FLASHMER infos - Céphalopodes

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infos

CEPHALOPODES SEICHE, CALAMAR, POULPE Connaissance des espèces

TURLUTTES Taille, forme, couleur : Quels modèles choisir ?

EGING

Matériel Animations spécifiques

TECHNIQUES VERTICALES Tataki, tako eging

FOCUS FU-SHIMA une gamme complète

SÉLECTION MATÉRIEL Les produits qui cartonnent vraiment !


LA SEICHE

LA SE IC HE : CONNAISSANCE D E L'ESPECE

Selon les régions elle porte le nom de Margatte, Morgate, Suppion, Casseron ou encore Sepia ... Pêchée depuis toujours, elle passionne les amateurs. Il faut pour bien la pêcher, connaitre ses habitudes et savoir adapter son matériel aux conditions extérieures. On trouve la Seiche de la Mer du Nord à la Méditerranée, jusqu’à 150 m de profondeur. Elle vit seule ou en groupe de quelques individus, dans les eaux tempérées, près du fond. Elle mesure de 20 et 40 cm en moyenne, la femelle étant légèrement plus grosse que le mâle et peut atteindre 2 kg. Les tentacules latéraux des mâles sont zébrés. C’est une façon facile de les différencier. Les Seiches aiment les zones rocheuses et les fonds sablonneux couverts d’herbiers. Elles peuvent s’y camoufler pour surprendre leurs proies.et trouver une belle diversité d’espèces pour se nourrir. Prédateur redoutable et vorace, son alimen-

tation se compose de crevettes, petits crabes, mollusques, petits poissons et gastéropodes. Leur excellente vision nocturne leur donne l’avantage pour se nourrir en toute discrétion. C’est le moment où elles sont le plus actives. Migratrices, elles se rapprochent des côtes au printemps, quand les eaux se réchauffent, pour s’accoupler et pondre. La gestation de la femelle dure entre 1 mois et demi et 3 mois, en fonction de la température de l’eau. Les femelles déposent leurs oeufs sur les fonds et les herbiers. Ces grappes d’oeufs ressemblent à du raisin noir. On l’appelle d’ailleurs “raisin de mer”.. Quand les oeufs sont à

maturité, la membrane se décolore et devient transparente. On peut alors voir les Sépions à l’intérieur. Une femelle pond environ 3000 oeufs par an. Les jeunes naissent en début d’été et repartent à l’automne vers le large. Les parents, eux, meurent après la saison de reproduction. On observe alors une quantité importante d’ “os de seiche” sur les plages. La Seiche sortie de l’oeuf mesure 15 mm et est appelée Sépion.Parfaitement autonome, elle grossit vite et prend 15 cm pendant l’été. Il faudra attendre l’âge d’un an, pour que la Seiche puisse se reproduire si elle est née en début d’été, 2 ans si elle est née en fin d’été... Les particularités anatomiques de la Seiche sont nombreuses. C’est un animal au psychisme élevé, doté d’une grande richesse comportementale.

Mâle (à gauche) et femelle (à droite). Zébrures reconnaissables sur les “bras” extérieurs du mâle.

Championne du camouflage, elle a la faculté de changer de couleur en une fraction de seconde. Cette particularité lui permet de se fondre dans le décor pour se protéger, ou impressionner un agresseur.


Changement d’aspect Ses cellules spéciales, les chromatophores se pigmentent à volonté sur telle ou telle partie de son corps, et la surface de sa peau a la faculté de changer de texture pour devenir rugueuse comme un rocher! En cas d’attaque, la Seiche lâche un jet d’encre noir, pour assurer sa fuite. Habituellement elle évolue lentement au rythme du battement de sa nageoire, mais en cas d’urgence, elle peut se propulser rapide-

Oeil typique de la Seiche en W

Os de Seiche (coquille)

ment en arrière en projetant brusquement l’eau stockée dans son siphon.

Pupille typique en forme de “W”. Elle a en outre la capacité de polariser la lumière.

Bien qu’invertébrée, une coquille (appelé “sépion”) lui sert de flotteur et protège ses organes. Elle peut y injecter de l’air et en gérer la pression pour ajuster sa flottabilité.

