Andy & Gina L'intégrale

ATTENTION, SÉRIE PHARE !

Prenez une dose d’Andy et de sa sœur Gina, qui vivent au fond de la forêt avec leur papa (un sosie d’Elvis 77) et leur maman qui part en morceaux... Ajoutez à cela un loup-garou végétarien, des personnages de contes de fée et un humour sans frein… Tous les ingrédients sont là pour le plus délicieux délire graphique et narratif !

Ce volume regroupe l’intégrale des cinq tomes de la série, entièrement remis en couleurs, ainsi que beaucoup de matériel inédit.

Une intégrale de référence !

9:HSMDPC=U\ VX]: PRIX : 30 € - N001

SOMMAIRE Préface par Wilfrid Lupano . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 L’École est finie (inédit) . . . . . .

Tarte au citron (inédit) . . . . . . .

Le Sperme du Diable (inédit) . .

7e art (inédit) . . . . . . . . . . . . . . .

FRATRIE PARTY . . . .

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. 5 . 9 13 18

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ANDY & GINA TOME 1 Éducation . . . . . . . . .

Le Trésor . . . . . . . . .

Smash . . . . . . . . . . . .

Le Collectionneur . . .

Le Don . . . . . . . . . . .

Musique . . . . . . . . . . .

Roller . . . . . . . . . . . .

Terreur . . . . . . . . . . .

L’Oncle d’Amérique .

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Motel (inédit) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

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. . .. . . . . . . . . tu veux . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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. 77 . 81 . 85 . 91 . 97 101 106 109 114

ANDY & GINA TOME 3

MERCREDI NIGHT FEVER Andy & Gina en ville .

Hardcore in poetry . . .

Amertume . . . . . . . . . .

Calamity Gina . . . . . . .

L’Identité . . . . . . . . . . .

Survie . . . . . . . . . . . . .

La Reine des pommes Tête en l’air . . . . . . . . .

Cause et conséquence .

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Contre-nature . . . . . . .

Haine héréditaire . . . .

Comment fécond ? . . . .

Strips . . . . . . . . . . . . . .

Furie . . . . . . . . . . . . . .

Strips . . . . . . . . . . . . . .

Optix . . . . . . . . . . . . . .

Strips . . . . . . . . . . . . . .

Tous fous sauf moi . . .

Strips . . . . . . . . . . . . . .

Porno-star rabbit(e) . . .

Strips . . . . . . . . . . . . . .

Dark side of the food .

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Illustration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 Le Petit Ludovic (inédit) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220

ANDY & GINA TOME 5 NO SPEED LIMIT

ANDY & GINA TOME 2 Pleine lune . . . . . . . .

Boule-scratch . . . . . .

Littérature . . . . . . . . .

Le Bras . . . . . . . . . . .

José & fils . . . . . . . . .

Fume . . . . . . . . . . . . .

Demande-moi ce que Pleine lune II . . . . . .

Le Casse . . . . . . . . . .

ANDY & GINA TOME 4

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Illustrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169

Money . . . . . . . . . . .

Métamorphose . . . . .

La Queue . . . . . . . . .

Le Cheval magique . .

Lost . . . . . . . . . . . . .

Peu de chose . . . . . . .

Russian roulette . . . .

Papa . . . . . . . . . . . . .

Gonflée . . . . . . . . . . .

Daddy Cool . . . . . . . .

Strips . . . . . . . . . . . .

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La Chaîne (inédit) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272 Civilisation (inédit) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275 Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280

© Relom - Fluide Glacial 2016 Éditions Audie-Fluide Glacial, 87, quai Panhard-et-Levassor, 75647 Paris, cedex 13.

Imprimé et relié chez Pollina, France.

Dépôt légal : octobre 2016. Première édition.

Diffusion France et étranger : Flammarion.

WWW.FLUIDEGLACIAL.COM

PRÉFACE

par Wilfrid Lupano Lorsqu’on lit pour la première fois Andy et Gina, on pense immédiatement, bien sûr, à Paul Claudel.

Pas le Paul Claudel qui négociait avec les pétainistes d’importantes subventions pour son théâtre catéchisant, non. Pas non plus le Paul Claudel frère de Camille, la sculptrice zinzin qui prenait son pied avec Rodin pendant que Rodin gravait son nom sur le sien, de pied, non plus.

