Flash informatique 2012 - no 7

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16.10.2012

FlashInformatique.epfl.ch

GNU Octave

p/a EPFL - Domaine IT - Station 8 - CH 1015 Lausanne - tél. +41 21 69 322 11

Logiciel libre

en page 3

KDE 4

Actualités DIT-info ❚ Nouvelle vice-présidence ❚ Changement de cap pour Francis ❚ Le DIT vous forme Concours, c’est parti !

Predrag.Viceic@epfl.ch, EPFL - Domaine IT, KIS, treize ans au service du libre 2 20

Analyse L’authentification forte aux services Google Denis Rochat Cloud hybride: attention au faux départ ! Nicolas Argento

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Agenda Partager, télécharger, utiliser légalement… grâce aux CC Aurore Granval

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Des ordinateurs à bon prix pour les étudiants Michel Mengis

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KDE 4 sets the new milestone in the development of this modern, powerful and robust desktop environment. While this new release is certainly an evolution, it keeps the interface familiar, but still enhances the usability on many fronts. This article presents briefly KDE and focuses on the last major release.

Logiciel libre 1

GNU Octave, l’alternative libre à MATLAB Jean-Daniel Bonjour

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Prochaines parutions Parution

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13.11.12

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tout public public averti expert

KDE 4

Domaine ✦ Environnement de bureau

Licence

langue version

✦ GPL v2 / LGPL ✦ >50 ✦ 4.7

Autres alternatives libres ✦ Gnome ✦ Linux

Alternatives non libres

KDE 4 Predrag Viceić

No Délai de rédaction

Fiche descriptive

Tous les environnements de bureaux, quels que soient les systèmes d'exploitation, subissent actuellement de grandes mutations, influencées notamment par les nouveaux équipements mobiles et interfaces tactiles. La nouvelle mouture de l'environnement KDE a tout pour séduire. S'inscrivant dans une évolution et non une révolution, KDE sépare les interfaces tablette de celles utilisées sur les ordinateurs bureau ou laptops. Cet article commence par présenter KDE et se concentre ensuite sur les nouveautés de la dernière version.

✦ Cocoa ? ✦ Windows ?

Sites Web ✦ www.kde.org

Plates-formes

Introduction La particularité des systèmes dérivés d’UNIX est la séparation nette entre le noyau, le gestionnaire d’affichage et le gestionnaire de fenêtres (Window manager). Même si on a tendance de cacher, pour des raisons évidentes, cette séparation aux utilisateurs, elle existe et est source de l’incompréhension du concept de desktop sur Linux par les néophytes. ../.. Suite page 12


Actualités

DIT-info

Nouvelle vice-présidence

Changement de cap pour Francis

Une nouvelle vice-présidence pour les systèmes d’information (VPSI) est en place depuis le 1er septembre 2012. Le professeur ordinaire de la Faculté I&C, Karl Aberer, a été nommé vice-président de la VPSI. La création de cette vice-présidence dédiée aux systèmes d’information montre l’importance croissante de ceux-ci dans le fonctionnement et dans le développement de l’EPFL. Sur le plan organisationnel, cette vice-présidence regroupe actuellement l’unité responsable de la coordination des systèmes d’information (CSIN) et le Domaine IT (DIT). D’après l’ordonnance sur l’organisation de l’EPFL, elle est responsable: ❚ de la gouvernance pour toute l’EPFL des systèmes d’information, des plates-formes et services informatiques et des moyens correspondants; ❚ de superviser, de maintenir, de développer et de promouvoir l’infrastructure informatique de l’EPFL pour l’enseignement, la recherche et les services; ❚ d’assurer la sécurité informatique ainsi que l’archivage; ❚ d’assurer et de développer l’information scientifique et l’enseignement en ligne; ❚ d’allouer des moyens dans le cadre de ses attributions budgétaires. Dans l’interview du nouveau vice-président Karl Aberer publié dans le Flash du 12 septembre 2012, ce dernier insiste sur la nécessité de travailler en réseau et de mettre en place les services les mieux adaptés possible aux besoins des utilisateurs de l’EPFL tout en préservant la sécurité et la protection des données sensibles. Il estime qu’un équilibre entre centralisation et décentralisation des services devra être trouvé. Il souhaite que les systèmes d’information de l’EPFL permettent à l’École de répondre aux nouveaux défis auxquels elle sera immanquablement confrontée, et donne l’exemple des MOOCs (Massive Open Online Courses).

Francis Lapique a pris sa retraite fin août 2012. Après des études de physique et un doctorat à l’université de Grenoble, ainsi qu’un postdoc au CERN, Francis a rejoint l’EPFL en 1989. C’était l’époque des workstations. Il a été responsable de la ligne de produits Silicon Graphics pour l’EPFL pendant 8 ans. Ensuite, il est retourné dans le domaine de la recherche pendant quelques années, dans le laboratoire ICA avec le professeur Wegmann. Au début des années 2000, il a rejoint le groupe e-pfl, nouvellement créé par Elaine Mc Murray, et s’est intéressé plus spécifiquement aux technologies du Web. Lors de ces dernières années passées à l’EPFL, Francis s’est intéressé de plus en plus à la programmation parallèle et plus particulièrement celle des GPU avec Kuda. Il a donné de nombreux cours sur le sujet. Parallèlement à ses activités à l’EPFL, Francis a été très actif dans le cadre de la Fondation Jacques-Edouard Berger où il a développé le site Web World Art Treasures. Je lui souhaite une longue et heureuse retraite qui sera certainement très active. Jean-Claude.Berney@epfl.ch, Directeur du Domaine IT

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Jean-Claude.Berney@epfl.ch, Directeur du Domaine IT

Impressum Revue consacrée aux technologies de l’information, éditée par le Domaine IT de l’EPFL (DIT). Les articles n’engagent que leurs auteurs, sauf ceux qui concernent de façon évidente des prestations officielles (sous la responsabilité du DIT ou d’autres entités). Toute reproduction, même partielle, n’est autorisée qu’avec l’accord de la rédaction et des auteurs.

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Rédacteur en chef: Jacqueline Dousson, fi@epfl.ch Mise en page & graphisme: Appoline Raposo de Barbosa Comité de rédaction: Jean-Daniel Bonjour, Patrice Fumasoli, Florence Hagen, Laurent Kling, Julia Paolini, François Roulet, Christophe Salzmann & Predrag Vicei´c

Impression: Atelier de Reprographie EPFL Tirage: 4000 exemplaires Adresse Web: flashinformatique.epfl.ch Adresse: Domaine IT EPFL Station 8, CH-1015 Lausanne Téléphone: +41 21 69 32246 & 32247 Abonnement au FI par e-mail à: fi-subscribe@listes.epfl.ch


Logiciel libre

GNU Octave, l’alternative libre à MATLAB Jean-Daniel.Bonjour@epfl.ch, EPFL - Faculté de l’environnement naturel, architectural et construit – Services généraux Informatique, responsable informatique, chargé de cours

This article aims to briefly explain what is GNU Octave with respect to MATLAB, how it has evolved in recent years, and how you can freely install and use it on your machine. Cet article a pour objectif de vous expliquer brièvement ce qu’est GNU Octave par rapport à MATLAB, quelle a été son évolution ces dernières années, et comment vous pouvez l’installer et l’utiliser librement sur votre machine.

Fiche descriptive GNU Octave

Domaine ✦ Calcul numérique et scientifique, visualisation, programmation

Licence

langue

version actuelle

✦ GPL v3

✦ anglais

✦ 3.6.2

Autres alternatives libres ✦ ✦ ✦ ✦ ✦

Python (avec SciPy/NumPy…) Scilab FreeMat Sage etc.

Alternatives non libres ✦ MATLAB

Sites Web ✦ Projet GNU Octave: www.octave.org ✦ Packages Octave-Forge: octave.sf.net

Plates-formes

informaticiens, de son langage interprété, son efficacité dans la manipulation de données (tableaux à N-dimensions, fonctions I/O), le grand nombre de fonctions disponibles (vectorisées pour la plupart), ses possibilités graphiques étendues (2D, 3D, animation) et son extensibilité (toolboxes). C’est cependant un logiciel commercial coûteux, ce qui représente un certain obstacle à son utilisation généralisée dans l’enseignement. Nous avons décrit, dans un précédent article 1, les origines et possibilités du logiciel libre GNU Octave. La bonne nouvelle c’est qu’il s’est affirmé, au cours de ces dernières années, comme une véritable alternative libre à MATLAB, offrant aujourd’hui, à un degré plus élevé que tout autre logiciel, une très bonne compatibilité avec MATLAB. Cette exigence est du reste au centre des préoccupations des développeurs du noyau Octave (Octave Core). Devenue beaucoup plus modulaire en 2007 (version 2.9.12), l’architecture d’Octave permet en outre d’étendre ses fonctionnalités par un mécanisme de paquets analogue aux toolboxes MATLAB. Ceux-ci sont distribués via la plate-forme SourceForge (d’où leur nom de packages Octave-Forge), et on en dénombre aujourd’hui 92 2 ! La modularité de GNU Octave se traduit également par une pluralité de moteurs graphiques (back-ends): FLTK/OpenGL, Gnuplot, Octaviz, epsTK… Dans une récente interview 3, Jordi Gutiérrez (l’un des principaux développeurs d’Octave) résume bien la situation de GNU Octave par rapport à MATLAB: «Octave is a free numerical environment mostly compatible with Matlab. The idea is to liberate all of the code written for Matlab and make it run in Octave with as little modification as possible; optimally, with no modification. This is a very difficult task, because Matlab is a moving target and its language keeps changing. We’re always going to be at least a little behind Matlab’s changes. In a few cases historically we have implemented a feature before Matlab, but then Matlab implemented it in a slightly different way from us. This makes it very difficult to innovate too much at the language level, so we are fairly conservative about it.»

