F L AV O R www.flavor-magazine.com
UNE PUBLICATION BROTHERHOOD NUMÉRO 52
MON VANITY
SPÉCIAL VOYAGE DEMAIN,
J’ENLÈVE LE HAUT ? LEÇON DE SÉDUCTION AVEC
JULIA STONE
ÉLODIE
YUNG
« J’AIMEE BDIEEN L’IDÉ ME POUVOIERTOUTE DÉFENDURLE . » SE
édito
En couverture : Élodie Yung photographiée par Misha Taylor. Stylisme : Céline Marioni. Soutien-gorge Yasmine Eslami. T-shirt American Vintage. Chaîne en argent Thomas Sabo.
Duel au soleil On l’a tellement attendu qu’on n’y croyait plus et pourtant, il est bien là. Pour autant, il ne nous ôtera pas toutes nos angoisses. Les questionnements demeurent et Flavor s’en fait l’écho : est-ce le moment d’enlever le haut ? Est-ce que je dois me protéger de lui ou m’exposer à sa présence ? Notre face à face avec le soleil ne fait que commencer… Bon été 2012 !
e st ell ehe sur br anc
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sommaire
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in&out
14 Coup de cœur : envie d’un peu de bohème dans votre vie ? 15 News, news, news 24-25 Avant-tout : la fin des « villes libres » ? 28-29 Interview séduction : la chanteuse Julia Stone 30 Cancans 38 Déco 40-41 Avant-goût : la haute couture vue par Cathleen Naundorf 42-48 Shoppings : vestiaires sporty-chic minimaliste et mix d’imprimés, sélections de montres chrono et de tank tops 50-51 Copier-coller 52-53 Les 4 Fantastiques portent (très court) le denim 54-55 Musique : Hot Chip en interview, « Les 5 disques qui ont changé ma vie » par Gildas de Kitsuné... 56-57 Cinéma : Alice Belaïdi nous parle du film Les Kaïra, coup de cœur pour My Best Men, Juno Temple est notre New Face...
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78 60 82
magaz ine
60-67 Élodie Yung : la Française qui monte à Hollywood 68-75 « Demain, j’enlève le haut ? » Trois écrivains se penchent sur cette question brûlante 76-77 Test : quelle « topless girl» êtes-vous ? 78-81 Les 6 New Faces à suivre de très près
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mode
82-91 Minimal Wave Photos Skye Parrott, stylisme Céline Marioni 92-101 Black Shaman Photos Harper Smith, stylisme Céline Marioni
flash
102-104 Beauté : astuces et conseils pour voyager léger 106-107 Les secrets de bronzage des Brésiliennes 108 Shopping beauté : les crèmes amincissantes selon votre profil 109 Le chanteur Robert Francis nous parle des parfums de sa vie 110 Destination : le NoMad Hotel à New York 112-113 City Guide : nos terrasses préférées à Paris 114-115 Papier Réalité : l’actrice Alice Pol en toute indiscrétion 116 Looks de rue 118-120 Nightclubbing 122 Horoscope
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contributeurs
RÉDACTRICE EN CHEF
Géraldine Maillet
En 1997, Géraldine met un terme à sa carrière de mannequin pour se lancer dans l’écriture. Depuis, elle a signé dix romans (dont Presque Top Model, Il ferait quoi Tarantino à ma place ?) et réalisé deux courts métrages (Un Certain Regard et Une Dernière Cigarette). En attendant la sortie de son prochain roman Room Service (prévu pour janvier 2013) et de son premier long métrage, AFTER, elle signe Alerte à Biarritz, ou comment le choix d’un maillot relève de l’acte militant (p. 70-71).
PUBLICITÉ BIARRITZ
Estelle Surbranche _
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Corinne Lasmezas _ corinne@brotherhood.fr
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SECRÉTAIRES DE RÉDACTION
Yves Clémot, Déborah Malet _ deborah@brotherhood.fr
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GRAPHISTE
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DIRECTRICE COMMERCIALE
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ASSISTANTE DE RÉDACTION
Sarah Dahan _
ASSISTANTE
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Marjorie Hu (37 00) _ marjorie@capitaleregie.com
Alice Pol
Alice décroche son premier rôle sur grand écran en 2008 dans la comédie loufoque Vilaine. Parallèlement au cinéma (Joueuse, Les Émotifs Anonymes), elle joue dans le court métrage de la campagne automne-hiver 2011/2012 de Comptoir des Cotonniers. Talent Cannes 2012 au dernier festival, on la retrouvera en octobre dans Le Plan Parfait avec Diane Kruger et Dany Boon. Mais pour l’instant, c’est dans le Papier Réalité qu’elle se dévoile (p. 114-115).
STYLISTES
Élodie Burckbuchler et Céline Marioni.
LE MAGAZINE FLAVOR EST ÉDITÉ PAR LA SOCIÉTÉ BROTHERHOOD
NEWS coordonnées par Estelle Surbranche
COMMUNICATION
avec Sarah Dahan, Déborah Malet
(SARL au capital de 8 000 euros). ZA La
et Céline Marioni.
Négresse, 4, rue du Chapelet, 64 200 Biarritz.
BEAUTÉ coordonnée par Estelle Surbranche
Fax : 05 59 43 97 56.
Tél. : 05 59 41 23 36. avec Sophie Pattier. N° ISSN Flavor : 1777-0637 / RÉDACTEURS Myriam Berghe, Harold
N° ISSN Flavor City : 2101-6844
Cobert, Sarah Dahan, Sandie Dubois, Fanny
CPPAP Flavor City : 0115 K 90174
Flory, Géraldine Maillet, Déborah Malet,
Le magazine décline toute
Marie Mersier, Sophie Pattier et Alice Pol.
responsabilité quant aux sujets
PHOTOGRAPHES Nicolas Aristidou,
Les articles publiés n’engagent que
Fanny Flory, Rebecka Oftedal, Skye Parrott,
la responsabilité de leurs auteurs.
et photos qui lui sont envoyés.
Alice Pol, Nathalie Sanchez, Harper Smith
Dépôt légal à parution.
et Misha Taylor.
Commission paritaire : en cours. Reproduction interdite.
Harold Cobert
Né en 1974, Harold Cobert est Basque et Bordelais. Titulaire d’un doctorat de lettres, il a publié six essais consacrés à Mirabeau (Mirabeau, le Fantôme du Panthéon) et quatre romans — dont L’Entrevue de SaintCloud (Prix du Style 2010) et depuis mars 2012 Dieu surfe au Pays basque. Pour ce numéro d’été, il signe la nouvelle Les Promesses d’une bretelle éveillant en lui un doux souvenir de l’adolescence (p. 74-75).
ILLUSTRATIONS
Clémentine Guilbot et Oisin.
PHOTOGRAVURE Profilkolor :
profilkolor64@orange.fr RESPONSABLE WEB
Sarah Dahan.
IMPRESSION Édipro : 122, rue Édouard-
Vaillant, 92 593 Levallois-Perret. Imprimé STAGIAIRE Orane Lamouroux.
en CEE.
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Flavor : 25-27, rue de la Folie
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in&out coup de cœur
LA VIE DE BOHÈME
Grande Brasserie de la Perle à Paris. Publicité vers 1890. © Collection Kharbine-Tapabor
Mode de vie revendiqué par des générations de jet-setters, la fameuse « bohème de luxe », puis vulgarisé par les « bobos », les bourgeois-bohème, la bohème fait chaque jour davantage d’adeptes. Pour le meilleur et pour le pire ! Par Estelle Surbranche
Preuve de son omniprésence, un livre et une exposition proposent à la rentrée de découvrir la vérité sur la bohème en remontant à ses origines, au début du 19e siècle. C’est en effet à cette époque que quelques artistes, poètes et écrivains, en dessinent l’esprit avec en commun leur jeunesse, leur soif de liberté et leur esprit contestataire : des valeurs qui font rêver à notre époque, (trop) politiquement correcte… Ces artistes vont inventer les premiers happenings artistiques, les fêtes en plein air qui bloquent les rues de Paris (vous avez dit « block party » ?), les « brasseries de femmes » et même les prémices de l’art moderne avec des collages et monochromes. Une exploration passionnante qui nous donne envie de liberté et de folie, de fête et de création : bref, tout l’été que Flavor vous souhaite ! L’Invention de la vie de bohème, 1830-1900 de Luc Ferry (éd. Cercle d’Art), 39 €. Disponible dès le 6 septembre. Exposition Bohèmes aux galeries nationales du Grand Palais à Paris à partir du 24 septembre.
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in&out news
Est-ce que c’est parce que les Guns’n’Roses ont commencé leur tournée de reformation par Paris ? Quoi qu’il en soit cet été, on se sent une affinité certaine avec DES BASIQUES « METAL » COMME LE HAUT FAÇON RÉSILLE REVISITÉ ICI PAR SWILDENS. Pull en coton ajouré, Swildens, 120 € / Info : 01 40 61 00 13.
6 PAR AN
BELLE EN BOTTES
C’est le nombre de paires de chaussures achetées en moyenne par les Françaises, ce qui en fait les plus grandes consommatrices de souliers en Europe (source : Spartoo).
Aigle a ouvert un magasin de 135m2 à Paris en déclinant pour la première fois un concept de bar à bottes (33, avenue des Champs-Élysées).
Les créateurs de Jimmy Fairly.
© KFS /FS
Au soleil GROSSE FATIGUE Les signes de fatigue autour des yeux étant la préoccupation beauté n°1 des femmes, Biotherm a concentré dans un tube de 15 ml toute la technologie issue de ses études sur le plancton marin pour dézinguer les signes majeurs de fatigue — poches, cernes, ridules et affaissement des paupières. À mettre la nuit pour profiter un max’ de ses fonctions régénérantes. Skin.Ergetic Yeux, Biotherm, 15 ml, 35 € (disponible dès le 2 juillet).
Antonin et Sacha, les créateurs de la marque trendy Jimmy Fairly, donnent trois conseils pour bien choisir ses lunettes de soleil. 1/ Choisissez une monture vintage : « L’esprit doit être vintage mais il ne faut pas hésiter à ajouter une pointe d’excentricité, comme avec nos lunettes papillon Wisteria, un clin d’œil aux années 50. » 2/ Adoptez l’acétate : « C’est la matière la plus confortable et la plus cool. Choisissez-les en écailles brunes plutôt qu’en noir absolu, elles s’harmoniseront plus facilement avec votre visage et votre teint estival. » 3/ Faites une bonne action : « C’est là tout notre concept du Buy One, Give One. Pour chaque paire de lunettes achetée, nous donnons une paire de lunettes à quelqu’un dans le besoin via des associations avec lesquelles nous travaillons comme Peuples d’Himalaya en Inde du Nord, Voir la Vie en Guinée africaine et Emmaüs Solidarité en France. » Prix : dès 95 € verres inclus / www.jimmyfairly.com
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in&out news
ON AIME…
La natte imaginée par le coiffeur Sébastien Bascle pour le défilé Devastee.
La natte en diagonale créée par Sébastien Bascle pour Devastee : « Débutez la natte au-dessus de la tempe et finissez-la en milieu de nuque. Fermée à l’élastique transparent, la tresse est ensuite remontée et fixée aux pinces plates et épingles à chignon. » On finit par un coup d’éclat avec la laque Infinium de L’Oréal Professionnel et nous voilà prêtes pour aller au bureau comme à la plage ! Laque Infinium, exclusivement disponible chez les coiffeurs L’Oréal
© KFS /FS
© Thibaut de Saint-Chamas pour L’Oréal Professionnel
Professionnel, 300 ml, 12 €.
La touche jaune Sessùn
Carven
C’EST LE BATMAN LE PLUS ATTENDU : THE DARK KNIGHT RISES, L’ULTIME ÉPISODE DE LA SAGA, avec Christian Bale dans le rôle-titre qui se battra contre le méchant Bane, le très très musclé Tom Hardy. À ce casting testostéroné, ajoutez un scénario tortueux concocté par le réalisateur d’Inception, Christopher Nolan, 250 millions de dollars de budget pour des effets spéciaux dingues et vous saurez que le 25 juillet, ça sera écran noir pour tout le monde ! The Dark Knight Rises de Christopher Nolan avec Christian Bale, Tom Hardy, Anne Hathaway, etc. Sortie le 25 juillet.
OUVERTURE Freeman T. Porter ouvre sa première boutique parisienne en son nom propre dans la trendy rue de Marseille (au n°8), dans le 10e arrondissement.
Passionata
La surprise
Le jaune, c’est la couleur qu’on ne s’attendait pas à vouloir porter… Et pourtant, on en a vraiment envie soit en total look (Carven), soit par touche (Sessùn), soit pour les plus timides en lingerie avec cette pimpante parure Passionata.
DU 18 AU 22 JUILLET Ce sont les dates de la 4e édition du festival BIG à Biarritz avec au programme des artistes toujours plus variés, de Sébastien Tellier à Pete Doherty. www.bigfest.fr
Chemise, Sessùn, 130 € / Robe-salopette, 390 € et chemise, 190 €, le tout Carven / Soutien-gorge, 41 €, et shorty, 25 €, le tout Passio Chérie de Passionata.
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in&out news
PLUS GLAM’ ROCK QU’UN DOS NU OÙ SE DESSINE UNE TÊTE DE MORT AU CROCHET, EST-CE POSSIBLE ?
JUS COUTURE
Top, Eleven Paris, 89 €.
© KFS/FS
Jeanne de Lanvin se décline en version couture en mêlant la framboise acidulée du premier jus avec des notes plus sophistiquées (Jeanne Couture, Lanvin, 50 ml, 53 €).
3 HEURES DE GLOIRE © Yves Saint Laurent
Un relooking coiffure avec une mise en beauté, le tout immortalisé par un peintre qui fait un portrait pop-art de la « star » du jour : c’est la (bonne) idée cadeau proposée par le salon Angel Studio à Paris ! Le package, 800 € / Info : 01 42 27 60 60.
Histoire rose
Le rose, sous toutes ses déclinaisons, est une des couleurs fétiches de l’été. Elsa Deslandes, manucure conseil chez Gemey-Maybelline, explique comment le porter sans faux pas. Quels roses conseillez-vous pour quelles carnations ? Sur les carnations noires ou mates, toutes les densités sont jolies. Sur les peaux blanches avec des rougeurs, il faudra préférer les roses plus pâles. J’ai créé un rose pour Gemey-Maybelline qui tire un peu vers le bleu, ça lui donne un côté plus froid, très chic, du coup il peut être porté aussi bien par une blonde que par une brune. À quel moment peut-on porter du rose ? L’été, c’est le moment ou jamais. C’est une couleur dynamique qui met de bonne humeur. Et si vous ne l’osez pas sur les mains, tentez-le sur les pieds ou craquez pour un rose plus clair, grosse tendance à venir cet automne. Quel message fait-on passer avec un vernis rose ? Je suis une fille sexy et je l’assume !
MODE EN VILLE
La Laque Couture « Fuchsia Cubiste », Yves Saint Laurent, 21 €.
Pour sa dixième édition, le Festival de la Photo de Mode à Cannes s’offre les murs de la ville pour afficher une rétrospective des neuf photographes cultes qui ont participé aux précédentes éditions, de Guy Bourdin à Gilles Bensimon.
Tenue & Strong Pro « Tri Be Pink - Collection New York District », Gemey-Maybelline, 7,57 €.
Festival de la Photo de Mode à Cannes jusqu’au 28 août.
Colorstay « Passionate Pink », Revlon, 9,90 €.
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in&out communiqué
COMME UN BAISER… Max Delorme est un initiateur de tendances et le maquilleur créateur de Gemey-Maybelline. Il maquille aussi régulièrement les plus grandes stars de la planète. Pour nous, il livre les secrets d’un make-up dont on raffole toutes : le fameux effet « bouche mordue », qui donne à nos lèvres cet aspect légèrement gonflé et coloré, comme après un baiser passionné ! Et ce secret a un nom : Popsticks…
* Les prix ne sont mentionnés qu’à titre strictement indicatif, les distributeurs étant libres de la fixation de leur politique tarifaire.
Pour cet été, la tendance semble définitivement plus aux sirops à lèvres comme les Popsticks qu’aux rouges à lèvres ou même aux gloss classiques. Comment l’expliquezvous ? L’effet recherché est celui de lèvres « cute », presque fragiles, fraîches, tout en étant sensuelles. De ce fait, les baumes colorés, les gelées, les feutres ou les encres à lèvres sont en plein dans la tendance. Cette subtilité se voit aussi dans les couleurs : la couleur est comme bue par un papier buvard, les teintes franches semblent diluées comme de la grenadine. Les Popsticks, avec leurs couleurs acidulées et fraîches, s’inscrivent complètement dans cette tendance. Comment bien appliquer les Popsticks ? L’application des Popsticks est ultra simple. D’abord grâce à leur texture ludique, glissante et fondante, que l’on peut poser en une minute au stick directement, ou au doigt ou encore au pinceau (résultat plus défini, plus sophistiqué). Et la couleur est si légère qu’on ne craint pas les « ratés » : au contraire, le résultat maquillage est frais et spontané. Popsticks, c’est un geste make-up « sans faute » ! Les Popsticks donnent un effet « lèvres mordues » irrésistible. Comment cet effet est-il possible ? Peut-on accentuer cet effet sensuel ? La spécificité des Popsticks est justement leur effet « lèvres mordues ». Cette spécificité provient des teintes extrêmement subtiles, à la fois diluées et intenses. Cette vibration dans la
LES POPSTICKS EN 4 QUESTIONS La texture ? Elle est unique, c’est une texture gélifiée translucide constituée de polymères « brillance » et de pigments liquides. Les couleurs ? Vous avez le choix entre 4 tonalités fruitées à la brillance « glace à l’eau » : Citrus Slice, Tropical Pink, Crystal Pink et Cherry Pop. Mais le nec plus ultra est de les mélanger pour obtenir sa propre couleur. Le conseil make-up ? Assortissez votre Popstick à votre vernis à ongles Tenue & Strong Pro pour un look edgy. Le prix ? 10 € (prix conseillé*) dans les grands magasins, supermarchés et hypermarchés. couleur donne l’impression de lèvres plus gonflées mais avec délicatesse et raffinement, pour un résultat sensuel tout en douceur et en naturel. Et il est possible d’accentuer cet effet en combinant les Popsticks entre eux : pour un résultat « lèvres mordues » plus intense, on choisira d’appliquer en base la couleur la plus douce et de jouer par-dessus, dans le cœur charnu des lèvres, une teinte plus forte de préférence appliquée au doigt. Comment peut-on choisir « sa » couleur de Popsticks ? On recommande habituellement 19
d’accessoiriser sa teinte en fonction de sa carnation. Du coup, les peaux diaphanes sont mises en valeur par des teintes rosées, du rouge groseille ou tendance bonbon. Sur les peaux plus mates, les couleurs chaudes sont sublimes, par exemple les teintes orangées, corail, cuivrées ou rouges... La magie des Popsticks, c’est qu’à partir des 4 teintes existantes, on peut les associer pour en obtenir 6, 8, 10… Une multitude en fait ! La superposition permet du coup de créer « sa » propre teinte ou de la faire évoluer à l’infini tout au long de l’année pour accompagner les changements de carnation ou même d’humeur !
in&out news
À la plage
LUMIÈRE !
Bronzette, c’est la marque de maillots de bain sexy et bien coupés qui donne envie de passer sa vie à la plage. Alexandra, la créatrice, nous livre ses essentiels. Une couleur ? Une seule ? C’est difficile ! Je dirais le rouge alors. Un CD ? Lady Day de Billie Holiday, un des rares disques que je peux écouter en boucle et dont je ne me lasse pas. Un accessoire ? Un jonc en or que j’ai depuis toute petite et que je ne peux plus enlever. Il y a des gens qui me disent de le couper mais impossible, il fait partie de moi. Un vêtement ? Un maillot bien sûr ! Sinon, mon blouson en cuir. Une boisson ? Un Bloody Mary, encore mieux avec un coucher de soleil. Un plat ? Un chicken satay. Être jeune aujourd’hui ? Ça devient une obsession… http://bronzette.com
Une crème spéciale « ampoules chaussures neuves à talons » existe… et ça marche ! En plus, elle sent divinement bon (Baume complice anti-ampoules, Akileïne, 75 ml, 8 €).
PIEDS DE VERRE Christian Louboutin imaginera sa version des fameuses pantoufles de verre de Cendrillon, à l’occasion du 20e anniversaire de sa marque (sortie prévue en juillet).
Daphne Groeneveld façon Brigitte Bardot devant l’objectif du photographe Tim Walker.
