Laboratoire - Un monde aleternatif

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MARS 2015

UN MONDE

A LT E R N AT I F ÉCOLOGIE - MÉDIA - ALIMENTAIRE - PENSÉE

LES VILLES DE DEMAIN APRÈS LE PÉTROLE CRÉER SON PAYS





ÉDITO :

L’alternatif, ou comment optimiser nos vies. J’ai voulu montrer les travers de la société actuelle, montrer ce que l’humanité à fait de pire dans certain domaines, mais aussi montrer ce qu’elle a fait de mieux. Je veux faire ouvrir les yeux aux gens, leur montrer ce qu’il se passe et pourquoi il faut changer certain points de nos vie. Je traiterai de divers sujets, de l’environnement à la liberté d’expression, en passant par l’agroalimentaire. À l’aube de la sixième extinction massive de l’histoire de la planète, il nous faut réagir, car c’est bien nous qui en sommes responsable. Mais plutôt que d’adopter un discours alarmiste qui serai ignoré comme tout les autres auparavant, j’opte pour une méthode plus douce et plus éducative. Pourquoi blamer quelqu’un qui ne peut pas voir l’importance d’un simple petit geste et à qui ont a dit que c’était la faute d’un autre ? Trouver ce qui se fait et montrer au monde que des solutions existent, qu’elle sont parfois mise en application et qu’un petit changement qui n’affecterai presque pas le quotidien pourrai bien changer le futur. C’est ce qu’on appelle l’effet papillon, et bien que celui-ci ai une connotation négative, il peut néanmoins être une réaction en chaine très positive.


UN MONDE EN DEUX PARTIES VU PAR LES AMPOULES DE BERLIN

Maxime Merlier

Depuis longtemps, on assiste à une lutte entre deux systèmes : le capitalisme et le communisme. Bien que dans la réalité, ces deux termes soient plus nuancés.

Ci-contre, la célèbre photo du commandant Chris Hadfield, montrant l’ex-séparation entre Berlin Ouest et Berlin Est, toujours visible grâce aux ampoules des lampadaires. En effet, les ampoules à l’est était conçue pour durer et sont toujours en place alors que celles à l’ouest ont été remplacées.

Cette distinction entre ces deux termes nous vient de la guerre froide, où le monde occidental alors capitaliste et sous les lois du libre marché se heurtait au communisme et ses rêves “d’égalité”. En effet, le monde s’est divisé en deux parties. D’un coté, le libre marché, et de l’autre, un état tout puissant. Ces blocs politiques ont aussi influencé notre manière de consommer. En effet, dans les pays capitalistes, la consommation et la croissance était un style de vie; ce qui en résultât des entreprises vouant un culte à l’obsolescence programmée et dont la doctrine était “toujours plus”. À contrario, dans les pays communistes, la tendance était plus à la production de matériaux durables et nationalisé. À l’heure actuelle, le communisme tel qu’il existait durant le rideau de fer, à presque disparu. En effet, nombreux sont les pays qui sont passé du coté capitaliste. Et c’est là où la nuance est importante. En effet, la Russie, la Chine, la Birmanie et d’autres sont passés à un capitalisme d’état. Pourquoi un tel changement ? L’argent. Pour être une puissance, un pays se doit d’être développé et d’entretenir des relations internationales. Mais le capitalisme d’état permet aussi de garder un certain monopole gouvernemental. La Corée du Nord, refusant de se plier au loi du marché est devenue le pays le plus fermé au monde, et ne s’ouvrant qu’a son grand voisin la Chine. Bien que le capitalisme soit plus libertaire, il faut néanmoins noter ses dérives et apprendre à ne pas en dépendre. Comme le montre la récente crise des subprimes.



JOUEUR DE POKER ENGAGÉ PHILIPP GRUISSEM

Lee Davy

Gagner le plus d’argent possible pour soi-même n’est pas le but premier de tous les joueurs de poker, même des plus fortunés. Le meilleur exemple est Barry Greenstein, qui donne l’intégralité de ses gains en tournois à des associations caritatives et qui est surnommé « Le Robin des Bois du Poker ». D’autres joueurs ont également décidé de suivre cette voie, comme l’Allemand Philipp Gruissem, révélation des tournois High-Rollers depuis deux ans et qui a déjà accumulé plus de 8 millions de dollars de gains en tournois live. Dans une interview à Calvinayre. com, « Philbort » raconte comment il applique l’idée d’Altruisme Efficace : « J’ai commencé à m’intéresser à ce sujet il y a deux ans quand je lisais beaucoup de choses sur le bouddhisme, qui disent toujours que beaucoup de bonheur vient du fait de donner à d’autres personnes. Puis quelques amis sont entrés dans le mouvement Effective Altruism et cela a eu du sens pour moi. » L’Effective Altruism Movement a commencé à San Francisco et a pour but « d’ouvrir les gens au choix d’une carrière avant de donner une partie de leurs revenus à un organisme de bienfaisance ».

Je

lisais

beaucoup

de

choses sur le bouddhisme, qui disent toujours que beaucoup

de

bonheur

vient du fait de donner à d’autres personnes.

Ce choix a en tout cas permis à Philipp, qui donne 10% de ses gains, de trouver une nouvelle motivation pour sa vie de joueur. Il estime que ses meilleurs résultats en découlent directement : « Au départ, l’argent n’était pas un problème. J’étais jeune et je me foutais de tout, alors je profitais juste de la vie. Mais après quelques années, une fois que vous avez assez d’argent pour que votre style de vie ne change pas en fonction des victoires et des pertes - ce qui est le cas pour moi - alors vous vous demandez “Pourquoi fais-je cela ?” Jouer pour avoir une plus grande bankroll n’a pas de sens. Si je veux juste vivre sur une plage, je peux aller en Thaïlande et vivre très facilement. J’ai besoin d’une motivation différente que celle de l’argent parce que ce n’est pas le plus important pour moi ». Philipp estime également que le milieu du poker est propice au développement du Mouvement Altruiste : « Je vois un grand potentiel dans la communauté du poker pour faire équipe avec les hommes d’affaires. Si ces gens se réunissent au bon moment je peux voir un développement vraiement grand à l’avenir ».

Jouer pour avoir une plus grande bankroll n’a pas de sens.

Comme tout bon joueur de poker, Philip a également passé en revue les solutions pour que son action soit la plus efficace et rentable possible. Après avoir évalué les différentes possibilités de dons, Philbort a décidé d’investir dans la lutte contre la schistosomiase, une maladie tropicale, car il estimait que c’est dans cette cause que ses dollars seraient les mieux utilisés et les plus utiles.


FOOTBALLEUR HUMANITAIRE CRISTIANO RONALDO

Nicolas Bernardeau

Dans le domaine « bonne action », le joueur du Real Madrid, Cristiano Ronaldo n’est pas le dernier de la classe. Parmi, les sujets qui préoccupent tout particulièrement le Madrilène : La Palestine et la ville de Gaza. Le Portugais qui s’était déjà rendu à plusieurs reprises dans la ville placée sous l’Autorité palestinienne a cette fois-ci offert ses chaussures de football à une fondation qui les a vendues aux enchères 2400 euros. Cet argent a été ensuite reversé aux écoles de la Bande de Gaza. Parfois perçu comme arrogant et sûr de lui,Cristiano Ronaldo en aidant les plus démunis montre une nouvelle facette de son personnage. À l’origine, les chaussures de Cristiano Ronaldo ont été mises en vente à partir de 700 euros. Mais, la popularité de CR7 aidant, les Nike du joueur du Real de Madrid ont finalement trouvé preneur pour 2400 euros. L’ensemble des bénéfices a été reversé aux écoles de Gaza pour que les enfants puissent apprendre dans de meilleures conditions. Dans une ville ou 60 % de la population serait constituée de personnes âgées de moins de 18 ans, on comprend mieux pourquoi l’éducation est au cœur de toutes les préoccupations. Ce n’est pas la première fois que Cristiano Ronaldo soutient la cause palestinienne. Alors qu’il évoluait encore sous le maillot de Manchester United, le Portugais avait été photographié aux côtés de l’Kufiyyeh, principal soutien à l’indépendance de la Palestine. Mais, la star du Real Madrid, Cristiano Ronaldo, n’est pas le seul à donner de son temps à la Palestine. De grandes stars du football mondial comme le Malien Kanouté soutiennent aussi la cause palestinienne. Le 7 janvier 2009, lors de la guerre de Gaza de 2008-2009, le Ballon d’Or africain Frédéric Omar Kanouté avait ostensiblement soutenu les Palestiniens en arborant un tee-shirt portant l’inscription : « Palestine » durant la rencontre de Coupe d’Espagne de football, face au Deportivo La Corogne. La Fédération espagnole avait décidé de sanctionner d’une amende de 3000 euros l’ancien Lyonnais. Les fans de Cristiano Ronaldo peuvent dormir tranquille, leur chouchou de son côté, n’a pas écopé d’une amende pour avoir donné ses chaussures de foot…

À l’origine, les chaussures de Cristiano Ronaldo ont été mises en vente à partir de 700 euros.


