BÂTISSEURS
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375
Montréal
LES
GRANDS
L’ÉQUIPE
Jean-Pierre Croquet
Caroline Gaudreault
Alexis Hamel
Andy Khun Chanteur
Mariane Landriau
Geneviève Paquin
Maxime Perreault
Simon Philibert
Josée Plourde
Nicolas Purcell
Marie-Pier Therrien
Giscard Tremblay
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Julien Brocchiero
Stéphane Prudhomme
Audrey Lévy
Ashley Tucker Chanteuse
MOT DE L’ÉDITRICE
En tant qu’éditrice d’INNO Magazine, j’ai la chance de côtoyer des bâtisseurs déterminés et audacieux qui n’hésitent pas à mettre en place des idées nouvelles pour favoriser le développement urbain et l’attractivité de Montréal. Au fil des publications que j’ai fait paraître et des événements que j’ai organisés, j’ai ainsi pu être aux premières loges de la croissance de l’immobilier à Montréal et de la transformation de notre ville en un milieu de vie dynamique.
France Goyet, éditrice
Je m’émerveille chaque jour de constater que Montréal bénéficie de l’expertise d’entrepreneurs et de spécialistes passionnés qui œuvrent dans un même but : transformer la ville pour en faire un pôle d’innovation et un milieu de vie exceptionnel. Le livre souvenir que vous avez entre les mains, créé dans le cadre de la Soirée des grands bâtisseurs du 7 septembre 2017, se veut un recueil des principales réalisations dans le domaine de l’architecture et de l’immobilier qui ont eu lieu à Montréal au cours des dernières décennies. C’est notre modeste façon de souligner les 375 ans d’histoire de l’une des métropoles les plus riches et diversifiées au monde sur le plan de la culture et de l’architecture.
Bonne lecture !
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La réputation de la métropole en matière d’innovation et d’architecture n’est plus à faire. Les professionnels de l’architecture et de l’immobilier sont de plus en plus conscients de leurs responsabilités envers les citoyens, et pour nombre d’entre eux, améliorer la vie des gens demeure la raison d’être de leur vocation.
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Denis Coderre
Bâti au fil des générations, le cadre urbain montréalais s’est particulièrement transformé au cours des 50 dernières. Ce legs, empreint de modernisme, nous le devons à ceux et celles qui se sont engagés à l’édification d’un milieu de vie unique et divers, à l’image de ses citoyens. Aujourd’hui, nous rendons hommage à ces bâtisseurs qui ont façonné le visage de notre métropole. À tous les entrepreneurs, architectes, promoteurs, et à l’ensemble des artisans de l’industrie, cette soirée souligne avec éclat votre engagement au développement de notre collectivité. En cette année de célébrations, le génie créateur et l’esprit entrepreneurial des grands bâtisseurs d’ici sont à l’honneur et marquent plus que jamais le caractère distinct et la vitalité de notre ville. C’est donc avec joie que je vous témoigne ma reconnaissance dans ce livre souvenir qui sera précieusement conservé aux Archives de la Ville. En mon nom personnel et au nom de l’ensemble de nos concitoyennes et concitoyens, je salue votre engagement à soutenir le dynamisme de la métropole et je vous remercie de participer activement à bâtir une ville qui réserve un avenir prometteur aux générations futures. Bonne soirée des Grands Bâtisseurs et bon 375e anniversaire de Montréal!
Denis Coderre Maire de Montréal
Since the founding of Ville Marie on May 17, 1642, Montreal has been revealing to us a fascinating story. As an avant-garde metropolis known for its effervescence and its creativity, our city is resolutely turned towards the future while maintaining an exceptionally rich patriotic pride which is celebrating, this year, its 375th anniversary. Built through the generations, Montréal’s urban framework was especially transformed in the last 50 years. This legacy, etched with modernism, we owe it to the men and women who committed to building a unique and diverse way of life, a reflection of its residents. Today, we pay tribute to those builders who shaped the face of our metropolis. To all the entrepreneurs, architects, promoters and industry craftsmen, tonight we highlight with panache your commitment to the development of our community. In this year of celebrations, the creative genius and entrepreneurial spirit of the great home-grown builders is being honoured here and highlights more than ever the distinct and vital character of our city. It is therefore with great joy that I express to you my sincere gratitude for this souvenir book which will be carefully preserved in the city’s archives. On my own behalf and on behalf of all my fellow Montrealers, I salute your commitment to fuelling the spirit of the metropolis and I thank you for actively participating in a city that promises a bright future for the coming generations. Have a memorable evening at the Grands Bâtisseurs and happy 375th anniversary of Montréal.
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Depuis la fondation de Ville-Marie, le 17 mai 1642, Montréal nous raconte une histoire fascinante. Métropole d’avant-garde, reconnue pour son effervescence et sa créativité, notre ville est résolument tournée vers l’avenir et préserve avec fierté un patrimoine d’une richesse exceptionnelle qui célèbre cette année ses 375 ans.
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Jean-Alexandre D’Etcheverry
Il y a maintenant plus de 40 ans, notre regretté fondateur, Luc Beauregard, lançait en solo une petite firme de relations publiques. Tout comme plusieurs des grands bâtisseurs de Montréal, le fondateur du plus important cabinet de relations publiques au pays souhaitait initialement mettre à contribution son talent, sa vision et sa fibre entrepreneuriale au service des communautés d’affaires et du développement de leurs projets. Luc Beauregard, à la manière des grands bâtisseurs, a fait bien plus que cela. Il a érigé, avec conviction, une brique à la fois, une entreprise qui figure parmi les 25 plus importantes au monde dans son domaine et qui démontre toujours sa pertinence au cœur d’enjeux et d’industries clés, afin de créer le changement pour aujourd’hui et pour demain.
LES GRANDS BÂTISSEURS
Construire, bâtir, c’est réussir bien plus que ce qu’il n’en paraît à première vue. Au-delà des structures d’affaires et des plans stratégiques, ce qui fait la grandeur des bâtisseurs, c’est leur capacité à comprendre et à mettre en œuvre leurs aspirations et celles de leurs partenaires, tout en faisant avancer la société dans son ensemble. Être un grand bâtisseur, c’est concevoir et réaliser des projets plus grands que soi par la mise en commun des forces et des valeurs de chacun. Un grand bâtisseur est un leader, un rassembleur, un visionnaire.
NATIONAL est fier de collaborer à cette soirée qui, en marge des célébrations du 375e anniversaire de la Fondation de Montréal et du 150e de la Confédération du Canada, apporte un regard concret sur des accomplissements qui façonnent l’histoire ainsi que notre quotidien. Cette soirée est en effet un moment privilégié pour témoigner de la contribution d’un secteur fondamental de notre économie et pour nous remémorer des moments phares de son évolution et de sa contribution à notre ville et notre pays, tout en partageant notre vision commune de l’avenir. Cette soirée est l’occasion pour NATIONAL de démontrer sa fierté à contribuer, à titre de partenaire, au développement des entreprises et des projets qui sont rendus possibles grâce au talent, au savoir et à la vision de leurs bâtisseurs.
Jean-Alexandre D’Etcheverry Conseiller principal Le Cabinet de relations publiques National
Stéphanie Napky Couture
Stéphanie Napky Couture s’est jointe à NATIONAL à titre de coordonnatrice au sein du groupe Affaires publiques en 2016. Elle appuie, entre autres, l’équipe des Relations gouvernementales dans la réalisation de mandats variés, notamment en suivant l’évolution des travaux parlementaires. Elle apporte également son soutien à la recherche, la rédaction ainsi qu’à la coordination d’activités de relations gouvernementales. Tout en complétant son baccalauréat en Communication publique, volet relations publiques, à l’Université Laval, Stéphanie a travaillé comme étudiante au Cabinet du Whip du gouvernement à Québec. Elle y a appris les rouages des travaux parlementaires et s’est familiarisée avec le monde de la politique québécoise. De nature joviale, Stéphanie est déterminée à offrir des services de qualité et fait preuve de débrouillardise.
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NATIONAL est fier d’avoir contribué à mettre de l’avant certains des plus importants projets commerciaux et résidentiels à avoir façonné Montréal, le Québec et le Canada. Dans les beaux jours, comme dans les tempêtes, NATIONAL met tout en œuvre pour soutenir ses clients et compte sur l’expertise d’un réseau en communication intégrée de près de 600 employés en provenance de 17 bureaux au Canada, aux États-Unis et en Europe. La confiance est au cœur de notre culture. Elle émane des conseils judicieux et de la collaboration que nous établissons avec nos clients et partenaires pour livrer un travail qui inspire fierté et satisfaction mutuelles.
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FIÈRE DE CONTRIBUER AU SUCCÈS DES GRANDS BÂTISSEURS
À l’instar des grands bâtisseurs qu’elle a accompagnés dans leur évolution, Groupe Altus n’a cessé de croître depuis sa fondation en 1979. Société publique cotée en Bourse (TSE : AIF) depuis 2005, la firme compte aujourd’hui 3,200 employés et 32 bureaux au Canada et partout à travers le monde.
Jean-Bernard Parenteau,
Sous l’impulsion de son fondateur Jean-Guy Bernard ainsi que de Sylvain Leclair et Yves Godin, elle a su développer une expertise unique qui se caractérise par une approche 360. Les clients peuvent donc trouver auprès de Groupe Altus tout le soutien nécessaire pour mener à bien leur projet immobilier, et ce à chaque étape, depuis la recherche de terrain jusqu’à l’évaluation, en passant par le suivi des coûts et la gestion des impôts fonciers pendant la construction.