ÉGRENER UNE VANITÉ AUX COULEURS DE L’INDE, PORTÉE COMME UN TALISMAN AUTOUR DU COU… Sautoir en os et pendentif en or vieilli, Pascale Monvoisin, 187 €. www.pascalemonvoisin.com
HAPPY DIOR ! Au départ, une envie, celle de la maison Dior de célébrer la jeunesse, la joie et une insolence pétillante. Cela se traduit par trois nouvelles fragrances qui affirment toutes une attitude « happy Dior » dans des univers olfactifs distincts: un oriental moderne pour les reines de la nuit, une eau fraîche acidulée pour les irrésistibles mutines, et Dior Addict Eau Sensuelle, un floral lumineux destiné aux séductrices élégantes. Une leçon de style forcément addictive ! Dior Addict Eau de Parfum / Dior Addict Eau Fraîche / Dior Addict Eau Sensuelle, Christian Dior, 50 ml, 66,70 € (le parfum).
©The Imaginers
© KF S/F S
LE RETOUR Producteur émérite de TTC, de Birdy Nam Nam ou plus récemment de Micky Green, le Français Para One est aussi un artiste qui a des choses à dire en solo et il le prouve avec la sortie de son second album, Passion (Marble/Because).
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in&out news
QUE RESTE-T-IL DE NOS 90’S ? De nombreuses vieilles gloires des années 90 font leur retour dans le paysage musical cet été et pas toujours pour le meilleur… Par Sarah Dahan Au jeu du « Qui c’est ? », vous aurez reconnu la chanteuse Fiona Apple qui revient après 7 ans d’absence.
© JiveEpic / Sony Music
C’est devenu un concept quasi immuable : les rock stars aiment faire des come-back d’outre-tombe... Parfois pour retrouver le feu des projecteurs et leur public, mais plus souvent pour faire marcher le tiroircaisse — Keith Richards des Rolling Stones l’explique d’ailleurs très bien dans son autobiographie Life. Mais en ce début d’été 2012, on ne peut pas parler de cas « isolé » tant une avalanche de vieilles gloires des 90’s sortent un nouvel album. Le constat est assez morose : outre leur coup de pelle physique qui nous déprime parce qu’il nous oblige à notre propre mise en abîme, le résultat musical n’est pas loin du désastre. Shirley Manson, la caution « sexy » de Garbage, groupe rock ultra efficace constitué de vieux requins des studios, n’est pas loin de ressembler à Régine sur l’album Not Your Kind Of People. Un autre roux flamboyant nous fait aussi mal au cœur, Axl Rose. Ancien sex symbol mais toujours chanteur de Guns’n’Roses et seul maître à bord, il prévoit de remplir les stades cet été. Et peutêtre même qu’on ira le voir sur scène (parce qu’on aime bien regarder les accidents sur le bord de la route, honte à nous !). Quant à la délicate Fiona Apple, dont les garçons étaient tous amoureux, elle paye les excès d’un régime trop strict qui lui a fait perdre de son charme... Billy Corgan a, lui, choisi de s’entourer d’ados pour rallumer les feus Smashing Pumpkins sur un nouvel album intitulé Oceania. Cela ne le rajeunit pas et
il n’en paraît que plus dégarni. Après une tentative de come-back cette année avec son album How About I Be Me (And You Be You) ?, Sinead O’Connor, la passionaria hystérico-romantique qui brûlait des photos du Pape, aurait choisi d’annuler sa tournée estivale... Une bien sage décision. 22
in&out news Cet été la petite reine, c’est vous !
CAHIER DE TENDANCES Entre deux châteaux de sable, on fait un tour sur www.westwing.fr, un nouveau site dédié à la décoration et à l’art de vivre où les meilleures marques sont disponibles… jusqu’à – 70 % ! Joliment achalandé, le site donne plein d’idées pour changer son intérieur à la rentrée.
www.lecoqsportif.com
LE 26 JUIN
ANNIVERSAIRE
C’est la date de sortie d’Overexposed, le quatrième album studio de Maroon 5.
Biotherm, la marque qui met le plancton thermal au cœur de ses formules, fête ses 60 ans.
© KFS /FS
COUP DE PÉDALE Le Tour de France est l’un des shows sportifs les plus regardés au monde mais, avouons-le, c’est souvent une catastrophe d’un point de vue vestimentaire… Et pourtant, il a visiblement influencé les stylistes de Le Coq Sportif qui se sont inspirés de ses codes pour réaliser une collection fraîche et pas du tout bas du front, intitulée La Grande Boucle. De là à prédire que pratiquer la petite reine sera bientôt du dernier chic, il n’y a qu’un pas.
Objet de culte
Certains le surnomment le « Luis Buñuel coréen » en raison de sa maîtrise des images et de ses scénarios à la cruauté tout en délicatesse. Kim Ki-Young propose avec La Servante un chefd’œuvre sur l’indémodable triangle amoureux qui laisse le souffle coupé. À découvrir pour la première fois sur grand écran en version restaurée, près de 52 ans après sa sortie originale.
AUSSI SIMPLE QU’UN COUP DE CRAYON : VITAMINER SON LOOK AVEC UNE BOUCHE ORANGE VIF !
La Servante de Kim Ki-Young avec Lee Eun-Shim, Kim Jin-Kyu, etc. Sortie le 11 juillet.
Aqua Lip 17C (orange vif), Make Up For Ever, 15,20 €.
Défilé Cristina Sabaiduc à Londres.
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Christiania, l’enclave baba-cool de Copenhague, est menacée de disparaître...
in&out avant-tout
QUARTIER (PLUS TRÈS) LIBRE Eldorado des hippies, squatteurs, artistes, babas et autres babos, le quartier de Christiania à Copenhague voit son petit monde s’écrouler en raison de quelques déboires financiers… Par Déborah Malet
Anticapitaliste, écolo et beatnik, la communauté de Christiania n’en reste pas moins connectée : c’est en effet sur leur page Facebook et sur leur site (Christianiafolkeaktie.dk) que les habitants de ce quartier de Copenhague autogéré ambiance « Peace & Love » en appellent à la générosité de chacun. Fondée en 1971, cette enclave danoise libertaire et historique est aujourd’hui menacée par une reprise en main de l’État. Seule solution ? Collecter d’ici le 1e juillet l’équivalent de plus de 6 millions d’euros faute de quoi, les « Christianites » seront délogés. Mission quasi impossible… La crise et autres mesures restrictives n’épargnent donc plus les quelques villes libres d’Europe : l’affaire Christiania vient s’ajouter au cas de Berlin, autoproclamée « ville alternative, sexy mais pauvre » où paradoxalement les loyers explosent tout doucement, mais aussi à celui d’Amsterdam (et des autres villes néerlandaises) où une réglementation interdit depuis mai dernier l’accès des coffee shops et la consommation de marijuana aux touristes… L’utopie partirait-elle en fumette ?
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in&out news
Femme fatale
Après les sous-vêtements galbants, voici le pull « Pin Up » de Benetton qui souligne la poitrine et la ligne de la taille grâce à un patronage exclusif de la maille. Les courbes féminines sont ainsi plus que jamais célébrées, le tout dans des coloris pastel et sorbet parfaitement de saison. Aussi sensuel qu’un vieux film de Fellini ! À partir de 34,95 € / Info : 01 55 95 97 00.
ACCROCHE-CŒUR D’un battement de cils, certaines arrivent à tout obtenir. Et pour que ceux-ci soient irrésistibles, Misencil® a perfectionné une technique de pose d’extensions qui permet d’allonger et d’épaissir la ligne des cils en collant un cil synthétique sur le cil naturel, sans aucun contact avec l’épiderme, pour un effet non dommageable. Cela dure entre trois et cinq semaines : à vous de faire des ravages !
31 % C’est le pourcentage de Français qui se connectent tous les jours à Internet via leur téléphone mobile (source : Prixtel et IPSOS).
27 AOÛT C’est la date de sortie de Solo Piano 2 par Gonzales, où l’artiste fait montre pour la seconde fois de ses talents hors pair de pianiste.
Pose complète : 150 € / Info : 01 46 44 05 05.
LE CÔTÉ TRÈS « FIRST LADY » DONNÉ PAR LE TRESSÉ DU SAC « MARILOU » DE CHEZ LE TANNEUR NOUS PLAÎT DÉFINITIVEMENT ! Prix : 369 € / www.letanneur.com
EN IMAGES Le New Burlesque avait son égérie, Dita Von Teese, et le film de Mathieu Amalric, Tournée, l’a popularisé en 2010. Aujourd’hui, c’est une bande dessinée fort bien documentée qui lui est consacrée, Burlesque Girrrl. François Amoretti y narre les aventures de Violette, jeune effeuilleuse du genre, bien plus féministe que vous ne pourriez le croire… Burlesque Girrrl de François Amoretti, 64 pages, 11,90 € (éditions Ankama).
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© Tasya Van Ree
in&out interview
JULIA STONE LA SÉDUCTION MUTINE Julia Stone, qu’on connaît mieux au sein du duo folk qu’elle forme avec son frère le bien nommé Angus and Julia Stone, s’accorde une nouvelle escapade en solo pour son deuxième album, le sensible et délicat By The Horns. L’occasion pour Flavor de lui poser des questions totalement personnelles ! Par Sarah Dahan
Que portez-vous lors d’un premier rendez-vous galant ? C’est drôle, j’en discutais tout à l’heure avec ma sœur parce que j’ai un rendezvous ce soir ! Peut-être que la tenue idéale c’est juste du rouge à lèvres (rires) ? Plus sérieusement, on va faire du patin à glace donc c’est compliqué au niveau de la tenue. Il faut que j’en trouve une qui soit adéquate et que je parvienne à la rendre sexy. Je vais mettre de belles bottes — je viens d’en acheter une paire chez Chanel qui monte jusqu’aux genoux avec un petit talon, elles sont magnifiques. Porter de beaux sousvêtements est également très important, ça aide à se sentir belle et en confiance. J’ai récemment acheté de la très belle lingerie mais mon rendez-vous galant ne la verra pas le premier soir… enfin j’espère (rires) ! Quelle est l’attitude la plus sexy chez une femme ? Pour moi, être sexy c’est avoir confiance en soi. Je me sens sexy quand je me sens bien dans ma peau, lorsque je fais beaucoup de yoga par exemple. J’aime aussi ce moment, lors d’un rendez-vous amoureux, où je me détends et me laisse aller autour d’un bon verre de vin, cet instant charnière où je suis en train de tomber amoureuse, de partir gentiment dans une légère ivresse… Avez-vous une arme de séduction ? Je ne peux pas m’en empêcher mais quand je commence à bien aimer quelqu’un, je lui écris une chanson. Si je lui la chante et qu’il n’aime pas, je sais alors à quoi m’en
— « MON RENDEZ -VOUS GALANT NE VERR A PAS MA TRÈS BELLE LINGERIE LE PREMIER SOIR … ENFIN J’ESPÈRE ! » — tenir (rires) ! Parfois, ça fait peur aux hommes car c’est trop d’émotions. Quand tu viens juste de rencontrer la personne, ça peut s’avérer être trop « violent ». J’ai un peu un cœur d’artichaut, je tombe amoureuse facilement. Et je suis un peu folle mais j’assume ! Comment un homme doit se comporter pour vous séduire ? Un homme doit rester lui-même, ne pas essayer de jouer à un jeu ou de se faire passer pour un homme sensible ou macho alors qu’il ne l’est pas. Être sincère et authentique, c’est sexy ! J’aime les hommes qui sont 29
bien dans leurs baskets. L’attirance et le sex appeal, pour moi, viennent de là. Qu’est-ce qui vous attire chez un homme ? J’aime les hommes passionnés et qui ont des buts affirmés dans la vie, je n’aime pas les nonchalants, les désinvoltes. Je tombe souvent amoureuse d’hommes qui sont dans mon équipe, que ça soit les techniciens ou les machinistes. Ils font la fête avec nous après les shows mais sont toujours opérationnels pour rapporter tout le matériel. Ils ne fuient pas leurs responsabilités. Les musiciens arrivent souvent à séduire grâce à leur métier : en est-il de même pour leurs consœurs ? Ça pourrait être le cas mais pour moi, en l’occurrence, ça se passe différemment. Quand je pars en tournée avec mon frère, une armée de filles déboule tout le temps dans les loges après les concerts. Je pense que les femmes ont un rapport plus « groupie » aux musiciens. Les hommes, eux, se comportent autrement. Ça ne me dérange pas car en tant que femme, je n’aime pas me faire draguer ouvertement, d’autant plus si c’est en raison de mon statut. Pour que je sois attirée par un homme, il faut que je le connaisse un minimum, que j’aie discuté plusieurs fois avec lui, que je connaisse son état d’esprit. C’est sans doute pour cela que je tombe souvent amoureuse des hommes qui m’entourent. Je peux trouver un homme très beau et attirant mais si je ne le connais pas, ça ne peut pas fonctionner. J’ai besoin de savoir ce qu’il se passe dans sa tête. Julia Stone, By The Horns (Discograph).
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TOUT CE QUI BRILLE À l’occasion de la sortie du livre Bijoux de créateurs contemporains, Flavor revient sur les craquages des stars lorsqu’il s’agit de grosses pierres. Par Sarah Dahan
LES DIVAS CLEPTO Lindsay Lohan, qui est censée interpréter Liz au cinéma prochainement, partage avec la défunte icône hollywoodienne sa passion pour les belles pierres. Sauf qu’elle les pique plutôt que de se les faire offrir. Elle a été notamment accusée d’avoir dérobé un collier de diamants Dior d’une valeur de 33 000 euros lors d’un photoshoot. Peut-être n’avait-elle pas compris qu’il fallait rendre le collier ? C’est en tout cas ce qu’a prétendu Sharon Stone lorsque la compagnie Harry Winston lui a réclamé un collier d’une valeur de 400 000 dollars qu’elle avait porté lors des Oscars en 1993. Sharon n’a alors pas hésité à les poursuivre en justice pour « rupture de contrat ». Elle fut déboutée et le collier rendu. La même mésaventure est arrivée à une copine de Sharon, Courtney Love, accusée en 2010 de ne pas avoir rapporté pour 114 000 euros de bijoux prêtés par la marque Jacob & Co. DES BIJOUX DE FAMILLE EMBARRASSANTS Naomi Campbell aime les belles choses, c’est sans doute pour cela qu’elle collectionne les idylles avec des milliardaires plus ou moins âgés. En revanche, elle se serait sûrement passée du cadeau d’un possible admirateur en la personne du dictateur Charles Taylor, ancien président du Liberia. Après un dîner organisé par
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« Dans la vie, il n’y a pas que l’argent. Il y a aussi les fourrures et les bijoux », avait coutume de dire Liz Taylor. La légendaire actrice nourrissait en effet une folle passion pour tout ce qui était gros cailloux et le porte-feuille de chacun de ses sept maris s’en souvient encore. Elle a ainsi été la propriétaire de plusieurs bijoux de haute lignée comme le Krupp Diamond de 33,19 carats ou encore le Taylor-Burton Diamond de 69,42 carats en forme de poire que lui a offert son mari Richard Burton pour son 40e anniversaire. Après leur divorce, elle le revendra aux enchères en 1978 et en obtiendra la bagatelle de 5 millions de dollars, qu’elle utilisera pour construire un hôpital au Botswana.
Nelson Mandela en 1997, ce dernier lui a remis un « gros caillou », plus communément nommé un « diamant de sang », qui aurait été initialement donné à Taylor contre des armes… Pas très peace cette histoire ! LA BLING ATTITUDE POUR RELIGION Les personnes les plus coquettes ne sont pas toujours celles que l’on croit. On voit en effet plus souvent les rappeurs que les starlettes arborer au quotidien tout un attirail de dorures. L’expression « bling bling » est d’ailleurs née en 1993 dans le Sud des États-Unis avec les paroles du rappeur 3rd Eye. Aujourd’hui, P.Diddy, Lil’ Jon et tous leurs amis éprouvent encore beaucoup d’affection pour les chaînes en or qui brillent, gros bracelets et autres grillz ( ces dentiers dorés de très 30
bon goût), qu’ils achètent et customisent pour des centaines de milliers de dollars. Le couple présidentiel du hip-hop et du R’n’B, à savoir Beyoncé et Jay-Z, n’échappe pas à la règle de même que sa progéniture. En effet, l’héritière Blue Ivy s’est vu offrir une mini-baignoire en diamants Swarovski d’une valeur de 7000 dollars par l’ancienne collègue de maman au sein des Destiny’s Child, Kelly Rowland. So fresh, so clean ! Seul Kanye West se distingue de ce train de vie ostentatoire : il avait en effet déclaré au début de l’année ne pas « s’être acheté de nouvelle voiture ou de nouveaux bijoux depuis environ deux ans ». Mais c’était avant sa love story avec Kim Kardashian. Affaire à suivre donc… Bijoux de créateurs contemporains de Robert Klanten et Sven Ehmann, éd. Thames & Hudson, 240 pages, 38,50 €.
in&out news 6 C’est le nombre de teintes de vernis à ongles imaginées par le designer new-yorkais Thakoon pour Nars (18 €).
EN MAILLE La créatrice Anne Valérie Hash marque son attachement à la création française, en réalisant une collection capsule de mailles pour l’hiver 2012/2013 avec la maison Xavierxbrisoux.
QUELQUES GLAÇONS, UNE FEUILLE DE MENTHE ET L’EAU DE FRUITS « BAIES SAUVAGES » de Løv Organic devient notre boisson rafraîchissante light et antioxydante préférée ! Eau de fruits « baies sauvages », Løv Organic, 100 g, 10,40 €.
BON TON Le blanc en été, c’est comme les glaces, on n’en a jamais assez, surtout quand il est traité et restructuré façon masculin-féminin comme chez Les Petites… Chemise en popeline et pantalon, 130 € (chacun), Les Petites.
DANS LA CHALEUR Thierry Mugler invite la femme à devenir une déesse solaire en se parant d’un parfum de séduction massive, une Essence Absolue où le cœur de myrrhe, l’ambre et la vanille précieuse marquent un sillage encore plus envoûtant. De chaud, l’été passe à brûlant… Alien Essence Absolue, eau de parfum intense, Thierry Mugler, 30 ml, 77 €.
Un garçon au féminin
Dans le nouveau film du jeune et talentueux Canadien Xavier Dolan, Melvil Poupaud campe… Laurence, soit un homme qui décide de devenir une femme. Avec un pitch digne d’un épisode de Confessions Intimes, on aurait pu craindre le pire avec ce Laurence Anyways... Mais en cassant son image de sex-symbol, l’acteur français nous démontre ainsi toute l’étendue de son talent. Quant à son charisme, il reste intact, même flanqué d’un pull mohair et de stilettos. Laurence Anyways de Xavier Dolan avec Melvil Poupaud, Nathalie Baye, etc. Sortie le 18 juillet.
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BANG À HOLLYWOOD ! De Rooney Mara à Jessica Biel, la frange est la coiffure 2012 des people, avec quelques variations. Décryptage. Par Estelle Surbranche David Dettmann © 2011 Columbia Tristar Marketing Group, Inc. All rights reserved.
Si les défilés sont le pouls de la tendance, les tapis rouges donnent eux le « la » de ce que les filles veulent tout de suite. Que celles qui n’ont jamais tendu un magazine people à leur coiffeur en disant « Je veux être coiffée comme elle » (le dégradé fluide de Jennifer Aniston ou plus récemment la crinière rose de Charlotte Free) osent dire le contraire ! Or, la tendance capillaire majeure chez nos amies les stars cette année est incontestablement la frange (« bang » en anglais). C’est simple, on la voit partout ! Ça a commencé avec Rooney Mara — il faut dire que sa mini-frange a donné un vrai caractère à son visage. Marion Cotillard a enchaîné avec une petite frange déstructurée, comme si elle l’avait coupée elle-même (vue au bal du MET à New York), puis Beyoncé avec une frange plus ondulée et souple. Zooey Deschanel la porte fluide pour pouvoir éventuellement l’attacher avec une barrette sur le côté (son ancienne coiffure). Quant à Jessica Biel, elle est apparue avec une longue frange très fine et très effilée, very 70’s. Pourquoi un tel engouement ? Parce que la frange marque une personnalité et peut donner ce petit truc en plus à un visage lambda : normal donc que les actrices la recherchent. Les mauvaises langues d’Hollywood ne manquent pas également de souligner que pour certaines comédiennes, une frange cache les rides mieux que des injections de Botox ! Si vous aussi vous êtes tentées, sachez que les franges vont mieux aux filles avec des grands fronts… Mais comme le dit le Coiffeur Masqué*, fan inconditionnel de filles à frange, « tout est une question de personnalité : si la fille assume sa frange alors elle lui ira ! »
Les actrices bien « frangées » Rooney Mara (en haut), Jessica Biel (à gauche) et Zooey Deschanel (à droite).
*Le Coiffeur Masqué officie au 27, rue Oberkampf, Paris 11e. Tél. : 01 43 55 07 47.
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in&out news En août, Channing enlèvera le haut dans Magic Mike !
