Enovamag N°7

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° N7 Mai 2013

| ÉLECTRONIQUE | MESURE VISION | PHOTONIQUE | RF HYPER | Tendances et marché

La crise n'affecte pas l'innovation en France Techno

Innovation

Quand la loi de Moore rencontre la RF

Focus Tunisie

3 exemples de projets accompagnés par CAP’TRONIC dans l’Ouest

Vie des entreprises

Le Starbot caractérise les antennes des avions à grande vitesse

Entretien avec Habib Gaida, Directeur Général de la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie



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Édito L’innovation française est en bonne santé : deux français sont en lice pour le Prix de l’Inventeur Européen : Patrick Couvreur (CNRS) pour ses travaux sur les nanoparticules, et Bruno Berge (Varioptic-Parrot) pour ses lentilles liquides adaptables notamment aux marchés de l’optique et de la téléphonie mobile. L’INPI souligne également que le nombre de dépôt de brevets est stable, mais en hausse dans le top 20. On notera surtout une forte proportion d’entreprises des secteurs automobile et des équipements électroniques, cœur de nos marchés dans les déposants. C’est aussi l’innovation qui, selon la Loi de Moore, a permis de voir croitre les performances et de réduire les coûts des produits électroniques depuis plus de 50 ans. Le rythme de développement des appareils mobiles en est le reflet, et surtout les applications RF les intégrant. C’est l’innovation encore qui était au rendez-vous dans l’Ouest, au travers de CAP’TRONIC, avec notamment un système d’imagerie médicale installé sur un véhicule autoguidé, la technologie Eyes3Shut qui tire profit des avancées les plus récentes en termes de cristaux liquides, ou bien encore avec plus de 1.000 personnes croisées dans les allées d’enova GRAND OUEST les 27 et 28 mars derniers, pour rencontrer la centaine d’exposants qui avaient pris le pari de cette première délocalisation en province. Au mois de juin l’innovation mettra le cap au Sud, avec la deuxième édition d’ENOVA TUNISIE, du 12 au 15 juin prochains, dans le cadre du grand salon Tunis MedIndustrie. La période transitoire prend fin, et, malgré une instabilité politique qui rejaillit sur l’activité économique, la Tunisie aperçoit le bout du tunnel et le taux de croissance a doublé depuis un an, tout comme les investissements étrangers. Rappelons simplement que la France est le premier partenaire économique de la Tunisie. Innovation, maitre mot de notre compétitivité revient à chaque fois comme un leitmotiv, comme un passage obligé, comme LA solution. Alors, je vous souhaite une bonne lecture de cet enova MAG rempli d’enovaTIONS. Thierry GUERMONPREZ, Directeur de la publication

Sommaire Tendances et marché

P. 4

• Mesure et contrôle, de la R&D à la Production • La crise n'affecte pas l'innovation en France

Techno

P. 18

• 3 exemples de projets accompagnés par CAP’TRONIC dans l’Ouest • Deux français en lice pour le Prix de l’inventeur Européen 2013

P. 8

• Quand la loi de Moore rencontre la RF • La réalité augmentée au service de la DMLA • Biologie médicale : maîtriser ses analyses au sein des LBM dans le cadre de l’accréditation

Focus Tunisie

Innovation

P. 13

• Entretien avec Habib Gaida, Directeur Général de la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie • La Tunisie demeure une terre d’élection pour la fabrication électronique • Les exigences métrologiques des métiers à haute technologie

Vie des entreprises

P. 20

• Kits pédagogiques hyperfréquences : des solutions rapides et simples pour former et se former, Elliptika • Nouveaux capteurs d'image haute précision, pour les systèmes de mesure de distance en temps réel, Hamamatsu • Une surveillance automatisée des températures pour les transports, JRI • Le Starbot caractérise les antennes des avions à grande vitesse, Microwave Vision • La serrure électronique easylock, Pollux • Les enregistreurs de données sans fil, Th industrie • Capteurs distribués sur fibre optique, xfiber

N°7 - Mai 2013 - GL events Exhibitions 24, rue Saint Victor - 75005 PARIS - France - Tél. : +33 (0)1 44 31 83 39 - Fax : +33 (0)1 44 31 83 42 - www.enova-event.com Directeur de la publication : Thierry Guermonprez - Communication/Rédaction : Stéphanie Delpierre, Valérie Moullec Houdret - Crédits photos : Fotolia, APFOUCHA - Publicité : Guillaume Dodeman, Annie Marché Mouroux - Annonceurs : ADDIS, ATD ELECTRONIC TUNISIA, CONGRES FIBRES OPTIQUES, CONGRES INTERNATIONAL DE METROLOGIE, DEL, ELECTRONIQUE MAG, ENOVA PARIS, FORUM DES INVESTISSEURS, IFTEC, L’ELECTRONIQUE EMBARQUE, NCAB, PHOENIX, W TECH - Création et réalisation : Alain Roudot (etc.) - Impression : Imprimerie Ferréol - 10 000 exemplaires.

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Tendances et marché

Mesure et contrôle, de la R&D à la Production

Dès la R&D, mesure et contrôle interviennent pour valider les choix technologiques retenus. Les moyens de mesure évoluent pour s’adapter aux bouleversements technologiques. Un capteur ne peut quantifier que le type de paramètre pour lequel il a été conçu. Il faut donc qu’il y ait adéquation entre « l’outil mesure » et les prospects de la R&D. L’apparition des nanotechnologies est un exemple de ce type d’évolutions qui a induit la conception de nouveaux dispositifs de mesure et d’investigation. Mais de nouveaux concepts apparaissent. Il est question de notions telles que la mesure des perceptions sensorielles. Mesure et systèmes embarqués Que ce soit en aéronautique, dans le monde des transports ou dans le secteur automobile, l’électronique embarquée ne cesse de prendre de l’ampleur. Outre des fonctions de monitoring, elle joue de plus en plus le rôle de système d’assistance. Ici encore, de nouvelles générations de capteurs, ou l’adaptation de capteurs conventionnels, apparaissent. Dans ce domaine, la google Car, capable de se déplacer sans chauffeur, constitue une illustration de ce que peuvent faire les capteurs dans ce domaine de l’électronique embarquée.

Le taux de croissance annuel estimé pour le marché mondial des scanners 3D jusqu’en 2016. Source : ARC Advisory Group

En complément de la mesure conventionnelle, la métrologie optique, notamment basée sur des applications laser, est en pleine expansion. Qu’il s’agisse de systèmes télémétriques ou de Dopplers, de nouvelles générations de capteurs apparaissent. Plus simples à intégrer, plus fiables et plus précis, ils peuvent même se substituer à des dispositifs existants pour, par exemple, faire évoluer une chaîne de production ou optimiser ses possibilités.

