Flash informatique 2012 - no 8

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13.11.2012

FlashInformatique.epfl.ch

p/a EPFL - Domaine IT - Station 8 - CH 1015 Lausanne - tél. +41 21 69 322 11

en page 7

À votre service

Bellatrix – le nouveau cluster de

Actualités

calcul de l’EPFL géré par le DIT

DIT-info z D’un réseau à l’autre z Réorganisation du groupe Exploitation

Vittoria.Rezzonico@epfl.ch, EPFL - coordinatrice CSE/HPC

z Le DIT vous forme z ForumIT

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VMWorld Europe 2012 – right here, right now Fabien Figueras & Eric Krejci

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Conférence Information architecture Natalie Meystre

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Analyse Nouveaux dispositifs médiatiques Daniel Peraya & Philippe Bonfils

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À votre service Bellatrix – le nouveau cluster de calcul de l’EPFL géré par le DIT Vittoria Rezzonico

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Infrastructure du CMS de l’EPFL – derrière les décors de Jahia Maciej Macowicz

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Pleiades – back on a success story Ralf Gruber & Vincent Keller

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Comment faire ? Mille francs pour un tour d’hexagone à toute pompe Appoline Raposo de Barbosa

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Windows 8 débarque à l’EPFL Thierry Charles

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Prochaines parutions No Délai de rédaction Parution 9

22.11.12

12.12.12

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17.01.13

05.02.13

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28.02.13

19.03.13

tout public public averti expert

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In December 2010, EPFL adopted a new CSE (Computational Science and Engineering) policy which aims to promote the efficient usage of the HPC equipment by the pooling of the resources and a sharing of the costs between EPFL (electricity, infrastructure, hardware dedicated to storage and connectivity) and the labs (computing nodes). Bellatrix is the second computing cluster following this policy.

hpc.epfl.ch/bellatrix

Depuis décembre 2010, l’EPFL a adopté une nouvelle politique CSE (Computational Science and Engineering), dont les buts sont de promouvoir l’utilisation efficace des équipements par, entre autres, la mutualisation des serveurs de calcul via un partage des coûts entre l’EPFL (électricité, infrastructure, matériel dédié au stockage et à la connectivité) et les labos (nœuds de calcul). Le cluster Bellatrix est le deuxième à suivre cette politique.

Les serveurs de calcul Callisto et Pleiades arrivant en fin de vie entre décembre 2012 et février 2013, il est nécessaire de continuer à satisfaire les besoins en calcul des chercheurs avec un nouveau cluster de calcul qui doit d’un côté remplacer les équipements devenus obsolètes (en central ainsi que dans les facultés) et de l’autre équiper les laboratoires des nouveaux professeurs. Bellatrix nous permet de mettre à disposition des chercheurs de l’EPFL une nouvelle ressource HPC afin de couvrir leurs besoins en calcul. Ce cluster s’inscrit dans le renouvellement régulier des machines et est en accord avec la politique HPC de l’EPFL 1.

Politique HPC de l’EPFL: hpc.epfl.ch/politique.php ../.. Suite page 12


Actualités

DIT-info

Le DIT vous forme

D’un réseau à l’autre

Toutes les formations proposées par le DIT se trouvent sur notre site Web dit.epfl.ch/formation. Vous les découvrez semaine après semaine ou par recherche par mot-clé, consultez-le régulièrement. Ci-après, voici un aperçu des prochains cours:

Contraint par la limite d’âge, Richard Timsit est parti à la retraite à la fin du mois de septembre. Dans le groupe TI principalement, il laisse un grand vide et certainement il manquera aussi à de nombreux utilisateurs auxquels il était toujours prêt à rendre service. Il a travaillé sans relâche jusqu’au dernier jour pour former ses successeurs et terminer le plus possible de projets en cours. Une personne comme Richard, chaque groupe devrait avoir une en son sein. Trublion dans le bon sens du terme, il remet en cause certains préceptes établis avec un esprit critique positif. Sa perception synthétique de l’avenir nous a permis, à de nombreuses reprises, de faire évoluer nos services dans la bonne direction. Nous perdons un collègue, mais nous conservons un ami et souhaitons à Richard de continuer à étendre son réseau. Yves.Despond@epfl.ch, Domaine IT

OS z Windows 8, Dépannage et maintenance, semaine 49 z Windows 8, Déploiement de MS Windows 8, semaine 50

LabVIEW ou l’acquisition de données z Core I & II , semaine 51 z Object-Oriented Programming System Design, semaine 47 z Real-Tome, semaine 48.

Programmation z iPhone-iPad, Beginning iPhone and iPad Development (in English), week 47

Bureautique z Excel 2010, transition, nouveautés et exercices pratiques, semaine 47 z iCal calendrier: disponibilités, réunion et partage, semaine 47 z InDesign CS5, 1-introduction (in English), week 49 z Jahia 6, création de sites Web EPFL, semaine 47 z MindManager Pro 8, comment organiser ses idées, semaine 48 z Outlook 2010, transition, nouveautés et exercices pratiques, semaine 49 z PowerPoint 2011, de l’intro au diaporama, semaine 49 z Wiki et blogs, semaine 48 z Word 2011, publipostage/mailing, semaine 47 sur Mac et 48 sur PC z Word 2011, transition, nouveautés et exercices pratiques, semaine 49.

… Le Flash informatique a regardé partir avec nostalgie un membre de son comité de rédaction, un auteur, le rédacteur en chef du numéro d’été 2012, un collègue, un ami, … En effet, l’esprit toujours en éveil de Richard lui permet de s’emparer de toutes les nouveautés technologiques sans en être esclave, et il aime faire partager ses découvertes. Sa participation au Flash informatique a été aussi fructueuse qu’appréciée. Sa présence parmi nous a été un réel atout. Nous tenons à l’en remercier. Nous savons qu’il a mille projets qui lui tiennent à cœur et qu’il saura entreprendre avec succès. Merci Richard ! Appoline.Raposo@epfl.ch, pour le FI

Ceci n’est qu’un aperçu, tous les cours offerts et les descriptifs se trouvent sur dit.epfl.ch/formation. cours.dit@epfl.ch

Impressum Revue consacrée aux technologies de l’information, éditée par le Domaine IT de l’EPFL (DIT). Les articles n’engagent que leurs auteurs, sauf ceux qui concernent de façon évidente des prestations officielles (sous la responsabilité du DIT ou d’autres entités). Toute reproduction, même partielle, n’est autorisée qu’avec l’accord de la rédaction et des auteurs.

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Rédacteur en chef: Jacqueline Dousson, fi@epfl.ch Mise en page & graphisme: Appoline Raposo de Barbosa Comité de rédaction: Jean-Daniel Bonjour, Sébastien Ferrara, Patrice Fumasoli, Jaouher Garreb, Florence Hagen, Laurent Kling, Julia Paolini, François Roulet, Christophe Salzmann & Predrag Vicei´c

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Impression: Atelier de Reprographie EPFL Tirage: 4000 exemplaires Adresse Web: flashinformatique.epfl.ch Adresse: Domaine IT EPFL Station 8, CH-1015 Lausanne Téléphone: +41 21 69 32246 & 32247 Abonnement au FI par e-mail à: fi-subscribe@listes.epfl.ch


Actualités

VMWorld Europe 2012 Right here, right now Fabien.Figueras@epfl.ch, chef du groupe Exploitation & Eric.Krejci@epfl.ch, expert en virtualisation et stockage, EPFL – Domaine IT

VMWorld Europe again in Barcelona. In addition to the 200 unique Breakout Sessions and Hands-on Lab topics offered, VMworld offers additional learning opportunities, such as the Knowledge Experts program, numerous networking events, and Solutions Exchange featuring more than 125 companies showcasing the latest virtualization and cloud computing products and services. Le VMWorld retrouve Barcelone ! En plus des 200 sessions et des labs, cette conférence propose bien d’autres opportunités comme les rencontres avec les experts, les évènements de réseautages et un plateau de plus de 125 fournisseurs qui présentent les dernières technologies en matière de virtualisation et de Cloud.

Barcelone, octobre 2012 Nos impressions Le déroulement de la conférence ne change pas, le lundi est consacré aux sociétés partenaires et du mardi au jeudi ce sont les utilisateurs qui sont virtuellement à la fête. D’un point de vue organisationnel nous n’avons pas été pleinement satisfaits. En effet, c’est une nouveauté, les conférences s’étalent maintenant sur toute la journée sans pause de midi. Si sur le fond cela pouvait sembler une bonne chose, au final les espaces réservés aux sociétés partenaires et aux hands on labs sont situés dans des bâtiments trop éloignés pour qu’il soit possible de s’y rendre entre deux présentations.

La conférence Mardi et mercredi matin ont lieu les traditionnelles General Sessions [1] lors desquelles les annonces sur les évolutions technologiques et les futures directions de recherche sont faites par les CEO et CTO de VMWare.

Les principales annonces z Possibilité d’administrer avec vCenter d’autres hyperviseurs, HyperV de Microsoft pour commencer. z Possibilité de déployer des machines virtuelles dans d’autre cloud, Amazon Web Services pour commencer. Le Multi Cloud Platform arrive ! z Amélioration de l’intégration des fonctionnalités de communication unifiée (son, vidéo, téléphonie) pour les stations de

travail virtuelles avec les principaux fournisseurs du marché (CISCO, Microsoft…). z Revirement de situation, après avoir abandonné il a quelques années l’interface Web pour l’outil d’administration d’hyperviseur vCenter. Actuellement seulement disponible en client Windows, VMWare annonce qu’il va être disponible prochainement uniquement sous forme d’interface Web ! z Le portail Horizon pour enregistrer et partager ses fichiers, utiliser les applications mises à disposition pour ses portables ou stations de travail et accéder à ses postes de travail virtuels (Windows seulement ;-) ). z L’utilisation de cartes GPU partagées par les postes de travail virtuels pour l’accélération 3D matériel avec VMware View.

