Ville d’en haut, ville d’en bas
Paris 15, 10/2007
Donner à voir l’habituel en oubliant qu’il l’est et reformater sa vision citadine du quotidien, par l’intermédiaire d’un vol plané virtuel, tel a été un des objectifs de cette publication. L’occasion d’expérimenter le medium « livre-photo » a également permis d’allier la photo au design graphique et à l’écrit, si discrets soient-ils, pour renforcer la perception des images. Enfin, il y a un héritage familial par l’intermédiaire d’un grand-père pionnier aéronautique, qui a passé sa vie dans les airs et, pour la partie technique de l’ouvrage, la transmission génétique d’un ancêtre inventeur de la chromolithographie. © Florence Wetzel, 2010-2011 http://flo-wet.com
Florence Wetzel
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Asnières, 9/2010
Front de Seine, Paris 15, 7/2010, 20h54 et 22h10
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Ville d’en haut L’horizon urbain n’est pas une ligne droite, non seulement elle est chahutée par les courbes et l’opacité de ses remparts naturels, mais elle l'est surtout par ces édifices dépassant de plus d'une tête leur environnement immédiat, tel des piles de lego pixélisés.
Quand on se retrouve sur un point dominant, suivant l’orientation prise en pivotant sur soi-même, c’est toute la structure urbaine qui se détache en trois dimensions. La ville devient comparable à un corps humain, avec ses artères, son tissu, son cœur,…
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La ville, ce n’est pas seulement du gris, mais aussi du rouge, du blanc, du vert,… La maison rouge avec son escalier en colimaçon et sa poubelle bleue se retrouve plusieurs fois dans mon champ photo (voir pages 7 et 9), elle a impressionné mon œil.
Asnières, 9/2010
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Asnières, 9/2010
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Place de l’Odéon, 9/2010
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Asnières, 9/2010
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L’enchevêtrement de briques, zinc, ciment ne laisse pas oublier l'« hurbain » et ses modes de vie. Et pour cause, ce sont bien par et pour lui que ce type de paysage a sa raison d’exister.
Quartier Emile Zola, Paris 15, 5/2007 et 12/2009
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Place de l’Odéon, 9/2010
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Quartier Emile Zola, Paris 15, 10/2010
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Ville d’en bas Ravalement, rénovation, réhabilitation, reconstruction sont les traitements réguliers que subissent les lego urbains pour passer l’épreuve du temps. A tel point, que les structures nécessaires à ces transformations finissent par s’intégrer au paysage, elles-mêmes modules de montage s’adaptant aux édifices pour faire corps parfois durant plusieurs mois.
Quartier Cambronne, Paris 15, 9/2010
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Quartier Cambronne, Paris 15, 10/2010 |
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Quartier Commerce, Paris 15, 11/2010
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gauche et droite : Quartier Emile Zola, Paris 15, 10-11/2010 ;
centre : Quartier Cambronne, Paris 15, 10/2010 €
Quartier Commerce, Paris 15, 11/2010
Quartier Emile Zola, Paris 15, 11/2010 Champs-ElysĂŠes, Paris 8, 5/2010
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Quartier Emile Zola, Paris 15, 11/2010
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Quartier Commerce, Paris 15, 11/2010
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Quartier Emile Zola, Paris 15, 8/1993
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Quartier Commerce, Paris 15, 4/2003
€ Quartier de La Muette, Paris 16, 10/1990
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Quartier Duroc, Paris 7, 7/2001
Quartier Dupleix, Paris 15, 10/1990
La destruction des immeubles leur confère un état surréaliste, en transformation constante quand le chantier est dynamique, c’est aussi le cas des édifices mitoyens (voir aussi page 9) et la vie privée des anciens occupants se retrouve au grand jour, comme ce revêtement mural représentant « Le livre de la jungle » (ci-dessus).
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Puis un jour, en allant chercher son pain, on découvre que c’est fini : les échafaudages ont disparus, les immeubles neufs commencent à se remplir, le calme est revenu et le paysage a repris son aspect habituel, jusqu’à… la prochaine fois.
Quartier Emile Zola, Paris 15, 11/2010
Merci à Bernard Leguillier grâce à qui j’ai pu réaliser les photos d’Asnières. © Florence Wetzel, 2010-2011 http://flo-wet.com - flo-wet@flo-wet.com 40