.ch: le blog qui recense le dernières attaques; on y

Déjà deux séances heure-DIT ont eu lieu, sur la sécurité informatique et sur le réseau. Rappelons que ces présentations courtes (une heure), ciblées sur un thème HEURE DIT ont pour but de mettre à niveau les connaissances des responsables informatique d’unité afin qu’ils puissent ensuite mieux assurer leur rôle de support et de conseil. Si vous n’avez pas pu y assister, vous trouverez des montages audio ainsi que les transparents à l’adresse: dit.epfl.ch/heure-DIT. Les prochaines Heure-DIT seront sans doute consacrées au stockage et à l’authentification. Jacqueline.Dousson@epfl.ch, Domaine IT

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Nouveau arrivé au DIT Le groupe Téléinformatique du DIT s’enrichit d’un nouveau collaborateur, Jaouher Garreb. Il va collaborer avec Jacques Virchaux durant quelques mois puis le remplacer lors de son départ à la retraite. Jaouher Garreb s’occupera en particulier de l’évolution de la partie dynamique et du contenu de notre site Web (network.epfl.ch) ainsi que des applications maison que nous utilisons pour assurer le fonctionnement du réseau EPNET. Yves.Despond@epfl.ch, Domaine IT

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Une nouvelle adresse mail pour la sécurité informatique Pour des raisons d’homogénéité dans les adresses (e-mail et Web) il a été décidé que l’adresse e-mail securite@epfl.ch, utilisée jusqu’à présent pour les problèmes de sécurité informatique, soit réservée aux communications avec l’équipe du service sécurité, prévention et santé du campus (SHE). Pour les problèmes informatiques, secure-it@epfl.ch est la nouvelle adresse. Si vous utilisez l’adresse securite@epfl.ch dans vos procédures, pages Web ou scripts, pensez à les mettre à jour. Pour rappel les sites Web sont: dit.epfl.ch/securite: généralités sur la sécurité informatique

trouve également la campagne de 2010 de sensibilisation à la sécurité informatique. winsec.epfl.ch: le site consacré à la sécurité du monde Windows securite.epfl.ch: le site du domaine sécurité, prévention et santé du campus (SHE). Jacqueline.Dousson@epfl.ch, Domaine IT -----------

Le DIT vous forme... z La sécurité des applications Web vous concerne, vous saurez tout ou presque sur la meilleure façon de protéger vos applications lors du prochain cours (9 septembre). z Vous devez apprendre ou parfaire un langage de programmation, profitez des cours ci-dessous, les prochains n’auront lieu qu’en 2012. C++, A Comprehensive Hands-On Introduction (in English) semaine 35 Excel 2010, VBA 1-introduction semaine 36 Python, level I (in English) semaine 36 C Programming (in English) semaine 39 Pour les détails et d’autres cours sur le même thème, consultez notre site Web: dit.epfl.ch/formation, mot clé programmation. z Vous devez administrer les systèmes Linux ou Windows, nous vous offrons aussi quelques formations, une série de cours Windows 7 débute en semaine 36 tandis qu’en semaine 41 vous pouvez vous former en Administration Linux: RHEL, Fedora, UBuntu et en semaine 44 débute une formation Windows Server 2008. Pour les détails et d’autres cours sur le même thème: dit.epfl. ch/formation, mot clé système. z Un unique cours Matlab, for beginners in English est prévu, ne le manquez pas, il se déroule les 12 et 13 septembre. z Vous devez rédiger une thèse ou autre grand document, vous avez le choix entre les outils: LaTeX, basics (in English) (semaine 40), InDesign en français (semaine 36) ou en anglais (semaine 48), Word 2010-PC (semaine 40) Word 2011-Mac (semaine 49). z Découvrez sur notre site dit.epfl.ch/formation toutes nos formations en bureautique et outils collaboratifs (édition, images, tableur, mail, ...), pour l’acquisition de données (LabVIEW) ou la gestion de sites Web (Jahia, Dreamweaver, …). Pour plus de renseignements n’hésitez pas à contacter l’équipe par courriel cours.dit@epfl.ch ! L’équipe des cours 30 août  2011 - N° 7

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Agenda

Actualités

Zetta

Dans les coul

numerical simulation for science and technology

Pierre.Mellier@epfl.ch, EPFL – Domaine IT, responsable d

Vittoria.Rezzonico@epfl.ch & Michela.Thiemard@epfl.ch, rédactrices en chef de la revue Zetta

Appel aux articles La nouvelle revue consacrée au HPC a besoin de vos contributions ! z vous souhaitez faire connaître votre travail z vous avez un projet en relation avec le calcul scientifique z vous voulez créer des nouveaux liens. Alors sautez sur l’occasion et proposez-nous un article!

Public cible de la revue z les chercheurs de l’EPFL et des institutions partenaires z les leaders de l’HPC en Suisse et à l’étranger.

Behind the scenes of plan.epfl.ch, 3D version: the Web application plan.epfl.ch has been redesigned with a magnificent three-dimensional view of EPFL’s buildings. Here’s a quick overview of some problems that may threaten the virtual builders. L’application Web plan.epfl.ch vient d’être relookée avec une magnifique vue tridimensionnelle des bâtiments de l’EPFL. Voici un rapide survol de certains problèmes qui guettent les bâtisseurs virtuels.

Langue des articles z français ou anglais, avec résumé dans les deux langues.

Délai de rédaction 20 septembre, parution début février 2012. Pour des raisons d’organisation, veuillez annoncer votre article au plus tôt à zetta@epfl.ch. Pour vous abonner à la version électronique, envoyez un mail à zetta-subscribe@listes.epfl.ch. Pour recevoir la version papier, veuillez contacter: zetta@epfl.ch.