De nouveaux équipement pour la modélisation 3D Enfin, la métrologie laser ouvre de nouvelles perspectives, notamment en matière de modélisation 3D. Les systèmes LIDAR, entre autres, sont capables de modéliser des éléments de taille quasiment infinis, depuis un objet de petite taille jusqu’à un hangar industriel. Outre les applications de CAO conventionnelles, leur apport est fondamental pour pouvoir mettre à jour une installation en prenant en compte les spécificités d’un local et déjouer les « pièges » qu’il peut comporter dès les premières ébauches du projet. La maintenance fait aussi appel à des moyens de mesure infiniment variés où chaque technologie se trouve représentée. Un domaine en constante évolution qui doit apporter une réponse pertinente à chaque type de contrôle. Source : L’usine nouvelle

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c'est concrètement un capteur multidirectionnel rotatif posé sur le toit du véhicule

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La Google Car, capable de se déplacer sans chauffeur, illustre ce que peuvent faire les capteurs dans le domaine de l’électronique embarquée. Plusieurs technologies en action : La télédétection par laser (aussi appelée "Lidar") : c'est concrètement un capteur multidirectionnel rotatif posé sur le toit du véhicule, d'une portée de plus de 60 mètres, qui va pouvoir générer une carte précise en 3 dimensions de l'environnement de la voiture. Il s'agit plus précisément du modèle HDL-64 E de la marque Velodyne. C'est le cœur du système, et aussi son élément le plus cher (70 000 dollars).

Un capteur de mouvement : il sera posé au-dessus de la roue arrière gauche. Il est chargé de mesurer et enregistrer tous les mouvements, même les plus petits, effectués par la voiture. Il aide la voiture à se géolocaliser correctement. Une caméra : elle est installée près du rétroviseur intérieur. Détectant les feux et toute la signalisation, elle permet aussi de reconnaître les obstacles mobiles, comme les pétons ou les cyclistes. Un radar : quatre capteurs placés sur les pare-chocs, trois devant et un à l'arrière, permettent de déterminer la distance entre le véhicule et les objets. Leur portée est suffisante pour aider la voiture à repérer les autres véhicules qui roulent vite sur les autoroutes. Source : Google Car


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Tendances et marché

La crise n'affecte pas l'innovation en France De nombreuses entreprises et organismes de recherche considèrent l'innovation comme une priorité malgré la crise économique et financière mondiale.

Le nombre de brevets en France n'a que très faiblement baissé en 2012 (16 632 dépôts, en baisse de 0,7% par rapport à 2011), souligne l'INPI (Institut national de la propriété industrielle). Cela démontre que de nombreuses entreprises et organismes de recherche considèrent l'innovation comme une priorité malgré la crise économique et financière mondiale.

Innovation et dépôt de brevets dans l’industrie

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7 Le volume global de demandes de brevets publiées par les 20 premiers déposants du classement est en même en légère hausse par rapport à l’année précédente. Dans le trio de tête, PSA Peugeot Citroën conforte sa place de leader avec 1 348 demandes de brevets publiées en 2012 (1 237 en 2011). Profitant d’une légère baisse du groupe Safran qui passe de 573 demandes publiées en 2011 à 556 en 2012, le CEA poursuit sa progression étant au 2ème rang (566 demandes de brevet publiées), le CNRS au 5ème rang (383) et l’IFP Energies Nouvelles au 17ème rang (147), montrant ainsi la progression des organismes de recherche dans ce classement. Le groupe Renault remonte au 8ème rang avec 341 demandes publiées (+40%). La plus forte progression du classement est réalisée par General Electric, qui passe de 27 à 275 demandes publiées en un an, soit une ascension du 47ème au 10ème rang. Le groupe France Telecom enregistre également une importante progression, de 84 demandes publiées en 2011 à 241 en 2012 et progresse ainsi de la 20ème à la 13ème place de ce palmarès.

30 % des entreprises innovantes ont déposé des brevets entre 2002 et 2004 En France, une entreprise industrielle (20 salariés ou +) sur cinq déclare avoir déposé au moins un brevet auprès d’un des offices de brevets au cours de la période 2002 à 2004. Cette proportion s’élève à 30 % pour les entreprises innovantes au sens large : entreprises ayant introduit entre 2002 et 2004 au moins une innovation de produit, de procédé, d’organisation ou de marketing. S’agissant des entreprises déclarant avoir introduit un produit nouveau sur le marché, une sur deux a demandé une protection par brevet au cours de la période 2002-2004.

En France, une entreprise industrielle sur cinq déclare avoir déposé au moins un brevet de 2002 à 2004 Davantage de brevets dans la pharmacie, l’automobile et les équipements électroniques Les entreprises de l’industrie automobile déposent plus fréquemment des brevets (34 % d’entre elles) que celles des biens d’équipement (27 %), des biens intermédiaires (20 %) et des biens de consommation (15 %). Les entreprises des industries des équipements électriques et électroniques atteignent aussi un taux de 34 %. Ce taux s’élève à 40 % dans le secteur de la pharmacie, parfumerie et entretien. Les entreprises industrielles ont également recours à d’autres modes et stratégies d’appropriation.

Les entreprises industrielles ne se limitent pas au recours au brevet. Elles utilisent de multiples stratégies d’appropriation de leurs innovations, qu’elles associent de façon complémentaire. Seules 5 % des entreprises qui déclarent avoir innové en produits n’utilisent que le brevet comme mode de protection. 30 % l’associent à d’autres droits de propriété industrielle, en particulier aux marques, très largement utilisées en France. 10 % l’associent à d’autres modes d’appropriation non institutionnels : secret industriel, complexité à la conception et avance technologique sur les concurrents. Source : www.insee.fr


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Techno

Quand la loi de Moore rencontre la RF en compte les réalités physiques de non-linéarité, bruit, couplage, interférence, dissipation de puissance, etc. Ce travail nécessite un investissement significatif et des compétences pointues de la part du développeur, ce qui se traduit par une instrumentation coûteuse. Une approche alternative consiste à convertir les signaux dans le domaine numérique avec moins de traitement de signaux analogiques, ce qui se traduit par une conception moins onéreuse et plus souple. Cette approche nécessite toutefois de meilleurs convertisseurs de données avec une capacité de bande passante améliorée, une linéarité accrue et un bruit réduit. L’instrumentation RF récente intègre des modulateurs et démodulateurs de type ZIF (fréquence intermédiaire nulle) et des convertisseurs de données dotés des toutes dernières infrastructures de communication. Ces architectures présentent plusieurs avantages par rapport aux architectures traditionnelles, notamment une réduction des coûts, une diminution de la consommation énergétique et une augmentation de la sélectivité. Ces qualités sont utiles pour le test relatif aux dernières normes de connectivité cellulaire et sans fil telles que la 802.11ac et la LTE es avantages qui découlent de la loi de Moore ont permis d’accroître les performances et de réduire les coûts des produits électroniques depuis plus d’un demi-siècle. Le rythme de développement et la prolifération des appareils mobiles reflètent la loi de Moore, avec un taux de croissance annuel moyen attendu de 24,9 % entre 2011 et 2017 (ovum.com, 3 mai 2012). Cette tendance alimente des développements significatifs dans la filière silicium de l’électronique grand public et favorise le traitement du signal dans le but d’obtenir les caractéristiques nécessaires pour répondre à la demande. Du point de vue du test et de la mesure, les instruments traditionnels et autonomes n’ont pas suivi le rythme de cette évolution de manière efficace et économique. Du fait des exigences pointues en termes de performances, l’instrumentation s’est appuyée sur des méthodologies de conception plus discrètes. Bien que ces méthodes leur permettent de garantir précision et stabilité, les instruments autonomes sont onéreux, de conception complexe, et bien souvent ne parviennent pas à suivre le rythme des changements inhérents aux matériels qu’ils sont censés tester, dans la mesure où ils ne tirent pas avantage de l’intégration. Les utilisateurs de l’instrumentation RF vont bénéficier de trois tendances qui l’orientent en accord avec la loi de Moore : la technologie CMOS avancée, une plus grande utilisation des FPGA et une conception optimisée avec des facteurs de forme modulaires.

