RAPPORT D’ETONNEMENT vvvvvvvvv
BUENOS AIRES Argentine 2013-14
Jorge Luis Borges, de son nom complet Jorge Francisco Isidoro Luis Borges Acevedonote 1, est un écrivain argentin de prose et de poésie à Buenos Aires, né le 24 août 1899 et mort à Genève le 14 juin 1986.Ses travaux dans les champs de l’essai et de la nouvelle sont considérés comme des classiques de la littérature du xxe siècle1. Jorge Luis Borges est le fils de Jorge Guillermo Borges, avocat et professeur de psychologie féru de littératurenote 2 et de Leonor Acevedo Suárez, à qui son époux a appris l’anglais et qui travaille comme traductrice. La famille de son père était pour partie espagnole, portugaise et anglaise ; celle de sa mère espagnole et vraisemblablement portugaise aussi. Chez lui, on parle aussi bien l’espagnol que l’anglais, et depuis sa plus tendre enfance. Borges est donc bilingue, même s’il dira toute sa vie qu’il ne maîtrise pas parfaitement l’anglais. Pendant la Première Guerre mondiale, la famille Borges habite durant trois années à Lugano puis à Genève où le jeune Jorge étudie au Collège Calvin. Puis, après la guerre, la famille déménage de nouveau à Barcelone, Majorque puis Séville et enfin Madrid. En Espagne, Borges devient membre d’un mouvement littéraire d’avant-garde ultraïste. Son premier poème, Hymne à la mer, écrit dans le style de Walt Whitman, est publié dans le magazine Grecia. l retourne à Buenos Aires en 1921 et s’engage dans de multiples activités culturelles : il fonde des revues, traduit notamment Kafka et Faulkner, publie des poèmes et des essais. À la fin des années 1930, il commence à écrire des contes et des nouvelles et publie l’Histoire universelle de l’infamie, qui le fait connaître en tant que prosateur. Principalement connu pour ses nouvelles, il écrit aussi des poèmes et publie une quantité considérable de critiques littéraires. Il est également l’un des auteurs des récits policiers parodiques signés Bustos Domecq, écrits en collaboration avec son ami Adolfo Bioy Casares, et de chansons sur des musiques d’Astor Piazzolla. En 1938, il obtient un emploi dans une bibliothèque municipale de Buenos Aires. C’est à cette époque qu’il écrit Pierre Ménard, auteur du Quichotte, son premier conte fantastique. Il perd cet emploi en 1946 en raison de ses positions contre la politique péroniste, et devient inspecteur des lapins et volailles sur les marchés publics. En 1955, le gouvernement « révolutionnaire » militaire, qui chasse Juan Perón du pouvoir, nomme Borges directeur de la bibliothèque nationale. Il devient également professeur à la faculté de Lettres de Buenos Aires2. Comme son père avant lui, il souffre d’une grave maladie qui entraîne une cécité progressive, laquelle deviendra définitive en 19553. Devenant peu à peu un personnage public, il préside l’Argentine Society of Writers, puis, en 1955, accède à la direction de la bibliothèque nationale. C’est seulement dans les années 1950 que Borges est découvert par la critique internationale. L’écrivain Roger Caillois, qui avait proposé des nouvelles de lui en octobre 1944 à Buenos Aires, dans la revue Lettres Françaises (numéro 14), offre Fictions, en 1951, dans la collection «La Croix du Sud», chez Gallimard. C’est une découverte pour le public français et européen. Après Drieu La Rochelle et l’importante action de Roger Caillois -reconnue par J.L Borges lui-même qui fait de lui son «inventeur»- c’est la revue Planète qui le fait connaître du grand public. La reconnaissance internationale de Borges commence au début des années 1960. En 1961, il reçoit le Prix international des éditeurs, qu’il partage avec Samuel Beckett. Alors que Beckett est bien connu et respecté dans le monde anglophone, Borges est inconnu et non traduit, ce qui ne manque pas de susciter la curiosité des locuteurs anglophones. Le gouvernement italien le nomma Commendatore et l’Université du Texas