Rapport annuel 2014

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2014

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Sommaire

Le mot du Président

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DiDé

4

Mission et stratégie

Approches

Projets

2015-2020

Rwanda | Madagascar | Burundi

Rwanda | Madagascar

Finances

6 9 13 16

2

Rappport annuel 2014

Le mot du Président

Après plus de 20 ans d’existence, nous avons ressenti le besoin de mener une réflexion visant à définir les futures orientations de la Fondation.

Face à un monde en évolution constante et confrontée à des changements profonds de société et de ressources, l’action humanitaire ou de développement doit évoluer. Communiquer, se positionner, se professionnaliser, rechercher de nouvelles sources de financements sont autant d’impératifs pour toute structure si elle veut espérer poursuivre son action.

De telles réalités ont été débattues au sein de notre Conseil de Fondation largement renouvelé et étoffé. Notre réflexion s’est également nourrie d’une journée de discussions organisée le 1er novembre. Elle a réuni aussi bien des participants de DiDé (membres du Conseil et Secrétaire générale) que des personnes externes à la Fondation choisies pour leur expérience, leurs compétences ou leur intérêt pour notre action.

Ce processus nous a conduit à identifier les défis auxquels nous sommes confrontés mais également les opportunités sur lesquelles bâtir notre futur. L’élaboration d’un document stratégique fin 2014 permet de nous doter d’orientations et de priorités claires pour les trois années à venir. Il est également un outil de communication utile notamment dans nos relations avec nos donateurs.

L’expertise gagnée dans l’éducation des mineurs au Rwanda constitue le socle de notre identité. Développer les connais-

sances et les apprentissages, re/construire l’équilibre psychologique des mineurs, et à terme des femmes, sont les principes qui guident nos interventions. Aider à leur réintégration en est la finalité. C’est pourquoi nous avons choisi de ne plus nous impliquer dans des projets où seule une intervention sur les infrastructures ou sur l’assainissement est prévue. Notre bureau au Rwanda depuis lequel nous développons nos projets et étendons à court et à moyen terme nos interventions dans la région est notre ancrage principal sur le terrain.

Les priorités données au secrétariat, outre celles de supervision des projets et de soutien au terrain, indiquent clairement notre volonté d’investir dans la recherche de fonds couplée à une communication adaptée. Ces objectifs entrainent une restructuration du bureau de Genève afin d’optimiser nos coûts, nos compétences et notre pertinence. Cette réorganisation se solde malheureusement par le départ, prévu début 2015, de certains collaborateurs/trices.

Je tiens ici à tous les remercier, à Genève comme à Madagascar et au Rwanda, pour le professionnalisme sans faille qu’ils ont montré dans cette phase de changements.

Les décisions prises sont un pari sur l’avenir de DiDé. Nous espérons pouvoir compter sur votre soutien renouvelé pour nous permettre de poursuivre notre chemin auprès des mineurs et femmes en situation de détention et de les aider à retrouver une dignité et à se construire un futur.

Philippe Pasquier Président

DiDé 3

DiDé Fondation Au cours de l’année, le Conseil de Fondation a connu différents départs et arrivées.

Fin 2014, il se compose de cinq personnes au bénéfice d’expertises diversifiées et d’une longue expérience dans le monde de l’humanitaire et du développement.

L’organe suprême de DiDé, étoffé et renouvelé, a marqué sa volonté de définir les futures orientations de la Fondation et sa motivation à soutenir le secrétariat dans les défis à venir.

Conseil Président ⿚Me ⿚ Philippe Pasquier Avocat Membres ⿚Dr ⿚ Christian Converset Psychiatre

⿚M. ⿚ Jean-Luc Imhof Acteur du développement et de la coopération ⿚Mme ⿚ Barbara Hintermann Economiste

⿚M. ⿚ Yvan Sturm Acteur humanitaire

Secrétariat général de Genève L’expertise de divers bénévoles a permis notamment la restructuration du fonctionnement de la Fondation, de ses finances, de son reporting et le renouvellement de ses supports de communication. Une étudiante en Master du Développement et de l’Ethique (Université de Fribourg) participe activement depuis 2014 à l’élaboration d’un document de capitalisation sur l’expérience du Rwanda.