Quel intérêt y a-t-il à utiliser GNU Octave ? Qu’est-ce que GNU Octave ? En matière de calcul numérique/scientifique, analyse et visualisation de données, le logiciel MATLAB est devenu ces dernières années incontournable dans de nombreuses disciplines. Son succès tient en particulier à l’approche très aisée, pour des non-

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Nous disposons à l’EPFL, depuis plusieurs années, d’une licence de site MATLAB couvrant les besoins d’enseignement et recherche, autorisant également l’installation et utilisation sur les machines des collaborateurs (logiciel distribué via Distrilog). Depuis le début de cette année, ce contrat a été élargi pour permettre l’installa-

GNU Octave & Octave Forge. FI 7/2006. flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article1158 Répertoire des packages Octave-Forge: octave.sourceforge.net/packages.php Interview 26.9.2012 de John W. Eaton (créateur de Octave) et Jordi Gutiérrez (développeur): www.floss4science.com/gnu-octave-an-interview-withjohn-w-eaton-and-jordi-gutierrez/

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GNU Octave, l’alternative libre à MATLAB tion sur les machines personnelles des étudiants EPFL (distribution via le site Web Poseidon 4). Quelles sont alors les raisons de préférer GNU Octave à MATLAB ? ❚ vous souhaitez développer des programmes/scripts ou fonctions dans le langage MATLAB/Octave et les utiliser/diffuser dans un contexte hors-EPFL (par exemple collaboration externe avec un partenaire ne désirant pas acquérir une licence MATLAB); ❚ parvenu à la fin de vos études ou de votre thèse, vous allez bientôt quitter l’EPFL; vous n’aurez alors plus le droit d’utiliser la licence MATLAB EPFL; ❚ vous participez à un MOOC (Massive Open Online Course) s’appuyant sur GNU Octave 5 (la plupart des ces cours font majoritairement usage de logiciels libres !); ❚ vous souhaitez déployer un environnement de type MATLAB sur un cluster ou dans le cadre d’une grille de calcul, mais sans subir les inconvénients d’un logiciel propriétaire (acquisition et gestion de licences, coûts…); ❚ GNU Octave remplit pleinement vos exigences, et vos éventuels besoins en matière de toolboxes sont satisfaits par les packages Octave-Forge; ❚ last but no least, vous êtes attachés aux valeurs du libre 6 et souhaitez éviter les solutions privatives (piège du lock-in) !

Nouveautés des dernières versions d’Octave Depuis notre dernier article dans le Flash Informatique 1 (nous décrivions alors de la version 2.1.73), GNU Octave a bénéficié de grandes avancées: ❚ Version 2.9 (2006-2007) (version de développement, pré-release de la 3.0): GNU Octave devient modulaire par une claire séparation entre le noyau Octave Core et les packages OctaveForge, installables individuellement par l’utilisateur (commande Octave pkg install -forge package); nouvelle architecture graphique offrant une bien meilleure compatibilité avec MATLAB (support des graphic handles, des couleurs RGB, largeurs de lignes…); fonctions relatives aux sparse matrices; interface de compilation des mex-files MATLAB (bien que les oct-files restent plus efficaces dans le monde Octave); transformation des variables built-in en fonctions (p.ex. warnings…); meilleure gestion du path de recherche; ❚ Version 3.0 (2008): officialisation des grands changements initiés dans la version 2.9; apparition des types integer 8/16/32 bits; implémentation de la commande print (sauvegarde de fichiers graphiques); premier packaging Octave Windows stand-alone intégrant l’environnement de compilation libre C++ MinGW (permettant de s’affranchir des outils Microsoft MSVC pour installer des packages, compiler des oct-/mex-files); 4 5

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Version 3.2 (2009): nombreuses nouvelles fonctions graphiques; apparition du type réel single precision (32 bits) et du type integer 64 bits; fonctions de lecture/écriture d’images (imwrite, imread); fonctions avancées de debugging (dbstop, dbclear, dbstatus); apparition de possibilités de programmation orientée objet (classes, méthodes, héritage…); commentaires bloc #{ commentaire multi-ligne #}; améliorations de performance (indexation des tableaux, recherche, tri…), meilleure gestion de la mémoire; Version 3.4 (2011): le nouveau back-end graphique multiplate-forme basé FLTK/OpenGL (expérimental sous Octave 3.2) parvient à maturité, offrant un haut degré de support des graphic handles et permettant de réaliser des animations; nombreuses nouvelles fonctions (notamment: saveas, uigetdir/uigetfile/uiputfile, fileread/strread/textread/textscan …); Version 3.6 (2012): fonctions de profiling (profile, profshow, profexplore); amélioration de performance dans le traitement des chaînes et tableaux cellulaires de chaînes; premier aperçu de Octave GUI (future interface-utilisateur graphique standard).

Installation de GNU Octave et des paquets Octave-Forge Né dans le monde Unix/Linux, GNU Octave a rapidement fait l’objet de nombreux portages sous Windows et MacOSX. Sur ces différentes plates-formes, il existe donc différentes façon d’installer GNU Octave. Nous nous concentrons ici sur les procédures les plus aisées et procurant l’expérience d’utilisation la plus complète.

Installation sous Windows Le wiki Octave, à l’adresse wiki.octave.org/Octave_for_Windows, présente les différents portages actuels de GNU Octave sous Windows. Si vous utilisez déjà Cygwin 7, il vous sera alors très aisé d’ajouter, depuis la catégorie Math, les paquets suivants: octave (core), octave-forge (packages) et octave-doc (documentation HTML et PDF). De même que, dans la catégorie Graphics, le paquet gnuplot (back-end graphique). Dans le cas contraire, vous avez alors le choix entre 2 installeurs distribués par le site SourceForge 8. Pour ne pas dépendre des outils de développement Microsoft Visual Studio, c’est l’installeur nommé: Octave for Windows MinGW que nous vous recommandons. Et si vous souhaitez encore gagner du temps, utilisez la version que nous avons nous-même repackagée et qui est disponible via notre page d’explications enacit1.epfl.ch/cours_matlab/ octave.shtml#windows. Elle s’installe par simple déballage d’une seule archive ZIP dans laquelle nous avons intégré: ❚ noyau GNU Octave 3.6.2 ❚ 77 packages Octave-Forge

Voir l’article de REPOND Nicolas. Les logiciels mathématiques pour les étudiants. FI 6/2012. flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2591 Par exemple le cours Machine Learning de l’Université de Stanford, suivi l’an dernier par 104’000 étudiants (!) et ré-édité cet automne, se base sur GNU Octave Voyez notre article La logithèque libre de l’étudiant et du chercheur. FI 6/2012. flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2584, et l’Annuaire EPFL des principaux logiciels libres. enacit.epfl.ch/logiciel-libre/ Cygwin, API d’émulation POSIX (Linux, Unix, BSD) pour Windows: www.cygwin.com Installeurs GNU Octave sur SourceForge: sourceforge.net/projects/octave/files/Octave%20Windows%20binaries/

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GNU Octave, l’alternative libre à MATLAB ❚

deux back-ends graphiques: celui basé FLTK/OpenGL, et Gnuplot 4.6.0 ❚ plusieurs variantes des librairies BLAS/ATLAS (optimisées pour différents types de processeurs) ❚ compilateur MinGW32 GCC 4.6.2 ❚ outil Ghostscript 9.0.5, PStœdit 3.60, fig2dev 3.2.5c ❚ éditeur Notepad++ 6.1.6 ❚ documentation PDF et HTML de GNU Octave et Gnuplot La page susmentionnée vous guide pas à pas dans l’installation et la configuration de cette distribution GNU Octave. Notez que si vous n’installez pas Octave à la racine de votre disque C:\, il sera nécessaire de reconstruire la base de donnée des packages conformément à nos indications. L’auteur de cet article est disponible en cas de question ! Intégré à cette distribution, l’éditeur libre Notepad++ se prête bien à la programmation GNU Octave/MATLAB (coloriage syntaxique …).

Installation sous Linux Sur la plupart des distributions GNU/Linux majeures, le noyau GNU Octave s’installe de façon standard à l’aide de votre gestionnaire de paquets habituel (le paquet Octave étant nommé octave). C’est en général aussi le cas des packages Octave-Forge les plus courants qui font l’objet d’autant de paquets nommés octave-package. N’oubliez pas non plus d’installer le grapheur gnuplot. Pour disposer de la version GNU Octave la plus récente, vous avez tout intérêt à utiliser également la version la plus récente de votre distribution Linux, à moins de travailler sur une distribution Linux en publication continue (rolling release) telle que Debian Sid/Unstable, Gentoo, Arch Linux… Le wiki Octave, à l’adresse wiki.octave. org/Octave_for_GNU/Linux, présente les procédures d’installation propres aux distributions Linux les plus répandues. S’agissant d’Ubuntu, il faut distinguer les cas suivants: a Vous utilisez une version antérieure à 12.04 LTS: songez à la mettre à jour (11.04 ne sera plus supportée en octobre; les versions antérieures ne le sont déjà plus, sauf 10.04 LTS qui sera obsolète en avril 2013). En outre, sur ces anciennes versions Ubuntu, GNU Octave n’a plus évolué depuis la version 3.2.4. b Vous utilisez Ubuntu 12.04 LTS (supporté jusqu’en avril 2017): Hélas la version de GNU Octave proposée par les dépôts officiels Canonical est également la 3.2.4. Il existe cependant un dépôt alternatif proposant GNU Octave Core 3.6.1, mais sans aucun package Octave-Forge. Vous trouvez la procédure d’installation détaillée dans notre page d’explication enacit1. epfl.ch/cours_matlab/octave.shtml#linux. Nous y proposons aussi un M-file qui vous permettra ensuite d’installer à la volée une septantaine de packages Octave-Forge. c Vous allez installer Ubuntu 12.10 (disponible le 18 octobre, supporté 18 mois): vous avez de la chance, le packaging GNU Octave a rattrapé son retard et vous pourrez installer très simplement et de façon standard Octave 3.6.2 ainsi que l’ensemble des packages Octave-Forge avec votre gestionnaire de paquets habituel (ou via l’Ubuntu Software Center). Cette

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procédure est aussi décrite sous enacit1.epfl.ch/cours_matlab/ octave.shtml#linux. La plupart des éditeurs de programmation sous Linux conviennent à la programmation GNU Octave/MATLAB (coloriage syntaxique…). C’est notamment le cas de Gedit et de l’excellent petit IDE Geany.