à Austin le recrute pour un an. La première traduction de son œuvre en anglais date de 1962, avec des lectures en Europe et dans la région des Andes les années suivantes. Borges reçoit de nombreuses distinctions, telles que le Prix Cervantes en 1979, le Prix Balzan en 1980 (pour la philologie, linguistique et critique littéraire) ou la Légion d’honneur en 1983. Il est même nommé plusieurs fois pour le prix Nobel de littérature mais ne l’obtiendra jamais, pour des raisons inconnues qui ont donné lieu à de nombreuses spéculations. Après la mort de sa mère (en 1975), Borges se met à voyager partout à travers le monde et ce jusqu’à la fin de sa vie
RAPPORT D’ETONNEMENT
BUENOS AIRES Argentine 2013-14
SOM MAIRE
UN PAYS L’ Argentine p8
- Histoire - La viande - Le vin
UNE VILLE Buenos Aires p 13
- Vivre - Les barrios - Le tango
LES ETUDES Architecture p 23
- Etudier - Projets
UN VOYAGE L’ Amérique du Sud p 43
- L’Uruguay - Le Péru - La Bolivie
DES RENONTRES p 57
CASA ROSADA - Plaza de Mayo Buenos Aires
Argentina
‘‘Alors
c’est quoi l’Argentine ?’’ Du soleil, du foot et un pape, voilà ce que vous répondrons la plupart des gens à qui vous poserez la question et dans le fond, s’ils n’ont jamais eu l’occasion de se pencher plus que ça sur la question, c’est un résumé qui n’est pas si maladroit. C’est en tout cas les seuls mots qui me venaient à l’esprit avant d’y passer un an. Evidemment, on s’en doutait, ce grand pays de presque 3 millions de km2 ( 5 fois la France ) propose bien plus qu’un climat, un fanatisme sportif et un grand envouement religieux. Je vais donc commencer avec un peu d’histoire pour présenter un peu le concept ‘‘Argentine’’. Au début, il faut essayer de s’imaginer une grande étendue de terre allant des Andes d’un côté à l’océan Atlantique de l’autre. Et alors qu’en Europe, les empires, les royaumes et les guerres de religions sculptent les piliers de notre culture, la grande étandue de terre sudaméricaine est le terrain de chasse des tribus Incas. Vivant relativement paisiblement sur leur terre, il n’a pas fallu longtemps aux européens , plus précisément au espagnols, pour venir fouiner dans les affaires des autres. En 1516, l’Espagnol Díaz de Solís découvrit le Rio de La Plata. Le pays est colonisé entre le XVIe et le XVIIe siècles par les fameux conquistadores, voilà pourquoi on parle Castillan en Argentine au passage.
S’en suit ce que l’on reconnait aujourd’hui comme étant un génocide celui des Indiens d’Amérique. Bref pendant 300 ans les espagnols et les Anglais se chamaillent jusqu’à ce qu’en 1810, le 25 mai, une révolution éclate et proclame l’indépendance de l’état Argentin sous le joue du dictateur Juan Manuel de Rosas. Il faudra attendre 1853 et la fin de son règne pour que s’écrive la constitution de l’état argentin. Et puisque on parle de dictature, il faut savoir que l’argentine a grandi avec des dictateurs et encore aujourd’hui tous les Argentins de plus de 25 en ont connu une. Du coup, dans le résumé grossier que je fais de leur histoire, la prochaine étape remarquable est l’arrivée de Juan Peron. Pour vous situer un peu, alors que le pays vie de grosses vagues d’emmigrations, français, espagnols, italiens,qui apportent avec eux le Tango, le foot et la religion catholique, il fallait bien peupler cette immense pays rempli d’or et de soleil - il est élu en 1943 et lance le mouvement justicialiste ( le ‘‘même’’ que défend encore aujourd’hui la présidente Christina Kirshner ) plus largement connu sous le nom de Péronisme. Quand vous arrivez à Buenos Aires, vous verez tellement de graphitti, d’affiche de propagande, et de tractes dans la rue qu’il n’est pas dificil de comprendre que ce militaire à marqué le pays, enfait au début, j’ai cru qu’il était encore vivant. Sauf que ! En 50 ans, le peronisme a servi de couverture pour a peu près tous les bords politiques, de l’extrême gauche (initialement) à