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Progrès de la technologie cmos Dans la conception des équipements de test RF traditionnels, la manipulation de signaux se fait principalement dans le domaine analogique. Cela signifie que des systèmes analogiques volumineux et complexes doivent être développés pour amplifier, filtrer, mixer et manipuler les signaux électriques tout en prenant enovamag I Mai 2013 I www.enova-event.com

Utilisation accrue des FPGA dans l’instrumentation Les circuits FPGA sont utilisés pour la manipulation et le traitement des données, ainsi que pour le traitement numérique du signal (DSP). On distingue le DSP par le fait qu’il s’agit à la base de signaux analogiques convertis par des convertisseurs de données du domaine analogique vers le domaine numérique où ils sont alors soumis à d’autres manipulations. Le fait d’avoir des processeurs de signaux numériques basés FPGA programmables et puissants au coeur d’un équipement de test présente de nombreux avantages. Tout d’abord, les circuits FPGA sont intrinsèquement parallèles et peuvent donc effectuer des calculs mathématiques complexes en simultané sans recourir à un processeur hôte. Le processeur de signaux numériques peut convertir des enregistrements de données volumineux en blocs d’informations plus faciles à gérer qui peuvent être soumis à d’autres manipulations ou être stockés sur le réseau. Un autre avantage du traitement numérique réalisé sur un équipement de test basé FPGA est qu’il est reprogrammable, ce qui signifie qu’une partie du matériel peut être utilisée pour différentes applications de test, qu’il s’agisse de tests relatifs à des normes actuelles ou à venir. Un instrument défini par logiciel permet également de développer une application personnalisée ou de mettre à niveau le matériel en fonction des toutes dernières applications de test. On obtient alors un test défini par logiciel bénéficiant des avancées rapides du développement des FPGA qui surpasse celui des processeurs. EEJournal affirme que les FPGA ont battu les processeurs de signaux numériques, les processeurs conventionnels et même les processeurs graphiques : en termes de vitesse de traitement


9 brut sur un seul circuit mais aussi lorsque l’on considère la quantité d’énergie consommée. La puissance des FPGA a entraîné une réduction des coûts et de la taille des équipements de test avec des performances RF répondant aux besoins du test en volume. La diminution considérable des temps de test est un avantage supplémentaire lié à l’utilisation des FPGA. En synchronisant le cadencement du contrôle numérique du circuit sous test avec le FPGA embarqué sur le transcepteur de signaux vectoriels de NI, Qualcomm Atheros a réduit les temps de test d’un facteur supérieur à 20 par rapport aux solutions PXI précédentes et d’un facteur de 200 par rapport à la solution originale qui utilisait les instruments traditionnels.

La croissance du marché des mobiles implique une adoption rapide des nouvelles normes sans fil, comme l’IEEE 802.11 ac et la LTE. Pour répondre aux exigences en matière de test toujours plus nombreuses et en constante évolution, les fournisseurs d’équipement de test ont conçu des solutions de test RF dans ce facteur de forme largement adopté qu’est le PXI. Étant donné que le facteur de forme PXI est limité en termes de puissance (~30 W par emplacement) et de taille (formats Eurocard), il est contraint d’adopter les toutes dernières technologies en matière de convertisseurs de données et de FPGA pour rester compétitif. Il représente donc un moyen commercial viable pour garantir que les ingénieurs RF bénéficient de ces avantages.

Un facteur de forme modulaire Construire des systèmes de test automatique afin de vérifier les performances et la qualité des tout derniers appareils et circuits électroniques requiert une combinaison d’instrumentation, de bus de données, de traitement et de stockage de données dans un facteur de forme compact et fiable. National Instruments a introduit le PXI en 1997 pour satisfaire ces exigences et évoluer en accord avec la loi de Moore. Par exemple, les premiers systèmes PXI vendus en 1998 intégraient un processeur Pentium MMX 233 MHz avec 128 Mo de RAM ; à l’heure actuelle, les systèmes PXI intègrent un processeur quadricoeur Intel Core i73610QE 2,3 GHz avec jusqu’à 16 Go de RAM. Cela représente une amélioration des performances de traitement en gigaflops d’un facteur supérieur à 134 dans le même facteur de forme.

La loi de moore au-delà de 2013 Intel prévoit que les progrès en matière de performances de traitement se poursuivront conformément à la loi de Moore audelà des dix prochaines années. Cette tendance s’exprime par le développement des composants FPGA et CMOS, mais aussi par des avancées en termes d’équipement de test RF de nouvelle génération. Il y a de fortes chances que la prolifération rapide des appareils électroniques grand public décuple les utilisations de la technologie, ce qui peut avoir un effet disruptif sur le coût, l’encombrement et la cadence des tests des solutions RF de nouvelle génération. Télécharger le rapport complet : www.ni.com/ato/f Source : National Instruments Rapport d’étude 2013 sur le test automatique


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Techno

La réalité augmentée au service de la DMLA

a Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age (ou DMLA) est une maladie dégénérative du centre de la rétine (appelé aussi macula), provoquant chez la personne atteinte une perte irrémédiable de la vision centrale. Le malade est alors obligé d’utiliser sa vue périphérique, très peu précise et peu sensible aux contrastes et aux couleurs. Aujourd'hui, la DMLA représente la première cause de cécité au monde après 55 ans, et est la cause la plus fréquente de perte de la vision centrale en Europe et aux États Unis. On estime le nombre de personnes atteintes de DMLA à environ 1,5 million en France et plus de 60 millions dans le monde. Une équipe d'ingénieurs et experts de la vision s'est penchée sur le problème et a mis au point un système permettant aux malades atteints de DMLA de retrouver en partie leur vision de face. Il s'agit d'utiliser le concept de la réalité augmentée. Cette technique consiste à améliorer la perception de la réalité que nous avons naturellement, par l'ajout d'informations en superposition ou de retouches de la réalité en temps réel.

