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Ethik? Interessiert mich nicht … | L’éthique? Ça ne m’intéresse pas

Cornelia Heimgartner Chefredaktorin – Rédactrice en chef

Im Juni hat die FEI eine unabhängige Kommission gegründet, die sich mit der Akzeptanz des Pferdesports in der Gesellschaft, der sogenannten Social License to Operate, befasst. Zur gleichen Zeit hat in Frankreich eine Studiengruppe der Nationalversammlung ein umfassendes Massnahmenpaket ausgearbeitet mit dem Ziel, pferdegerechte Olympische Spiele 2024 in Paris sicherzustellen. Eine britische Studie, die im Mai bei über 2000 nicht pferdeaffinen Personen durchgeführt wurde, hat ergeben, dass 60% der Teilnehmenden der Meinung sind, dass im Pferdesport mehr für die Sicherheit und das Wohlergehen der Pferde getan werden muss.

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Auch in der Schweiz sind Ethik und Tierwohl im Pferdesport aktueller denn je. Dies zeigt nicht zuletzt die neue Partnerschaft des SVPS mit der Sporthorse Welfare Foundation (S. 8) oder auch das Gespräch mit COFICHEV-Präsident Charles Trolliet zum Bericht «Ethische Überlegungen zur Würde und zum Wohlergehen von Pferden und anderen Equiden» (S. 36). Ethik im (Pferde-)Sport betrifft aber auch die respektvolle Athleten-Trainer-Beziehung – ein hochaktuelles Thema, wie man der Tagespresse und dem Artikel über die Meldestelle «Swiss Sport Integrity» (S. 24) entnehmen kann.

Ethik geht uns also alle an, und sie beginnt schon im Kleinen – egal, ob man sich im Leistungssport oder im Breitensport bewegt. Vielleicht sollten wir statt von «Ethik» von «Respekt» und «Harmonie» sprechen – da kann man sich mehr darunter vorstellen, und jeder kann etwas zur Verbesserung der Situation beitragen! Lassen Sie uns versuchen, eine Woche lang kein negatives Wort im Zusammenhang mit unserem Pferd zu verwenden. Statt dem «sturen Bock, der uns auf die Probe stellt, die Sporen in den Ranzen zu hauen», sollten wir versuchen, mit dem «verunsicherten Freund auf vier Hufen, der seine Aufgabe nicht versteht, klarer zu kommunizieren und ihn zu motivieren». Das schafft schon eine ganz andere Atmosphäre im Umgang mit dem Pferd und wird der Faszination dieser einmaligen Partnerschaft zwischen Mensch und Tier viel mehr gerecht. Und vergessen wir nie: Am Anfang jeder pferdesportlichen Laufbahn stand die Liebe zum Pferd – und diese darf mit den Jahren niemals verloren gehen. En juin, la FEI a créé la commission indépendante destinée à se pencher sur l’acceptation des sports équestres dans la société, la Social License to Operate. Dans le même temps, en France, un groupe d’étude de l’Assemblée nationale a élaboré un vaste ensemble de mesures visant à garantir des Jeux Olympiques respectueux des chevaux en 2024 à Paris. Par ailleurs, une étude britannique menée en mai auprès de plus de 2000 personnes non concernées par les chevaux a révélé que 60% des sondés étaient d’avis qu’il fallait faire davantage pour la sécurité et le bien-être des chevaux dans les sports équestres.

En Suisse aussi, l’éthique et le bien-être des animaux dans les sports équestres sont plus que jamais d’actualité, comme le prouvent le nouveau partenariat de la FSSE avec la Sporthorse Welfare Foundation (p. 9), ou l’entretien avec le président de COFICHEV Charles Trolliet à propos du rapport «Réflexions éthiques sur la dignité et le bien-être des chevaux et autres équidés» (p. 36). Cependant, l’éthique dans le sport (équestre) concerne également la relation respectueuse entre athlètes et entraîneurs – un sujet très actuel comme on peut le lire dans la presse quotidienne et dans l’article sur le service «Swiss Sport Integrity» (p. 24).

Donc, l’éthique nous concerne tous et ce même dans les petites choses, que l’on pratique un sport de performance ou un sport de masse. Peut-être faudrait-il parler de «respect» et d’«harmonie» au lieu d’utiliser le therme d’éthique – cela permet de mieux comprendre de quoi il s’agit afin que chacun puisse contribuer à améliorer la situation. Essayons pendant une semaine de ne pas utiliser de mot négatif par rapport à notre cheval. Au lieu de s’énerver contre «cette tête de mule qui nous pousse à bout», pourquoi ne pas essayer de communiquer plus clairement avec «notre ami à quatre sabots déstabilisé qui ne comprend pas sa tâche, afin de le motiver». Déjà cela permet d’instaurer dans les relations avec le cheval une tout autre atmosphère plus en accord avec la fascination de ce partenariat unique entre l’homme et l’animal. Et surtout, n’oublions jamais que toute carrière équestre a débuté par l’amour du cheval – un amour qui ne doit jamais se perdre au fil des ans.

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