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Channing Tatum, c’est le grand musclé inratable au ciné cet été. Après avoir ouvert le bal des blockbusters américains en juin dernier avec la comédie 21 Jump Street, on retrouvera l’acteur à l’affiche du film d’action Piégée de Steven Soderbergh. Preuve que le cinéaste a trouvé en lui sa nouvelle muse : il s’est inspiré de la vie de l’acteur pour Magic Mike, soit… l’histoire d’un stripteaseur sur fond d’amitié virile ! Et il a même d’ores et déjà casté Chan’ pour son prochain film, The Bitter Pill. Piégée de Steven Soderbergh avec Michael Fassbender, Ewan McGregor, etc. Sortie le 11 juillet. Magic Mike de Steven Soderbergh avec Alex Pettyfer, Matthew McConaughey, etc. Sortie le 15 août. The Bitter Pill de Steven Soderbergh avec Rooney Mara, Jude Law, etc. Date de sortie inconnue.
DUO ESTIVAL
DOUCHE ANGLAISE
La top Elyse Taylor, visage de la campagne O’Neill, a créé pour la marque huit maillots de bain « inspirés de ses voyages et de son expérience de la plage ».
La marque anglaise Lush a ouvert son premier spa français à Paris, au 18 rue Vieille du Temple, dans le 4e arrondissement.
L’imprimé africain revisité par Burberry.
EN METTRE PLEIN LA VUE AVEC CET ABATJOUR EN FORME DE PLANTE ÉTRANGE AUX BEAUX PÉTALES BLANCS… Abat-jour « Silvia », La Maison de Valérie, 39,99 € / www.lamaisondevalerie.fr
SAGA AFRICA AIR FRAIS Fragrance délicate, fraîcheur et velouté : la nouvelle gamme de Melvita, Nectar de Roses, se pare de tous les attributs de son ingrédient principal, la rose des cimes. Gamme Nectar de Roses de Melvita, de 13 € à 25 €.
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Les couleurs africaines ont dominé les podiums et Burberry ne fait pas exception à la règle. À travers ce look, la marque anglaise nous propose une façon facile de porter l’imprimé multicolore : tout simplement avec un T-shirt noir et même des bottes de motarde, si l’on veut souligner le côté citadin. La casquette en raphia reste une option délicate à jouer : dans la vraie vie, piquez plutôt celle de votre mec !
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WHITE IS WHITE Inspiration « wedding list » pour un total look blanc qui rafraîchit la déco ! Par Marie Mersier — Photo Rebecka Oftedal
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1. Bougeoir Guillaume Store, 38 €. 2. Bougie Fly, environ 2,90 €. 3. Bougeoir Home autour du Monde, 34 €. 4. Lampe Fleux, 69,90 €. 5. Tirelire Fleux, 13,90 €. 6. Vase Fleux, 15,90 €. 7. Fourchette et cuillère Merci, 14,95 € (l’unité). 8. Lampe Vapeur Inga Sempé c/o Moustache (en vente sur Madeindesign.com), à partir de 160 €. 9. Pot à lait Muuto c/o Home autour du Monde, 35 €. 10. Vase Ming (service de table empilable) Fleux, 98 €. Billes en feutre My Little Day, 6 € (le lot de 18 billes).
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in&out news Mischa Barton et ses Ray-Ban.
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Les lunettes de soleil prennent une forme de yeux de chat pour révéler la féline qui sommeille en chacune de nous. Et Mischa Barton l’a bien compris ! 1. Avec en bonus un vernis : Vogue (lunettes de soleil vendues avec le vernis assorti à la couleur choisie), 102 €. 2. Écailles : Persol, 140 €. 3. Edgy : Miu Miu, 180 €. 4. Classique : Ray-Ban, 141,13 €. 5. Ligne dense : Electric, 121 €. 2
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Il est dans l’une de ces couleurs qui sentent bon l’été (vert turquoise), il est subtilement ajouré, il est de cette forme un peu loose qui allume tous les désirs : C’EST LE PULL QUI ACCOMPAGNERA TOUTES NOS SOIRÉES ESTIVALES ET IL EST SIGNÉ AMERICAN VINTAGE. Pull, American Vintage, 95 €.
INVITÉ Antik Batik sera l’invité mode de Monoprix à la rentrée. En boutiques à partir du 12 septembre.
MOTIF DE L’ÉTÉ Le pois, dit « dot » en anglais, est de toutes les tendances. Il est l’obsession de l’artiste contemporain Damien Hirst qui lui a consacré une série de tableaux déjà sold out. Et il a aussi un autre admirateur de poi(d)s, Marc Jacobs, qui dit de lui : « Je ne pense pas qu’il y ait de mauvais moment pour porter un tel motif. » Du coup, il a même créé un parfum en son honneur, un floral luxuriant baptisé tout simplement Dot.
VOYAGE, VOYAGE Avis à celles qui prennent souvent le train : la SNCF propose un programme « voyageur » qui offre des réductions de 10 % après 10 trajets et 20 % après 20 voyages.
Dot, Eau de Parfum, Marc Jacobs, 30 ml, 42,40 € (en vente à partir du 16 juillet).
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Breakfast at Tiffany’s II Philip Treacy (chapeau) Hubert Barrere (robe) Atelier d’artiste, rue Manin. Paris – 26.05.2010
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VISION DE MODE À travers son objectif, Cathleen Naundorf a immortalisé la haute couture des plus grandes maisons de luxe. Son travail est à découvrir dans un bel ouvrage de polaroïds. Par Estelle Surbranche
« À une époque où tout est uniformisé, contrôlé, vérifié, retouché, génétisé, moi je réponds qu’il faut laisser vivre nos images avec leurs défauts », déclarait récemment Cathleen Naundorf. Et c’est pourquoi on aime sa vision de la mode ! Plus qu’un énième bouquin sur les backstages des défilés dont le glamour ne cesse de fasciner, cette jeune artiste allemande immortalise d’une manière unique les beautés plastiques et le travail des couturiers, grâce à des lumières et des poses très recherchées qui font penser à des tableaux. Ses photos d’art au Polaroïd, très raffinées, ont d’ailleurs tout de suite plu aux prestigieuses maisons, de Jean Paul Gaultier à Chanel en passant par Dior et Valentino, qui lui ont ouvert leurs portes et leurs archives. Le résultat intemporel mélange mode et art contemporain : un bel ouvrage de 100 photographies le livre aujourd’hui à chacun. Haute Couture : The Polaroïds of Cathleen Naundorf, Prestel Publishing, 184 pages, 49,95 €.
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RADICAL MINIMALISME Des podiums Dior à Stella McCartney, le style graphique noir et blanc a fait l’unanimité pour un bienvenu retour au calme chic. Par Élodie Burckbuchler — Photos Nicolas Aristidou — Natures mortes Nathalie Sanchez
Chemise COS, 49 €. Pull Jil Sander, 1660 €. Short en jean Kaporal, 49 €. Sandales en cuir Marni, 424 €. Sac en cuir Les Petites, 250 €. Ceinture en cuir Barbara Bui, 170 €. Montre ToyWatch, 140 €. Bracelet Owen & Savary, 265 €.
Chemise Mademoiselle Tara, 140 €. Short Zara, 27,95 €. Baskets Puma, 90 €. Bracelets Owen & Savary, 295 € et 350 €. Sac Boy en cuir Chanel, 3650 €.
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1. Pochette en raphia Atelier Mercadal, 150 €. 2. Lunettes de soleil Quiksilver, 75 €. 3. Maillot de bain Protest, 44,99 €. 4. Derbies en cuir Dr. Martens, 130 €. 5. Boardshort O’Neill, 46 €. 6. Manchette en cuir Owen & Savary, 350 €. 7. Sac en cuir Kesslord, 139 €. 8. Sandales en PVC Mademoiselle André, 39 €.
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À L’HEURE SPORTIVE Plongée, surf ou bodyboard : à vous les sports nautiques et les sublimes montres qui vont de pair. Par Élodie Burckbuchler — Photo Nathalie Sanchez
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1. Montre en céramique GC, 645 €. 2. Montre en acier recouvert de silicone Marc by Marc Jacobs, 249 €. 3. Montre Chrono Irony en acier, résine et strass Swatch, 130 €. 4. Montre VIII 33mm en céramique Dior Horlogerie, 5800 €. 5. Montre Miss Dandy en acier Chaumet, 3250 €. 6. Montre en acier March Lab, 1090 €. 7. Montre Oyster Perpetual Date en acier Rolex, 4795 €. 8. Montre en céramique Burberry, 495 €. 44
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SUMMER MEGAMIX L’été sonne le retour d’un furieux choc des imprimés pour un look d’experte tout en contraste. Par Élodie Burckbuchler — Photos Nicolas Aristidou — Natures mortes Nathalie Sanchez
Lunettes de soleil Polo Ralph Lauren, 154 €. Bandeau de maillot de bain H&M, 12,95 €. Pantalon Asos, 53 €. Escarpins Nicholas Kirkwood, 695 €. Collier Caroline Baggi, 225 €. Manchette en métal et strass Hélène Zubeldia, 240 €. Bracelet en cuir jaune Maje, 50 €. Sac en cuir Mango, 75,99 €.
Chemise en soie Vertigo, 95 €. Short en jean Insight, 79 €. Ceinture Asos, 8 €. Collier et manchette en métal doré et velours rouge Anne Thomas, 95 € et 58 €. Manchette en métal et strass Dannijo, 250 €. Jonc en argent Gas Bijoux, 110 €. 5
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1. Pochette Walter Steiger, 590 €. 2. Chaussures Pataugas, 179 €. 3. Lunettes de soleil Electric, 110 €. 4. Débardeur American Vintage, 50 €. 5. Compensées Robert Clergerie, 245 €. 6. Sac à dos Eastpak, 72 €. 7. Maillot de bain Rip Curl, 65 €. Mannequin : Nikolett c/o Ford Make-up/hair : Audrey Vicarini et Sarah Boulaud Assistante styliste : Magali Martin
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JEU D’ÉPAULE Une bretelle de soutien-gorge qui apparaît sans en avoir l’air… Les tank tops sont les gagnants « surprise » du jeu de la suggestion. Par Élodie Burckbuchler — Photos Nathalie Sanchez 1
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1. Reef, 35 €. 2. Volcom, 35 €. 3. Le Temps des Cerises, 30 €. 4. Firetrap, 35 €. 5. Eleven Paris, 35 €. 6. Wrangler, 45 €. 7. Element Eden, 30 €. 8. Roxy, 27 €. 9. Billabong, 35 €. 48
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COPIER-COLLER Quand les silhouettes des créateurs descendent des podiums pour inspirer notre shopping… Par Élodie Burckbuchler — Natures mortes Nathalie Sanchez
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PASTEL MONOCHROME
HIPSTER COOL
Barbara Bui
Diane Von Furstenberg
Isabel Marant
Hippie et authentique, voire « home made », le pull de l’été sera tricoté, torsadé, en maille ajourée ou crochetée… On l’associe à un short noir très discret et des access’ simplissimes.
On assume sans complexe son envie de rétro et de ressemblance avec une pin-up 50’s, en arborant ce monochrome vert amande. Le détail d’importance pour twister ce look ? Des sandales très fines.
On « upgrade » son T-shirt de sport en le portant avec un microshort imprimé et des sandales (plutôt glitter) pour jouer les contrastes.
Sac en cuir Pourchet, 230 €. Pull Zapa, 175 €. Short Kookaï, 55 €. Compensées en cuir CosmoParis, 119 €.
Lunettes de soleil Topshop, 21 €. Top en cuir COS, 225 €. Jupe Tara Jarmon, 150 €. Sandales en cuir Minelli, 59 €.
Veste Levi’s, 127 €. T-shirt Bel Air, 50 €. Short Genetic Denim, env. 150 €. Jonc Gas Bijoux, 110 €. Sandales en cuir Massimo Dutti, 125 €.
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SPORTIVE & TRENDY
STREET MINIMALISTE
VIBRATION TROPICALE
Marc by Marc Jacobs
3.1 Phillip Lim
Proenza Schouler
Rayures matelot revisitées, visière en PVC et baskets 80’s : le bon mix pour la sportive (ou pas).
Le bon mix de l’été pour être mode au quotidien ? Du blanc associé à un jean bleached. Pour le soir, vous pouvez sophistiquer la veste en jean oversized (of course) grâce à une fine ceinture argentée… et c’est tout !
Haut les cœurs, on affiche sa taille de guêpe ou son petit ventre en enfilant une brassière ultra glam’ et une jupe crayon aux imprimés arty (exit la jupe unie). Compensées ou talons hauts obligatoires !
Visière Asos, 13 €. Maillot de bain Lacoste, 95 €. Baskets Blazer Nike, 95 €.
Veste en jean LTC Le Temps des Cerises, 97 €. Jupe Cotélac, 135 €. Ceinture en cuir Acoté Cotélac, 59 €. Sandales en cuir Zara, 60 €.
Brassière en cuir Mac Douglas, 390 €. Jupe H&M, 40 €. Compensées en cuir et corde San Marina, 89,90 €.
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LES 4 FANTASTIQUES Quatre lectrices vous montrent comment porter le jean cet été… et c’est très court ! Par Élodie Burckbuchler — Photos Nicolas Aristidou — Assistante styliste Magali Martin
Nathalie, 29 ans
Fanny, 27 ans
D’habitude, Nathalie est derrière l’objectif puisqu’elle est photographe, un métier qu’elle exerce depuis deux ans après avoir été… avocate. En mode, elle avoue un penchant pour les classiques intemporels et un style de prédilection, le preppy chic.
La jolie Fanny travaille pour un grand groupe de mode du côté business. Les tendances ? Elle s’en dit « pas addict, mais intéressée » et adore se fringuer. Sa vraie passion, c’est la musique qu’elle écoute jour et nuit et en concert.
Veste en jean sans manches Eleven Paris, 110 €. Body American Apparel, 40 €. Minijupe en jean Miss Sixty, 99 €. Besace Minelli, 139 €. Collier Shourouk, 450 €. Manchette Scooter, 35,90 €. Baskets DC, 70 €.
Veste en jean RVCA, 59 €. Débardeur et short en jean Insight, 30 € et 79 €. Manchettes Caroline Baggi, 112 € (l’une). Montre Afwosh, 28 €. Pochette H&M, 19,95 €. Spartiates André, 49 €. 52
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Katie, 27 ans
Laura, 20 ans
Cette pétillante New-Yorkaise est arrivée à Paris il y a un peu plus d’un an pour poursuivre son rêve : devenir chef. Elle alterne cours de cuisine, cours de français et concerts en tout genre dans le quartier de Pigalle où elle vit. Son rêve ? Pouvoir un jour ouvrir son restaurant dans la capitale.
Laura suit des études de communication mais l’une de ses passions reste la mode. D’ailleurs, elle a pour ambition de devenir journaliste ou bien styliste. Ça commence bien avec un stage chez Flavor ! Veste en jean Levi’s, 75 €. T-shirt Loft Design By, 55 €. Short en jean Billabong, 80 €. Sautoir Urban Outfitters, 19 €. Sac Miss Mochila (chez Vestiaire Collective), 145 €. Manchette Ishi (chez Yaya Store), 255 €. Bracelet fin Stéphanie Jewels, 75 €. Bracelet brésilien Feidt, 150 €. Bague Aurélie Bidermann, 247 €. Bottines Zadig & Voltaire, 350 €.
Chemise Thomsen, 150 €. Short en jean Lee Cooper, 62 €. Ceinture Loreak Mendian, 31 €. Bague Louis Vuitton, 270 €. Collier H&M, 7,95 €. Sac Giuseppe Zanotti, 750 €. Baskets en denim brut Converse, 80 €. 53
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LES SEIGNEURS w e i in t er v DU DANCEFLOOR Le quintette de doux dingues londoniens, Hot Chip, revient avec un cinquième album In Our Heads à la bonne humeur contagieuse. Entretien avec les rois de la piste de danse. Par Sarah Dahan positivisme. Cela n’empêche pas certaines chansons d’être plus mélancoliques, plus douces et moins rythmées. Il y a toujours eu cette ambivalence chez Hot Chip, c’est important pour nous. » Quelles ont été vos inspirations pour cet album ? « Nous avons beaucoup écouté de house et de disco. Le groupe Chic a été une influence majeure du début jusqu’à la fin de cet album. » Vous considérez-vous comme un groupe de studio ou de scène ? « Les deux ! Le studio, c’est forcément une atmosphère de travail plus besogneuse que le live mais c’est un endroit de recherches très intéressant. Et la scène, c’est l’accomplissement de ce travail, c’est l’association de toutes nos énergies, c’est une véritable fête ! » Hot Chip, In Our Heads (Domino/Pias). En concert le 7 juillet à la Cité de la Musique à Paris.
© Stéphane Falcon
© Steve Gullick
Avez-vous ressenti une pression pour cet album suite au grand succès du précédent, One Life Stand ? « Non pas vraiment car notre succès a été en grandissant, au fur et à mesure que notre carrière a avancé. On prend les choses avec philosophie, c’est toujours très plaisant de faire danser le plus grand nombre de personnes possible. » Avec cet album, vous êtes partis dans une direction encore plus « dancefloor »… « Oui, nous aimons tout simplement faire danser les gens, cela vient de notre culture de DJ’s. Notre musique est portée par notre
5 DISQUES QUI ONT CHANGÉ MA VIE Gildas, la moitié du duo Kitsuné (qui fête ses 10 ans cette année), livre une compile estivale avec Jerry Bouthier. L’occasion de lui demander ses 5 disques préférés. what time is love de klf : « Le Boy Paris, je n’étais pas encore majeur. Ma première expérience club réussie, je dirais. Je n'ai jamais cessé de vouloir y retourner .» hallelujah des happy mondays : « Même époque : ce que j’appelle la vraie fête. L’indie british rencontre la dance. Mes premières émotions liées à la musique … et à l’ecstasy. » soon (Andrew Weatherall Remix) de my bloody valentine : « J’ai souvent plus aimé les remixes que les originaux… » da funk de daft punk : « La rencontre qui a changé ma vie. J’ai eu la chance de travailler à leurs côtés durant 15 ans. » something good can work de two door cinema club : « Notre premier vrai hit chez Kitsuné… Et ce n’est que le début de leur aventure ! » E.S.
EUGENE MCGUINNESS Papiers d’identité : Le jeune Anglais a surpris son petit monde en sortant en 2008, à l’âge tendre de 22 ans, un premier album qui a révélé un vrai talent de songwriter pop. Depuis, il officie en tant que guitariste pour Miles Kane et sort son deuxième opus Invitation To The Voyage. 54
Chronik : Des chœurs, des cuivres, des violons, Eugene McGuinness sort l’artillerie lourde sur ce deuxième essai solo à l’esprit très « feelgood » et qui pourrait parfaitement faire office de bande originale d’un James Bond. S.D. Eugene McGuinness, Invitation To The Voyage (Domino).
in&out musique
coup LE COLLÈGE de cœurDES CŒURS BRISÉS Pourquoi on l’attendait ? Derrière le pseudo de Twin Shadow se cache George Lewis Jr, musicien au look de crooner latino né en République Dominicaine mais élevé à Brooklyn, qu’on avait découvert en 2010 avec le très suave Forget tout en réminiscences 80’s et en chants langoureux. Deux ans plus tard, il continue sur sa lancée rétro en empruntant de nouveau des sons à cette décennie hybride, à la fois adulée et décriée. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que cet album fut enregistré à L.A., cité des rêves inachevés et des cœurs brisés, puisqu’on l’imagine bien illustrer l’adaptation cinématographique de Moins que zéro, le chef-d’œuvre dark de Bret Easton Ellis. Il vaut quoi son album ? Avec Confess, Twin Shadow réussit l’exploit de pouvoir se placer entre Tears For Fears et la bande originale de Flashdance sans pour autant se vautrer dans le ridicule, ni dans la guimauve. Mais les clins d’œil aux groupes un peu clinquants des années 80 (coucou Ultravox) se font cependant nombreux — on pense notamment à George Michael sur The One et sur Patient, morceau limite cheesy qui ne se refuse pas un bon vieux solo de guitare de derrière
© Tina Tyrell
En s’inspirant de nouveau des années 80, Twin Shadow transforme l’essai et se pose définitivement en songwriter habité sur le bouleversant Confess. Par Sarah Dahan
les fagots. Se rêverait-il en cavalier solitaire d’un boys band imaginaire ? Les temps forts ? Malgré le vernis d’une production ultra synthétique, le premier degré et la sincérité du propos ne peuvent pas être remis en question une seconde. Comme son nom l’indique bien, Confess frappe fort par son authenticité et ses paroles au lyrisme dévastateur (« Be mine tonight, when the movie’s over »).
l e t ube de l'ét é
Twin Shadow, Confess (4AD/Beggars).
THE POPOPOPOPS Papiers d’identité : Quatre Rennais aux influences pop anglaise révélés lors des Transmusicales il y a déjà quatre ans. Après avoir remporté le concours CQFD des Inrocks et longuement tourné en France et à l’étranger, le groupe sort enfin son premier EP. Chronik : On pense à l’électro sautillante des Anglais déglingués de Late Of The Pier, alliée aux mélodies pop de leurs compatriotes d’Adam Kesher (Color, Halcyon Days). A Quick Remedy, leur EP fougueux et entraînant, donne envie de les découvrir sur scène au plus vite. Une belle promesse ! S.D. The Popopopops, A Quick Remedy (Discograph).