Très sensible au mouvement, la Seiche est attirée par ce qui bouge. Sa ligne latérale, au même titre que les poissons, lui permet de mieux détecter son environnement et ses proies, peu importe la luminosité ou la clarté de l’eau. C’est là que le choix de la turlutte fera toute la différence !

Au même titre que le Poulpe et le Calamar, la Seiche est dotée d’une vision très sophistiquée.

PECHER LA SEICHE La Seiche se pêche près du fond. Elle remonte rarement en pleine eau comme le Calamar. Les meilleurs postes du bord sont les cales, digues et jetées à proximité des éclairages publics, à la tombée de la nuit. Les bouchots et parcs à huîtres sont également des zones à prospecter. La nourriture y est abondante. En bateau, on recherchera les

Seiches dans des zones plus retirées, près des roches sur des plateaux sablonneux, couverts d’herbiers et de substrat. En Manche et Atlantique, les coefficients de marées jouent sur la migration des Seiches. Les petits coefficients attirent les Seiches près du bord à marée descendante... Au contraire elles rejoignent le

large par gros coefficient et à marée montante, comme si elles craignaient de s’échouer... La période de l’étale serait aussi la plus favorable... Les seiches sont les plus actives au petit matin et le soir où leur vision leur permet des “ventrées”! Il faut alors adapter son matériel à la situation...Le choix des turluttes est primordial.


LE C ALAM AR : CONNAISSANCE D E L'ESPECE

LE CALAMAR Le Calamar porte aussi le nom d’Encornet. Il existe depuis 500 millions d’années ! On trouve plus de 300 espèces de Calamars qui peuplent tous les océans du globe. Céphalopodes comme la Seiche et le Poulpe, le Calamar est un décapode, avec 8 bras courts et 2 longs tentacules extensibles. Ceux de nos côtes dépassent rarement 60 cm de long. Rarement solitaire, on trouve selon les espèces, des bancs de plusieurs centaines d’individus. Son mode de pêche n’est pas très différent de celui de la Seiche et il a, comme sa cousine, ses préférences... Les Calamars des côtes françaises ont une pigmentation rose ou rouge, variable.. Le corps est de forme allongée, terminé par une ailette fixée sur le manteau. La tête est munie de 8 bras et 2 tentacules extensibles par contraction. Comme la Seiche il possède une coquille interne (“plume”) en raison de sa forme étirée. Les deux tentacules longs sont dotés de ventouses à leur extrémité. Certains individus vivent à proximité des côtes, presque en surface. D’autres, au contraire, vivent dans les eaux très profondes. Les jeunes Calamars sont transparents. Ils montent en surface sans se faire repérer. En vieillissant, ils gagneront petit à petit les profondeurs. Le Calamar commun ne dépasse pas 45 à 50 cm de long. On le trouve en Atlantique , en Manche et en Méditerranée, jusqu’à 400 m de profondeur. Prédateurs voraces, les adultes mangent des crustacés, des mollusques, des sardines, des maquereaux, des mulets mais aussi de jeunes Céphalopodes (seiche, poulpes et calamars).

Les jeunes se nourrissent de zooplancton. En chasse, le Calamar se propulse vers sa proie en allongeant ses deux longs tentacules pour l’attraper. Ils ont la faculté de s’étirer en se contractant sont pourvus de griffes et de ventouses. Une fois agrippée, il porte sa proie à la bouche et la déchiquette par petits morceaux à l’aide de son bec. Comme la Seiche, le Calamar dispose d’un venin pour immobiliser sa victime. Son oesophage traverse son cerveau et ne lui permet pas d’engamer de gros morceaux. Sa nageoire (sorte d’ailette, à l’arrière du manteau) ne lui sert que pour les mouvements lents d’approche.

Il a la capacité d’orienter son siphon dans n’importe quelle direction pour se déplacer. Pour se déplacer rapidement, le Calamar chasse l’eau qu’il peut stocker dans son siphon (tube situé sous le manteau) provoquant une propulsion. Les Calamars sont dotés d’une relative intelligence et sont capables en groupe de se coordonner pour chasser et de modifier leur apparence physique (couleur, dessins de la robe) pour communiquer avec leurs congénères. La période de reproduction, d’avril à juillet permet d’observer des comportements et signes de communication complexes. Une fois fécon-


dée, la femelle pond comme sa cousine la Seiche, une centaine d’oeufs environ, qu’elle dépose sur les fonds. Les oeufs sont regroupés en grappes de dizaines d’oeufs. Une sorte de gélatine les enrobant permet leur fixation sur un support.. L’incubation est variable et dépend de la température de l’eau. Les jeunes Calamars ne passent pas par le stade larvaire. Dès leur naissance, ce sont des Calamars miniatures, ils se nourrissent de zooplancton et apprennent à chasser seuls au fur et à mesure de leur croissance. Ils affinent petit à petit leur technique de prédation.