Ces échanges de compétences et connaissances s’inscrivent dans une volonté d’étoffer les liens entre professionnels et avec le monde académique.

En avril 2014, DiDé a participé au forum « Audition et Détention » dans le cadre de la pièce de théâtre « Misterioso 119 » au théâtre du Grütli. En janvier 2015, durant le premier congrès mondial sur la justice juvénile à Genève, elle présentera son approche au Rwanda dans le cadre d’un atelier sur la santé mentale.

Collaboratrices ⿚Sandra ⿚ Dessimoz Secrétaire générale

⿚Nathalie ⿚ Mastail-Hirosawa Assistante

⿚Hélène ⿚ Thomas Comptable

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Rappport annuel 2014

Bureau de Kigali au Rwanda

Burundi

Une déléguée régionale a rejoint le bureau en juillet 2014. Elle a rapidement établi un partenariat efficace et apprécié entre les autorités pénitentiaires et la Fondation.

Grâce à son réseau et ses connaissances, elle a également tissé des liens avec différents acteurs de la société civile ou étatiques afin de développer de nouveaux partenariats prometteurs et rendre l’approche de DiDé encore plus pertinente.

Le projet a été conçu avec le soutien d’une consultante psychologue experte dans la prévention de la violence. Ayant elle-même mis en place un projet-pilote au bénéfice d’une trentaine de mineurs de la prison centrale de Bujumbura pour la Fondation suisse Terre des hommes, elle a donné au projet de DiDé un ancrage nouveau ouvrant des perspectives intéressantes notamment dans le partenariat opérationnel et académique.

Deux psychologues cliniciens complètent le dispositif opérationnel au Rwanda. Forts de leur expérience acquise depuis 2006 auprès des mineurs en détention, ils contribuent largement au succès de l’approche en santé mentale. Ils se sont en outre engagés avec motivation dans la formation et la conscientisation des autorités aussi bien du centre que nationales.

Collaborateurs ⿚Odette ⿚ Mukansoro Déléguée régionale

⿚Ildephonse ⿚ Nkulikiyinka Administrateur

⿚Pr. ⿚ Eugène Rutembesa Psychologue consultant

Collaboratrice ⿚Johanne-Saskia ⿚ Gay Psychologue consultante

Madagascar Le représentant de DiDé sur place, expert en construction, a mené à bien avec succès les trois projets de cette année.

Collaborateur ⿚Christophe ⿚ Favre Expert en construction

⿚Augustin ⿚ Nziguheba Psychologue consultant

DiDé 5

Mission et stratégie 2015-2020

Mission

Priorités 2015-2017

Dans les pays en développement, DiDé soutient l’éducation des mineurs et des femmes privés de liberté afin d’améliorer leurs conditions de vie et de favoriser leur réinsertion.

1 Identité DiDé se positionne comme un

Forces vives des sociétés en développement, les mineurs et les femmes en situation de détention sont pourtant trop souvent négligés et oubliés par tous. DiDé est convaincue qu’ils doivent bénéficier d’une deuxième chance. La finalité de son action est de contribuer à un environnement respectueux de la dignité des personnes privées de liberté.

L’objectif de ses interventions est de permettre aux mineurs et aux femmes : ⿚ ⿚ d’accepter leur passé ⿚ ⿚ de vivre et de se développer dans le présent ⿚ ⿚ de se projeter dans le futur

Principes Humanité Indépendance Impartialité Transparence

6

Synergie Proximité Durabilité

acteur reconnu dans l’éducation des détenus mineurs et à terme des femmes.

2 Capitalisation régionale

DiDé est le moteur d’un véritable partage d’expériences et de compétences autour du projet en santé mentale, mené depuis 2004 au Rwanda, en élargissant son champ d’interventions dans la Région des Grands Lacs.

3 Opérationnalité DiDé vise la qualité et l’impact de son action en faveur des bénéficiaires. Une attention particulière est portée dès la conception des projets sur leur pérennité.

4 Fonctionnement

Grâce à une restructuration des ressources, DiDé répond aux réalités actuelles de concurrence et de positionnement en termes de gestion de projets, de recherches de fonds et de communication.