Call for Articles The new journal devoted to HPC needs your contributions! z you wish to promote your work z you have a project related to scientific computing z you want to get to know new people. So jump on the opportunity and write an article!

Target audience of the magazine z researchers from EPFL and partner institutions z HPC leaders in Switzerland and abroad.

Language of the articles z French or English, with abstract in both languages.

Deadline for submitting articles September 20, release of the magazine: early February 2012. For organizational reasons, please announce your article as soon as possible to zetta@epfl.ch. To subscribe to the electronic version, please email: zetta-subscribe@listes.epfl.ch. To receive the printed version, please contact zetta@epfl.ch. n

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Dès la fin de 2008, l’idée d’offrir à nos visiteurs une vue 3D des bâtiments de l’EPFL a commencé à faire son chemin. Mais était-ce réalisable techniquement ? À quel coût ? Dans quels délais ? Nous savions que deux ans auparavant, Google avait mis en service, dans son application Google Earth, une vue 3D pour les bâtiments et que certaines villes américaines y avaient été entièrement modélisées. Puis Google avait dans la foulée proposé les outils grand public comme SketchUp et Google 3D Warehouse qui permettaient de construire et télécharger sur Internet des bâtiments entiers. D’un autre côté, l’EPFL disposait sur AutoCad des plans vectorisés de ses bâtiments. Ajoutez à cela une campagne de photos du campus prises par hélicoptère, et le tout semblait parfaitement réalisable.


lisses de plan.epfl.ch, version 3D

du KIS et Florent.Deseneux@epfl.ch, EPFL – DII - Constructions, dessinateur

Seulement voilà ... Le laser (pour les spécialistes, il s’agit en fait d’un LIDAR) qui devait mesurer, et construire très précisément, le modèle numérique de terrain depuis l’hélicoptère était mal étalonné et il fallut faire intervenir le centre de recherche de l’IGN (Institut Géographique National) pour programmer des routines spécifiques afin de corriger ces erreurs. De plus, dans la chaîne de calcul, entre AutoCad et SketchUp, une information se perdait (mais où ?), rendant parfaitement aléatoire le sens du placage des photos sur certaines faces des bâtiments. Le modèle du terrain de l’EPFL stocké par Google date déjà de quelques années, et des bâtiments (comme le Rolex Learning Center) une fois importés dans Google Earth étaient tantôt suspendus dans le vide, tantôt partiellement enfouis dans le sol. Le temps de latence pour télécharger les fichiers chez Google est énorme. Google autorise des traitements par lot des bâtiments à partir de 200 pièces, il a donc fallu télécharger les quelques dizaines de bâtiments de l’EPFL un par un, puis attendre chaque fois près de 3 semaines afin que ces bâtiments soient enfin traités par Google, et les délais pour le modèle de terrain sont encore plus longs (3 à 6 mois). Pour mieux afficher les détails de certaines façades cachées à l’hélicoptère, une tentative de prise de vues par drone se solda par un positionnement trop imprécis des photos, qui ne pouvaient pas être correctement plaquées aux bâtiments. Les rondeurs du Rolex Learning Center donnèrent une violente

crise d’urticaire à Google 3D Warehouse qui n’avait jamais vu, loin de là, pareille chose, il fallut simplifier, simplifier et encore simplifier. Bref, le petit projet considéré à l’origine comme facilement réalisable par les experts consultés nous expédia sur les sentiers escarpés d’un col himalayen. C’est finalement, grâce à une société française qui a récemment intégré sur Google Earth plusieurs villes françaises en 3D , dont Lyon, que nous avons vraiment pu progresser et résoudre les principaux problèmes afin de déposer sur Google Earth, courant avril 2011, les modèles 3D des bâtiments de l’EPFL sous une forme enfin présentable. Le résultat peut désormais être également vu sur l’application plan.epfl.ch, qui a subi pour l’occasion, une sérieuse mise à jour. Une vision 3D et un accès à StreetView (de Google) ont été intégrés de manière astucieuse à la version 2D existante grâce à un outil de guidage qui permet de viser très facilement une façade de bâtiment sur le plan 2D et de voir le résultat instantanément sur la version en 3D. Le travail n’est pas pour autant terminé. Après cette première étape, nous devrons maintenant comprendre comment mettre en place une stratégie de mise à jour de la 3D qui va de pair avec la construction ou le renouvellement des bâtiments à l’EPFL. Le placage des photos sur les faces des bâtiments reste également un problème ouvert, à tel point que l’on peut se demander s’il ne faudrait pas la peine de modéliser les bâtiments directement en image de synthèse? Aujourd’hui, les bâtiments de l’EPFL sont les seuls dans les environs à être modélisés en 3D sur Google Earth. L’ajout des communes avoisinantes permettrait d’étoffer et d’améliorer cette réalité virtuelle! n

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Analyse

Cookies en folies Laurent.Kling@epfl.ch, EPFL - STI, coordinateur informatique à la Faculté Sciences et Techniques de l’ingénieur

Browsing Web is not anonymous Surfer sur Internet n’est pas anonyme

cinq sites sont présentés dans cet article, deux académique l’EPFL et le MIT, un du monde du logiciel libre Sourceforge et deux entreprises, Yahoo et Apple. Si on exclut les anomalies, les sites Web de l’EPFL sont raisonnables, la durée de vie ne dépasse pas deux ans.

