PORTFOLIO
Floriant Bonny | Paysagiste concepteur
Diplômé de l’école de la nature et du paysage de Blois2024
Diplômé de l’école de la nature et du paysage de Blois2024
Ce concours a été une belle opportunité de découvrir les paysages de l’Isère, de mener une réflexion en équipe pour imaginer et accompagner l’évolution des paysages de la Bastille. Un véritable plaisir d’avoir réfléchi, imaginé et dessiné avec mes coéquipiers pendant ce moment d’Europan, riche en émotions!
Pleinement concerné par les enjeux liés au réchauffement climatique, la ville de Grenoble par des épisodes caniculaires de plus en plus intenses (plus de 45 jours de canicule sont attendus chaque année d’ici 2050 contre 3 aujourd’hui).
A cela s’ajoute une raréfaction de la ressource en eau Le Rabot, figure emblématique de la construction de la ville depuis sa création, a un rôle important à jouer pour faire face collectivement au défi climatique. Animée par une approche scientifique et pratique, la transformation de la ville-montagne en laboratoire influence le paysage quotidien de la villeplaine avec des solutions concrètes pour la qualité de la vie urbaine. Le laboratoire prend soin à la fois de l’existant et des traces du passé. Ainsi, les bâtiments vacants, les sols durcis, les déchets inertes ou les friches boisées deviennent des ressources inépuisables pour changer nos façons de concevoir la ville. Notre stratégie propose l’implantation d’une pépinière d’acclimatation qui consiste à collecter le matériel génétique
des friches dans une graineterie et tester l’acclimatation des végétaux dans des serres ou des parcelles-tests. Ensuite, le laboratoire accueille une matériauthèque qui classifie les matériaux issus de la transformation des bâtiments du Rabot (réhabilitation, réemploi, déconstruction…), pour ensuite les utiliser sur d’autres projets. Certains bâtiments seront transformés en ateliers où l’on fabrique, transforme, invente avec la pierre, le béton, le verre, le bois, etc. Cette démarche souhaite explorer de nouvelles manières de faire en s’appuyant sur les ressources existantes du site dans un objectif de cycles vertueux. Nous cherchons à adopter une démarche de projet tournée vers la sobriété, en réduisant à la fois les dépenses énergétiques liées à la transformation de la matière et la consommation en eau. Ainsi, les expérimentations menées sur la ville-montagne, testent des actions d’aménagements concrètes qui pourront alimenter le renouvellement de l’espace public de la ville-plaine.
La Bastille et son rapport à la ville basse
Coupe de la terrasse intermédiaire du Rabot
Réfléchir le projet dans ses temporalités
Fondée par Philippe COIGNET, l’agence OLM réalise des études et missions de maîtrise d’œuvre en France et à l’étranger. Elle est engagée dans la recherche et la compréhension des habitats au sens large, des relations entre la géographie des territoires et la géométrie des infrastructures, des nouveaux espaces de travail et des relations ville-nature.
Cette expérience au sein de l’agence OLM m’a permis de travailler sur plusieurs projets de maitrise d’œuvre à différentes phases.
J’ai pu travailler sur le projet d’aménagement des espaces publics de la ZAC des Hauts de Nesles à Champs-surMarne, de la phase PRO jusqu’en DCE sur certains secteurs opérationnels. Ce projet permet d’articuler les transformations urbaines majeures autour de la future gare de Noisy-Champs et des nouveaux quartiers prévus.
C’est un projet urbain complexe qui mêle à la fois de l’espace public, du logement, la création d’un parc.
Nous avons mené un travail important sur la trame végétale qui structure la
promenade de la Marne. Nous avons mené un travail itératif sur le choix des essences végétales en veillant à valoriser au maximum des essences locales. Ce nouveau parc constituera à terme, la nouvelle épine dorsale du nouvel de écosystème ville/nature.
J’ai également pu travailler sur le projet de transformation de l’ancienne piste d’aéroport de Toulouse Montaudran, en un parc urbain de plusieurs hectares. Les thématiques du réemploi des terres sur place et de gestion des eaux pluviales nous ont conduits à penser le projet en plusieurs phases. Avec 19591m² d’espaces plantés et 1619 arbres ce projet apparait comme un parc urbain métropolitain.