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Le principe est simple : Une caméra positionnée sur une paire de lunettes opaque filme l'environnement en face de la personne. Ces images sont informatiquement retravaillées afin d'en faire ressortir les contrastes, d'en améliorer leur luminosité, et éventuellement de les zoomer. Elles sont ensuite retranscrites à l'aide d'une sorte de mini vidéoprojecteur pointé en direction de l’œil et projetées directement sur la partie encore saine de la rétine du malade. Ces images, toujours envoyées sur la partie saine de la rétine quelle que soit la position de l'œil, permettra au malade de retrouver en partie une vision de la scène face à lui, et retrouvera un certain confort et une autonomie dans sa vie de tous les jours. D’autres pathologies maculaires sont également concernées par LightVision telles que : - La rétinopathie diabétique, maladie grave de la vision, due à une atteinte de la rétine chez les personnes diabétiques et dont les symptômes sont très proches de la DMLA enovamag I Mai 2013 I www.enova-event.com

Un système permettant aux malades atteints de DMLA de retrouver en partie leur vision de face

- Les glaucomes, maladie assez fréquente (1 à 2% de la population en France), touchant surtout les adultes de plus de 40 ans, mais pouvant également survenir chez l'enfant ou l'adulte jeune - Les dystrophies maculaires (dystrophie de Best, dystrophie des cônes du sujet jeune, la maladie de Stargardt) - Les myopies fortes Le système LightVision a été récompensé deux années de suite au concours de création d'entreprises innovantes organisé par le ministère de l'éducation et de la recherche et OSEO, et devrait être commercialisé dans le courant de l'année 2014. En effet, l'utilisation de cette même technologie sur des personnes ayant une vue saine permet la superposition d'informations par-dessus la vue réelle, ouvrant ainsi le marché des lunettes à réalité augmentée dans une utilisation quotidienne d'accès à l'information. L'utilisation de la projection d'images directement sur la rétine offre de nombreux avantages par rapport à des lunettes à réalité augmentée traditionnelles tels que l'adaptation à la vue de l'utilisateur ou la netteté des images. L'utilisation du détecteur de mouvements des yeux permettra de contrôler les lunettes d'un simple regard. Ce type de lunettes présente un avenir certain dans des domaines variés tels que la médecine, la logistique, le tourisme, le commerce, la sécurité... Source : www.lightvision.fr



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Techno Biologie médicale : maîtriser ses analyses au sein des LBM dans le cadre de l’accréditation

En France, l’évolution de la réglementation impose au laboratoire de biologie médicale d’être accrédité pour toutes ses activités d’analyse d’ici 2016 selon le référentiel sectoriel ISO 15189 « Laboratoires d'analyses de biologie médicale - Exigences particulières concernant la qualité et la compétence ». Cette démarche exige une maîtrise des méthodes d’analyse, la mise en place d’une gestion des équipement d’essais et de mesure, une estimation des incertitudes associées aux résultats d’essais. Quel peut être l’apport de la métrologie dans cette démarche, nouvelle pour les laboratoires de biologie médicale ? Pour certaines grandeurs mesurées comme la température ou la masse, les méthodes en vigueur dans d’autres secteurs d’essais s’appliquent ou sont adaptables. Par contre, beaucoup d’équipements de ces laboratoires sont des machines complexes gérant en toute autonomie des cycles d’analyses selon les méthodes analytiques en vigueur. La traçabilité des grandeurs physiques mesurées et contrôlées lors de ces analyses n’est pas forcément facile voire impossible à réaliser pour ces équipements. Doit-on envisager de nouvelles approches et méthodologies pour la maîtrise de ces mesures en laboratoire de biologie médicale ? Les cas de la qualification des thermocycleurs, des centrifugeuses, régulièrement cités, en sont l’illustration. Source : www.metrologie2013.com


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Focus Tunisie

Entretien avec Habib Gaida, Directeur Général de la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie

La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie (CTFCI), aujourd’hui, forte de 2400 adhérents, a été créée en 1974 par un groupe d’hommes d’affaires tunisiens et français en vue de promouvoir les relations économiques entre les entreprises des deux pays. Institution adulte et toujours jeune bien ancrée dans le développement et la promotion des relations économiques tuniso-françaises, la CTFCI fêtera ses 40 ans l’année prochaine et compte à son actif de nombreuses initiatives et réalisations. Parmi celles-ci figure notamment son implication dans l’organisation d’ENOVA TUNISIE. enovaMag s’est entretenu avec son Directeur Général, M. Habib Gaida, qui décrit ci-après les raisons de cet engagement et apporte quelques éclairages sur l’actuelle situation politique et économique de la Tunisie.

Interlocuteur des autorités et “accompagnateur” d’entreprises françaises et tunisiennes La CTFCI se présente comme un interlocuteur privilégié des autorités et des entreprises tunisiennes et françaises. A ce titre, elle est membre de plusieurs institutions professionnelles telles l’UCCIFE (Union des Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’Etranger), la CCFA (Chambre de Commerce Franco-Arabe), le Conseil Consultatif du Ministère tunisien de l’Investissement et de la Coopération Internationale ; elle est également membre-fondateur de l’ACTE (Association des Chambres TunisoEuropéennes) et se positionne comme le relais traditionnel mais non exclusif des CCI françaises. Les principales réalisations de la CTFCI portent d’une part sur l’accompagnement chaque année de 200 à 250 entreprises françaises sur le marché tunisien et inversement d’une centaine d’entreprises tunisiennes sur le marché français ; d’autre part elle contribue l’organisation de pavillons français sur certains salons en Tunisie (santé - électricité/électronique) et de pavillons tunisiens sur des salons français.

enovaMag – De nouveau pour la 2ème édition d'ENOVA TUNISIE, la CFTCI soutient l'événement. Quelles en furent les raisons initiales et quel avenir potentiel voyez-vous dans une telle manifestation ? Habib Gaida – Depuis quelques années déjà, la CTFCI travaille sur le secteur porteur des “industries électriques et électroniques” et a, par exemple, organisé plusieurs missions de sociétés françaises relevant des IEE et souhaitant prospecter sur le marché tunisien. De même, elle a organisé à deux reprises, en 2009 et 2011, le pavillon France au salon SIEL qui se tient tous les deux ans à Tunis. Enfin et surtout par rapport à votre question, la CTFCI compte dans sa nouvelle stratégie devenir un acteur dans le domaine de l’organisation de salons spécialisés en Tunisie, tout en s’alliant avec un partenaire français en la matière. Aussi naturellement, en 2012, avons-nous vivement conseillé GL events Exhibitions d’organiser en Tunisie la première édition hors France d’enova et l’avons soutenue dans toutes ses actions dans le pays. Pour la deuxième édition, la CTFCI a voulu s’impliquer davantage dans son partenariat avec GL events et dans l’organisation d’ENOVA TUNISIE 2013. Je tiens à préciser que notre objectif à terme est qu’ENOVA TUNISIE devienne le salon de référence dans les secteurs électriques, électroniques et des énergies renouvelables, et qui soit cautionné par la profession, à savoir la FEDELEC (Fédération des I.E.E – Patronat Tunisien). enovaMag – En somme, vous soulignez par cette implication (partagée d’ailleurs avec d’autres institutions nationales) la volonté des acteurs et professionnels majeurs de la filière électrique et électronique tunisienne de montrer un réel enthousiasme ou dynamisme économique du Pays ? Habib Gaida – Cette filière a acquis une place prépondérante dans le tissu industriel tunisien et le nombre d’entreprises qui s’y réfèrent dépasse les 400 (dont une centaine de sociétés à participation française) employant près de 90.000 personnes. Par ailleurs les exportations du secteur ont progressé rapidement ces dernières années et constituent environ 30% du total des exportations des industries manufacturières. C’est ce qui explique l’implication de plusieurs autres institutions tunisiennes dans l’organisation d’ENOVA TUNISIE, le secteur étant appelé à connaître un nouvel élan, notamment dans les branches des composants aéronautiques, des sous-ensembles électroniques ainsi que des énergies renouvelables. enovamag I Mai 2013 I www.enova-event.com