Nos butineurs doivent se retrouver dans la forêt de fenêtres ouvertes par chaque usager. Un jalon immatériel est dissimulé dans les entrailles des navigateurs, le cookie. Ce témoin peut se décomposer en deux catégories temporelles: z bref, juste le temps nécessaire pour l’action, z interminable, des durées qui surpassent largement l’histoire &.

Le témoin immuable Désireux de partir d’un exemple concret, j’ai extrait des entrailles de mon ordinateur la liste des cookies patiemment cumulée depuis 3 ans. Le résultat est impressionnant: z 8500 cookies dans Safari, z 270 cookies dans Flash. A priori, la durée nécessaire pour accomplir une action technique ne devrait pas dépasser une heure, peut-être atteindre 24 heures. En réalité, uniquement 0.1 % (9 cookies) répondait à ce critère limité à un jour. Intrigué par une proportion si faible, j’ai réalisé une analyse en combinant les tableaux croisés dans Excel et la puissance du logiciel statistique R.

fig. 2 – ch.epfl – un cookie Flash est présent avec une adresse IP 128.178.50.23

fig. 3 – edu.mit

Pour un autre campus, le MIT les durées deviennent difficilement compréhensibles, pourquoi conserver des jalons techniques pendant 10 ans ?

fig. 1– répartition statistique des cookies d’uen durée supérieure à 1 jour

Désireux d’analyser dans le détail la distribution des données, 26 domaines DNS (comme epfl.ch) ont été retenus. Pour simplifier le dépouillement, l’ordre habituel serveur.entreprise.pays a été inversé.

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fig. 4 – net.sourceforge


Cookies en folies Pour Sourceforge, on peut également s’interroger sur la durée de vie sur un site hébergeant des projets open source. Pour deux sites commerciaux, Apple et Yahoo l’utilisation de cookies pour suivre l’usager avec des échéances importantes semble logique dans un esprit mercantiliste.

créateur de contenu d’utiliser un objet enregistré dans votre ordinateur (Local Shared Object). Cette donnée cachée permet de contourner l’effacement de cookies. Il suffit de dupliquer l’information avec un jalon Flash LSO. Cette fonction a suscité l’intérêt de la commission américaine du commerce (FTC) en 2010. Probablement par réaction, la dernière version 10.3 de Flash du 15 mai 2011 propose la suppression de ces informations !

Un monde sans Flash et sans cookies

fig. 5a – com.apple

fig. 5b – com.yahoo

Pour l’ensemble des sites, la durée de vie très longue des cookies (au plus 7089 ans) suggère une utilisation pour identifier l’internaute, pas pour conserver des préférences. Pour visualiser les cookies sur Safari, je recommande l’utilisation de safaricookies qui permet de se rendre compte de l’étendue des dégâts.

La directive 2002/58/CE & sur la Protection des données dans le secteur des télécommunications par le parlement européen a engendré relativement peu d’intérêt à sa parution en 2002, contrairement à la date de la mise en application dans les états membres du 25 mai 2011. La principale nouveauté est l’accord explicite de l’usager pour l’enregistrement de ses données, y compris pour les cookies. Naturellement les chantres de la liberté du commerce voient dans cette directive une contrainte insupportable. Même aux USA où la protection des données personnelles informatiques est presque inexistante, il existe un débat dans une commission du sénat sur la vie privée (Senate Commerce Committee on Privacy). L’objectif est de supprimer les informations quand on le désire avec la mise en place des instruments législatifs – Do Not Track &. Pour ceux qui désirent goûter au monde paisible de l’Internet sans Flash, il existe l’extension clicktoflash & sur Safari qui présente vos pages avec des encarts pour chaque composant Flash. Si l’un d’eux vous intéresse, un clic et c’est visible. Un effet remarquable de cette absence est une économie conséquente des ressources informatiques (processeur et mémoire). Pour Firefox et Google Chrome, l’extension Flashblock & utilise une méthode similaire. Et finalement, les utilisateurs d’Internet Explorer possèdent une solution moins élégante en interdisant les sites pouvant utiliser Flash (lifehacker.com/5533694/use-Internet-explorers-built+inflash-block-feature).

fig. 7 – page Web libérée de Flash fig. 6 – http://sweetpproductions.com/safaricookies/

Flash, cookies cachés Apple est le fer de lance de la croisade refusant l’intégration de la technologie Flash. En premier dans sa tablette iPad, puis dans la dernière version d’ultraportable MacBook Air. Sans entrer dans ce débat sur l’intérêt de disposer de cette extension, nombreux sont les bandeaux publicitaires en Flash. Sur un iPad, leur absence représente un confort d’utilisation indéniable. En 2002, à partir de la version 6 de Flash, il est possible pour un

Il existe la solution ultime de supprimer régulièrement l’ensemble de vos cookies et LSO dans votre ordinateur, par exemple sur un Macintosh avec Safari: ~/Library/Cookies/Cookies.plist ~/Library/Preferences/Macromedia/Flash Player/#SharedObjects/ ~/Library/Preferences/Macromedia/Flash Player/ macromedia.com/support/flashplayer/sys/

Malheureusement, la suite de cet article va démonter que ces actions ne sont pas suffisantes pour protéger votre vie privée. 30 août  2011 - N° 7