Réalisation d’une partie des espaces publics
Perspective de projet des vergers
Axonométrie des éléments de mobilier
Choisir le cortège végétal du projet
Écoulement des eaux de pluie vers les espaces en creux
Infiltration de l’eau dans le sol et absorption par le système racinaire des plantes
Lithologie du sol adapté au drainage des eaux pluviales et à la flore choisie
Axonométrie des usages sur la piste.
Maintenir un équilibre des nappes
Après la pluie aborde des échelles de projet variées, à différentes échelles de la place publique, au parc urbain, jusqu’à l’étude territoriale. Cette diversité des projets m’a plu, mais aussi les responsabilités qui m’ont été confiées. J’ai pu ainsi me retrouver en charge de plusieurs projets.
Cette expérience au sein de l’agence Après la pluie m’a permis de travailler sur plusieurs projets à différentes phases.
J’ai repris l’étude en cours sur le projet des anciennes usines Babcock à la Courneuve, en travaillant sur la phase étude, AVP, dépôt de PC, puis PRO.
J’ai ainsi pu approfondir les intentions de projet et les préciser spatialement.
C’est un projet urbain complet qui mêle à la fois de l’espace public, du logement, du renouvellement urbain et de la requalification de bâtiments historiques. Nous avons mené un travail important sur le réemploi et la conservation de l’identité industrielle du lieu. Cela passe l’utilisation de pavés de réemploi, la conservation des dalles en béton et des rails existants... Les espaces publics sont accompagnés
par une trame végétale structurée autour de plusieurs massifs aux formes variées. La végétation choisie permet à la fois de répondre aux enjeux d’ilôts de chaleur urbain, mais aussi d’offrir des espaces frais et agréables aux habitants et usagers. L’objectif a été de réduire au maximum l’imperméabilisation des sols, sans pour autant fragmenter les espaces publics.
En parallèle de ce projet, j’ai pu travailler sur plusieurs concours, de parc, d’espaces publics, de logements... Je me suis intéressé à la prospection et à la méthode pour répondre à des candidatures et des offres. Enfin, j’ai participé à différentes phases sur d’autres projets, comme sur le projet de la ZAC Pleyel.
Axonométrie générale de la place Babcock
AU
Après ces cinq années d’études passé à Blois, je suis content d’avoir pu trouver une première opportunité professionnelle, malgré le contexte particulier. J’ai tenu à mettre en pratique ma formation de paysagiste avec des enjeux concrets de maitrise d’œuvre. L’agence m’a ainsi permis de travailler sur plusieurs phases de projet, à des échelles différentes.
J’ai notamment pu travailler sur des missions de maitrise d’œuvre, dans le prolongement du Plan guide pour la ville de Saint-Etienne, précédemment réalisé par l’agence. L’un des objectifs de ce plan guide était de définir plusieurs sites de projets pertinents à l’échelle de la ville. Parmi ces sites identifiés, figure le cœur de ville de Saint-Etienne qui inclue la place Waldeck Rousseau. Cette place a fait l’objet d’une étude préalable sur laquelle je me suis appuyé pour travailler sur la phase AVP puis pour le passage en phase PRO .
J’ai également pu travailler sur un concours à Strasbourg avec l’Atelier Philippe Madec. Plus particulièrement sur les recherches de références de projets, sur l’étude du programme afin d’aboutir à
une première esquisse de projet. Enfin j’ai participé à la réalisation de plusieurs pièces graphiques, coupes, schémas, cartes...
J’ai apprécié travailler sur différents sujets, aussi bien en phase concours que pour approfondir techniquement un projet. Il me semble important de comprendre l’organisation d’un projet entre les différentes phases, pour aboutir jusqu’au chantier.
Par la suite j’aimerai pouvoir me rendre sur des chantiers, travailler sur le choix des plantes et des matériaux. Mais aussi suivre et travailler sur un projet en autonomie.
Je me suis principalement intéressé à l’ancienne ceinture fortifiée de Toulon qui présente des potentialités pour répondre aux enjeux actuels et à venir du territoire. L’ancien système défensif dessine un parcours, qui intègre plusieurs morceaux de remparts, qui marquent cependant une limite physique et psychologique entre la ville ancienne et la ville moderne. Ce parcours peut constituer la base d’une réponse spatiale à la problématique : frange littorale urbanisée et grands espaces militarisés : comment l’empreinte des remparts peut-elle atténuer la limite entre ville moderne et processus de métropolisation? Ma réflexion aboutira à une prise en compte de ce site aussi bien à l’échelle globale qu’à l’échelle du quartier.