ET DANS LE SEPTIÈME ART ? DES FILMS QUI FONT RÉFLECHIR

Régis Dubois

Privilégions ici une approche essentiellement politique. Qu’est-ce à dire ? Tout simplement qu’au lieu d’appréhender des films selon leur valeur artistique — suivant le modèle de l’histoire de l’art ou de l’approche « auteuriste » aujourd’hui largement majoritaire dans le monde universitaire français et dans la presse hexagonale — nous tenterons de mettre en lumière l’intérêt idéologique des films.

Le cinéma s’est souvent trouvé impliqué dans la situation politique de son époque, que ce soit sous la contrainte de l’Etat (nazi, stalinien, par exemple) ou d’un système (Hollywood), —ou librement, comme en témoignent, pour s’en tenir à des exemples récents, Les virtuoses ou dans un tout autre registre le très court film collectif Nous sans-papiers de France.

Car si le cinéma est un art, il est aussi, et peut-être même davantage, une industrie, un produit culturel, une pratique sociale et, au-delà, un puissant vecteur

relève davantage de la sociologie ou de l’histoire que de l’art, où ce qui importe est la capacité subjective

idéologique. Christian Metz disait à juste titre « le film, du seul fait qu’il doit toujours choisir ce qu’il doit montrer et ce qu’il ne montre pas, transforme le monde en discours ». C’est de ce postulat que nous partirons : pour nous, tout film est vecteur d’idéologie, même et surtout l’œuvre la plus « neutre » et « apolitique » qui soit. Nous revendiquons pleinement la subjectivité et les choix de cette histoire. Aussi préférons-nous parler d’une histoire du cinéma politique et certainement pas de l’histoire du cinéma politique.

C’est plus particulièrement ce second aspect qui nous retiendra, car l’inclusion du cinéma dans la réalité politique

à toucher au réel de son temps. Les films que nous citons touchent, chacun à leur façon, à un réel politique : le film de Mark Herman en traite, tandis que le film collectif n’a le temps que de le désigner —ce qui n’est déjà pas si mal, quand tant de films s’évertuent à refléter l’état de la situation sociale pour y constater l’impossibilité de tout réel, et en particulier de toute novation politique. Car les films-miroirs, qui prétendent être “en prise directe” sur la réalité, font croire à l’image, à la véridicité du reflet, alors qu’ils ne reflètent jamais qu’une opinion sur la réalité : une vision du monde partielle, médiocre et consensuelle, telle que l’Etat parlementaire la prescrit et la décrit —“fracture sociale”, haine des banlieues, abaissement de toute forme d’intellectualité… Rien qui fasse droit à un possible, au moindre acte de pensée politique.

LE FILM, DU SEUL FAIT QU’IL DOIT TOUJOURS CHOISIR CE QU’IL DOIT MONTRER ET CE QU’IL NE MONTRE PAS, TRANSFORME LE MONDE EN DISCOURS.



THE PURGE : L’HOMME RICHE L’ANTI RÊVE AMÉRICAIN

Julie G.

American Nightmare, The Purge en version originale, et sa suite, sont deux films d’horreur/anticipation/ action ayant pour point de départ le postulat suivant : une nuit par an, aux États-Unis, lors de la “Purge” annuelle, tout crime devient légal et les services de police et de secours sont indisponibles, afin que les citoyens puissent se débarrasser de toutes les émotions négatives qu’ils ont accumulées. Grâce à la purge, les taux de chômage et de pauvreté ont grandement baissé et l’économie est florissante… Le premier film est un “Home invasion movie” dans lequel une famille riche, les Sandin, se retrouve attaquée par un groupe de jeunes gens s’adonnant à la purge car elle a donné refuge au sans-abri qui était leur cible. Le deuxième film est un “survival” dans lequel un groupe de personnes constitué un jeune couple de classe moyenne et une mère accompagnée de sa fille se retrouve coincé dehors lors la purge et tente de survivre sous la protection d’un homme mystérieux. Bien que ces deux films aient été largement méprisés par la critique, très probablement car il s’agit de films d’horreur et de divertissement, ils proposent une réflexion intéressante sur les dérives du capitalisme et l’exploitation des pauvres par les riches. La saga The purge est non seulement un des rares films de genre à s’intéresser à la question de la pauvreté, mais c’est également l’un des rares films à s’intéresser à la dimension raciale et ethnique de la pauvreté et des inégalités de classe. Dans le premier film, le sansabri est un homme noir poursuivi par une bande de jeunes riches et blancs dans une banlieue quasiment intégralement blanche (l’une des voisines des Sandin est également noire). Dans le deuxième film, l’un des personnages principaux, Eva est latino-américaine. Elle est serveuse dans un diner et lutte financièrement, au point que son père se sacrifie pour lui assurer une vie meilleure ainsi qu’à sa fille Cali. Le leader de la résistance anti-purge, Carmelo Jones, est noir américain, ainsi que la bande de jeunes qui kidnappent le groupe de héros pour se faire de l’argent. A l’inverse, les membres du gouvernement sont tous blancs. Il est intéressant membres du club de Purgeurs de noter que le leader de la résistance anti-purge évoque le ultra-riches participants à la défenseur des droits des afro-américains Malcolm X, insistant vente aux enchères et les sur le lien entre origine ethnique et pauvreté. Si le discours du film est très clair sur son aspect social et anticapitaliste, il est beaucoup plus ambigu sur la violence. On se retrouve, comme avec Battle Royale, avec un film qui dénonce la violence dans ses paroles tout en la glorifiant dans ses images.



G GOUVER TRANSPARENCE ÉTATIQUE OU L’OPEN GOVERNMENT

Le gouvernement ouvert, ou démocratie ouverte (en anglais open government) est une doctrine de gouvernance qui vise à améliorer l’efficacité et la responsabilité des modes de gouvernance publique. Elle établit que les citoyens ont le droit d’accéder aux documents et aux procédures de leurs gouvernements afin de favoriser une transparence et une responsabilisation accrue et de donner aux citoyens les moyens nécessaires pour contrôler, superviser et prendre part aux décisions gouvernementales et locales. La démocratie ouverte vise à promouvoir :

— la transparence, comme garant de la confiance entre citoyen et politique. Par exemple, par la publication des données publiques dans le cadre d’une stratégie de données ouvertes ; — la participation citoyenne, en incitant le gouvernement à consulter et à écouter les citoyens pour la prise des décisions en mettant en place des canaux de communication avec eux ; — la collaboration avec les composantes de la société civile pour une meilleure efficacité des modes de gouvernance.

Cette doctrine est fortement inspirée de la philosophie du mouvement du logiciel libre d’où l’utilisation de licence libres pour les données ouvertes et la recommandation d’utiliser des logiciels libres. Plusieurs pays ont entrepris des démarches pour la mise en place d’un gouvernement ouvert, tels que :

La Belgique Le Canada Le Royaume-Uni La Tunisie La France Les États-Unis

Cyrille


GOUVER RNEMEN


QUASI LIBERTÉ D’EXPRESSION LA CENSURE DANS LE MÉTRO

Stratégies & CB News

Métrobus, en accord avec la RATP, a décidé de ne pas afficher dans le métro parisien la campagne Libération conçue par Fred & Farid. Le contenu des accroches (« Donner un avis sur le préservatif quand on est pape, c’est une conviction religieuse ou parler sans connaître ? », « Tutoyer le président, c’est être plus proche de l’information ou plus proche du pouvoir ? » ou encore « Couper Internet, c’est punir les pirates ou punir les fans ? ») a été jugé trop politique ou religieux.

UVERT

Si vous n’avez pas vu d’affiche de Courrier international cette semaine dans les métros et les bus, ne vous étonnez pas. Elles ont bien été censurées par Métrobus, régie publicitaire de la RATP, a révélé rue89.com. La raison: un bandeau figurant sur la une et disant « Vu de Madrid: Sarkozy, ce grand malade ».« Métrobus estimait qu’en tant qu’afficheur, il risquait d’être accusé de diffamation », a expliqué Philippe Thureau-Dangin, directeur de Courrier International, vendredi à l’AFP. Après le premier refus d’affichage, la rédaction du magasine a proposé une deuxième version par esprit de compromis: remplacer « grand malade » par « malade de l’ego ». Elle n’a pas connu un meilleur destin que la précédente. « Ce numéro est consacré à Barack Obama, même pas à Nicolas Sarkozy. Le titre est représenté comme un simple bandeau », s’indigne Anthony Bellanger, responsable du rubrique France, et chef des informations de l’hebdomadaire. Une affiche provocatrice de la nouvelle campagne du Mouv’ a été censurée par Metrobus. Metrobus, la régie pub de la RATP, a retiré un des visuels de la nouvelle campagne publicitaire du «Mouv». La campagne de la radio, prévue pour la semaine prochaine et signée DDB paris, fonctionne autour du slogan «Non, tout n’était pas mieux avant». Le dernier visuel, celui refusé par la RATP, est inspiré d’une photo datant de la ségrégation dans le sud des États-Unis. On y voit un garçon brandissant un panneau sur lequel on peut lire «We won’t go to school with negroes» qui illustre la nouvelle signature de la radio : «non tout n’était pas mieux avant. Votre Radio, votre époque». Metrobus aurait jugé «que les usagers pouvaient prendre l’affiche au premier degré» pour motiver sa décision. Rappelons qu’en 2009, la régie de la RATP avait refusé des affiches de la Cinémathèque où l’on pouvait voir Jacques Tati fumer une pipe. Plus récemment, ce sont les affiches du spectacle de Stéphane Guillon qui ont été retirées à cause de leur «caractère politique».