La plupart des espèces sont grégaires et vivent en bancs, mais certaines espèces sont solitaires. La croissance est rapide et les juvéniles deviennent accessibles à la pêche au bout de 3 mois, soit de juin à octobre selon les espèces.

Les jeunes calamars grossissent en fonction de la température de l’eau mais aussi de la quantité de nourriture présente dans le milieu. Ils se rapprochent des côtes et de la surface et atteignent en quelques mois une taille de 15 cm. Ils seront matures vers l’âge d’un an. Comme les Seiche et les Poulpes, l'espérance de vie est courte. Ils meurent après la reproduction qui survient après un ou deux hivers selon la date de l’éclosion. Il se pêche essentiellement de nuit, mais aussi au crépuscule ou à l'aurore. Les nuits de pleine lune sont idéales: le calamar monte en surface. Le reste du temps il vit plutôt au fond, près des roches et des épaves. La pêche aux calamars est une pêche simple et amusante. Elle se pratique de nuit (de préférence en début de nuit ) dans les golfes de la Méditerranée, en Atlantique ou dans la Manche. Il se pêche autant du bord en bichi-bachi dans quelques mètres d’eau, que jusqu’à plus de 10 m de fond en bateau (dandine, tataki). Au Japon, on utilise de puissants projecteurs. Certains navires immergent même des lampes qu’ils remontent lentement avec les bancs de calmars.

Montages tout prêts ! Si vous n’êtes pas expert en montage, il en existe des “prêts à pêcher” qui vous faciliteront la tâche...d’une efficacité comparable aux montages faits maison ! Animez le bas de ligne dans le style tataki ou branko, à la verticale du bateau.

SQUID SET Pt PANIER

SQUID SET Gd PANIER

BAS DE LIGNE TURLUTTE

LIGNE 3X SHAMALO


LES TURLUTTES Les techniques de pêche des Céphalopodes ont beaucoup évolué. Les premières turluttes étaient en fer : de simples aiguilles pour embrocher un poisson, ou de véritables petits casiers pour enfermer un appât ou un petit poisson. Ils étaient munis de couronnes d’aiguilles pour piquer les tentacules.. Aujourd’hui parmi la multitude de leurres, les turluttes les plus sophistiquées sont de vraies représentations de crevettes, ou de poissonnets, réactives aux ultraviolets ou phosphorescentes, chargées en odoriférant, ... les inventions, les couleurs, les revêtements, paraissent infinis, les innovations sans limites ... TURLUTTES A APPÂTS: LES ANCETRES DES TURLUTTES ACTUELLES

LES TURLUTTES

Turlutte CAGE pour emprisonner un poisson ou un morceau de poisson

Turlutte EPINGLE pour embrocher un poisson par le dos

Turlutte AIGUILLE ou TAUTENIERE 15, 20 cm - Plombée 100 g pour embrocher un poisson

TURLUTTES JAPONAISES, ESPAGNOLES Elles ont davantage la forme d’une tige (ESPAGNOLE), ou ovoide (JAPONAISE). Elles s’utilisent à la verticale et sont animées en dandine près du fond. Le large grappin permet d’agripper les Seiches, Calamars et Poulpes. La turlutte ESPAGNOLE est bien souvent décorée d’un tissu ou d’une bague de couleur, la turlutte JAPO-

NAISE comporte une bague phospho. Selon les modèles, plusieurs turluttes peuvent se monter en chapelet pour multiplier les prises. Ces modèles peuvent servir de lest à un montage constitué d’autres turluttes en potence.

Turlutte Turlutte Turlutte PINKEE JAPONAISE ESPAGNOLE

Les turluttes “japonaise” ou “espagnole” s’utilisent à la verticale et peuvent servir de plombée au montage.

