PORTFOLIO FLORETTE DOISY
ARCHITECTE D.E. - ENSAPB
MENUISIÈRE T.P. - FCMB

ARCHITECTE D.E. - ENSAPB
MENUISIÈRE T.P. - FCMB
De Beyrouth à Paris, de ma commune rurale du Nord de la France à la capitale catalane qui m’accueille en ce moment, une même volonté m’anime : celle de créer et de construire.
La sélection des projets retranscrits dans ce portfolio partage une direction dans laquelle je m’engage : être utile à l’autre, construire de manière durable, créer pour et par tous.
Architecte, menuisière, je suis curieuse de ce qui m’entoure. Engageante, je n’hésite pas à aller à la rencontre pour partager des expériences et beaux moments, hors d’une zone de confort et des sentiers urbains.
Née le 04 avril 1997
+33 6 52 56 54 69 florettedoisy@yahoo.fr
Architecte D.E. - ENSA Paris-Belleville
PFE - Beyrouth, mépris ou inclusion? espaces communs M1 - Echange universitaire à l’ALBA, Beyrouth, Liban
T.P. Menuisier fabricant - Fédération compagnonnique d’Agen Alternance 8 mois en menuiserie-ébénisterie
Bac S - Lycée international Montebello, Lille
Section Bachibac option Arts plastiques, mention Très bien
Architecture
Flores i Prats, Barcelone CDD, 1 an, responsable maquettes
- Biennale de Venise, mai-novembre 2023, scénographie
- Théâtre des Variétés, Bruxelles, 2020-2024, réhabilitation
- Logement collectif en milieu rural, Lund, 2022, logement
- Exposition Arc-en-rêve, Bordeaux, 2024, scénographie
GSM Architecture, Paris
Stage, 3 mois
- Siège d’entreprise SCI, Montreuil, 2018, réhabilitation d’une halle industrielle classée patrimoine remarquable
EsArquitectura, Lima
Stage, 1 mois, avec Enrique Santillana Ciriani
- Requalification d’espace public balnéaire, Chancay, 2017-2027, urbanisme
Menuiserie
Menuiserie Mazères (Euséda), St Mézard (32) Alternance, 8 mois, apprentie menuisière-ébéniste
_ Fabrication traditionnelle bois massif et restauration patrimoine
Vit’inser, Tourcoing (59)
CDD Ouvrière en création bois, Tourcoing, 1 mois
Autres
Tutorat Géométrie - ENSA Paris-Belleville
Stage en association La Chartreuse de Neuville - Suivi de chantier, conception et réalisation d’une maquette pédagogique, - Ecriture du mémoire d’architecture
Responsable de coopérative étudiante
Zellidja, association de bourses de voyage, pôle communication MRJC, mouvement d’éducation populaire pour et par les jeunes ruraux Festival Bellastock (Cime city, Melting Botte)
Erasmus à Beyrouth, Liban, 1 an Voyage itinérant bourse Zellidja, Pérou, 1 mois Echange interculturel AFS à Cajamarca, Pérou, 1 an Projet familial Lille-Jérusalem en vélo, 3 mois
EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
01. EMOTIONAL HERITAGE Exposition
Flores i Prats arq.
02. THÉÂTRE DES VARIÉTÉS Réhabilitation
Flores i Prats arq.
03. WORKS+WORDS 2022 Exposition
Flores i Prats arq.
04. SIÈGE D’ANER Réhabilitation
GSM Architecture PROJET
01. MÉPRIS OU INCLUSION?
Usages et espaces publics - PFE Beyrouth, Liban
02. VILLE-VIGNE
Logements en milieu rural - M2 Rions, Gironde
03. CONTRASTES URBAINS
Logements en milieu urbain - L3 Suresnes, Hauts-de-Seine
TECHNIQUE
01. 2226
Analyse climatique - L3
Lustenau, Autriche
02. MUSÉE QABR HIRAM
Projet et détail - M1
Cana, Liban
03. LAVOIR SUR L’EAU
Programme social - Concours
Lille, Nord
MENUISERIE
01. LE NŒUD DU MENUISIER
Conception, fabrication Mobilier, 2021
02. D’APRÈS AALTO
Conception, fabrication Mobilier, 2019
03. TITRE PROFESSIONNEL
Restauration, fabrication, pose 2020-21
ARTS PLASTIQUES
01. HUILES
02. DESSIN AU TRAIT
03. MODÈLE VIVANT
Ce ne sont pas seulement les gens qui contiennent la mémoire d’un lieu, les bâtiments sont aussi chargés de souvenirs, des usages et des vies qui les occupent. Le tissu bâti reflète les comportements sociaux. Il parle d’une manière d’utiliser la terre, le ciel, d’une manière d’habiter. En tant qu’architecte, lire la mémoire des bâtiments et des personnes, c’est penser à un avenir qui compte sur ce passé.