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Focus Tunisie

enovaMag – Depuis janvier 2011, la Tunisie est entrée (ou veut entrer encore) dans une nouvelle ère démocratique. Un peu plus de deux ans de transition parsemés d'obstacles.... Quels messages forts pouvez-vous donner à ce jour aux investisseurs... comme d'ailleurs aux exposants (actuels et futurs) d'ENOVA TUNISIE pour les rassurer...? Quels avantages concurrentiels peut encore offrir aux entreprises (françaises, européennes...) un pays comme la Tunisie ? Habib Gaida – Chacun le sait, la Tunisie passe par une période transitoire à la suite de la « Révolution » de janvier 2011. A l’évidence s’Il y a encore une instabilité politique qui rejaillit sur l’activité économique, on commence, néanmoins, à voir le bout du tunnel puisque la promulgation de la nouvelle Constitution est annoncée vers le mois de juin 2013 et les élections législatives et présidentielles seront prévues vers la fin 2013. Par ailleurs, l’économie tunisienne a repris progressivement son dynamisme en 2012 et en ce début de l’année 2013.

Crée en 2007, ATD ELECTRONIC est une société spécialisée dans l’assistance technique et la distribution de produits, consommables et équipements destinés aux entreprises du secteur électronique. La mise en place de sa filiale au Maroc en 2011 lui permet de mettre en œuvre tous ses moyens et ressources afin de répondre aux attentes des compagnies on-shore et offshore du marché de l’électronique installées en Afrique du Nord autour de trois principaux services : 1) Mise à disposition sur le marché de produits et équipements grâce à un partenariat privilégié avec l’ensemble de nos fournisseurs, 2) Disponibilité immédiate afin d’assister nos clients pour la résolution de leurs problèmes techniques et la maintenance de leurs équipements, 3) Conception et réalisation des applications de Test Insitu sur des plateformes SPEA ainsi que des moyens de Test Fonctionnel sur mesure. Marques représentées en Equipments (Mydata - SPEA SEHO - Vitechnology - Exelsius - Teknek - Vision engineering) et en Consommables (Stannol - ABchimie Kolver - Pace - Hoffman -Avdel) info@atd-electronic.com www.atd-electronic.com

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Nous conseillons donc aux entreprises françaises de ne pas céder à « l’alarmisme » et de venir explorer les possibilités d’exportation, de sourcing et d’investissement en Tunisie. Il suffit de prendre en considérations quelques statistiques récentes : A la fin de 2012, le taux de croissance a atteint 3,6% contre 1,9% en 2011 et le taux de chômage a connu au cours du 4ème trimestre 2012 un recul par rapport à la même période de 2011. Les investissements étrangers ont enregistré l’année dernière une progression de 79,2% par rapport à 2011 et ceux spécifiquement français ont, quant à eux, évolué de +75% par rapport à 2011 grâce notamment à l’acquisition de 13% du capital d’une banque tunisienne (Banque de Tunisie) par le Crédit Mutuel et par plusieurs opérations d’extensions d’entreprises déjà existantes. Cela tend à prouver, en conséquence, que la progression des investissements étrangers montre tout de même que le climat des affaires en Tunisie n’est pas celui que voudraient montrer certains médias étrangers et notamment français. Je le répète donc : que les sociétés françaises n’hésitent pas – ou plus – à investir en Tunisie, sinon d’autres pays vont ravir à la France sa place de 1er partenaire économique de la Tunisie.

Habib Gaida – Le secteur des énergies renouvelables constitue un nouvel axe de développement de la Tunisie que l’on peut résumer en 5 points : - une organisation institutionnelle mise en place depuis 1985 et qui repose sur l’Agence Nationale de Maitrise de l’Energie et la filiale de la STEG (équivalent d’EDF ) chargée des ENR; - un cadre réglementaire évolutif; - des outils financiers et incitatifs pour soutenir les différentes actions visant la promotion des énergies renouvelables ; - des actions d’accompagnement touchant plusieurs volets allant de la recherche scientifique et la formation, jusqu’à la coopération régionale et internationale ; - enfin un Plan Solaire Tunisien ambitieux. D’ailleurs, la France s’implique dans le développement de ce secteur des énergies renouvelables et son intervention s’inscrit, en effet, dans le cadre de partenariats mutuellement bénéfiques avec le Gouvernement Tunisien et en association avec des sociétés françaises. Il s’agit, en premier lieu, de financer, dans le cadre d’études en amont, quatre projets dans les zones les plus défavorisées comme les gouvernorats de Kébili et de Gabès. Dans le premier, la France financera un projet de générateurs solaires photovoltaïques à concentration pour le pompage et l’irrigation en zone aride. 1300 agriculteurs sont potentiellement concernés par ce projet. Dans le second, la France financera une centrale photovoltaïque alimentant la centrale d’épuration. La France financera également un démonstrateur de 50 KW de technologies photovoltaïques à concentration avec une solution de stockage et de lissage de la production sur le site de l’Ecole Nationale des Ingénieurs de Tunis (ENIT). Il s’agit aussi de financer une centrale solaire thermodynamique à miroirs de Fresnel d’environ 3 MW au bénéfice de la Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz (STEG). Depuis janvier 2011, la France a mobilisé 3 M€ de dons du trésor sur le secteur des énergies renouvelables et de l’environnement en Tunisie. Entretien réalisé par Jean-Jacques Beauventre


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La Tunisie demeure une terre d’élection pour la fabrication électronique Témoignage de Patrick Guerinel, Directeur Commercial et Marketing de la société ALTRICS Certains considèrent que la Tunisie est devenue un pays risqué et envisage de partir. Allez-vous partir ? Patrick Guerinel : Question brutale, réponse brutale : NON.

d’activité de fonctionner parfaitement, ce qui n’est pas le cas pour d’autres pays Low Cost de proximité. (Outillage, consommable, matériel de production, SAV, école d’ingénieur, et, mentalité des Tunisiens.)