TURLUTTES NON PLOMBÉES ou “TOTO SUTTE” Ces turluttes sont des imitations de petits poissons ou de crevettes. Relativement courtes, de 5 à 10 cm, elles se montent en potence ou “drop shot”. Elles n’ont pas de plomb et sont généralement équilibrées pour garder une position horizontale afin ne pas s’emmêler au corps de ligne. On peut monter jusqu’à 5 turluttes en potence, espacées de 20 cm les unes des autres. Pour la pêche au lancer, on utilise plus souvent 1 ou 2 turluttes avec le terminal. En allongeant la

longueur des empiles, on modifie l’amplitude du mouvement. Plus l’empile est courte, plus le mouvement imprimé à la turlutte est sec. En jouant sur les animations plus ou moins souples, on augmente les chances de capture. Par leur diversité, les revêtements des turluttes flottantes permettent de jouer sur l’attractivité visuelle. Les turluttes en tissu, si elles scintillent moins, offrent plus d’adhérence aux tentacules des céphalopodes.

ULTRA DX YOZURI

CRYSTAL ULTRA YOZURI

SEA DANCING FU-SHIMA

SHAMALO SEA SQUID


EGIS (TURLUTTES PLOMBEES MODERNES) De 4 cm à 20 cm en moyenne, les egis sont généralement en forme de crevette plus ou moins effilée et plombées. L’équilibrage de la turlutte, plombée vers l’avant, relève le grappin au-dessus du fond et évite ainsi les accroches dans les zones encombrées. Les egis s’animent comme des poissons nageurs: “jerking”, “twitching”, “walking-the-dog”. Ces turluttes s’utilisent près du fond (Seiches et Calamars) ou en pleine eau (Calamars) : - au lancer/ramener (bichi bachi), -en tandem avec une turlutte flottante près du fond, - à la traîne près du fond.

ment sur les zones à pêcher. SEA SHELL FU-SHIMA 1.5 - 2.0 - 2.5 - 3.0 - 3.5

La vitesse de descente, déterminante pour pouvoir évaluer la profondeur où ils se situent, varie de 1 à 4 sec/m selon les modèles, leur poids et leur densité : - Les plus légères pourront, en les laissant descendre lentement, couvrir toutes les couches d’eau, (à utiliser dans les zones peu profondes). - Les plus lourdes permettent d’atteindre rapidement les zones près du fond dans les eaux plus profondes, ou de travailler dans le courant.

SEA RATTLE FU-SHIMA 2.5 - 3.0 - 3.5

KARIBA SEA SQUID 2.5 - 3.5 - 4.0 - 5.0 - 6.0

AURIE Q-RS YOZURI 1.5 - 2.0 - 2.5 - 3.0 - 3.5

Hormis les jeunes calamars, les céphalopodes ne remontent pas en surface : les turluttes descendent (plus ou moins) rapide-

MUTIGRIPP 2.0 - 2.5 - 3.0 - 3.5

VITESSE DE DESCENTE Par fort courant ou grands fonds, les turluttes plus denses atteignent plus rapidement le poste à pêcher. Les turluttes moins denses permettent de pêcher dans des zones moins profondes et de prospecter toutes les couches d'eau.

4 sec’ / m

AURIE-Q RS 1.5 - 2.0

SEA RATTLE 2.5 - 3.0

SEA SHELL 1.5 - 2.0 - 2.5

3,2 sec’ / m

AURIE-Q PREMIUM RS

AURIE-Q RS 2.5

SEA RATTLE 3.0

SEA SHELL 2.5 - 3.0

3 sec’ / m

AURIE-Q RS 2.5 - 3.5

SEA RATTLE 3.5

SEA SHELL 3.0 - 3.5

CHROME 3.5

1,4 sec’ / m

AURIE-Q RS HEAVY 3.5 BUBBLIN PLOMBÉE

MAXIGRIF 3.5 BOTTOM SHRIMP

TAKOYAN


TURLUTTE EN DETAIL Pour bien choisir une turlutte, il faut tenir compte de plusieurs paramètres : poste à explorer, météo, type de pêche pratiquée. Cela déterminera la couleur, le type de turlutte, sa forme...