l’extrême droite. Rappelons tout de même que l’ami Peron a organiser la fuite des nazis en Argentine, donc bon. Dans les années 70 il subit un coup d’état et s’en suit un massacre sans précédant contre les rebelles qui veulent revoir l’ami Péron au pouvoir. Ce massacre a profondément touché le peuple argentin dans sa lâheté et son horreur. Aujourd’hui, le devoir de mémoire est très présent et relayé par toutes les institutons éducatives. Voilà, aujourd’hui Cristina Kirshner ( dite Cristina ) gouverne d’une main de fer le pays, essayant de se dépatouiller du mieux qu’elle peut avec l’économie catastrophique du pays - tous les dix ans environs, l’Argentine connait une inflation qui n’a pas d’égale dans le reste du monde - . Tout ça pour dire que l’Argentine aujourd’hui est un melting-pot de descendant d’Européens, et donc de toutes les cultures qui en découlent. Fier d’être les seuls blancs d’Amérique du Sud, les argentins héritent d’un esprit révolutionnaire et ont appris à garder le morale lorsqu’on leur annonce que c’est «la crise»...voilà c’est aussi ça l’Argentine.
‘‘Le monde est, pour l’Européen, un cosmos, à l’intérieur duquel chacun est en accord intime avec la fonction qu’il exerce; pour l’Argentin, le monde est un chaos.’’ ----Jorge Luis Borges---
TENGO HAMBRE
TENGO
sed
Bon, si vous avez un petit creu à Buenos aires, pas de panique ! Loin d’être de grand gastronome, nos amis argentins ont tout de même le goût de la bonne bouffe. Et comme on en parlait tout à l’heure, les Argentins ont su garder les bonnes choses de leurs racines europééennes. Voyons un peu ce que vous allez pouvoir manger ‘‘allà’’. Empanada
Une patte feuilleté, et ce que vous voulez dedans : viande haché, maïs, jambon, fromage, légumes en tout genre, le tout délicatement dorés au four : Et une empanada, une ! Vous en trouverez absolument par tout et pour un prix dérisoire ( 10 pesos soit moins d’un euros ). Le met préféré des étudiants en galère d’argent, mais attention de l’habitude naît l’ennui, je vous le conseille donc avec une certaine modération.
Dulce de leche
C’est une spécialité SUCREE. Il s’agit d’un mélange de lait et de sucre (300 g à 500 g par litre de lait) porté à ébullition, puis cuit à feu très doux jusqu’à épaississement et obtention d’une couleur caramel. Voilà j’ai tout dit, sur une tartine ou directement dans le pot à la petite cuillère, à vous de choisir comment attraper vos carries vos crise de foies ou votre diabète tout seul comme un grand.
Milanesa
Rien de plus simple que la milanesa. Une escalope ou un bout de viande de boeuf, vous la trempez dans la panure et vous faite cuire à la poêle. Dit comme ça c’est pas sexy, mais quand le chef vous rajoute un de la mozzarella des tomates et des fines herbes, je vous assure qu’à la première bouchée se fait sentir ce fameux goût de ‘‘reviens-y’’ comme on dit chez moi. Et puis encore une fois ça coîte pas chère ! (20 pesos )
Depuis une vingtaine d’année l’Argentine s’est spécialisé dans la viticulture. J’ai eut l’occasion de faire la route des vins dans la région de Mendoza et recevoir quelques discours de spécialiste et il m’a semblé que sur la question du vin, les Argentins n’ont pas à rougir.. Malbec, Syrah, Pinot noir ou encore Cabernet sauvignon sont les cépages que vous y trouverez. Le soleil, l’altiude et la terre en font des vins complétement différent à ceux que l’on peut trouver en France mais tout autant interressant. Ma plus belle expérience dans le domaine fut la visite du Clos de los Andes. Avec Benjamin de Rothschild, Laurent Dassault investit dans le domaine Flechas de Los Andes. Une centaine d’hectares chacun qu’ils ont plantés en cépage Malbec, mais également en Syrah, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc. Le domaine est magnifique et l’architecture du chaix ne m’a pas laisser indifférente. Les bouteilles sont vendues entre 70 et 1500 pesos. Salud !