Installation sous MacOSX Le wiki Octave, à l’adresse wiki.octave.org/Octave_for_MacOS_X, présente les différentes méthodes d’installation de GNU Octave sous MacOSX. À moins d’être familier des package managers que sont Fink, MacPorts ou Homebrew, nous vous conseillons d’installer le bundle que vous trouvez sur le site SourceForge sous sourceforge.net/projects/octave/files/Octave%20MacOSX%20Binary . Vous constaterez cependant qu’il correspond encore à la version 3.4.0. Il intègre les deux back-ends FLTK et Gnuplot, mais hélas aucun package Octave-Forge. Relativement simple, la procédure d’installation et de configuration complète est décrite sur notre page enacit1.epfl.ch/cours_matlab/octave.shtml#macos. La partie la plus fastidieuse est relative à l’installation des outils Apple, à savoir: ❚ Serveur X11 XQuartz/X.org (si vous désirez utiliser Gnuplot en mode X11); ❚ Apple XCode Tools (si vous souhaitez être en mesure d’installer des packages Octave-Forge ou compiler des oct-/mexfiles). L’éditeur standard TextEdit étant une calamité lorsqu’il s’agit de sauvegarder au format texte (!), nous vous recommandons, pour élaborer du code GNU Octave/MATLAB, l’éditeur gratuit TextWrangler (dérivé de BBedit) ou tout autre éditeur de programmation digne de ce nom.

Conseils d’utilisation de GNU Octave Quelques remarques et conseils pour terminer cette rapide présentation: ❚ Les utilisateurs passant de MATLAB à GNU Octave sont surpris par l’austérité de la fenêtre de commande GNU Octave et l’absence d’interface graphique et d’environnement de développement intégré (IDE). Plusieurs solutions tierces ont existé par le passé, la plus connue était QtOctave dont le développement a cessé en été 2011. Sachez cependant que la communauté Octave travaille actuellement sur le développement d’une interface graphique officielle nommée Octave GUI 9 dont vous avez un premier aperçu avec la distribution GNU Octave 3.6.2 Windows MSVS. Cette interface est développée à partir du toolkit graphique libre Qt 10 (à la base du bureau et des applications Linux/KDE, mais aussi multi-plateforme), ce qui devrait permettre également l’élaboration d’applications Octave dotées d’interfaces graphiques modernes. Dans l’attente, on peut utiliser les fonctions de widgets ui* ainsi que, sous GNU Octave, celles du package zenity. ❚ Si vous hésitez entre le moteur graphique traditionnel Gnuplot et le nouveau back-end FLTK/OpenGL, nous vous conseillons clairement le second. S’il n’est pas défini comme

Voir wiki.octave.org/FAQ#GUI ainsi que planet.octave.org/octconf2012/gui.pdf Toolkit Qt: qt.digia.com

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GNU Octave, l’alternative libre à MATLAB

le back-end par défaut, introduisez la commande graphics_ toolkit(’fltk’) dans votre prologue utilisateur (fichier .octaverc dans votre répertoire Octave par défaut). Si vous devez installer des packages Octave-Forge, et pour autant qu’ils ne soient pas pré-packagés dans le cadre de votre distribution Linux ou Cygwin, vous effectuerez cela au sein de Octave à l’aide de la commande pkg 11. Que vous utilisiez GNU Octave ou MATLAB, efforcez-vous d’écrire du code qui soit portable d’un logiciel à l’autre. N’utilisez pas délibérément des spécificités propres à l’un ou l’autre de ces langages, ou isolez-le (code conditionnel).

Quelques liens utiles Sites de base ❚ ❚

site principal du projet GNU Octave: www.octave.org dépôt des paquets Octave-Forge: octave.sf.net

Autres environnements libres de calcul numérique/scientifique Avant de conclure, nous souhaitons encore mentionner les principaux autres environnements de calcul scientifique libres: ❚ Python (www.python.org): ce langage de script rencontre actuellement un succès considérable et séduit de plus en plus les scientifiques par son très riche environnement multi-plateforme de calcul et visualisation SciPy (Scientific Python, www. scipy.org) qui s’appuie notamment sur: ◗ NumPy (www.numpy.org): extension de Python pour manipuler des tableaux/matrices ◗ MatPlotLib (matplotlib.org): librairie graphique 2D ◗ MayaVi (code.enthought.com/projects/mayavi): librairie de visualisation 3D ◗ Spyder (code.google.com/p/spyderlib): environnement de développement (IDE) Sous Linux, chaque outil fait l'objet d'un package (python-

Pour débuter dans l’utilisation de GNU Octave ou MATLAB: ❚ introduction à MATLAB et GNU Octave: enacit1.epfl.ch/cours_ matlab (support de cours de l’auteur de cet article) ❚ manuel GNU Octave core: www.gnu.org/software/octave/doc/ interpreter

scipy, python-numpy, python-matplotlib, mayavi2, pythopn-spyderlib).

GNU Octave FAQ: wiki.octave.org/FAQ

Autres ❚ ❚

wiki Octave: wiki.octave.org index des packages Octave-Forge: octave.sourceforge.net/pac-

kages.php

index des fonctions (Octave core et packages Octave-Forge): octave.sourceforge.net/function_list.html

❚ ❚

espace de partage de fonctions et scripts Octave: agora.octave. org (nouveau, été 2012) forums des utilisateurs et développeurs Octave: octave.1599824.n4.nabble.com (sections: General, Maintainers, Dev).

Pour les usagers Windows: un paquetage WinPython portable (code.google.com/p/winpython/) intègre tous ces outils et facilite l’installation. Scilab (www.scilab.org): d’origine française (INRIA), c’est un logiciel multi-plate-forme très évolué dont les possibilités sont similaires à MATLAB/Octave, mais qui n’est pas compatible (fortes différences de syntaxe). FreeMat (freemat.sf.net): ce clone multi-plate-forme de MATLAB est doté d’une interface graphique très agréable, mais il est passablement plus limité que GNU Octave (n’implémente qu’un sous-ensemble des fonctions core et pas de packages…). Après une certaine stagnation ces 2 dernières années, ce projet libre semble redémarrer… Sage (www.sagemath.org): disponible uniquement sous Linux et MacOSX (ou LiveCD), il s’agit un environnement de calcul numérique et symbolique constitué d’une centaine d’outils (y.c. GNU Octave et Maxima) accédés via une interface Python unifiée. R (www.r-project.org): déjà présenté dans ce journal 12, il s’agit d’un logiciel de statistiques, mais sa grande richesse en fait aussi un outil de calcul et visualisation scientifique.

Article du FI-EPFL 2012 sous licence CC BY-SA 3.0 / J.-D. Bonjour

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Installation et gestion de packages au sein de GNU Octave: enacit1.epfl.ch/cours_matlab/base.shtml#packages_octaveforge SCHÜTZ, Frédéric. R, un logiciel libre pour l’analyse de vos données. FI 4/2012. flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2540. REZZONICO, Vittoria. Graphiques avec R. FI 5/2012. flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2552.

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Analyse

L’authentification forte aux services Google Denis.Rochat@epfl.ch, EPFL - ENAC – Laboratoire de systèmes et algorithmes intelligents distribués, responsable informatique du projet MICS et des laboratoires DISAL et LTE

How to prevent someone from stealing your password? How to make sure that your password has not been hacked and consequently your account? Comment se prémunir contre le vol de son mot de passe? Comment être sûr de ne jamais se faire pirater son mot de passe et par la même occasion son compte?

Deuxième étape: saisie du code personnel qui change toutes les minutes et que l’on obtient par une application installée sur son téléphone portable (Android, iPhone, BlackBerry) ou par SMS. Cette authentification en deux étapes augmente considérablement la sécurité d’accès et réduit pratiquement à zéro tout risque de piratage de votre compte. Sans vouloir se lancer dans une étude théorique du risque, on peut simplement dire qu’il faut que beaucoup de conditions soient réunies (en particulier l’accès à votre téléphone portable) pour qu’un pirate, qui opère généralement à distance, puisse après avoir subtilisé votre mot de passe, accéder enfin à votre compte.

Introduction par un exemple concret Personne ne peut aujourd’hui prétendre qu’il ne se fera jamais voler ou usurper son mot de passe; l’utilisateur le plus averti, qui a pris toutes les précautions (mot de passe unique, non trivial, conservé de façon cryptée, etc.), n’est pas à l’abri d’une telle mésaventure. C’est arrivé récemment à un collègue: une demi-heure a suffi, après qu’il se soit connecté à son compte Google sur une machine qui était corrompue, et il lui a été impossible de se reconnecter, car son compte avait été piraté. Pire, tous ses contacts ont reçu un mail leur disant qu’il était à l’étranger, s’était fait entièrement voler, mais qu’heureusement il était en bonne santé et avait donc besoin d’argent pour acheter un billet, payer l’hôtel, etc. n’ayant bien entendu plus de carte de crédit. Ce mail était suffisamment crédible pour qu’une personne bien intentionnée verse de l’argent sur le compte indiqué, ce qui ne s’est pas produit. Malgré tout, il a dû répondre à quantité de mails et téléphones de personnes s’inquiétant de sa situation. Tout avait été modifié dans l’intervalle: mot de passe, adresse email de secours, etc., si bien qu’il lui a été impossible de recouvrer son compte par une méthode simple. Il a dû passer par la procédure lourde de Google: remplir un questionnaire long et fastidieux avec beaucoup de questions pointues de façon à ce qu’un employé Google, quelques jours plus tard, puisse déterminer si oui ou non il était bien le vrai propriétaire du compte ou un imposteur. Et là vous n’êtes pas au bout de vos peines, car au moment où vous pouvez accéder de nouveau à votre compte, vous avez presque à coup sûr la désagréable surprise de constater que celui-ci a été vidé de la plupart de son contenu !