LA TAILLE DES TURLUTTES: La mesure des turluttes japonaises s’exprime en EGI (3.03 cm sans le panier). Cette indication est parfois gravée sur le plomb. A taille égale, le poids d’une turlutte peut néanmoins varier selon le modèle et influer sur sa vitesse de descente qui s’exprime alors dans un rapport seconde / mètre. Taille japonaise

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

4.0

5.0

4 cm

6 cm

9 cm

10.5 cm

12 cm

14 cm

17 cm

TURLUTTE A LA LO UPE

Correspondance en (cm)

3.5 - 12 cm

3.0 - 10.5 cm

2.5 - 9 cm

2.0 - 6 cm

1.5 - 4 cm


LES REVETEMENTS : Les turluttes sont, la plupart du temps, en plastique recouvert de tissu très solide. En effet, celui-ci est spécifiquement conçu pour offrir une meilleure prise aux ventouses tout en assurant une bonne résistance aux becs des Seiches et des Calamars. Les créateurs de turluttes débordent d’inventivité pour renforcer leur attractivité par le revêtement : effet caméléon, ligne

latérale fluo ou phospho, effets d’optique, reflets irisés, zébrures, facettes, phosphorescence, ou réaction aux rayons U.V... Le tissu a cet autre avantage de faire adhérer et de conserver les propriétés des attractants. Beaucoup de turluttes flottantes sont en plastique. Ce matériau permet des coloris et des reflets très attractifs. Les corps peuvent être transparents, phospho ou réactifs aux U.V.

Ligne latérale fluo

Effets d’optiques

Tissu irisé

Zébrures

TISSU VS PLASTIQUE Phosphorescent LES COLORIS : Rose, bleue, bariolée, phospho avec dessins ou zébrures, coloris flashy ou naturels ... les robes des turluttes sont très variées et s’utilisent en fonction de la météo, de la clarté de l’eau, du moment de la journée, de la marée et de l’activité des animaux...

Coloris fluo BUBBLIN - YOZURI

Habillage naturel “Maquereau" Aurie Q-RS “KVSM” YOZURI

Jour, eau claire : Coloris “naturels” type maquereau ou seiche, coloris bleu et vert .. Aube et crépuscule : Coloris phospho, orange, rose et rouge Nuit et pêches profondes : Coloris UV et “flashy”, orange, rose et jaune Eaux troubles et fainble luminosité: Coloris “flashy” dans les orange, rose, jaune. CONSEILS DU TEAM Les céphalopodes peu actifs ou éduqués seront plus facilement attirés par des coloris “naturels”, bleus, verts ou marrons.

Réactif aux U.V.

La phosphorescence : Les Céphalopodes ont une excellente vision. Leur activité est importante la nuit. Les turluttes phosphorescentes permettent une pêche bien plus efficace à l’aube et au crépuscule.

Tissu phosphorescent Les Ultra-Violets : Les Ultra-Violets forment une composante du spectre lumineux invisible par l’être humain mais que poissons et céphalopodes perçoivent parfaitement. Alors que les couleurs disparaissent rapidement sous l’eau, les U.V. s’enfoncent loin dans les eaux profondes. Les turluttes réactives aux U.V seront ainsi bien plus perceptibles en profondeur.

Réaction aux U.V.


TU RLUTTES A LA LO UPE

Le “panier” ou “grappin” Il peut être petit, double ou formant une grande couronne (JUMBO). Certains modèles sont équipés d’un grappin flexible, qui, tout en assurant la prise, permet de pouvoir récupérer le leurre avec une simple traction linéaire en cas d’accroche sur un fond encombré (ligne 16 lb minimum recommandée). Généralement une bague ou une perle phospho ornent la base ou le coeur du grappin..