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LA REINA CARNE
ou comment sacraliser un produit
Parlons de choses sérieuses : la viande. Vous avez surement déjà entendu parler de la viande argentine, elle est réputée pour être la meilleur du monde. Je laisserai l’appreciation au guide michelin et autres organismes de critiques gastronomiques. Je vais plutôt essayer de vous faire ressentir ce que les mots ‘‘carne’’ et ‘‘asado’’ impliquent dans le vocabulaire argentins, et autant vous dire que ce n’est pas une mince affaire. Commencons par quelques chiffres : un français mange en moyenne 30 kg de viande rouge par an, dans la même peri ode, un argentin en mangera 75kg soit
plus du double. L’argentine c’est aussi 3 millions de tonnes de viande produite par an dont 82% consommé en interne. Alors ils ont de la place pour faire brouter les vaches vous me direz mais là ça relève carrément du fanatisme. Bien évidemment quand vous aterrissez à Buenos Aires, après 14 heures d’avion, la première chose que vous avez envie de faire c’est goûter cette fameuse viande. Vous vous rendez donc dans une ‘‘parilla’’ ( grill ) et vous commandez un ‘‘bife de lomo’’ comme vous l’a conseillé votre fameux guide.
La viande arrive et là, première surprise, le morceau qu’on vous apporte fait environs 400gr mais ça tombe bien, vous avez super faim. Le premier coup de couteau annonce la couleur. La viande est tendre, juteuse la cuisson est parfait et la saveur incroyable. Voilà à peu près comment ça s’est passé pour moi la première fois. Mais j’ai vite découvert que l’asado, c’est bien plus que s’asseoir dans un restaurant et commander de la viande. Les premiers argentins que j’ai rencontré à l’université nous ont tout de suite proposé de venir faire un asaado, et là c’est encore autre chose. Tout commence par l’achat de la viande. Comptez entre 300 et 600 grammes de viande par convives. La différence avec la France c’est que le boucher de vous vendra pas 5 morceau de viande coupés et rationnés pour une personne. Les morceaux font deux, trois voir quattre kilos et vous seront facturer environs 7 euros le kilos, imagninez.. Ensuite l’asador, seul maître à bord, prépare son feu : un tapis de braise maitrisée qu’il ralimentera durant toute la durée de l’évènement. Les morceaux sont posés entier sur la ‘‘parilla’’ et y resteront entre une heure et demi et deux heures. Ce n’est qu’après que la viande sera découpé en petit morceaux tous meilleurs les uns que les autres et partagés avec tout le monde dans une ambiance plus que conviviale. Il ne m’a pas fallu plus de deux mois pour faire l’acquisition d’une parilla et organiser moi-même mes propres asado au sein de ma colocation. Et pour en avoir parlé autour de moi, personne n’échappe à l’asado-fever. Au cours de l’année la maîtrise - car on peut véritablement parler d’art - de l’asado s’est enrichie au grè des rencontres argentines et chiliennes que j’ai faite, chaque fois des conseilles pour le choix de la pièce de viande, la manière d’organiser son foyer de braise, de saler la viande et de la faire cuire vinrent améliorer la qualité de mon asado, et la plus grande distinction est faite le jour où un argentin vous fait l’honneur de vous gratifié d’un ‘‘Hmmm QUE RICO !’’