L’ALTRUISME EST-IL ÉGOÏSME EMPATHIE OU INTERÊT ?

L’altruisme est-il de l’égoïsme caché ? Contrairement à ce que certains soutiennent, il existe des comportements purement altruistes, indépendants de toutes pensées égoïstes. La réalité de l’altruisme est souvent niée, sous prétexte qu’il dissimulerait l’égoïsme. Ainsi, le sociologue américain Peter Blau (1918-2002), qui définissait la théorie de l’échange social comme un échange où l’un des deux partenaires peut s’engager sans connaître exactement la contrepartie qui lui sera proposée, affirmait :

Ainsi, selon Anna la dernière des six et Martha Freud, se dévouent aux masochisme.

Jacques Lecomte

Freud (1895-1982), enfants de Sigmund les personnes qui autres le font par

Ce fut également le cas des sciences humaines qui, jusqu’à la fin du xxe siècle, sont restées imprégnées de cette théorie, qualifiée d’ « égoïsme psychologique », selon laquelle toutes les actions humaines, même les plus altruistes, sont en dernier ressort motivées par des désirs égoïstes. Ceux qui croient agir pour le bien d’autrui cherchent à se tromper eux-mêmes, pour se donner bonne conscience.

l’Université d’État de l’Arizona, et leurs collègues. L’un et l’autre admettent que l’empathie ressentie pour une personne en difficulté conduit généralement à l’aider. Mais cela ne dit rien sur la cause de la motivation. Et c’est ici que les deux psychologues divergent. Selon D. Batson, il existe de nombreux cas où des personnes en aident d’autres sous l’effet d’une motivation réellement altruiste. Selon sa théorie « empathie-altruisme », l’empathie ressentie par quelqu’un face à une personne en détresse peut le motiver de façon à ce qu’il œuvre dans l’intérêt de cette personne. Au contraire,...

la tendance à aider les autres est souvent motivée par l’attente qu’agir ainsi procurera des bénéfices sociaux « Un apparent altruisme imprègne la vie sociale ; les gens sont désireux de faire du bien et de rendre la pareille. Mais sous ce désintéressement apparent, on peut découvrir un égoïsme sous-jacent ; la tendance à aider les autres est souvent motivée par l’attente qu’agir ainsi procurera des bénéfices sociaux ». D’autres, et notamment divers psychanalystes, donnent également à ce comportement une connotation négative.

Pour certains, l’altruisme pur, vrai, sans arrière-pensées n’existe donc pas. Ce ne serait que de l’égoïsme déguisé. Qu’en penser ? Depuis quelques années, des chercheurs tentent de savoir, via l’expérimentation, si oui ou non l’altruisme pur existe. Le débat s’est surtout centré sur les travaux de Daniel Batson, de l’Université du Tennessee, et de Robert Cialdini, de

Siegfried Detler Bendixen, The Good Samaritan



EST-CE LA FIN DU MONDE ? LA SIXIÈME EXTINCTION MASSIVE

Le photographe Gaston Lacombe immortalise la tristesse des animaux dans un Zoo. Son but, sensibiliser la population à la situation des animaux en captivité. Voilà de nombreuses années que le débat fait rage au sujet des zoos jusqu’à diviser les amoureux des animaux. Les zoos ont certes un objectif éducatif, mais à quel prix ? Il est important de ne pas confondre les zoos aux réserves naturelles. Les zoos sont avant tout des endroits où les animaux sont exposés tels des objets dans des vitrines. « En 2050, le réchauffement aura condamné des millions d’espèces », dit le magazine National Geographic. 1/4 des mammifères, 1/6 des oiseaux, 1/5 des reptiles, 1/3 des requins et des raies, auront bientôt disparu. La déforestation anéantit une espèce toutes les heures, possiblement une toute les minutes. En 50 ans, le nombre de chimpanzés, de gorilles et d’orang outans sauvages est tombé de moitié. « Nous sommes en train de décimer notre arbre généalogique », dit Elizabeth Kolber. « Nous vivons dans un monde zoologiquement appauvri, duquel toutes les formes les plus grandes, sauvages et étranges ont récemment disparu », écrit le naturaliste Alfred Russel Wallace. Les pertes sont tellement généralisées que « si vous regardez bien, vous pouvez même les voir dans votre propre jardin », poursuit l’auteur de The Sixth Extinction.

Miriam Gablier & Richard Alleyne

Sur les 130 millions de km2 de terres qui ne se trouvent pas sous la glace, il resterait seulement 30 millions de km2 de territoires dits « sauvages », « mais la Tundra est quadrillée de gazoducs, la forêt boréale de lignes sismiques, et la forêt tropicale est envahie de ranchs, de plantations et de projets hydroélectriques », poursuit Elizabeth Kolbert. Les catastrophes nucléaires telles que Tchernobyl ou Fukushima rendent inexploitables de larges zones pour des centaines d’années. Nous sommes la cause d’une pollution dont l’ampleur nous échappe, de l’épuisement des ressources naturelles dont certaines ne sont pas renouvelables, d’un réchauffement climatique qualifié par des experts d’irréversible. « Il y a une grande probabilité que le changement climatique à lui tout seul génère un niveau d’extinction égal ou supérieur aux extinctions moyennes connues par le passé », déclare le Pr Chris Thomas dans le magasine Nature en 2004.

Dans la revue américaine Nature cette semaine, une équipe de scientifiques a cherché à répondre à la question : est-ce que la Terre connait actuellement sa 6e extinction massive depuis la disparition des dinosaures ? Pour y répondre, ils ont recensé le plus d’espèces vivantes et éteintes, dans les archives fossiles et les recensements historiques.


Vous vous en doutez, sans doute, le résultat est plutôt sombre : il y a encore une chance d’éviter une grande partie de la crise, mais si rien ne change, un tel évènement pourrait vraiment se produire, en l’espace de quelques siècles. L’extinction de masse est un évènement dans lequel 75 % des espèces sur Terre disparaissent dans un délai géologiquement court, habituellement de l’ordre de quelques centaines de mille à un million d’années. Elle ne s’est produite que cinq fois auparavant, dans les 540 derniers millions d’années de la vie sur Terre. La dernière, correspond à la disparition des dinosaures, il y a 65 millions années. Au rythme actuel d’extinction, selon l’étude, la Terre va entrer dans sa sixième extinction de masse dans les 300 à 2 000 prochaines années. Cette large estimation correspond à la grande diversité de la vie, il est difficile de connaitre exactement le nombre d’espèces qui disparaissent et à qu’elle vitesse.

Anthony Barnosky et son équipe de l’université de Californie ont fait des estimations prudentes fondées sur les preuves disponibles. Par exemple, ils ont fixé le taux d’extinction des mammifères à 80 espèces sur un total de 5000, dans les cinq derniers siècles. Cela peut paraitre faible, mais quand

on considère la vitesse à laquelle les choses se produisent habituellement à l’échelle géologique, c’est un rythme beaucoup plus rapide, dans la disparition d’espèces, que n’ont connues les cinq précédentes extinctions massives. Ces résultats deviennent encore plus mauvais si l’on y rajoute tous les mammifères menacés ou en voie de disparition. S’ils devaient disparaitre dans ce siècle, donc, dans les 334 prochaines années à partir de maintenant, 75 % de toutes les espèces de mammifères disparaîtraient, selon Barnosky. Je cite : «Regardez l’extérieur de votre fenêtre. Imaginez enlever les trois quarts des êtres vivants que vous voyez et demandez-vous si vous voulez vivre dans ce monde». Si de nombreuses espèces disparaissent, selon lui, il faudrait des millions d’années à la biodiversité pour récupérer. Jusqu’à présent, seulement 1 à 2 % de toutes les espèces ont disparu dans les groupes clairement observables, par ces chiffres, il semble que nous ne sommes pas loin de la voie de l’extinction. Nous avons encore beaucoup de vie terrestre à sauver, a déclaré Barnosky.