Double panier

Grand panier Jumbo hook

Panier “mix” des Pitbull grand et petit panier

L’anneau d’attache sur émérillon “rolling” Les turluttes sont très souvent équipées d’un émerillon rolling (“Rolling Shaft”). Ce système permet d’éviter le vrillage de la ligne, très fréquent avec certains céphalopodes, qui une fois capturés roulent sur eux-mêmes afin de se libérer (ex: les Seiches!). N’oubliez pas que le vrillage est une des premières causes de perruques, et que si celles-ci sont délicates à démêler de jour, elles le sont encore plus en pêches de nuit. L 'emerillon évite les emmêlements et donne toute sa mobilité à la turlutte, montée en potence ou utilisée au lancer-ramener. Le plomb Plusieurs modèles sophistiqués sont équipés de plombs anti-accroche, bien utiles dans les fonds rocheux ou encombrés. D’autres sont percés pour pouvoir fixer un plomb additionnel, pour faire couler la turlutte plus vite dans les courants par exemple. D’autres, enfin, ont des plombs pare-chocs et peuvent être trainés sur le fond sans que la turlutte ne soit abimée,. La forme du plomb en virgule permet à ces turluttes d’effectuer des jerks (embardées latérales de forte amplitude) en 3 dimensions tout en minimisant les risques d’accroche.

Plomb anti-accroche

Les griffes dorsales Les tentacules des Seiche et Calamars s’enroulent autour de la turlutte. Certaines turluttes (MAXIGRIF, MULTIGRIPP®, BIG EYE®) sont équipées de griffes sur le dos. Ce système permet d’augmenter les chances de prises.

Le plus : l’odoriférant ! C’est l’élément indispensable pour la pêche des Seiches et Calamars. Qu’il soit présenté en pâte, en gel ou en spray, l’application régulière d’un attractant sur la turlutte permet de multiplier de manière sensible le nombre de captures. A noter que l’odoriférant adhère mieux sur les revêtements en tissu. Le spray assure une diffusion plus rapide et plus large. Les “parfums” les plus appréciés sont la crevette, le poisson et la moule.

Plomb à lester

Plomb pare-choc

Plomb peint

MAXIGRIF 80 g SEA SQUID


TECHNIQUE : LE TATAKI Le TATAKI s’utilise en dérive pour prospecter une vaste surface. Pour pêcher les Céphalopodes, vous aurez plus de chances à proximité des roches, des herbiers et épaves, zones riches en nourriture pour eux. L’animation des montages en drop-shot sont assez semblables. Montez les turluttes en potence, en les attachant par un noeud directement à la ligne maîtresse. En les espaçant de 20 cm, vous pouvez en monter de 2 à 5 de cette manière. En terminal choisissez une plombée ou une turlutte verticale, en fonction du courant. La taille des turluttes utilisées peut varier de 5 cm à 9 cm. Les Calmero, Sea Dancing, Ultra DX, Shamalo, .. fonctionnent à merveille pour ce type de pêche. L’animation reste 1

1 - Secouez litéralement le scion pour faire vibrer le montage pendant quelques secondes.

simple et efficace. Il s’agit de faire vibrer le montage dans les différentes couches d’eau afin de trouver le banc de calamars. Commencez à proximité du fond en secouant littéralement votre canne pendant une dizaine de secondes. Arrêtez l’animation et attendez quelques secondes. C’est lors de cette pause que les céphalopodes attaquent en général. Si vous n’avez pas de touche, relevez votre montage de quelques mètres et recommencez. En répétant cette opération jusqu’à la surface, 2

2 - Laissez le montage reprendre sa position. Les céphalopodes attaquent souvent à l’arrêt. Après quelques secondes, recommencez.

vous exploitez ainsi précisément chaque couche d’eau. NOTE : En rallongeant la longueur des empils, on obtient une animation des turluttes plus ample et plus souple. La touche peut être très fine et nécessitera une canne au scion fin. La prise d’une seiche se fera surtout près du fond. Le calamar aura un combat plus puissant que celui de la seiche. Ferrez fermement mais ramenez votre prise avec délicatesse afin de ne pas déchirer les fragiles tentacules.

3

3 - Remontez d'1 ou 2 m, secouez la ligne pour la faire trembler et ne bougez plus.


PÊCHER AVEC DES EGIS Le Japon a une longueur d’avance dans bien des domaines. Maîtres incontestés de la pêche des Céphalopodes, les Japonais ont su développer des techniques de pêche redoutables à l’efficacité prouvée. Ils ne cessent d’innover et de perfectionner les leurres et les techniques, afin de rendre la pêche toujours plus ludique et accessible à tous.