Activation de l’authentification forte en deux étapes Max Secure va nous aider à illustrer la suite des opérations…

Une fois connecté à votre compte Google, cliquez sur le nom de votre compte, puis sur Account pour afficher les paramètres et enfin sur l’onglet Security.

Cliquez sur Edit pour configurer l’authentification forte. Quelques pages d’informations apparaissent alors pour vous convaincre, si cela est encore nécessaire, du bien-fondé de l’authentification en deux étapes. Poursuivez en cliquant sur les boutons bleus. La validation de ce processus va alors s’effectuer par l’intermédiaire de votre téléphone portable.

La solution de Google Pour répondre à cette problématique, Google propose un système d’authentification forte en deux étapes. Première étape: saisie habituelle du nom d’utilisateur et du mot de passe correspondant, si possible robuste.

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L’authentification forte aux services Google

À ce stade, il reste encore deux ou trois choses importantes à faire 1 Installez l’application Google Authenticator sur votre téléphone portable Android - iPhone - BlackBerry (ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre).

Dans un premier temps, cochez la case Trust this computer jusqu’à ce que vous ayez terminé toute la procédure.

2 Imprimer vos codes de secours Show backup codes.

Après avoir effectué toutes ces étapes, vous arrivez à la page suivante:

Les codes de cette feuille permettent de s’authentifier lorsque l’on n’a pas son smartphone sous la main. Cette feuille peut être régénérée en tout temps, invalidant la précédente (par exemple si l’on se l’est fait voler). 3 Pour plus de redondance, vous pouvez encore définir un autre numéro de téléphone vers lequel vous pourrez vous faire envoyer un code de secours si vous avez perdu votre smartphone.

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L’authentification forte aux services Google

Utilisation de l’authentification en deux étapes 1ère étape: nom d’utilisateur et mot de passe

l’authentification en deux étapes est activée. Ces applications ont alors besoin de mots de passe spécifiques que Google demande de générer. Ils seront utilisés une seule fois (mémorisés dans les applications) et n’ont pas besoin d’être conservés.

Manage application-specific passwords

2ème étape: génération et introduction du code Cette section se fait sur votre smartphone.

Après cela vous avez entièrement configuré l’authentification en deux étapes. Vous pourrez toujours revenir sur la configuration pour modifier ou ajouter des éléments.

Conclusion

L’option Trust this computer permet de spécifier que l’on se connecte à partir d’une machine en laquelle on a confiance. Si cette option est cochée, Google ne demandera le code qu’une fois par mois. À supposer que cette machine ait tout de même une faille de sécurité, le pirate ne pourra se connecter à votre compte que depuis cette machine, ce qui nécessite l’accès en remote à celle-ci. Cette option est très utile pour ne pas avoir à chaque fois à rentrer un code, elle peut permettre aussi de se connecter à son compte en cas de perte de son téléphone et constituer ainsi un autre moyen de secours.

Application-specific passwords Certaines applications ne peuvent pas demander de code de vérification. Il s’agit des applications qui s’exécutent en dehors d’un navigateur, par exemple: Gmail et Calendar sur un smartphone, accès IMAP/POP à Gmail, Google Talk, Sync sur Google Chrome, etc. Pour ces applications, l’authentification avec votre mot de passe traditionnel ne fonctionne pas du moment que

Il faut environ un quart d’heure, la première fois, pour mettre en place l’authentification forte et cela peut sembler a priori rébarbatif. Cependant la démarche n’est pas si difficile et Google prend l’utilisateur par la main pour le conduire à travers toutes les étapes. Ce système apporte un niveau de sécurité très élevé, bien supérieur au simple mot de passe. Dans l’univers informatique où toutes sortes d’attaques, plus sophistiquées les unes que les autres, sont mises au point et déployées, ce n’est plus un luxe de s’en prémunir et cela devient une nécessité. Les personnes qui utilisent de manière professionnelle leur compte Google et celles qui souhaitent éviter de voir leur compte un jour piraté devraient prendre le temps nécessaire pour implémenter ce niveau de sécurité, un investissement qui peut éviter pas mal de problèmes… Ce système est bien pensé: l’utilisation au quotidien est facile, il ne faut que quelques secondes de plus pour accéder à son compte et une fois par mois seulement si l’on a activé l’option trusted computer, rien en comparaison du temps perdu si d’aventure on venait à se faire pirater son compte. ■

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Analyse

Cloud hybride: attention au faux départ ! NicolasArgento@gmail.com, EPFL - Domaine IT, élève ingénieur en stage d’avril à septembre

The DIT has conducted a feasability study to extend the current private virtual machine hosting services with a public cloud services provider to build an hybrid cloud. Le DIT a étudié la possibilité d’étendre son infrastructure d’hébergement de machines virtuelles avec un fournisseur de cloud de type Infrastructure as a Service (IaaS) public pour former un cloud hybride.

Pourquoi le concept de cloud hybride estil intéressant ?

Hybride Public

Privé

principe du cloud hybrid

Pour évaluer la faisabilité technique de cette potentielle amélioration du service, il m’a été proposé de réaliser un pilote dans le cadre de mon projet de fin d’étude. La gestion de projet a été réalisée selon la méthode HERMES &. Dans cet article nous expliciterons le concept de cloud hybride, ses promesses et enfin nous identifierons ses limites. Pour plus de détails sur les challenges techniques, organisationnels et les perspectives d’évolution du concept, je vous invite à lire le rapport complet: La longue route vers l’hybride cloud, mythes, réalités et perspectives, https://documents.epfl.ch/groups/d/di/dit/www/cloud-hybrid.pdf.

Le concept de cloud hybride est donc très attractif puisqu’il réunit les avantages du cloud privé et du cloud public et permet de trouver les meilleurs compromis sur leurs défauts. Cela fait actuellement l’objet de nombreuses tractations des principaux acteurs du marché et couler beaucoup d’encre dans la presse spécialisée. L’hybride est décrit comme l’évolution naturelle des cloud privés. Il est vrai qu’en théorie, étendre une infrastructure privée avec une infrastructure publique pourrait décupler les avantages fondamentaux et reconnus du cloud:

Définition

Réduction des coûts

Un cloud hybride est l’union d’un cloud privé et d’un cloud public. On tend à qualifier une infrastructure d’hybride à partir du moment où il y un lien physique ou logiciel entre les deux environnements. Bien entendu, les hébergements privés et publics présentent chacun des avantages et des inconvénients. Brièvement: Hébergement privé Avantages

Inconvénients

❚ contrôle complet et sans restriction, ❚ flexibilité dans les conditions contractuelles, ❚ performances garanties. ❚ nécessité de compétences, de locaux adaptés, etc. ❚ investissement de départ et coût de maintenance.

Hébergement public Avantages

❚ mise en production très rapide et aisée, pas de maintenance, ❚ pas d’investissement, on ne paye que ce que l’on consomme.

Inconvénients

❚ aucun contrôle.

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L’infrastructure hébergée mutualisée permet de bénéficier d’un effet d’échelle (infrastructures partagées: matériel, réseau, sécurité). La différence du ratio du coût d’exploitation par machine virtuelle varie selon l’application de cette machine (temps d’utilisation, configuration matérielle, consommation de ressources, etc.). Un environnement hybride permettrait de choisir l’infrastructure privée ou le/les infrastructures publiques, présentant le meilleur ratio.

Flexibilité Le mode hébergé et mutualisé permet le provisionnement rapide de nouvelles ressources supplémentaires en fonction des nouveaux besoins et d’ajuster les dépenses. Durant le cycle de vie d’une machine virtuelle, son coût d’hébergement peut varier selon son utilisation. Imaginons que l’on puisse librement la déplacer, augmenter/réduire ses capacités. On pourrait optimiser la gestion des pics d’utilisation saisonnière. Il ne serait plus nécessaire de faire des investissements coûteux (en serveurs, locaux, systèmes de refroidissement, maintenance, consommation de ressources, etc.) pour héberger des ressources qui ne seront pas utilisées toute l’année. On parle d’over-bursting: l’intérêt est aussi justifié pour des machines de tests ou tout autre service gros consommateur de ressources, mais sur une courte période. L’idée est de trier ses applications et ses données et de les répartir adéquatement dans


Cloud hybride: attention au faux départ ! plusieurs infrastructures: le cloud privé pour les ressources les plus critiques, les autres pouvant éventuellement être déplacées vers un cloud public.

Haute disponibilité L’hybride pourrait améliorer la redondance des liens, du stockage, des serveurs pour plus de sécurité et de disponibilité grâce à la répartition entre différents environnements situés dans différents lieux. Les machines virtuelles pourront être réparties géographiquement pour une disponibilité accrue aux quatre coins du monde. Seule l’amélioration de l’efficacité énergétique semble moins évidente.

Pourquoi est-il difficile de mettre en place une infrastructure as-a-Service hybride aujourd’hui ?

viser, de facturer à l’utilisation, et d’optimiser les ressources, il faut développer des outils capables de traiter beaucoup d’informations. Les machines devront pouvoir être tracées, les flux qu’elles génèrent évalués, les droits d’accès aux différentes couches/segments du réseau devront être déterminés. La disponibilité, la sécurité et l’intégrité des données ne sont pas garanties que ce soit techniquement ou commercialement dans l’éco système cloud. L’infrastructure d’un prestataire n’est pas transparente du point de vue du client. De plus, elle est partagée avec d’autres clients. La sécurité est un risque permanent qui doit être traité comme tel. Une institution comme l’EPFL doit prendre beaucoup de précautions. En effet, garantir la confidentialité, l’intégrité et l’authenticité des données scientifiques et des informations sur le personnel et les étudiants est une mission incontournable.