BUENOS AIRES
Buenos Aires n’en finit pas de fasciner. Peuplée de 3 millions d’habitants (environ 13 avec sa banlieue), cette grande métropole est sans doute la plus européenne d’Amérique du Sud. Elle est en majorité peuplée de descendants de colons d’Europe du Sud, venus d’Italie ou d’Espagne au début du siècle dernier dans l’espoir d’un avenir meilleur comme je vous l’expliquais plus haut. Cet héritage se ressent dans les différents quartiers de la ville : les hôtels particuliers de la Recoleta évoquent Paris, La Boca a les airs mal famés de Naples et les larges avenues du centre rappelent la Gran Via à Madrid. Durement touchée par la crise de 2001, Buenos Aires a connu une spectaculaire renaissance. La ville a retrouvé sa vitalité culturelle et une vie nocturne particulièrement intense. Quant au tango, vous pourrez le danser dans les nombreuses milongas du vieux quartier de San Telmo. En gros, une ville fabuleuse : laissez mois vous la conter...
Vivre 2 0
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Vivre à Buenos Aires est toute une organisation. Si étendue et si dense, cette ville vous offre plein de style et d’ambiance totalement différents, il sera à vous de trouver laquelles vous convient le mieux. Pour ma part, j’ai vécu à Palermo, près des restaurants qui pourront vous livrer tout et à toute heure. Près des bars dans lesquels une bière vous coûtera 30 pesos. Pour ce qui est de l’argent, le loyer à Palermo vous coûtera entre 3000 et 5000 pesos ( entre 200 et 400 euros ). Un forfait téléphone 150 pesos ( 12 euros ) et un paquet de clope 15 pesos ( 1 euros ). Voilà après pour ce qui est du reste, vous trouverez toutes les sortes de prix, de la pacotille au prix astronomique, c’est aussi un peu ça l’argentine. De grosses disparité sociale, économique, culturelle, à vous de vous placer dans tout ça et de trouver votre équilibre. Ce n’est pas forcément facile, mais une fois qu’on y est, la ville devient un super terrain de jeux.
Buenos Aires By Bus
S
e déplacer à Buenos Aires est une vraie question logistique. Le moyen le plus économique et le plus précis est ‘‘le colectivo’’. Avec plus de 250 lignes, le bus est le moyen de transport le plus utilisé par les portenos. Il vous faudra quelques mois avant de connaître et reconnaître les 5 ou 6 bus que vous utiliserez tout le temps, mais une fois que vous aurez fait l’effort, cette ville de 203 de km2 deviendra un terrain de jeu sans aucun secret. Tout commence par l’achat de votre SUBE, une carte magnétique que vous trouverez dans certains kiosques pour la maudique somme de 15 pesos ( 1 euro ). Vous la chargerez toutes les deux semaines. Elle vous donnera accès à tous les bus et tous les metro de la ville. Ensuite vous apprendrez à faire la queue, dans l’ordre d’arrivée des passager, et ils y tiennent, pas question d’attendre chaotiquement et de rentrer dans le bus a votre guise. En effet les places assises sont rares et ils arrivent même que le bus soit tellement rempli qu’il vous faille attendre le prochain. Celà dit, je pense que les portenos détiennent le records de personnes entassées dans un autocar ! Aaah le bus un jour de rendu avec votre maquette dans les mains, serré entre une centaine de personne dans une atmosphère plus moite que chaude : un vrai bonheur !
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LA CATEDRAL - Sarmiento 4006 Buenos Aires
A delante A tras L’une des activités incontournables à Buenos Aires est l’apprentissage du tango. Je mets au défi quiconque venant goûter à un cours de tango à Buenos Aires de ne pas vouloir y retourner encore et encore … Tout d’abord un peu d’histoire sur le Tango. Cette danse permet aux nombreux immigrants de la classe ouvrière venus d’Europe : espagnols, italiens, allemands, juifs … de se retrouver et de communiquer entre eux malgré la barrière linguistique. Le tango est associé aux bordels dans un premier temps (univers très masculin, paroles de chansons provocatrices), avant d’acquérir ses lettres de noblesse à Paris. A partir de 1998, le tango se démocratise et se développe fortement en Europe et en Amérique latine. Le tango est une danse d’improvisation, l’homme guide la femme qui doit deviner ou plutôt « sentir » les pas de l’homme, d’où l’importance de « l’abrazo » et de la « marca ». Le couple exécute ce que l’on appelle « la caminata ». «Le tango est une pensée triste qui se danse» (Enrique Santos Discépolo) ce qui explique le sentiment de nostalgie qui rôde autour de cette danse. Lors de « milonga » (bal), l’homme propose à la femme une danse par un léger signe de la tête : le « cabeceo ». Si vous avez la chance de passer par Buenos Aires, osez prendre un cours ou deux et vous allez adorer ! Vous pouvez passer toute la journée et tous les soirs à danser le tango et profiter de l’ambiance des milongas. Il y en a partout ! Je vous conseille quelques endroits que j’ai testé personnellement ne connaissant absolument rien à la danse et encore moins au tango.