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Cookies en folies

Entropie numérique En 1948, le mathématicien Claude Shannon & publie l’article qui crée la théorie de la communication moderne, entre autres il décrit la relation entre le signal et le bruit. Dans le même papier, il décrit l’entropie qui correspond à la quantité d’informations transmises. Dans son article en 1951, l’entropie n’est pas uniquement fonction de la complexité, mais également de la fréquence d’utilisation. Un caractère possède une entropie de 0.6 a 1.3 bit, un mot inhabituel employé par Shakespeare ou Umberto Eco représente 0.4 bit par caractère. Une retombée inattendue de ce théorème est la capacité de comprimer l’information sous une forme non destructive. Tout usager qui compresse un dossier utilise sans le savoir la méthode LZW imaginée par des élèves de Claude Shannon. Pour dénombrer les 6,92 milliards d’habitants vivants de la terre, il faut utiliser 32.7 bits. Pour tous les humains ayant vécu sur notre planète, environ 106 milliards en 2002, 36.6 bits sont suffisants (www.prb.org/pdf/PT_novdec02.pdf). Un cinquième des cookies dépasse le long terme (une durée de vie supérieure à 9 ans). Dans ce sous-groupe, 42 % possèdent une entropie supérieure au nombre total d’humains. Le moins qu’on puisse dire est que les informaticiens ont une vision à très long terme... Parfois, la quantité d’informations contenues dans le cookie est digne d’un article, le record est 3141 caractères pour com.yieldmanager.ad dont voici un extrait: b!!!$K!!%#4!!<NC<ynxU!!)OK!!!!#<PulM!!) OU!!!!#<LTvT!!-?2!!!!%=!20>!!-O3!!!! #=!20>!!0eW!!!!#<YOqs!!0o,!!!!%<y>BB! !0sA!!!!*<x>nC!!1Mx!!!!8=!=48!!1N4!! !!8=!=48!!1N=!!!!-=!=48!!1NC!!!!.=!=48!!1NO!!!!3=!=48!!2!d!!!!#<nA.[!!2-9!!!!$<dZO @!!28Y!!!!$<o(!8!!3I$!!6D)<NR!8!!3gT!!!!/<QXp J!!3gX!!!!/<QXpJ!!3gh!!!!/<QXpJ!!3go!!!!/<TW) Q!!3i3!!!!)

/* Google Analytics */ jQuery.jGoogleAnalytics(’UA-4833294-1’, {topLevelDomain: ’.epfl.ch’} );

En 2010, un chercheur d’une association de défense des libertés individuelles américaines (Free Frontier Fondation) a écrit un article avec comme hypothèse: Votre navigateur est-il unique ? & Au départ, nous pensons naïvement que le fait d’utiliser un navigateur standard dans notre ordinateur nous rend anonymes. Une visite sur le site https:panopticlick.eff.org nous démontre le contraire. Mon butineur est unique, seul parmi 1’611’981. Cela représente 20.62 bits d’entropie de l’information ! Quels sont les indices révélateurs ? 1. mes polices de caractères, unique, 1 sur 1’611’981 2. mes extensions, 1 sur 806’000 3. le type du navigateur, 1 sur 230’000 4. la langue, 1 sur 637 5. mon écran, 1 sur 28 6. ma zone horaire, 1 sur 8 7. j’accepte des supercookies, 1 sur 2.3 8. j’accepte des cookies, 1 sur 1.3. Il est étonnant de constater que la liste des polices de caractères installées chez moi suffit à me distinguer. Encore plus surprenant, comment un site Web peut-il détecter le contenu de mon ordinateur ? La réponse est malheureusement simple, l’utilisation du mélange de deux technologies Flash et Java. Sur mon iPad, qui est une machine fermée sans Flash ni Java, j’osais espérer être moins reconnaissable.

Votre environnement informatique, une trace indélébile Pour préserver sa vie privée, on pourrait être tenté de supprimer régulièrement les cookies et les données persistantes contenues dans nos navigateurs Internet. A priori, on imagine que l’utilisation du mode navigation privée cache aux regards extérieurs nos visites sur les sites Web. En pratique, c’est une illusion, car dès qu’on visite une page sur Internet, on laisse des empreintes sur le serveur. Si le concepteur utilise un service externe d’analyse de fréquentation comme Google Analytics, vos visites vont directement tomber dans l’escarcelle de Google. Il est improbable que vous regardiez le code source de vos sources d’informations favorites pour découvrir ce contenu JavaScript: <script src="http://www.google-analytics.com/ urchin.js" type="text/javascript"> </script> <script type="text/javascript"> _uacct = "UA-610236-1";urchinTracker(); </script>

Pour la page d’accueil de l’EPFL, le code de Google Analytics est contenu dans un fichier annexe: www.epfl.ch/js/globalnav.js.

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fig. 8 – panopticlick Ipad unique

En pratique il n’en est rien, je suis également unique, pas par la présence de polices que l’absence de Flash et de Java rend impossible à détecter, mais par la combinaison des autres facteurs.

La première défense, vous-même Si on vous demande de communiquer votre code bancaire, il est certain que vous allez refuser. Bizarrement, si vous allez faire réparer un ordinateur, peut-être allez-vous spontanément proposer votre mot de passe informatique. Comment peut-on imaginer une telle différence de comportement ? Je crois que la clé réside dans la dématérialisation de l’information. Sous la forme habituelle de