5 Financements DiDé continue de fidéliser ses bailleurs et donateurs habituels tout en étendant son réseau de soutien.

6 Communication

DiDé communique de manière transparente et régulière grâce à des outils adaptés aux attentes et intérêts des différents publics cibles.

Rappport annuel 2014

Activités Une complémentarité pour un accompagnement adéquat encourager l’apprentissage scolaire et professionnel ‫ ݱݱ‬soutien à l’éducation non-formelle et formelle développer l’acquisition de compétences individuelles et sociales ‫ ݱݱ‬théâtre-forum, groupes de parole ‫ ݱݱ‬art thérapie ‫ ݱݱ‬expression corporelle accompagner les cas les plus vulnérables ‫ ݱݱ‬repérage ‫ ݱݱ‬identification de la pathologie et du traitement ‫ ݱݱ‬prise en charge via des psychologues cliniciens ‫ ݱݱ‬référencement aux structures ou autorités adéquates si nécessaire stimuler les liens de sociabilité et de solidarité ‫ ݱݱ‬activités sportives ‫ ݱݱ‬ateliers de musique, de chants, de danses

retrouver et consolider le sentiment d’appartenance à une famille/à une communauté ‫ ݱݱ‬coordination pour le rétablissement des liens familiaux ‫ ݱݱ‬soutien aux visites de familles assurer une meilleure prise en charge et un suivi à la libération ‫ ݱݱ‬sensibilisation des familles ‫ ݱݱ‬mobilisation des intervenants intra et extra-muros ‫ ݱݱ‬mise en réseau des intervenants ‫ ݱݱ‬assistance directe prévoir la pérennité de l’action ‫ ݱݱ‬formation et encadrement des intervenants intra-muros (personnel pénitentiaire, partenaires locaux...) ‫ ݱݱ‬mobilisation des autorités, de la société civile et des donateurs intervenir de manière directe en cas de crise et d’urgence ‫ ݱݱ‬mise à disposition d’un soutien psychologique ad hoc à destination des mineurs, des femmes et du personnel pénitentiaire

DiDé 7

Pays d’intervention Tunisie Maroc

Algérie

Lybie

Egypte

Sahara Occidental Mauritanie

Gambie

Mali

Niger

Tchad

Erythrée

Soudan

Sénégal

Guinée Bissau

Guinée Sierra Leone Libéria

Burkina Faso Côte d’Ivoire

B T é o ni Ghana g n o

Djibouti Nigeria

Ethiopie Cameroun

République centrafricaine

République démocratique du Congo

Guinée équatoriale Gabon

Somalie

Congo

Ouganda

Kenya

Rwanda Burundi Tanzanie

M al awi

Angola Zambie

Mozambique

Zimbabwe Namibie

Madagascar

Botswana

Swaziland Afrique du Sud

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Rappport annuel 2014

Lesotho

Approches

Rwanda

Pérennisation et capitalisation Depuis juillet 2014, DiDé poursuit l’accompagnement des adolescents accueillis au centre de Nyagatare (nord du Rwanda) grâce à la mise en œuvre de la deuxième phase du projet de santé mentale prévue sur trois ans (2014-2017).

Durant les trois années du projet, la formation et la conscientisation du personnel du centre et de l’administration pénitentiaire nationale sont des éléments essentiels pour la pérennisation de l’approche.

Cette phase doit permettre une appropriation graduelle de l’ensemble des activités par les autorités. Celles-ci répondent positivement face à leurs responsabilités. Elles expriment leur volonté de poursuivre l’approche mise en place par DiDé par des actions concrètes (le déploiement de psychologues dans toutes les prisons) et une collaboration accrue.

L’amélioration et l’augmentation des contacts avec le monde extérieur ainsi que le suivi après la libération sont les défis actuels. La sensibilisation des familles et de la communauté afin de mieux accompagner l’adolescent durant sa période de détention et de faciliter sa réinsertion est une priorité pour les autorités comme pour DiDé.

Perspectives 2015 Poursuivre le transfert de compétences envers le personnel du centre de Nyagatare et plus largement envers le personnel national de l’administration pénitentiaire.

Capitaliser sur l’approche de DiDé à Nyagatare et la faire connaître.