Conclusion L’hybride prendra tout son sens lorsque l’abstraction de l’hétérogénéité et la fédération des environnements cloud seront totales. On peut utiliser le terme d’infrastructure agnostique. Cette possibilité de fédération est aujourd’hui très superficielle, statique et dépendante de solutions propriétaires onéreuses qui font bien souvent courir le risque de lock-in &. Les technologies évolueront: les perspectives existent déjà. Cependant, elles ne seront pas l’élément le plus prépondérant dans un projet de mise en place d’un cloud hybride. Choisir un prestataire demande une attention toute particulière et très fastidieuse pour évaluer si l’extension ne dégradera pas la qualité du service actuel d’une part et ne modifiera pas considérablement la manière d’organiser ce service. Plus le cloud devient hybride, plus il faudra de management. Pour sa mise en place, une démarche holistique sur tous les éléments abordés dans cet article et explicités dans le dossier est indispensable. ■ … et la réalité

L’hybride cloud est une technologie naissante et encore méconnue. Les solutions proposées sur le marché ne permettent pas, pour le moment, de pleinement bénéficier des avantages cités précédemment. Les différents acteurs du marché utilisent le terme de cloud hybride comme un outil marketing sans réellement expliciter la réalité technologique: ❚ L’interopérabilité entre des environnements cloud hétérogènes est encore très limitée. Il n’existe pas d’API standard et répandue permettant l’interaction entre des infrastructures utilisant des technologies de virtualisation matérielles et logicielles différentes. ❚ La portabilité des machines virtuelles est encore techniquement trop limitée. Déployer ou déplacer des machines dans des cloud séparés pose des problèmes au niveau de la configuration du réseau. Celle-ci est exécutée indépendamment sur chaque commutateur, rendant l’infrastructure figée et fortement dépendante de la topologie physique. ❚ Les solutions logicielles d’orchestration, de supervision et de refacturation d’infrastructures multi cloud ne sont pas encore arrivées à maturité. Si l’on veut être capable, à la fois de super-

GLOSSAIRE

&

HERMES: méthode ouverte, pour la conduite et le déroulement uniformes et structurés de projets dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). La méthode est fortement recommandée à l’EPFL dans les projets TIC. Pour de plus amples informations, consulter le site de la Confédération www.hermes.admin.ch/welcome?set_ language=fr&cl=fr. lock-in: enfermement propriétaire. Situation où un fournisseur a créé une particularité, volontairement non standard, dans le matériel ou le logiciel, obligeant le client de racheter les mises à jour et les nouvelles versions de leur programme, au risque de ne plus pouvoir ouvrir leurs documents. W W = tiré de Wikipédia

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KDE 4 ../.. Suite de la première page

De même que pour les versions pré Windows 95 de l’OS de Microsoft, la séparation entre le système d’exploitation et ce qu’on voit à l’écran existe pour les systèmes Linux. Ceux suffisamment âgés pour avoir utilisé Windows 3, confirmeront qu’une fois l’OS démarré (à l’époque c’était le DOS), il fallait exécuter manuellement la commande win afin d’accéder à l’interface graphique et aux applications Microsoft. De même, pour les systèmes dits Linux, le gestionnaire d’affichage (X Window) s’exécute par-dessus l’OS de base. Les applications peuvent utiliser X Window directement en envoyant les commandes de dessin et en récupérant les événements de la souris et du clavier. Pour des raisons d’uniformisation, on intercale dans les systèmes Linux contemporains une application appelée gestionnaire de fenêtres entre le gestionnaire d’affichage (X Window) et l’application (Firefox…). Le gestionnaire de fenêtres gère le placement et l’apparence des fenêtres. De même que nous pouvons avoir les différentes implémentations du butineur Web (Firefox, Opera, Chrome), nous pouvons avoir les différentes implémentations du gestionnaire d’affichage: XFree86 ou X.org. Par extension et afin de ne pas nous priver de cette petite complication supplémentaire, nous avons également les différentes implémentations des gestionnaires de fenêtres: Metacity, KWin, Sawfish, Compiz, Enlightement,… une bonne septentaine en tout.

D’autres, mus par un idéal incompréhensible, ont décidé de se lancer dans la simplification du chaos existant en réfléchissant sur les concepts d’environnement de bureau (Desktop Environment). C’est en 1996 qu’un étudiant en informatique allemand, Matthias Ettrich, publie ce curieux souhait pour une interface graphique Linux: «IMHO a GUI should offer a complete, graphical environment. It should allow a users to do his everyday tasks with it, like starting applications, reading mail, configuring his desktop, editing some files, delete some files, look at some pictures, etc. All parts must fit together and work together.» Étonnant, en effet. Pourquoi voudrait-on que quelqu’un décide pour nous quels sont les meilleurs composants d’une interface et comment on les fait communiquer ensemble? À vrai dire, on s’y fait. KDE (Kool Desktop Environment) est né.

Historique

fig. 2 – KDE 1 avec Kfm, Konsole et Kicker (la barre horizontale)

Il se trouvait que Matthias Ettrich n’était pas seul à avoir cet idéal. Très vite il se trouva entouré par d’autres ayant comme lui le désir d’ouvrir Linux aux Moldus. Actuellement, 1800 contributeurs travaillent sur les 6 millions de lignes de code et 20 nouveaux contributeurs rejoignent le projet chaque mois.

Les débuts

fig. 1 – architecture multicouche d’affichage UNIX

Nous, les Linuxiens, sommes enchantés par cette architecture. D’une part, nous pouvons nous singulariser par une combinaison quasi unique des différents composants du système d’affichage. De l’autre, nous restons assurés qu’uniquement l’élite (31337) dont nous faisons partie pourra survivre, sans grands dommages cérébraux (supplémentaires…), au long parcours initiatique du néant à l’interface de nos rêves.

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La première version de KDE, sortie le 12 juillet 1998, reposait sur le gestionnaire d’affichage XFree86 et le gestionnaire de fenêtres KWin. Les applications comme Kicker (la barre horizontale), Kmail (client mail) et Kfm (le gestionnaire de fichiers) ont fait leurs entrées triomphantes. La lettre K devint le label de l’environnement KDE et presque tous les noms des applications commencèrent par cette lettre.

KDE v2 La première version fut très novatrice sur Linux, mais aussi très lente et peu efficace. La version 2, sortie en octobre 2000 corrige ce défaut majeur. Le gestionnaire de fichiers Kfm, renommé pour l’occasion Konqueror, fut adjoint d’une couche de communica-


KDE 4 tion uniformisée, KIO. KIO permettait de faire communiquer les applications KDE avec le système de fichiers de façon transparente, que ceux-ci soient sur le disque local, ou sur un serveur ftp, NFS ou CIFS. KParts fut également ajouté, permettant d’intégrer une partie d’une application KDE dans une autre. Ainsi, l’application Konsole (je vous laisse le soin de deviner à quoi elle sert) peut être intégrée dans l’application Konqueror ou dans l’éditeur Kate. La version 2 vit également l’arrivée de aRts (pas de K…) qui permettait aux applications d’utiliser la carte son. Korba, lent et inefficace, utilisé pour la communication entre les applications, fut remplacé par DCOP, Desktop COmmunication Protocol. Avec DCOP, une application peut, par exemple, appeler la méthode quit d’une autre application pour lui demander de se terminer. On peut appeler évidemment n’importe quelle autre méthode à condition que celle-ci soit déclarée de façon appropriée. Konqueror, le gestionnaire de fichiers fut enrichi avec KHTML, le moteur de rendu HTML. Ainsi Konqueror devint le navigateur Web officiel du projet KDE. Un autre projet ambitieux vit le jour dans la version 2 de KDE: KOffice. L’objectif était de fournir une suite bureautique complète: KWord, KCells, KPresenter, Kivio (diagrammes) et Artwork. Le projet KOffice existe toujours et les dernières versions peuvent travailler avec les documents basés sur les standards ODF (OpenOffice, LibreOffice,…).

nom: Webkit. La raison invoquée: KHTML et KJS sont petits (140’000 lignes de code), bien développés et respectant les standards. Le futur a malheureusement montré que d’avoir une licence libre ne suffit pas pour profiter des contributions retournées. Apple contribuait en apportant leurs modifications au KHTML, mais irrégulièrement et donc par lots volumineux, non intégrables dans le développement actuel. Les développements furent donc contribués une année plus tard, rendant ainsi ces contributions inutilisables dans un code qui avait évidemment progressé de façon indépendante. De 2002 à 2007, diverses versions de kde 3.x apportèrent leurs lots d’améliorations: les onglets de navigation dans Konqueror; Kopete, le client de messagerie instantanée supportant les protocoles AIM, ICQ, Windows Instant Messenger, Yahoo, Jabber, Gadugadu et j’en passe. KWallet permit de regrouper les mots de passe de toutes les applications KDE en un seul endroit, et Kontact offrit une vraie application PIM en intégrant KMail, Korganizer et KAdressbook grâce à l’utilisation de KParts. La première mouture de KDE 4, le sujet de cet article, vit le jour en janvier 2008.

Plasma KDE4 est l’environnement par défaut de nombreuses distributions de Linux, notamment OpenSuse et Kubuntu. Après l’étape d’authentification, fournie par KDM (KDE Display Manager), l’utilisateur se retrouve dans Plasma, l’espace de travail (Workspace) de KDE. Il s’agit donc de ce qu’on pourrait appeler le bureau. Plasma fournit les moyens d’interaction avec le système. Pour ce faire, il contient les plasmoïdes, petites applications (applets) permettant de fournir les fonctionnalités telles que la corbeille, la barre de tâches, le dossier de bureau, l’horloge, boite à miniatures, moniteurs systèmes, applet météo, cadre photo, et plusieurs centaines d’autres. Plasma est donc un environnement graphique vectoriel (SVG, svp, …), permettant de manipuler les plasmoïdes, de modifier leur taille ou leur orientation ou de les inclure dans d’autres plasmoïdes de confinement (sic) tels que la barre horizontale ou autres.

fig. 3 – KDE 2 avec Konqueror, Kwrite, Kmines et Kicker

Quelques mois plus tard, en août 2001, la version KDE 2.2 apporta CUPS comme gestionnaire d’impression. CUPS, repris en 2002 par Apple et entre temps devenu le système d’impression le plus utilisé dans le monde Linux, fut interfacé avec KDEPrint, offrant ainsi une couche d’impression standard et très souple. De plus, cette version vit la première version de KOrganizer, l’application de gestion d’agendas de KDE. Finalement, Xinerama fut intégré dans XFree86 ainsi que dans KDE, permettant d’utiliser le bureau sur plusieurs écrans simultanément.