Lorsqu’un bâtiment est fermé et abandonné, il reste vivant dans la mémoire de ceux qui y ont vécu. Le bâtiment abandonné porte les valeurs civiques et morales ancrées par l’usage et au fil du temps, ainsi que les histoires des personnes qui ont occupé le lieu au fil des ans. Ces occupations ont créé une constellation invisible de relations sociales qui étendent l’influence de cette construction à un univers qui l’entoure.
FLORES I PRATS ARQ.
Participation à l’exposition
«Laboratoire du futur» à La Corderie de l’Arsenal
Commissaire d’exposition : Lesley Lokko
Biennale de Venise 2023
Répondant à un concours public en 2020, le projet est actuellement en phase d’exé. L’agence travaille en faisant entrer en résonnance la maquette, le dessin technique numérique et le dessin à la main, dans des sempiternelles questions-réponses.
Dans le projet, se mêlent espace public et espace privé, deux salles de spectacle faisant contrepoids de l’ancienne cage de scène devenue rue et place intérieure publique, dans un bâtiment où le moindre détail est travaillé. La mémoire du lieu est conservée, on verra des grafitis ici et là, témoins de la désuétude dans laquelle était tombé le lieu pendant 30 ans. On met en place une procédure de réemploi pour des structures et matériaux présents.
FLORES I PRATS ARQ.+ OUEST
Réhabilitation de l’ancien
Théâtre des Variétés
Bruxelles
Projet en cours
Maquette 1:50
Plan et élévation de la table d’exposition
Cette exposition met en avant des projet innovants et leurs inspirations. Comparant deux projets de l’agence, les formes se libèrent de l’espace de la table. Les maquettes en suspension au-dessus du vide ne semblent tenir plus que par la tension entre leurs deux volumes.
Sont mis en avant l’immeuble 111 de Terrassa réalisé en 2007-2011 et le projet d’habitat de Lund en cours de réalisation.
FLORES I PRATS ARQ.
Exposition à la biennale de la recherche artistique d’architecture à la Round tower de Copenhague
Ancienne halle textile faisant partie du tissu industriel de Montreuil, l’espace à réhabiliter est à la fois singulier et plein de potentiel. Sa localisation aux portes de Paris en fait un local spacieux accessible.
Soucieux de répondre à la vocation sociale du client, qui est une SCOOP, le projet offre à la fois des espaces de stockage amples, des bureaux supplémentaires et s’autorise un espace de convivialité et un patio partagé.
Réhabilitation d’une ancienne halle industrielle à Montreuil
Vue du patio intérieur ouvert
Beyrouth, «mille fois détruite, mille fois reconstruite» est un théâtre d’événements et une ville de dynamiques. Reflétant les contrastes d’une société morcelée, le tissu urbain est stratifié par quartiers ou micro-quartiers. Le centre-ville, autrefois lieu de réunion pour tous, est aujourd’hui privatisé, reconstruit à l’occidentale, inaccessible. Le lien avec l’extérieur de la ville et du territoire est de plus en plus ténu. Les lieux communs, partagés et publics, se font rares voire inexistants.
Par le prisme sociologique, ce projet de fin d’études propose une démarche pour réaccueillir des populations dans la ville marquée par les crises tant économiques, que politiques, armées ou liées à des catastrophes, et qui ne semblent pas en finir.
La rencontre, d’abord, des habitants et usagers quotidiens de la rue Arménie, est une clé de compréhension. Par micro-trottoirs et rencontres avec différentes associations et institutions sur place, le panel de visions s’élargit pour adopter un point de vue général.
Chaque usage dans l’espace, ensuite, est porté par des objets qui témoignent, par leur présence, leur temporalité, l’endroit où ils se situent. Ils permettent de caractériser les espaces, selon qu’ils réunissent, distribuent, permettent l’échange, informent, abritent ou stockent. Un travail par strates, par coupes successives permet de révéler ce qui s’accroche aux structures, et quelles structures il faut mettre en place pour inviter de nouveaux usages.
Le projet s’appuie sur des dynamiques autonomes, hors champs des spéculations immobilières et commerciales. Dans des zones en friche, le végétal pousse seul. On peut aussi aller dans le sens de l’habitude de vivre en extérieur des habitants. Le projet pose donc ponctuellement des supports d’événements, qui, répartis dans la longueur d’une rue, créent les usages et par là, la continuité.
PFE - EXPLORING THE IN-BETWEEN
RESP. PAUL GRESHAM
NOËL DOMINGUEZ
LUIS BURRIEL
Espaces publics et trame de continuité d’usages
Beyrouth : mépris ou inclusion?