Acteur incontournable dans son domaine, la force de Groupe Altus réside aussi dans l’accès aux données et dans son bassin de professionnels aptes à en extraire des informations pertinentes pour ses clients. Les grands bâtisseurs ont contribué à insuffler à Groupe Altus une vision ainsi qu’une bonne part de ce qu’elle est aujourd’hui : la plus grande firme de services-conseils immobilier indépendant au Canada. Jean-Bernard Parenteau, LL.B., MBA Directeur, Communications et développement stratégique Groupe Altus
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En plus d’avoir vu naître et grandir la plupart des grands bâtisseurs de Montréal, Groupe Altus est fière d’avoir pu, à sa façon, contribuer à leur succès.
À l’écoute des besoins de ses clients et capable de les anticiper, Groupe Altus a évolué et a adapté son offre au fur et à mesure que le marché immobilier s’est complexifié. Elle se veut un guichet unique où l’on trouve tous les experts sous un même toit. Avec son département de recherche marketing, elle est également en mesure d’offrir des produits exclusifs et une analyse fine des tendances en immobilier. Une véritable valeur ajoutée dans un secteur où la connaissance et la compréhension du marché constituent la clé du succès.
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Questions-réponses avec Julie Payette Nous sommes fiers de partager le parcours de Julie Payette, co-fondatrice de v2com newswire. Avec son associé Pierre Bélanger, ils ont créé en 2008 le premier fil de presse international spécialisé en design, architecture et art de vivre. Julie Payette
DISSÉMINER LE DESIGN ET L’ARCHITECTURE AVEC PASSION
JP : J’ai toujours considéré qu’il était important de sensibiliser les gens au design et à l’architecture, mais surtout à ses créateurs. Il ne suffit pas qu’un projet ou produit soit perçu par un grand nombre de personnes, il est aussi important de connaitre ceux et celles qui sont derrière l’idée et sa réalisation. Quand j’ai commencé les relations de presse spécialisées en design et en architecture à l’international il y a plus de vingt ans, j’étais une des premières au Canada et la promotion dans cette industrie en était à ses premiers balbutiements. Le défi a d’abord été de convaincre les professionnels de l’importance de se faire connaitre ici et ailleurs dans le monde.
Pourquoi les professionnels en design ont-ils besoin de visibilité médiatique ? JP : Tout d’abord, il est important d’obtenir une certaine visibilité pour rester compétitif par rapport à la concurrence. La visibilité médiatique est l’une des plus efficaces et profitables dans l’industrie du design et de l’architecture. Un article dans les médias - journaux, magazines, web, radio et télé - est une reconnaissance objective d’une tierce personne, souvent très influente auprès de leur clientèle cible. C’est toutefois beaucoup de travail pour les firmes de faire les relations presse elles-mêmes et de construire le réseau nécessaire de contacts et de le maintenir à jour : les processus dans les maisons d’édition changent en permanence, les personnes responsables changent de poste, de nouveaux magazines voient le jour, etc. Et c’est là que nous entrons en jeu pour les aider.
Quel conseil donneriez-vous aux professionnels du design ? Ouvrez vos horizons et vos frontières. J’entends encore trop souvent des concepteurs dire qu’ils souhaitent uniquement obtenir une couverture médiatique locale car leurs clients ne sont que dans leur région. Pourtant, plusieurs magazines étrangers sont vendus et lus localement. De plus, un rayonnement à l’international permet de séduire et d’impressionner sa clientèle locale. Il s’agit de viser les meilleures publications, où qu’elles soient. L’ère numérique accélère d’autant plus cette dissipation des frontières.
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Comment avez-vous commencé à promouvoir les architectes et designers ?
Rose Fierimonte Présidente APECQ (Association Patronale des Entreprises de Construction du Québec)
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Dorbec Construction inc. Médico Construction inc. Rose Construction inc. Les Développements Dorich inc.
Elle a développé divers projets immobiliers, notamment à la tête de l’entreprise Médico Construction et des Développements Dorich Inc. Personne de caractère et de leadership, fonceuse et très ambitieuse, elle lève toujours la barre plus haute et vise l’excellence.
Ayant vécu beaucoup d’isolement en tant que femme pionnière en construction dans les années ’80, Rose réalise son rêve de venir en aide aux femmes minoritaires de son industrie en s’impliquant depuis sa fondation en 2010, auprès de Les Elles de la Construction Ltd. En 2013, convaincu que le Québec avait besoin d’une première association pour les femmes en construction, elle fonde l’OBNL, ELLES DE LA CONSTRUCTION et devient présidente directrice générale de cette toute nouvelle association. En avril 2013, pour assurer la croissance rapide de cette nouvelle association, elle forme un partenariat entre les ELLES de La Construction et l’APECQ, (Association patronale des entreprises en construction du Québec), où elle siège à l’exécutif du conseil d’administration en tant que vice-présidente. Quatre ans plus tard, en avril 2017, Rose Fierimonte devient présidente de l'APECQ, la première femme à occuper ce poste en 120 ans d'existence!
Dans sa carrière Rose Fierimonte a remporté de nombreux prix et distinctions. Prix d'excellence de la construction en acier de l'Institut canadien de l'acier en 2013 et 2016, Prix hommage Crew M en 2016, Prix hommage Elles Reconnaissent des Elles de la construction la même année. En 2015, Rose Fierimonte remporte le prestigieux concours national du Prix Femmes d'affaires du Québec dans la catégorie "Bénévole fortement engagée". Rose Fierimonte : femme de tête, femme de cœur, engagée avec passion envers son industrie et envers les femmes qui tentent d'y faire leur place.
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Femme de tête et de cœur, Rose Fierimonte est une femme pionnière dans le domaine de la construction car elle a été une des premières femmes entrepreneure générale à bâtir sa propre compagnie de construction. Détentrice d’un baccalauréat de l’Université McGill elle se lance en affaires avec un associé et fonde Dorbec Construction inc. en 1988. Dix ans plus tard, elle devient présidente et propriétaire unique de Dorbec Construction, une entreprise de construction accréditée, hautement qualifiée et cautionnée qui compte plus de 29 ans d’expérience et qui s’est valu la solide réputation de « Bâti avec intégrité ».
Le 23 mai 2014, Rose réalise un grand rêve et fonde Rose Construction inc., une des premières entreprises de construction au Québec composée entièrement de femmes œuvrant dans l’industrie de la construction dans les secteurs commercial, industriel et institutionnels. Elle est motivée par le souhait de créer plus d’opportunités pour les femmes dans une industrie où les perspectives d’emplois sont peu encourageantes et agir en tant que mentor en partageant ses connaissances et son expérience pour préparer la relève en formant des futurs leaders femmes en construction.
Photo : Sebastien Arbour
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P H YL L I S LAMBERT
DÉMOCRATISER L’ARCHITECTURE POUR LA VILLE ET SES CITOYENS
Aujourd’hui directeur fondateur émérite du CCA, Mme Lambert, qui a créé et dirigé le CCA pendant vingt ans, est toujours active dans les domaines de la recherche et de la muséologie. De plus, au cours de sa prolifique carrière, elle a participé à la mise en œuvre de nombreux projets liés au patrimoine, à sa sauvegarde et à sa mise en valeur dans le tissu urbain et social de la métropole. En 1975, elle fonde Héritage Montréal, un organisme sans but lucratif indépendant qui se consacre à valoriser le patrimoine urbain et architectural de la métropole. Déjà à l’âge de 27 ans, Phyllis Lambert a pris sa place dans l’histoire de l’architecture en tant que directeur de la planification de l’édifice Seagram de New York (1954–1958), pour lequel elle a reçu en 1984 le Twenty-Five Year Award de l’American Institute of Architects (AIA). Rappelons également la portée symbolique de la restauration de la synagogue Ben Ezra par Phyllis Lambert dans les années 80, alors qu’elle avait été abandonnée depuis la guerre des Six Jours et que celle-ci constituait une preuve de la cohabitation des trois religions. Les nombreux prix professionnels remportés par Phyllis Lambert soulignent l’importance de sa carrière d’architecte. Parmi ses autres réalisations, elle a joué un rôle déterminant dans la création de la Société d’amélioration de Milton-Parc, le plus vaste projet de rénovation d’habitation coopératif au Canada. En 1984, en collaboration avec la Chambre de commerce de Montréal, Mme Lambert a lancé le processus de la consultation publique pour impliquer les citoyens dans les décisions concernant le développement de la ville. Elle a en outre été nommée membre du Comité de consultation publique de la Société du Vieux-Port de Montréal en 1985-1986, qui est à l’origine de la transformation de ce lieu historique autrefois industriel en un lieu à vocation sociale. Elle fut d’ailleurs membre du conseil d’administration de la Société du Vieux-Port de 1984 à 2007.
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Phyllis Lambert, figure montréalaise d’exception que l’on surnomme avec respect « Jeanne d’Architecture », est une architecte reconnue au sein de la communauté internationale pour sa contribution unique à l’avancement de l’architecture contemporaine, à la défense des aspects sociaux de la conservation du patrimoine urbain ainsi qu’à celle de la dimension publique de l’architecture.
