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Ode aux jardins de Beaulieu
Le jardin d’un jardinier heureux Sébastien Moulin
Dans ce magazine, nous donnons la parole à Sébastien Moulin, account manager à Floréac. Sa passion ? La France, la Provence et les jardins. La combinaison des trois a donné naissance aux Jardins de Beaulieu.
“Tout a commencé en 1997. Alors que je n’avais que quatre ans, une institutrice de maternelle enthousiaste m’a permis de cultiver des chênes verts. Une révélation ! Semer, arroser, voir fleurir et grandir : ma vocation était lancée.
Pour que le chêne s’épanouisse, il fallait un grand jardin. Et j’en avais un. Ou du moins, mes grandsparents jardiniers en avaient un. Ils entretenaient un lien particulier avec la nature. Une passion qu’ils aimaient partager avec moi. De fil en aiguille, les choses se sont enchaînées.
Le désir grandit et avec lui la connaissance. Une obsession presque. Je devais et je devais collecter les bonnes espèces de plantes pour redessiner chaque jardin. Mon fil conducteur ? L’émerveillement, le même sentiment qui m’habitait lorsque j’étais enfant.
En 2012, j’ai commencé à travailler dans plusieurs châteaux provençaux et je me suis intéressée à l’histoire des jardins français.
Avec l’aide de mes amis, j’ai conçu et réalisé la pièce maîtresse du jardin : un potager français. Il s’agit d’un style de potager traditionnel français, souvent caractérisé par des dessins symétriques et esthétiques, où des légumes, des herbes et parfois des fleurs sont plantés dans des plates-bandes bien ordonnées.
En 2015, nous avons décidé d’appeler le jardin Les Jardins de Beaulieu, en référence au château voisin.
En 2020, alors que la pandémie de Coronavirus enfermait les gens, j’ai réalisé que le monde était en train de changer. On prenait de plus en plus conscience de la nécessité de protéger et de préserver les écosystèmes. C’est ainsi que nous avons fait du jardin un espace de biodiversité protégé par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO).
Aujourd’hui, ce jardin de 1,5 hectare sert de refuge à des espèces végétales et animales menacées d’extinction. Dans la plus grande partie, qui est sauvage, elles s’épanouissent en toute sécurité.
En même temps, le jardin est une source de nourriture qui nous permet de profiter d’une large gamme de fruits et de légumes cultivés localement tout au long de l’année.
“Ferme les yeux, allonge-toi sur l’herbe et rêve au doux chant des cigales...”