KDE v3 L’année suivante, en avril 2003, la version 3 de KDE apporta la traduction dans 50 langues, ajouta le moteur javascript à Konqueror (KJS, KDE Javascript engine). Détail intéressant, la même année, KHTML et KJS sont repris par Apple et utilisés pour le navigateur Safari sous le nouveau

fig. 4 – plasmoïde boite à miniatures, intégré dans le tableau de bord, et directement sur le bureau (vertical et en rotation)

Note pour les historiens: un mécanisme semblable, SuperKaramba, existait depuis la release 3.5 de KDE. Trouvant l’idée géniale, 16 OCTOBRE 2012 - N° 7

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KDE 4 les développeurs de KDE ont donc réimplémenté tout l’environnement de bureau en y intégrant cette fonctionnalité, bien entendu complètement refaite pour l’occasion. Il est important de noter qu’il existe plusieurs moutures de Plasma (vous ne croyez tout de même pas que c’était aussi simple?): Plasma Desktop, prévu pour une utilisation sur un ordinateur de bureau conventionnel. Viennent s’y ajouter Plasma Netbook (pour les netbooks,…), Plasma Active (pour les tablettes) et Mobile (pour les smartphones). Évidemment, les plasmoïdes s’exécutent indépendamment de l’espace de travail dans lequel ils se trouvent. L’apparence du plasmoïde est donc séparée de son implémentation.

Kwin Le gestionnaire de fenêtres, c’est-à-dire l’application qui s’occupe, entre autres, de dessiner les bords des fenêtres de KDE, est KWin. KWin offre toutes les fonctionnalités qu’on attend de lui: placement automatique des fenêtres, redimensionnement, déplacement d’un bureau virtuel à un autre, mais aussi l’indispensable eyecandy sans lequel un bureau ne pourrait pas s’imposer. Ainsi, KDE dispose d’un gestionnaire de fenêtres 3D depuis 2006 déjà. Il s’agissait de Compiz, développé par Novel pour SuSE et qui fut très rapidement adopté par d’autres environnements de bureau tels que Gnome. La version 4 de KWin intègre les fonctionnalités de Compiz, offrant ainsi plusieurs dizaines d’époustouflants effets de bureau à KDE.

fig. 5 – Kwin-cube, l’effet de cube montrant 4 bureaux virtuels

fig. 6 – Kwin et le passage d’une application à l’autre (Alt+Tab)

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Konqueror & Dolphin Le gestionnaire de fichiers et client Web, Konqueror, est probablement LA killer-app qui a fait adhérer des milliers d’utilisateurs à KDE. Tout d’abord, c’était le premier gestionnaire de fichiers pour Linux qui ressemblait à ceux qu’on avait l’habitude de voir sous Windows ou Mac. Mais au-delà de ce réconfortant sentiment de déjà vu, Konqueror cache des fonctionnalités inexistantes sur d’autres systèmes. La plus notable est l’introduction de KIO slaves, dès la version 2 de KDE. Le principe de KIO slaves est simple: Konqueror accède à toute l’information affichable et butinable à travers ces composants logiciels. Le premier KIO-slave était file:. Il permet de naviguer dans l’arborescence du disque. Rien de bien saillant de ce côté-ci. Mais viennent ensuite les KIO slaves réseau: nfs:, ftp:, sftp:, smb: (CIFS), webdav:, webdavs:, etc. Tous ces KIO slaves permettent à Konqueror d’accéder à ces différentes arborescences de fichiers et permettent d’effectuer les manipulations du type copie/déplacement, création de dossiers, suppression, upload, etc: une seule interface pour maitriser tous vos systèmes de fichiers! Ainsi, copier un fichier d’un serveur SFTP vers un autre serveur NFS consiste à glisser/déposer le fichier d’une fenêtre Konqueror vers une autre. Vous pouvez également séparer la fenêtre en deux (ou plus) et ensuite travailler comme s’il s’agissait de fichiers locaux. Enfin, Konqueror permet de sauvegarder une configuration, y compris les URL, afin de pouvoir la rappeler par une entrée dans la barre des menus. Déployer les nouvelles classes java sur les multiples serveurs devient un jeu d’enfant! Le KIO slave transformant Konqueror en client Web est, vous l’aurez deviné: http(s). Ensuite viennent les KIO slaves de manipulation de fichiers compressés: tar:, zip:, gzip:, bzip: et bzip2:. Ils permettent de naviguer dans l’arborescence se trouvant à l’intérieur d’un fichier d’archives, y compris leur extraction par glisser/déposer. Depuis la version 2 de KDE (année 2000), Konqueror possède ce qui reste, même aujourd’hui, une des fonctionnalités les plus avancées existantes sur un gestionnaire de fichiers: le audiocd: KIO slave. Il affiche, dès l’introduction d’un cd audio (un support un peu vintage, je vous l’accorde) une arborescence virtuelle composée de dossiers: RAW, WAV, Ogg Vorbis, MP3, etc. À l’intérieur de ces dossiers, vous trouvez les fichiers dont les noms correspondent au nom des morceaux se trouvant sur le CD (via CDDB) et les extensions correspondantes au nom du dossier qu’on aura choisi auparavant. Vous l’aurez compris, c’est une arborescence virtuelle qui ne reflète pas ce qui se trouve sur le CD audio. Mais c’est par l’opération de glisser-déposer que la magie opère. Déplacez le morceau de votre choix du dossier Ogg Vorbis vers un dossier local et Konqueror déléguera à l’audiocd: KIO slave l’encodage de la piste audio au format OGG ! Ce n’est évidemment pas tout. Avec les années, Konqueror s’est retrouvé enrichi de dizaines d’autres KIO slaves: man:, pour naviguer dans les pages de manuels unix, finger:, pour afficher les informations sur un serveur, applications: servant à lancer les applications installées sur le système, trash: pour manipuler la corbeille, desktop:, servant de lien vers le dossier du bureau. settings: permet d’accéder aux applications de configuration du système, cgi: exécute les programmes cgi sans le serveur Web, bookmarks: gère les signets et j’en passe…


KDE 4

fig. 7 – Konqueror divisé en 4 vues, de gauche à droite: - liste des périphériques et liens rapides, - fichiers sur un dossier distant (sftp), - vue SVN d’un projet, - vue graphique montrant l’arborescence des dossiers et fichiers d’un dossier local

Konqueror et ses KIO slaves sont la pièce maîtresse de KDE. Toutes les applications KDE les comprennent, ce qui permet d’ouvrir de façon transparente un fichier/dossier, où qu’il se trouve, avec n’importe quelle application KDE, pour autant qu’elle gère ce type de fichier. Avec les années, Konqueror est devenu tellement complexe, que les nouveaux utilisateurs de KDE se trouvaient démunis face aux possibilités de son interface. Ils trouvaient Konqueror compliqué. Grand bien leur fasse, c’est grâce à ces mécontents que Dolphin fut créé; le gestionnaire de fichiers axé sur l’utilisabilité. Les développeurs de Dolphin sont partis de Konqueror et ont enlevé tout ce qui était superflu, pour obtenir un gestionnaire de fichiers simple, facile d’utilisation, mais gardant les principes qui ont rendu célèbre leur ancêtre. Konqueror fait toujours partie de KDE et est utilisé par de nombreux utilisateurs pour ces capacités de navigation d’arborescences SVN/CVS ou autres, ainsi que pour la granularité de ses options de personnalisation.

envoyée sur un terminal se trouvant dans un onglet de Konsole. Enfin, il permet la configuration de divers profils d’affichage, assignables à des différentes sessions shell. Konsole a également une fonction de recherche dans l’historique d’affichage, activable avec la combinaison Ctrl+Shift+F.

KMail+KOrganizer=Kontact KMail fut dès le départ le client mail officiel du projet KDE. C’est une application solide, bien faite et stable, qui a permis à l’auteur de ce texte de garder tous ses mails intacts et regroupés en un seul endroit, de 1999 à aujourd’hui. Supportant les protocoles POP et IMAP, Kmail peut stocker les mails en format mbox ou maildir. Il supporte la recherche IMAP, ainsi que la recherche dans les mails locaux en utilisant Akonadi. Les capacités de filtrage ultra rapide par titre, expéditeur ou destinataire rendent cette application irremplaçable une fois qu’on y est habitué.

Gwenview, Okular & Konsole Gwenview est l’afficheur d’images issu du projet KDE. Il affiche les images, permet leurs manipulations (rotations, taille…) et possède le mode diaporama, le mode plein écran et une zone de vignettes pour une navigation facilitée. Gwenview existe comme application autonome, mais aussi comme composant KParts, ce qui permet son intégration dans toutes les applications KDE ayant besoin d’un afficheur d’images. Okular est le lecteur PDF officiel de KDE. Issu de KPDF, il permet également la lecture de fichiers PS, Tiff, CHM, DjVu, XPS, ODT, FictionBook, ComicBook, Plucker, EPub et Mobipocket. En plus de ces capacités de lecture, Okular permet d’annoter les documents, en utilisant les formats natifs d’annotation pour les formats de fichiers qui supportent cette fonctionnalité. Quant à Konsole, ce petit bijou est probablement le terminal le plus avancé du monde UNIX. En plus des fonctionnalités d’un XTerm de base, Konsole supporte les onglets, ce qui permet d’avoir une seule fenêtre pour plusieurs connexions ssh. De plus, il propose un système de signets pour se retrouver en un clic, et là je le cite totalement par hasard, dans le dossier de logs d’un serveur distant. Konsole a un système de monitoring des activités des shells ouverts qui avertit l’utilisateur quand une nouvelle ligne est

fig. 8 – Kmail 1.13.6, KDE 4.6

Kmail présente une arborescence de dossiers, dans lesquels les mails peuvent être filtrés grâce à un système de filtres très souples. Le classement des mails à l’intérieur d’un dossier est également astucieux: les mails sont regroupés sous les onglets limitant une période de temps: aujourd’hui, hier, il y a deux jours, février, etc. 16 OCTOBRE 2012 - N° 7

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KDE 4 Ainsi l’échelle de l’ascenseur vertical s’adapte à la quantité des mails pour une période, la granularité des périodes augmentant avec la proximité temporelle de celles-ci. De plus, les messages peuvent être tagués (Nepomuk !), rendant ainsi leur recherche plus rapide. KMail supporte les formats de cryptage et signature électronique OpenPGP, PGP/MIME et S/MIME. Le compagnon de KMail, KOrganizer permet de gérer vos rendezvous. KOrganizer supporte les serveurs Exchange, OpenExchange, Kolab, GroupDAV et peut s’interfacer moyennant les plugins supplémentaires avec les serveurs Caldav et Google Agenda. L’interface de KOrganizer fournit les fonctionnalités habituelles pour ce type d’applications. Je note tout de même l’affichage en superposition des événements provenant d’agendas différents, se trouvant sur les serveurs différents. Kontact intègre les fonctionnalités de KMail, Korganizer et KAdressbook en une seule application en utilisant les composants KParts. Ainsi il offre la possibilité de voir et manipuler tous les rendez-vous et mails en un seul endroit.