Pourquoi ? PG : Parce que nos clients sont satisfaits de nos prestations et ne remettent pas en cause nos unités en Tunisie, de plus le coût salarial est le plus compétitif de l’Europe élargie. Environ 85% de notre production est réalisée en Tunisie. Depuis Mai 2012, nous sommes en forte augmentation de nouveaux clients, due à l’émergence d’un retour de marchés venant d’Asie. En trois années, notre CA a progressé de + de 32%, et cette année nous prévoyons entre 10 et 15% de plus. Nous y sommes implantés depuis 1994, notre relation avec notre personnel y est excellente. Nos moyens de production sont up to date et nous bénéficions en Tunisie d’un environnement d’infrastructures très positif permettant pour notre secteur

Quelles sont les perturbations, les difficultés que vous rencontrez (exemple grève, logistique ?). PG : En réalité, nous ne sommes pas perturbés par les grèves aussi bien à rades que Marseille pour la simple raison que nous passons par du « groupage » et non par « conteneurs » donc Dockers. C’est un peu plus cher, mais cela nous assure une logistique sans faille auprès de nos clients. Nous avons 1 semi et demi par semaine en partance pour Lyon notre plateforme logistique qui dispatche après sur l’Europe. Par contre, j’ai des difficultés depuis quelques mois suite aux incidents « les caricatures de Mahomet » ou dernièrement l’homicide d’un opposant Tunisien à faire venir de nouveaux prospects. Il y a une


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Focus Tunisie Avec la révolution, le paysage social s’est modifié. Etes- vous confrontés à des revendications sociales ou à des grèves ? PG : Avant, nous n’avions pas de syndicat, maintenant nous en avons 1, UGTT union général des travailleurs Tunisiens. Nous n’avons pas eu une seule grève dans nos sociétés, par contre certains de nos confrères y ont eu droit. Cela vient essentiellement de la façon de manager et des ex relations sociales et des règles respectées ou non du droit du travail. Quel rôle jouent les syndicats chez vous ?

crainte des prospects, de débordement populaire et d’un risque du blocage du pays. Ils ne remettent pas en cause les atouts de la Tunisie, le professionnalisme de nos collaborateurs, mais quand il regarde les informations Françaises concernant les sujets précités, ils ont peur. Cela nous est préjudiciable, j’ai des prospects qui sont en standby, ils hésitent à venir auditer nos sociétés pour valider leur choix de changement de partenaire. Alors que nos devis ont été validés, et que nous devrions déjà avoir des commandes de leurs parts. Tout cela due aux médias Français qui diffusent et communiquent seulement les informations négatives. Je pense que l’État Tunisien devrait beaucoup plus communiquer sur les atouts de la Tunisie (industriel, reportage de sociétés implantées sur leur territoire et faire du lobbying auprès de nos instances pour éviter les reportages négatifs ou orientés. A part cela, moi j’y suis environ tous les 2 mois, et je n’ai jamais eu de quelconques problèmes avec la population.

PG : Leurs revendications sont surtout axées sur la valorisation des salaires. Nous avons toujours été respectueux du code du travail, donc le dialogue est serein. Entre 2008 et 2009, pour éviter de licencier due à la crise économique en France, nous avons trouvé de « gré à gré » un accord pour anticiper les congés payés. Par ce fait le personnel est reconnaissant.

Par contre avec le développement de notre activité et l’arrivée d’un syndicat en nos murs, nous avons été obligé de recruter un DRH et de voir différemment les ressources humaines. Les revendications salariales les plus fortes sont plus orientées dans les zones de développement prioritaires. C’est comme en France et les recrutements sont plus compliqués. Allez-vous continuer à investir et à embaucher ? PG : Oui, En 2009, nous étions 300 personnes, maintenant nous sommes plus de 430, et depuis janvier de cette année, nous avons recruté une vingtaine de personnes supplémentaires. Notre capital ce sont les personnes, nous avons un fort niveau de technicité, 18% de taux d’encadrement dont 4% d’ingénieur. Les investissements sont réguliers depuis plusieurs années (environ 3% de notre CA). Notre investissement est de l’ordre capacitif et qualitatif. Précisez quels profils vous recherchez, où vous allez les trouver, comment vous les formez. PG : Le recrutement se fait par l’école et à la concurrence. Nous sommes vigilants à l’ambiance interne. Nous disposons au sein de notre société d’une école de formation pour les opérateurs et les cadres ou ingénieurs passent aussi par une formation spécifique lié au respect de notre charte. enovamag I Mai 2013 I www.enova-event.com


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Parc des expositions du

JUIN 2013 Kram - TUNIS www.enova-event.com

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L’événement du partenariat industriel et de l’innovation

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Dans le cadre du salon

Liste des exposants AB SERVE • ABCHIMIE • ACCELONIX • ADELEC INTERNATIONAL • ADVANTECH • AFRIVISION • ALTRICS • ASM ASSEMBLY SYSTEMS SAS • ASSEMBLAGE CONNECTIQUE SYSTEME • ATD ELECTRONIC TUNISIA • AVDEL • B4TRONIC • COELEC TUNISIA • COFITEL • DAVUM TMC • DELTEST • ERSA • EUROPLACER • EXELSIUS • GITRONICA • GLOBALTRONICS PARTNER • GOEPEL ELECTRONIC • HOFFMAN • HOLDELEC • IBL ELECTRONICS • J2C ELECTRONIQUE • KOLVER • MAXTRADE • METRONELEC • MYDATA • PACE • POLE DE COMPETITIVITE DES ENERGIES RENOUVELABLES DE BORJ CEDRIA • PRODELEC NORTH AFRICA • RESONANCE-AUTOMATION • SCOPIA • SEA ELECTRONICS • SEHO • SIAME • SIEMENS • SMART ELECTRONIC • SONY • SPEA • STANNOL • STEG • STP ELECTRONICS • TCH INDUSTRIES • TEKNEK • TRESCAL • TTI • TULINTECH • VIGNAL 2 TUNISIE • VISION ENGINEERING • VITechnology • WURTH ELEKTRONIK (Liste au 26 avril 2013)

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Innovation

Deux français en lice pour le Prix de l’inventeur Européen 2013

Patrick Couvreur et son équipe de l'Université Paris-Sud et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) nominés dans la catégorie Recherche. Le biopharmacien a été sélectionné pour ses travaux sur les nanocapsules, des vecteurs de médicaments 70 fois plus petits que les globules rouges.