CATEDRAL - Sarmiento 4006 Buenos Aires PARAKULTURAL - Scalibrini Ortiz 1331 Buenos Aires PLAZA DORREGO - San Telmo Buenos Aires
La Boca
Puerto Madero
La Boca : la bouche. Le quartier le plus charger d’histoire. C’est en fait le premier port de la ville, là où arrivèrent les premiers immigrés. Les petites maisons portent encore les couleurs flamboyantes de pots de peintures qui restaient au navigateurs après avoir repeins la coque de leurs bâteaux. Aujourd’hui le passage d’el caminito est un lieu inmanquable.
Vous voyez la City à Londres, et bah pareille mais en mode Argentine. Vous y croiserez des hommes en costard 3 pièces et des tours de plus de 200 étages remplies de bureaux. Vous y croiserez également la Punta de la Mujer, le fameux de pont de Calatrava qui habille finement le port de plaisance où se côtoient restaurant gastro, bars et casino.
Palermo Haa Palermo, le quartier de Borges a bien changé. Aujourd’hui, c’est le quartier hypster ou bobo ou les deux. Des galeries d’art, de la cuisine fusion, des bars et des boites branchés, des brunchs et des librairies brefs, vous y croiserez autant d’argentins que d’allemands, de français ou d’anglais. Mais en même temps c’est un peu ça aussi le monde aujourd’hui !
San Telmo San Telmo c’est l’anti-Chambre de Palermo. Situé en plein coeur historique, l’endroit est plus typique , on y danse le tango sur la fameuse plaza Dorrego, on vient y acheter des babioles tous les dimanches à la fameuse Feria. Les loyers y sont très abordables et vous trouverez là bas les ambiances les plus typiques de Buenos Aires.
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ETUDES
L
es études à Buenos Aires, et en Argentine en général est quelque chose de pris très au sérieux par la population. Vous trouverez beaucoup de personne qui étudie ne serait-ce que pour le plaisir d’apprendre. Il faut savoir que la plus part des cours sont donnés le soir de 19 à 23h00 afin que même si vous travaillez aux horaires de bureaux classiques, vous pouviez suivre des études. Et ça marche ! Quasiment tous les argentins étudiants que j’ai rencontré travaillaient en paralèlle de leurs études. Alors pour payer quoi me direz vous puisque la UBA - Université de Buenos - la plus grande université d’Argentine, une des plus fameuse d’Amérique du Sud, est en fait complétement gratuite ! et oui gratuite, un peu comme sur le modèle français. Mais là où l’Argentine va encore plus loin, c’est qu’en plus d’être gratuite elle est complétement laîque et les professeurs y sont bénévols. Ca en bouche un coin non ?! Cela dit ce n’est pas le cas de toutes les universités mais bon, avec environs 350 000 étudiants ça fait quand même des heureux. J’ai donc eut la chance d’étudier l’architecture, le paysagisme, le dessin, le design de chaussure ou encore l’histoire de la ville de Buenos aires dans cette université. Merci encore à tous qui me l’ont permis.
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Le studio Explora Sup, dirigé par Fernando Heisner, met l’accent sur la spatialité et la fonction, comment trouver une forme qui saura répondre par elle-même au programme. Nous avons travaillé sur le projet d’une école d’art scénique dans la banlieu de Buenos aires. Si le contexte urbain n’était pas des plus intéressant, le programme a suffi à rendre l’éxercice complèxe et donc passionnant.
