Série ‘Palimpsestes’ (19951996)
Photo © Flavya Mutran
Les ouvrages de la série Palimpsestes sont en noir et blanc, avec une ingérence sur le négatif et en transformant une partie en papier photographique. Le sens de ce mot d’origine grecque et latine est le leit motif de recherche, en établissant un lien intime avec la mort et la résurrection de la photo, une dialectique d'affrontement qui fusionne les concepts à retenir ou à oublier. Ce sont des images de personnes et de lieux rachetés à partir des erreurs de reportages publiées entre 1990 et 1995. Ces erreurs, qui se rencontrent à la fin des films, sont des scènes inachevées et imprimées par superposition des images et retravaillées au laboratoire. L'entrée des mots et des rainures dans les négatifs induise une réflexion sur l'expérience subjective et peut conduire à la conclusion qu'il y a quelque chose comme un "bruit mental" de fond en ébullition permanente, qui sont des pensées, des idées, des opinions et des émotions.