Cookies en folies papier, de classeurs ou d’archives, l’information est tangible. Si vous déménagez un classeur fédéral, personne ne va s’inquiéter. Si par contre vous transportez une suite de chariots remplis de papier, il est probable que quelqu’un arrête ce transfert physique. Dans le cas des fuites des câbles diplomatiques américains, c’est probablement des wagons de documents qui ont été transférés sous une forme numérique apparemment inoffensive, des DVD. Une autre propriété de l’information digitale est qu’elle est inaltérable, telle une œuvre d’art reproductible à l’infini sans perte de qualité. Cette copie est tellement parfaite qu’il est impossible de distinguer l’original de la copie. Cette problématique n’est pas nouvelle, en 1935 Walter Benjamin a décrit la perte de l’aura, jalon important pour comprendre l’art moderne: fr.wikipedia.org/ wiki/L’Œuvre_d’art_à_l’époque_de_sa_reproductibilité_technique. La sécurité peut prendre des cheminements particulièrement tortueux. Confronté à la nécessité de renforcer la complexité des mots de passe dans un cénacle de spécialistes informatiques, la première remarque est d’ordre pratique, ce changement provoque trop de demandes de support. Par analogie avec la limitation de la vitesse automobile, l’objection serait que cette mesure va engendrer trop de contraventions. La réponse rationnelle est que cette contrainte va réduire la gravité des accidents, évitant des vies brisées.

z on duplique les clés pour entrer chez vous. Cela n’est pas un roman d’espionnage, c’est réellement arrivé pour RSA et Lookeed. Heureusement, Lookeed possédait d’autre mécanisme de sécurité que seulement la clé RSA. Suite à cette attaque, RSA vient d’annoncer le changement de quarante millions de clés électronique.

fig. 9 –quarante millions de clés électroniques RSA à changer

Cette méthode est connue depuis l’antiquité, face à une muraille infranchissable, on peut saper ses fondations ou simplement construire une rampe d’accès au piton rocheux.

Un monde civilisé ? Bizarrement, les usagers sur Internet se comportent comme si celui-ci est un espace de liberté sans contrôle. Tel un Far West du monde moderne, ils imaginent la possibilité de naviguer sans laisser de traces et disposer de ressources sans limites. Naïvement, on pourrait espérer se rendre invisible par l’utilisation de redirection qui cache et transforme votre adresse IP. Cette parade est caduque s’il est particulièrement facile d’identifier votre navigateur. Les amateurs de Tor ne doivent pas lire ces lignes (Tor est un outil pour dissimuler votre trafic Internet dans un environnement partagé, voir article Désécurisé, paru dans FI4/08). Probablement par une simplification sans égale, on nous promet des guerres cybernétiques similaires au film Indépendance Day. Dans cette légumineuse hollywoodienne, navet ou citrouille, l’humanité est confrontée à une menace extraterrestre disposant de technologies supérieures aux nôtres. Le dénouement est vraiment grotesque, un virus informatique humain détruit les envahisseurs. Par un curieux hasard du scénario, les extraterrestres ont décidé de nous copier en utilisant un microprocesseur de chez nous. Un danger nettement plus tangible est une attaque délibérée contre votre forteresse numérique: z on attaque le coffre-fort d’une entreprise commerciale spécialisé dans la fabrication de clé;

GLOSSAIRE

&

clicktoflash: rentzsch.github.com/ clicktoflash/ directive 2002/58/CE: europa.eu/legislation_summaries/information_society/legislative_framework/l24120_fr.htm

fig. 10 – rampe d’accès au piton de Massada construite en 7 mois, 73 après J.C

Les attaques informatiques fonctionnent uniquement si le code malicieux s’inscrit dans une architecture matérielle et logicielle très spécifique. Au lieu de prôner un monde homogène où les défauts se propagent à la vitesse de la lumière, il est préférable d’utiliser des environnements hétérogènes. De la même manière, il est vain de vouloir se protéger si nos habitudes ou l’ingéniosité des pirates nous convainquent d’ouvrir un document manifestement vérolé. Dans ce cas qui est familier, la cause n’est pas à rechercher du côté d’une faille technologique inconnue, mais plutôt de notre soif de découvertes accompagnée d’une curiosité inébranlable. n

Flashblock: flashblock.mozdev.org l’histoire: la définition de l’histoire est généralement associée au début de l’écriture, soit environ 5400 ans depuis les poteries d’Abydos en Égypte. Chez moi, 4 cookies expirent le 1er janvier 10000, dépassant la limite des dates dans mon tableur favori.

Shannon, Claude E.: Prediction and entropy of printed English, The Bell System Technical Journal, 30:50-64, January 1951: en.wikipedia.org/wiki/Information_entropy Votre navigateur est-il unique ? https://panopticlick.eff.org/browseruniqueness.pdf

Do Not Track: www.ftc.gov/os/ testimony/101202donottrack.pdf

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Analyse

HPC dans le Cloud Fabien.Figueras@epfl.ch, EPFL – Domaine IT, chef du groupe Exploitation

Even if Cloud Computing is not a revolution, all services offered by various market players must be studied carefully. In this article we will see if today it is possible to use a Public Cloud for HPC applications. Même si le cloud computing n’est pas une révolution, les services proposés par les différents acteurs du marché doivent être étudiés avec soin. Dans cet article nous allons voir si, aujourd’hui, il est possible d’utiliser un Cloud public pour les applications HPC.

grand usage de l’interconnexion entre nœuds. Pour obtenir les meilleures performances, la latence doit être la plus faible possible et la bande passante maximale. Actuellement c’est Infiniband [4] qui domine les technologies d’interconnexion. Pour la grille, on trouve des programmes qui utilisent un seul processeur et qui ne communiquent pas avec l’extérieur.

Des applications HPC dans un Cloud public ?

Après avoir rappelé comment les clusters HPC sont architecturés et le modèle de programmation dominant dans les applications HPC, nous comparerons les performances des applications dans un Cloud public et dans un cluster privé. Puis nous calculerons le prix d’un cluster dans un Cloud public. Enfin nous terminerons en étudiant les opportunités d’utiliser un Cloud public pour les applications de la grille de PC.