Les nouvelles directions de recherche z Application de la virtualisation au HPC et en particulier au Big Data, avec la suite Hadoop. z Virtualisation du Data Center en entier, en particulier les réseaux avec, entre autres, le rachat de Nicira Networks. z Gestion des machines physiques et des applications avec l’offre Mirage, nom marketing pour l’intégration des fonctionnalités résultant du rachat de Wanova. z Environnement de développement simplifié, open source, orienté Cloud, avec infrastructure autodocumentée et déploiement presque instantané, voir l’offre vFabric. z Révision des modèles de stockage, retour au stockage local avec carte Flash et disques SAS ou NL-SAS. Les conférences, les rencontres avec les experts permettent d’approfondir les domaines d’intérêt. L’objectif de la structure IT d’une institution étant de fournir des services aux utilisateurs finaux, il vaut la peine de revenir sur une des sessions dédiée à la construction des applications. Les principaux bénéfices de la virtualisation à savoir la souplesse de déploiement et l’augmentation du nombre de machines virtuelles pour supporter la montée en charge des services ne peuvent être atteintes que si les applications sont conçues et développées en utilisant des environnements de développement adaptés et qualifiés de modernes par le présentateur. Un point remarquable est l’absolue nécessité d’intégrer des Application Performance Monitoring (APM) dès la conception et à tous les niveaux de l’application. La virtualisation des stations de travail utilisées pour des cours, de la consultation libre et même comme machines individuelles est techniquement possible. La réussite de ce type de projet passe obligatoirement par la virtualisation des applications. Des outils sont maintenant disponibles pour automatiser la construction des paquets contenant les applications (voir ThinApp Factory). Les tâches à effectuer sont enregistrées dans des plans de construction librement distribuables dans la communauté ! 13 NOVEMBRE 2012 - N° 8

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VMWorld Europe 2012 – Right here, right now

Stockage distribué Parmi les sessions, certaines sont appelées Technical preview, elles montrent les résultats des travaux de recherche des équipes d’ingénieurs de VMWare. Celle qui a particulièrement attiré notre attention concerne le Distributed Storage. Actuellement pour offrir le maximum de fonctionnalités, les serveurs, sur lesquels les hyperviseurs fonctionnent, doivent partager le stockage. Les solutions les plus performantes utilisent des réseaux fibres et des baies de stockage (très) coûteuses. Le nouveau modèle sera de partager le stockage sur les serveurs. Le niveau de redondance de l’information (Raid 1, 5 ou 6) sera choisi lors de la définition de la machine, l’information sera copiée sur autant de serveurs que nécessaire. Le niveau de performance élevé sera garanti par l’utilisation de carte SSD et le volume par l’utilisation de disques NL-SAS de grande capacité. Les metadata qui décrivent le positionnement des données seront conservées avec les données pour éviter l’introduction de serveur de Metadata. Technologie à évaluer en profondeur dès sa mise à disposition !

Conclusion Pour conclure, nous tenons à préciser que l’EPFL a été présente à plus d’un titre lors de ce VMWorld. Premièrement on peut mentionner le fait que Scala fait partie du petit cercle des langages de développement modernes recommandés par VMWare pour construire les applications distribuées et orientées vers le nuage.

Notre participation On peut aussi noter qu’après un processus de sélection long et éprouvant, VMWare a invité Eric Krejci, le co-auteur de cet article, à participer à une session de retour d’expériences utilisateurs. Pendant cette session il a pu expliquer comment l’outil de supervision vCenter Operations manager a été évalué et les apports de celui-ci en particulier en termes de proactivité.

Stockage centralisé En plus du stockage distribué, nous avons pu voir en aperçu technologique une redéfinition de l’utilisation du stockage centralisé sur baies de stockage dites intelligentes que VMware aimerait introduire dans ses futures versions d’hyperviseur: les Volumes Virtuels (VVOL). La baie de stockage devient consciente des disques des machines virtuelles, et peut dès lors y appliquer directement ses propres mécanismes avancés tels que: snapshots, réplications, déduplication, clones, etc. Aujourd’hui l’administration du stockage dans les infrastructures virtuelles peut devenir rapidement complexe. Comme aujourd’hui en général on retrouve des dizaines de disques de machines virtuelles stockés dans des grandes unités de stockage logique (LUN), il est très difficile de pouvoir faire de la différentiation à un niveau applicatif/machine. Les VVOL permettront de répondre à ce genre de défis en tirant directement parti des capacités inhérentes aux baies de stockage.

Références [1] General Sessions: www.vmworld.com/community/conference/ europe/learn/generalsessions n

DIT-info ../.. Suite de la page 2

Réorganisation du groupe Exploitation Michela Thiémard a quitté le DIT fin août, elle y a travaillé pendant 7 ans dans la cellule des serveurs de calcul, où elle s’est particulièrement occupé de la grille EPFL. Elle retrouve les mathématiques de sa formation à l’EPFL puisqu’elle les enseigne à présent aux futurs ingénieurs de l’HES d’Yverdon. Suite à son départ, le groupe Exploitation a connu quelques réorganisations, les tâches de Michela ont été réparties entre ses collègues; Jean-Claude De Giorgi a rejoint l’équipe des administrateurs HPC et la responsabilité du service de virtualisation a été reprise par Eric Krejci. Un recrutement est lancé pour le poste vacant. Fabien.Figueras@epfl.ch, Domaine IT

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ForumIT d’automne

Responsables informatique d’unité, n’oubliez pas votre rendezvous automnal Jeudi 29 Novembre 14h15 auditoire CE3 Jean-Claude.Berney@epfl.ch, Domaine IT


Comment faire ?

Mille francs pour un tour d’hexagone à toute pompe Appoline.Raposo@epfl.ch, EPFL – Domaine IT, enseignante en géométrie française

The sponsor: Camptocamp The winner: Florian Gandor, Section of Environmental Sciences and Engineering - Master 1 Le sponsor: Camptocamp Le gagnant: Florian Gandor, Section des Sciences et ingénierie de l’environnement - Master 1

Oui cette année, il fallait être rapide, nous avons eu à peine le temps de suivre les candidats. Florian n’a pas démérité, il a été hyper rapide. Bravo ! Mais était-ce si facile que cela ?

Jugez plutôt… L’hexagone entourant la France en page 19 du FI7/2012 était facile à trouver et le lien avec l’adresse aussi. Encore fallait-il mettre dans sa petite tête hexagone et France. À chaque épreuve, vous receviez une photo d’un site de l’École; il fallait reconnaître l’endroit indiqué par la croix.

couleur2012.epfl.ch Sur ce site vous trouviez la première photo (un bureau en chimie, le locataire des lieux fut très surpris de me voir tourner autour du bureau pour faire une photo) et une mise en bouche: Vous allez devoir trouver un objet sur le campus. Comment le trouver? Promenez-vous sur le campus, ouvrez vos yeux, révisez votre géométrie.

suivie d’un quiz sur vos connaissances de l’histoire de notre École. Les logos: l’un d’entre eux n’a jamais été le logo officiel de l’École Le texte du troisième avait été changé en: École Polytechnique Féminine de Lausanne. Les prénoms: Maurice, Bernard, Patrick sont dans un bateau … mais il manque quelqu’un? Il fallait reconnaître les prénoms des présidents de l’EFPL, il manquait Jean-Claude Badoux; les autres étant Maurice Cosandey, Bernard Vittoz et Patrick Aebischer. Depuis des décennies, l’EPFL dispose de super-ordinateurs. Savez-vous le nom du premier gros ordinateur installé à l’EPFL? A: Zetta B: Zebra C: Cray/ZMP Zébra. C’est en effet en 1958 que naissait le Centre de Calcul électronique de l’EPUL avec une machine logique à tubes dotée d’une mémoire à tambour de 8’000 mots et travaillant en monoprogrammation, la Stantec ZEBRA (calculateur binaire très simple, du hollandais: Zeer Eenvoudige Binaire Reken Automaat). Les programmes étaient introduits par des bandes de papier perforées. Cette machine fut l’une des premières calculatrices dotées d’un système d’exploitation complet. En réponse à votre mail contenant les réponses exactes au quiz, vous receviez le message ci-après et une deuxième photo représentant l’escalier de secours qui sort du RLC, on reconnaît au fond à droite les cheminées du batochime: C’est pas mal, mais il nous semble qu’un cours de rappel sur la géométrie française ne vous ferait pas de mal, n’hésitez pas à vous inscrire, il reste des places.

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mille francs pour un tour d’hexagone à toute pompe

Moodle Bien sûr il fallait aller sur Moodle pour s’inscrire au cours de géométrie française, où se trouvait en topic 1, un fichier pdf pour en savoir plus contenant les reproduction et indice suivants:

Pour aider le mathématicien à se retrouver, l’alias euclide sur le plan de l’EPFL donnait les coordonnées du 5ème point qui se trouvait être l’entrée du LESO.

Musée Bolo Dernière étape sur le lien donné en légende de la photo, soit couleur2012/peut-etresurlabonnevoie/, vous trouviez l’étape finale du concours: Vous avez révisé votre géométrie. Vous avez arpenté le campus, mais il vous reste un dernier rendez-vous avec l’histoire. Vous adorez les confettis et le poinçonneur des lilas, qui dans ces années-là n’était pas le seul à faire des petits trous. Vous trouverez donc facilement l’objet recherché … pour preuve son numéro de série. De plus, ôtez-nous d’un doute, dessinez une figure géométrique sur plan. Le tout est à envoyer à concoursfi@epfl.ch. Et vous aurez peut-être gagné les 1000F.