Je veux parler du Paul Claudel inspiré et mystique. Le poète qui écrivit, alors qu’il s’emmerdait à pierre fendre un dimanche de kermesse au château de Brangues : « Je suis en pourparlers avec la mort, je pèse ses propositions. » On sent bien, dans cet élan lyrique vers le néant, qu’à cette époque de sa vie Claudel aurait payé cher pour écrire sur ce thème central de l’arrangement avec la mort une œuvre aussi totale qu’Andy et Gina. Mais il ne parvint en définitive qu’à nous chier Le Soulier de satin, comme un aveu d’échec.

N’est pas Relom qui veut.

On ne peut cependant pas lui en tenir rigueur, à Paul, car, à l’époque de Claudel, le monde n’est probablement pas prêt pour Andy et Gina. Certains prétendent d’ailleurs qu’il ne l’est pas davantage aujourd’hui. Constatons toutefois que, à l’époque, deux premières pierres manquent encore dans les fondations de l’édifice Relomien.

La première pierre, c’est Boule et Bill, naturellement. Car il n’aura échappé à personne qu’Andy et Gina, c’est la série Boule et Bill débarrassée de trois couches de vernis ultratoxiques : celui du bon goût, celui du bonheur pavillonnaire middle class, et celui de la tortuphilie. Trois vernis qui s’écaillent avec le temps et empêchent le bois de respirer.

Andy et Gina, à l’inverse, c’est le respect du matériau de base : une famille ordinaire,

avec ses petits tracas quotidiens, avec ses joies et ses peines. Une famille qui est en pourparlers avec la mort. (La mère, d’ailleurs, a négocié un paiement en plusieurs fois, à un taux très avantageux.) Et surtout, une famille avec beaucoup d’amour. Un amour qu’on n’arrive pas toujours très bien à percevoir dans Boule et Bill à cause de ces fameux vernis très couvrants dont je parlais plus haut, mais qu’on sent beaucoup mieux dans Andy et Gina. Enfin, à mon avis.

Alors bien sûr, pour les virer, ces couches de vernis, il faut gratter. Et il ne s’en prive pas, Relom. Il gratte. Et, par moments, c’est vrai, il attaque le bois. Mais, au moins, on voit le bois.

La seconde pierre fondatrice, enfin, c’est Tenue de soirée, de Bertrand Blier.

Pourquoi ? À cause de la honte. Car, ne nous voilons pas la face, lorsqu’on lit Andy et Gina pour la première fois, on a honte. On a honte pour Relom, qui ne devrait pas penser, et encore moins écrire, et encore moins dessiner des atrocités pareilles. Et on a honte de nous-mêmes, qui l’encourageons en riant.

Car on rit. Et on a honte de rire, car on rit de choses dont on ne devrait pas rire, et on sait qu’on ne devrait pas en rire, et pourtant on rit.

Et on a honte. Houlàlà oui, qu’on a honte. Et c’est là qu’on pense à Tenue de Soirée. On pense à ce moment clé de l’histoire, quand Gérard Depardieu s’apprête à besogner pour la première fois l’ingénue rondelle de Michel Blanc, et que celui-ci en nourrit une certaine appréhension bien compréhensible (c’est quand même Depardieu !), et que le gros Gégé, pour l’apaiser, lui déclare : « Ça ne sera pas la peine d’appeler au secours : en liberté il n’y a pas de gardien. Personne ne vient. T’es tout seul avec ta honte. Et moi, ta honte, je la transforme en bonheur.

J’en fais un bouquet de fleurs. » Everest du dialogue, qu’on croirait écrit pour décrire l’expérience Andy et Gina.

Relom transforme notre honte en bonheur, il en fait un bouquet de fleurs.Inutile d’appeler au secours. En liberté, il n’y a pas de gardien.

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REMERCIEMENTS Je n’avais jusque-là jamais remercié personne dans aucun de mes albums, considérant probablement que je ne devais les choses qu’à moi-même, ainsi qu’à mes éditeurs qui ne méritaient pas de remerciements puisqu’ils ne faisaient que leur travail. J’avais bien raison ! Quel génie que le mien !

Je ne remercie donc pas tous ces gens qui m’ont accompagné dans les aventures de mes deux petits héros.