Actuellement les utilisateurs de Blue Gene et des clusters généralistes soumettent leurs travaux dans l’infrastructure privée de l’EPFL. Je n’utilise pas le nom de Cloud privé, car cela serait un abus de langage, en effet le Cloud se réfère généralement à une infrastructure de machines virtuelles [5]! La question est bien sûr de savoir si ces utilisateurs pourraient utiliser un Cloud public au lieu de l’infrastructure locale. Pour qu’un utilisateur veuille soumettre ces travaux dans un Cloud public il faut au moins que les performances et les prix soient du même ordre de grandeur.

HPC: architecture et modèle de programmation

Cloud public HPC et une infrastructure locale, qui est le plus rapide ?

Pour les lecteurs qui ne sont pas familiers du HPC (High Performance Computing), je vais rappeler les architectures utilisées à l’EPFL et le modèle de programmation dominant. Pour les initiés vous pouvez sauter directement à la partie suivante. Les machines HPC souvent appelées cluster ont l’architecture logique commune: z une machine sur laquelle les utilisateurs se connectent appelée frontale; z des machines effectuant les calculs, interconnectées entre elles et avec la frontale et ayant accès à un stockage partagé. Ces machines sont souvent appelées nœuds; z un système de stockage partagé entre les nœuds et la frontale avec un système de fichier parallèle ou non. Les machines mises à disposition de l’enseignement et de la recherche à l’EPFL peuvent être regroupées en trois catégories (pour plus de détail, voir [1]): z le super calculateur Blue Gene pour les calculs massivement parallèles; z des clusters généralistes avec différents niveaux de performance d’interconnexion, de systèmes de fichier parallèle (GPFS &) ou non (NFS &), et plus ou moins hétérogènes ( avec ou sans GPU); z une grille de PC et de VM nommé Greedy [2]. Le modèle de programmation dominant pour les deux premières catégories est MPI (Message Passing Interface) [3], qui fait un

Avant de présenter les résultats, j’invite le lecteur à se poser la question suivante: Si mon application utilise intensivement le réseau d’interconnexion, sera-t-elle plus performante avec un réseau d’interconnexion à faible latence & et grande bande passante ou avec un réseau à forte latence et bande passante moyenne ? La réponse vous semble évidente ? Comme moi vous vous dites: mais pourquoi perdre son temps à faire des tests ?. Je n’ai pas de certitudes, mais il semblerait que les gestionnaires et autres comptables, responsables de nos budgets, aient plus suivi les enseignements de Saint Thomas que de Descartes et qu’ils aient besoin de toucher un bon rapport de tests qui montre ce qui semblait déjà si évident. Le Cloud public le plus connu et qui offre des services HPC est Amazon EC2 [6]. De nombreux tests réalisés seulement aux ÉtatsUnis (vous verrez plus loin pourquoi) ont montré que pour du HPC en général une infrastructure dédiée de machines physiques est plus performante qu’une infrastructure de machines virtuelles (VM) dans un Cloud Public. Le principe de base d’un Cloud Public est de mutualiser au maximum les ressources. Donc à un même instant plusieurs VM se partagent le processeur, ce qui explique simplement qu’une VM ne dispose que d’une fraction de la puissance et donc ne puisse pas être aussi performante qu’une machine disposant du processeur pour elle seule. Le même raisonnement s’applique pour les autres ressources (mémoire, disque, réseau).

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HPC dans le Cloud Parmi tous les comparatifs, je vous propose de reprendre les conclusions de l’étude réalisée par huit membres du Lawrence Berkeley National Lab [7]. L’intérêt principal est d’avoir comparé les performances de six applications et d’une batterie de tests HPC sur trois clusters locaux de puissance et d’âge différents et sur un cluster HPC-EC2. L’analyse des résultats a montré que toutes les applications qui faisaient un usage intensif de MPI avaient des performances de six à vingt fois moins bonnes sur le cluster dans le Cloud public que sur les clusters locaux. L’interconnexion du cluster du Cloud est de l’Ethernet à 10Gbps partagé par toutes les machines physiques alors que les clusters locaux utilisaient de l’Infiniband à 20 ou 40 Gbps. Saint Thomas est-il satisfait ? Il pourrait demander de comparer les performances des accès disques entre des machines locales et le Cloud public. Le résultat sera du même ordre de grandeur. En effet les accès aux disques dans le Cloud public se font à travers NFS et sur un réseau LAN partagé, ou pire à travers du WAN ! Il faudra donc comparer ce réseau à faible débit et mutualisé à un réseau local dédié à large bande passante où les données seront servies par des fermes de serveurs de fichiers offrant accès à des systèmes de fichiers parallèles soutenant jusqu’à 100Gbps !

Comparaison des coûts entre un Cloud HPC et une infrastructure locale

SUSE ou Red Hat), un taux de change de 0.842 CHF pour un dollar (taux de fin mai 2011) et une TVA de 8%, le coût sur 3 ans avec réservation de la machine est de 2’421’944 CHF. Un beau budget n’est-ce pas ! Mais attention ce n’est pas fini, au prix des nœuds vous devez encore rajouter: z les données qui entrent et sortent du Cloud; z l’espace disque pour les données de calcul; z les lectures et écritures effectuées sur ce stockage. Pour vous donner une idée du montant à rajouter, prenons un exemple réaliste: z les volumes de données sortis de Callisto entre le 23 mai et le 21 juin 2011: 1’974 GB; z un stockage de 50 TB; z pour calculer le nombre d’I/O prenons une taille de buffer de 1024 octets. Ce qui coûte le plus cher ici c’est le stockage; finalement sur trois ans à ce rythme, il faudra rajouter 183’554 CHF. On arrive donc à un total sur 3 ans (en arrondissant) de 2,6 millions de Francs. Sur la durée de vie de la machine, le Cloud public HPC est plus cher qu’un cluster local ! Bien sur vous n’êtes pas obligé de me croire et vous pouvez essayer vous même de faire le calcul, cependant faites bien attention à ne rien oublier dans toutes les options proposées par Amazon pour comparer des choses comparables.