Lui savait comment construire un hexagone à partir du cercle circonscrit, contactez-le rapidement. Il ne faut rien jeter … tout peut servir

Il suffisait de compléter l’hexagone dont on avait les cinq premiers points pour se trouver au Musée Bolo:

et … en topic 2: et encore plus contenant une troisième photo (le restaurant Le Corbusier)

Florian nous a envoyé le premier ce magnifique hexagone dessiné sur le plan de l’EPFL avec les six points rencontrés au fil du concours. Lors de son passage au Musée Bolo, il a repéré la perforatrice française Bull et nous a donné son nom et son numéro de série: perforatrice Bull P80 – FRANCE – No de série: 10003269 Vous reconnaissiez Euclide et lui envoyiez alors un mail pour recevoir avec une quatrième photo (le passage souterrain pour se rendre au Starling Hotel), cette demande:

Bravo Florian ! Ta rapidité nous a laissés pantois et a coupé l’herbe sous les pieds des tortues… À l’année prochaine ! n

Ce campus a tellement changé depuis ma jeunesse que je ne sais même plus où je suis. Pouvez-vous m’aider ?

couleur2012/peut-etresurlabonnevoie/

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Florian recevant son prix des mains de Claude Philipona


À votre service

Infrastructure du CMS de l’EPFL Derrière les décors de Jahia Maciej.Macowicz@epfl.ch, EPFL - Domaine IT- KIS, responsable Jahia

Jahia 6.1, the corporate content management system, at EPFL, has been in use since June 2010. Hosting more than 31000 pages spread over 720 web sites, avalaible 7/7, 24/24, Jahier uses a complex infrastructure, presented in this paper. Le système de gestion de contenu (CMS) Jahia 6.1 est en exploitation à l’EPFL depuis juin 2010. Hébergeant actuellement plus de 31’000 pages réparties sur 720 sites Web, disponible 7 jours/7, 24heures/24, il repose sur une infrastructure sophistiquée, présentée dans cet article.

Introduction En 2002, l’EPFL s’est dotée de la première charte graphique institutionnelle pour les sites Web (Web 2000), élaborée dans le cadre du projet e-PFL [1]; afin de simplifier l’édition des pages Web et garantir leur conformité avec la charte, celle-ci fut accompagnée d’un système de gestion de contenu (CMS) Jahia. Depuis sa mise en place, le CMS a rapidement gagné du terrain, en 2008 il gérait environ 20000 pages réparties sur 500 sites Web de l’École. En 2008, le KIS a commencé l’élaboration de la charte graphique Web 2010 [2], ce fut pour nous une occasion de faire une évolution majeure du CMS; à l’issue d’une vaste évaluation des solutions disponibles [3] nous avons retenu le CMS Jahia en version 6.1. La mise en ligne des sites conformes à la charte Web 2010 a été prévue pour l’été 2010, les travaux sur le nouveau CMS avaient commencé au printemps 2009. Le projet Jahia 6 comportait trois volets: l’élaboration de l’architecture matérielle, le développement des chablons de présentation des contenus (templates), et finalement la migration (semi-automatique) des contenus depuis la version précédente de Jahia. Plus de deux ans après la mise en production de Jahia 6, force est de constater que ce CMS est largement adopté par la communauté de l’EPFL (actuellement plus de 31000 pages réparties sur plus de 720 sites, dont les sites critiques tels les sites des facultés, de la Direction, des instituts, laboratoires et diverses unités d’administration); le CMS est actuellement stabilisé et fournit des performances satisfaisantes. Dans cet article nous voudrions donner un aperçu de l’infrastructure que nous avons conçue pour le CMS de l’EPFL. Nous commencerons par une brève présentation du système Jahia et de ses évolutions, par la suite nous soulignerons quelques points d’implémentation de Jahia 4 qui nous ont permis d’identifier les besoins en matière de CMS institutionnel qui ont servi de cahier

de charges. Dans la partie suivante, nous détaillerons l’architecture choisie pour Jahia 6 et présenterons ses performances, nous concluerons sur l’adéquation des solutions retenues par rapport au cahier des charges ainsi que par un aperçu de travaux en cours.

CMS Jahia Jahia, le système de gestion de contenu institutionnel de l’EPFL a été élaboré par l’éditeur genevois Jahia Solutions [4]. La version 6.1 du CMS se décline en deux éditions: l’édition communautaire est gratuite, mais offre des fonctionnalités assez limitées; elle bénéficie du support de la communauté des utilisateurs. L’édition professionnelle offre des fonctionnalités nécessaires pour le déploiement dans l’entreprise ainsi que le support commercial. Le code source de Jahia est disponible sous une licence spécifique JSEL (Jahia Sustainable Enterprise License). Le CMS Jahia a beaucoup évolué depuis le début des années 2000: basé sur un serveur de contenu unique en version 3 [sortie en 2001, installé à l’EPFL pour la charte Web 2000 en 2002] et en version 4 [sortie en 2003, installé à l’EPFL en 2004 également pour Web 2000], il s’est progressivement ouvert aux hautes performances en offrant des architectures de cluster applicatif asymétriques (dont les nœuds peuvent jouer des rôles différents) dès la version 5. En termes de fonctionnalités, Jahia en version 3 permettait de gérer le contenu monolingue et ne proposait aucun workflow de publication. La version 4 de Jahia a introduit la gestion du contenu multilingue ainsi que les workflows de publication; à partir de la version 5, Jahia proposait les fonctionnalités de copier/coller du contenu, la gestion avancée des sites (import/export conforme à la spécification JSR-170 [5]) et était censé améliorer la réactivité face à l’utilisateur en introduisant les processus asynchrones pour exécuter les tâches longues (par exemple pour publier le contenu). La version actuellement installée à l’EPFL (6.1) améliore les in13 NOVEMBRE 2012 - N° 8

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Infrastructure du CMS de l’EPFL: derrière les décors de Jahia terfaces utilisateurs (Ajax), introduit la publication planifiée et s’appuie sur l’architecture interne repensée, et utilise le répertoire Apache Jackrabbit (implémentation de référence de la spécification JSR-170) pour le stockage de documents. Elle permet également la mise en place de clusters synchronisés par le cache distribué ehcache [6]. Jahia est une application Java/J2EE lourde, la version 6.1 compte plus de 500’000 lignes de code source Java et utilise plusieurs frameworks Java/J2EE (Spring, Compass/Lucene, Hibernate, Pluto/ JSR-168, Quartz, Jackrabbit/Java Content RepositoryJSR-170, Struts, GWT et bien d’autres).

Expériences Jahia 3 et 4 à l’EPFL

basculement automatique entre les serveurs de production et les serveurs de secours en cas de panne. z Scalabilité et possibilité de migration des sites entre les serveurs. z Volumétrie du contenu: 40’000 pages (dont 30% protégées), réparties sur mille sites z Charge en consultation: 7’000’000 pages/mois, 300’000 pages/jour, pic de 25 pages/s, 20% d’accès authentifiés, temps de réponse <= 1s. z Charge en contribution: 5’000 éditeurs, 180’000 opérations/ mois, pic de cent éditions simultanées, temps de réponse <= 3s pour les opérations courantes d’édition. Nous avons commencé la mise en place du cluster Jahia 6.1 en septembre 2009, la mise en production interne a eu lieu le 18 juin 2010 pour permettre la migration des sites depuis Jahia 4 pendant les vacances d’été, la mise en production officielle a finalement eu lieu le 6 septembre 2010. En novembre 2011 nous avons fermé tous les services Jahia4 [7], la plupart des contenus ayant été migrés vers Jahia6; à ce jour Jahia 6 gère plus de 31’000 pages réparties sur 720 sites Web.

Jahia en version 3, installé en 2002, a commencé à poser des problèmes de performances déjà après quelques mois d’utilisation, notre unique serveur est arrivé au point de saturation après la création de 130 sites et 8’000 pages. Hélas, Jahia 3 ne supportait pas d’architectures modulaires (clusters), cela nous a obligés à installer un deuxième serveur en scindant (manuellement) les contenus en deux. Le même problème s’est posé plus tard avec Infrastructure de Jahia 6 à l’EPFL le deuxième serveur, nous nous sommes finalement retrouvés avec trois serveurs indépendants, dont chacun servait une partie Jahia 6 permettant la mise en place des clusters composés de de sites Web, était muni de sa propre base de données et de son plusieurs machines, nous avons implémenté une architecpropre espace disque pour le stockage de fichiers. ture asymétrique à trois nœuds, dont deux servent le contenu Lors de l’exploitation de Jahia 3, puis de Jahia 4 nous avons en consultation (lecture) seule, et dont un permet l’édition du identifié un certain nombre de problèmes que nous voulions évicontenu. Tous les nœuds Jahia sont des serveurs physiques, dotés ter dans la prochaine version du CMS. Parmi les plus importants, de deux processeurs Xeon Quad Core cadencés à 3.33 GHz et de citons: 16GB de mémoire vive. Pour améliorer la résilience, les serveurs z robustesse, performances et tenue en charge: les serveurs de consultation sont placés dans deux salles serveurs différentes Jahia 3/4 étaient peu fiables, les saturations et les pannes (IN-J et MA). étaient très fréquentes. La situation était partiellement due à l’obsolescence de la machine virtuelle Content switch Java (JVM, version 1.4) et du serveur d’application J2EE (Tomcat 4), et s’est Pool de contribution Pool de consultation Pool de secours considérablement améliorée après le passage à la JVM 1.6 et Tomcat 5; z manque de scalabilité: avec la croissance CMS CMS du contenu, les performances du serveur Failover (R/O) contribution (R/W) consultation (R/O) se dégradaient; z peu de souplesse: impossibilité de migrer les sites entres les serveurs; z difficultés de garantir la disponibilité du Serveur de bases Serveur de fichiers de données contenu 7j/7 et 24h/24: nous avons dû (NAS) (mysql) ajouter un serveur de secours (failover) qui récupérait et servait les versions staCluster Jahia6 tiques du contenu en cas d’indisponibiarchitecture du cluster Jahia6 à l’EPFL lité de serveurs de production. Le basculement entre les serveurs de production et de secours se faisait Les nœuds du cluster Jahia partagent deux ressources communes: alors à la main, à travers une application Web dédiée. z Serveurs de bases de données MySql communs (redondants, et configurés en master-slave); z Espace de stockage sur le NAS (système de fichiers en Tier 1 Évolution du CMS – vers Jahia 6 [8], c’est-à-dire répliqué, doté de sauvegardes et offrant l’accès aux snapshots). En 2008, nous avons commencé la préparation de l’évolution Afin de garantir la disponibilité du contenu 24h/24 et 7j/7, en pardu CMS; dans le cahier des charges, nous avons (entre autres) ticulier pendant les périodes de maintenances/pannes, le cluster identifié les besoins suivants: Jahia est accompagné de deux nœuds de secours (failover, maz Disponibilité du contenu en consultation: 24h/24, 7j/7,