SEATTLE 1999 “LA BATAILLE” NAISSANCE DE L’ALTERMONDIALISME

En décembre 1999, le monde, étonné, découvre que des milliers de personnes ont réussi à bloquer le sommet de l’OMC à Seattle. C’est le tremplin qu’attendait un mouvement contestataire transnational jusque là en gestation. Le cycle altermondialiste venait de commencer. Il allait tourner quelques années à plein régime. Le 30 novembre 1999, le sommet de l’Organisation mondiale du commerce à Seattle, sur le littoral pacifique, est bloqué par des milliers de militantes et de militantes. L’impact de ces manifestations et blocages de rue rapidement baptisés « bataille » de Seattle par les médias, est énorme : ils sont la preuve de la pertinence de la stratégie d’action directe. Les forces de répression états-uniennes sont dépassées, malgré l’instauration de l’état d’urgence et d’un couvre-feu. Le blocage est un aussi un coup de tonnerre médiatique qui met le mouvement « antimondialiste » à la une. La contestation du capitalisme devient un phénomène incontestable. Un nouveau cycle de mobilisation internationale, ciblant spécifiquement la « mondialisation » capitaliste, est ouvert. À partir de 2001, Attac va réussir à imposer le terme « altermondialiste », plus positif mais relativement vide, collant au slogan «

Un autre monde est possible ». Ce cycle « altermondialiste » se caractérise en premier lieu par des revendications d’ordre économique. La mondialisation, le libéralisme et le capitalisme sont dénoncés.

Alternative Libertaire



DU PAPIER AU BUTANOL UN PLEIN DE PAGES

Kathryn Hobgood Ray & Denis Arcand

Peut-être pourra-t-on bientôt rouler grâce à nos vieux journaux. Des scientifiques de l’université de Tulane (États-Unis) ont en effet découvert fin 2011 une nouvelle souche de bactérie, intitulée « TU-103 », capable de transformer le papier en butanol, un biocarburant susceptible de se substituer à l’essence.

Les scientifiques de l’université de Tulane sont parvenus à convertir de la cellulose en carburant.

La TU-103 est la première souche bactérienne issue de la nature qui produit du butanol directement à partir de cellulose, un composé organique, explique David Mullin, professeur agrégé de biologie cellulaire et moléculaire. « La cellulose se retrouve dans toutes les plantes vertes et est le matériau organique le plus abondant sur terre. Sa conversion en butanol est le rêve de beaucoup » affirme Harshad Velankar, qui travaille dans ce même laboratoire. « Dans les seuls EtatsUnis, au moins 323 millions de tonnes des matières cellulosiques qui pourraient être utilisées pour produire du butanol, sont jetées chaque année. » Le laboratoire de David Mullin a été le premier à identifier la TU-103 dans les déjections animales, à la cultiver et à avoir développé une méthode pour l’utiliser afin de produire du butanol. Un brevet est en instance sur le processus. Lors d’expériences en laboratoire, les scientifiques ont servi à cette bactérie des feuilles déchiquetées du Times-Picayune, le quotidien de la Nouvelle-Orléans. Le micro-organisme, baptisé TU-103, s’est régalé, il n’a eu aucun problème de digestion et s’est révélé un abondant producteur de butanol. Comme le butanol brûle mieux et plus proprement que l’éthanol, il pourrait y avoir d’ici peu des mélanges d’essence et de butanol dans les postes d’essence.

il se produit plus de 400 millions de tonnes de papiers et cartons au Canada et aux États-Unis

Bien d’autres bactéries produisent du butanol, mais dans des environnements sans oxygène, ce qui augmente les coûts. TU-103, elle, n’a pas ce problème. Même avec la montée de l’internet, il se produit plus de 400 millions de tonnes de papiers et cartons au Canada et aux États-Unis et seule une fraction est recyclée. Le reste aboutit dans des sites d’enfouissement



MÉTROPOLES SANS DIESEL TOKYO 1992 - PARIS 2020

Rachel Thomas & Marion Seunevel

La mairie de Paris a annoncée sont souhait de bannir les véhicules diesel d’ici 2020. Ce même combat est déjà bien entamé par les villes de San Francisco et Tokyo, deux véritables exemples. Cette dernière a réussi à diminuer de 55% la concentration de particules fines en seulement 10 ans, notamment grâce à cette lutte anti-diesel. Tout commence par une politique menée sur les prix de l’usage de véhicules diesel ! En 1992, une loi augmentant les taxes sur le diesel est adoptée. En 2003, des mesures strictes sont prises : les propriétaires de véhicules diesel, particuliers ou entreprises, ont 7 ans pour mettre aux normes leurs véhicules ou les changer. Des subventions d’un total de 19 millions d’euros sont accordées pour faciliter la transition.

Près de 5,5 millions de courriers envoyés aux propriétaires de véhicules diesel et une prise de contact directe avec plus de 3 800 entreprises disposant d’une flotte de véhicules diesel.

En 1999, le gouverneur de la métropole de Tokyo, Shintaro Inshihara, s’attaque au problème en lançant la campagne « Dites non au diesel ». Il n’hésite pas à multiplier les prises de parole médiatiques et se met en scène à la TV japonaise avec une bouteille pleine de particules cancérigènes émises par des voitures fonctionnant au diesel. Par des campagnes de communication massives, les habitants sont invités à ne pas « conduire, acheter ou vendre des véhicules diesel ». A tout cela s’ajoute près de 5,5 millions de courriers envoyés aux propriétaires de véhicules diesel et une prise de contact directe avec plus de 3 800 entreprises disposant d’une flotte de véhicules diesel. Des stations de surveillance sont installées aux quatre coins de la ville pour mesurer le taux de pollution des véhicules. Les automobilistes Tokyoïtes sont ainsi régulièrement sujets à des contrôles routiers menés avec le soutien du réseau de vidéo-surveillance de la ville. Des amandes allant jusqu’à 3400€ sont prévues pour les personnes ne respectant pas les mesures. D’après Libération, entre 2003 et 2011, près de 500 interdictions de circulation ont été délivrées par la municipalité tokyoïte. En 2003, 10 modèles de voiture diesel étaient proposés, et en 2007, seul un modèle était disponible. D’après les chiffres du Figaro, la vente de voitures diesel représente aujourd’hui seulement 1% du marché au Japon. Grâce à cette disparition du diesel, et l’effort des pétroliers pour réduire le taux de soufre dans leur carburants, la concentration en particules fines a diminué de 55% entre 2001 et 2011. A Paris, la lutte contre la pollution se veut moins restrictive mais plus incitative : la place de la voiture est progressivement réduite dans les zones fortement polluées, les professionnels sont associés à la démarche et tout est misé sur le développement du vélo, de la voiture électrique et des transports en commun. La Maire de Paris prévoit tout d’abord de doubler le nombre de kilomètres de pistes cyclables d’ici 6 ans grâce à un investissement de 100 millions d’euros. Devenu très populaire, le vélo à assistance électrique sera développé grâce à des aides à l’achat. Et attention, les Vélib’ du futur pourraient bien être équipés de petits moteurs


La concentration en particules fines a diminué de 55% entre 2001 et 2011.

La Maire de Paris prévoit tout d’abord de doubler le nombre de kilomètres de pistes cyclables d’ici 6 ans grâce à un investissement de 100 millions d’euros.

électriques pour vous permettre de remonter les buttes parisiennes plus facilement ou de parcourir des distances plus longues ! Parce que tous les trajets ne se pratiquent pas aisément à vélo, la voiture électrique sera le complément de vos trajets eco-citoyens. Pour convaincre les propriétaires de vieux diesel à envoyer leurs vieilles carcasses à la casse, des aides financières sont prévues pour l’achat d’un véhicule hybride ou électrique pour certains professionnels ou pour la souscription d’abonnements à Autolib’ pour les particuliers. Parce que tous les trajets ne se pratiquent pas aisément à vélo, la voiture électrique sera le complément de vos trajets eco-citoyens. Pour convaincre les propriétaires de vieux diesel à envoyer leurs vieilles carcasses à la casse, des aides financières sont prévues pour l’achat d’un véhicule hybride ou électrique pour certains professionnels ou pour la souscription d’abonnements à Autolib’ pour les particuliers.


NEW-YORK CITY GOES GREEN DE LA HIGH LINE AUX ROOFTOP

Jardins partagés, hydroponie, architecture écologique… Et si la campagne venait s’inviter en ville ? Les jardins partagés Aujourd’hui, la forme la plus répandue d’agriculture urbaine reste les jardins partagés. Plus qu’un simple moyen de cultiver son jardin en ville, le jardin est pédagogique, créateur de lien social et animateur de quartier. Il existe un réseau national des jardins partagés depuis 1997, le « Jardin dans tous ses états ». C’est un collectif d’une dizaine de structures régionales, associatives et coopératives. Cette forme de projet social n’est pas sans rappeler les jardins ouvriers du 19e siècle ou jardins partagés que l’on pouvait retrouver dans les cités jardins imaginées par Ebenezer Howard. Le projet global était à l’époque d’imaginer au-delà de la forme urbaine spécifique des logements, un véritable modèle social basé sur une certaine forme d’autosuffisance alimentaire, de solidarité et le partage.