Supports de l’espace
Objets occupant l’espace
Beyrouth : mépris ou inclusion?
Quel regard?
Maquette 1:500 - Intensités d’usages
Beyrouth : mépris ou inclusion?
Répondre à une demande d’hébergement croissante: de nombreuses communes rurales sont confrontées à l’exode urbain grandissant et le retour d’un idéal de vie «proche de la nature». Rions, près de Bordeaux, souhaite accueillir de nouvelles populations. Surplombant la Garonne, le village fortifié, magnifique, possède un potentiel touristique certain. Quelques commerces clés (restaurant gastronomique, chais, supérette) y sont déjà présents. Ce n’est pas anodin de créer du neuf auprès d’un bourg ancien : cela remet en question l’équilibre centralisé du bourg, génère de nouveaux flux et des pratiques parfois trop urbaines, ...
Le projet, élaboré en binôme avec Nolwenn Auneau, se construit en deux phases. Il évolue aavec l’arrivée d’habitants, le temps de recréer un équilibre qui s’adapte à la vie du village sur un temps long. Situé sur une parcelle à l’écart du centre, le projet met en lien le centre-bourg fortifié avec deux hameaux plus éloignés, au travers de parcours, de percées visuelles et d’une place en centre de gravité. Sur cette place, se trouvent un centre d’hébergement flexible dans le temps qui accueille randonneurs, touristes et saisonniers, et un centre d’art et d’artisanat relié par son programme à un espace d’exposition du centre-bourg.
Nous portons une attention particulière sur la méthode de construction pour qu’elle soit adaptée au climat girondais. Tous les bâtiments sont respectueux à la fois du site, et à la fois faibles en production d’énergie. Des murs en adobe épais sont les supports de parois et planchers en bois, dont les éléments standardisés peuvent être agencés de manières variées. L’orientation est calculée pour que la chaleur du soleil soit un atout et non une contrainte, dans ce Sud-Ouest parfois très ensoleillé.
Le projet a ensuite été présenté à des élus à l’issue du semestre. L’échange, essentiel, a été riche, et permet l’ancrage du projet dans une vision réaliste.
M2 - RESP. MIRCO TARDIO
40 logements, Un nouvel habitat biosourcé à proximité du bourg médiéval de Rions
Ville-vigne, un habitat biosourcé
Plan masse du projet, phase 1 et phase 2
Plan masse de la nouvelle place, entre accueil, distribution et contemplation
Frontalités et équilibre, perspective depuis la rue passante
Depuis l’analyse de site jusqu’à l’élaboration des logements, ce projet étudie la place qu’occupe le programme résidentiel dans le tissu urbain et l’échelle de l’individu dans sa vie quotidienne. La réflexion simultanée de l’implantation dans le site et de la conception du logement fait le parallèle d’échelles différentes.
Ce travail, mené avec Léonie Jacqmin, a été riche de discussions, de débats, de dialogue. Nous avons décidé d’un parti-pris radical : densifier, en conservant la typologie existante, modifiant des paramètres décisifs pour améliorer la qualité de l’espace urbain rendu public. Densifier, pour alléger le contexte urbain. Nous évitons le monumental et la réponse frontale à la place de l’église de la cité jardin qui fait face au projet. Au contraire, le projet complète la place par un espace public plus intime, qui fait la transition entre un espace très dessiné et le tissu pavillonnaire moins accessible et moins dynamique.
S’installent des volumes qui constituent les logements, qui prennent en compte les potentialités de leur emplacement: un premier volume complète la suite d’immeuble de type haussmannien avec les mêmes proportions, en jouant sur les niveaux de sol pour ouvrir d’un coté des commerces, de l’autre des jardins en continuité des logements. Le deuxième volume, plus fort, s’installe dans un vide au tournant de la route: ses douze étages profitent d’une perspective exceptionnelle sur la longueur de la rue.
Une attention particulière à l’imbrication des logements permet qu’une vue traversante diagonale soit possible depuis l’espace de la rue. Enfin, le troisième volume se présente comme un esfumato, plusieurs logements individuels équilibrent les espaces entre privé et public. Par un jeu de niveau, on offre un espace vert appropriable, intime d’un coté, tandis qu’on libère un espace de proportions généreuses de l’autre, ouvert à tous et optimisé pour la verdure.
80 logements, Suresnes, Hauts-de-Seine
Plan de la tour
Les étages fonctionnent par trois, offrant un espace traversant visible depuis la rue, sans déranger l’initimité des appartements.