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Infrastructure du CMS de l’EPFL: derrière les décors de Jahia chines virtuelles), qui récupèrent chaque nuit tous les contenus publics (pages et fichiers) hébergés sur les serveurs Jahia dans un espace disque accessible via un serveur httpd (apache). Les nœuds de secours répondent aux mêmes requêtes que les nœuds Jahia de consultation, et sont également redondants, placés dans deux salles serveurs différentes. Les nœuds Jahia et les nœuds de secours sont placés derrière le répartiteur de charge (Content Switch) [9] et regroupés en trois pools: z pool de consultation (nœuds Jahia de consultation en lecture seule); z pool de contribution ( nœud Jahia de contribution en lecture/ écriture); z pool de secours (nœuds de failover statique en lecture seule). Le répartiteur de charge distribue les requêtes sur les nœuds en fonction de la charge et de la disponibilité de ceux-ci; pour déterminer la disponibilité, il applique des règles suivantes: z l’état de chaque nœud est testé toutes les deux minutes. Si un nœud n’est pas disponible pendant 6 minutes (3 tentatives), il est exclu du pool et ne reçoit plus de requêtes. S’il ne reste plus aucun nœud actif dans un pool, celui-ci est automatiquement désactivé et le répartiteur de charge bascule le trafic sur le pool de secours; z le répartiteur de charge remet un nœud dans un pool si celuici devient actif en activant le pool le cas échéant; z une requête ne nécessitant pas l’authentification est envoyée sur un nœud de consultation (le répartiteur de charge choisit alors le nœud le moins chargé). Le nœud renvoie alors un cookie de session, qui lie le client au serveur donné pendant cinq minutes; z une requête nécessitant l’authentification (identifiée par l’URL) est redirigée sur le serveur de contribution, qui procède à l’authentification de l’utilisateur (via le système SSO Tequila) et renvoie au client un cookie de session, qui le lie au serveur pendant 30 minutes (durée de session utilisateur en contribution). Les responsables d’exploitation du CMS sont avertis par mail en cas de changement d’état du cluster (indisponibilité d’un nœud et/ou d’un pool); en plus, chaque nœud du CMS est constamment surveillé par le système Nagios [10]; celui-ci envoie des mails (ou des SMS en cas d’anomalie prolongée au-delà de 4 heures) d’avertissement en cas de: z indisponibilité de Jahia sur un nœud (panne Jahia), c’est-àdire incapacité à répondre aux requêtes; z problèmes d’accès à la base des données; z problèmes d’accès aux fichiers sur le NAS. L’infrastructure de production de Jahia utilise également les différents services de l’EPFL, tels que le système d’authentification Tequila, le répertoire institutionnel LDAP, et les moteurs de recherche search.epfl.ch et Google Search Appliance. Afin de pouvoir effectuer des tests de charges, des tests fonctionnels divers et le débogage, nous avons conçu une infrastructure de test très similaire à celle de production, comportant également cinq nœuds (consultation x2, contribution, failover x2, machines virtuelles).

Performances À ce jour (12.10.2012) le CMS Jahia gère exactement 31’049 pages, dont 2’189 protégées, réparties sur 722 sites. Les résultats présentés ci-dessous proviennent de la période du 10.09 au 11.10.2012. Les performances du CMS en consultation: z nombre d’accès: en moyenne ~226’000 pages consultées par jour, tous accès confondus (consultation directe, passage de robots des moteurs de recherche, construction du failover et les accès du moniteur Nagios), donc environ 6’800’000 accès par mois; z la charge observée est comprise entre 0 et 83 pages/s, la moyenne est de 2.6 pages/s; les pics de charge sont souvent causés par des tentatives d’attaque. Notons que les requêtes sont mesurées après leur exécution, les pics peuvent également représenter les fins des périodes de saturation; z nous avons pu constater 159 brèves (< 2 minutes) périodes de saturation (non-disponibilité) de nœuds de consultation. Dans 12 cas le problème affectait deux nœuds de consultation simultanément, causant des temps de réponse longs aux clients. Le cluster Jahia a cependant pu récupérer sans redémarrage; z les temps de réponse en consultation sont compris entre 1ms et 4 minutes, la moyenne s’élève à 400ms; la moitié des accès (médiane) se fait en moins de 20ms, 90% des accès en 1.1s; 98.5% de requêtes sont servies en moins de 3s, et 99.5% - en moins de 5s, et finalement 99.9% en moins d’une minute. Les accès lents sont souvent dus soit à la lenteur d’inclusion dynamique de fragments HTML et/ou de flux XML provenant des serveurs tiers dans les pages Jahia, soit à la saturation temporaire des nœuds Jahia. Les performances en contribution sont plus difficiles à mesurer: certains traitements se font de manière asynchrone (publication des pages) et les données relatives aux performances ne sont pas encore collectées. Les statistiques du nœud de contribution: z nombre moyen d’opérations d’édition par jour s’élève à 4050, soit 125’000 opérations par mois. Ce nombre ne tient pas compte de processus asynchrones lancés par Jahia pour les tâches longues (par exemple pour publier une collection de pages); z nous avons constaté 18 brèves périodes de saturations du nœud; z les temps de réponse du serveur se situent entre 1ms et 7 minutes. La médiane est s’élève à 256ms, la moyenne à 1.1s. 90% de requêtes sont servies en moins de 2.3s, 92.6% en moins de 3s, 98.25% moins de 10s; et finalement 99.97% en moins d’une minute. Soulignons que ces données sont collectées dans les logs des serveurs, donc représentent les performances brutes des serveurs, le temps mesuré par l’utilisateur devrait tenir compte de trafic réseau, inclusion des feuilles de style ou script Javascript etc.

Conclusion et travaux en cours L’infrastructure du CMS que nous avons mise en place correspond grosso modo au cahier de charges défini; en reprenant les principaux points: 13 NOVEMBRE 2012 - N° 8

9


Infrastructure du CMS de l’EPFL z disponibilité du contenu en consultation: 24h/24, 7j/7 est assuré par les serveurs de secours, le basculement est entièrement automatique grâce au répartiteur de charge. z volumétrie du contenu: nous en sommes actuellement à ~75% des chiffres définis dans le cahier de charges, tant en nombre de pages qu’en nombre de sites. La proportion des pages protégées est plus faible qu’assumée au départ (7% au lieu de 30%). z charge en consultation: nous approchons de chiffres assumés, les temps de réponse sont satisfaisants, mais les lenteurs doivent être cernées et les éléments en cause optimisés. z nous devons mettre en place un monitoring plus détaillé du nœud de contribution, ce que nous pouvons observer nous semble satisfaisant, sachant que les opérations asynchrones ne sont pas prises en compte; z notons que la migration de sites entre serveurs n’a plus de sens dans l’infrastructure actuelle: tous les sites sont gérés par tous les serveurs. Nous avons actuellement deux problèmes majeurs avec l’infrastructure Jahia: (1) les saturations évoquées ci-dessus, et (2) la lenteur du démarrage du cluster Jahia: actuellement le démarrage d’un nœud prend près d’une heure, et les nœuds doivent être démarrés l’un après l’autre. Nous mettons en place un système de monitoring permanent de performances du CMS, collectant des données plus détaillées sur différents éléments (à savoir les machines virtuelles Java, l’application Java/J2EE Jahia, la base des données, …). Les données ainsi collectées nous permettront d’optimiser ces éléments et d’améliorer la qualité de service Jahia à l’EPFL.

Références [1] MEYSTRE Natalie. Recommandations pour l’édition et la mise en page des sites Internet de l’EPFL. FI4/2002, EPFL 2002. flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article215 [2] MEYSTRE Natalie, MELLIER Pierre, GROSSE Jérome. Web 2010. FI5/2010. EPFL 2010. flashinformatique.epfl.ch/spip. php?article2061

[3] MEYSTRE Natalie. Content Management System de l’EPFL, serez-vous tous contents? FI4/2009, EPFL 2009. [4] [5] [6] [7]

flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article1743 www.jahia.com/cms/home.html en.wikipedia.org/wiki/Content_repository_API_for_Java en.wikipedia.org/wiki/Ehcache

MEYSTRE Natalie. Avis de décès de Jahia4. FI7/2011, EPFL 2011. flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2458

[8] sanas.epfl.ch/pages/nas/service-description/files/nas-description-service-FR.pdf

[9] GRANDJEAN Daniel, AUBRY Georges. Server Load Balancing, le réseau s’en charge. FI6/2008, EPFL 2008. flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article1486 [10] fr.wikipedia.org/wiki/Nagios n

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Actualités

Compte-rendu de

Natalie.Meystre@epfl.ch, EPFL – Domaine IT, architecte de l’information au

The way we find information, the devices and interfaces we use to find it, and the methods behind it all create frustration, joy, and affect the lives of everyone we know. La façon dont nous trouvons des informations, les dispositifs et les interfaces que nous utilisons pour les trouver, et les méthodes derrière tout cela, engendrent de la frustration ou de la joie, et affectent la vie de chacun.