Bruno Berge, fondateur de la société Varioptic nominé dans la catégorie PME. Le professeur s'est distingué par l'invention de lentilles liquides dotées d'un système autofocus

Des lentilles liquides pour les appareils numériques de demain

Des nanocapsules contenant des molécules actives pour le traitement des cancers Patrick Couvreur et son équipe ont développé au fil de leurs recherches une méthode plus efficace que les chimiothérapies actuelles pour traiter le cancer. Le professeur a en effet mis au point des nanocapsules capables de contenir des principes actifs pour le traitement des cancers. Celles-ci, 70 fois plus petites que des globules rouges, sont transportées vers les cellules malades. Ce chercheur a ainsi développé une méthode permettant de s'attaquer de manière ciblée aux cellules cancéreuses et sans effets secondaires toxiques alors que les chimiothérapies classiques agissent également sur le tissu sain. Il a réussi à enfermer le principe actif doxorubicine, utilisé pour des chimiothérapies, dans des capsules polymères biodégradables. Ainsi, la molécule a pu être injectée à haute dose, permettant de réduire de 70% les métastases d'un cancer du foie. Cette découverte est d'autant plus importante que le cancer demeure la première cause de mortalité au niveau mondial. Le Centre international de recherche sur le cancer (IARC) s'attend à ce que 22,2 millions de nouveaux cas de cancers soient diagnostiqués en 2030, ce qui représente une progression de 75% par rapport à 2008.

Bruno Berge autre inventeur de génie, fondateur de la PME Varioptic, à être nominé pour l’invention de lentilles liquides autofocus. Ces lentilles, en forme de cônes de moins de 10 millimètres de diamètre, contiennent de l’eau et de l’huile qui ne se mélangent pas. Le focus de la lentille est activé par un courant électrique de quelques milliwatts qui permet de changer la forme de l’huile. L’absence de pièces mécaniques donne aux lentilles liquides des propriétés inégalées de consommation d’énergie, de taille – elles sont 85% plus légères que les lentilles mécaniques – et de durée de vie. Elles peuvent en effet effectuer plus de 100 millions de cycles de focalisation, alors que les lentilles mécaniques n’en réalisent qu'entre 100 000 et 2 millions. Les lentilles s’adressent à de multiples domaines dans l’univers des caméras miniatures pour l’industrie, la biométrie, l’optique médicale et la téléphonie mobile. Varioptic, la société créée par Bruno Berge avec le soutien de France Innovation Scientifique et Transfert filiale du CNRS et d’OSEO Innovation, a été rachetée par Parrot en 2011. Elle devrait réaliser un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en 2014.

L’Office européen des brevets décernera le 28 mai prochain ses Prix de l’inventeur européen. enovamag I Mai 2013 I www.enova-event.com


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3 exemples de projets accompagnés par CAP’TRONIC dans l’Ouest BA SYSTEMES Projet : Discovery IGS 730

EYES TRIPLE SHUT Projet : Lunettes actives 3D

Le produit Discovery IGS 730 est un système d’imagerie médicale installé sur un véhicule autoguidé permettant de pratiquer aussi bien la chirurgie classique que celle dite interventionnelle, liant imagerie et intervention chirurgicale. Le déplacement du système par l’intermédiaire du robot permet un accès complet au patient, et de garantir une précision et une répétabilité submillimétrique pendant les opérations.

KIWATCH Projet : Vidéo-surveillance sur le web

Forte d’une innovation technique et d’un savoir-faire issu du département d’optique à TELECOM Bretagne, la technologie Eyes3Shut tire profit des avancées les plus récentes en termes de cristaux liquides, associées à une monture de lunettes particulièrement bien adaptée à la projection cinématographique (nettoyage, anti-vol, coque incassable et légère).

KIWATCH conçoit, développe et commercialise un service de vidéosurveillance sur le web à destination du grand public et des TPE. Cette solution permet à l’utilisateur de bénéficier de toutes les fonctionnalités de la vidéosurveillance à un coût accessible à tous et avec toute la puissance des technologies mobiles.

Plus d’informations et contact sur : www.captronic.fr/Ouest.html

Naissance d’un média numérique consacré à l’Embarqué Animé par deux journalistes expérimentés, Pierrick Arlot et François Gauthier, le nouveau média numérique L’Embarqué a pour vocation de traiter toute l’actualité de ce secteur d’activité. Basé sur une forte dominante technologique, avec un suivi en amont des évolutions du secteur (au niveau logiciel et matériel), il propose aussi de nombreux articles consacrés aux études de marché et à la vie des entreprises. Il s’appuie sur trois piliers : un site Internet, des Newsletters quotidiennes et un magazine numérique trimestriel. www.lembarque.com enovamag I Mai 2013 I www.enova-event.com


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Vie des entreprises Kits pédagogiques hyperfréquences : des solutions rapides et simples pour former et se former Le développement de nouvelles applications et de nouveaux usages dans les télécommunications contribuent à faire exploser les activités liées au "sans fil " et en particulier au domaine des hyperfréquences. Cette discipline constitue un métier à part dans le monde de l’électronique, pour lequel la maîtrise non seulement des concepts de longueur d’onde, de propagation, d’éléments localisés, d’éléments distribués, mais aussi de technologies planaires et volumiques est une nécessité. C'est dans ce contexte que la société Elliptika propose les kits pédagogiques Eductika®. Ces solutions « clé en main » s’adressent aux étudiants et aux enseignants en électronique de l’enseignement supérieur, mais aussi aux techniciens et ingénieurs qui souhaitent acquérir des connaissances en hyperfréquence. Dans cette discipline, une formation pratique est indispensable. Les kits proposés vous permettent de concevoir des fonctions et des sous-systèmes hyperfréquence avec une grande souplesse. A l’aide d’une connectique spécialement conçue et brevetée, vous concrétisez vos idées, en créant vos dispositifs à l’infini et en les mesurant en temps réel. Grâce à Eductika®, vous pouvez aller au cœur des problèmes de conception des systèmes de communications sans fil. Simples de prise en main, les kits développés permettent d’étudier une grande variété de fonctions parmi les dispositifs passifs, les dispositifs actifs mais aussi les antennes, et ceci de manière ludique !. www.eductika.com

Elliptika

Nouveaux capteurs d'image haute précision, pour les systèmes de mesure de distance en temps réel Hamamatsu Photonics a mis au point trois nouveaux capteurs d'image qui comportent une structure de transfert de charge haute vitesse dans chaque pixel. Ceci permet de réaliser des mesures de distance par temps de vol (TOF) avec une grande précision. Le S11961-01CR est un capteur d'image linéaire pour la mesure de distance TOF et les S1196201CR / S11963-01CR sont des capteurs d'image pour des caméras de mesure de distance en 3D. En plus des possibilités de détection classiques telles que, la détection de présence de personnes ou d'obstacles, ces nouveaux capteurs d'images fournissent différents types de fonctionnalités supplémentaires, comme la mesure de distance et de détection de formes. Ils ont été conçus pour être utilisés dans de multiples applications : détection de personnes ou d'obstacles dans l’automobile, détection d'objets sur des process de transfert de wafer (semiconduteur), détection de forme pour les robots industriels et la détection d'intrusion pour les systèmes de sécurité. www.hamamatsu.fr