Phyllis Lambert lors d’une manifestation dans Milton Park, Montréal 1983
Photo : Paul Gelinas
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Désireuse de contribuer à la revitalisation de l’habitat destiné aux ménages à faible et à moyen revenu, Mme Lambert a créé en 1996 le Fonds d’investissement de Montréal (FIM), qu’elle préside toujours ; il s’agit du seul fonds privé au Canada qui permet le financement de projets d’acquisition et de rénovation d’immeubles résidentiels par des coopératives d’habitation ou des organismes à but non lucratif (OBNL) en habitation. Elle participe à la revitalisation du centre-ville Ouest par l’entremise de la Table de concertation du Quartier des grands jardins, dont elle a pris l’initiative en 2005. Elle a également fondé l’Institut de politiques alternatives de Montréal (IPAM), organisme indépendant qui a pour mission de susciter et promouvoir la réflexion sur le développement urbain et la démocratie dans une approche transversale articulée avec la société civile. Par ailleurs, au travers de la Fondation Arthur Erickson, qu’elle préside toujours, elle vise à faire reconnaître les réalisations remarquables d’Arthur Erickson, les protéger et encourager la pensée ouverte et le mentorat pour favoriser l’excellence du design.
UNE RECONNAISSANCE MÉRITÉE
Photo : Sebastien Arbour
Les différents paliers de gouvernement ont aussi reconnu les succès de Mme Lambert. Par exemple, en 1993, le gouvernement du Canada lui décernait le prix Lescarbot pour sa contribution exceptionnelle à la vie culturelle canadienne et, en 1994, elle recevait le prix Gérard Morisset, la plus haute distinction accordée par le gouvernement du Québec en muséologie et en conservation du patrimoine. En 1999, le Bureau du design de la Ville de Montréal a créé la bourse Phyllis-Lambert en son honneur ; décernée tous les deux ans, celle-ci souligne la créativité des designers et des architectes d’ici passionnés par la ville. En 2012, le gouvernement du Québec lui remettait la Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale. En 2016, elle a été la lauréate du prix Wolf pour les Arts, en Israël. Cette haute reconnaissance lui a été décernée pour souligner ses six décennies d’excellence en matière d’innovation dans la conception de bâtiments et de préservation des biens d’importance patrimoniale, ainsi que son immense apport à la profession et à la recherche en architecture.
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En reconnaissance de son engagement et de son apport continus aux milieux de l’architecture, de la culture et de la muséologie au Canada et sur la scène internationale, Phyllis Lambert s’est vu décerner le Lion d’or d’honneur couronnant l’œuvre d’une vie lors de la 14e exposition d’architecture internationale de la Biennale de Venise, en 2014. Parmi les autres hautes distinctions, elle a reçu en 1970 la médaille Massey de l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) pour la conception du Centre Saidye-Bronfman du YM-YWHA, à Montréal. En tant que cliente et architecte-conseil de l’édifice du CCA, Mme Lambert a remporté le Honor Award et l’Institute Honor Award de l’AIA. En 1981, Mme Lambert recevait la médaille du Mérite de l’Ordre des architectes du Québec et, en 1991, l’IRAC lui attribuait sa Médaille d’or, la plus haute distinction conférée à un architecte au Canada.
Notons également que Phyllis Lambert est titulaire des plus hautes distinctions honorifiques au Canada, c’est-à-dire qu’elle est Compagnon de l’Ordre du Canada et Grand Officier de l’Ordre national du Québec. De plus, elle est Fellow de la Société royale du Canada et Fellow de l’Institut royal d’architecture du Canada. La France l’a élevée au titre de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, et l’Assemblée parlementaire de la Francophonie lui a conféré le grade de Chevalier dans l’Ordre de la Pléiade.
RAYONNEMENT DE L’ARCHITECTURE En plus d’avoir siégé sur plusieurs jurys, Mme Lambert a dirigé une grande quantité de publications et collaboré à de nombreux articles portant sur l’architecture, et ce, tout au long de sa carrière. Elle est le coauteur de Montréal, ville fortifiée au XVIIIe siècle (1992), L’architecture et son image (1989) ; elle a dirigé la publication Olmsted en perspective : Photographies de Robert Burley, Lee Friedlander et Geoffrey James (1996), elle est l’auteur et le directeur de la publication Mies in America (2001). Son livre, Building Seagram, publié en 2013, relate une histoire culturelle de l’architecture, de l’art, des règlements municipaux et de l’industrie immobilière à New York de 1950 à 2000, à travers cet édifice du XXe siècle de première importance.
Photo: CCA
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En plus d’être titulaire d’une maîtrise en architecture de l’Illinois Institute of Technology de Chicago (1963), Phyllis Lambert a reçu 27 diplômes honorifiques d’universités d’Amérique du Nord et d’Europe.
Le Centre Canadien d’Architecture, Montréal : vue de la façade nord, 2016
VERS LA DÉMOCRATISATION DE L’ARCHITECTURE
Photo: Ryerson and Burnham Archives, The art Institute of Chicago
Selon Mme Lambert, ce qui a permis la réussite de projets comme Milton-Parc et le Vieux-Port de Montréal, ce sont les consultations publiques et les tables de concertation à Montréal. Ces dernières ont permis de réaliser de grandes avancées sur le plan de l’architecture montréalaise au cours des 50 dernières années. « Lors des tables de concertation, c’est tout un quartier qui agit ensemble, affirme-t-elle. Les consultations publiques concernent tous les habitants de la ville. Par exemple, dans le cas du Vieux-Port, le gouvernement fédéral était prêt à le commercialiser, mais ce terrain public faisait partie intégrante de l’histoire de Montréal et du Canada. La tenue de consultations publiques était essentielle ! Les citoyens parviennent toujours à trouver de meilleures idées, car ils ont une meilleure vue d’ensemble des problématiques, des intérêts et des enjeux. »
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Parmi les très nombreuses réalisations et contributions de Mme Lambert, la démocratisation de l’aménagement urbain, social et patrimonial de Montréal est l’une de celles qui lui tiennent le plus à cœur. Cette démocratisation comprend la mise en place d’Héritage Montréal et du Fonds d’investissement de Montréal (FIM), afin d’inciter les gens d’affaires à investir dans l’habitation sociale dans les quartiers difficiles.
Centre Saidye Bronfman, Montréal : vue de nuit de la façade principale
UN RICHE PATRIMOINE BÂTI
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LE CENTRE CANADIEN D’ARCHITECTURE La fondation du Centre Canadien d’Architecture (CCA) est une autre réalisation marquante dans la carrière de Phyllis Lambert. En contribuant à établir la raison d’être de l’architecture et à définir les problématiques de notre société, le CCA démontre avec conviction que l’architecture est d’intérêt public. Fort de ses vastes collections, le CCA est le plus important centre international de recherche et musée consacré à l’art de l’architecture. C’est un chef de file dans l’avancement du savoir, de la connaissance et de l’enrichissement des idées et des débats sur l’architecture, son histoire, sa théorie, sa pratique, ainsi que son rôle dans la société. Fidèle à la mission originelle de l’institution, le CCA a organisé plusieurs expositions et dirigé des publications sur la manière dont les problématiques environnementales, politiques et sociales influent sur l’urbanisme et l’environnement bâti actuels, dont Sensations urbaines, Environnement : manières d’agir pour demain (2006), 1973 : Désolé, plus d’essence (2007) ; Actions : comment s’approprier la ville (2008-2009) et En imparfaite santé : La médicalisation de l’architecture (2011), L’architecte, autrement (2015) et Le temps presse : une contre-histoire environnementale du Canada moderne (2016), parmi tant d’autres.
Mme Lambert est d’avis que les véritables réussites architecturales de Montréal sont celles qui impliquent les citoyens de concert avec les instances politiques et s’intègrent à leur environnement urbain et social. C’est le cas notamment du Vieux-Port de Montréal, du Quartier International de Montréal (QIM) inauguré en 2004 – qui inclut le réaménagement du square Victoria et la création de la place Jean-Paul-Riopelle –, du Quartier des spectacles, du Quartier des Grands Jardins, du CCA et de ses grands jardins, ainsi que de la Place VilleMarie, le centre Alcan Westmount Square. « Ils ont tous une chose en commun : ce sont des complexes, des entités en elles-mêmes, pas seulement des bâtiments en tant qu’objets. Ils font partie intégrante de leur environnement, d’où l’importance cruciale de l’aménagement paysager. » La mise en valeur et la protection de bâtiments comme le couvent des Sœurs grises et de quartiers comme Milton-Parc reflètent un souci de préserver le riche patrimoine bâti de Montréal. « Je suis ravie de constater qu’avec les célébrations du 375e, les gens font beaucoup attention au patrimoine, se réjouit Mme Lambert. Le développement commercial n’ajoute rien à la qualité du bâtiment. Il y a des projets, comme la revitalisation du Vieux-Port et le Quartier des spectacles, qui génèrent des développements impressionnants aux alentours sans dénaturer les lieux. » Mme Lambert estime que l’aménagement urbain et son intégration doivent faire l’objet d’études approfondies. La densité est souhaitable, mais il faut éviter d’écraser tout un quartier par l’ajout d’édifices mal placés : « Il y a beaucoup de choses magnifiques à Montréal, mais quand on insère un bâtiment d’une échelle différente dans un quartier existant, c’est comme un intrus. » La protection des quartiers authentiques doit donc prévaloir sur le désir de commercialiser un secteur sans autre but que la recherche de profits.