New Orleans, mars 2012 IA Summit est le plus important rassemblement de personnes et d’idées en architecture de l’information et en analyse de l’expérience utilisateur. S’appuyant sur douze ans d’existence, il se concentre sur les pratiques dans ces domaines, qui évoluent dans un écosystème de plates-formes et de dispositifs en constante mutation. Cross-canal (cross-chanel) était le thème de l’édition 2012, un nouveau concept très stimulant, mais qu’il ne faut pas confondre avec le multicanal. Si le multicanal consiste à offrir le même service sur plusieurs canaux (smartphone, ordinateur, tablette…), le cross-canal offre un service global avec des fonctionnalités différentes sur chaque canal, l’ensemble composant un ensemble efficace, cohérent et consistant. Face à une complexité grandissante, les organisations ont de plus en plus de mal à choisir leurs supports et à définir la fonction de chacun: que doit-on offrir, à qui, quand et sur quel canal ? Un des plus grands défis auxquels font face les entreprises lorsqu’elles veulent se recentrer sur leurs clients tient au fait que leur propre organisation s’articule autour de silos fonctionnels. Cette division n’est pas seulement perceptible par les clients quand ils sont renvoyés d’un service à l’autre à la recherche d’une aide ou d’une information, mais également par les entreprises elles-mêmes quand elles décident d’améliorer leurs interactions avec leurs utilisateurs, ou quand elles veulent mettre en œuvre des changements correspondants aux feedbacks reçus. La hiérarchie en place, les intérêts locaux et les jeux d’influence sont fondamentalement opposés à la façon dont un utilisateur imagine la façon dont il voudrait être traité. Celui-ci veut interagir avec une organisation qui lui offre une relation continue et transparente, quel que soit le point de contact auquel il fait appel. Une approche pour surmonter ces obstacles consiste à considérer le parcours de l’utilisateur dans sa globalité. À l’EPFL, il est facile de faire une liste rapide des canaux qui produisent de l’information sur notre institution: les brochures de promotion des études, les journaux Reflex, Flash, Flash informa-


e la conférence Information architecture

u KIS

tique, les rapports d’activités, le Web (homepage www.epfl.ch + les centaines de sites locaux), les réseaux sociaux, mais aussi les guichets étudiants et helpdesk DIT, le bureau d’accueil, le central téléphonique, les mails, newsletters et flux rss, puis des actions de rencontre auprès de la population (exposition, présence lors de conférences, Nuit des musées, Vivapoly, journées de visite, portes ouvertes…), un vaste choix de points de contact pour tous les publics. Comment encourager les personnes qui sont derrière ces canaux à cesser de travailler dans leurs propres silos et à collaborer pour procurer à chaque interlocuteur une expérience de qualité, reflétant de l’EPFL (ou de son propre service) une image cohérente et positive.

z Identifier le moment où une interaction se transforme en mauvaise expérience, identifier les pires interactions, celles qui engendrent frustrations et incompréhensions des deux côtés. z Proposer une amélioration. z Identifier également les interactions qui se déroulent à la grande satisfaction de tous, pour s’en inspirer. z Mettre en évidence les services importants pour les utilisateurs (sur lesquels focaliser ses efforts) et ceux qui sont plus confidentiels, afin d’optimiser les interventions nécessaires.

L’élaboration Lorsqu’ensuite il s’agit de concevoir ou d’améliorer des services, il est important de tenir compte des cinq principes suivants: 1 La consistance (qualité du service, quel que soit le canal où l’utilisateur se présente). 2 La commodité (facilité d’usage et d’accès). 3 La disponibilité (accessible partout avec tout type d’appareil). 4 La contextualisation (veiller à ce que chaque canal réponde à une demande spécifique: par exemple, une application pour smartphone d’un service tel que les CFF ne mettra pas en avant les mêmes fonctionnalités que leur site Web). 5 La permanence (l’utilisateur ne doit pas tomber dans des puits où il sera oublié).

Conclusion L’analyse Les ateliers de l’IA Summit décortiquent plusieurs méthodes de travail, en demandant à l’architecte de l’information de réfléchir sur les affirmations suivantes: z Un projet est généralement conçu pour un canal particulier; l’utilisateur, lui, ne distingue pas les différents canaux. z L’utilisateur ne réfléchit ni par discipline ni par source (il ne connaît pas d’avance qui a la réponse à son problème particulier, ni où la chercher). z L’utilisateur se fait une impression globale et durable de l’institution, via les différents canaux, points et personnes de contact avec lesquels il interagit ponctuellement. z Un bon système d’information doit être conçu au-delà des silos existants et favoriser une expérience cross-canal.

Dans un monde où l’information est de plus en plus pléthorique, où les utilisateurs se font plus nombreux, mais également plus exigeants, l’architecte de l’information se doit de répondre aux problèmes de coûts engendrés pas la mise en place et la communication d’un service. Les méthodes basées sur l’étude des parcours des utilisateurs à travers les nombreux canaux à sa disposition nous offrent une aide appréciable pour aller de l’avant. Plus d’information: 2012.iasummit.org n

Pour aller dans ce sens, il faut: z décrire quelles sont les interactions des utilisateurs avec l’institution (on peut se baser sur des témoignages, des feedbacks, l’expérience d’un call-center…): le but est de fournir une vue unique du parcours des utilisateurs à travers les services et canaux, en fonction de leurs besoins. 13 NOVEMBRE 2012 - N° 8

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Bellatrix – le nouveau cluster de calcul de l’EPFL géré par le DIT ../.. Suite de la première page

Planification

Le projet Bellatrix prévoyait au début l’acquisition d’un serveur frontal, d’une machine d’administration et de backup, d’un système de stockage, de nœuds de calcul, d’interconnexions nécessaires et de prestations diverses liées à l’installation, l’architecture proposée devant être assez ouverte pour permettre son doublement (en nœuds de calcul et espace de stockage) en 2013. Comme l’architecture était connue dès l’analyse du marché, nous avons pu avoir des promesses d’achat des différents laboratoires impliqués dans le HPC, ce qui a permis de dimensionner la machine en cours de route, selon les requêtes des chercheurs. Vu le succès de ce cluster, le CoPil-HPC a décidé, d’entrée de jeu, d’acheter une configuration bien plus grande que celle prévue initialement, afin de satisfaire les besoins des chercheurs dès la mise en production.

Le projet Bellatrix suit les recommandations HERMES, ce qui a amené une certaine rigueur dans les procédures et dans le contrôle de la qualité. Début 2012, une étude de l’existant a été faite afin de dimensionner la machine, en termes de quantité de RAM par nœud, ainsi que de nombre total de cores. En parallèle, une étude de marché a été menée pour choisir a priori l’architecture (contrairement aux fois précédentes, où l’architecture était laissée libre aux fournisseurs). Des benchmarks ont été exécutés sur différentes architectures (sur des AMD Interlagos et des prototypes d’Intel Sandy Bridge). En terme de performances, l’architecture la plus adaptée à nos utilisateurs s’est avérée être Sandy Bridge d’Intel.

Le choix du processeur 2 Pour choisir le CPU le plus adapté à nos besoins, nous avons évalué le coût énergétique sur un échantillon d’applications utilisateurs représentatives: z CPMD (dynamique moléculaire) z Quantum ESPRESSO (structures électroniques et modélisation des matériaux à l’échelle nanoscopique) z MiniFE (éléments finis implicites et non structurés) z GEAR (évolution et formation de galaxies) Le coût énergétique pour chaque application a été calculé selon la formule tend t end P (t)dt ≈ P (t)∆t tstart

tstart

en mesurant la consommation électrique P(t) à chaque seconde (Dt = 1s) entre le début (tstart) et la fin (tend) de l’exécution. Le temps de calcul a aussi joué un rôle dans le choix du processeur. Nous avons donc choisi le processeur le plus avan-

1.2 0.8 0.6

Temps de résolution QE

CPMD GEAR Application

miniFE

0.0

0.2

0.4

0.6 0.0

0.2

0.4

Energie

0.8

1.0

1.0

1.8 GHz 2.2 GHz 2.6 GHz

fig. 1 – coût énergétique du benchmark (en kJ ramenés au cas test sur le processeur à 2.2GHz)

2

tageux d’un point de vue énergétique tout en gardant un temps de calcul raisonnable. Sur la figure 1, nous comparons la consommation électrique des différents cas tests pour 16 cores. Sur la figure 2, nous illustrons le temps de calcul nécessaire à la résolution de chaque problème. Dans ces deux figures, les valeurs sont relatives au cas test sur le CPU à 2.2GHz afin de mieux pouvoir comparer les 4 applications choisies. Évidemment, le coût énergétique est inférieur sur le processeur à basse fréquence et le temps de calcul est moindre sur le processeur avec la fréquence la plus élevée, mais on peut remarquer qu’entre le processeur à 1.8 GHz et celui à 2.2 GHz le gain en énergie est petit par rapport au gain en temps CPU. Par contre, entre le processeur à 2.2 GHz et celui à 2.6 GHz, un grand gain en énergie nous coûte peu en temps CPU. Ceci est remarquable surtout pour Quantum Espresso. Le processeur à 2.2 GHz est le meilleur compromis entre efficacité énergétique et rapidité.

QE

CPMD GEAR Application

miniFE

fig. 2 – durée du benchmark (en secondes ramenées au cas test sur le processeur à 2.2GHz)

KELLER, Vincent, REZZONICO ,Vittoria. The Energy-to-Solution Metric: How To Make More Science For Less Money, submitted to The Journal of Supercomputing.

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Bellatrix – le nouveau cluster de calcul de l’EPFL géré par le DIT Depuis début 1997, les serveurs de calcul partagés sont nommés après des entités célestes. Bellatrix vient s’ajouter à cette carte stellaire. Bellatrix (aussi appelée γ Orionis) est la troisième étoile la plus brillante dans la constellation d’Orion, située sur son épaule gauche. Âgée de 20 millions d’années et environ sept fois plus massive que le soleil, cette géante bleue se trouve à 250 années-lumière de chez nous. Elle est l’étoile de la constellation d’Orion la plus proche de chez nous.

Bellatrix le cluster est situé dans la salle machines en INJ, Bellatrix l’étoile sera visible à l’est au-dessus de l’horizon ce 15 novembre à 20:30.

En mars 2012, après la release officielle des processeurs Sandy Bridge, une étude supplémentaire a été menée pour fixer une fréquence. Elle a été choisie en fonction de l’efficacité énergétique sur des applications réelles: le facteur green a joué un rôle important lors de ce choix. L’appel d’offres OMP s’est déroulé entre mars et juillet 2012, et, sur décision du CoPil-HPC, l’EPFL a commandé un cluster Dell/ Serviware de 6144 cores, qui a été livré en septembre 2012 et sera en production au mois de décembre 2012. Le concours a été passionnant, toutes les offres (7 offres de 6 vendeurs) étaient d’excellente qualité.

Spécifications du cluster Bellatrix Le cluster comporte: z une frontale; z un nœud d’administration et de backup; z 384 nœuds de calcul basés sur l’architecture Intel Sandy Bridge chacun avec: w 2 x 2.2GHz processeur 8-cores, w 32 GB de RAM; z connectivité InfiniBand QDR; z système de fichiers parallèle GPFS de 200TB.