Opportunités pour le Cloud HPC ? Maintenant vous n’avez plus de doute que le Cloud Public est beaucoup moins performant que des infrastructures locales. Vous pouvez me dire que si une application met 30% de temps en plus pour s’exécuter dans le Cloud public que sur mon cluster local, mais que cela me coûte 50% de moins, je suis encore gagnant ! Malheureusement ce n’est pas le cas, je ne peux pas donner les chiffres exacts ici pour cause de confidentialité avec nos fournisseurs, mais je vous vais vous donner un ordre de grandeur du tarif Amazon [8] pour une configuration d’un cluster de taille raisonnable. Si on prend une base de 125 nœuds (Amazon n’en donne pas plus de 128 par cluster) à 2 CPU et 4 cœurs, on obtient un total de 1000 cœurs. En considérant un OS Linux gratuit (pas comme

Moins performant et plus cher ! Enterrons joyeusement le Cloud public et passons à autre chose ? Pas si vite, il y a quand même un intérêt technique pour le Cloud public HPC. On a vu que s’il n’y avait pas de communication entre les nœuds et pas trop d’accès disques, les performances étaient relativement proches entre un Cloud public et un cluster local. Les utilisateurs de Blue Gene et des clusters généralistes n’ont donc pas, pour l’instant, d’intérêt à utiliser un Cloud public. Cependant les utilisateurs de la grille semblent de bons candidats, en effet les programmes sont mono CPU, ne communiquent pas entre eux et ne font pas non plus beaucoup d’accès disques. Depuis quelques mois le DIT expérimente un Cloud privé de 80 VM mono CPU, les applications qui utilisent cette infrastructure expérimentale ont un profil caractéristique. En effet toutes les VM qui supportent ces applications ont le même type d’utilisation des ressources. Elles utilisent entièrement le CPU à disposition (fig. 1), intensément la mémoire (fig. 2) et très peu le disque (fig. 3) et le réseau (fig. 4). Malheureusement, pour que ces applications utilisent un Cloud public, il reste quand même deux problèmes de taille. L’accès à la grille est actuellement gratuit à l’EPFL alors qu’il est payant dans un Cloud public. Mais surtout le service HPC d’Amazon n’est à ce jour disponible qu’aux ÉtatsUnis. 30 août  2011 - N° 7

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HPC dans le Cloud

fig. 1 – VM sur un serveur, toutes utilisent le CPU à 100%

Conclusion

fig. 2 – utilisation mémoire d’une VM (42% de la mémoire est active en moyenne)

Nous avons vu que les applications HPC utilisant le modèle de programmation MPI ne sont pas de bonnes candidates pour les Cloud public. En effet l’écart de performance est trop grand et aucun gain financier n’est à attendre. Le Cloud public pourrait éventuellement servir pour des applications mono CPU mais les utilisateurs de l’EPFL qui aujourd’hui accèdent gratuitement à ces ressources devraient mettre la main à la poche. Nous n’avons pas abordé ici les problèmes de confidentialité et de sécurité liés à l’utilisation d’un Cloud public, mais ils devront être pris en compte avant de se décider à utiliser une infrastructure publique.

Références [1] hpc-dit.epfl.ch [2] greedy.epfl.ch [3] MPI: fr.wikipedia.org/wiki/Message_ Passing_Interface fr.wikipedia.org/wiki/ InfiniBand

[4] Infiniband:

[5] FI6/11 Cloud: évolution ou révolution: flashinformatique.epfl.ch/ spip.php?article2310

[6] Cloud Amazon HPC aws.amazon. com/ec2/hpc-applications/

[7] Performance analysis of high performance computing applications on the amazon web services cloud (Lawrence Berkeley National Lab): www.lbl.gov/cs/CSnews/cloudcomBP. pdf [8] aws.amazon.com/ec2/pricing/. fig. 3 – utilisation disque d’une VM (débit moyen 23 Kbps)

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HPC dans le Cloud

GLOSSAIRE

&

GPFS (General Parallel File System): système de fichiers conçu pour adresser de façon unique des volumes de données dépassant le pétaoctet et répartis sur un nombre de supports physiques pouvant dépasser le millier. www-03.ibm.com/systems/ software/gpfs/ et W latence: temps d’établissement de la communication. NFS (Network File System): protocole développé par Sun Microsystems qui permet à un ordinateur d’accéder à des fichiers via un réseau. W W = tiré de Wikipédia

fig. 4 – utilisation réseau d’une VM (débit moyen 1 KBps)

n

Agenda

Projets AAA de Switch pour la période 2008 - 2011 Pierre.Mellier@epfl.ch, EPFL – Domaine IT, responsable du KIS