Les “rooftops” Au-delà de ces jardins partagés, que l’on peut retrouver dans différents quartiers au détour d’une rue, ou d’un carrefour, une autre forme architecturale ou urbanistique commence à être touchée par le retour de l’agriculture en ville. Ce sont les toits des immeubles ou plus précisément les toitures plates de certains immeubles. C’est notamment le cas d’une des plus célèbres toituresjardins, la Eagle Street Rooftop Farm qui voit le jour en 2008. Imaginée par les propriétaires de l’immeuble Broadway Stages, la ferme urbaine se situe à Brooklyn, à New York.

Yoann Sportouch

On y pratique notamment de l’agriculture bio, ce sont d’ailleurs les premiers à avoir réussi à produire des laitues et des tomates en pleine ville. Cette véritable ferme de toit accueille également tout un élevage de petits animaux de ferme, tels que des poules ou encore des lapins. La ferme offre surtout la possibilité aux utilisateurs de venir cultiver et également y faire ses courses. Plusieurs restaurants viennent d’ailleurs s’y approvisionner. A Paris aussi, ce type d’agriculuture urbaine fait son chemin. Deux ingénieurs ont ainsi en décembre 2011, sur le toît de l’école AgroParisTech eu l’idée de transformer cette terrasse de 800 m2 inutilisée en potager urbain. Nicolas Bel et Nicolas Marchal, associés à des chercheurs de l’Institut National de Recherche Agronomique ont ainsi testé au cours de ces deux dernières années, différentes substances afin d’obtenir une réelle variété de produits agricoles urbains.

Les fermes verticales À l’inverse, il existe une autre forme d’agriculture urbaine, cette fois-ci bien plus avant-gardiste, et qui bouscule surtout l’urbanisme et l’architecture habituelle. On parle tout d’abord de culture hydroponique, autrement dit de cultures sans terre. Les plantes reçoivent tous les nutriments nécessaires en atmosphère contrôlée, c’est à dire au sein d’une serre où sont réglées lumière et eau nécessaires à leur approvisionnement. Le véritable jardin d’éden de ces nouvelles cultures hors-sol, est bel et bien Singapour. Avec 5 millions de personnes entassées sur 712 km, les go-grows fleurissent maintenant depuis plusieurs années afin de répondre aux besoins alimentaires plus que grandissants. L’Autorité agroalimentaire de Singapour s’est ainsi associée à une société privée Sky Green pour développer ces fermes verticales. Situées tout en haut de différents immeubles.



LE MONDE À L’HEURE DE NYC L’APRÈS HIGH LINE

Alexandre Lampron

Avec la construction d’une nouvelle structure reliant la Rive-Sud à Montréal, le pont Champlain actuel pourrait-il être transformé en un corridor vert surélevé, à l’instar du High Line de New York? C’est ce que les militants libéraux souhaiteraient, eux qui ont entériné, lors du Conseil général du Parti libéral du Québec (PLQ), les 4, 5 et 6 mai, une résolution demandant au gouvernement de réaliser une étude de faisabilité technique, économique et financière pour aller de l’avant avec le projet de conversion. Ce projet permettrait ainsi d’assurer une longévité au pont Champlain, affirment-ils.

Le pont Champlain est un pont routier qui relie les villes de Brossard et Montréal en enjambant le fleuve Saint-Laurent.

Le projet High Line de New York, situé dans un secteur industriel sur la rive ouest de Manhattan, a transformé une vieille voie ferrée aérienne désaffectée en un vaste espace public vert pour soulager la congestion urbaine. La Commission politique régionale de la Montérégie-Centre du PLQ demande au gouvernement de considérer la transformation de la structure en une zone réservée pour les transports alternatifs, soit les autobus et les taxis. Un verdissement d’un autre couloir pourrait aussi être envisagé pour les piétons et les cyclistes. « Nous croyons à une utilisation plus judicieuse des fonds qui seraient consentis à la destruction de la structure actuelle du pont Champlain et à une démonstration de développement durable, de la gestion du territoire en milieu urbain et d’une meilleure occupation, a expliqué le président de la Commission, Stéphane Chagnon. Ce projet s’insère parfaitement dans la logique des autorités municipales, montréalaises et de la Rive-Sud, qui est de redonner et de faciliter l’accès au fleuve pour les citoyens. »



VERS DES ÉCO TECHNOLOGIES L’HEURE DE LA RÉVOLUTION VERTE

Dans la transition écologique et la lutte contre le changement climatique, le gouvernement mise sur la rénovation énergétique et les entreprises s’efforcent de produire des technologies ou solutions plus vertes... mais sans changement de comportement, la bataille est perdue d’avance. Car c’est bien notre façon de consommer qui va faire évoluer la donne. Mais il est urgent de développer des incitations efficaces, car si près de 8 Français sur 10 se disent disposés à acheter des produits bons pour l’environnement, 7 sur 10 sont demandeurs d’information sur l’impact environnemental des produits et à peine 2 sur 10 passent à l’action. Sur le premier sujet, en test depuis le Grenelle I en 2010, le CAS propose quelques pistes pour avancer de manière plus efficace : annoncer dès aujourd’hui une obligation d’affichage environnemental sous forme d’étiquette, dans les trois à cinq ans ; éviter de démultiplier les formats, au profit d’un logo officiel aisément identifiable et de repères simples à interpréter par le consommateur, tant lors de l’acte d’achat en magasin qu’à domicile pour une information plus détaillée (site web, flashcode).

UN ÉCO-QUARTIER TYPE

Amélie


Enfin, développer des incitations innovantes en mentionnant par exemple sur le ticket de caisse des produits achetés leur contenu en CO2 et leur impact sur la biodiversité, comme l’ont testé des enseignes européenne (Coop ou ICA en Suède notamment, ou Leclerc en France). Sur le second sujet, l’efficacité énergétique dans les logements, qui est le cheval de bataille du gouvernement, il ne suffit pas de construire ou de rénover vert : l’usage du bâtiment est central, rappelle le CAS.

Comment augmenter la visibilité des produits pro environnementaux ? — Une obligation d’affichage environnemental sous forme d’étiquette, dans les trois à cinq ans. — Éviter de démultiplier les formats, au profit d’un logo officiel aisément identifiable et de repères simples à interpréter


L’ÎLE QUI NE POLLUAIT PAS EL HIERRO, L’ÎLE DES ÉNERGIES PROPRES

Raphaël Petit

Les énergies renouvelables sont une priorité pour les petites îles insulaires non reliées au réseau électrique du continent. Beaucoup ont des projets de développement des énergies renouvelables important. Mais à El Hierro, la plus petite île de l’archipel des Canaries, avec ses 300 km2, les énergies renouvelables sont déjà une réalité. A l’occasion du 16e colloque du Syndicat des énergies renouvelables à Paris, Ségolène Royal, Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, a remis le trophée des énergies renouvelables à Alpidio Armas, Président d’El Hierro. Depuis décembre 2014, la consommation électrique des 8 000 habitants d’El Hierro est entièrement couverte par des énergies renouvelables. Un modèle complémentaire à suivre pour tous les territoires insulaires ! Pour y parvenir, l’île s’est doté de 5 éoliennes, d’une puissance totale de 11,5 MW, complété par une centrale hydroélectrique de 11,3 MW. La station de transfert d’énergie par pompage (STEP) permet de stocker le surplus d’électricité produit lorsque la production éolienne est supérieure à la consommation de l’île. A l’opposé, lorsque la production éolienne est plus faible, l’eau stockée est turbinée pour compenser la diminution de la production éolienne et assurer l’équilibre offre-demande. La centrale hydroélectrique a remplacé une centrale à fuel et permettra, chaque année, d’économiser 8 millions d’euros de facture de fuel et d’éviter l’émission de 18 700 tonnes de CO2. Des bornes de recharges pour les véhicules électriques et une unité de biodiesel sont déjà installés. L’île projette désormais d’utiliser d’autres ressources locales comme le soleil et les huiles usagées pour compléter l’offre et développer un parc automobile décarboné. L’île s’est fixé l’objectif de remplacer, à l’horizon 2020, l’ensemble de son parc automobile traditionnel par des véhicules


« Nous voulons devenir un territoire autonome en énergie et devenir un modèle de développement durable », affirme Alpidio Armas.

électriques ou utilisant du biodiesel.