Consolider les liens entre acteurs pour assurer un meilleur suivi après la libération.

Développer un projet d’éducation pour les femmes de la prison de Ngoma (sud-est du pays).

DiDé

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Burundi

Synergie et innovation Depuis 2010, le Burundi a décidé de mettre en place une véritable justice pour les mineurs. Sa mise en œuvre demeure encore embryonnaire et difficile dans un pays au futur incertain. Les autorités sont à la recherche de compétences et de soutien dans ce domaine et la prise en charge adéquate des mineurs en conflit avec la loi est une de leurs priorités.

Les conditions de détention des adolescents privés de liberté constituent une réelle préoccupation. Le manque d’espace, l’absence d’activités, voire la pénurie de nourriture sont autant d’obstacles à une véritable préparation pour leur réintégration.

Le profil de la grande majorité des adolescents, suspectés ou accusés de viols ou d’infractions graves (allant de l’assassinat au vol qualifié), est également une source d’inquiétude.

Suite à une visite du centre de Nyagatare au Rwanda en 2013, les autorités ont accueilli avec intérêt l’offre de soutien de DiDé.

En intégrant largement l’expertise gagnée au Rwanda, la Fondation a élaboré un projet-pilote au bénéfice des mineurs du quartier de la prison de Ngozi (nord du pays). Grâce à une complémentarité d’activités proposées, ils acquièrent des compétences sociales, un savoir-être, et retrouvent un équilibre psychologique favorable à leur développement et à leur réinsertion. Ce projet s’inscrit dans une démarche commune, élaborée par la Fondation Terre des hommes et DiDé, afin de mieux prévenir la violence commise sur ou par les jeunes.

DiDé encourage une synergie entre différents partenaires locaux, régionaux et internationaux grâce à une future présence dans deux pays de la région des Grands Lacs (Rwanda et Burundi).

Perspectives 2015 Trouver les financements Mettre en œuvre le projet-pilote

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Rappport annuel 2014

Madagascar

Retrait après 20 ans d’activités La reprise des aides internationales s’est amorcée après les élections présidentielles de 2013. L‘Union européenne a rouvert certains financements notamment à quelques acteurs internationaux oeuvrant dans le milieu carcéral. Les conditions de vie des mineurs se sont améliorées dans quatre lieux de détention grâce à l’appui d’une ONG française fortement impliquée à leurs côtés depuis cinq ans.

Malgré ces quelques signes encourageants, les autorités peinent toujours à remplir leurs responsabilités envers les personnes privées de liberté. Les conditions de détention demeurent bien en deçà des standards internationaux.

Les projets terminés en cette dernière année d’intervention pour DiDé à Madagascar favorisent un meilleur accès aux besoins de base (nourriture, eau, hygiène, logement) pour l’ensemble de la population carcérale et une protection accrue pour les mineurs.

Après plus de 20 ans de présence à Madagascar, DiDé a annoncé aux autorités son obligation de recentrer son action tant sur le plan thématique que géographique.

En mettant un terme aux projets exclusivement dirigés vers l’amélioration des infrastructures et de l’assainissement, comme ceux développés à Madagascar, la Fondation fait le choix de privilégier une approche de soutien plus que de substitution.

Cette décision, certes difficile, est le résultat d’une réalité contextuelle, financière et économique à laquelle DiDé doit faire face. Elle remercie ici son expert en construction qui a suivi ses projets depuis 2011. Il a assuré la qualité et le succès des interventions de la Fondation à la plus grande satisfaction tant des bénéficiaires que des autorités malgaches.

DiDé 11

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Rappport annuel 2014

Projets

Rwanda Deuxième phase du projet de santé mentale à Nyagatare Fruit d’une collaboration rapprochée avec les autorités, DiDé a mis l’accent dès le démarrage de cette deuxième phase sur la conscientisation et la formation du personnel pénitentiaire. Un atelier, portant sur l’importance d’une prise en charge psychologique adéquate des détenus, a réuni en octobre 2014 les cadres de l’administration pénitentiaire, ainsi que le personnel médicosocial et les psychologues des prisons.

Cet atelier débouchera dès 2015 sur une série de formations pour le personnel à la demande des autorités pénitentiaires.