RdC R+1 R+2 Local
Léonie Jacqmin - De la conception de logements collectifs à la juste échelle d’un lieu - Emmanuelle Colboc -
Doisy et Léonie Jacqmin - De la conception de logements collectifs à la juste échelle d’un lieu - Emmanuelle Colboc - ENSA-Paris-Belleville
Coupe BB’, rapport des logements individuels à la tour
Changements d’échelles
L’immeuble 2226, construit par l’agence autrichienne Baumshlager & Eberle pour accueillir ses propres bureaux, est un cas d’étude intéressant; Son nom vient des températures déterminées comme idéales dans un environnement de travail, entre 22 et 26°. L’édifice se maintient dans cette température grâce au travail du détail de l’enveloppe permettant une inertie thermique importante, tandis qu’un programme informatique permet une réponse aux changements d’usages hebdomadaires.
L’étude de la conception et la production d’une maquette en écorché au 1:20 a permis de comprendre la complexité du projet malgré la simplicité de la construction, et le rôle de chaque élément.
Analyse climatique de l’enveloppe de l’immeuble de bureaux
Axonométrie en arraché
Plan Rez-de-chaussée ech.1:1000 (origine 1:200)
Ce projet muséal a pour but de valoriser un site contenant une nécropole réunissant restes phéniciens, perses, romains et byzantins. Situé sur un col, on a vue sur deux vallées. Une route traverse la parcelle et borde la nécropole, la tombe du roi Hiram entourée de bitume.
Le parti pris du projet est de s’installer sur une parcelle disponible en face du site archéologique. Le musée s’organise en un parcours à sens unique, jouant sur la pente et les niveaux, et les vues de la crête.
Dans un deuxième temps, le projet est détaillé dans ses matériaux et ses systèmes constructifs.
M1 - PROJET ET DÉTAIL
RESP. ELIE ABI NASSIF
Programme culturel en milieu rural/ Approfondissement constructif de l’ensemble
Détail en arraché 1:40 (origine 1:20)
La Deûle est un cours d’eau traversant notamment la ville de Lille, et dont presque l’entièreté a été canalisée. Son équilibre a été fortement impacté par un transport fluvial dense et par le rejet de métaux lourds par les industries l’exploitant.
CONCOURS DE MICRO-ARCHITECTURE
MINI-MAOUSSE 8
En binôme avec Léonie Jacqmin
“La fête de la gare d’eau c’est fIn octobre (...) il y a des spectacles de jongleurs au-dessus de l’eau. Et puis il y a des restaurations sur place, des jeux pour enfants. il y avait beaucoup de bateaux qui venaient de l’étranger même, des péniches qui mettent des lanternes, c’était très festif donc il y a de l’activité sur l’eau. C’est vraiment un atout à préserver et à mettre en valeur.”
Marie Maincent, professeur d’anglais à la retraite
Des initiatives ont été mises en oeuvre récemment pour améliorer son potentiel biologique. Le projet s’inscrit dans cette dynamique en proposant un module flottant de phytoremédiation au sein de la Gare d’eau de Lille, lieu en (r)évolution démographique. Le module assainit de l’eau pour alimenter un lavoir automatique de quartier. Cet équipement public valorise le passé ouvrier de l’île des Bois Blancs et permet d’affirmer l’histoire du lieu. Les habitants sont ainsi légitimés face à l’emprise nouvelle du pôle tertiaire d’Euratechnologie. La mutualisation d’un équipement fonctionnel du quotidien sert également aux modes d’habiter minoritaires tel que l’habitat fluvial des péniches voisines. Le lavoir allie des considérations biologiques à des préoccupations sociales, en faisant du rituel coutumier de l’usage du lavoir un support à la sensibilisation sur l’écosystème de la Deûle. Il s’agit donc d’un laboratoire au sens physico-chimique de l’assainissement par les plantes mais aussi pédagogique grâce à la visibilité du processus par les habitants.
L’habitant.e venant laver son linge, aura accès à un endroit, ouvert sur la Gare d’eau valorisant un moment d’attente.
“j’ai découvert une population assez décriée, assez malmenée, dans des conditions de travail délétères, c’est une population un peu oubliée alors qu’elle a contribué à l’âge d’or du quartier à l’époque industrielle c’était bourré de péniches”
Laurence Lemeiter, sociologue des usages
“On a un couple de foulkes qui est là depuis plusieurs années, c’est pour ça qu’à l’avant de notre bateau on a des pneus qui d’habitude nous servent quand on accoste pour protéger le bateau. Là on l’a mis exprès à moitié dans l’eau parce que du coup ça fait une rampe pour que les foulks FASSENT leur nid dedans, chaque année ils font leur nid là.”
Richard Lemeiter, architecte à la MEL
Un lavoir sur l’eau
Vue globale de la gare d’eau, quartier résidentiel de péniches