… pour un total de 6144 cores, une puissance crête de 108 TFLOPs et une consommation électrique moyenne à pleine charge CPMD (pour la partie nœuds de calcul) de 78.5 kW. Toute l’infrastructure occupe 6 racks de 52U localisés dans la nouvelle salle machines en INJ 3. Le système d’exploitation est RedHat Entreprise Server et le cluster est géré par xCAT2. L’outil d’ordonnancement des tâches est PBSPro, qui est également utilisé sur les autres clusters gérés par le DIT. Sur Bellatrix sont mis à disposition les logiciels usuels pour du calcul, entre autres des compilateurs (gcc, Intel), des bibliothèques MPI, … Il est bien évidemment toujours possible de demander l’installation de nouveaux logiciels pertinents pour le calcul.

Accès à Bellatrix Le cluster sera disponible pendant 4 ans du 1er décembre 2012 au 30 novembre 2016 4. Il est possible d’y accéder en mode production ou en mode test. Les deux dernières semaines de novembre, la machine sera disponible pour des tests de scalabilité (runs sur toute la machine) aux utilisateurs qui en feront la demande.

Mode production z Achat de parts du cluster. Ces parts sont définies à l’avance pour chaque période de 6 mois. z Achat de nœuds privés.

Mode test z Accès gratuit à la machine pour un nombre limité d’heures CPU et sous certaines restrictions. Remarquons que 8 nœuds sont dédiés au débogage du lundi au vendredi, de 9 heures à 17 heures.
Un échéancier complet relatant les périodes de financement, les modalités d’achats 3 4

BOISSEAU, Aristide. Un nouveau centre de calcul à l’EPFL, FI 5/2012, juin 2012, flashinformatique.epfl.ch/spip.php?article2548 Un prolongement éventuel de la durée de vie de la machine sera discuté par le CoPil-HPC début 2015

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Bellatrix ainsi que les caractéristiques de gestion des jobs est disponible sur le Web 5.
Tenté-e-s par ce nouveau cluster? Alors n’hésitez pas à le tester en demandant un compte 6 ou à nous contacter pour de plus amples renseignements 7.

À votre service

Pleiades —

Ralf.Gruber@bluewin.ch, Former LIN member &

Remerciements Ce projet est le résultat d’une collaboration entre plusieurs entités, je tiens à remercier en particulier: z le CoPil-HPC pour le travail fourni, en particulier son Président, le Prof. Avellan, pour la réactivité lorsqu’un feu vert était nécessaire de sa part; z le HPC-Tech pour la collaboration dans l’élaboration du cahier des charges, la récolte des benchmarks ainsi que leur évaluation et le choix du constructeur; z Vincent Keller pour le côté green; z l’équipe des benchmarks; z l’équipe HPC du DIT y compris Fabien Figueras; z Aristide Boisseau pour la collaboration lors de l’implantation matérielle et les mesures; z Chiara Tanteri du DIT; z Nina Stoltzenberg de la DABS. n 5 6 7

Pointeurs sur les documents relatifs à Bellatrix: hpc.epfl.ch/bellatrix Interface de gestion de comptes: hpc-dit.epfl.ch/accounts Questions concernant les modes d’accès, les achats, le financement: Vittoria.Rezzonico@epfl.ch; le support: hpc-dit-support@epfl.ch

De quel type d’infrastructure informatique un chercheur a besoin ? un iPad, une station de travail, une machine à mémoire partagée ou d’un superordinateur avec des dizaines ou des centaines de milliers de cœurs ? Son application est-elle dominée par la bande passante mémoire, par la performance pure du cœur, par les communications inter-processeurs ou par des exigences logicielles spécifiques ? Au lieu d’installer un seul type d’infrastructure, il est souvent plus économique et efficace d’en installer plusieurs parce que les besoins matériels des applications sont très différents. Les clusters Pleiades ont été une tentative dans cette direction. Rideau prochainement sur un succès total.

What kind of computer dœs a research scientist needs? Is it an iPad, a PC, a multicores server, or a parallel supercomputer with tens, hundreds, thousands or ten thousands of processors ? Is his program dominated by pure CPU (or core) performance, by main memory access, by network communications, or by special software requirements ? All those cases demand different types of computer architectures.

Several different computers instead of a big-size installation What kind of computers should be installed by universities, by industry, by data or research centers? They are all expected to offer the demanded requirements with minimal expenses. The cost includes not only the computer hardware and software purchase (estimated at about one third of the overall costs for the four to five years of running), but also the needed personnel for running and supporting (about another third), the infrastructure and, very important these days, the energy needs for running and cooling. At the beginning of the XXIst century, computer centers typically bought one machine to deliver the power to many users. This implies an installation that can satisfy all different types of requirements, increasing costs and reducing overall efficiency. Instead of one computer, it could perhaps be cheaper to install several with different architectures, each one adapted to a specific type of applications. The Pleiades cluster was an attempt in this direction, specifically to offer cost-effective computing power for parallel applications needing high main memory bandwidth and low inter-node communication.

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— back on a success story

Vincent.Keller@epfl.ch, EPFL, CADMOS

The Pleiades cluster development

A new cost distribution model

Pleiades1 started in 2003 when a CPU, originally targeted for personal computer and codenamed Intel Pentium 4 (P4), reached the high main memory bandwidth of 6.4 GB/s and became available on the market. Fortran and C compilers, the mathematical LAPACK library existed, and the vendor-independent MPICH communication library had become an international standard. After a short introductory phase with a 24 P4 machine originating from a European R&D project, a 132 P4 Pleiades1 installation was placed at the mechanical engineering department. Two institutions (the CRPP and the former ISE institute at STI faculty) agreed to combine their local computing demands. The resulting parallel computer of triple single institute performance - one part was reserved for other potential EPFL users – gave the opportunity to compute bigger cases than on the initially planned individual installations. The 132 32bits P4 standard boxes were placed on IKEA-like shelves and interconnected by a FastEthernet network. It was a typical beowulf-class cluster running Linux, administrated by the OpenPBS RMS and offering all the needed scientific software, libraries and compilers. The machine was dismantled in 2008 after 5 years of full utilization and high scientific outcome.

For the first time, computing resources in a Swiss university computing center had to be paid by the scientists, at least part of them. A Pleiades cost distribution model was developed and can be found in [1]. The specific financial contribution of each lab was used to calculate its priority in the sense of the scheduler. The more a lab paid for computing resources, the higher the priority for its jobs. An increasingly high interest of the users – and consequently also co-owners - has been recognized, and ended up in an increasingly efficient use of the resources (the Pleiades clusters reached an overall average use of 80% over 9 years). It was possible to introduce an individual treatment resulting in the installation of an eight nodes parallel I/O system run over the speedy inter-node communication network. This parallel I/O system was eight times faster than the old NFS installation running over the overloaded frontend computer. In addition, a special effort has been initiated in helping users to improve their codes. For this purpose two courses [2,3] have been offered over 10 years, one of them [2] has been extended and is still being taught [4].

This idea to put the computational needs together was the origin of the new Pleiades2 cluster (installed in 2005) and its extension Pleiades2+ with altogether 17 contributing laboratories, units and institutes, and with close to 1000 cores installed. Pleiades2 was built around the new 64bits Intel Xeon CPU with a similar memory bandwidth performance to those of Pleiades1 and interconnected by a GB Ethernet network. Pleiades2 also ran Linux and was administrated by OpenPBS. This technical choice made fully transparent for the users to port their applications from the old cluster to the new one. At a hardware level, Pleiades2 racks could benefit from the newly constructed computer room equipped with two CRACs. Pleiades2+ was installed in November 2006. It was the first large extension of the cluster and the birth of the newly standard and accepted multicores architecture for the Pleiades users. The choice was the dual-core Intel Woodcrest processor. Two of them were installed in one node. This machine dramatically increased the performance of the CPU bound applications but also the memory bound applications because of the high memory bandwidth performance (21.3 GB/s). The OS still remained Linux and the RMS OpenPBS.

When the remaining and still under operation Pleiades nodes are definitively switched off in December 2012, the success story of Pleiades will not end. After 9 years of tried and true service, Pleiades offered roughly 50 millions CPU*hours to its users. This enormous amount of resources led to a large scientific outcome (hundreds of publications and tens of PhD thesis). Finally, the Pleiades experience has been used to set up the newly adopted EPFL politics for high performance computing machines at DIT.

Références [1] GRUBER, Ralf, KELLER, Vincent. HPC@GreenIT. Springer. ISBN 978-3-642-01788-9, 2010 [2] TRAN Trach-Minh. MPI [3] GRUBER, Ralf. High Performance Computing Methods [4] TRAN Trach-Minh and KELLER, Vincent, MPI and OpenMP n

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Analyse

L’usage des nouveaux dispositifs médiatiques Daniel.Peraya@unige.ch, Université de Genève – TECFA & Philippe Bonfils, bonfils@univ-tln.fr , Université de Toulon – Ingémédia

Institutional learning management systems (LMS) are more and more often abandoned by university students in favor of their own personal learning environments. Why are they so keen on using Web 2.0 environments for academic purposes ? Les étudiants délaissent de plus en plus fréquemment les environnements technologiques mis à leur disposition par les universités au profit de leurs environnements numériques personnels. Pour quelle raisons ? D’où vient cet engouement pour ces nouveaux dispositifs ?

Quelques observations sur l’usage des nouveaux dispositifs médiatiques auprès de futurs ingénieurs multimédia Cette contribution (synthèse de l’article de 2012 [1] dont il reprend de très larges extraits) rapporte quelques-uns des résultats d’une recherche que nous menons depuis deux ans auprès d’étudiants de l’Unité de formation et de recherche (UFR) Ingémédia à l’Université de Toulon. Durant cette période, nous avons observé les choix opérés par ces étudiants en matière d’environnements virtuels de travail. Notre recherche a porté sur les effets de la cœxistence entre des dispositifs numériques institutionnels dans des formations présentielles ou à distance et des environnements numériques personnels, reposant sur des technologies de type Web 2.0, mis en place et gérés par les étudiants eux-mêmes. Il s’agissait donc de repérer les choix d’outils de travail et de communication effectués par des groupes d’étudiants, en complément ou par substitution aux environnements de travail proposés par leur université.