Photo de droite : la Place Ville Marie
UNE PÉRIODE DE QUESTIONNEMENT
Photo : Daniel Choinière
Afin d’assurer l’avenir architectural de Montréal, elle souhaite toutefois que le processus de consultation soit davantage lié aux citoyens. Elle préconise aussi la mise en place d’un véritable département d’aménagement à la ville, qui permettrait entre autres de déterminer l’emplacement des espaces verts, de planifier le développement du transport et de décider des zones de densification urbaine. « Pour moi, l’architecture n’est pas seulement un bâtiment ; c’est le bâtiment lié au site, à la nature et au quartier. Il s’agit de mettre en valeur des quartiers authentiques, les zones de densification et prioriser les espaces verts. Il faut se questionner à savoir s’il augmente la fonctionnalité et la valeur sociale du quartier, de même que la qualité de l’architecture. Tout le monde doit travailler à mettre la ville en valeur, par des consultations publiques, des conseils de quartier et des lettres ouvertes dans les journaux. »
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Pour cette architecte émérite, le domaine de l’architecture est entré dans une période intéressante de remise en question : « On se questionne sur les valeurs, le patrimoine, le transport, le rôle du citoyen, le verdissement de la ville, ainsi que sur la qualité de l’architecture et de son maintien. C’est magnifique ! Je crois qu’il y a une conscientisation de la ville comme un tout. »
LES ANNÉES 1960
1960
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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Siège social du CN
Ancien quartier général de la police
25 Photo : Alexis Hamel
Centre de santĂŠ et de services sociaux de Saint-LĂŠonard et Saint-Michel
HĂ´pital Santa-Cabrini Photo : Alexis Hamel
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1960
Centre Pierre-Charbonneau Royal Penfield Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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Édifice Standard Life Arena Maurice-Richard Fonds Armour Landry
Photo : Alexis Hamel
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1961
29 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Ancien ĂŠdifice de la Gazette
Pavillon Bishop-Mountain
La Tour CIBC Édifice Québecor Édifice Hydro-Québec Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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1962
31 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Agence du revenu du Canada
Pavillon Marguerite-d'Youville | UdeM
La phase 1 du complexe de la Place Ville Marie (infrastructure et édifice principal) fut construite entre 1958 et 1962 par le promoteur new-yorkais William Zeckendorf au-dessus de la tranchée de la Gare Centrale du CN. La construction d'un aussi vaste complexe dans ce qui était un lieu difficile à mettre en valeur fut un coup de génie qui contribua à réorienter le développement du centre-ville montréalais. Le promoteur fit cependant faillite avec ce projet quelques années plus tard.
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À l'époque, les promoteurs de la Place Ville Marie et de la Tour CIBC se livraient compétition pour le plus haut édifice de Montréal et du Canada. La palme fut remportée par la place Ville Marie. Cette compétition est un peu à l'image de celle que se livraient les promoteurs de New York en 1931 lors de la construction du Chrysler Building et de l'Empire State Building pour le plus haut édifice au monde.
by: Vitold Muratov
Place Ville Marie Construction : 1958 - 1962 Hauteur du toit : 188 m Étages : 47 Superficie : 1 612 141 pieds carrées Nombre d ascenseurs : 32
Depuis le début des années 1920, une fosse de 15 m de profondeur ouvrait le centre de la ville sur des voies ferrées et les trains qui les empruntaient. La tranchée longeait la rue Cathcart dans le prolongement de l'avenue McGill College. L'arrivée de Donald Gordon à la tête de la compagnie de chemin de fer allait lancer une série de projets destinés à combler la fosse, avec d'abord l'Hôtel Le Reine Élizabeth, puis avec la Place Ville Marie. Devant la difficulté du projet, Gordon dut se rendre à New York pour recruter l'architecte et le promoteur qui allaient s'attaquer au défi. C'est William Zeckendorf qui propose d'ériger un complexe immobilier au-dessus des rails sur trois îlots, d'une superficie de 7 acres (28 000 m2).
Les travaux débutent le 28 octobre 1958. Le défi était important, car il fallait construire la tour sur le chemin de fer, sans interrompre le trafic ferroviaire. La solution consiste donc à placer des colonnes de soutien entre les rails et sur les quais de gare, colonnes distancées d'environ 7,65 m. La forme en croix constituait également un élément important de complexité pour assurer la stabilité de la tour et la rendre résistante aux vents. Les ingénieurs durent se rendre à Washington pour trouver un ordinateur assez puissant pour calculer les charges. L'inauguration de la tour a lieu le 13 septembre 1962. Le pianiste de jazz Oscar Peterson y donne un concert gratuit sur l'esplanade. L'année suivante voit l'amorce de la construction de la phase 2 du projet. L'édifice central portant l'adresse 1 Place Ville Marie, les deux édifices au nord portent les numéros civique 2 et 4. Originellement de cinq étages et terminés respectivement en 1963 et 1964, ils seront rehaussés de trois étages en 1969. Entretemps, l'édifice fermant la place à l'ouest, le numéro 5, est complété en 1969 avec 15 étages et il sera rehaussé de quatre étages en 1981, ce qui complète l'ensemble tel qu'il existe aujourd'hui.
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Gordon accepte et Zeckendorf recrute le duo d'architectes Ieoh Ming Pei et Henry N. Cobb. C'est ce dernier qui prend finalement les rênes de la conception et qui propose l'idée d'une tour cruciforme. Ce choix offrait notamment la possibilité d'aménager davantage de bureaux de coin et de mieux répartir la lumière dans l'édifice.
Le Bentley Photo : Alexis Hamel
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1963
Cantlie Suite Hôtel Montréal
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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1964 Hôtel Maritime Plaza | Montréal
Hôpital Saint-Luc
1964
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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Salle Wilfrid Pelletier - PDA
Hotel le MĂŠridien MontrĂŠal
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1965 Tour de la Bourse
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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Hôpital Général de Montréal
Centre Universitaire McGill
Photo : Marc Cramer
Le Cartier 39
1966
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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Édifice McIntyre Medical Sciences McGill
Planétarium (Dow) de Montréal
41 by: Paul Lowry
Station de métro Berri-UQAM
Inauguré le 14 octobre 1966, le métro de Montréal comportait initialement 26 stations inspirées du réseau de Paris et réparties sur trois lignes. Troisième en importance en Amérique du Nord pour son achalandage, il compte actuellement 68 stations et 4 lignes.
1967
EXPO 67 Une fenêtre sur le monde
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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Casino de Montreal
Théâtre Maisonneuve
En 1962, Montréal est désignée comme l’hôte de l’Exposition universelle de 1967, qui coïncide avec le centenaire de la confédération du Canada. Profitant de cette vitrine exceptionnelle, le maire Jean Drapeau voit grand et décide de tenir l’Expo sur le fleuve moyennant un budget de 432 M$. L’agrandissement de l’île Sainte-Hélène et la construction de l’île Notre-Dame nécessitent 30 millions de tonnes de roc et de terre.
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Environ 850 édifices sont érigés pour l’événement, incluant Habitat 67, un des emblèmes de la ville conçu par l’architecte Moshe Safdie. Du 28 avril au 29 octobre 1967, 50 millions de personnes visitent les 90 pavillons de l’Expo représentant 62 pays sous le thème Terre des Hommes. Aujourd’hui, le pavillon de la France (le casino) et celui des États-Unis (Biosphère) témoignent de cet événement d’envergure inégalée qui a marqué l’histoire de Montréal et du pays.
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
La Biosphère, musée de l’environnement
Place Bonaventure
1967 Habitat 67 cherchait à cumuler les avantages de la maison individuelle privée et d'un immeuble d'appartements. Il fut bâti sur le principe de blocs modulaires imbriquables. Une usine fut construite à proximité afin de produire les 354 modules en béton préfabriqué mesurant 11,7 m × 5,3 m × 3 m, qui furent ensuite mis en place à l'aide d'une grue.
by: Magnus Manske
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Conçu au milieu des années 1960 par l'architecte Moshe Safdie, il était supervisé par Sandy van Ginkel alors qu'il étudiait à l'Université McGill1, Habitat 67 s'appuie sur les idées développées dans sa thèse intitulée A Three-Dimensional Modular Building System. Safdie s'intéressait à l'architecture urbaine à haute densité, et comptait réaliser un ensemble à prix réduit grâce à l'emploi d'éléments préfabriqués.
Habitat 67
Moshe Safdie fut invité en 1963 à construire son projet dans le cadre de l'exposition universelle, qui devait se tenir quatre ans plus tard à Montréal.
L'immeuble compte 158 appartements, de quinze types différents, occupant de un à quatre modules, la majorité en occupant deux ou trois. Chaque appartement bénéficie au moins d'une terrasse privée, située sur le toit d'un autre module. Ces terrasses peuvent être agrémentées d'un solarium. Chaque logement présente trois orientations et offre des vues sur la ville de Montréal ou sur le fleuve.
Progression des travaux de construction sur le chantier immobilier d'Habitat 67 à Cité-du-Havre, Montréal / Henri Rémillard . - 15 juin 1966
45
Le chantier démarra en 1965 et dura trente mois. Financé par la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL), Habitat 67 a d'abord abrité les visiteurs d'Expo 67. Les logements ont ensuite été loués par le gouvernement fédéral, puis les locataires regroupés en copropriété ont acheté leurs appartements en décembre 1985.