hamamatsu enovamag I Mai 2013 I www.enova-event.com


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Une surveillance automatisée des températures pour les transports La surveillance des températures est aujourd’hui une priorité pour les transporteurs. Ces derniers doivent répondre à des exigences fortes de leurs clients et des consommateurs et respecter une réglementation stricte. Dans le cadre de la maîtrise de la chaîne du froid, la solution MobiTemp de JRI permet une traçabilité innovante et fiable des températures. La solution MobiTemp simplifie et automatise le contrôle des températures pendant les phases de transport via des interventions manuelles puisqu'elle propose une simple exploitation des données sur une interface web suffit. L’interactivité de cette solution est permet d’anticiper d’éventuels problèmes lors de la livraison. Tout au long du trajet, le chauffeur et le superviseur peuvent communiquer entre eux. Le chauffeur peut ainsi rapidement signaler un incident, sans perturber sa conduite ou devoir s’arrêter. Un fonctionnement simple et automatisé Pendant toute la durée du trajet, la MobiBox, le boîtier de transmission GSM/GPRS situé dans la cabine du chauffeur, communique en permanence avec les enregistreurs SPY RFID. Ces derniers, plaçés dans les colis ou dans une enceinte thermocontrôlée, surveillent la température des produits. Aucune intervention manuelle pour cette opération n’est nécessaire : les enregistreurs sont automatiquement reconnus par le boîtier de transmission mettant à jour les données de l'interface web. À chaque étape, un rapport indiquant toutes les données du transport est automatiquement envoyé. Si un problème survient, le chauffeur et le superviseur sont alertés immédiatement par SMS, évitant ainsi le moindre endommagement de la marchandise. www.jri.fr

jri

Le Starbot caractérise les antennes des avions à grande vitesse Pour tester les performances des dizaines d’antennes d’un avion, cette grande arche de 6 mètres de diamètre, mobile et pilotée par un robot, ausculte l’appareil sous toutes les coutures sans qu’il y ait besoin de le déplacer. Cet instrument unique au monde est lancé par la PME française Microwave Vision, spécialiste de la mesure d’ondes électromagnétiques. Un saut technologique Ce robot permet de faire les mesures d’antennes des appareils, plus rapidement que jamais et à moindre coût, véritable concentré de technologies combinant robotique et mesure d’ondes. Il manipule une arche de mesure de 6 mètres de diamètre pour caractériser les antennes, quelque soit leur emplacement sur l’avion (haut, bas, nez, queue, ailes). Il évite ainsi tout mouvement de l’avion au cours de la mesure : c‘est le robot qui vient positionner le système de mesure au plus près de l’antenne à caractériser Un avion embarque des dizaines de systèmes qui ont besoin d’émettre des ondes pour fonctionner… Et tout d’abord, le système de navigation, qui permet à un avion de se repérer par rapport à une antenne émettrice et de trouver sa route dans le ciel. Mesurer les ondes générées par les antennes dans l’avion, pour vérifier le fonctionnement sans aléa de l’informatique embarquée, c’est vital dans le ciel. Vérifier qu’il n’y a pas de fuite d’ondes électromagnétiques dans l’atmosphère est aussi une précaution de base quand on parle d’avion militaire, voire d’avions furtifs ! Les systèmes MICROWAVE VISION testent ainsi les antennes satellites, antennes radar, antennes embarquées dans les avions, les drones, les satellites, les missiles…. L’entreprise réalise plus de 90% de son chiffre d’affaires à l’export (46 millions d’euros en 2012) auprès de tous les grands noms de l’aéronautique et de la Défense. www.microwavevision.com

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Vie des entreprises

La serrure électronique easylock Pour concevoir easylock, Pollux a allié son savoir-faire mécanique à la technologie électronique. Avec easylock, un ensemble de portes devient un véritable système de contrôle d’accès, dans lequel le badge remplace la clé traditionnelle. Principaux avantages de la serrure électronique • Pas de frais d’installation grâce à un fonctionnement sans câblage. • S’adapte sur toutes les serrures à profil européen. • Gestion des droits d’accès autonome et en temps réel. Les plus d’easylock • 3 types de fonctionnement pour s’adapter à tous les besoins. • Possibilité d’intégration dans un système de contrôle d’accès existant. • Niveau de sécurité le plus élevé du marché (DESFire). • Nombreuses personnalisations possibles (couleur du cylindre, type de badge...) • Accompagnement et suivi Pollux (étude, relevé, conception, préconfiguration, pose, hot-line). Pollux est un fabricant français de serrures de haute sûreté depuis 1929, spécialisé dans la gestion des accès. La société a été aidée par CAP’TRONIC. www.pollux.fr

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Les enregistreurs de données sans fil Les enregistreurs de la série RTR-500 avec capteurs intégrés, offrent des capacités optimales d’étanchéité à l’eau et aux poussières et pour une utilisation en environnements difficiles, dans les lieux de stockage soumis au gel ou réfrigérés ou dans les applications extérieures à forte humidité ou très empoussiérées. Ils permettent l’acquisition de données telles que la température et l’humidité relative, thermocouple, Pt 100, Pt 1000, courant, tension et impulsion. Ces enregistreurs peuvent mesurer, mémoriser et transmettre les données enregistrées grâce à leur interface de communication sans fil. La sauvegarde se fait sans aucune intervention. La série RTR-500 se compose de 2 grandes familles : Les enregistreurs sans fil : Température / Humidité Relative et de signaux électriques Ces enregistreurs peuvent être placés dans un environnement de -40 à +80°C. Les enregistreurs TandD sont précis, fiables et ont une grande capacité mémoire (16 000 mesures). Les intervalles d’enregistrement sont programmables de 1 seconde à 60 minutes (15choix possible). La gestion d’alerte, par email ou SMS, peut être programmée selon vos propres critères. www.th-industrie.com

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Capteurs distribués sur fibre optique La nouvelle gamme de capteurs miniatures d’iXFiber repose sur la technologie des réseaux de Bragg (FBG) photoinscrits le long d’une fibre optique. En plus de sa compacité et de sa faible intrusivité permettant à cette solution d’être noyée au cœur d’un matériau, les avantages sont multiples : multiplexage, mesure multi-points et multi-paramètres avec déport sans distribution électrique, absence de corrosion, résistance aux rayonnements ionisants, grande résistance à la fatigue dynamique et excellent transfert de charge… Elle est utilisable en environnement sévères (température, champs électromagnétique).

La longueur d’onde de chaque réflecteur se décale sous l’effet d’une déformation, pression ou variation de température. Ce décalage est directement proportionnel à la quantité à mesurer. La largeur de bande standard des réflecteurs est typiquement une fraction de nanomètre. La lecture du capteur peut s’effectuer par des équipements d’analyse spectrale standards : source large bande couplée à un analyseur de spectre optique, ou bien par laser accordable couplé à une photodiode. www.ixfiber.com

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Vos Contacts pour exposer

Guillaume DODEMAN Responsable Commercial Tél. : + 33 (0)1 44 31 83 35 Mobile : + 33 (0)6 03 34 67 05 guillaume.dodeman@gl-events.com

Annie MARCHE MOUROUX Responsable Commerciale Tél. : + 33 (0)1 44 31 83 36 Mobile : + 33 (0)6 08 69 06 47 annie.marchemouroux@gl-events.com


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