L’émergence de nouveaux dispositifs La première étude que nous avons menée entre 2009 et 2010 [1] avait pour objectif de décrire les environnements personnels de travail choisis par les groupes d’étudiants et d’en comparer l’utilisation avec celle des environnements institutionnels 1. Les étudiants déclaraient alors leur préférence pour des environnements virtuels de travail ainsi que des dispositifs de communication issus de leur sphère d’activité personnelle et de loisirs – notamment les

messageries instantanées écrites ou orales de type Skype, MSN ou encore Adobe Connect –, mais également des dispositifs non institutionnels gratuits tels que Google Docs, Google Apps, Google Agenda, Google Groupes et Google Wave. La fréquence d’usage des dispositifs de communication choisis par les groupes montrait que les dispositifs personnels (plus particulièrement l’e-mail, les chats, Skype, MSN et Gmail) étaient utilisés huit fois plus souvent que les dispositifs institutionnels, et ce malgré le fait qu’ils présentent souvent des fonctionnalités moins riches et moins étendues. Les critères de choix déclarés faisaient état de la nécessité de disposer d’outils gratuits, accessibles en ligne, flexibles, efficaces, faciles d’utilisation, ouverts, et offrant des possibilités de personnalisation, de notification ou de réseautage social. Ce constat, dû notamment à l’évolution des outils, pourrait remettre en cause le clivage souvent rapporté par la littérature entre les usages privés et les usages académiques. La seconde étude, menée entre 2010 et 2012 2, a cherché à approfondir ces premiers résultats ainsi qu’à analyser l’impact des smartphones, dont l’usage commençait à se généraliser auprès des étudiants, autant que celui des tablettes qui commençaient à apparaître [2]. Les résultats obtenus confirment ceux de la première étude. Ainsi, le dispositif le plus utilisé par chacun des groupes demeure la messagerie électronique: tous les groupes en font usage. Fait nouveau, le deuxième dispositif le plus utilisé est Google Docs, lequel est désormais adopté par la quasi-totalité des groupes (douze groupes sur treize, contre onze groupes sur dix-neuf lors de la première étude). Selon les déclarations des étudiants, ce dispositif est utilisé à la fois à des fins rédactionnelles, mais également organisationnelles – dans un but de répartition des tâches par exemple. À l’inverse, on observe un désintérêt pour l’usage des groupwares gratuits (open source). Autre fait notable, l’utilisation du smartphone connaît une croissance importante puisque les étudiants de douze groupes sur treize déclarent l’avoir adopté pour organiser leur travail. Dans leur majorité, les étudiants utilisent leur smartphone pour la consultation de SMS, d’e-mails, d’agendas, de Facebook et, de façon moins fréquente, de documents (en particulier sur Dropbox et Google Docs qui offrent pour cela des applications mobiles dédiées). Quelques étudiants déclarent entrevoir dans cet outil la possibilité de tout faire de façon mobile. Ceci étant, quelle que soit la variété des usages, les smartphones sont communément appréciés pour leur mode de communication instantanée et leurs dimensions relationnelles. L’utilisation du smartphone prévaut d’ailleurs sur celle de messageries instantanées telles que Skype ou MSN. Enfin, l’utilisation

106 étudiants de niveau licence (bac+3), répartis en dix groupes, 102 étudiants de niveau master 1 répartis en huit groupes et 95 étudiants de niveau master 2 répartis en quatre groupes. 2 110 étudiants de niveau master 1 répartis en huit groupes de 14 à 15 étudiants et 94 étudiants de niveau master 2 distribués en trois groupes de 17 à 19 étudiants. 1

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L’usage des nouveaux dispositifs médiatiques de Dropbox, un dispositif de stockage et d’échange de fichiers en réseau, connaît elle aussi une certaine croissance. La dynamique de décision d’adoption d’un nouveau dispositif au sein d’un groupe est intéressante. En effet, dans leur grande majorité, les groupes déclarent fonctionner sur un mode participatif. Les décisions sont prises en commun sur la base des propositions des membres du groupe qui se déclarent plus particulièrement experts de certains dispositifs. En résumé, la dynamique d’appropriation repose sur trois aspects-clés: la rapidité de prise en main des dispositifs par la majeure partie des étudiants, la participation de chacun des membres du groupe aux décisions collectives, et enfin des relations et un climat de convivialité qui, pour certains, doit demeurer circonscrit à la sphère académique et professionnelle.

Les raisons d’abandon et d’adoption des dispositifs Si la gratuité demeure l’une des raisons d’adoption d’un dispositif, elle n’est cependant évoquée que par deux des groupes interrogés et semble donc perdre de l’importance par rapport à ce qui avait été observé lors de la première étude. En réalité, la gratuité – facteur économique d’adoption – est devenue la règle puisque tous les dispositifs cités par les étudiants sont des gratuiciels. Faire état de cette caractéristique n’est donc plus indispensable. En revanche, les qualités techniques et ergonomiques des nouveaux dispositifs mobilisent prioritairement l’attention des groupes. Il s’agit, en premier lieu, de qualités qui relèvent de l’utilisabilité: par ordre de citation décroissant, nous avons relevé la simplicité, l’efficacité, la possibilité de notifier, l’instantanéité et enfin la stabilité. Les nombreux commentaires des étudiants à l’égard de cette dernière caractéristique témoignent de son importance: «Essai raté, on ne revient pas dessus» 3. Pourtant, même si les dispositifs institutionnels offrent des fonctionnalités plus étendues, ou proposent des fonctionnalités perçues comme intéressantes pour les tâches à accomplir (ce que l’on nomme l’utilité perçue), ceux-ci sont rapidement abandonnés à la suite de dysfonctionnements partiels. Dans ces cas-là, l’expérience du dispositif ne répond pas aux attentes des usagers et interfère avec le processus de motivation décisionnelle auquel ceux-ci sont soumis (Peraya et Peltier [3]). Parmi les raisons qui poussent les groupes à adopter un dispositif, les étudiants évoquent par exemple des critères liés à des caractéristiques techniques objectives telles que la connectivité en tous lieux, en tout temps, la communication en temps réel, la force de la fonction de réseaux et de mise à disposition des contenus en mobilité ou encore la lecture des pièces jointes en temps réel. Dans d’autres cas, le choix d’un dispositif est justifié par les valeurs ou les représentations culturelles et sociales qui lui sont associées. La culture de l’immédiateté et de l’urgence, le temps réel, décrits notamment par Bénéventi [4] ou encore l’immédiateté télécommunicationnelle (Jauréguiberry) [5] en constituent de bons exemples: connexion immédiate […] le mail devient communication instantanée, instantanéité des infos. Ces valeurs inscrivent les usagers dans une logique symbolique de la modernité

ou parfois de la professionnalisation, comme cela semble être le cas pour les smartphones considérés comme une valeur ajoutée professionnalisante. Le smartphone constitue, en effet, un dispositif exemplaire à plus d’un égard. Au-delà des valeurs que nous venons de citer, il libère les étudiants des contraintes et des restrictions liées aux environnements institutionnels et les autonomise par rapport à ces derniers. Enfin, le smartphone cristallise les nouveaux usages émergents comme les phénomènes de porosité entre les différents mondes sociaux, individuel et privé, social, professionnel et, enfin, académique. Il s’agit, en effet, d’un outil multifonctionnel et multiusage, d’un objet fétiche de la mobilité qui accompagne son propriétaire dans toutes les situations de sa vie quotidienne. Il constitue donc le premier pont entre les différentes sphères que traverse l’étudiant tout au long de sa journée.

Bibliographie [1] BONFILS, P. et PERAYA, D. (2011). Environnements de travail personnels ou institutionnels ? Les choix d’étudiants en ingénierie multimédia à Toulon (pp. 13-28). In L. Vieira, C. Lishou, N. Akam. Le numérique au cœur des partenariats: enjeux et usages des technologies de l’information et de la communication. Dakar: Presses universitaires de Dakar. Disponible en ligne à l’adresse: archive-ouverte.unige.ch/ unige:17874. [2] PERAYA, D. (2012, à paraître). Nouveaux dispositifs médiatiques, comportements et usages émergents. Le cas d’étudiants toulonnais en formation à l’UFR Ingémédia. Distances et Médiations des Savoirs. Revues.org. [3] PERAYA, D. et PELTIER, C. (2011). Modèles d’usages et d’appropriation des TIC: cours Us@TICE 74111. Document non publié, Université de Genève. [4] BÉNÉVENTI, R. (2003). L’idéologie de l’immédiateté. La lettre de l’enfance et de l’adolescence, (3)53. Disponible en ligne à l’adresse: www.cairn.info/revue-lettre-de-l-enfance-et-del-adolescence-2003-3-page-9.htm

[5] JAURÉGUIBERRY, F. (2005). L’immédiateté télécommunicationnelle. In P. Moati (Ed.) Nouvelles technologies et mode de vie (p.85-98). La Tour d’Aigues: Ed. de l’Aube. n

Extrait des commentaires du Groupe 2, master 2.

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Comment faire ?

Windows 8 débarque à l’EPFL! Thierry.Charles@epfl.ch, EPFL – Domaine IT, responsable de la ligne Windows

Windows 8 has formally begun its career at EPFL. A new operating system always prompts one to change one’s habits. This is even more so with Windows 8. A bit confusing at the beginning, one quickly overcomes the first hindrances to the point of not being able to do without it. Windows 8 commence officiellement sa carrière à l’EPFL. Un nouveau système d’exploitation demande toujours de changer quelques habitudes. Ce constat est encore plus vrai avec Windows 8. Un peu déroutant au début, on retrouve très vite ses marques au point de ne plus pouvoir s’en passer ni revenir en arrière.