En premier lieu je ne remercie pas Julie Dumons qui régulièrement m’aidait à payer mon matériel de dessin en cette période de vaches maigres que furent pour moi les années 1990.

Je ne remercie pas non plus Paul Carali, qui m’a ouvert les portes de l’édition en publiant mes premières histoires dans le Psikopat en 1999, je ne te dis vraiment pas merci, Carali ! À cause de toi, je dessine encore !

Je ne remercie bien évidemment pas Jean-Christophe Delpierre, secondé déjà par Valérie Fruchart, pilier du journal, qui m’ont accueilli chez Fluide Glacial en l’an 2000, m’ouvrant ainsi les portes d’un journal peuplé d’auteurs géniaux (quoique moins que moi…).

Parmi ceux-ci, je ne remercie pas Christian Binet, qui m’a simplement encouragé de ses conseils lors des tout débuts d’Andy & Gina. Je ne remercie pas non plus Maester et Ghislaine, pas plus que Clarke, dont le sens de l’hospitalité inopinée m’a épargné de justesse de passer la nuit de mon premier bouclage sous un banc qui sentait le pipi. Je ne remercie pas Pascal Fioretto, ni Éric Deup, ni Dominique Bertail, ni Manu Larcenet, ni Julien Solé, ni Mo/CDM, ni Claire Bouilhac, ni Jean Solé...

Ni Guillaume Bouzard, sans qui le monde serait aussi morne qu’un vibromasseur sans piles !

D’autres ont ainsi croisé ma gloire triomphante et ont pu bénéficier de mes succès, de Pixel Vengeur à Jean-Michel Thiriet, d’Edika à Daniel Goossens, de Tronchet à Margerin, mais aussi Melaka, Olivier Ka, Marcel Gotlib Jean-Yves Ferri, Michel Gaudelette, Vincent Solé, Jean-Pierre Hugot, Jake Raynal, Bruno Léandri, Yves Frémion, Ronan Lancelot, Isa, Jeff Pourquié, Yan Lindingre, Jean-Christophe Chauzy, Albert Algoud, Romain Dutreix, Anne-Sophie Arnoult, Patrice Larcenet…

J’espère qu’ils conservent tous un souvenir ému de notre rencontre.

Je ne remercie pas de leur soutien Frédo Volo ni Stéphane « Noof » Gourdon : ce n’est pas parce qu’on a vingt-cinq ans d’amitié que ça en fait mes frères ! Et je ne remercie pas non plus Wilfrid Lupano, qui m’a fait comprendre beaucoup trop tard qu’on peut être très drôle sans bordées d’injures ni débordements scatologiques.

Je ne remercie surtout pas Marion Bliot dont le corps de pin-up m’a inspiré la maman dans le tome 5 (sauf pour les pieds de kangourou).

Parce que ce sont mes éditeurs et qu’ils ne font que leur travail, je ne mentionne que du bout des lèvres Thierry Capot, Julie Bellon, Clément Argouarc’h et Plipo, ainsi que Degreff aux couleurs, qui ont tous permis la publication de cette somme d’Art et d’Humour.

Lecteurs ! Vous venez de savourer les aventures inénarrables de deux vrais héros (et leurs parents), servis par ma plume et mon génie !

Ne me remerciez pas, contentez-vous de reconnaître mon immense talent.

Relom, juin 2016 P.S. : Hervé Desinge m’a dit un jour que j’étais le mec le plus drôle du monde. Il s’est repris trois minutes plus tard pour me dire que, finalement, le plus drôle du monde, c’était Bouzard, et que je n’arrivais que deuxième…

Pour cette humiliation, Hervé, merci !

ATTENTION, SÉRIE PHARE !

Prenez une dose d’Andy et de sa sœur Gina, qui vivent au fond de la forêt avec leur papa (un sosie d’Elvis 77) et leur maman qui part en morceaux... Ajoutez à cela un loup-garou végétarien, des personnages de contes de fée et un humour sans frein… Tous les ingrédients sont là pour le plus délicieux délire graphique et narratif !

Ce volume regroupe l’intégrale des cinq tomes de la série, entièrement remis en couleurs, ainsi que beaucoup de matériel inédit.

Une intégrale de référence !

9:HSMDPC=U\ VX]: PRIX : 30 € - N001