LA PEC HE AVEC DES EGI S

Le BICHI-BACHI (lancer / ramener) Cette animation s’utilise essentiellement avec les Egis. C’est une technique simple qui permet de prospecter une large zone de pêche en peignant différentes couches d’eau. En effectuant une succession de tirées sèches vers le haut comme pour un ferrage, puis

“JERKING” En animation BICHI-BACHI, lorsque vous effectuez une tirée sèche vers le haut (comme pour un ferrage), la turlutte ne fait pas que monter : Elle effectue aussi une forte embardée latérale en 3 dimensions (jerk). Ces écarts violents et imprévisibles sont

en la laissant couler à nouveau, la turlutte monte avec de fortes embardées latérales (jerks) avant de redescendre lentement. Cette technique est redoutable sur les céphalopodes. - Lancez et laissez descendre la turlutte près du fond en estimant le temps de descente.

Jerk = Embardées latérales très attractifs pour tous les céphalopodes car ils possèdent une excellente vision des mouvements.

- Effectuez 2 ou 3 brèves tirées du scion avec beaucoup d’amplitude tout en récupérant. - Laissez la turlutte redescendre sur le fond et recommencez les tirées. Gardez toujours un léger contact à la descente pour sentir les attaques et déterminer la position des Céphalopodes.


RAMENÉ LINÉAIRE LENT Du bord, la turlutte peut être récupérée linéairement. Elle sera ramenée très lentement en faisant des pauses de plusieurs secondes. Il est possible d’effectuer de temps en temps quelques brèves tirées vers le haut pour éveiller l’intérêt des céphalopodes mais l’important sera de rester proche du substrat. Cette animation est excellente sur les seiches qui vivent sur le fond et sur les calamars peu actifs.

ANIMATION VERTICALE Que vous soyez au bord d’un quai ou à bord d’un bateau (zones avec peu de fond), il est possible de manier votre egi à la verticale. Moulinet ouvert, laissez la couler. Descendant lentement, nous vous conseillons de l'y aider en tirant le fil de votre bobine à la main. Il est aussi possible d’effectuer des ferrages latéraux au ras de l’eau, ce qui fera sortir votre fil plus vite. Une fois la profondeur atteinte, il suffira d’effectuer quelques tirées sèches vers le haut (jerks) puis de la laisser redescendre naturellement. Si vous n’avez pas de touches, remontez de 1 ou deux mètres puis recommencez. Vous exploiterez ainsi chaque couche d’eau. Il est possible de rajouter un plomb 50 à 70 cm devant l’EGI afin qu’elle coule plus vite ou plus profondément tout en conservant son action.

“WALKING THE DOG” Astuce : Lorsque vous arrivez sur une nouvelle zone, nous vous conseillons d’effectuer quelques lancers avec cette animation de type horizontale. En effet, les egis peuvent être maniées comme des jerkbaits par une succession régulière de tirées courtes (twitchs). Elles effectueront alors une nage en zig-zag (Walking the dog) dans les couches supérieures.

En éveillant l’intérêt des céphalopodes souvent calés au fond (ex : Seiches), ceux-ci deviennent actifs et monteront plus facilement sur votre turlutte quand vous passerez à une animation plus verticale (voir dessin bichi bachi). Aurie Q RS - YOZURI


LE POULPE

LE POU LPE : CONNAISSANCE D E L'ESPECE

Le Poulpe (ou Pieuvre), est un des plus anciens animaux marins. Sa présence sur Terre date de plusieurs centaines de millions d’années, bien avant les poissons et les crustacés. De la même famille que les Seiche et Calamars, il est singulièrement différent et passionnant à pêcher.

Le Poulpe vit seul sur les fonds marins, dans les zones encombrées de roches ou au creux des épaves. On le trouve entre 10 et 150 m de profondeur, dans des eaux dont la température ne descend pas en dessous de 10°C. Il migre peu, plutôt

en période de ponte. On peut donc le pêcher toute l’année dans les eaux tempérées: Atlantique, Manche et Méditerranée. Il reste à proximité de son trou pour se nourrir de mollusques, de poissons et petits crustacés. Sa taille peut varier de 50 cm à 1 m et son poids peut aller jusqu’à 3 kg. Son espérance de vie en milieu naturel est courte, 2 à 3 ans environ pour les mâles, 1 à 2 ans maximum pour les femelles. Mature vers l’âge de 6 mois (500 g), elle ne se reproduit qu’une fois. La ponte peut durer presque