Westmount Square Pavillon Lionel-Groulx | UdeM Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
46
1968
47 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
La Tour du Parc
Station-service de l'Île-des-Sœurs
1969
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
48
1140, boulevard de Maisonneuve Ouest
Edifice Wilfrid-Derome, SQ
Édifice La Laurentienne
49 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Bibliothèque McLennan, Université McGill
INRS
LES ANNÉES 1970
Incinérateur des Carrières Photo : Archives de Montréal
52
1970
53 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Burnside Hall, Université McGill
Édifice Samuel Bronfman
Hec MontrÊal Édifice Decelle Le Renoir Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
54
1971
55 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Institut thoracique de MontrĂŠal
Palais de justice de MontrĂŠal
1972
Photo : Alexis Hamel
by: MTLskyline
56
Maison de Radio-Canada
625, boulevard René-Lévesque Ouest
Le 5800 1, place Dupuis Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
57
1973
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
58
Hôtel Gouverneur Montréal, Place Dupuis
Hôtel Sofitel Montréal Golden Mile
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
59
1974
La Place du musĂŠe
Tour Intact (le 2020, rueUniversity)
Édifice TVA Le 2021, avenue Atwater Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
60
1975
61
1976 Complexe Desjardins
Appartements La CitĂŠ Village Olympique by: Shawn in Montreal
Photo : Alexis Hamel
62
63 by: Fishhead64
Le Biodôme de Montréal
1978
1977
Tour Jean-Talon Bell
Photo : Alexis Hamel
by: Jeangagnon
Photo : Alexis Hamel
64
Tour Place du Parc (Air Transat)
Station de mĂŠtro Lionel-Groulx
65
1979
by: Jeangagnon
Pavillon Judith-Jasmin | UQAM
66
67
LES ANNÉES 1980
by: Jeangagnon
Édifice de la CSN
68
1980
Tour 1130 Photo : Marc Cramer
Photo : Alexis Hamel
Tour BNP 69
1981
by: Jeangagnon
Centre Manuvie
70
1982
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
71
1983 Photo : Alexis Hamel
Trust General
Banque Nationale, complexe Maisonneuve
Place Mercantile (2001, av. McGill College)
Tour Bell Édifice Loto-Québec Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
72
Place Alexis-Nihon Complexe Guy-Favreau Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
73
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
74
Les Habitations du Centre-Ville
Le 425, boul. de Maisonneuve Ouest
Maison Alcan
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Construction en cours du Palais des congrès. Montréal / Henri Rémillard . - 24 novembre 1982
Palais des Congrès de Montréal
Le Palais, qui a ouvert ses portes en mai 1983 d'après les plans de l'architecte Victor Prus, a été construit au-dessus de l'autoroute Ville-Marie, l'artère principale souterraine du centre-ville de Montréal. Il est aussi connecté au métro Place-d'Armes et, par conséquent, à la ville souterraine. De 1999 à 2002, un projet d'agrandissement a été réalisé et a permis au Palais de doubler sa superficie. Situé stratégiquement au centre-ville de Montréal, le Palais des congrès est une véritable plaque tournante reliant le centre des affaires, le Quartier international, le Quartier des spectacles, le Quartier chinois et le Vieux-Montréal.
Maison du Barreau Verrieres sur le fleuve I-II Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
76
1984
Édifice La Laurentienne L'Industrielle-Vie 1001. boul. Maisonneuve Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
77
1986
1987 78
Photo : Christian Fleury
630, boul. René-Lévesque
Le stade olympique
Photo : fhogue
Photo : Christion Fleury
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Tour KPMG Maison de la culture Frontenac Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
80
1988
81 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Pavillon Samuel-Bronfman | UdeM
Tour Bell Média
La Maison Coloniale Château Westmount Hôtel Travelodge Montréal Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
82
1989
Le Manhattan Complexe Le Baron Le MĂŠritas VIII Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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84
85
LES ANNÉES 1990
Photo : Alexis Hamel
Tour Scotia
86
1990
Le 999 Hôtel InterContinental Édifice Chaussegros-de-Léry Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
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1991
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
88
Pavillon des Sciences de la gestion | ESG UQAM
Pavillon Jean-NoĂŤl Desmarais (MBAM)
Tour IBM Marathon
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
89
1992 Le 1000, rue De la Gauchetière
1501, av. McGill College
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
90
Musée Pointe-à-Callière
Musée d'art contemporain de Montréal
91 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Centre Pierre-PĂŠladeau | UQAM
Pavillon du bassin Bonsecours
Le Centre de commerce mondial de Montréal est situé aux portes du Vieux-Montréal sur un méga-îlot urbain d’une superficie de 14 164 m2. Destiné à recevoir une clientèle vaste et très diversifiée, il intègre une multitude de fonctions et services visant à favoriser les échanges commerciaux tant régionaux et nationaux qu’internationaux.
92
La mise en marche du projet a été précédée d’une étude du secteur et d’une analyse de la valeur historique, culturelle et structurale des 17 bâtiments compris dans le site dont la construction s’est échelonnée de 1840 à 1960. Suivant les recommandations de cette étude, certains bâtiments ont été conservés intégralement alors que d’autres, étant donné leur relative détérioration, n’ont gardé que leur façade ou leurs éléments caractéristiques. La complexité du projet résidait dans la recherche de fluidité fonctionnelle qui devait être assurée au sein de cet ensemble à vocation contemporaine tout en respectant les valeurs architecturales et historiques de son environnement.
Le Centre de commerce mondial
Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
93
by: Chicoutimi~commonswiki
Photo : Alexis Hamel
94
1993
Complexe FTQ
Pavillon Paul-Gérin-Lajoie | UQAM
La Maison des Éclusiers 465, rue McGill Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
95
1994
1995
by: Jeangagnon
Photo : Alexis Hamel
96
OACI ( Organisation de l'aviation civile internationale)
L'École de technologie supÊrieure (ETS)
97
1996
by: Jeangagnon
Photo : Alexis Hamel
Théâtre Espace Go
Pavillon de Design, UQAM
HEC MontrĂŠal Le 1, rue McGill Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
98
1997
Photo : Michel Brunel
99
1998 Photo : Alexis Hamel
Multi-Média phase II
Pavillon J.-A.-DeSève, UQAM
Pavillon PrĂŠsident-Kennedy, UQAM exCentris Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
100
1999
101 Photo : Alexis Hamel
Photo : Alexis Hamel
Le Centre d'archives de Montréal
Cour fédérale du Canada
102
103
LES ANNÉES 2000
2000
Photo : Alexis Hamel
Photo : Saucier + Perrotte Architectes
104
Édifice Cognicase, Cité du multimedia Situé à l'ouest du vieux Montréal dans le «Faubourg des Récollets», ancien site industriel tombé en désuétude, cet édifice à bureaux s'insère dans une opération de revitalisation du quartier destiné à une nouvelle vocation de «Cité du multimédia».
Annexe au Cégep Gérald-Godin
105 by: Colocho
Le Centre des sciences de MontrĂŠal
Photo : Saucier + Perrotte Architectes
Pavillon des Premières Nations
106
2001
107 by: Jeangagnon
Imperial Tobacco Canada
ÉTS - Pavillon B
Biotech Angus Photo : Alexis Hamel
by: Jeangagnon
108
2002
109 Photo : Alexis Hamel
Le Laurier du Plateau
CLSC de Hochelaga-Maisonneuve
2003 110
Photo : Alexis Hamel
Cité du commerce électronique
Photo : Tourisme Montréal, Stéphan Poulin
Caisse de dépôt et de placement (CDPQ) 111
2004 112
Photo : Alexis Hamel
Institut de recherches cliniques de MontrĂŠal | (IRCM) | Clinique
113
115 Studios, Cirque du Soleil
2005 114
Photo : Alexis Hamel
Grande Bibliothèque du Québec à Montréal
115
Pavillon Strathcona de musique Campus de l'UniversitĂŠ McGill
116
Photo : Marc Cramer
GĂŠnie, informatique et arts visuels UniversitĂŠ Concordia
117 Photo : UQAM
Pavillon des sciences biologiques, UQAM
118
Pavillon Lassonde École Polytechnique
119
RĂŠsidences universitaires, UQAM
2006 120
Loft ImpĂŠrial - Saint-Henri
121
Le 801 Signature
Le Crystal de la Montagne
122
2007
Le Concorde
123
124
Les immeubles Benny Farm
125
Beaux Arts
2008 126
Marriott Montréal-Trudeau D’une superficie totale de 300 000 pieds carrés, le bâtiment de 10 étages abrite un hôtel arborant la bannière Marriott ainsi que le siège social d’Aéroports de Montréal. Il est construit au cœur même de l’aéroport, au-dessus des départs transfrontaliers.
127
Le Vistal
Photo : Marc Cramer
128
Transformation de l’aérogare à l’aéroport international de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau - Phase II
Les travaux de transformation de l’aérogare à l’aéroport international de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau incluaient, lors de la première phase des études visant la réorganisation opérationnelle et fonctionnelle, un code d’aménagement pour la transformation et la rénovation de l’aérogare existante, une étude conceptuelle pour la nouvelle jetée internationale et l’hôtel, un plan directeur de développement ainsi que divers projets de transformation et de rénovation de l’aérogare réalisés sans jamais interrompre les opérations.