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ALINE Si vous n’êtes pas vraiment du genre à apprendre par cœur des chorégraphies mais que vous voulez tout de même élire votre tube de l’été 2012, jetez une oreille au single d’Aline, Je bois et puis je danse. Les paroles jouissives (en français) et la mélodie nonchalante à l’influence très Sébastien Tellier désignent en effet ce morceau comme un outsider totalement éligible dans la catégorie. E.S. Aline, Je bois et puis je danse (Accéléra Son/ LELP/Idol).
in&out cinéma
viewAU PAYS DES KAÏRA in t erALICE Les Kaïra, c’est avant tout un film fait entre potes. Ce n’était pas trop dur de s’imposer au milieu de tous ces mecs ? « (Rires) Non, c’est justement parce qu’on se connaît tous super bien que le tournage a été une partie de plaisir. Mais attention, on n’a pas fait ça à l'arrache, Franck (Gastambide, le réalisateur et compagnon d’Alice, ndlr) a beaucoup travaillé en amont, c’est son premier film, il ne voulait pas se louper. Je suis le projet depuis le début, je lui ai même fait des retours sur le scénario. D’ailleurs, il s’est inspiré de moi pour écrire le rôle de Khadija, clin d’œil au nom de mon personnage dans Confidences à Allah. » Dans le film, vous êtes la petite sœur qui essaye de faire décoller ces trois lascars de leur banc… « Khadija tente de s’en sortir par les bons moyens. Elle est vendeuse de chaussures, elle sait ce que c’est la “vraie” vie, contrairement à ces trois mecs qui sont en loose totale, que ce soit niveau thune ou meuf, et qui n’ont pas trouvé mieux pour s’en sortir que de se lancer dans le porno. Mon
JANE EYRE L’histoire : Dans l’Angleterre du XIXe siècle, la jeune Jane Eyre est engagée comme préceptrice chez le mystérieux Edward Rochester. Elle tombera peu à peu sous son charme… Ce qu’on en pense : Maintes fois adapté sur petit et grand écran (le premier film date même de 1934 !), le roman de Charlotte Brontë fait ici l'objet d'une nouvelle adaptation assez
© 2011 Photo : John Waxxx / Save Ferris-Mandarin CinémaGaumont
Révélée par la pièce de théâtre Confidences à Allah, qui lui a valu un Molière en 2010, et sur grand écran par Radiostars, on retrouve cet été Alice Belaïdi dans Les Kaïra, l’adaptation ciné de la minisérie Kaïra Shopping. Par Déborah Malet
personnage leur ouvrira les yeux, c’est la caution “bonne morale” du film. » On peut parler d’un nouveau tournant pour le cinéma de banlieue ? « C’est vrai que les films de banlieue, ou plutôt qui traitent de la banlieue, sont souvent durs, comme La Haine. Mais Les Kaïra ne s’inscrit pas dans le même registre. Je pense qu’on peut rire aussi de ce milieu. D'ailleurs dans le film, les mecs de banlieue apparaissent comme des beaufs (rires) ! » Les Kaïra de Franck Gastambide avec Medi Sadoun, Jib Pocthier, etc. Sortie le 11 juillet.
SUMMERTIME
surprenante : à la fois film sombre (voire limite d’épouvante) sur lequel plane une atmosphère gothique à la Edgar Allan Poe et bluette romanticosoft, cette version 2012 plaira aux étudiantes en Lettres qui aiment traîner au Père Lachaise et autres fans du Bright Star de Jane Campion. D.M.
L’histoire : C’est l’été dans la petite ville de Glen Allan (Mississipi) mais pour Robbie, 14 ans, pas question de se la couler douce. Vu que sa mère a pris la poudre d’escampette (et ne parlons même pas du père), l’ado doit se dégoter un job pour subvenir aux besoins de sa grand-mère, de son petit frère et de son aîné, trop occupé à descendre des bières et à draguer tout ce qui passe dans le coin. Ce qu’on en pense : La nature sauvage américaine comme toile de fond, le thème abordé des liens familiaux et de ce cocon rassurant formé entre frangins, loin des parents déserteurs ou absents, ce premier film s’inscrit dans la veine de Two Gates Of Sleep et Winter’s Bone. Sans prétention mais avec finesse, et porté par la musique contemplative d’Animal Collective, ce film orné du Prix du Jury au dernier Festival de Deauville offre le portrait beau et touchant d’un adolescent forcé à grandir trop vite... D.M.
De Cary Fukunaga avec Mia Wasikowska, Michael
De Matthew Gordon avec William Patrick Duffin, John Alex Nunnery, etc.
Fassbender, etc. Sortie le 25 juillet.
Sortie le 4 juillet.
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in&out cinéma
GARS CONS coup D’HONNEUR de cœurUn mariage, quatre Anglais et… un bouc.
My Best Men est la comédie qui va vous faire pleurer de rire ! Par Déborah Malet
L’histoire : David rencontre Mia, c’est le coup de foudre et ils décident de se marier. De retour à Londres, celui-ci annonce la nouvelle à ses meilleurs potes, Tom, Graham et Luke. Direction l’Australie — là où résident la future mariée et sa famille — pour célébrer un mariage qui ne sera pas de tout repos. La botte secrète : Les personnages qui partent tous en vrille : d’abord Tom le dandy nonchalant porté sur la weed, Graham le coincé affublé d’une moustache à la Hitler (« ça fait branché ») et Luke le dépressif alcoolique. Et puis la future belle famille : le beau-père à l’esprit rigide (normal, il est sénateur) et son fidèle compagnon (un bouc prénommé Ramsy), la belle-mère qui traîne son nez un peu trop dans la chnouf et la sœur de la mariée, Daphne, petite obèse qui se fait passer pour une lesbienne juste pour bien emmerder papa. Ce qu’on en pense : Certes, on est sur le même terrain de jeu que Very Bad Trip mais sous la houlette de Stephan
Elliott (réalisateur du culte et déjanté Priscilla, folle du désert), on ne se refuse rien, encore moins les scènes trash et bien graveleuses (le bouc « émissaire » Ramsy va prendre très cher...). Sans conteste, la comédie de l’été ! My Best Men de Stephan Elliott avec Kris Marshall, Kevin Bishop, etc. Sortie le 8 août.
Ne w ac e fJUNO TEMPLE KILL LIST L’histoire : Jay et Gal, anciens soldats aujourd’hui reconvertis en tueurs à gages, acceptent une mission chelou (éliminer tour à tour un prêtre, un archiviste et un député) pour toucher le pactole. Ils vont alors se retrouver au cœur d’une sombre histoire de société secrète portée sur les sacrifices humains… Ce qu’on en pense : Débutant comme un polar sur fond de crise sociale, cet ovni glisse lentement le long des pentes
du thriller horrifique avec son lot de scènes insupportables (crâne défoncé à coups de marteau, éviscération, etc.), jusqu’au final, à son apogée de l’horreur. Bien que quelques questions restent en suspens, le réalisateur Ben Wheatley réussit son coup : signer le film indé le plus flippant de l’été. À réserver à ceux qui ont le cœur bien accroché ! D.M.
Où l’a-t-on croisée ? Dans Kaboom de Gregg Araki, où elle s'envoyait en l'air avec son (faux) frère à l’écran, et dans des seconds rôles passant assez inaperçus… Pourquoi on l’aime bien ? Parce qu’on détecte chez elle un potentiel de It-girl : look excentrique et boyfriend (Shiloh Fernandez) mannequin-wannabeacteur. En plus, elle nous change des gentilles blondinettes à la Elle Fanning. Son actu ? Avant de la voir dans le biopic sulfureux de « Gorge profonde », l’Anglaise de 23 ans sera à l’affiche du thriller Killer Joe mais aussi et surtout dans l’un des films les plus attendus de 2012 : Batman/ The Dark Knight Rises. De quoi la propulser définitivement sur le devant de la scène. D.M. The Dark Knight Rises de Christopher Nolan avec Christian Bale, Tom Hardy, etc. Sortie le 25 juillet. Killer Joe de William Friedkin avec Emile
De Ben Wheatley avec Neil Maskell, Michael Smiley,
Hirsch, Gina Gershon, etc. Sortie le 29 août. Lovelace de Rob Epstein et
etc. Sortie le 11 juillet.
Jeffrey Friedman avec Sharon Stone, James Franco, etc. Prochainement.
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Top Carven. Jean Vertigo. Bracelets Reminiscence. Bague Bernard Delettrez. Chaussures Jimmy Choo. Montre JaegerLeCoultre.
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ÉLODIE YUNG UNE HÉROÏNE TRÈS DISCRÈTE
APRÈS AVOIR DONNÉ LA RÉPLIQUE À ROONEY MARA ET DANIEL CRAIG DANS LE REMAKE AMÉRICAIN DE MILLÉNIUM, ELLE INCARNERA UNE NINJA AUX CÔTÉS DE BRUCE WILLIS ET CHANNING TATUM DANS G.I. JOE CONSPIRATION : ÉLODIE YUNG FAIT PARTIE DE CE CLUB TRÈS FERMÉ DES COMÉDIENNES FRANÇAISES QUI ONT LA COTE À HOLLYWOOD, SE FAISANT UNE SPÉCIALITÉ DE BOTTER LES FESSES DES MÉCHANTS. Par Estelle Surbranche — Photographe Misha Taylor — Styliste Céline Marioni
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Flavor cover girl
D
ans une époque où le repli sur soi fait figure de programme politique et où la peur du lendemain influe sur le mode de vie de toute une société, l’histoire d’Élodie Yung fait un joli pied de nez à toutes nos anxiétés. Née sous le signe du Poissons en 1981, la jeune Élodie n’est pas issue d’une famille du showbiz. Pour elle, c’est le Bourget dans le 93, une maman caissière et un papa caddie boy. Plus tard, elle se voit plutôt magistrate et des études en fac de droit ont été longtemps sa priorité. C’est une amie qui lui conseille de se mettre dans une agence d’acteurs pour se faire de l’argent de poche facile. Embarquée dans une série télé, sorte de Beverly Hills à la française sans grande envergure, elle jongle entre les horaires et obtient sa maîtrise. Parallèlement, sa ceinture noire de karaté lui ouvre les portes des films d’actions français comme Banlieue 13 : Ultimatum et Les Fils du Vent avec les Yamakasi. Son sublime physique métis, grâce à une mère française et un père cambodgien, lui permettra de se faire remarquer dans une autre série, Les Bleus. Elle y apprendra la rigueur. Mais Élodie refuse de s’enfermer dans le petit écran (avec pourtant un salaire confortable) : elle déménage en Angleterre pour « se mettre en danger » selon ses propres termes et tenter d’autres paris. Le risque paye. Après des cours au conservatoire de Londres, Élodie est choisie par David Fincher pour être la girlfriend de Lisbeth Salander dans la saga Millénium avec Rooney Mara et Daniel Craig et elle vient d’achever le tournage de G.I. Joe : Conspiration où elle incarne une redoutable guerrière ninja. Ses partenaires à l’écran ? Bruce Willis et Channing Tatum, en toute simplicité. Elle est devenue la sublime fille des films américains qui botte le cul des méchants moulée dans des combinaisons sexy. C’est la Française qui monte à Hollywood où elle fait concurrence aux bombes “anatomiques” qui jouent des flingues et des coups de pied. On croyait qu’elle vivait à Los Angeles et s’entraînait à la salle de sport tous les jours. En la rencontrant, on découvre une brindille discrète qui navigue plutôt entre Paris et Londres et qui aime boire des cafés avec ses amis, les mêmes depuis des années. Elle rigole lorsqu’on lui parle de ce statut de « Française qui monte à l’étranger ».
Mieux, elle n’y croit pas. Parce que de ce qu’on a pu voir de son caractère en ces quelques heures de shooting dans un studio de Belleville à Paris, il se caractériserait plutôt par la force tranquille. Continuer à travailler, sans s’attarder sur les compliments, chérir son indépendance plutôt que de fortifier une zone de confort et, surtout, toujours tenter de nouveaux défis pour se dépasser. Ne pas avoir peur du lendemain peut mener aux portes d’Hollywood : c’est la leçon de cette histoire et elle fait du bien à entendre. Pendant le shooting, Élodie blague, s’amuse de tout, puis s’inquiète de savoir si nous, nous sommes contents des images plutôt que de savoir si elle est belle dessus. Rassuronsla, nous sommes contents. En plus, elle est très belle. Et ne lui en déplaise, nous lui prédisons un avenir brillant. Entretien.
— « J’ai choisi le karaté parce que j’aimais bien l’idée d’évoluer dans un milieu où il y a plus de garçons que de filles ! » — Quel a été votre parcours ? J’ai grandi au Bourget, en banlieue parisienne dans le 93, je suis l’aînée de la famille : j’ai un petit frère et une petite sœur. J’ai fait ma scolarité au Bourget mais j’ai passé ma première et terminale à Paris parce que j’avais envie de voir un autre univers et avoir un meilleur enseignement. J’ai été acceptée à Lavoisier. Je n’étais pas forcément une brillante élève, plutôt studieuse. J’ai toujours aimé étudier. Mais j’ai continué à vivre au Bourget jusqu’à mes 23 ans. J’ai fait des études de droit car je me destinais à être magistrate. Je n’avais jamais songé à être actrice. Et puis une très bonne amie du lycée a décroché une pub. C’est elle qui m’a dit de m’inscrire dans une agence car il y avait moyen de se faire de l’argent facilement. Je n’ai jamais décroché de pub
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mais j’ai rencontré la directrice de casting pour la série La Vie devant nous lorsque j’étais en DEUG. J’ai joué dans cette série pendant un an mais je n’ai pas abandonné mes études de droit pour autant : je voyais ça comme un bonus car je ne me considérais pas comme une actrice. J’ai même failli refuser le job parce que j’avais signé un contrat pour vendre des assurances à la MNEF pendant l’été (rires) ! Et là, le producteur m’a dit entre quatre yeux : « Élodie, tu ne comprends pas ce que je t’offre. » Oui, je ne réalisais pas trop… Quand avez-vous décidé de vous lancer vraiment dans le métier de comédienne ? J’ai validé ma maîtrise pour avoir une sorte d’assurance et je me suis dit que j’allais me laisser un peu de temps pour faire ce que j’aimais faire, c’est-à-dire jouer. Car entre-temps, je m’étais vraiment prise au jeu. J’ai fait un choix. C’est le moment où j’ai assumé d’être comédienne. Ce n’était pas évident pour moi car je ne viens pas de ce milieu-là : ma mère était caissière à Carrefour. C’est d’ailleurs là qu’elle a rencontré mon père qui était caddie boy. Je ne suis pas née dans le cinéma… même si mes parents adorent l’art. D’ailleurs, mon frère est danseur et ma sœur designer. Mes parents ont une vraie ouverture d’esprit : ils nous ont toujours soutenus dans nos choix artistiques. Qu’est-ce que vous préférez dans ce métier ? Ce qui est irremplaçable, c’est de découvrir à chaque fois un nouvel univers… J’aime explorer mais aussi me dépasser aussi bien physiquement que mentalement. Si c’est un film d’action, je fais tout pour faire les choses moi-même. Par exemple, j’ai dû partir en Thaïlande pendant 6 mois pour le film de Julien Seri, Les Fils du Vent. Nous nous sommes préparés physiquement là-bas pendant 3 mois et ça a été assez rude. J’ai dû repousser mes limites car j’avais une scène sur des échafaudages de bambou et j’ai découvert à cette occasion que j’avais le vertige ! J’ai dû prendre sur moi mais ça m’a plu. J’ai rencontré ensuite Alain Tasma sur la série Les Bleus en 2005 et il a été dur avec moi : ça m’a donné l’envie et la force de travailler davantage mes personnages pour aller toujours plus loin.
Soutien-gorge Yasmine Eslami. Top American Apparel. Legging Sylvie Schimmel. Collier Wildfox. ChaĂŽne et bague Thomas Sabo. Chaussures Dr. Martens.
Top American Apparel. Veste en jean Levi’s. Short Zadig & Voltaire. Ceinture Le Temps des Cerises. Bracelets Reminiscence. Montre Jaeger-LeCoultre. ChaÎne Swarovski. Chaussures Dr. Martens.
T-shirt Shine. Perfecto en cuir LĂŠon & Harper. Short Sandro. Ceinture Le Temps des Cerises. Collier Wildfox. Collier et pendentif, bague Thomas Sabo. ChaĂŽne Swarovski.
Flavor cover girl
Vous excellez dans les arts martiaux... J’ai commencé le karaté à l’âge de 9 ans et j’ai continué pendant 10 ans. J’adorais ça. Je suis ceinture noire. C’est mon père qui m’a dit : « Tu préfères faire de la danse ou du karaté ? » J’ai choisi le karaté parce que j’étais en banlieue et j’aimais bien l’idée de pouvoir me défendre toute seule... et le fait d’évoluer dans un milieu où il y a plus de garçons que de filles me plaisait aussi (rires) ! C’était également un grand atout sur le film de Julien Seri. Sur le tournage, j’ai rencontré les Yamakasi qui m’ont aussi donné quelques techniques. Sinon, j’ai fait beaucoup de boxe thaï. En 2010, vous quittez votre place douillette au sein de la série Les Bleus pour Londres. Pourquoi ? J’avais fait le tour de ce que je pouvais faire à Paris. J’étais dans la troisième saison des Bleus et je ne sentais pas trop d’évolution dans l’écriture. Les séries, c’est génial parce que ça nous apprend la rigueur mais ça peut aussi nous mettre sur des rails, nous amener à prendre des petites habitudes de jeu. Je commençais à le sentir mais quand on est artiste, on a besoin de se renouveler. Il fallait que je me mette en danger. Évidemment, des amis me disaient : « Mais fais pas ça, attends encore au moins une saison. Au moins, là, tu as un travail. » Parce que dans le métier de comédien, le plus difficile, c’est d’avoir du travail ! Mais c’était viscéral : il me fallait autre chose. J’avais passé des castings pour le cinéma mais j’avais seulement des propositions en télé. Je n’ai pas eu la chance de rencontrer les réal’ que j’aime, comme Maïwenn ou Jacques Audiard. Alors vous vous retrouvez au conservatoire de Londres avec vos petites économies des Bleus ? Oui, exactement ! Déjà j’étais contente d’être prise avec un anglais plutôt moyen mais ils n’ont pas tenu compte de mon niveau et j’ai pu jouer Richard III en anglais. Ça a été beaucoup de travail mais j’aime ça, ça m’a appris beaucoup sur moi-même. Comme je n’avais pas eu de formation de comédienne, que j’avais appris sur le tas, j’ai toujours eu cette petite voix en moi qui me soufflait que je n’étais pas légitime. Me frotter aux classiques, sur scène au
théâtre, m’a fait me sentir à ma place. En parallèle, j’avais été repérée par un manager aux USA après Banlieue 13 : Ultimatum. C’est grâce à lui que j’ai passé le casting de David Fincher pour le remake américain de Millénium. J’ai envoyé plein de cassettes et j’ai passé beaucoup, beaucoup d’essais… pour finalement être prise. Et là, vous venez de tourner G.I. Joe : Conspiration avec Bruce Willis… Il fallait quelqu’un qui puisse tenir le choc physiquement... Ça a été non-stop pendant 4 mois de tournage. Pour les combats, tout est chorégraphié au millimètre près. J’ai notamment dû apprendre à manier le katana… Vous êtes donc devenue une « action girl » super sexy ! (Rires) C’est assez incroyable : je suis devenue la fille qui fout des roustes aux méchants !
— « C’est assez incroyable : je suis devenue la fille qui fout des roustes aux méchants ! » —
Sur les films d’action, tu t’éclates ! C’est dur mais tu récoltes vraiment des satisfactions. Mais de là à m’imaginer en fille sexy… je ne le suis pas dans la vie. Mais c’est un rôle très marrant à jouer. Est-ce que vous êtes sensible à la mode ? Je suis une femme donc ça me touche. J’aime les belles pièces. Je suis très sensible à l’univers d’Yves Saint Laurent, des femmes fortes et belles. Jean Paul Gaultier pour le côté excentrique. Mais dans la vie de tous les jours, je n’aurais jamais l’audace de m’habiller comme ça. Une routine beauté ? Très simple. Je me nettoie le visage et je m’hydrate avec les produits La RochePosay. Je me maquille le moins possible car j’ai la peau hyper sensible, comme
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souvent les peaux mixtes. Pour le sport, je suis inscrite dans une salle mais on ne m’y voit pas souvent (rires) ! J’aime aller au théâtre, voir des expos et mes amis. Je ne suis pas une fêtarde, j’ai un mode de vie plutôt tranquille. Quels sont vos prochains films ? J’ai tourné un film en Angleterre qui s’appelle Drake. Ce n’est pas un film d’action mais un thriller d’anticipation très sombre. Il est en cours de montage. Je vais aussi tourner en octobre un film de Simon Blake qui s’appelle Still, une adaptation de sa pièce de théâtre Lazarus Man. C’est un drame familial. Pour le moment, ça marche plutôt mieux pour moi à l’étranger mais mes valises sont encore ici : j’ai toute ma famille et mes amis à Paris. J’aime bien voyager, être en mouvement, mais tourner à Paris serait génial aussi. Quels sont vos projets pour les vacances ? Peut-être un tournage à l’étranger. Sinon je partirai avec des amis à La Rochelle dans une grande maison où nous serons 20 ! Et ma famille est dans le Sud de la France alors je vais sûrement aller la voir.