Pour ce travail de fin d’étude, j’ai choisi d’interroger la place de la militarisation au cœur de la rade de Toulon. Les paysages sont soumis à l’étalement urbain, aux pressions démographiques, foncières, mais sont aussi menacés par le réchauffement climatique, induisant des transformations du paysage méditerranéen ainsi qu’une perte de biodiversité. C’est dans ce contexte que les acteurs locaux (habitants, militaires, acteurs publics) vont devoir se positionner. L’image de Toulon se construit depuis 400 ans autour de l’optimisation militaire imposée au territoire, allant des fortifications Vauban aux cales sèches, capables d’accueillir le Charles de Gaulle. C’est dans ce contexte géographique
contraint, que les habitants tentent de s’emparer des outils démocratiques pour transformer significativement l’espace public. Dès lors, comment imaginer s’appuyer sur l’existence du patrimoine militaire, dans le but de développer des paysages multifonctionnels ? Comment mobiliser les habitants et les acteurs publics ? Comment atténuer les limites induites par la militarisation et l’urbanisme de zonage ? Comment remettre en question 400 ans de programmation militaire, face aux enjeux environnementaux et sociétaux liés au changement climatique ? Est-il possible d’imaginer un nouvel équilibre entre les systèmes urbains et le patrimoine militaire ?
L'ÉPAISSEUR DU PAYSAGE
LA MER MÉDITERRANÉE
> N+1 : DÉSIMPERMÉABILISER > N+3 : PLANTATION > N+2 : FERTILISER
> N+3 : ATELIERS DE PLANTATION
> N+5 : ANIMATION DU LIEU, ENTRETIEN DES PLANTES
> N+20 : DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCOSYSTÈME FORÊT URBAINE
Type | projet urbaIn à l’éChelle d ’ un quartIer
Enseignants | jaCquelIne oSty et doMInIque CaIre
Localisation | bloIS nord - loIr et Cher
Quelle est la place des zones d’activités en ville? Cette question incite à réflechir sur la place de l’urbanisme de zonage au sein de l’espace urbain. Dès lors, l’usage séquentiel de ces zones n’est plus durable, il s’agit désormais de diversifier les activités, mais aussi de remettre en question la principale fonction économique donnée à ces espaces. Pour accueillir ces nouveaux usages, l’espace public doit nécessairement s’adapter ou même parfois se créer.
Type | InItIatIon au projet de grand terrItoIre
Enseignants | bertrant folléa - CatherIne farrel
Localisation | CoMMunauté d ’aggloMératIon roChefort oCéan - Charente MarItIMe
Entre urbanité et ruralité le territoire de la communauté d’agglomération de Rochefort Océan se dessine aujourd’hui par rapport aux enjeux liés au réchauffement climatique. Consciente des évolutions avenir , la CARO a fait appel à l’école de la nature et du paysage pour travailler autour de la création de ce nouveau document. L’objectif est de taille, puisque ce projet est récent. J’ai donc pu travailler avec mes camarades de quatrième année sur ce plan climat air énergie qui renouvelle l’approche du paysagiste sur un territoire.
httpS://www.InSa-Caro-terrItoIre-arChIpel. CoM/?fbClId=Iwar0IuCgxkz_3wn_5g3M0oCwkrz-_vwdnbeker6Mudejqnvuz8lztx2gkIzI
ÉNERGÉTIQUE QUELLES TRADUCTIONS SPATIALES SONT À VALORISER?
Type | tranSItIon deS terrItoIreS atténuatIon/adaptabIlIté Enseignants | bertrant folléa - CatherIne farrel
Localisation | SoubISe - Charente-MarItIMe
La rénovation énergétique et la construction de logements à énergie positive permettra de réduire les pertes énergétiques et économiques. La mise en place de panneaux solaires permettra à terme aux foyers de gagner de 10000 à 20000€ par an, et de réinjecter une partie de la production électrique dans le réseau existant.