129
Aéroports de Montréal, la société responsable de la gestion, de l’exploitation et du développement de l’aéroport de Montréal à Dorval, a entrepris en 1995 un programme d’actualisation en deux phases de ses installations, pour en faire un aéroport de classe internationale.
Photo : Marc Cramer
La deuxième phase, au coût de 659 millions de dollars, comprenait la transformation de l’aérogare existante et un agrandissement de l’ordre de 100 000 m2, incluant les nouvelles jetées transfrontalière et internationale ainsi que l’ajout et la modification de quelque 250 000 m2 de tablier bétonné.
Photo : Christian Fleury
Campus Bell
130
131
Quai des éclusiers
by: Jeangagnon
Théâtre de Quat'Sous
132
2009
133
Le Vistal phase II
Photo : Marc Cramer
134
Stade Saputo
135
L’hôtel Westin
136
333, rue Sherbrooke Est
137
Le 400, rue Sherbrooke
138
139
LES ANNÉES 2010
Photo : Marc Cramer
Le Louis BohĂŞme
140
2010
141
Maison du dĂŠveloppement durable
142
Le Sir Georges Simpson
143
2011 Centre sur la biodiversité de l'Université de Montréal
Photo : Marc Cramer
144
MBAM : pavillon Claire et Marc Bourgie
145
Maison symphonique de MontrĂŠal
146
Le SĂŠville Shaughnessy Village
147
Association de la construction du QuĂŠbec (ACQ)
148
Cité l’Acadie
Photo : Stéphane Brügger
2-22 149
Evolo
150
2012
151
Le Liguori
2013 152
Altitude MontrĂŠal
153
Le MĂŠtropol
Photo : Stéphane Groleau
Résidences Ritz-Carlton
154
155
Le Castelnau
156
HĂ´tel Marriott Courtyard Centre-Ville
157
Bassins du havre
Photo : Stéphane Groleau
158
Casino de Montréal, phase II
Photo : Stéphane Groleau
Photo : Stéphane Groleau
159
160
Bibliothèque Marc-Favreau
161 Photo: David Giral
PlanĂŠtarium Rio Tinto Alcan
2014 162
CitĂŠ Nature
Photo : Anderson de Lima
163
Le Symphonia
164
M9 Phase IV
Lowney sur Ville
165
L’Altoria
166
S sur le Square - Shaughnessy Village
167
Maison Notman
2015 168
Campus ETS
Photos : Stephane Brügger
169
Situé au cœur du quartier Griffintown, le campus de l’École de technologie supérieure (ÉTS) regroupe une dizaine de bâtiments, incluant entre autres deux pavillons, quatre résidences et AéroÉTS, un pôle dédié à l’enseignement et à la recherche aérospatiale. Rassemblant près du quart des futurs ingénieurs québécois, l’institution a défini certains objectifs afin de devenir un leader mondial en formation et en recherche en génie, se traduisant notamment par l’aménagement de trois bâtiments qui viennent répondre aux besoins de cet important pôle universitaire.
170
3280, rue Cavendish
Centre Universitaire de SantĂŠ McGill (CUSM)
171
Tour Deloitte
2016 172
Campus Ericsson
Photo : Anderson de Lima
173
174
CHU Sainte-Justine
Photo : Stephane BrĂźgger
175
176
Tour des Canadiens
177
Le Rocabella
178
2017
Illustration: Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes
Le YUL 179
180
Union sur le Parc Shaughnessy Village
181
Le CarrĂŠ Saint-Laurent
182
CHUM
183
184
L’avenue
185
L’icone
186
Depuis plus de 25 ans, le Fonds immobilier de solidarité FTQ contribue au développement économique du Québec en investissant dans des projets immobiliers dans tous les secteurs, en partenariat avec des promoteurs. Il vise à bâtir des projets partout au Québec, socialement responsables, créateurs d’emplois et rentables afin d’en faire bénéficier les 645 000 actionnaires-épargnants du Fonds de solidarité FTQ.
PARTICIPER À L’INNOVATION AU SEIN DE LA MÉTROPOLE
Constamment axé sur l’innovation, le Fonds immobilier a agi comme précurseur en collaborant à la mise sur pied de plusieurs premières à Montréal. Par exemple, il a été parmi les premiers investisseurs à soutenir l’émergence des parcs technologiques, comme la Cité multimédia dans l’arrondissement Ville-Marie et le Technoparc dans l’arrondissement Saint-Laurent.
187
À l’avant-garde des tendances
En 2016, l’équipe du Fonds immobilier a développé un nouveau créneau pour permettre aux gouvernements, aux villes, aux municipalités et aux commissions scolaires de bâtir des projets d’infrastructure immobilière à vocation socioéconomique et ainsi offrir des installations de qualité aux citoyens. Le principe est simple : le Fonds immobilier et un partenaire promoteur investissent et développent le projet en collaboration avec une organisation publique, puis veillent à sa construction. « Nous pourrons ainsi aider la Commission scolaire de Montréal à renouveler ses infrastructures », déclare Normand Bélanger, président-directeur général du Fonds immobilier de solidarité FTQ. « Selon notre modèle, nous nous occuperons de maintenir les immeubles en bon état, alors que leur gestion et leur entretien quotidiens seront assurés par le locataire, permettant ainsi le maintien des emplois. »
Une forte responsabilité sociale Désireux de tracer la voie, le Fonds immobilier favorise les projets écoresponsables visant une certification LEEDMD et WELL. Cette dernière qualifie un projet dont le bien-être de l’humain est au cœur de sa conception. HUMANITI Montréal, un projet mixte construit en partenariat avec le Fonds immobilier et Cogir immobilier, est d’ailleurs le premier projet multirésidentiel enregistré au Canada visant la certification WELL. Situé au cœur du quartier international de Montréal, il comptera un hôtel de 200 chambres, 335 logements, 140 copropriétés, 70 000 pi2 de bureaux en location ainsi que 20 000 pi2 d’espaces commerciaux. La forte conscience sociale du Fonds immobilier se traduit également par le soutien d’entreprises d’économie sociale qui répondent aux besoins de logement des ménages à revenu faible ou à revenu modeste du Grand Montréal et ailleurs au Québec. Par exemple, tout récemment, le Fonds immobilier et la Fondation Lucie et André Chagnon ont permis à l’organisme sans but lucratif Gérer son quartier d’acquérir le complexe résidentiel Les habitations Le Domaine dans le quartier Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal. Grâce à ce partenariat, des travaux de rénovation seront réalisés parmi les 726 logements et les 111 bâtiments, tout en pérennisant le coût abordable des loyers. « Ce projet est un bel exemple de contribution à la qualité de vie des ménages à plus faible revenu tout en mettant à niveau la qualité du parc immobilier montréalais », a soutenu M. Bélanger.
Portefeuille Au 31 mai 2017, le portefeuille du Fonds immobilier comportait 45 immeubles sous gestion, 14 millions de pieds carrés de terrains à développer et 49 projets en cours de développement d’une valeur de 2,9 milliards de dollars menant à la création de 24 000 emplois.
189
Transformer et créer des quartiers d’avenir Pour le Fonds immobilier, donner une seconde vie à des immeubles et à des quartiers fait aussi partie de sa vision d’avenir. Au fil des ans, il s’est entre autres associé à Prével, qui a transformé les usines de l’ancienne chocolaterie Lowney et de l’Imperial Tobacco, deux projets résidentiels phares à Montréal. Il a également pris part au développement de l’ancien quartier industriel Griffintown, transformé par Devimco immobilier, en un quartier résidentiel attrayant. À proximité, il a participé à la construction des deux prestigieuses Tours des Canadiens adjacentes au Centre Bell, des projets réalisés en partenariat avec Cadillac Fairview, Canderel et le Club de hockey Canadien.
190
En 2016, Montoni célébrait son 20e anniversaire, une occasion de souligner sa participation à plus de 400 projets immobiliers, comprenant 3,5 millions de pieds carrés d’immeubles certifiés LEEDMD, 30 centres corporatifs et 15 millions de pieds carrés en cours de développement. Montoni a réussi à se tailler une place parmi les chefs de file nord-américains du domaine de la construction et de l’immobilier, grâce à son engagement continu en faveur de la construction durable, de l’efficacité énergétique et du bien-être des occupants. Les nombreuses réalisations de Montoni dans la métropole, qu’il s’agisse de nouveaux bâtiments ou de projets de revitalisation, se distinguent par leur grande qualité esthétique, la mise à contribution de technologies de pointe et l’intégration harmonieuse à leur environnement immédiat.
UNE ENTREPRISE ENGAGÉE DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Montréal est une ville multicentenaire bénéficiant d’un cadre bâti à la maturité exceptionnelle. Autrefois négligé, aujourd’hui prisé, le patrimoine de la ville gagne à être utilisé comme fondation pour les nouveaux projets. L’intégration et le respect d’un bâtiment mature à un nouveau projet sont, selon l’équipe de Montoni, une manière exceptionnelle d’honorer notre ville. « La restauration du 7250, rue Marconi dans le Mile-End, un immeuble bâti en 1941 et ravivé par Montoni en 2015, illustre parfaitement comment nous avons pu contribuer à la revitalisation urbaine tout en respectant cet héritage unique du patrimoine montréalais », explique Mike Jager, directeur du développement des affaires chez Montoni.