G.I. Joe : Conspiration de Jon Chu avec Channing Tatum, Bruce Willis, Dwayne Johnson, etc. Sortie en 3D prévue en mars 2013. Retrouvez les photos backstage avec Élodie Yung sur notre site www.flavor-magazine.com
DEMAIN, J’ENLÈVE LE HAUT ? Alors que dans les années 80 tomber le haut était le minimum, en 2012 montrer ses seins sur la plage n’est pas une évidence. En cause, le politiquement correct, les méfaits du soleil de plus en plus connus et la peur de se faire insulter ou mal voir, parfois. C’est d’ailleurs depuis que je me suis fait traiter de « salope » par trois abrutis parce que je tombais le haut au bord d’un lac, que depuis j’ai décidé de l’enlever systématiquement — désormais, j’ai l’impression que c’est une partie de ma liberté qui est en jeu. Que vous tombiez ou pas la bretelle n’est pas très important. L’important, c’est que vous ayez la liberté du choix et c’est pour cela que Flavor a voulu parler d’un thème pas si anodin. Nous l’avons donc livré à trois écrivains que nous aimons. Ils s’en sont inspirés librement pour vous faire passer un moment de fantaisie et de réflexion sur la plage ou ailleurs. À vos bretelles ! Par Estelle Surbranche — Illustrations Clémentine Guilbot
Spécial été
ALERTE À BIARRITZ
De Gér aldine Maillet
L
undi : Je suis étalée sur ma serviette éponge « Biarritz for ever » avec ma North Face. La brise basque est glaciale, aussi piquante qu’une baïonade au piment d’Espelette, le ciel vire à la noirceur et le sable se fracasse contre mes hublots antireflets. La baignade est interdite depuis mon arrivée, invasion de méduses violettes et de rouleaux gratte-ciel. Les surfeurs sniffent leurs planches et les maîtres nageurs, planqués dans leur cahute, tuent le mauvais temps en jouant au poker. Pourtant, j’avais mis mon nouveau maillot. Mardi : Je tente de lire Le soleil se lève aussi de Hemingway en Folio. Le livre me plaît, me bouleverse même. Ernest dépeint la frénésie de l’amour et le tumulte des cœurs comme un torero qui livrerait son dernier combat. Mon combat est de maintenir le livre ouvert et de ne pas transformer mon iris en dune du Pyla. Je suis seule sur ma plage. Coquette pour la zone dépressionnaire qui recouvre le Grand Ouest avec générosité. Sous mon K-way, mon survêtement de gymnaste soviétique, le Damart de ma grand-mère, je sens l’échancrure de mon maillot galber mes fesses irréprochables, le décolleté envoûter mes seins, la bretelle glisser sur mon épaule... À moins que ce ne soit qu’un frisson... Mercredi : La bonne nouvelle : il ne pleut plus. La mauvaise : il grêle. Malgré mon âge indécent, je m’abrite au Club Mickey. Je suis échouée entre un fanion Picsou et un drapeau Crêpes Whaou. J’ai envie de chialer mais... je chiale déjà. À cause du blizzard. Je me sens soudainement très proche de JeanLouis Étienne et je songe au réchauffement climatique, à la fonte de la banquise, à la couche d’ozone... à mon abonnement au club de gym pour parfaire des abdos en contre-plaqué, à mon corps privé de regard,
à ma poitrine sans interlocuteur, aux 350 euros déboursés pour avoir le plus beau maillot de l’hémisphère Nord. Un chien errant vient me renifler. Tu t’appelles comment ? Pas de réponse. T’es du coin ? Regard torve. Tu veux manger un morceau ? Il bave. J’ai à ta disposition des galettes de riz soufflé ou des bâtons de céleri... Oui je sais, c’est pire que de bouffer à Fleury-Mérogis mais tu comprends, j’entretiens ma ligne, je prends grand soin de mon indice de masse corporelle. Je veux qu’au premier rayon de soleil, la Vierge ait des bouffées de chaleur sur son rocher, je veux qu’on parle de moi de Bilbao à Bayonne, je veux que les boardshorts loupent la vague, je veux éclipser le feu d’artifice du 14 juillet... Cet été, je veux marquer les esprits. Jeudi : Les mauvais jours se suivent et se ressemblent en pire. La plage est fermée pour cause de marée à fort coefficient. Je fais de la résistance climatique sur un banc face à la tempête qui me paraît bien faiblarde par rapport à mon bouillonnement intérieur. Ce matin au réveil, j’ai refusé le look Spitzberg. Pas de duvet, pas de capuche, pas de moufles, pas de Moon Boots. Juste une superposition de paréos tahitiens sur MON MAILLOT. Toujours le même, celui qui doit transformer mes vacances en apothéose et les touristes en voyeurs chanceux. Sous le palmier vert, le lagon bleu, le coucher de soleil orange, le coquillage nacré, une couronne de fleurs de tiaré immaculées, des grappes de noix de coco, j’offre mon corps aux embruns. Quand je récapitule, la noyade me tente. Trois heures à l’étage « maillots » des Galeries Lafayette, deux matinées dans la cabine d’essayage du Printemps, une nocturne au Bon Marché, une escale à la boutique Eres Place de la Madeleine, un tube d’aspirine, trois flacons d’autobronzant, des dizaines de regards démoniaques et de commentaires désobligeants : « La ficelle, 70
à la limite comme serre-tête ou pour couper le roquefort ! Mais là, où tu l’as coincée, oublie tout de suite... Rentre le ventre... J’ai dit rentre... En fait on ne voit pas la différence, il est à la limite du “fait divers” ton bide. Celui-là, tu en penses quoi ? Tu as trop de seins pour ce modèle... Et avec celui-là ? Pas assez ! Et seins nus ? » Mon reflet est parti dans un fou rire quelques secondes avant moi. Lui de moquerie libératrice, moi de féminité en panique. Vendredi : L’accès au sable est rétabli. Le drapeau est toujours rouge, les troncs d’arbres ont envahi la plage, les méduses violettes n’ont pas résisté à la houle et mon système immunitaire à la caillante, mais il semblerait que le plafond nuageux ait pris un peu de hauteur. Si j’étais dingue, je découvrirais une cheville. Et comme je suis au-delà de toute considération psychiatrique, je livre mes épaules de dossiste aux intempéries. Quelques touristes masochistes traversent la promenade au pas de charge, des hommes en combinaison étanche fixent l’horizon comme la femme de leur vie, un joggeur, ralenti par les bourrasques, jette un œil sur mon anatomie. Le début des festivités est lancé. Mon maillot rentre le ventre, je frémis de tout mon épiderme. Puis un sourire bien décidé à se livrer à un strip-tease estival. Samedi : Changement de température. On a pris trois degrés dans les gencives. Si l’anticyclone continue son travail de sape, ça pourrait devenir le plus beau jour de ma vie. Le soleil est invisible, sans domicile fixe, caché dans un ciel laiteux, la mer s’est assagie comme un jacuzzi en fin de programme, les vacanciers en manque marquent leur territoire avec des parasols décoratifs et des glacières factices, l’indice 30 cale la canette de Coca qui cale le paquet de clopes qui cale l’iPhone qui cale ma joie...
Spécial été
BIO EXPRESS Après avoir foulé les podiums, Géraldine Maillet décide en 1997 de prendre sa retraite du monde de la mode pour se consacrer à l’écriture : « J’étais une vieille mannequin qui voulait devenir un jeune écrivain. » Depuis, elle a écrit dix romans dont Presque Top Model (Flammarion et J’ai lu), Le monde à ses pieds (Grasset et J’ai lu), Il ferait quoi Tarantino à ma place ? (Flammarion et J’ai lu) et a réalisé deux courts métrages, Un Certain Regard avec Julie Gayet et Stéphane Freiss ainsi qu’Une Dernière Cigarette avec Julie Gayet, Audrey Marnay, Stéphane Freiss et François Bégaudeau. C’est sur le grand écran qu’elle reviendra prochainement avec son premier long métrage AFTER, avec Julie Gayet et Raphaël Personnaz (prévu au dernier trimestre 2012), avant de sortir son nouveau roman Room Service en janvier 2013 chez Grasset.
Surtout, le drapeau en vigueur est assorti à mon maillot. Je vais partir à la conquête de la plage. J’ai tellement peur, depuis le temps que j’attends ce moment. Je commence par quoi ? Je retire la jupette, j’enlève le T-shirt, j’ouvre la ceinture, je défais la queue de cheval, je dénoue les spartiates, je balance mes rayures en pâture, mais si je n’ai pas de rayures, je fais comment, je me drape dans ma pudeur ? J’aime mon maillot autant qu’une
deuxième peau, il accepte tout de moi, je ne lui ai pas menti sur la marchandise, je lui ai bien montré mes défauts aussi criants que mes atouts. Mais là, il commence sérieusement à tirer la gueule, même si je ne lui ai jamais promis un miracle, il mérite au moins un bain de soleil. Dimanche : Ce n’était pas si compliqué. De ne pas suivre la mode mais mon envie. J’ai choisi mon maillot. C’est un acte militant, comme si je glissais mon bulletin 71
de vote dans l’urne. Mon candidat a des principes. Il ne bougera pas d’un iota. Il restera ancré sur mes hanches, dédié à ma taille, harnaché à mes courbes, cajolant avec mes fesses et jamais il ne baissera la garde. Je veux garder mes seins comme un joli secret, une douce promesse, un éventuel avenir... Et recouvrir avec délicatesse la plus belle partie de ma sensualité. J’aime la provocation harmonieuse de mon corps alangui.
Spécial été
L’HEURE H De Myriam Berghe
E
lle doute. Elle hésite. Elle tergiverse… Sur le calendrier punaisé au mur de la cuisine, elle a colorié en rose la date de ce dimanche 6 mai. Le jour du rendez-vous fatidique… Ou d’un déjeuner au soleil, qui sait ? Il faut qu’elle prenne une décision en son âme et conscience et advienne que pourra. Elle écarte les lamelles du store et lance un coup d’œil inquiet par la fenêtre. Pas un nuage à l’horizon. Le salut ne tombera pas du ciel et pourtant Dieu sait si l’enjeu est du tonnerre. Comment ne pas se souvenir de 1981 ? Le tsunami de réactions, enthousiastes, choquées ou stupéfaites, provoqué par l’événement. Évidemment, les temps ont changé, la mode du politiquement correct a soufflé un vent glacial sur bien des audaces. On est devenu plus frileux. On se racrapote pour se fondre dans le moule. Elle est au pied du mur. Confrontée à un choix crucial. Elle pressent que c’est lui l’Élu, même si elle peine à le cerner. Elle le connaît si peu. Elle soupçonne, derrière son apparence débonnaire, un caractère bien trempé. Non, il n’est pas du bois dont on fait les flûtes. Ses beaux discours sur la décence, ce n’est pas du pipeau. Elle doute. Elle hésite. Elle tergiverse. Et si ce petit air de deux airs qu’il affiche en permanence n’était qu’un leurre destiné à masquer un esprit rigide ? Ses copines l’ont mise en garde : « Réfléchis bien. Il a l’air tellement coincé. »
Tout le contraire de l’autre, celui qu’elle surnomme déjà l’Ex… Impétueux, sauvage, prêt à toutes les hardiesses. Celui qui Rouletabille en tête, « capable de brûler sans hésitation le genre humain pour éviter un bobo à sa fille ». Au moindre éclair de ses yeux sombres, on devine la sentence. Une papouille ou un bon coup de trique qui fait mâle. Elle tourne en rond. Le capharnaüm de sa chambre ne favorise pas la concentration. On peut se lever du pied gauche et s’avérer très adroite pour assortir la déco de la pièce au chaos de ses pensées. Elle s’oblige à ramasser les sous-vêtements éparpillés sur les étagères de la bibliothèque, L’Âne Culotte de Bosco sous un boxon de culottes. Elle se force à choisir parmi l’amoncellement de robes celle qui traduira son humeur du jour. La bleue, couleur de la liberté ? La blanche, virginale ? La rouge, symbole d’un tempérament de feu ? Le moment est venu d’afficher clairement ses intentions. Ce sera la rouge. A voté ! Elle s’affale sur le lit, éperdue. Ce dimanche devait être un jour de fête, celui du triomphe de l’Élu, celui de la déroute de l’Ex, une revanche sur les souffrances infligées depuis tant d’années. Elle aurait dû chantonner gaiement « Ce soir, l’ennemi connaîtra le prix du 72
sang et des larmes ». Mais non, elle reste stupidement prostrée alors que l’heure H approche. H comme… Hésitation. Horreur. Elle envoie un texto à son amie Marianne, toujours de bon conseil. La réponse fuse : « Prends tes responsabilités, à ton âge, c’est maintenant ou jamais. » Pan ! Dans le mille ! Elle attendait un appui, pas une flèche qui lui renvoie ses 44 printemps en pleine poitrine. Piquée au vif, elle se redresse et bombe le torse. Elle a compris le message. À son âge, on n’a pas besoin de soutien. Elle se souvient de 1981. Une époque charnière marquée par l’effronterie et l’insolence. Le tsunami de réactions, enthousiastes, choquées ou stupéfaites… Quand, sur tous les murs de la ville, l’égérie d’une campagne de pub révolutionnaire, proclamait : « Demain, j’enlève le haut. » Dans une heure, elle rejoindra l’Élu de son cœur sur la plage. Et tant pis si elle froisse son sens des convenances. Sa décision est prise. Elle enlèvera le haut.
Spécial été
BIO EXPRESS Myriam Berghe vit à Bruxelles, elle est journaliste culture pour l’hebdomadaire belge Femmes d’Aujourd’hui. Licenciée en philologie romane, elle est l’auteure de deux romans, Les Petits Matins Puants paru en 2000 aux éditions Labor et Régime Cupidon 0 % de matière grise publié par Femmes d’Aujourd’hui en 2011.
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LES PROMESSES D’UNE BRETELLE De Harold Cobert
J
e flottais dans un demi-sommeil, allongé au soleil sur ma serviette, lorsque j’entendis chuchoter à quelques mètres de moi : — D’après toi, j’enlève le haut ? Cette interrogation fut ponctuée d’un rire et d’un gloussement étouffés. Je me redressai et tournai discrètement la tête vers l’origine de ce questionnement métaphysique. Deux jeunes filles d’environ dix-sept ans étaient assises sur leur paréo, légèrement à l’écart des parents de celle qui venait de parler. À côté d’eux étaient assis deux garçons un peu plus jeunes, le petit frère et l’un de ses copains. Ce dernier avait de toute évidence entendu la question de la jeune fille et, malgré ses lunettes noires dissimulant son regard, la manière dont sa bouche restait entrouverte trahissait que sa vie ne tenait plus qu’à une bretelle. Cette situation me ramena plus de vingt ans en arrière, l’été de mes quinze ans, sur cette même plage… J’habitais alors à Bordeaux et passais comme chaque année le mois d’août avec mon père, à Biarritz, selon la répartition spatiotemporelle des enfants du divorce. Je m’étais mis au surf quelques années auparavant et m’étais constitué une bande de copains mélangeant des petits gars du coin et d’autres d’ailleurs, également ici pour les grandes vacances. C’est ainsi que j’avais rencontré Christophe. Nous débutions tous les deux le surf. À l’époque, ce sport n’était pas aussi à la mode qu’il l’est aujourd’hui, les écoles proposant des stages d’initiation d’une ou plusieurs semaines ne fleurissaient pas sur le sable plus rapidement que les parasols au premier rayon de soleil. On louait des planches dans les surf-shops et on apprenait seul, à grands renforts de chutes, de tasses et de bouillons d’écume. À la différence des enfants du pays, qui surfaient déjà au large avec les « grands », Christophe et moi restions au bord pour
tenter d’acquérir les rudiments qui nous permettraient de rejoindre les autres derrière la barre : ramer, se lever, tenir debout, prendre la vague de travers. À force de nous croiser tous les jours dans l’eau et la galère, nous avions sympathisé. Une amitié estivale s’était nouée, faite de glaces dévorées chez Emilia, de crêpes sur la promenade de la Grande Plage, d’invitations à dormir chez l’un ou chez l’autre. Lors de ces occasions, je croisais sa grande sœur Camille et ses copines, âgées de deux ans de plus que nous. Christophe et moi étions au crépuscule de notre enfance et à l’aurore de notre adolescence. Si nos corps avaient grandi et s’étaient affinés, nos voix restaient haut perchées, nous arborions un léger duvet blond pour toute moustache. Nous avions douze ans, les filles ne nous intéressaient pas, encore moins celles de quatorze ans, comme sa sœur, qui se préoccupaient des garçons, de leurs premières sorties et de leurs premiers flirts le soir, sur le sable. D’une certaine manière, nous étions encore de grands bébés, dont les centres d’intérêts se résumaient au foot, au surf, aux bonbons et aux blagues Carambar. Dès l’été suivant, tout était différent. Nous avions tous les deux mué, nous nous rasions deux fois par mois la moustache qui repoussait lentement, drue et noire. C’était le temps des permissions de minuit, des premières cigarettes et des premiers verres d’alcool, en cachette, la nuit sur la plage. Nous commencions à regarder les filles avec la discrétion d’un éléphant lâché dans le musée de la porcelaine et elles aussi commençaient à nous jeter des coups d’œil plus bavards. Mais nous étions mal à l’aise dans nos corps d’adultes, gauches et empêtrés de nous-mêmes. Ce n’était pas encore l’heure des soirées Skins. Pour sortir avec une fille — c’est-à-dire juste l’embrasser avec la question épineuse du sens de la rotation de la langue — il fallait que votre meilleur ami demande à la meilleure amie de la belle convoitée de 74
demander à la fille en question si elle voulait bien sortir avec vous. C’était grotesque et embarrassant, et pourtant charmant. Ce n’est que trois étés après avoir rencontré Christophe que j’ai revu Camille. Les années précédentes, ses parents l’avaient envoyée en Angleterre pour parfaire son accent et sa pratique de la langue de Shakespeare. J’avais quinze ans. J’étais instantanément tombé raide dingue amoureux d’elle. Pourtant, en septembre, elle partait vivre avec sa mère et son frère aux États-Unis où était muté son père. C’était le dernier été que je la voyais. Le soir, nous nous croisions dans les lieux de sorties nocturnes. Camille avec ses amis, moi avec les miens. Nos deux ans d’écart nous maintenaient à distance l’un de l’autre. Au gré des fluctuations de la nuit dans des bodegas bondées, nous échangions quelques mots ou trinquions ensemble, mais nos vies et nos âges nous rattrapaient. Si j’avais l’impression d’être transparent à ses yeux, si son regard semblait glisser sur moi comme l’eau sur la toile cirée, je la surprenais parfois en train de m’observer, à la dérobée, un sourire énigmatique aux lèvres. Nous nous croisions aussi à la plage. Le dernier jour des vacances, alors qu’elle était avec une copine et ses parents, et que Christophe et moi étions assis sur nos serviettes attendant le bon moment de la marée pour aller surfer, Camille demanda à son amie, discrètement mais suffisamment fort pour que j’entende : — D’après toi, j’enlève le haut ? Derrière mes lunettes de soleil, je dressai les yeux dans sa direction. Elle m’adressa un coup d’œil et, avec un demisourire amusé, fit glisser les bretelles de son bikini, le retira et s’allongea sur le ventre. La salive me manquait pour déglutir. Le soir, nous nous étions retrouvés avec nos bandes respectives au Carlos, le bar phare de cet été-là, à la Côte des Basques. D’humeur mélancolique, j’étais sorti
Spécial été
BIO EXPRESS Titulaire d’un doctorat de lettres, Harold Cobert a publié six essais consacrés à Mirabeau (Mirabeau, le Fantôme du Panthéon) et quatre romans : Le Reniement de Patrick Treboc ( éd. JC Lattès), Un Hiver avec Baudelaire (éd. Héloïse d’Ormesson), L’Entrevue de Saint-Cloud (éd. Héloïse d’Ormesson, Prix du Style 2010) et depuis mars dernier Dieu surfe au Pays basque (éd. Héloïse d’Ormesson). Il écrit également pour le cinéma et la télévision.
regarder l’océan noyé dans l’obscurité. J’étais assis sur les marches en pierres descendant dans l’eau, à une centaine de mètres du lieu de la fête. Camille m’avait rejoint, s’était assise à mes côtés. Nous étions restés un long moment silencieux. Puis, sans un mot, elle s’était penchée
vers moi et m’avait embrassé. Ce garçon scrutant la sœur de son ami pour voir si elle allait faire glisser les bretelles de son maillot, c’était moi vingt ans plus tôt. Instant décisif. Comme l’été de mes quinze ans, elle enleva le haut de son bikini et, après 75
un regard et un demi-sourire espiègle à son jeune amoureux transi, elle s’allongea sur le ventre. Je souris intérieurement. Cette bretelle était une promesse. Ce soir, ils s’embrasseraient. C’était le dernier jour des vacances. Le dernier jour d’un bel été.