En février 2014, les autorités rwandaises inauguraient officiellement le centre de réhabilitation de Nyagatare. Quatre mois plus tard, le Commissaire Général de l’administration pénitentiaire signait l’accord de coopération pour la phase II du projet en santé mentale.

Depuis juillet 2014, une moyenne de 160 mineurs, garçons et filles, bénéficient ainsi d’un ensemble d’activités contribuant à leur éducation et au final à leur réinsertion. Ils suivent un enseignement scolaire et/ou professionnel (5 ateliers) et participent à des activités psychosociales de groupe. Les cas en plus grande détresse sont suivis individuellement.

Les familles sont également encouragées à rendre visite à leurs enfants afin de rétablir le lien qui demeure un élément essentiel dans la re/construction de ces jeunes.

Le processus d’appropriation du projet par les autorités pénitentiaires afin d’assurer sa pérennisation est en bonne voie. Certains changements inopinés de personnel au centre de Nyagatare durant l’année l’ont rendu néanmoins plus lent que prévu.

Budget prévu pour la 1ère année du projet (juillet 2014/juin 2015) : CHF 261'607.-

Le projet est financé par :

⿚l’Etat ⿚ de Genève (Service de la Solidarité internationale) ⿚la ⿚ Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC)

DiDé 13

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Rappport annuel 2014

Madagascar Trois projets finalisés Durant l’année 2014, plus de 750 personnes privées de liberté dans les prisons de Mandritsara, d’Ambatolampy et de Hell-Ville ont vu leurs conditions de vie s’améliorer grâce à l’action de DiDé.

Les interventions ont porté principalement sur la séparation entre mineurs et adultes ; l’amélioration des conditions de vie des femmes ; la construction ou la réhabilitation de blocs sanitaires et de cuisines ; la réfection de cellules.

Les adolescents de Mandritsara vivent dans un quartier qui leur est réservé et protégé de possibles abus.

L’augmentation du nombre de latrines et de douches dans les trois lieux permet une meilleure hygiène personnelle.

Enfin les travaux d’assainissement menés dans ces trois prisons diminuent les risques d’épidémies et de prolifération de nuisibles tels que les rats. Ceci est au bénéfice de l’ensemble du personnel, des détenus voire de la communauté environnante.

Le coût total de ces projets s’élève à : CHF 220'320.-

Les femmes de la prison de Hell-Ville ont retrouvé des conditions plus dignes dans un espace agrandi et assaini.

Elles peuvent s’occuper d’elles-mêmes et de leurs enfants sans craindre les intempéries.

Ces projets ont été financés par :

⿚La ⿚ Fondation Pro Victimis ⿚La ⿚ Ville de Genève (Délégation Genève Ville solidaire) ⿚Une ⿚ fondation privée suisse

DiDé 15

Finances

Recherche d’efficience La situation financière de DiDé a été au cœur des préoccupations des membres du Conseil et de la Secrétaire générale.

Bien que la Fondation jouisse du soutien fidèle de ses donateurs, bailleurs institutionnels, fondations privées, entreprises, églises ou particuliers, force est de constater que ses bilans financiers demeurent négatifs depuis plusieurs années. A terme, une telle situation met en péril les actions menées et l’avenir même de DiDé.

En parallèle, DiDé développera sur cinq ans, 2015-2020, une stratégie de recherche de fonds afin d’étoffer et d’élargir ses financements. Elle ira de pair avec le renouvellement des outils de communication (nouveau site internet prévu pour le premier semestre 2015, nouvelle brochure sur les legs, etc.).

Les membres du Conseil de la Fondation ont enteriné l’option de limiter au maximum les coûts de fonctionnement à Genève. Cette décision engendre une restructuration du secrétariat et l’externalisation de la comptabilité durant le premier trimestre de 2015.

Nous sommes conscients que le défi est de taille mais restons convaincus que la cause défendue, la dignité des mineurs et des femmes en situation de détention, mérite un engagement courageux.

Un scénario financier prospectif complétera ces différentes mesures afin de doter les organes de DiDé (Conseil et Secrétariat général) d’un outil de pilotage précis.

16

Ces priorités participent de notre volonté de retrouver une situation financière plus saine et de poursuivre notre action.