NUCLÉAIRE : ÉNERGIE PROPRE ADIEU LA FISSION, BONJOUR LA FUSION

Nom de l’auteur

Actuellement, les centrales énergétiques nucléaires fonctionnent sur le principe de la fission nucléaire et utilisent l’uranium comme combustible. Or cet uranium, dont l’isotope 235U est le seul isotope naturel fissile, se forme uniquement lors des supernovae. Sur Terre, l’uranium est donc une ressource fossile et limitée. Si l’uranium est un élément relativement abondant sur la planète (plus que l’or), sa faible concentration le rend économiquement difficile à exploiter. Au coût de 130 dollars le kilogramme, les réserves connues sont estimées en 2008 à environ 5,5 millions de tonnes par l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN). Dans les conditions actuelles de fonctionnement, ce stock d’uranium permettrait d’alimenter les centrales nucléaires du monde entier pendant un siècle. En revanche, si le projet Iter est mené à son terme, les centrales nucléaires produiront leur énergie à partir de réactions de fusion nucléaire. Ce type de réaction n’utilise pas de l’uranium, mais un isotope de l’hydrogène beaucoup plus abondant : le deutérium (2H). Le deutérium est lui aussi une ressource fossile, produite à l’intérieur des étoiles, mais il est présent en très grandes quantités sur Terre. Les réacteurs à fusion ne seraient toujours pas des sources d’énergie renouvelable, mais ils pourraient produire de l’énergie pendant des centaines de milliers d’années grâce au deutérium contenu dans les océans. Et cela en n’émettant presque pas de CO2 et en produisant moins de déchets nucléaires que les centrales à fission. La maîtrise des réactions de fusion nucléaire permettrait d’apporter une réponse supplémentaire aux besoins énergétiques à venir, en permettant d’utiliser un combustible

abondant, en produisant peu de déchets et sans risque de prolifération. Toutefois, les conditions nécessaires pour amorcer la fusion de noyaux atomiques, un processus à l’œuvre depuis des milliards d’années au cœur du soleil, sont extrêmes et difficiles à reproduire sur Terre. Depuis la découverte de la fusion, de nombreux projets ont été réalisés pour maitriser cette énergie à des fins pacifiques. Nous verrons quelles sont les méthodes et les résultats obtenus au fil des cinquante dernières années. Enfin, nous terminerons par le réacteur expérimental Iter, actuellement en construction sur le site français de Cadarache, dont l’objectif est de démontrer la faisabilité technique de la fusion par confinement magnétique comme moyen de production d’énergie.



LE DÉCLIN DU PÉTROLE LES ALTERNATIVES AUTOMOBILES

Maxime Merlier

Biocarburant Appellé aussi agrocarburant, nécrocarburant, carburant végétal ou carburant vert, celui-ci est produit à partir de végétaux. Le média estime que le terme “bio” profite de l’opinion prositive du public sur les produits d’origine biologique, alors que le biocarburant ne l’est pas. C’est aussi le carburant qui pose le plus de problèmes éthiques du fait des problème de faim dans le monde.

Hydrogène L’hydrogène est synthétisé de manière peu polluante et ne produit que de l’eau. Il pourrait être un candidat idéal mais il rencontre deux contre-arguments majeurs. À l’échelle mondiale, il serait plus polluant d’utiliser massivement des moteurs à hydrogène en remplacement des moteurs à pétrole, si l’on tient compte de l’énergie nécessaire à la synthèse. De plus l’hydrogène est deux fois plus explosif que l’essence.

Gaz naturel pour véhicules (GNV) Le gaz naturel est constitué d’environ 97 % de méthane, il s’agit du même gaz que celui distribué en France sur le réseau de GrDF et qui est utilisé par les particuliers pour la cuisine ou le chauffage. Ce gaz est issue de l’importation et son inconvénient principal est la place du réservoir qu’il demande, bien que certain constructeurs ont trouvé quelques astuces. Il est aussi moins dangereux que l’essence.


Ethanol (E85) L’éthanol est un biocarburant, et le E85 est un mélange d’essance et d’éthanol. Il suis les même critique que les biocarburants en général. Le 17 octobre 2012, Olivier De Schutter , rapporteur de l’ONU, recommande l’abandon de la production européenne ainsi qu’en Amérique du Nord.

Gaz de pétrole liquéfié (GPL) C’ est un mélange d’hydrocarbures légers, stocké à l’état liquide et issu du raffinage du pétrole pour 40 % et de traitement du gaz naturel pour 60 %. Les hydrocarbures constituant le GPL, dans son appellation officielle, sont essentiellement le propane et le butane. Son bilan écologique reste mitigé bien qu’il soit perçu comme un carburant propre. De plus, celui-ci subit encore le fantôme des incidents des anciennes vannes explosives.

Électricité Le carburant préféré des constructeurs. Sa seule contrainte réside dans le moyen de produire l’électricité. Bien que certain soulève le fait que la production de tels moteurs requiert des composant qui produisent de la polution. On trouve aussi de plus en plus sur le marché des moteurs hybrid

Gaz compressé Les vehicules à compresseurs de gaz fonctionnent surtout avec du méthane. C’est le carburant fossile qui produit le moins de CO2. Aux États-Unis, ce sont surtout les bus qui utilisent cette technologie. Cette dernière est plus développée en Amérique du Sud où une grande partie des taxi l’utilisent.


DE LA PIERRE À L’ARBRE LE CERCEUIL QUI SE PLANTE

Mr Mondialisation

L’information peut prêter à sourire, elle n’en est pas moins véridique. Deux designers italiens ont développé un projet de « cercueil biologique qui rompt avec les habitudes occidentales en la matière.

Capsula Mundi c’est le nom d’un concept de capsule funéraire qui vous « transforme » en arbre après votre décès.

Indépendamment de nos croyances, nous sommes nombreux à apprécier l’idée que chaque être vivant retourne à la nature après son passage dans cette vie. Si la tradition judéo-chrétienne nous accoutume au cercueil de bois ou, au contraire, à la crémation, il existe peu d’originalité en la matière. Il est cependant courant de planter un arbre en la mémoire d’un être important. Et si on pouvait « devenir » cet arbre ? Anna Citelli et Raoul Bretzel on développé un cercueil biologique et biodégradable. Celui-ci prend la forme d’un œuf géant qui servirait de graine pour une nouvelle vie : un arbre. Une fois enterré, un plant d’arbre serait placé par dessus pour puiser ses ressources dans celui ou celle qui aura fait le choix de donner un nouveau sens à son dernier voyage. Notons que ce projet ne peut pas voir concrètement le jour à cause de la législation italienne. Les 2 créateurs ont donc lancé une association pour faire changer ces règles désuètes datant de l’époque de Napoléon.



L’EMBALLAGE, C’EST DÉPASSÉ FINI LE GASPILLAGE !

Monsieur Mondialisation

Cela fait à peine quelques jours qu’une nouvelle épicerie lilloise a décidé d’emboîter le pas à un type de vente qui séduit de plus en plus : proposer des produits sans emballage et en vrac. Un mouvement porté notamment par la franchise Day by day qui opte pour une façon de consommer plus écologique et responsable ! A vous de jouer ?

Pour Alice Bigorgne, tout a commencé par la lecture d’un livre : « Zéro déchet » de Béa Johnson. Un choc pour Alice qui a alors décidé de changer de métier et de façon de consommer.

Lancée en 2013 à Meudon, Day by day se présente comme la première chaîne d’épiceries en vrac, avec déjà quatre enseignes en France. Son concept : offrir des quantités à la demande et sans emballage de produits alimentaires ou d’entretien. Ses principales motivations : moins de gaspillage (acheter le produit de son choix dans la quantité souhaitée), moins d’emballages (réduire le nombre d’emballages inutiles) et plus économique (proposer des produits de meilleur qualité à des coûts inférieurs). On y gagnerait sur tous les plans. En pratique, les clients sont invités à venir avec leurs propres contenants ou à utiliser ceux mis gracieusement à leur disposition par d’autres clients. Ainsi, acheter en vrac uniquement ce dont on a besoin c’est aussi réduire les quantités produites et l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Chaque consommateur n’achète que la juste quantité, celle dont il a réellement besoin, jour après jour. La vente en quantité prédéfinie engendre en effet un gaspillage non négligeable : près de 20 kilos, dont 7 kg de produits non déballés, sont jetés chaque année par les Français. Soit 17 millions de tonnes de nourritures gaspillées en France chaque année ! Résultat des courses : zéro déchet et presque 40 % moins cher par rapport à un produit équivalent conditionné et marketé. Les aliments vendus sont également sélectionnés pour leur qualité, histoire de rivaliser sérieusement avec les logiques industrielles.



DU SUCRE POUR LES ASSERVIR LES RÈGLES DU LOBBYING

On entend souvent dire que le sucre s’apparente à une drogue. Notre consommation quotidienne est telle qu’il en devient parfois impossible de se passer de sucre. Tout le monde connaît ce moment où il est difficile de résister à la tentation de se ruer au fond d’une boîte de biscuits ou d’un pot de crème glacée. C’est dans ce contexte que des scientifiques de l’Université de Californie ont affirmé dernièrement dans la prestigieuse revue Nature, que le sucre était néfaste pour la santé, au même titre que les substances très contrôlées et dangereuses comme l’alcool ou le tabac. Ils ajoutent qu’il devrait donc également faire l’objet d’une législation. En effet, les quatre critères justifiant la législation sur la consommation d’alcool semblent aussi s’appliquer au cas du sucre. Ces chercheurs proposent au gouvernement de taxer les sucreries et d’interdire la vente d’aliments et boissons sucrés aux plus jeunes, dans les dépanneurs et épiceries, qui sont notamment situés à proximité des écoles. Ils ajoutent que le fructose (sucre tiré du sirop de maïs) devrait être interdit dans l’industrie alimentaire, à cause de ses effets dévastateurs encore plus importants sur l’organisme que le saccharose (sucre blanc). Le mélange de sucre et de gras dans un aliment affecterait la grosseur de nos portions, en raison de son influence sur la « chimie » du cerveau. Il stimulerait les zones de plaisir dans le cerveau à la manière des drogues, ce qui inciterait à manger davantage les aliments qui contiennent beaucoup de gras et de sucre. Actuellement, au Canada, on évalue la consommation de sucres ajoutés à environ 51 à 53 g par personne par jour, ou environ 10 à 13 % de l’énergie quotidienne totale. Par contre, en France, la consommation moyenne de sucres simples varie entre 58 et 100 g/j chez les femmes (12 à 18 % ) et entre 70 et 115 g/j chez les hommes (14 à 21 %).