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QUELLE "TOPLESS GIRL" ÊTES-VOUS ? Pour clore ce chapitre « Demain, j'enlève le haut ? », rien de tel qu’un test pour savoir où vous en êtes de l’exhibition. De Brigitte Bardot à Kate Moss en passant par la Marianne Républicaine, les effeuilleuses des plages ne sont pas toujours celles que l'on croit... Par Sandie Dubois
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PASSÉ LE PANNEAU DE VOTRE VILLE, TOUT CRIE « VACANCES ». VOTRE STYLE VESTIMENTAIRE ESTIVAL, LUI, RESSEMBLE À : Capeline et espadrilles : vous êtes plutôt tradi-branchée Riviera, plus Sofia Coppola que Snooki. Pas vraiment du genre à hurler « girls gone wild » sur le marché du Cap Ferret. Short déchiré et brassière 90’s, genre « Rihanna à la Barbade ». Vous êtes si peu couverte que vous pourriez être arrêtée pour racolage. La plupart du temps, vous n’avez pas de problèmes de garde-robe vu que du 15 juillet au 15 août, vous êtes sur les plages cul nu. Vous et vos amis naturistes, vous vous moquez des « textiles » (les gens qui mettent un slip, donc).
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CHAQUE ANNÉE, LA TYRANNIE DE LA MINCEUR PASSE INÉVITABLEMENT PAR L’ESPRIT (ET LES MAGAZINES) FÉMININ(S) : Vous avez effectivement fait un régime mais pas n’importe lequel : une diète très snob comme la chronobiologie, de l’acupuncture et du yoga en lévitation pour atteindre votre silhouette idéale. Cette année comme les autres, vous grommelez à la première pub Spécial K que vous voyez. Les régimes ne passeront pas par vous, c’est une question de principe, vous ne céderez jamais aux diktats. Comme tous les ans, vous écoutez votre corps : un jour de jeûne par semaine pour éliminer les toxines, cela vous suffit amplement.
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AVEC L’AUTOBRONZANT MAL ÉTALÉ, L’AUTRE DRAME DE L’ÉTÉ, CE SONT LES MARQUES DE BRONZAGE. ÇA VOUS ÉVOQUE QUOI ? Pour vous, le blanc, ça doit uniquement être celui du poulet dans votre salade César. Sur vous, c’est hors de question. Vous poussez le vice jusqu’à porter un maillot une-pièce sculptural. Les marques sont plutôt chic selon votre philosophie Bobor (bobo-boring). Comme personne ne les voit à par vous et le quelqu’un qui partage vos nuits, vous ne vous mettez pas la rate au courtbouillon.
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MAIS EN FAIT, VOUS EN PENSEZ QUOI DE VOS SEINS ? Vous les chérissez à coups de crème pleine d’actifs tenseurs, vous dormez sur le dos avec un soutien-gorge et ne les exposez même pas à la lumière du jour ou d’un flash. Comme la Joconde au Louvre. Vous êtes reconnaissante de tout ce que la Nature vous a donné. Même si elle a été chafouine sur le tour de centimètres. Vous êtes pour la pleine acceptation de votre corps. Ça vous a coûté deux ans de thérapie et la lecture de L’Art du Bonheur du Dalaï Lama mais ça valait le coup.
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QUE VOUS SOYEZ ADEPTE OU NON (MAIS PUISQUE VOUS FAITES CE TEST, C’EST BIEN QUE LA QUESTION VOUS INTERPELLE), LE TOPLESS, ÇA VOUS FAIT PENSER À : Un film de Max Pécas genre On se calme et on boit frais à Saint-Tropez ou à Camping. Voire pire, à Claire Chazal ou Laurence Ferrari topless en cover de la presse people. Un truc sexy mutin comme Manon des Sources les jours où vous vous trouvez bonne. Ou à une sexy mutinerie comme le Boobgate aux Oscars d’Alexandra Lamy les jours sans. Une attitude « Rrriot Girl » : le jour où les femmes pourront se balader torse nu comme les hommes, l’humanité aura fait un grand pas selon vous.
VOUS ÊTES AVEC VOS COPINES À LA PLAGE ET LÀ, TOUT LE MONDE TOMBE LE HAUT. VOUS : Gardez le vôtre pour ne pas faire comme tout le monde : vous êtes un esprit libre. Même si en fait vous en avez assez envie. Avez été la première à enlever le vôtre : vous êtes un esprit libre qui n’aime pas les marques de maillot et le contact d’un bikini mouillé. Non seulement vous enlevez le vôtre mais en plus, vous postez une photo de votre poitrine sur Instagram pour les copains restés à Paris.
SANS PARLER DE MYTHE COMME SIMONE DE BEAUVOIR, QUEL POURRAIT ÊTRE VOTRE MODÈLE D’INSPIRATION FÉMININ ? Jane Birkin ou sa fille Charlotte, Clémence Poesy : des femmes à la beauté subtile. Scarlett Johansson ou Penelope Cruz : des femmes bombesques qui sont pourtant respectées pour autre chose que leur physique. Beyoncé ou Adele : des filles qui n’essaient pas de rentrer dans les cases imposées et qui assument leurs courbes. EN 2012, MONTRER SES SEINS SUR LA PLAGE, VOUS TROUVEZ ÇA : Dangereux. Vous êtes une fille des années crème solaire et exposition aux heures les moins chaudes. Ce n’est pas pour avoir des seins fripés à 25 ans. Par contre une fois dans l’eau, vous enlevez tout. Has-been. Voire vulgaire. Peut-être branché finalement... Ça y est, vous êtes perdue ! Acquis, non ? En tout cas pour vous, la question ne se pose pas : vous aimez le topless et trouvez ça « sein » (il fallait lire « sain », évidemment).
VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE VOUS ÊTES « TOPLESS NATURE » Petite, vous traîniez tellement souvent à poil que vos parents pensaient que vous finiriez dans le porno. Vous ne voyez même pas où est la matière à débat et vos potes peuvent dessiner vos seins de mémoire. Vous êtes la preuve que nudité ne rime pas toujours avec graveleux (les concours de T-shirts mouillés = no pasarán). Se sentir bien dans son corps — et l’assumer en public — est pour vous un acte sain. Attention quand même à ne pas virer trop exhib’ : tout le monde ne se sent pas si bien dans ses baskets. Comme le disait Hitchcock : « Les femmes sont comme le suspense. Plus elles éveillent l’imagination, plus elles suscitent d’émotions. »
VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE VOUS ÊTES « TOPLESS MILITANTE » Que vous soyez adepte du topless ou non, pour vous c’est un moyen de revendiquer que vous faites ce que vous voulez de votre corps. La petite militante qui sommeille en vous est prête à se mettre à poil à la moindre occasion si la cause des femmes s’en sort grandie — fût-ce grâce aux Spice Girls. Vous détestez les hypocrites et les censeurs qui jugent les filles à la longueur de leur short ou à la largeur de leur haut de maillot de bain. Pour vous, la pudeur ne passe pas par le physique et quand vous croisez un esprit obtus un peu trop puritain vous êtes au bord du craquage, comme une vulgaire prothèse PIP. C’est grâce à des filles comme vous que les femmes ont pu mettre des minijupes et des bikinis, bravo, mais gardez à l’esprit un peu de second degré, vous êtes en vacances après tout !
VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE VOUS ÊTES « TOPLESS SNOB » Vous enduire les seins d’Ambre Solaire au Cap d’Agde, ça pourrait être votre définition du cauchemar. Pour vous, le problème n’est pas tellement de s’exhiber mais bien de garder un peu de sens commun. Vous n’avez rien contre enlever le haut mais avec un minimum de chic : sur le pont d’un yacht (bon un pédalo peut faire la blague pour les fauchées), autour d’une piscine privée ou dans une crique déserte. Tout ce qui peut de près ou de loin vous faire penser à un film avec Franck Dubosc ou à un épisode de Jersey Shore est à éviter. Vous n’êtes pas puritaine, juste un peu échaudée par l’époque, trop vulgaire à votre goût... Pourtant, après quelques saisons de preppy et vintage Mad Men, vous l’avouez : vous avez envie de mettre un peu de fun dans tout ça... La saison du topless arrive à point nommé en fait !
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À PART LES ANGES DE LA TÉLÉRÉALITÉ ET LE CRAYON CONTOUR DES LÈVRES, LA VULGARITÉ C’EST AUSSI : Bronzer, se balader ou pire jouer au beach volley les seins à l’air sur une plage bondée. Se crémer les seins en public en insistant langoureusement sur la zone façon Redtube. Même en étant habillée de la tête aux pieds, la fille qui parle très fort en racontant sa vie, pour vous c’est le summum de l’angoisse.
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GRAINES DE STARS (À SUIVRE) Chez Flavor, on aime repérer avant tout le monde ceux et celles qui vont faire couler beaucoup d’encre. En voici six, tous différents dans leur genre, qui nous ont tapé dans l’œil. On fait les présentations ? Par Estelle Surbranche et Déborah Malet
RITA ORA, LA PRINCESSE POP Outre-Manche, on la compare à Cendrillon et pour cause, Rita Ora revient de loin. Née il y a 21 ans à Pristina en ex-Yougoslavie (la capitale de l’actuel Kosovo), Rita Sahatçiu Ora a grandi à Londres après que ses parents aient immigré en GrandeBretagne alors qu’elle n’avait que quelques mois. La vie n’était donc pas facile tous les jours chez les Ora… N’empêche, Rita suit son rêve de paillettes et débute dans une série anglaise à 14 ans. Premier à succomber, Craig David qui lui propose de chanter sur un de ses best-of en 2007. Mais la vraie chance se pointe en 2009 lorsque Jay-Z, via son label Roc Nation, jette son dévolu sur elle. Les médias s’empressent de la comparer à Rihanna, l’autre protégée de Jay-Z... En vrai, la ressemblance serait plutôt à chercher du côté de Gwen Stefani — même chevelure blonde peroxydée, même sens du look extravagant et provocateur. Son album devrait sortir avant fin 2012 mais elle est déjà dans l’œil du cyclone avec plus de 18 millions de vues sur Youtube pour les seuls titres Hot Right Now et R.I.P. écrit par Drake. www.ritaora.com
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TRACY ANTONOPOULOS LA RÉALISATRICE INDÉ CHIC Dans la droite lignée des Sofia et Gia Coppola, voici Tracy Antonopoulos. Ses débuts, elle les fait avec sa copine Gia Coppola en codirigeant à ses côtés un court métrage pour la marque Opening Ceremony qui mettait en scène Jason Schwartzman et Kirsten Dunst (en toute simplicité). Depuis, elle a écrit et dirigé la vidéo de Sleep On The Dance Floor de The Postelles, est devenue l’un des modèles attitrés du photographe-artiste Ryan McGinley, a poussé des disques au Baron, la boîte hype de Paris, et refait des vidéos pour des marques. La dernière en date est celle pour la collection printemps-été 2012 de Bean Pole Accessory, où elle se met en scène avec ses copines branchées, dont la mannequin Coco Young et l’actrice/ mannequin Delfine Bafort, star du film de Vincent Gallo Promises Written In Water (si vous ne connaissez pas c’est normal, le film tourné en 2010 n’a jamais trouvé de distributeur en France). Bien connectée chez les happy few, il y a de grandes chances de retrouver Tracy sur d’autres projets classieux.
DANE DEHAAN LE « YOUNG GUN » QUI VA FAIRE DU BRUIT Avec son physique poupin taillé pour le grand écran tout autant que pour le papier glacé et son regard inquiétant, difficile de ne pas voir en Dane le successeur des Ezra Miller (We Need To Talk About Kevin) et autres Michael Pitt (Funny Games). Après des apparitions dans les séries New York Unité Spéciale, En Analyse et True Blood, il fait ses premiers pas (prometteurs) au ciné en début d’année dans Chronicle, soit l’histoire de trois potes qui se découvrent du jour au lendemain des superpouvoirs mais sans l’envergure héroïque d’un Superman ou Batman… Son deuxième fait d’armes au ciné aura lieu en septembre prochain : il jouera dans un drame au cœur de l’Amérique de la prohibition, Des Hommes sans loi, avec Tom Hardy et Jessica Chastain, dont le scénario a été concocté par Nick Cave (sans ses Bad Seeds), excusez du peu. On retrouvera aussi cette année Dane à l’affiche du très attendu Kill Your Darlings : il incarnera Lucien Carr, l’un des co-fondateurs de la Beat Generation et condamné en 1946 pour le meurtre de David Kammerer (Michael C. Hall alias Dexter), face à Daniel Radcliffe, dans la peau d’Allen Ginsberg, et Elizabeth Olsen. It-boy en vue !
http://tracyantonopoulos.tumblr.com
Des Hommes sans loi de John Hillcoat avec Guy Pearce, Tom Hardy, etc. Sortie le 12 septembre.
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VAHRAM MURATYAN L’ILLUSTRATEUR AUX DOIGTS D’OR Il a un nom indien mais ses parents sont d’origine arménienne et il est né dans la banlieue chic de Paris, à Saint-Germain-enLaye pour être précis. Vahram (« pluie » en perse) est le jeune graphiste que le monde nous envie depuis le carton de son blog Parisvsnyc.blogspot.fr, puis de son livre d’illustrations Paris vs. New York qui croque les deux capitales et leurs différences. Totalement dans l’air du temps, le livre publié aux éditions 10/18 s’est vendu à plus de 50 000 exemplaires et le géant américain Penguin le commercialise désormais aux États-Unis. Du coup, le jeune artiste de 33 ans est « most-wanted » aussi bien par des marques (comme Club Monaco) que par des prestigieux journaux (Le Monde). www.vahrammuratyan.com
BELLA HEATHCOTE L’ACTRICE « NEXT BIG THING » Un minois angélique auquel on donnerait le bon Dieu sans confession, un regard bleu troublant, un style qui se bonifie au fil des red carpets... Voici une autre Bella qui fait chavirer bien des cœurs, à commencer par ceux des vampires : à mille lieues du teen movie romanticohorrifique Twilight, cette Australienne de 24 ans s’est fait remarquer au cinéma dans le dernier Tim Burton, Dark Shadows, en incarnant la belle pour laquelle se damnait le suceur de sang Barnabas, alias Johnny Depp. En octobre prochain, c’est au milieu d’une horde de « vraies gueules » qu’on la retrouvera : dans le film de gangsters Cogan, la mort en douce aux côtés de Sam Rockwell, Ray Liotta, Mark Ruffalo, Javier Bardem et… Brad Pitt ! Autant vous dire qu’il n’a pas fallu longtemps à la presse people pour se déchaîner et pour prêter à la douce Bella une liaison avec la moitié de Brangelina : « C’est la chose la plus ridicule que j’aie pu lire ! Le pire, c’est que des amis et ma famille m’ont envoyé des mails du genre : “Comment as-tu pu faire ça ? En plus tu ne nous as rien dit !” » Nous, on se demande justement pourquoi elle n’a rien fait… Cogan, la mort en douce d’Andrew Dominik avec Brad Pitt, James Gandolfini, etc. Sortie le 17 octobre.
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DJ VENUS X LA RAPPEUSE PAS SI UNDERGROUND Quel est le point commun entre le vernissage de l’expo photo Mom & Dad de Terry Richardson et la soirée privée en l’honneur de Damien Hirst et de sa série de peintures Dots organisée à la galerie Gagosian ? Le fait que la crème hype de l’art était présente et la Djette et rappeuse Venus X à deux doigts de créer l’émeute. Ses sets rendent en effet dingue le Tout-New York. Pourquoi ? Un son unique où elle mélange dans un rythme up-tempo de la witch house, du reggaeton, de la techno turque et des sons empruntés aux reportages d’Al Jazeera lors des révolutions arabes. « So on the edge ! », se régalent les invités. Ce mash-up violent des genres, DJ Venus X, dont le vrai nom est Jazmin Venus Soto, le qualifie de « ghetto gothic » et ses aficionados sont de plus en plus nombreux si l’on en croit le succès de ses soirées, The GHE20G0TH1K (à faire absolument si vous passez à NYC pour le look « cyber diaspora » des participants et leur ambiance hystérique). Ajoutez à cela le look unique de la demoiselle : cheveux qui passent du rose au vert, minijupe léopard avec une fourrure fuchsia, Timberland aux pieds, et vous avez la sensation hot de la scène underground new-yorkaise ! http://venusx.tumblr.com/
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MINIMAL WAVE UN LOOK SPORTSWEAR MINIMALISTE REHAUSSÉ DE COULEURS POP : L’ÉTÉ SERA GRAPHIQUE-CHIC. Photographe Skye Parrott — Styliste Céline Marioni
Lunettes de soleil Mykita x Alexandre Herchcovitch, 325 €. Maillot de bain Chanel, 480 €. Ceinture Sonia Rykiel, 160 €. Jupe Marc Jacobs, 620 €. Baskets Surface To Air, 80 €.
Veste Surface To Air, 350 €. Top tank Adidas by Jeremy Scott, 350 €. Short Puma, 35 €. Derbies Anniel, 76 €.
Brassière Issey Miyake, 285 €. Top en résille Hakaan, prix sur demande. Short Nike, 48 €.
Veste Surface To Air, 350 €. Tank top Adidas by Jeremy Scott, 350 €. Short Puma, 35 €. Derbies Anniel, 76 €.
Visière Tatty Devine, 90 €. Maillot de bain Thapelo, 192 €. Ceinture Maison Martin Margiela, 675 €. Short Element Eden, 45 €. Bas Issey Miyake, prix sur demande.
Veste Paule Ka, 750 €. Sweat Freeman T. Porter, 65 €. Jupe Paco Rabanne par Manish Arora, 590 €.
Lunettes de soleil Miu Miu, 230 €. Veste Diesel Black Gold, prix sur demande. Maillot de bain Eres, 230 €.
T-Shirt Obey, 44 €. Jupe Vivienne Westwood Red Label, 351 €. Bague Nina Ricci, 169 €.
Combishort Converse, 50 €. Pantalon et ceinture Sonia Rykiel, 1090 € et 160 €.
Chemise courte MM6, 130 €. Maillot de bain Tooshie, 255 €. Short Asos, 35 €. Boucles d’oreilles Sonia Rykiel, 195 €. Mannequin : Alex Noiret c/o Ford Make-up : Gloria Noto c/o Jed Root Hair : Nikki Providence c/o Jed Root Assistant styliste : Alexandre Roy
BLACK SHAMAN
UN TRAITEMENT AU NOIR DES IMPRIMÉS ETHNIQUES POUR UNE CÉLÉBRATION DANS LE DÉSERT. Photographe Harper Smith — Styliste Céline Marioni
Chemise Eleven, 99 €. Brassière rayée WeSC, 40 €. Jupe Maison Olga, 175 €. Boucles d’oreilles Reminiscence, 190 €. Boots Zadig & Voltaire, 780 €.
T-shirt Quiksilver Women, 45 €. Short Ekyog, 109 €. Chaîne longue et pendentif Gas Bijoux, 120 €. Collier perles de lune Pascale Monvoisin, 160 €. Gants Maison Fabre, prix sur demande. Bracelets Caroline Baggi, 80 € (l’un). Boots Zadig & Voltaire, 780 €.
Bandeau Adéli, 24,60 €. Maillot de bain Roxy, 70 €. Body Steffie Christiaens, 220 €. Collier Forte Forte, 134 €. Bracelets Caroline Baggi, 80 € (l’un).
T-Shirt blanc Paul by Paul Smith, 143 €. Maillot une pièce Pull-In, 59 €. Pantalon Obey, 79 €. Bracelets Caroline Baggi, 80 € (l’un). Collier Polder, 63 €. Mules Miu Miu, 750 €.
Maillot de bain Billabong, 55 €. Robe en lanières de cuir Patrizia Pepe, prix sur demande. Collier perles de lune Pascale Monvoisin, 160 €. Bracelets Caroline Baggi, 80 € (l’un).
Maillot de bain Rip Curl, 85 €. Gilet frangé en cuir Stella Forest, 200 €. Veste et pantalon Maje, 275 € et 165 €. Collier noir et bague dorée Polder, 63 € et 38 €. Collier perles de lune Pascale Monvoisin, 160 €. Bracelets Caroline Baggi, 80 € (l’un). Mules Miu Miu, 750 €.
T-Shirt Zadig & Voltaire, 95 €. Combishort Vertigo, 80 €. Legging Issey Miyake, 435 €.
Maillot de bain Insight, 75 €. Boucles d’oreilles Reminiscence, 190 €. Bague dorée Polder, 38 €. Bague ailée Pascale Monvoisin, 48 €. Bracelets Caroline Baggi, 80 € (l’un). Boots Zadig & Voltaire, 780 €.