PROJET EXPLORA
Mon binôme et moi sommes donc partis sur une boîte pour le programme de la salle de théâtree, autour de laquelle viendrait s’organiser tout le programme d’école, de bibliothèque et autres salons.
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PROJET SUDAMERICA
Le projet du second semestre concernait une île plus qu’intéressante : Cuba. Je ne connaissait absolument rien de ce petit bout de terre avant de l’étudier en studio, le Che, les cigars la salsa et les vieilles voitures tout au plus. J’ai grâce à ce studio fait une analyse précise de la capitale et plus précisément de la baie de la Havane. Le projet consistait à développé un marché couvert qui serait un lien entre le port, la voie ferrée, l’autoroute et la ville. Il a donc fallu faire une analyse des flux des besoins et des usages pour implanté aux mieux cette superstructure. L’étude et la réalisation du projet a été très enrichissante d’autant plus que j’ai eut la chance de travailler avec Julia, ma binome argentine.
Voyages
DĂŠsert de Talampaya, Argentine
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Urugay
Colonia, Uruguay
San Marco de Sierra, Argentine
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San Marco de Sierra, Argentine
MENDOZA-Argentine
DĂŠsert de Talampaya Argentine
Le Peru Le Péru restera mon coup de coeur durant ce voyage. Que ça soit la gastronomie, les paysages ou les ambiances, voyager au Péru c’est de la bombe ! Ceviche, Lomo saltado ou truite, vous allez vous régaler quelque soit la région. Et puis entre Lima, la côte Nord et ses paysages lunaire, Cusco et le Machu Pichu ou bien l’ambiance tropicale de Mancora, je garde des souvenirs plein la tête.
Agua Calientes PĂŠru
Machu Pichu, PĂŠru
B O L I
I V I E
Uyuni, Bolivie
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‘‘Hola ! Que tal !?’’ Rencontre
Ana
Activité Origine Age Age
Il étudie à la même université et habite à 3 cuadras de chez moi. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’on devienne pote. Il adore le dessin et les catédrales. Un excellent compagnons de route, Bourguignon par dessus tout !
Nick
Etudiant en architecture Français 22 ans
21 ans
Age
31 ans
Origine
Franco-Colombienne
Origine
Argentin
Activité
Etudiante aux beaux-arts à Paris
Activité
Dj
Rencontre
Dans le canyon de Colca, le plus profond du monde, elle voyageais comme moi à travers l’Amérique du Sud. Nous nous sommes ensuite retrouvé à Buenos Aires où elle passe une année de césure.
Rencontre
Antoine
Il était le colocataire d’une amie, nous l’avons rencontré lors des soirées qu’elle organisait chez elle. De très bon conseil pour découvrir la nuit portègne.
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Rencontre
Activité Origine Age
Colocataire d’Antoine, il devient vite notre coup de coeur, toujours le smile, toujous la pêche, il est devenu l’une des plus belles rencontres que j’ai faite cette année.
Rencontre
Emiliano
Activité
Stage dans une grosse Banque Anglais 22 ans
Origine Age Age
William
Etudante en journalisme Argentine 28 ans
37 ans
Origine
Argentin
Activité
Viticulteur, Gaucho
Rencontre
Sa soeur étudiait le design de chaussures avec moi. On s’est plu tout de suite. J’ai eut la chance de découvrir un peu plus la vie argentine grâce et avec elle.
Le gaucho, le vrai ! Une vingtaine de chevaux, des milliers d’Hectars de vigne, il connait les Andes comme ça poche. Il nous à fait visiter la région pendant plus d’une semaine pour notre plus grand plaisir.
Celeste
Ma famille
les argentins MES AMIS
Mes jambes
Mes yeux
ENSAG
Ma bouche Buenos Aires Les pilotes d’avions
La viande Les boliviens La mer
Les taxis
Le soleil
Rhône-Alpes
MERCI
les péruviens
le raisin
Toutes les photos ont ĂŠtĂŠ prises avec un appareil.
Flavien BERGER