Quick Start 1 2 3

Commander Windows 8 sur Distrilog: d2.epfl.ch/?directlink=181; Aller dans le répertoire de distribution donné par Distrilog; Aller dans EN pour la version anglaise, FR pour la version française; 4 Choisir de préférence la plate-forme 64 bits. N’utilisez la version 32 bits que pour de très petites machines (netbook, tablettes avec moins de 4GB RAM) ou des machines virtuelles; 5 Graver la distribution choisie (fichier .iso) sur un DVD ou utiliser l’outil de copie sur clé USB; l’outil pour ce faire se trouve dans: \\olympe.intranet.epfl.ch\NTLINE2\System\Sys_Win7_En-

Oh oui ! Mais, mais… À l’heure (GMT+1) où j’écris ces lignes, il reste quelques problèmes non encore résolus dans le cadre épéeffélien… z Le plus gênant d’abord: l’antivirus Mc Afee Enterprise. La version distribuée actuellement ne fonctionne pas du tout avec le Huit. Infos à jour sur: wiki.epfl.ch/secure-it/avfr. L’antivirus intégré (Windows Defender) est fonctionnel, mais insuffisant dans le cadre de notre école où nous devons faire face à de nombreuses attaques. z La connexion WiFi fonctionne parfaitement… pour autant que le matériel soit reconnu. Vérifiez chez le constructeur la disponibilité d’un pilote pour Windows 8 (ou Windows 7 compatible avec 8), quitte à ne pas l’installer s’il est reconnu en standard par Windows. z Le VPN natif de Windows fonctionne correctement avec le VPN de l’école en mode L2TP/IPSEC. Aucune information actuellement sur le client AnyConnect. Plus d’infos sur: network. epfl.ch/fr/Intranet%20access%20outside%20EPFL/Home/. z Certaines cartes/modules graphiques ont des comportements bizarres. Vérifiez bien la disponibilité de pilotes spécifiques pour Windows 8 de votre carte graphique. z Certains logiciels qui utilisent le GPU peuvent parfois figer la machine, voire, comme Firefox, la faire purement et simplement planter avec un beau BSOD (voir ci-dessous). En général, si vous constatez un problème de ce genre, il suffit de désactiver l’accélération matérielle dans le logiciel fautif pour que tout redevienne utilisable.

terprise\TOOLS\Win7-USB-Installer\Windows7-USB-DVD-tool. exe;

6 Installer Windows 8: w Pour une installation fraîche, démarrer l’ordinateur sur ce DVD/Clé USB; w Pour une mise à niveau (depuis Win7 Enterprise uniquement, dans la même langue et même plate-forme), lancer le setup.exe à la racine du volume w Pour une mise à jour (depuis toute version de Windows égale ou supérieure à Vista): préparer un volume externe (disque dur, clé USB) pour la sauvegarde de vos profils utilisateurs et préférences, puis lancer le setup.exe à la racine du volume. Il faudra réinstaller les applications après l’installation de Windows; w Une mise à jour depuis Windows XP est possible, mais seuls les fichiers personnels seront sauvegardés, les préférences seront ignorées.

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un beau BSOD !

Mais qu’y a-t-il de nouveau ? Première nouveauté: le traditionnel bureau de Windows fait place à un écran d’accueil. Eh ! Oui ! Windows 8 est la première version capable de gérer à la fois une interface tactile et le traditionnel couple clavier-souris. Nous reviendrons plus loin dans cet article sur la partie tactile et nous allons d’abord vous donner un petit coup de pouce en utilisant la boîte à boutons et le rongeur…


Windows 8 débarque à l’EPFL!

Avec la souris…

Vous verrez alors s’afficher la liste exhaustive des applications installées et groupées par fonctionnalités (exactement comme l’option tous les programmes de l’ancien menu Démarrer):

écran d’accueil

Tout d’abord, le plus évident: que ce soit une application WindowsRT (le nouveau mode) ou Win32 (une application bureau traditionnelle) vous pouvez poser un raccourci sur l’écran d’accueil. Vous pouvez aussi placer un raccourci sous la forme d’une URI (un lien vers une page Web ou vers un répertoire ou un fichier). Pour cela, il suffit de cliquer avec le bouton de droite de la souris et de choisir l’option épingler à l’écran d’accueil, par exemple, j’y place Mes Documents:

Comme on le voit, l’écran d’accueil est en fait une synthèse de l’ancien fond d’écran du bureau et de l’ancien menu Démarrer. Vous pouvez organiser les tuiles en les plaçant où vous le désirez. La taille de l’écran d’accueil est limitée à la hauteur de l’écran, mais n’est pas limitée en largeur. Si toutes les tuiles ne peuvent pas s’afficher d’un coup, vous pouvez les faire glisser de droite à gauche et vice-versa avec la molette de la souris. Vous pouvez avoir une vue d’ensemble de toutes les tuiles en cliquant sur le petit [-] en bas, à droite de l’écran:

vue étendue de l’écran d’accueil

Si vous désirez voir toutes les applications installées sur votre machine, cliquez avec le bouton de droite n’importe où sur la page d’accueil. Un bandeau apparait en bas de l’écran et cliquez sur l’icône toutes les applications, tout à droite du bandeau:

Ici, comme pour l’écran d’accueil, la liste se déroule horizontalement (rappel: la molette de la souris permet de faire glisser la liste). Si vous demandez une vue d’ensemble (rappel: le petit [-] en bas, à droite de l’écran) depuis cette page Applications, vous obtiendrez une liste compactée et triée de celles-ci:

Si vous cliquez avec le bouton de droite sur une tuile (ou une application) un bandeau contextuel apparaîtra en bas de l’écran, affichant les différentes options possibles:

Vous pouvez faire apparaitre le bureau traditionnel en cliquant sur la tuile Bureau. Pour réafficher la page d’accueil, déplacez la souris vers le coin en bas, à droite de l’écran (là où se trouvait le bouton Démarrer des anciens OS), une tuile apparaitra avec la mention Accueil. Cliquez dessus pour réafficher la page d’accueil:

D’autres fonctions sont encore possibles avec la souris, je ne veux pas aller trop en détail ici, vous trouverez à la fin de cet article des liens avec des tutoriaux et des trucs et astuces.

Avec le clavier… Une touche que vous utilisiez peut-être peu ou prou va prendre maintenant toute son importance. La fameuse touche Windows: 13 NOVEMBRE 2012 - N° 8

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Windows 8 débarque à l’EPFL! que je symboliserai dans ce texte par le symbole: . Tout d’abord, le plus simple. Le fait d’appuyer sur cette touche fait apparaitre la page d’accueil. Simple et évident. Mais si vous continuez en tapant le nom d’une application, la page d’accueil va se modifier pour n’afficher que ce qui correspond à votre frappe. Par exemple, si je tape  wo, j’obtiens:

Toujours pas réussi à vous convaincre ? Vous vous languissez de votre bouton Démarrer et ne voulez plus voir la page d’accueil ? Il reste la possibilité de faire un retour en arrière avec une application tierce. Vous en trouverez beaucoup sur le ouèbe, de plus ou moins bonne facture… Je vous conseille cependant de prendre Classic Shell qui est un produit open source disponible sur sourceforge: classicshell.sourceforge.net.

Et si l’on touchait ? L’interface tactile s’adresse en tout premier lieu aux tablettes, voire aux laptops. S’il existe des écrans tactiles pour le bureau, je vois encore mal l’avancée ergonomique dans ce cas-là, mais sait-on jamais ? Le plus simple, pour appréhender l’interface tactile est de visionner l’une des nombreuses vidéos disponibles sur le net… Par exemple: L’application encadrée sera celle lancée si je tape sur la touche Enter. On peut utiliser les flèches pour sélectionner une autre application. Simple et ultra-rapide, non ? Mais ce n’est pas tout. La touche Windows   combinée avec une autre touche peut effectuer une action bien précise…

Liste des principales actions   +touche: Touches Action +c

Affiche la barre des charmes sous la forme d’un bandeau à droite de l’écran

+d

Affiche le bureau classique

 + e

Affiche ou lance l’explorateur de fichiers

 + f

Lance le module de recherche de fichiers

 + i

Affiche de panneau des paramètres

 + l

(touche L): verrouille l’écran

 + m Minimise toutes les fenêtres   + o

Sur une tablette: change l’orientation de l’écran

 + p

Affiche le panneau de sélection de l’affichage (utilisation avec un videoprojecteur p.ex.)

 + q

Lance une recherche dans les applications installées

 + r

Ouvre la boite de dialogue Exécuter…

 + u

Lance le centre de gestion d’accessibilité

+x

Ouvre un menu avec les principales tâches d’administration (!)

 + s

Si Office installé, fait une capture d’écran et la sauve dans OneNote

 + w Recherche dans les paramètres. Astuce: vous pouvez taper le terme en français ou en anglais !

 + z

Affiche la barre contextuelle

 + 1 … Met au premier plan l’application en position n sur la   + 9 barre des tâches principale Voilà. Vous avez déjà un bon début et vous vous y ferez tellement vite qu’il vous semblera archaïque de retourner dans un environnement comme Windows 7.

windows-8-entreprise.softonic.fr/video/windows-8-entrepriseguide-windows-8-episode-3-les-commandes-tactiles-du-nouvelos-12110 ou, pour avoir moins à taper: go.epfl.ch/win8touch.

Outils complémentaires Tout d’abord le RSAT, utilitaire bien connu des administrateurs AD est disponible sur Olympe: \\olympe.intranet.epfl.ch\NTLINE2\System\Sys_Win2012\Tools\Rsat\Win8. Les applications affichées par    + x sont représentées par des raccourcis signés. Si vous voulez rajouter vos propres raccourcis, vous pouvez utiliser un Win-X Editor disponible sur Olympe: \\ olympe.intranet.epfl.ch\NTLINE2\System\Sys_Win8_Enterprise\ Tools\Win-X Menu Editor.

Liens Je vous conseille le site suivant, qui collectionne toute une série de trucs et astuces pour Windows 8: www.howtogeek.com/tag/ windows8/. Ensuite, pour des infos spécifiquement EPFL: windows. epfl.ch/core/index.asp?article=313.

Et la version serveur ? Oui, elle existe bien sûr… Elle s’appelle Windows Server 2012 tout simplement. Son installation sort du cadre de cet article, mais sachez qu’elle est disponible sur Distrilog: d2.epfl. ch/?directlink=189.

Les cours du DIT pour Windows Windows 8

1- Installation et configuration; 2- Dépannage et maintenance; 4- Déploiement de MS Windows 8; et découverte.

Liste à jour: cours-dit.epfl.ch/aspz/cata2.asp?cle=Windows+8.

Windows Server 2012

1- Infrastructure réseau; 2- Active Directory, 3- IIS, SharePoint Server; 4- Terminal Server - Remote Desktop Services; et découverte

Liste à jour: cours-dit.epfl.ch/aspz/cata2.asp?cle=Windows+Server. Et en route vers de nouvelles aventures… suite dans le prochain numéro: Windows 8, le meilleur est à l’intérieur. n ISSN 1420-7192


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