Top (en écharpe) Maison Martin Margiela, 250 €. T-Shirt Zef, 48 €. Combishort Gat Rimon, 160 €. Short Firetrap, 55 €. Gants Maison Fabre, prix sur demande. Bracelets Caroline Baggi, 80 € (l’un). Mannequin : Papa c/o Next Make-up : Gloria Noto c/o Jed Root Hair : Alex Polillo c/o Starworks Artists Assistant styliste : Alexandre Roy
PERSO BEAUTÉ
BYE BYE BABY ! Au moment du départ, c’est toujours le même casse-tête : comment choisir entre le pratique et l’esthétique alors que l’on voudrait tout emmener ? Flavor a demandé aux pros leurs bonnes astuces pour utiliser les cométiques et les accessoires de multiples façons, et ainsi alléger de manière conséquente sa valise sans faire de concessions sur le look. Par Sophie Pattier — Illustrations Clémentine Guilbot
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PERSO BEAUTÉ les disciplineront. Après le shampooing, séchez-les avec une serviette. Vaporisez ensuite un soin sans rinçage pour donner du mouvement et apporter de la tenue. Avec un bandeau ou une barrette, fixez un cran ou une boucle. Pour lisser les cheveux sans brushing, plaquez-les en arrière puis rassemblez-les en une queue de cheval que vous attacherez avec un élastique. Obtenez de jolies ondulations par de petites tresses réalisées sur cheveux mouillés.
LE MINIMUM POUR ÊTRE TOUJOURS BIEN COIFFÉE Hélène, coiffeuse chez Jean-François Lazartigue, a plus d’un tour dans son sac pour vous assurer une chevelure de rêve avec un minimum de produits. Les deux incontournables : Le shampooing évidemment, indispensable surtout en vacances, en bord de mer ou lorsque l’on pratique une activité physique et que l’on doit se laver les cheveux tous les jours. Comment le choisir : Trois options possibles : soit un shampooing spécial soleil, soit adapté à votre type de cheveu (n’en changez pas si vous avez des pellicules, catastrophe assurée !) ou à usage fréquent si vos cheveux sont normaux. Ensuite, optez pour le principe du « 2 en 1 » en utilisant un spray sans rinçage qui sert à la fois de démêlant, de soin traitant et de coiffant. Pratique, facile, instantané, ce seul produit permet plusieurs utilisations. Outre sa fonction de démêlant après le shampooing, on peut l’appliquer le matin sans se mouiller les cheveux pour nourrir et protéger les longueurs, reformer des boucles, discipliner des frisures ou donner du maintien au brushing. L’outil de base : Une brosse à picots qui permet à la fois le démêlage et le coiffage. En plastique, elle se lavera plus facilement après avoir été utilisée à la plage ou après l’application des produits de styling. Je n’ai pas de sèche-cheveux : Si vous ne voulez pas vous encombrer, laissez sécher naturellement vos cheveux en suivant quelques astuces de mise en forme qui
L’ESSENTIEL POUR UNE MISE EN BEAUTÉ Concocté par Ludovic Engrand, expert en maquillage pour Shu Uemura, voici le kit de survie makeup avec en prime toutes les astuces de cet été. La trousse élémentaire : Perpétuelle pressée, la voyageuse possède le matériel de base à l’intérieur d’une trousse transparente. Vous gagnerez ainsi un temps précieux à retrouver en un clin d’œil ce dont vous avez besoin. Vous y glisserez vos indispensables qui vont vous servir à faire plusieurs choses : un gloss transparent, un pot de micro-paillettes dorées, une gelée bronzante car c’est l’été (ou à défaut votre fond de teint habituel), un mascara noir et un blush crème dans les tons abricot, pêche ou corail car la peau est bronzée. L’outil de base : Le coton-tige et rien d’autre ! Celui à bout rond avec une petite pointe au bout. Avec vos doigts, il sera votre seul accessoire pour appliquer toutes les matières possibles sur chaque partie du visage. Imbibé d’un peu d’eau micellaire, c’est aussi un outil correcteur imbattable pour rattraper tous les dérapages et les sorties de route. Leçons express : Le teint se prépare à l’aide d’une pointe de micro-paillettes dorées dans une lichette de gelée teintée et chauffée dans le creux de la main. Pour se créer l’œil « summer » à l’aspect mouillé, appliquez du gloss transparent sur la paupière mobile. Ajoutez quelques paillettes en tapotant doucement avec le doigt. Tracez un trait d’eyeliner avec la pointe du cotontige, trempée au préalable dans le tube de mascara, au ras des cils de l’intérieur vers l’extérieur, en haut et en bas. Habillez vos cils de mascara, essuyez la brosse sur un Kleenex avant de venir effleurer le sourcil afin de le rehausser de manière très subtile. Après les pommettes, les lèvres se colorent avec le blush crème utilisé comme un baume à lèvres pour un effet « bouche mordue ». 103
MON KIT BEAUTÉ POUR L’AVION L’endroit est clos avec la climatisation nonstop. Alors après 8 ou 12 heures de voyage, la peau est malmenée, fatiguée par la déshydratation. Avant le départ, glissez dans votre sac à main un tube de crème hydratante (qui servira à abreuver les mains et le visage), un baume à lèvres et des flacons de larmes artificielles. Buvez régulièrement un verre d’eau afin de compenser le manque d’hygrométrie (10 %). Il existe également des produits spécifiques pour le soin global du voyageur comme le Travel Recharge version Femme ou Homme de Biotherm (30 ml, 30 €).
4 ASTUCES ANTI-JETLAG 1. Pour stimuler la circulation sanguine et soulager les jambes lourdes, rien ne vaut un bain de pieds aux sels et huiles essentielles de cyprès ou de menthe poivrée. 2. Se masser les pieds, les mollets et la nuque avec des pressions rapides type « appuyé / relâché ». 3. S’étirer la nuque et les épaules par des mouvements de rotation. 4. Détendre le dos en tirant les bras vers le haut et en se penchant sur la droite, puis la gauche. (Merci à Hélène Cassan du Spa Seven Colours de l’hôtel Telfair à l’Île Maurice).
PERSO BEAUTÉ L’INDISPENSABLE POUR PRENDRE SOIN DE SON CORPS ET DE SON VISAGE Spécialiste de la peau et des cheveux, le dermatologue Roland Mendin n’hésite pas en voyage à vous transformer en MacGyver de la beauté. Le soin de base : Outre un gel lavant corps et cheveux, l’essentiel est de partir avec une seule crème pour le visage et le corps contenant des actifs apaisants et hydratants que l’on trouve chez les marques de pharmacie (Uriage, A-Derma, Ducray, Dermagor…). En cas de coup de soleil, elle pourra aussi être appliquée en cataplasme sur la peau. Détournement de produit : En dépannage, un shampooing peut s’utiliser pour la toilette du corps, par contre un gel douche corporel sera beaucoup moins efficace pour laver les cheveux (il faut absolument certains tensioactifs). Une crème pour le visage peut parfaitement hydrater le corps. C’est simplement une question de prix car par économie les principes actifs sont plus dispersés dans une crème corporelle. Appliquée en couche épaisse, votre crème de jour peut servir de masque hydratant pour le visage. Votre parfum peut faire office d’antiseptique local de secours : petit bobo, bouton d’acné, herpès… Attention tout de même au risque de photosensibilisation, appliquezle plutôt le soir. Astuces gain de temps : Vous pouvez vous passer de crème hydratante pendant 1 ou 2 jours en utilisant une huile lavante sous la douche. Attention, l’astuce n’est pas recommandée aux peaux sèches. Pour vous éviter le gommage hebdomadaire, le gant de toilette sous la douche afin de frotter la peau peut suffire.
ZOOM SUR… les solaires 2012, what’s new ? Désormais sexy, la safe attitude au soleil n’a jamais été aussi facile à suivre : des textures invisibles et non collantes, des huiles et des nacres sublimant la peau, des parfums pleins de gourmandise. Le solaire sait aussi se faire très malin sous la forme d’une eau magique sans alcool SPF 50 ou 30 pouvant s’utiliser sur le visage, le corps et même les cheveux. Photoderm Bronz SPF 50, brume solaire invisible haute protection, Bioderma, 200 ml, 17,20 €.
Pour les peaux matures présentant déjà des taches pigmentaires, Esthederm propose cette année une nouveauté qui prévient des nouvelles taches tout en harmonisant le bronzage. Photo Regul, irrégularités pigmentaires crème visage, Esthederm, 50 ml, 64 €.
qu’est-ce que je prends comme protection solaire si je vais… … à New York. Un solaire de ville pour le visage avec une protection moyenne SPF 30 insoupçonnable sur ou sous le make-up et assurant un teint parfaitement unifié et matifié. N’oubliez pas de l’appliquer sur les mains et le décolleté, c’est là que les taches brunes apparaissent après 40 ans. StriVectin-SH™, protection quotidienne anti-âge SPF 30, 60 ml, 45 € (en exclusivité chez Sephora).
… aux Antilles. Une huile (ou un lait) pour le visage et le corps, agréable à appliquer et à porter résistant à l’eau, SPF 30 à 50 selon la carnation de sa peau car le soleil tape fort, sans compter l’eau et le sable qui augmentent pas mal la réverbération.
MON VANITY DE SAISON Ciblez les formats nomades, produits malins et cosmétiques multi-usages… Le soin à emporter :
Lait solaire protecteur SPF 30, visage… et corps, la
Baume de Beauté 14, soin SOS nutri-réparateur zones
totale !, Sephora, 200 ml, 15,90 €.
sèches visage-corps-cheveux, Carita, 20 ml, 25 €. Déopil Spray, déodorant anti-repousse sans sels
Corps et cheveux :
d’aluminium, Mary Cohr, 25 ml, 13,50 €.
Shampooing solide Godiva, Lush, 8,95 €.
À tout faire :
Miniatures :
Huile Divine, Caudalie, 100 ml, 31 €.
Shampooing et gel douche, Kiehl’s, 75 ml, 9,50 € (l’un).
Solaire de poche :
Poudre lavante :
… à Megève. Une crème solaire visage et/ ou corps très haute protection SPF 50, pas de concessions car en altitude la peau est en permanence bombardée par les UVA et les UVB. Ajoutez un stick pour bien protéger les zones sensibles comme les lèvres, les pommettes et le nez.
Crème visage SPF 30, Clinique, 30 ml, 10 €.
Shampooing express sans eau, Sephora, 75 ml, 5,90 €.
Stick SPF 50+, Anthelios XL, La Roche-Posay, 10,85 €.
Le must de l’été :
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PERSO COMMUNIQUÉ
ÇA BUZZ ! Focus sur les nouveaux produits stars que les beautystas s’arracheront cet été chez Sephora. Des produits toujours plus innovants, beaux ou pointus, pour être « Hot Now » !
AUX PETITS SOINS
RÉDUCTEUR DE RIDES PROFOND ET CIBLÉ D’ ALGENIST : Pour lisser les ridules et minimiser la taille des rides profondes, voici LE soin incontournable. Son secret ? L’acide alguronique qui stimule le renouvellement cellulaire et favorise la synthèse d’élastine. En d’autres termes, un soin qui agit durablement sur les rides et qui, en plus, se révèle être une excellente base de maquillage. Et les résultats se font visibles dès 10 jours. Bye bye wrinkles !
FRAÎCHE ET SENSUELLE
DIOR ADDICT EAU FRAÎCHE ET EAU SENSUELLE : Dior Addict se met à l’heure d’été en nous proposant deux eaux irrésistibles : l’Eau Fraîche, composée autour du Freesia, est un floral fruité, acidulé et gourmand à souhait ; l’Eau Sensuelle, composée autour de la rose, se veut élégante et suave. À adopter selon son « mood » du jour ou de la nuit.
Prix : 15 ml, 39 €.
JUSQU’AU BOUT DES DOIGTS
Prix : 50 ml, 66,70 € (le parfum).
LE REGARD QUI TUE
LE VERNIS ROSE NÉON DE NAILS INC. :
On ne change pas une formule qui gagne ! Forte de son succès, cette base pour fard à paupières lissante et fixante (qui ne s’agglutine pas dans les plis de la paupière, magique !) se fait rhabiller pour l’été d’un nouveau packaging plus pratique. Un tube souple qui se presse facilement pour obtenir la juste dose souhaitée. Plus de gâchis, ni de perte de temps ! Le plus ? Cette « potion magique » se voit aussi prendre une taille au-dessus, passant de 10 ml à 11 ml.
Nouvelle venue en France, la marque anglaise Nails Inc. nous a tapé dans l’œil grâce à sa large palette de couleurs mais aussi grâce à des vernis aux formules révolutionnaires (dont le Magnetic Polish, un vernis qui se « transforme » lorsqu’on passe un aimant dessus). Pour cet été, la créatrice Thea Green nous a concocté des couleurs pile dans la tendance et nos envies du moment : à savoir des teintes « néon » ! Notre chouchou ? Le « Neon Notting Hill Gate », un rose shocking électrisant que l’on voit déjà au bout de nos doigts pour rehausser notre tenue pastel de l’été.
Prix : 11 ml, 16 €.
Prix : 10 ml, 14 €.
EYESHADOW PRIMER POTION ORIGINAL D’URBAN DECAY :
Cette sélection de produits est à retrouver du 9 juillet au 2 septembre chez Sephora. Retrouvez tous les mois une nouvelle sélection « Hot Now » chez Sephora.
D s U p e v l r c L p
E b C m r c e s p c à n a t d d e p
À c s A p c v ( t s 106
PERSO BEAUTÉ
LES SECRETS DE BRONZAGE DES BRÉSILIENNES Qui connaît mieux le soleil et toutes les astuces pour bronzer qu’une Brésilienne ? Helen Kupfer-Haas, native du pays de la samba et directrice Europe de la marque de soins solaires Sol De Janeiro, nous livre tous ses conseils pour arborer un bronzage impecc’. Par Déborah Malet
D’entrée de jeu : comment bien préparer sa peau avant de s’exposer au soleil ? Un seul mot d’ordre : hydrater ! Pensez au préalable à faire un petit gommage pour enlever les peaux mortes et hydratez votre peau un maximum car à la sortie de l’hiver, la peau est souvent desséchée et rêche vu qu’elle était camouflée sous une couche de vêtements pendant des mois. L’hydratation permet aussi de faire durer plus longtemps le bronzage. Est-ce qu’une peau métisse a moins besoin de protection ? Ce n’est pas parce que vous avez la peau métisse que vous êtes moins exposée aux risques du soleil. Les peaux métisses ont certes tendance à bronzer plus vite mais elles ne sont pas à l’abri des effets nocifs du soleil. Au Brésil, nous avons une « culture plage » et le bronzage est perçu chez nous comme un attrait de beauté, contrairement à l’Asie où les peaux bronzées sont synonymes de pauvreté (la peau foncée est associée aux ouvriers, agriculteurs, etc. travaillant en extérieur). Mais le soleil des tropiques est beaucoup plus agressif, donc les Brésiliennes ont conscience qu’il est primordial de prendre soin de leur peau. À part se mettre régulièrement de la crème, que peut-on faire pour sa beauté sur la plage ? Ayez le réflexe de vous exposer avec précaution (évitez les heures les plus chaudes), de boire beaucoup d’eau, de vous mettre à l’ombre et de vous couvrir (chapeau, T-shirt, etc.) si jamais le soleil tape trop fort. Appliquez votre crème solaire toutes les heures même si vous
êtes à l’ombre. Et si votre crème solaire est waterproof, renouvelez quand même régulièrement son application car la transpiration fait que le produit ne tient pas. En journée à la plage, vous pouvez vous humidifier le visage avec un brumisateur (celui de Sol De Janeiro est à base d’eau de coco). Et le soir, l’après-solaire est de rigueur. Pour parader sur le bord de mer en soirée, vous pouvez aussi sublimer votre bronzage avec une huile hydratante qui fait légèrement scintiller la peau. Pourquoi est-il important de protéger également ses cheveux des rayons UV ? Car à cause du soleil, du vent, du sel de mer ou du chlore de la piscine, les cheveux se dessèchent, perdent de leur éclat et votre couleur devient terne. Surtout, les soins solaires pour cheveux protègent également le cuir chevelu qui est une zone très sensible. Faut-il consommer davantage d’aliments riches en bêta-carotène pour bronzer plus vite ? Le bêta-carotène que l’on retrouve dans les carottes, tomates, papayes, etc. stimule en effet la mélanine et aide à bronzer. C’est d’ailleurs pourquoi on en retrouve dans la composition des autobronzants et les gélules qui activent le bronzage. Vous proposez également un soin solaire pour protéger les tatouages : comment vous est venue cette idée ? Au Brésil, de nombreuses personnes sont tatouées. Il existe déjà des soins solaires pour protéger les tatouages mais ils sont souvent riches en zinc. Résultat : ils blanchissent le tatouage, ce n’est donc 107
pas très esthétique. Notre soin protecteur pour tatouages, à base d’huile essentielle d’açaï (une baie brésilienne connue pour ses effets antioxydants, ndlr), est incolore et peut aussi être appliqué sur les cicatrices et sur les lèvres. À partir de quel moment faut-il arrêter de bronzer ? Quand jugez-vous qu’une femme est trop bronzée par exemple ? Le bronzage doit accompagner la nature de la peau : un léger hâle pour une peau laiteuse, un hâle plus soutenu pour les peaux métisses… Il ne faut pas se lancer dans une course au bronzage à tout prix, le soleil est très dangereux ! Et une peau trop bronzée peut vite vous faire paraître âgée... Votre astuce en cas de coup de soleil ? Mettez votre après-solaire au frigo (nous avons dans notre gamme un gel à la menthe et au lait de coco) : effet glaçon et apaisant garanti ! Et les jours suivants, le chapeau, le T-shirt et le parasol sont de sortie ! La gamme Sol De Janeiro est disponible en exclusivité chez Sephora.
PERSO BEAUTÉ
À FLEUR DE PEAU Tour de piste des nouveautés 2012 en crèmes ou sérums amincissants, selon les besoins de chacune ! Par Estelle Surbranche — Illustration Clémentine Guilbot 1. Dior Svelte Body Desire — soin perfection intégrale de Dior L’ingrédient star : Le complexe DésirectineTM, riche en extraits naturels de criste marine, qui favorise la synthèse naturelle d’adiponectine. Pour qui : Les ultra occupées qui veulent tout en un puisque ce soin agit aussi bien sur la minceur, la fermeté et la tonicité, que sur l’hydratation et l’uniformité de la peau. Prix : 200 ml, 73 €.
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2. B60 — soin remodelant raffermissant corps d’État Pur L’ingrédient star : L’acide hyaluronique MW qui favorise l’hydratation et retend la peau. Pour qui : Les futées qui cherchent un bon rapport qualité/prix. Prix : 150 ml, 16,90 €.
3. Sérum minceur cellulite incrustée de Nuxe Body L’ingrédient star : L’extrait de Yacon qui prévient la fixation de l’insuline sur les récepteurs de l’adipocyte. Pour qui : Celles qui ont tendance à stocker sur des zones précises. Prix : 150 ml, 25 €.
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4. Lipoliss — gel anti-cellulite, lissant, liftant d’Anne Semonin L’ingrédient star : Le lotus marin qui prévient le dysfonctionnement des adipocytes en les protégeant du stress oxydant. Pour qui : Les femmes qui souffrent du relâchement de la peau (suite à une grossesse, un régime ou tout simplement à cause de l’âge). Prix : 150 ml, 69 €.
5 5. Body Tonic — gel freezer 2 en 1 anti-cellulite, anti-eau de Garnier L’ingrédient star : La caféine, bien connue pour son action anti-cellulite, et le camphre pour relancer la microcirculation. Pour qui : Celles qui souffrent de rétention d’eau : elles vont grandement apprécier son effet glaçon en bonus ! Prix : 125 ml, 11 €.