Vers une valorisation de l’environnement
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À la suite de nombreuses années d’expansion urbaine, les terrains vacants se font maintenant rares sur l’île de Montréal. Les dernières parcelles intouchées s’accompagnent souvent d’enjeux naturels ou anthropiques nécessitant des mesures particulières lors de la construction. Le projet de Campus Corporatif qui sert de nouveau siège social pour Ericsson en est un excellent exemple. Cet établissement de plus de 280 000 pi2 a été conçu dans le but d’honorer l’environnement. Le milieu naturel existant sur la parcelle comportait une valeur écologique notable sur le territoire de la ville et cette composante importante a été prise en considération lors de l’élaboration du concept d’aménagement. Au total, plus de 20 000 pi2 de milieux naturels ont été conservés et intégrés au campus. Plusieurs fois primé, ce projet d’une valeur de 90 M$ visant une certification LEEDMD Or figure parmi les plus importantes réalisations de Montoni; il est d’ailleurs cité en exemple au Canada et à l’international pour son design intégré, sa mobilité durable et son respect de l’environnement. La construction du Centre Corporatif Saint-Laurent, le premier parc industriel composé de bâtiments certifiés LEEDMD Argent au Canada totalise près de 600 000 pi². Ce développement a certainement confirmé l’engagement de Montoni à demeurer un chef de file en développement durable.
Toujours axé vers le développement durable, Montoni préconise les projets immobiliers qui pourront permettre une utilisation à long terme des bâtiments en pensant aux générations futures. S’inspirant de la tendance des usines de fabrication des années 1950 qui sont converties en bureaux ou en condos urbains, Montoni investit dans des concepts de bâtiments qui peuvent facilement s’actualiser et qui continueront d’être attrayants au fil des années. « Une ville forge son caractère au fil des décennies grâce aux investissements immobiliers privés et publics », conclut M. Jager. « Montoni compte participer à la création d’un environnement bâti de qualité, prenant en considération l’ensemble des composantes du développement durable. Bâtir est un art, et Montoni compte bien laisser sa signature dans l’héritage montréalais. »
193
Investir dans le renouveau
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Avec ses 600 projets totalisant plus de 8 milliards de dollars, EBC est aujourd’hui l’une des plus grandes entreprises de construction au Québec. Depuis sa fondation en 1968 par Fernand et Germain Houle, cette entreprise familiale s’appuie sur le respect, l’intégrité et le travail bien fait, des valeurs qui ont contribué à sa croissance continue. En 1990, l’entreprise basée à Québec ouvre un bureau à Brossard afin d’accroître sa présence dans la grande région de Montréal, puis un autre dans le Vieux-Montréal en 2010 pour se rapprocher de sa clientèle grandissante au sein de la métropole. Ainsi, EBC a pu prendre une part active à l’édification de bâtiments et d’infrastructures majeurs aux quatre coins de la ville.
Au fil des décennies, la division Génie civil d’EBC a certes contribué à définir le visage de Montréal. « Nous possédons une expertise pointue dans les grands ouvrages de génie civil et la réparation de béton, principalement dans les tunnels, les ponts, les écluses et les barrages hydroélectriques », souligne François Groleau, vice-président principal, génie civil et terrassement.
UNE EXPANSION AU RYTHME DE LA VILLE
Cette expertise a valu à EBC d’être mandatée pour la construction des stations de métro Fabre et Côte-Vertu, dans le cadre d’une phase d’expansion du réseau. Puis, dans les années 1990, l’entreprise a conçu et construit le pont de la rue Notre-Dame, un viaduc en structure d’acier novatrice qui a permis de prolonger la rue Notre-Dame vers l’est du Vieux-Montréal. Il s’agissait du premier projet clé en main de travaux de génie civil réalisé pour la Ville de Montréal.
Pont de l’Île-des-Sœurs
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Un savoir-faire profitable pour Montréal
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Des bâtiments de qualité supérieure
La firme est également intervenue à plusieurs reprises dans la réfection de voies et de tabliers à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, de même que sur les autoroutes Décarie et Bonaventure. Récemment, EBC a érigé le pont-jetée à L’Île-des-Sœurs, qui constitue une déviation temporaire de la circulation vers l’ancien pont Champlain. EBC fait d’ailleurs partie du consortium Signature sur le Saint-Laurent qui construit le nouveau pont Champlain en partenariat avec le gouvernement du Canada. De plus, l’expertise d’EBC dans les tunnels est fort utile à la Ville de Montréal. « Il y a un gros défi du côté du réseau d’aqueduc et des égouts, car plusieurs de ces structures ont atteint leur fin de vie utile », soutient François Groleau. « Montréal doit développer son réseau de transport et ses infrastructures, car la ville grossit et beaucoup d’infrastructures ne sont plus adéquates à cause de la densité urbaine. »
La diversification de l’expertise d’EBC dans sa division Bâtiment lui a permis de prendre en charge une grande variété de projets de construction et de rénovation, comme en témoigne son vaste portfolio. Parmi les immeubles résidentiels de grande envergure que la firme a réalisés, notons le Louis Bohème, un majestueux édifice de 28 étages situé dans le quartier des spectacles, et le Symphonia, un complexe dont l’architecture prestigieuse en fait un édifice phare à L’Île-des-Sœurs. EBC a aussi contribué au renouveau du centre-ville en construisant le complexe de l’Îlot PEEL dans le District Griffin, sur la rue Peel. Le Groupe Maurice a également fait appel à l’expertise d’EBC pour la construction de nombreux complexes pour personnes âgées. EBC a en outre participé à consolider certains ouvrages phares à Montréal. Par exemple, la firme a procédé à l’agrandissement et à la rénovation du stade PercivalMolson, qui accueille les Alouettes de Montréal. Ce projet présentait un défi de taille en raison de l’échéancier serré, de l’exiguïté des lieux et du dynamitage requis. Elle a aussi participé à la rénovation de l’édifice Le Windsor, qui a obtenu une certification LEED Or, et à la restauration de l’hôtel Saint-Sulpice, deux bâtiments historiques.
Le Symphonia
Pavillon de musique de l’Université McGill 197
De nombreuses institutions montréalaises ont également bénéficié de l’expertise d’EBC dont le CHUM, où la firme a réalisé le bâtiment des services ambulatoires, et l’Université McGill, pour laquelle elle a construit la nouvelle école de musique Schulich. De plus, EBC effectue actuellement la construction du Complexe des sciences de l’Université de Montréal, son plus gros projet à prix forfaitaire s’élevant 225 millions de dollars, de même que le Complexe sportif Notre-Dame-de-Grâce, certifié LEED Or. EBC poursuit son engagement à transformer la ville par des bâtiments de qualité qui laisseront un héritage aux générations futures. « Nous sommes dans une phase de progression, notre volume d’affaires augmente, et nous voulons participer au plus grand nombre de projets possible à Montréal », affirme Jean-Serge D’Aoust, vice-président principal, bâtiment.
Stade Percival Molson Le Symphonia
Complexe des sciences de l’Université de Montréal
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En se donnant la mission de maximiser le succès de ses clients, Canderel a considérablement contribué à la croissance de Montréal au cours des 42 dernières années. En s’entourant de partenaires dotés de la même philosophie d’excellence, cette entreprise nationale continue d’attirer des investisseurs de qualité dans la métropole. L’une des premières réalisations d’envergure de Canderel fut le 2000, rue Peel, aujourd’hui le siège social du promoteur immobilier. Plusieurs acquisitions lui ont permis de développer le centre-ville, dont le 630, boulevard René-Lévesque Ouest, un immeuble de 600 000 pi2 que Canderel a entièrement rénové, et la Place Félix-Martin, une tour emblématique qui loge le siège social de SNC-Lavalin depuis 30 ans.
INCITER LES ENTREPRISES À CHOISIR MONTRÉAL
Développement du secteur de L’Île-des-Sœurs
Plus récemment, Canderel a réalisé la plus haute tour de condos à Montréal, soit la Tour des Canadiens 1, en partenariat avec le Fonds immobilier de solidarité FTQ, Cadillac-Fairview et le Club de hockey Canadien. Cet immeuble de 50 étages constitue un succès incontestable, ses 555 unités s’étant vendues en un temps record de trois mois. La Tour des Canadiens 2 est actuellement en construction. Canderel a également effectué un investissement majeur avec le Fonds immobilier de solidarité FTQ dans un projet mixte de 1,2 million de pieds carrés au Quartier des spectacles, renforçant ainsi le pôle est du centre-ville par un projet phare pour le quartier et pour Montréal, dont la construction devrait débuter dès 2018.
Le promoteur a aussi mis sur pied le Campus Bell à L’Île-des-Sœurs, un imposant immeuble certifié LEED de 840 000 pi2 qui a révolutionné la manière de travailler des employés de Bell en favorisant davantage la collaboration. « Je suis vraiment optimiste pour l’avenir de Montréal. Plusieurs facteurs, selon moi, contribueront à sa croissance : le réaménagement des routes, l’arrivée prochaine du Réseau électrique métropolitain, la croissance des universités, la densification du centreville et notre stabilité politique. De plus, Montréal est l’un des plus importants joueurs dans le domaine de l’intelligence artificielle, et ce sera un catalyseur de la croissance du taux d’occupation des bureaux au centre-ville. Pour poursuivre la croissance ici, il faut que les Montréalais soient fiers de leur ville! » estime Daniel Peritz, vice-président principal – Montréal et Ottawa.