Hélène Baribeau

Quant aux coûts sociaux découlant de la surconsommation de sucre, il ne faut pas être alarmiste, car contrairement à l’alcool, par exemple, on ne fait pas d’accidents parce qu’on a mangé trop de sucre. Cependant, il est vrai que les risques de maladies en découlant (obésité, troubles cardiovasculaires, etc.) ont un coût social non négligeable, et ce, par contre, au même titre que la surconsommation de sel, de gras et l’excès de calories en général.


UNE CANNETTE : 35g/jour SEUIL MAXIMUM : 25g/Jour

L’Europe propose un pastille colorée pour signaler le taux de sucre.

en 2014 A

B

35 kg

C

NON

en 1800 1 000 000 d’euros le lobbying gagne La proposition est rejettée de facto.

LOBBY

2 kg consomme annuellement par une personne

le sucre genere

35 Mds

l’obesite a doublee depuis 1980

d’euros

de chiffre d’affaire

en france industries

Lobbies banque

40 000 000 enfants de moins de

5 ans


LA DIFFUSION DE L’INNOVATION EVERETT ROGERS

Chris

La théorie de la diffusion de l’innovation (en anglais, innovation diffusion theory) proposée en 1962 par Everett Rogers a été appliquée autant sur le plan individuel (Rogers, 1995) que sur le plan organisationnel (Zaltman, Duncan, & Holbeck, 1973).

La compatibilité est une mesure du degré auquel une innovation est perçue comme étant consistante avec les valeurs existantes, les expériences passées, les pratiques sociales et normes des utilisateurs.

Bien que ne concernant pas uniquement les technologies informatiques, elle offre un cadre conceptuel au concept d’acceptabilité car son but est d’expliquer comment une innovation technologique évolue du stade d’invention à celui d’utilisation élargie.

La testabilité consiste en la possibilité de tester une innovation et de la modifier avant de s’engager à l’utiliser. L’opportunité de tester une innovation va permettre aux éventuels utilisateurs d’avoir plus de confiance dans le produit car il aura eu la possibilité d’apprendre à l’utiliser.

La complexité est une mesure du degré auquel une innovation est perçue comme étant difficile à comprendre et à utiliser.

il existerait cinq éléments qui détermineraient l’adoption ou la diffusion d’une nouvelle technologie. Selon Rogers (1995), il existerait cinq éléments qui détermineraient l’adoption ou la diffusion d’une nouvelle technologie. L’avantage relatif est le degré auquel une innovation est perçue comme étant meilleure que celles qui existent déjà.

L’observabilité est le degré auquel les résultats et bénéfices d’une innovation sont clairs. Plus les résultats de l’adoption de l’innovation seront clairs et plus les individus l’adopteront facilement.


Aujourd’hui la durée de vie d’un smartphone est de

22 mois


LE MONDE LIBRE D’INTERNET LES NOUVEAUX MOYENS DE COMMUNIQUER

La neutralité du web, un fondement. Internet, cet eldorado des aficionados de la liberté. Mais pourquoi Internet connaît-il un tel succès auprès des plus jeunes ? Neelie Kroes, ancienne vice-présidente de la Commission européenne nous raconte que « l’absence de compétences numériques est une nouvelle forme d’illettrisme ». Elle accuse notamment les penseurs, responsables économiques, politiques ou syndicaux d’être débordés par de nouveaux outils, qu’ils ne maîtrisent pas. Et par une société qui avance plus vite qu’eux.

Maxime Merlier

Wikipedia.org vient ensuite et ne peut être passé sous silence quand on parle des géants du web. La plus grande base de connaissances du monde, accessible gratuitement à tous, et créée sous licence libre. Wikipedia a su remplacer Microsoft Encarta en quelques années, grâce à sa liberté d’accès et la pluralité des sources. Enfin, nous devons nous attarder sur Youtube.com . Site de partage de vidéo, il s’est transformé au fil des années au point d’avoir permis le développement d’un tout nouveau genre de contenu. Ainsi, les spectateurs sont actif et ce sont eux qui font et défont les modes.

Internet a plusieurs niveaux et une hérarchie bien définie.

Ce qui explique cet intérêt pour Internet par rapport aux autres médias, c’est sa liberté. En effet, chacun est libre de s’exprimer et de penser , et l’information, quand elle est correctement recherchée, permet de passer outre la censure. C’est grâce à cela que c’est développé une culture du web, puisant sa source sur tout les support et de tout les horizons. Nous passerons sous silence les différents memes, creepypasta et autre vidéos virales. Mais il est intéressant de voir qu’Internet a plusieurs niveaux et une hiérarchie bien définie. Commençons avec 4chan.org , véritable institution, réputé sans foi ni loi. Il n’est pas faux de constaté que toute cette liberté amène des dérives, mais elle est aussi une puissante aide à la création. Une grande majorité du contenu « phare » du web provient de ce site. Puis nous avons Google.com , omniprésent, véritable œil du web. Celui qui a su dominer en quelques année Internet, et qui s’étend dans des domaines de plus en plus vastes, tel que la cartographie, les véhicules sans chauffeurs, la robotique, etc...

Pour finir, nous devions parler de Reddit.com qui peut aussi bien servir de site d’information que de passe temps. En effet, vous trouverez de tout. Organisé en «sub-reddit», chacun comprennant les sujets qui lui sont associés. Organisé par vote anonyme, chacun y est libre de parler. C’est ainsi que nous y trouvons des questions-réponses pour divers métiers, un débat sur les dernières modes ou les informations importantes. Twitter.com et Facebook.com seront passés sous silence du fait qu’il s’agit de réseaux sociaux et non de contenus. Internet a su remplacer le poste de radio et la télévision très rapidement, le téléspectateur devenant acteur de son contenu hors de la mono-pensée étatique. Il a de beaux jours devant lui.

Reddit, un site d’informations et d’interets communs et Salut les geek, de Mathieu Sommet, diffusé sur Youtube.



CRÉER SON PAYS FACILEMENT EN HUIT LEÇONS FACILES

Marre de la politique démente, de l’ingérence gouvernementale et du laxisme social qui ne font que s’aggraver ? Vos impôts deviennent trop lourds à gérer ? Si vous avez toujours pensé que le monde irait mieux si on laissait les peuples le diriger à leur manière, ne perdez pas espoir : vous pouvez fonder une micronation.

1

D’abord, connaître les règles. Pour élaborer vos propres lois, vous devez vous en tenir à celles précédemment établies. L’édification des micronations se base généralement sur la Convention de Montevideo sur les droits et les devoirs des États de 1933 que vous pourrez lire ici. Les règles de base mentionnées dans l’Article 1 de la convention stipulent que l’État comme personne de Droit international doit réunir les conditions suivantes : Population permanente Territoire déterminé Gouvernement Capacité d’entrer en relation avec les autres États.

2

Trouvez un territoire. Conquérez un pays existant. Beaucoup de nations insulaires tachent l’océan Pacifique. Achetez un pays existant. Si vous êtes assez riche, vous pouvez acheter une île quoiqu’il soit peu probable que la nation hôte vous cède sa souveraineté aussi simplement.

Dénichez une faille. La République du ruisseau indien, à titre d’exemple, était une république constitutionnelle non reconnue à la frontière des États-Unis et du Canada. Construisez une île. Étant l’ultime frontière de la terre, les eaux internationales n’appartiennent à aucun pays, ce qui a suscité beaucoup d’intérêt et d’activité.

3

Invitez vos amis. Territoire mis à part, l’une des conditions essentielles à l’édification d’une nation est sa population. Si le territoire que vous avez conquis ou acheté n’abrite pas déjà un peuple indigène, vous devrez vous procurer votre propre population. Invitez votre famille et vos amis à vous rejoindre. Vous aurez ainsi une population certes réduite, mais dévouée.

4

Établissez un gouvernement et une constitution. Le succès ou l’échec de votre projet dépendra en grande partie de votre la gestion de votre gouvernement. Prenez l’exemple des États-Unis : le succès de cette nation prend racine dans une constitution clairement définie et admettant néanmoins une diversité d’interprétations qui permet d’évoluer. Autrement, le pays aurait souffert d’un désordre total qui l’aurait divisé en de nombreuses nations-états. Votre gouvernement et votre constitution devront être élaborés conformément aux principes que vous voulez instaurer.