Akonadi, Nepomuk & Strigi Les trois services suivants sont la plupart du temps totalement invisibles pour l’utilisateur lambda. Prétendant à une certaine exhaustivité concernant le sujet traité, je me permets néanmoins d’en toucher quelques mots.

teur entre les données (les mails) et l’application (le client mail), Akonadi peut synchroniser les données sans que l’application s’en mêle. Ainsi, Akonadi se connecte sur votre compte IMAP ou Caldav afin de récupérer les mails ou les événements, laissant le soin à l’application mail ou agenda de manipuler ces données par la suite. Strigi est le nouvel indexeur de fichiers de KDE. De même que Akonadi, qui indexe les données PIM, Strigi indexe les fichiers. Attention toutefois: la technologie est très jeune, mal comprise et généralement rejetée par les utilisateurs. La cause principale de cela est une implémentation maladroite de la migration des données de l’ancienne version de l’application (p. ex KMail) à la nouvelle, utilisant Akonadi. Malgré cela, Akonadi est un des piliers de KDE4 et ne sera pas abandonné par les développeurs. Vous comprendrez pourquoi dès que j’aurais parlé de Nepomuk. Nepomuk, en conjonction avec Akonadi et Strigi, forme la base du Bureau Sémantique Social (Social semantic desktop). Ce n’est pas un big band cubain, mais bel et bien l’environnement distribué pour la gestion personnelle et ontologique de la connaissance unifiée: Networked Environment for Personal, Ontology-based Management of Unified Knowledge, NEPOMUK. Nepomuk n’est pas développé dans un garage. Le projet initial a couté 17 millions d’euros, dont 11.5 millions financés par l’Union européenne. L’objectif de ce projet est de fournir la boite à outils pour l’intégration des environnements de bureau dans un environnement collaboratif global permettant de catégoriser, classer et partager l’information. Ceci est atteint en permettant l’annotation de tous les objets présents dans l’ordinateur: mails, fichiers, adresses, etc., en utilisant les formulations issues du Web sémantique. Ensuite, cette information peut être partagée et recherchée à travers le Web, en intégrant ainsi les bureaux des utilisateurs dans un magma informationnel à mi-chemin entre le Peer-toPeer et le Cloud. Seul l’avenir pourra nous dire si le projet atteindra ses objectifs. En attendant, on profite déjà des facilités de taggage et recherche des informations stockées sur notre disque.

fig. 9 – architecture Akonadi

Avant l’avènement d’Akonadi, toutes les applications dites PIM (Personnal Information Manager) telles que le client mail (KMail), le client agenda (KOrganizer) ou le gestionnaire d’adresses (KAdressbook), sauvegardaient leurs données dans des fichiers plus ou moins éparpillés sur le disque. Akonadi permet, aux applications qui l’implémentent, l’accès unifié à ces données. Il fournit une base de données proxy simplifiant et accélérant l’accès aux données telles que les mails ou les adresses. La première application qui utilisait Akonadi était KAdressbook. KMail et KOrganizer ont eu cette chance à partir de la version 4.7 de KDE. En plus de servir comme une sorte de tampon fédéra-

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fig. 10– logo Nepomuk

K3b, Amarok, Kaffeine K3b est probablement la seule application KDE que même les adeptes de l’autre environnement de bureau Linux utilisent. K3b, comme dans KDE Burn Baby Burn, est le graveur de CD et DVD du


KDE 4 projet KDE. Je passe sans même toucher un mot sur ses diverses capacités de gravure de CD ou DVDs. Il n’est pas nécessaire non plus de mentionner que K3b supporte la gravure de disques Bluray en plus de tous les autres formats. Je mentionnerais à peine la facilité avec laquelle K3b grave les CDs audio à partir des fichiers mp3, wav, flac ou ogg. Ce sur quoi j’insisterai par contre c’est la capacité d’extraction de supports vidéo. N’étant pas à la solde de grands groupes de producteur de contenu, K3b peut se permettre de donner la possibilité d’extraire, de décrypter et de transcoder à la volée les vidéos se trouvant sur les supports DVD ou VideoCD. K3b est donc un graveur et un ripper, pas étonnant donc qu’il soit si populaire. Amarok (amaroK, jusqu’en 2006) est le lecteur audio du projet KDE. De même que K3b, Amarok ne fait pas partie de l’arbre de compilation KDE. Toutefois, ceci ne change pas grand-chose, car il suit et s’adapte aux évolutions des librairies KDE. Amarok a été complètement réécrit pour KDE4, offrant ainsi une interface agréable et facile d’utilisation. Il supporte tous les formats audio non DRM, affiche les paroles de chanson et les pochettes des albums, qu’il récupère de Amazon. Amarok permet la confection des listes de lecture selon plusieurs algorithmes, dont un particulièrement innovant permettant d’assigner les pourcentages aux tags tels que artiste, style ou autre, laissant le soin à Amarok de combiner la liste de morceaux correspondant aux critères choisis. Comme effet de transition, Amarok supporte le fondu enchainé, et enfin, il est compatible avec iPod. Kaffeine est le lecteur vidéo du projet KDE. Il supporte tous les formats vidéo supportés par le moteur xine, qu’il utilise pour la lecture. Autant dire que sur Linux, le support de formats multimédia propriétaires n’a jamais vraiment posé problème. En plus de lire les vidéos, Kaffeine supporte les menus DVD et peut être utilisé comme interface aux tuners DVB (télévision numérique)

qui est multimédia. À l’origine, Phonon fut développé pour fournir une couche d’abstraction multimédia aux applications KDE. Ainsi les applications ne se soucient plus des particularités de Xine, GStreamer, VLC ou MPlayer mais utilisent une API commune. Depuis, Phonon a été intégré dans Qt, fournissant ainsi cette même souplesse aux applications Windows ou OSX. Si vous êtes un utilisateur OSX ou Windows, vous ne comprenez probablement pas pourquoi je vous raconte ceci. Après tout, pour Windows, il n’existe qu’une API multimedia: DirectX et pour OSX également: Coreaudio. Pourquoi donc compliquer? Parce que c’est ainsi que le monde du Libre fonctionne. De nombreuses solutions au même problème ainsi que leurs mutations permettent de maintenir l’écosystème vivant. La survie du plus adapté en quelque sorte, mais appliquée au logiciel. Le fin mot de l’histoire est que la gestion de l’audio et de la vidéo n’est plus dépendante du backend mais peut être abstraite par les interfaces Phonon en facilitant ainsi grandement la vie des utilisateurs.

Qt Une parenthèse politique me semble nécessaire ici, non parce qu’elle est d’une importance quelconque pour le néophyte voulant savoir un peu plus sur KDE, mais parce qu’elle explique audit néophyte les causes du rejet de KDE par toute une partie d’aficionados du Libre: l’entier de KDE repose sur Qt, une librairie graphique développée par Trolltech, une entreprise commerciale. Qt n’eut pas la licence GPL avant la version 4 (2005). Au contraire, elle fut distribuée sous la licence QPL (Q Public licence) qui était libre, mais non compatible avec la licence GPL. Ceci fut corrigé depuis, principalement grâce aux pressions de l’équipe KDE. Sans le rejet de Qt et donc de KDE par toute une partie de la communauté du Libre, un autre environnement de bureau, GNOME, n’aurait probablement jamais vu le jour. En effet, le projet GNOME fut la réponse directe au caractère propriétaire de la librairie graphique Qt. Le projet GNOME choisit donc la librairie GTK, utilisé pour gérer l’interface de GIMP, le logiciel de dessin bitmap. Grâce à ce conflit d’opinions, le monde du Libre possède deux environnements de bureau, des environnements performants, faciles d’utilisation et beaux. Depuis lors, Trolltech fut acheté par Nokia, et Qt est actuellement utilisé dans beaucoup d’applications telles que Maya (Autodesk), Photoshop Elements (Adobe), Skype et Mathematica, pour ne citer que celles-ci. Il est évidemment toujours distribué sous plusieurs licences, dont la LGPL.

fig. 11– image promotionnelle d’Amarok

Mot de la fin Solid & Phonon La gestion de hardware sous KDE est organisée par le groupe de personnes regroupé sous le nom de Solid. Les projets faisant partie de Solid fournissent les applications de gestion de connexions réseau, de gestion d’énergie, blutooth et gestion de moniteurs. C’est un travail en cours dont l’objectif est de réunir les applications existantes sous une même API. Ainsi, Solid fournit à toutes les applications KDE l’accès à NetworkManager, udev et BlueZ. Phonon fournit le même genre d’abstraction, mais pour tout ce