Suite aux projets AAI, la Fondation SWITCH a démarré au printemps 2008 une nouvelle phase de projets AAA appelée e-Infrastruture for e-Science pour la période 2008-2011. Les unités de recherche, les services informatiques centraux et les unités d’e-learning peuvent soumettre deux fois par année des propositions de projets. L’objectif de ces projets est d’améliorer le partage des prestations informatiques entre les différentes institutions, dans les domaines du Grid (optimisation de l’usage des ressources), du e-learning (améliorer l’accessibilité et le partage), et des organisations virtuelles (meilleurs supports informatiques aux projets de recherche interinstitutionnels). Pour la huitième étape, les projets doivent être soumis jusqu’au 30 septembre 2011. Ces projets doivent être centrés sur des aspects coopératifs et doivent impliquer au moins un autre partenaire institutionnel. Le soumissionnaire doit également apporter 50% des fonds du projet. Les projets seront évalués en fonction des bénéfices pour l’utilisateur final, des aspects coopératifs, du caractère d’innovation, de la pérennité de la solution, de la qualité de la gestion du projet. Des renseignements très complets sont disponibles à l’adresse www.switch.ch/aaa ou chez Pierre.Mellier@epfl.ch.

After the first phase of realization of the infrastructures for authentication and autorization (AAI), SWITCH Foundation has started a new phase for the 2008-2011 period on AAA projects, called e-Infrastructure for e-Science. The research units, the central informatics service and the e-learning units can participate twice a year by submitting project proposal. The objectif of these projects is to improve the sharing of informatics resources between different institutions in the domains of Grid (optimization of the use of resources), of e-learning (to improve access and sharing) and of virtual organizations (better informatics support to inter-institutional research projects). For the eighth deadline, the projects must be submitted for September 30. These projects must focus on cooperative aspects, and involved an other institutional partner. These projects must be realized within a matching fund framework (50% from SWITCH and 50% from the institution). Their evaluation will be based on end user benefits, cooperative aspects, innovative aspect, sustainability, and quality of the project management. More complete information can be found at www.switch.ch/aaa or contact Pierre.Mellier@epfl.ch. n

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Actualités

Le FI fait peau neuve sur le Web Jacqueline.Dousson@epfl.ch & Appoline.Raposo@epfl.ch, EPFL-Domaine IT, responsables du FI

A new look for the FI online. Le Flash informatique profite du passage à la nouvelle charte graphique EPFL pour vous concocter un site tout nouveau, tout beau.

FlashInformatique.epfl.ch  La version papier du journal a fait sa mue en janvier 2010, cet été c’est le tour de la version en ligne. En 2004 nous avions choisi SPIP [1] (voir article Le FI et SPIP de janvier 2004, flashinformatique/ spip.php?article383) comme CMS pour mettre le Flash informatique sur le Web. SPIP est un logiciel libre, distribué sous licence GNU/GPL, parfaitement adapté à la notion de revue, d’articles et d’auteurs, la communauté SPIP reste très vivante, le nombre de sites qui l’utilisent augmente en permanence, nous n’avions donc pas de raison de changer d’outil. L'apparence est totalement distincte des données (articles, figures, etc.) qui sont dans une base de données mySQL, ce qui a permis de lui donner l’aspect Web2010 (nouveau look des pages Web de l’EPFL). Ce fut également l’occasion d’une refonte totale de la structure du site, centré à présent sur le Flash informatique, les autres publications du DIT à périodicité variable restant accessibles sous dit.epfl.ch/publications. La navigation a été revue, d’une façon que nous espérons plus conviviale. On peut à présent naviguer d’une année à l’autre, à l’intérieur d’une même année, à l’intérieur du même numéro, accéder aux autres articles d’un auteur. Beaucoup de ces possibilités existaient déjà, mais elles sont devenues plus évidentes.

PDA/ iphone/tablette Pour prendre en compte les terminaux plus petits, plusieurs solutions ont été adoptées au cours des années. Nous avons eu la période AvantGo, parfaite pour les Palm, puis nous proposions un HTML simplifié adapté aux PDA, à présent, nous avons une option iPhone, où les articles sont présentés d’une façon ad hoc. Une version pour d’autres smartphones devrait arriver tout prochainement.

Une vitrine sur 25 ans d’informatique À présent, nous avons en ligne les numéros du Flash informatique depuis 1986, pas si mal à l’aune de l’âge du Web !

De 1986 à 1994, seuls les PDF des numéros dans leur entier sont disponibles, mais le moteur de recherche SPIP indexe les titres et les auteurs. De 1994 à 2001, les articles sont aussi disponibles au format HTML. Les années SPIP commencent en 2002, avec toujours le PDF du numéro et les PDF des articles. Depuis janvier 2010, une nouvelle possibilité de lecture est offerte: le feuilletage du numéro en ligne. C’est une fonction fournie gratuitement par le site issuu.com. Nous sommes persuadées que ce creuset d’archives a un intérêt pour un large public qui en les visualisant pourra se rendre compte à quel point les changements technologiques ont été rapides.

Anciens liens Les articles du FI sont en général bien référencés par les moteurs de recherche et beaucoup d’internautes francophones les découvrent au hasard d’une recherche et les gardent dans leurs signets; les anciens liens seront maintenus, un message invitant les visiteurs à aller découvrir le nouveau site. Pour les personnes qui ont référencé des articles (parus après novembre 2001) dans leurs pages Web, il suffit de remplacer ditwww.epfl.ch/SIC/SA/Publications par flashinformatique.epfl.ch car les numéros des articles restent les mêmes, pour retrouver le même article mis au look du jour. Exemple: ancienne adresse: ditwww.epfl.ch/SIC/SA/SPIP/Publications/spip.php?article252 nouvelle adresse: flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article252

Référence

[1] www.spip.net n ISSN 1420-7192


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