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PERSO BEAUTÉ
ROBERT FRANCIS LA FORCE TRANQUILLE Robert Francis a une belle gueule mais aussi une belle carrière devant lui. À seulement 25 ans, il s’impose déjà comme la relève folk américaine et Flavor l’a rencontré pour évoquer les parfums de sa vie. Par Sarah Dahan L’odeur qui vous évoque l’enfance ? L’odeur d’une pelouse fraîche après une après-midi super chaude et humide qui s’est transformée en grosse averse. L’odeur qui vous évoque l’amour ? L’odeur de la transpiration, très fortement liée à l’acte sexuel. Mais aussi l’odeur d’une fille sur le T-shirt que je lui ai prêté pour la nuit. Son odeur et la mienne mélangées, c’est ça l’odeur de l’amour ! L’odeur de votre amoureuse ? Plusieurs odeurs m’évoquent des filles avec qui je suis sorti. Il y en a une qui m’a particulièrement laissé de mauvais souvenirs, elle sentait un mélange d’odeur de cigarette et de transpiration ! J’ai des souvenirs plus heureux avec une fille qui avait un savon aux extraits de charbon : ça peut sonner bizarre mais ce savon sentait terriblement bon. Un parfum pour vous séduire ? Je fonctionne plus aux odeurs, l’odeur naturelle d’une femme est tout à fait suffisante pour séduire un homme. L’odeur qui vous évoque les vacances ? Quand j’étais petit, pendant les vacances, ma mère me préparait un thé « home made » avec du lait, de la cannelle et des clous de girofle. L’odeur que vous détestez ? L’odeur forte du chewing-gum, ça me rend littéralement malade, je ne supporte pas ça. Et puis une fille qui pue le chewing-gum à trois kilomètres, c’est assez vulgaire je trouve. Votre premier parfum ? Le seul parfum que j’ai acheté de toute
BIO EXPRESS
ma vie était Clinique Happy for Men, je me souviens encore très bien de la bouteille orange. Ça sent plutôt bon mais, en tant qu’homme, je me suis toujours dit que c’était un peu ridicule de porter du parfum. Et puis mon odeur naturelle sent si bon (rires) ! Le dernier parfum sur lequel vous avez craqué ? J’utilise juste un mélange de vieilles épices que je passe sous mes bras, un peu comme un déo. Je sens le vieil homme, ce n’est pas particulièrement sexy (rires) ! 109
Robert Francis a fait ses débuts dans le monde de la musique à l’âge tendre de 19 ans, sous la houlette du mythique guitariste Ry Cooder, son mentor. Ses deux premiers opus One By One et Before Nightfall ont connu un beau succès commercial et de bonnes critiques en France et aux États-Unis. Depuis, il n’a cessé de faire mûrir sa folk que certains comparent à celle de Neil Young, notamment sur son troisième album, poétique et mélodique, intitulé Strangers In The First Place, entièrement enregistré dans sa Californie natale.
FLASH
L’une des chambres du nouvel hôtel hype new-yorkais, le NoMad.
©Benoît Linéro
destination
LE CŒUR DE LA POMME Le nouvel hôtel de New York où il est de bon ton de séjourner ? Le NoMad, sans aucun doute. Il faut dire qu’Andrew Zobler, le propriétaire des lieux, a réuni tous les ingrédients pour faire parler en France puisque Paris est la source d’inspiration du lieu. C’est ainsi l’indéboulonnable architecte et décorateur Jacques Garcia qui a réalisé la décoration des chambres, en se souvenant de ses années estudiantines dans la capitale — baignoires à tubes et vieux secrétaires à l’appui. Le studio parisien Be-pôles,
responsable de l’identité de l’hôtel, a, quant à lui, décoré chaque chambre d’une photographie grand format tirée de sa collection de livres Portraits de Ville. Enfin, la marque parisienne Kitsuné a consenti à ouvrir sa première boutique américaine au sein de cet établissement. Chic, un brin romantique et idéalement placé au cœur de Big Apple, à l’angle de Broadway et de la 28th Street. Par Estelle Surbranche www.thenomadhotel.com
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SHOPPINGLIST www.miumiu.com / Mykita x Alexandre Herchcovitch 01 49 23 79 79 / Nike 01 34 30 11 10 / Nina Ricci 04 75 30 56 30 / Obey 05 53 63 62 53 / Paco Rabanne par Manish Arora 01 49 23 79 79 / Pascale Monvoisin www.pascalemonvoisin.com / Patrizia Pepe 01 44 82 75 30 / Paul by Paul Smith 01 42 68 27 10 / Paule Ka 01 42 97 57 06 / Persol www.persol.com / Polder 01 43 46 85 52 / Pourchet www.pourchet-paris.com / Princesse Tam Tam 01 49 59 02 02 / Pull-In 05 58 43 69 11 / Quiksilver Women 05 59 51 57 57 / Reef www.reef.com / Reminiscence 01 42 21 36 82 / Rip Curl 01 42 21 36 82 / Rolex 01 44 29 01 50 / Roxy 05 59 51 57 57 / RVCA 05 58 43 46 88 / San Marina 04 42 84 33 50 / Scooter 01 45 49 48 28 / Shourouk www.shourouk.fr / Sky Eyes www.skyeyes.fr / Sonia Rykiel 01 49 54 60 60 / Steffie Christiaens 01 49 23 79 79 / Stella Forest 01 40 26 26 36 / Stéphanie Jewels www.stephaniejewels.com / Surface To Air www. surfacetoair.com / Swatch 01 53 81 22 00 / Tara Jarmon 01 53 38 48 20 / Tatty Devine www.tattydevine.com / Thapelo www.thapelo-paris. com / Thomsen 01 42 71 54 15 / Topshop www.topshop.com / Urban Outfitters www.urbanoutfitters.fr / Vertigo 01 42 05 36 00 / Vivienne Westwood Red Label 01 49 27 00 23 / Volcom 05 59 50 75 00 / WeSC 04 78 06 78 78 / Wrangler 01 48 17 62 20 / Zadig & Voltaire 01 42 21 88 88 / Zapa www.zapa.fr / Zara www.zara.com / Zef www.zef.eu
A.P.C. x Tooshie www.apc.fr / Acoté Cotélac 04 37 63 11 11 / Adéli www.adeliparis.fr / Adidas by Jeremy Scott www.shopadidas.fr / Afwosh 09 52 91 44 80 / American Apparel 01 42 49 50 01 / André 01 53 26 28 28 / Anniel www.annielmoda.com / Asos www.asos.fr / Aurélie Bidermann 01 55 35 05 77 / Bel Air 01 45 08 09 53 / Billabong 08 00 61 91 68 / Burberry www.burberry.fr / Caroline Baggi 01 44 88 25 25 / Chanel 08 20 00 20 05 / Converse 02 99 94 69 85 / COS www. cosstores.com / CosmoParis 04 42 84 33 50 / DC www.dcshoes.com / Diesel Black Gold 01 40 13 65 55 / Dior Horlogerie 01 40 73 73 73 / Ekyog www.ekyog.com / Element www.elementeurope.com / Eleven Paris www.elevenparis.com / Eres 01 55 90 52 90 / Feidt www.feidtbijoux.com / Firetrap 05 53 89 23 14 / Forte Forte www.forte-forte.com / Freeman T. Porter www.freemantporter.com / Gas Bijoux 01 40 26 90 75 / Gat Rimon www.gatrimon.com / GC 01 48 13 95 95 / Genetic Denim www. geneticdenim.com / Giuseppe Zanotti 01 47 03 02 60 / H&M www. hm.com / Hakaan 01 55 35 33 90 / Insight www.insight51.com / Ishi (chez Yaya Store) 01 40 39 92 89 / Issey Miyake 01 44 54 56 01 / Kookaï 01 43 52 52 52 / Lacoste 01 44 82 69 02 / Lee Cooper 08 99 02 66 81 / Levi’s 01 45 08 40 32 / Loft Design By 01 42 74 03 01 / Loreak Mendian www. loreakmendian.com / Louis Vuitton 01 53 77 50 00 / LTC Le Temps des Cerises 04 91 42 02 02 / Mac Douglas 01 45 48 14 09 / Maison Fabre 01 42 60 75 88 / Maison Martin Margiela 01 45 49 06 68 / Maison Olga www.maisonolga.com / Maje 01 42 36 26 26 / Marc by Marc Jacobs 01 55 35 02 60 / March Lab 05 59 47 46 06 / Massimo Dutti 01 53 29 92 70 / Minelli 04 42 84 33 50 / Miss Mochila (chez Vestiaire Collective) http://fr.vestiairecollective.com / Miss Sixty 01 40 41 03 88 / Miu Miu
DÉCO Fleux www.fleux.com / Fly www.fly.fr / Guillaume Store http:// guillaumestore.com / Home autour du Monde 01 42 77 06 08 / Merci 01 42 77 00 33 / Made in Design www.madeindesign.com / My Little Day www.mylittleday.fr
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FLASH city guide
SOUS LE SOLEIL C’est la magie de Paris. En plein chaos urbain, des bouffées d’air, des trouées de lumière, des éclairs de vert. Des terrasses. Tour d’horizon des coins tranquilles où l’on peut boire un verre sans se soucier de rien.Texte et photos Fanny Flory
2. BUCOLIQUE Dans l’ancien hôtel particulier du peintre Ary Scheffer se cache le très secret Musée de la Vie Romantique. Un petit jardin ouvert dans la serre où on déguste tartelettes au citron et jus de fruits frais au milieu des roses, campanules et clématites. Comme une impression d’être très, très loin de la capitale bruyante… Le salon de thé du Musée de la Vie Romantique : 16, rue Chaptal, Paris 9 e / www.paris.fr/loisirs/musees-expos/musee-de-la-vie-romantique
1. 100 % PARISIEN Pour reposer ses ballerines après un marathon-shopping rue de Rivoli, on fait une pause dans le jardin des Tuileries : un verre de rosé, un parasol, un accueil gentil et une vue imprenable sur la Tour Eiffel.
3. ROMANTIQUE Ce love hôtel imaginé par l’artiste branché André et ses acolytes Thierry Costes et Emmanuel Delaveyne abrite une discrète et jolie cour baignée dans la verdure. Dans un décor très vintage et dans l’esprit des bistrots parisiens d’autrefois, on y emmène son amoureux. Love, love, love, on vous dit !
Le Saut du Loup : 107, rue de Rivoli, Paris 1e / www.lesautduloup.com
Hôtel Amour : 8, rue de Navarin, Paris 9 e / www.hotelamourparis.fr
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6. CHIC Un emplacement royal, sous les arcades, avec une vue directe sur la pyramide du Louvre. On n’a pas plus beau, plus agréable et plus magique comme terrasse made in Paris. Élégante et sophistiquée, on peut facilement y rester des heures et des heures lors des journées les plus chaudes... Le Café Marly : 93, rue de Rivoli, Paris 1e / www.maisonthierrycostes.com
4. GUINGUETTE Il faut absolument goûter à la patate chaude, crème fraîche et ciboulette sous l’ombre des arbres du bois des Buttes Chaumont ! Musique à fond les ballons et guirlandes lumineuses, un air de campagne en plein cœur de Paris. Rosa Bonheur : 2, allée de la Cascade, Paris 19 e / www.rosabonheur.fr
5. COOL Un hôtel-bistrot aux airs de pension de famille qui charme avec sa petite cour-terrasse-jardin sauvage dissimulée à l’arrière et sa cuisine à tendance méditerranéenne. Un bouquin dans une main, un verre dans l’autre et un paradis au soleil sans chichis.
7. BRANCHÉ Banquettes en bois recouvertes de coussins imprimés, larges parasols, végétation luxuriante, bienvenue dans les Hamptons, ce lieu de villégiature de l’élite américaine à l’Est de Long Island. Oups ! Eh non, nous sommes bel et bien toujours à Paris. Du soleil timide jusqu’au crépuscule rive gauche, on s’y retrouve pour gossiper entre copines.
Bistrot des Dames : 18, rue des Dames, Paris 17e / www.eldoradohotel.fr
Ralph’s : 173, boulevard Saint-Germain, Paris 6 e / www.ralphlauren.com
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FLASH
papier city guide réalité
ALICE POL EN TOUTE INDISCRÉTION Originaire de Marseille, Alice traîne son joli minois au ciné depuis maintenant cinq ans. Son premier rôle, elle le décroche dans la comédie déjantée Vilaine avec Marilou Berry, où elle interprète Jessica, une pépée écervelée fan de… Questions pour un Champion ! Mais elle a aussi campé le rôle d’égérie mode pour la collection automne-hiver 2011/2012 de Comptoir des Cotonniers. Cette année, elle a été l’un des Talents Cannes 2012 et a joué dans le court métrage d’Alexandre Coffre, Quitte ou double. On la retrouvera en octobre prochain dans Le Plan parfait, le nouveau film de Pascal Chaumeil (réalisateur de L’Arnacœur), avec Diane Kruger et Dany Boon. En attendant, elle dit tout à Flavor…
Très bon souvenir du film pour Comptoir des Cotonniers réalisé par Sébastien Matuchet. Notre-Dame de la Garde, la bonne mère qui veille au grain… J’y vais dès que j’arrive à Marseille ! Et puis j’ai une grande passion pour les boules à neige.
Un âne au Jardin des Plantes à Paris. J’adore ce jardin, même si je voudrais pouvoir ouvrir les portes de la ménagerie pour que les panthères, les ours, les ânes et tous les autres animaux puissent aller faire un tour ! 114
Jean Rochefort : voilà un acteur à l’univers unique, je le trouve incroyable !
Les calanques à Marseille : c’est juste sublime et idéal pour se changer les idées et se reconnecter à l’essentiel. Tintin dessiné par Bilal. Je suis fan de Tintin depuis toujours et j’aime beaucoup Bilal, les deux réunis, c’est juste parfait ! Ce tableau me suit depuis une quinzaine d’années.
En hommage à mes poissons, décédés depuis cette photo.
Renaud, mon chanteur-poète préféré depuis mes 4 ans.
Mes gruyères, appelées aussi méduses. Malheureusement pas à la mode et pourtant tellement confortables. Ne négligeons pas qu’on peut les porter dans l’eau.
Rien de mieux pour repartir du bon pied, malgré le petit excédent !
Le prochain film de Pascal Chaumeil qui sort le 31 octobre : Le Plan parfait. Une aventure fantastique, humaine et professionnelle, une vraie comédie sentimentale qui fait rire et rêver…
La Vie est belle, un film marquant qui suscite autant de larmes que de rires, d’espoir que de colère. Ma scène préférée : celle où Roberto Benigni traduit les consignes de l’officier allemand pour faire croire à son fils qu’il s’agit d’une chasse au trésor. Brillant ! 115
FLASH looks de rue
1. LUNA, 26 ANS
VENDEUSE DE VINTAGE SUR ETSY, ARIZONA (USA) Achat rêvé : l’une des tenues de scène de Michael Jackson, notamment sa veste militaire à sequins. Groupe préféré : Florence & The Machine, l’un de mes groupes favoris en ce moment mais aussi The Ting Tings, leur nouvel album me rend tout simplement heureuse ! http://lulutresors.blogspot.com
2. ESTHER, 23 ANS
ÉTUDIANTE EN DROIT, PARIS Achat rêvé : des escarpins Louboutin, le rêve absolu de toutes les filles je suppose. Groupe préféré : classique, The Beatles.
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FLAVOR VOUS A CROISÉES ET VOUS A AIMÉES ! Si vous aussi vous souhaitez être dans cette rubrique, envoyez votre photo avec votre look le plus stylé à sarah@brotherhood.fr Retrouvez plus de looks de rue sur www.flavor-magazine.com
CHLOE, 26 ANS
HELIELY, 20 ANS
ADELLE, 25 ANS
Achat rêvé : une paire d’escarpins Miu Miu. Je suis obsédée par les chaussures de cette marque ! Groupe préféré : MGMT, j’adore leur morceau Kids.
Achat rêvé : des escarpins à bout pointu comme les « Sinousa Suede Pumps » de Malene Birger. Groupe préféré : ex æquo, Stacey Kent (du jazz-blues) et Big Bang (un groupe de K-pop).
Achat rêvé : une paire de « Daf Booty Tag 20 ans » de Louboutin. Je les adore parce qu’elles ont un côté fun et excentrique. Groupe préféré : le groupe coréen CN Blue. Ils ont du style et de bonnes chansons.
http://www.chloeting.com
http://helielyb.blogspot.com
ANALYSTE EN ACTUARIAT, MELBOURNE (AUSTRALIE)
BLOGUEUSE MODE, TEMECULA (USA)
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ÉTUDIANTE EN MÉDECINE, JAKARTA (INDONÉSIE)
http://adelleveronica.blogspot.fr
Retrouvez Flavor…
…et encore plus sur iPad
FLASH
© Andreas Rentz - 2012 Getty Images
nightclubbing
G-STAR RAW FLAGSHIP STORE OPENING (CANNES)
Olivier Zahm (Purple Magazine) et Jean-Benoît Dunckel (moitié du groupe Air)
Pierre Morisset (G-Star Head Designer) entouré d’Anna Calvi et du nouvel ambassadeur de G-Star Raw, l’acteur Caleb Landry Jones
Vahina Giocante L’actrice Beatrice Rosen
VILLA SCHWEPPES (CANNES)
Lescop en live à la Villa Schweppes
Les Wampas en concert lors de la soirée Le Grand Soir
Pete Doherty
Une ancienne Cover Girl de Flavor, Lou Lesage
Jean Dujardin prend un bain de foule et de flashs pendant le concert des Wampas
La panthère noire en photocall
Les Wampas font aussi slamer Albert Dupontel ! 118
FLASH
nightclubbing
FLAVOR X LA TERRAZZA MARTINI (CANNES)
Les happy few de la Croisette s’étaient réunis à la soirée Flavor à la Terrazza Martini de Cannes Patrick Fabre (à droite), directeur du Festival International des Jeunes Réalisateurs de SaintJean-de-Luz, et son ami
Inna Modja, Anne Canton (directrice pub du Flavor) et Estelle Surbranche (Flavor)
Paris et Nicky Hilton Estelle Surbranche (Flavor) et Inna Modja aux platines
La photographe Ellen Von Unwerth, déchaînée, et Paris Hilton
Aurélien Wiik donne tout sur le dancefloor
Ryo Kase, Tadashi Okuno et Rim Taka, acteurs du film Like Someone In Love, présents à la soirée après leur montée des marches
LEVI’S FLAGSHIP STORE OPENING CHAMPS-ÉLYSÉES (PARIS)
Le jeune artiste Romain Yurkievich a sorti ses plus belles paillettes !
Poppy Delevigne en total look Levi’s
James Murphy vous passe le bonjour 120
FLASH horoscope city guide
HOROSCOPE Illustrations Oisin
BÉLIER
TAUREAU
GÉMEAUX
CANCER
LION
VIERGE
21 MAR - 20 AVR
21 AVR - 21 MAI
22 MAI - 21 JUIN
22 JUIN - 22 JUIL
23 JUIL - 23 AOÛT
24 AOÛT - 23 SEPT
Tel Émile Coué, Bélier et père de la pensée positive, mettez-vous en tête vos désirs et répétezles ad nauseam : ils pourraient bien finir par se matérialiser (surtout pour les 1e et 2e décans qui entrent dans les bonnes grâces de Jupiter à partir d’août).
Vénus vous incline à être particulièrement sociable : vous faites des nouvelles rencontres, surtout sur le plan professionnel, qui pourraient aboutir à des nouvelles opportunités pour la rentrée.
À part pour les 1e décans qui risquent d’avoir quelques contrariétés, cette période sera synonyme de calme plat pour les Gémeaux, qui n’en demandaient pas moins. Repos et volupté sont au programme !
Grâce à Uranus bien inspectée, vous faites valoir vos opinions mais sur un mode conciliant qui vous allie toutes les bonnes volontés : résultat, vous pouvez entreprendre de grands projets avec de bonnes chances qu’ils se réalisent.
Vénus bien inspectée dans votre signe jusqu’au 6 août vous permet de faire ressortir votre nature royale et de mener avec brio les projets les plus fous : profitez de cette conjoncture pour entreprendre et récoltez-en les fruits financiers.
Votre faiblesse pour les plaisirs charnels refait surface : vous voilà en manque perpétuel d’amour et avec quelques kilos en trop. Mais cela vous réussit plutôt bien et votre sensualité fait craquer votre chéri.
24 SEPT - 23 OCT
BALANCE
24 OCT - 22 NOV
SCORPION
SAGITTAIRE
CAPRICORNE 22 DÉC - 20 JANV
21 JANV - 18 FÉV
19 FÉV - 20 MARS
Pluton vous amène à reconsidérer vos relations familiales : vous allez avoir envie de cajoler vos proches que vous avez un peu malmenés jusqu’ici. Ce rapprochement va vous faire un bien fou, en apportant un équilibre bienvenu dans votre vie.
Jupiter vous donne la bougeotte et Neptune vous rend plus sociable que jamais : résultat, vous allez souvent faire vos valises et les poser chez des copains pendant cette période. Ça tombe plutôt bien : professionnellement, c’est le calme plat.
Vénus, qui est dans votre signe, met vos amours au cœur du débat : les célibataires ont de fortes chances de faire une rencontre étincelante tandis que les couples roucouleront. Le travail en pâtit mais vous vous rattraperez à la rentrée.
Alors que vous êtes d’un naturel plutôt réservé, vous serez de toutes les sorties dès la fin juin. C’est l’influence de Neptune (surtout sur les 1e décans) qui vous pousse à élargir votre cercle de connaissances et cela ne peut être que positif.
Pour une fois, laissez-vous un peu faire ! Vos proches auront envie de prendre soin de vous. Montrez-leur le côté tendre de votre personnalité et vous serez surprise des réactions positives que cela pourra susciter.
Bien inspectée dans votre signe, Saturne vous aide à débloquer des problèmes d’argent qui vous pourrissaient la vie depuis un certain temps. Vous pourrez ainsi profiter de votre été sereinement et envisager des vacances plus lointaines que prévu.
23 NOV - 21 DÉC
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VERSEAU
POISSONS