Nous espérons vivement pouvoir compter sur nos donateurs actuels et futurs pour poursuivre notre mission !

Rappport annuel 2014

Bilan

CHF

ACTIF

1’791’815.22

Actif circulant

296’587.22

Liquidités et titres Créances à court terme Stocks et travaux en cours Actifs de régularisation

266’476.07 5’313.36 626.84 24’170.95

Actif immobilisé

Immobilisations financières Matériel informatique Immobilisations corporelles immeubles

PASSIF

1’495’228.00 4’807.05 3’156.80 1’487’264.15

1’791’815.22

Fonds étrangers

1’133’597.95

Dettes à court terme Passifs de régularisation Dettes à long terme

338.00 15’259.95 1’118’000.00

Fonds affectés

314’902.54

Fonds affectés - projets en cours

200’400.60

Fonds Nyagatare/Rwanda (Santé mentale) Fonds Ngozi/Burundi (mineurs) Fonds Aménagement bureau (Genève)

173’207.25 19’834.25 7’359.10

Fonds affectés en attente de projets

114’501.94

Fonds propres

343’314.73

Fonds libres

343’314.73

Capital de dotation Pertes reportées Perte de l’exercice

1’000’000.00 -574’536.55 -82’148.72

DiDé 17

Pertes et Profits

CHF

%

525’523.44

100%

377’201.60

72%

Dons de particuliers, institutions, entreprises

70’438.71

13%

Dons et contributions publics non affectés

17’700.00

3%

Contributions projets

60’183.13

12%

Charges d’exploitation

492’906.69

100%

Frais directs de projets

251’680.39

51%

Frais d’accompagnement de projets

105’881.80

22%

Frais du siège

64’146.60

13%

Communication et recherche de fonds

71’197.90

14%

Recettes Financements liés

Résultat opérationnel

32’616.75

Résultat financier

-4’844.85

Résultat immobilier

15’279.15

Résultat exceptionnel

1’800.70

Résultat annuel I

44’851.75

Variations des fonds affectés

-127’000.47

Attributions aux fonds affectés Prélèvements dans les fonds affectés

Résultat annuel II

18

-544’634.56 417’634.09

-82’148.72

Rappport annuel 2014

Recettes 72% Financements liés 13% Dons de particuliers, institutions, entreprises 3% Dons/contributions publics non affectés 12% Contributions projets

Charges d’exploitation 51% Frais directs de projets 22% Frais d’accompagnement de projets 13% Frais du siège 14% Communication/recherche de fonds

DiDé

19

Soutiens financiers Fondations ⿚La ⿚ Fondation Pro Victimis ⿚La ⿚ Fondation Coromandel ⿚La ⿚ Fondation Hans Wilsdorf ⿚Le ⿚ Comité Philanthropique de la famille Firmenich Confédération Suisse ⿚Le ⿚ Direction du développement et de la coopération (DDC, Suisse) Cantons, communes et villes de Suisse ⿚Le ⿚ Canton de Genève (Service de la Solidarité internationale) ⿚Les ⿚ Communes de Plan-les-Ouates, Cologny, Satigny, Meinier et Choulex ⿚La ⿚ Ville de Genève (DGVS - Genève Ville solidaire; Département des finances et du logement) La Loterie romande Divers dons d’entreprises, d’églises et de particuliers

Remerciements Nous remercions chaleureusement nos bailleurs, nos donateurs privés, nos partenaires et nos bénévoles.

Votre soutien a rendu nos actions possibles en 2014.

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Rappport annuel 2014

Contact

En Suisse

34 rue de St-Jean, 1203 Geneva +41 22 800 39 09 dide@dide.ch www.dide.ch

Au Rwanda

Fondation DiDé Rwanda KN 1-Rd Immeuble n° 54 · Muhima BP 3772 Kigali didekigali@yahoo.fr

Faire un don CCP : 12-15795-7 Compte bancaire UBS N° 240-203408.00W Clearing 240 IBAN : CH49 0024 0240 2034 0800W

Rédaction

Sandra Dessimoz

Graphisme

Nathalie Mastail-Hirosawa

Photos

Fondation DiDé RCS © 2015 Fondation DiDé