KDE est un environnement de bureau stable, agréable à l’œil et à la souris, et facile d’accès. Les initiatives telles que freedesktop. org ou Nepomuk regroupent les gens dont l’objectif est de fournir les lignes guides pour des environnements de bureau modernes. L’année prochaine on soufflera quinze bougies sur le gâteau de l’anniversaire de ce que fût, il y a longtemps le rêve d’un étudiant. KDE n’entrera pas en bourse et les gens n’attendront pas toute la nuit devant les magasins pour se le procurer. Actuellement tous les Linux représentent ~2% des environnements de bureau et KDE 16 OCTOBRE 2012 - N° 7

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KDE n’aura probablement pas plus de 5 pour cent de parts de marché. Ceci n’enlève rien à l’excellence de cet environnement, car la visibilité ou même l’omniprésence ne sont pas toujours gage de qualité. La plupart des applications KDE peuvent et sont utilisées avec OSX et avec Windows. Ceci est possible grâce à Qt, le framework multiplate-forme qui est à la base de KDE. KDE 5, annoncé en aout 2011 par Aaron J. Siego, un des moteurs principaux de KDE et Zürichois d’adoption, portera une attention particulière aux interfaces pour tablettes et smartphones. L’influence de Nokia et du défunt MeeGo, basé sur Qt, y sont probablement pour quelque chose, mais l’avenir seul nous montrera quelle peut être la place d’un environnement KDE dans un monde dominé par iOS et Android. Koffice, la suite bureautique complète pour KDE pourrait être un atout. L’environnement de bureau tel que nous le connaissons sera probablement mort avant la fin de la décennie. Du côté des platesformes propriétaires ainsi que du côté du libre, on affûte les armes. Quoi qu’il en soit, l’avenir s’annonce passionnant, vivement demain!

Références ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

www.kde.org/community/history/ en.wikipedia.org/wiki/Q_Public_License thomasmcguire.wordpress.com/2009/10/03/akonadi-nepomuk-and-strigi-explained/ plasma-active.org/ aseigo.blogspot.com/2011/08/important-announcement-coming-today-at.html qt.nokia.com/qt-in-use dot.kde.org/2009/09/17/koffice-be-used-next-generationsmart-phone

Article du FI-EPFL 2012 sous licence CC BY-SA 3.0 / P. Viceić

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Le DIT vous forme

Bureautique ❚

Toutes les formations proposées par le DIT se trouvent sur notre site Web dit.epfl.ch/formation. Vous pouvez les découvrir semaine après semaine ou par recherche par mot-clé, consultez-le régulièrement. Ci-après, voici un aperçu des prochains cours:

Systèmes ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

Linux, principes de fonctionnement et utilisation, semaine 43 Windows 8, Installation et configuration, semaine 46 Windows 8, Dépannage et maintenance, semaine 49 Windows 8, Déploiement de MS Windows 8, semaine 50 Windows Server 2012, IIS, SharePoint Server, semaine 45 Windows Server 2012, Terminal Server - Remote Desktop Services, semaine 45.

LabVIEW ou l’acquisition de données ❚ ❚ ❚ ❚

Core II , semaine 43 Machine Vision (in English), week 44 Object-Oriented Programming System Design, semaine 47 Performance, semaine 44.

Programmation ❚ ❚ ❚

Excel 2010, VBA introduction, semaine 42 iPhone-iPad, Beginning iPhone and iPad Development (in English), week 47 JavaScript, développer en HTML dynamique, semaine 47.

18 flash informatique

❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

Excel 2010, transition, nouveautés et exercices pratiques, semaine 47 Excel 2011, feuilles de calcul, semaines 44-45-46 Excel 2011, introduction, semaine 43 Inform, création de formulaires EPFL, semaine 44 Jahia 6, création de sites Web EPFL, semaine 47 LaTeX2e, Introduction (in English), week 45 Mac OS X, optimiser la gestion de vos dossiers et documents, semaine 45 MindManager Pro 8, comment organiser ses idées, semaine 48 PowerPoint 2011, de l’intro au diaporama, semaine 44 Wiki et blogs, semaine 48 Windows 7, votre machine en pratique, semaine 44 Word 2010, les longs documents, semaine 46 Word 2011, publipostage/mailing, semaine 47 Word 2011, transition, nouveautés et exercices pratiques, semaine 45.

Ceci n’est qu’un aperçu, tous les cours offerts et les descriptifs se trouvent sur dit.epfl.ch/formation. cours.dit@epfl.ch


Agenda

Partager, télécharger, utiliser légalement… grâce aux CC Aurore.Granval@epfl.ch, EPFL - Bibliothèque, bibliothécaire

Programme 15h15. Films introductifs 15h45. Présentation de la rencontre Isabelle Kratz, Directrice de la Bibliothèque de l’EPFL 16h00. Conférence-débat 1: Licences CC, bilan & perspectives Lara Beswick, Coordinatrice du groupe art et musique du groupe Creative Commons France 17h00. Stands et en-cas offerts 18h00. Conférence-débat 2: Creative Commons@CERN: le partage des connaissances accélère la science. Diane Nourissier Sirakov, responsable juridique du CERN, Genève et le Dr Brigitte Bloch-Devaux, Université de Turin.

Pour la bonne organisation de cette rencontre, nous vous remercions de bien vouloir annoncer votre participation en remplissant le formulaire d’inscription en ligne disponible sur notre page internet: library.epfl.ch/events/conference-cc. Plus d’informations sur les Creative Commons: creativecommons.org. La Bibliothèque de l’EPFL a le plaisir de vous inviter à une rencontre sur le thème des licences Creative Commons,

Nous espérons vous voir nombreux le jeudi 25 octobre prochain !■

le jeudi 25 octobre prochain, à partir de 15h15, au Forum Rolex du RLC entrée gratuite sur inscription. Depuis 10 ans déjà, les licences Creative Commons (CC) permettent de partager et de réutiliser du contenu publié librement sur internet, afin de faciliter le partage et l’utilisation des œuvres en ligne. Quel est l’origine du projet ? Quelles sont ces licences et que permettent-elles de faire ? Comment rechercher et utiliser du contenu sous licences Creative Commons ? Voilà des questions d’importance. Grâce à cette rencontre, vous serez en mesure de mieux comprendre les nouvelles pratiques de la création et de la diffusion à l’ère numérique, de mieux cerner les différentes utilisations qui peuvent être faites de ces licences, mais également de mieux saisir leur fonctionnement et leurs atouts. Cette rencontre, à laquelle participeront de nombreux intervenants, s’adresse à toute personne intéressée par la diffusion, la recherche et la réutilisation de contenus sur le Web.

couleur2012.epfl.ch

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Agenda

Des ordinateurs à bon prix pour les étudiants Michel.Mengis@epfl.ch, EPFL - Domaine IT, responsable Poséidon

Bonnes affaires Ils sont nombreux, les étudiants fauchés à la recherche de l’ordinateur de leurs rêves. Si tel est ton cas, la journée Poséidon te permettra de découvrir les offres spéciales qui te sont destinées, de gagner des portables et de te lancer dans un mythique tournoi de feuille-caillou-ciseau. Envie d’un nouvel ordinateur portable? Poséidon est là pour te permettre d’acquérir aux meilleures conditions le compagnon électronique de ta vie d’étudiant. Ce service sans but lucratif a su négocier les meilleures offres auprès d’acteurs majeurs comme: Apple, HP, Lenovo, Microsoft, Framasoft ou Logitech. Egalement de la partie, le Crédit Suisse octroie un plan de financement à 0%, sur un an maximum, garanti par l’École. L’édition 2012 de la journée Poséidon permettra aux étudiants de découvrir ces offres et de mettre la main sur les machines qui leur sont proposées. Le 18 octobre au Hall SG, les partenaires Poséidon tiendront des stands. Un tournoi de feuille-caillou-ciseau et un tirage au sort mettront en jeu ordinateurs portables, consoles de jeu, voyages et téléphones portables.

DDR3 1600MHz 500 Go 7'200 tr/min 14" mat HD+ 1600 x 900px 16:9 Intel HD Graphics 4000 6 cellules 55Wh Intel QuadCore i7 320 Go 7'200 tr/min + 80 Go mSATA SSD 15" mat 1920 x 1080 px 16:9 nVidia Quadro K2000M 2Go DDR3 6 cellules 57Wh Intel Core i7

Journée Poséidon 18 octobre 2012 Hall SG EPFL

Show Room

Tirage au sort

Tournoi FCC

HP Lenovo Apple Logitech Credit_Suisse Microsoft Framasoft Poséidon

Réservé aux étudiants et gratuit. À gagner: 6 portables, des Xbox et plein d’autres lots. Inscription dès 10h30 au stand Poséidon, tirage à partir de 16h30.

À gagner: 1 ordinateur portable, 1 Xbox et plein d’autres lots. Inscription sur place dès 11h, fin à 14h.

Journée Poséidon jeudi 18 octobre, de 10h à 17h30 - Hall SG ❚ Show Room ❚ Nombreux prix à gagner par tirage au sort ❚ Tournoi de Feuille-Caillou-Ciseaux ■

Actualités

Concours, c’est parti ! Veux-tu gagner CHF 1000.- offerts par la société Camptocamp? … alors lis attentivement ce numéro 7 du Flash informatique …. tu y trouveras le début de notre concours spécial rentrée. Ce concours est exclusivement réservé aux étudiants de l’EPFL. ❚ Pas besoin d’être féru en informatique, ❚ active tes neurones, ❚ sois attentif à chaque indice, même le plus apparemment insignifiant … ❚ ne prends pas contact avec des personnes réelles, ❚ ne force aucune entrée. Tu as toutes les chances de gagner !

Would you like to win 1000 CHF offered by Camptocamp ? … then don’t miss reading this 7th issue …There, you will find the starting point of our Back to School contest. This contest is for EPFL students exclusively. For information, be aware that to get through the game ❚ it’s not necessary to be a real geek, but don’t hesitate to stimulate your neurons; ❚ and take notice of every little clue, however insignificant; ❚ neither contact real people to get more information; ❚ nor force your way anywhere. You can win !

ISSN 1420-7192


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