1 mois et représente jusqu’à 500 000 oeufs qui mesurent en moyenne 2 mm de diamètre. Durant toute l’incubation, la femelle s’occupe de ses oeufs, les nettoie et les irrigue. Elle y met toute son énergie et ne se nourrit plus jusqu’aux éclosions. 10% des jeunes survivent à cette période. Ils cherchent alors une cavité au fond et s’y installent, à leur tour. Muni de 8 bras attachés directement à la tête, chacun garni d’une bonne centaine de ventouses qui lui permettent de se maintenir au fond, armé d’un bec de perroquet puissant pourvu de fortes mandibules, le Poulpe est néanmoins vulnérable et compte sur son camouflage pour le protéger. Ses prédateurs sont principalement les Congres et les Murènes en zône côtière. Pour ne pas être repéré, le Poulpe a la faculté de changer de couleur et de se fondre dans le décor. Il reste ainsi caché la plupart du temps dans son antre, à l’affût de tout ce qui passe à sa portée. Il ne chasse qu’à vue. Pour le pêcher il faudra donc le chercher sur les épaves ou enrochements, passer sur le sable au ras des roches, en dérive très lente ! Les leurres adaptés se trainent sur le fond ou près du fond. Souvent équipés de billes bruiteuses ou de paillettes, ils doivent se faire remarquer ! Les conditions les plus favorables sont un temps calme et une eau propre. Les pêches à la tombée

de la nuit où au lever du jour sont les plus efficaces. C’est à ce moment là que les Poulpes sont actifs et profitent de la semi obscurité pour se cacher et de la lumière relative pour repérer leur proie. Matériel : Le Poulpe est puissant. Munissez-vous d’une canne solide et n'hésitez pas à utiliser un diamètre supérieur au 35/100 ou de la tresse d’une résistance de 20 à 40 lb, car le Poulpe cherchera à s’accrocher à un point fixe, s’il se sent tracté. Les turluttes (TAKO) et les jigs (OCTOPUS JIG) avec des crochets recourbés vers le haut sont spécialement conçus pour éviter les accrochages.

Attention : Le poulpe cherchera à s’agripper à un rocher pour résister à la traction. Dès la première sensation de lourdeur, remontez votre ligne très rapidement. Le ferrage doit être ferme et franc et la récupération immédiate pour ne pas lui laisser le temps de s’agripper au fond.


TAKO EGIS / LEURRES A POULPE Utilisation : lancer /ramener, verticale Animation : près du fond, le long des digues, des enrochements. Tout en ramenant lentement, on fait sonner les billes en agitant légèrement la canne. Revetement phospho ultra attractif. Les griffes recourbées vers le haut évitent les accrochages.

“BUBBLIN PLOMBÉE - IIYAN

6 cm - 25 g Trainer lentement le leurre sur le fond en passant au ras des rochers ou le long des digues. Faites sauter la turlutte de temps en temps et entrecoupez de pauses de 10 à 15 secondes.

“TAKOYAN” 11 cm - 31 g Plomb anti-accroche, crochets relevés. Facile à animer jusqu’à 10 m de fond Bille bruiteuse, bague phospho, brins de silicone simulant les pattes et corps de crevette transparent.

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“OCTOPUS JIG” 40 g

A la verticale d’un bateau en dérive lente ou au bord d’une digue ou d’enrochements. Récupération lente par à-coups près des roches du fond ou le long d’un quai. Eléments phosphorescents ou pailletés, jupe de silicone très mobile. Crochets relevés. Très facile à animer quelle que soit la profondeur.

“PLANCHE A POULPE” Pêche en dérive lente sur le fond ou du bord. Escher avec une sardine, un crabe. Dès la touche remonter rapidement la planche.

11 cm - 31 g


SEA rattle 2.5 3.0

3.5

09 10

16 GAJ

MG

PHOSPHO

SEA SHELL 1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

LES VEL NOU LEURS COU ELLES UR NAT

GAJ

NEW PHOSPHO NEWPHOSPHO MG

02

LES VEL NOU LLES TAI

09 10 16 154

Avec l'aimable participation de Gaetan ALBECQ, la Brotherteam GOLETTO, Stéphane CHARLES. Photos tous droits réservés - Reproduction interdite . Edition FLASHMER juillet 2017 www.flashmer.com

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