Nadya, WikiHow Traduction

5

Déclarez votre indépendance. Une fois que vous possédez un territoire, une population et un gouvernement appuyé d’une constitution, il est temps de vous déclarer libre.

6

Établissez une économie. Si vous ne comptez pas utiliser le dollar, l’euro ou toute autre monnaie, vous aurez besoin d’instaurer votre propre système financier. Sur quelles richesses se basera votre nation ? L’or ? Les valeurs mobilières ? Ou le hasard ? Votre peuple vous écoutera volontiers, mais à l’échelle internationale, il va vous falloir une couverture financière qui puisse vous être utile. Si vous choisissez de gérer votre économie en utilisant une monnaie courante, vous devrez d’abord trouver les fonds nécessaires ou un moyen pour financer votre gouvernement. Le meilleur moyen de consolider vos caisses demeure le moyen le plus incompatible avec les principes de votre nouvelle nation : les taxes.

7

Soyez reconnu par la communauté mondiale. Pour ce faire, d’autres pays devront reconnaitre votre existence. Vous devrez tout maîtriser de la politique, du droit international et de la diplomatie. Si ces domaines ne figurent pas sur la liste de vos atouts majeurs, vous ferez mieux d’engager une équipe de talentueux politiciens qui s’occuperont de gérer la politique du pays. Ceci est probablement le plus difficile à faire.


Certaines nations comme la Palestine, Taiwan ou la Chypre du Nord remplissent toutes les conditions nécessaires en tant que pays, mais ne sont pas encore reconnues par plusieurs pays. Il n’y a pas de règlement général qui vous accorde une reconnaissance internationale, car chaque pays a ses critères de reconnaissance.

8

Gérez votre image. Tout pays doit posséder un drapeau ; c’est le plus important des symboles nationaux. Par ailleurs, d’autres symboles vous aideront à établir votre identité en tant que nation : Monnaie. Quelle sera la vôtre ? Graverez-vous votre profil sur des pièces d’or ? Imprimerez-vous votre hologramme sur des billets ? Ou préférez-vous utiliser des figures emblématiques ? Choisirez-vous une méthode moderne pour confectionner votre monnaie ou préférez-vous tailler vos pièces d’or à la main ? Sceau de l’État. Vous pouvez choisir une phrase (en latin par exemple), y ajouter des graphiques floraux ou un bouclier pour représenter votre descendance royale ou faire plus simple en formulant clairement vos intentions et en créant un logo représentatif. Un bon logo vaut parfois mieux que les joyaux de la couronne d’Angleterre. Correspondance officielle. Marquez toutes les lettres que vous écrirez aux Nations Unies, à vos ministres ou aux présidents d’autres pays d’un en-tête original estampé de votre sceau.


TOUT CONNECTÉ TROP CONNECTÉ LA TOUT PUISSANTE NOTIFICATION

Pour le journaliste et critique américain Jacob Silverman, les réseaux sociaux ont fondamentalement modifié notre rapport à ce que nous faisons, ce que nous lisons, ce que nous vivons. Que celui qui n’a jamais interrompu une activité pour prendre une photo et la poster sur les réseaux sociaux lui jette la première pierre. Dans le long article que signe le journaliste et critique américain Jacob Silverman dans The Guardian, il prend soin de ne pas s’exclure de l’analyse qu’il déroule et qui pourrait se résumer en une phrase : le fait de partager ce que nous faisons sur les

réseaux sociaux a fait naître un nouveau mode de vie.

Clara Tellier

On pourrait se demander ce qui nous pousse à rester sur Facebook ou sur Instagram

Tout le monde le fait.

«Dans un paysage numérique construit sur la visibilité, le plus important, ce n’est pas tant le contenu de ce que vous postez que l’existence même de vos publications», écrit-il. Et d’ajouter que les réseaux sociaux ont tellement modifié notre comportement que cette pulsion de partager ce que nous faisons pour le faire savoir aux autres est presque devenue une seconde nature.

On pourrait se demander ce qui nous pousse à rester sur Facebook ou sur Instagram, à continuer de suivre, encore et encore, des flux de photos et de statuts. «L’explication, c’est que tout le monde le fait. Un milliard d’individus sont sur Facebook, des centaines de millions sont répartis sur les autres réseaux ; qui voudrait rester à l’écart de tout ça ? [...]


Par ailleurs, une fois que vous en êtes et que les mises à jour défilent, le petit pic d’endorphine que produit un ‘like’ ou un partage fait office de petite récompense pour tout cet investissement.»

A l’ère du tout-réseaux-sociaux, il n’y a sans doute rien de pire que de rechercher la visibilité et de finir sans la moindre notification. «Le problème de ces notifications, souligne le journaliste, c’est que, comme les publications, c’est sans fin. Nous sommes constamment en quête d’une bonne nouvelle, même quand nous sommes complètement pris par une autre activité. De la même manière que les bruits de la ville viennent perturber le silence, les notifications chassent la contemplation».

Le problème, c’est que, comme les publications, c’est sans fin.

Voilà qui nous met en position de toujours attendre autre chose, un message venu de l’extérieur qui prendrait le pas sur ce que nous sommes en train de faire. Le rapport aux photos que nous prenons s’en trouve aussi radicalement modifié. Fini le temps où nous développions les images pour les encadrer ou les coller dans des albums. «Les photos servent moins à se souvenir d’un moment qu’à montrer la réalité de cet instant aux autres. [...] ‘Regardez comme nous nous amusons ! Ça a l’air bien, non ? S’il vous plaît, validez mon activité, et je validerai la vôtre’», semblent dire les photos que l’on peut voir sur Instagram. «Le fait de prendre des photos fait désormais partie intégrante de nos soirées, note Jacob Silverman. Cela vous donne aussi quelque chose à faire, ce qui signifie que vous ne serez plus jamais simplement là, inactif.

«Vivre l’instant présent’ implique désormais de le capturer et de le posséder. Ce qui fait de nous des touristes de nos propres vies».




#01

Mars 2015

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MANIPULATIONS!

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Des neurones dans notre intestin PAGE 10

Manger comme un homme de la préhistoire? PAGE 32

Les bonnes adresses saines PAGE 54

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La propagande avant l’avènement des BIG DATA.

APRÈS LE PÉTROLE

Julian Assange & Edward Snowden, héros martyrs du XXIe siècle.

VIEILLIR EN 2015 pour ou contre ?

GOOGLE

L’hégémonie internationale du géant.

CRÉER SON PAYS

l’obsolescence (de l’homme) programmée

LA SANTÉ

84

HISTOIRE: DE NAISSANCE À

LA PRISE DE CONSCIENCE

TRANSHUMANISME:

L’HOMME DE DEMAIN ?

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PORTRAIT

DE RAY KURZWEIL

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MAGAZINE D’INFORMATION AUTOUR DU VOYAGE

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CRÉATEURS DE MONSTRES

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CULTURE

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mars 2015 ENZO IS BACK / un écosystème de création

dans on a s sie

ENZO IS BACK un écosystème de création

Le monstre à l’écran & dans les livres

Les cabinets de

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DOSSIER /

LE DESIGN LIBRE OPEN SOURCE / la naissance du libre échange ENZO MARI / le précurseur du design libre CHRISTOPHE ANDRÉ / le designer libre d’aujourd’hui LES LICENCES LIBRES / Creative Commons et Copyleft

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EXCLU ! Plans de construction de deux bibliothèques par Entropie !

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8

MONSTRES DU MONDE DOSSIER l’animal monstrueux

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Focus les bienfaits de la curiosité

78 SERIAL KILLERS POURQUOI ILS NOUS FASCINENT

SANTÉ

SON NOUVEAU LIVRE

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DÉCOUVREZ-les

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sous tous les ANGLES

INTERVIEW

R E PR É S E N TAT I ON

L’ÉCRAN

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F R A N ÇA I S :

GUY GEORGES

ART

UNE HISTOIRE DE PASSION

LES INFLUENCES

MAPPLETHORPE VS RODIN

COMMENT SE VENDRE

Pour en savoir plus sur la

Le monde de la musique est

musique techno, son évolu-

aussi un business. Comment

et ses activités.

tion et ce qu’elle a généré.

se démarquer ?

4

Les quinquas, une cible à fort potentiel

ZOOM

Transhumanisme

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Vous aidera à en savoir un peu plus sur le label Rakya

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Vous pouvez inverser -typo noire sur fond blanc -ou si vraiment utile faire passer une photo en dessous “dans” la typo [en GőLQIRUPDWLRQ le bloc du fond soit les deux-si il le faut vraiment!

L’univers de la rencontre Digitale et Musicale Weather Festival Music Tinder, Happn, Ardx...

la réalité augmenté

une communauté pas comme les autres

ces applis qui font la “nique“ aux vieux

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