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Croissance immobilière au centre-ville
Depuis 1980, Canderel est un acteur déterminant du développement de L’Île-des-Sœurs et a entrepris la construction de divers édifices accueillant des entreprises renommées. C’est le cas du 14 et du 16, place du Commerce, deux immeubles de bureaux de catégorie A où s’est notamment établi Multi-Prêts Hypothèques. Canderel a développé quatre autres propriétés, dont les centres de traitement de données de Banque Laurentienne et de TD.
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En tant qu’entreprise familiale montréalaise, TGBECO s’est investie dans la ville avec le désir d’enrichir son paysage immobilier de projets de qualité supérieure, et ce, depuis maintenant plus de 60 ans. D’une génération à l’autre, l’entrepreneur général a évolué au rythme des mandats. D’abord spécialisée dans les projets institutionnels, TGBECO a effectué la construction de plusieurs écoles secondaires et d’hôpitaux, dont l’agrandissement de l’Institut de cardiologie de Montréal et la rénovation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. 3280 Cavendish
En 1993, la Ville de Montréal confie à TGBECO un projet de 20 millions de dollars qui permettra de revitaliser une attraction réputée de la métropole tout en mettant en valeur la rigueur et l’efficacité de l’entreprise : la restauration totale des édifices patrimoniaux du Jardin botanique. Cette réfection inclut la mise à jour des laboratoires de biologie végétale, la réparation des façades, la construction de nouveaux bureaux, une nouvelle serre et un complexe d’accueil, et transforme ce lieu culte en un attrait touristique incontournable.
UN INVESTISSEUR ENGAGÉ
Parmi ses autres réalisations d’envergure, l’entreprise a procédé à l’agrandissement des installations de la compagnie pharmaceutique Merck Frosst. De plus, l’équipe de TGBECO a réalisé la construction de deux centres opérationnels de police, de même qu’un centre sportif dans l’arrondissement Côte-des-Neiges– Notre-Dame-de-Grâce, qui est équipé d’une piscine, d’une salle de musculation, d’un gymnase et d’une salle de danse. Dernièrement, l’entrepreneur général a effectué les travaux de réfection du Complexe aquatique Michel-Leduc, dans l’arrondissement LaSalle, et du centre sportif et communautaire Sainte-Marie, dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Un virage vers le résidentiel Au cours du ralentissement économique, les dépenses liées aux infrastructures municipales se faisant moins nombreuses, TGBECO décide d’investir davantage dans l’acquisition de terrains en vue d’y construire des immeubles de condominiums et de logements locatifs. Son partenariat de longue date avec la Ville de Montréal pousse l’entreprise à développer des coopératives pour la clientèle à faible revenu. TGBECO est en outre actionnaire minoritaire du YUL, en partenariat avec une équipe chinoise. Par son design distinctif et son intégration réussie avec la Maison LouisHippolyte-La Fontaine, le YUL incarne le renouveau urbain. TGBECO est aussi fière d’Innova Condos, dans Ahuntsic, un projet primé pour sa conversion réussie d’un immeuble commercial et industriel en 120 condos. À ce jour, TGBECO a enrichi Montréal et ses environs de plus de 1300 logements. « Nous nous démarquons grâce à nos trois chapeaux, soit investisseur, promoteur et constructeur », déclare Jack Arduini, ingénieur et directeur général de TGBECO. « Nos partenaires aiment que nous mettions notre cœur dans nos projets ! »
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Un mandat de grande envergure
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SE RENOUVELER POUR TRANSCENDER L’INNOVATION En 1987, la création du Centre d’innovation technologique de Montréal (CITec), qui deviendra Technoparc Montréal en 2008, a certes contribué à définir la métropole comme un incubateur de technologies de pointe. Au départ, ce centre visait à encourager la diversification de l’économie montréalaise dans quatre secteurs, c’est-à-dire l’aérospatiale, les biotechnologies, l’électronique et les technologies de l’information (TI).
Un engouement croissant
En 2000, l’essor des TI pousse Nortel à s’y installer, mais le contexte défavorable mène celle-ci à quitter ses locaux, entraînant une période de ralentissement économique à laquelle Technoparc Montréal n’échappe pas. Toutefois, son emplacement de choix, ses installations de pointe et son environnement exceptionnel ne tardent pas à attirer des joueurs importants, dont le Novotel (2005), le centre de recherche de Bombardier où a été conçu la C Series (2008), Bristol-Myers Squibb (2009) et bien d’autres grands noms. En 2012, les anciens locaux d’AstraPharma sont repris par Néomed, un centre d’innovation servant de levier aux entreprises en démarrage dans le domaine des biotechnologies. « Elles ont l’occasion de créer une synergie avec des collaborateurs potentiels », affirme Carl Baillargeon, directeur Communications et marketing, Technoparc Montréal. « Certaines entreprises, comme Paraza Pharma, y ont pris leur essor et occupent maintenant leur propre bâtisse ici. » De plus, le parc technologique compte deux centres d’affaires (Albert-Einstein et Alfred-Nobel) qui permettent aux plus petites entreprises de bénéficier des activités de réseautage et d’une adresse prestigieuse.
Un milieu en constante évolution L’engouement pour Technoparc Montréal ne cesse de croître et plusieurs entreprises y ont installé leur siège social en 2017, dont ABB, SolidXperts et Green Cross Biotherapeutics (automne 2017). Et Technoparc Montréal continue d’évoluer : un écocampus est actuellement en développement dans la partie sud du site afin d’accueillir prochainement des entreprises axées sur les technologies propres et le développement durable. Les bâtiments seront équipés d’un système de récupération des eaux, viseront une certification LEED Argent ou supérieure et seront intégrés dans un parc nature, avec sentiers pédestres et marais. « Nous avons non seulement créé un milieu de vie et changé l’approche de l’aménagement des parcs scientifiques, mais nous sommes devenus un pôle d’attraction spécialisé dans le 4.0 », conclut M. Baillargeon.
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En 1995, une première entreprise, AstraPharma (AstraZeneca), signe une entente et ouvre ses portes en mai 1997. De nombreux autres locataires lui succèdent, dont Neurochem, MethylGene et PDi-Research Laboratories, puis Thales, une firme française spécialisée en aéronautique qui y siège depuis maintenant 20 ans.
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La force de Reliance Construction réside dans sa capacité de s’adapter aux besoins du marché. D’abord centrée sur la rénovation immobilière de 1948 à 1976, l’entreprise redéfinit ensuite sa mission pour se concentrer sur les travaux de construction auprès d’une clientèle exclusivement privée. Aujourd’hui, c’est une quatrième génération de bâtisseurs qui poursuit la croissance de Reliance en prenant en charge des projets résidentiels, commerciaux et industriels de grande envergure, particulièrement à Montréal, mais aussi partout au Québec, en Ontario et dans les Maritimes.
CONSTRUCTION D’IMMEUBLES ICONIQUES
Contribution aux commerces et aux entreprises
L’entrepreneur général a également pris part à deux importants projets de réaménagement commercial à Montréal. En 1999, Reliance a procédé à la démolition, à l’agrandissement et à la rénovation des Promenades de la Cathédrale, un centre d’achats incontournable du centre-ville de Montréal. L’entreprise a aussi transformé l’ancien forum en un lieu unique et moderne de divertissement, qui comprend des cinémas, des restaurants et des boutiques. Le portfolio de Reliance compte également la construction d’innombrables édifices de bureaux dans différents secteurs de Montréal, notamment la Place Canada Trust (aujourd’hui La Maritime) le siège social de Bell Canada à L’Île-des-Sœurs, le siège social de Novartis et celui de Telus et l’ancien Centre de développement et de recherche d’Ericsson. De 1993 à 2002, l’entreprise a construit 12 édifices de bureaux de classe A pour le parc immobilier Liberty dans l’arrondissement Saint-Laurent.
Des projets résidentiels de qualité supérieure Depuis les années 2000, Reliance multiplie les réalisations résidentielles haut de gamme, parmi lesquelles la Tour des Canadiens 1 et 2, les quatre tours Evolo et le Zuni à L’Île-des-Sœurs et le M sur la Montagne. Elle a aussi contribué à définir le nouveau quartier Griffintown en construisant le Lowney et Gallery sur le canal. Reliance vient également de terminer la construction du Peterson, un projet qui se démarque par ses balcons arrondis au quartier des spectacles. De plus, Bryan Kaplan, vice-président chez Reliance, se dit optimiste pour les années à venir : « Avec le REM et les plans de nouveaux projets immobiliers, Montréal pourra passer à une prochaine étape de son évolution, un peu comme les villes européennes. Cela affectera tous les domaines de manière positive. »
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Reliance a joué un rôle majeur dans l’industrie du commerce de détail de la métropole en obtenant le mandat d’adapter les magasins de certaines grandes chaînes en vue de leur implantation au Québec. Ainsi, elle a construit 32 Wal-Mart dans la province, de même que plusieurs magasins Brick, Toys ’R’ Us et Rona entre autres.
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Fondée par Réal Dextradeur, ing., en 1989, Procova entame d’abord ses affaires en gérance de projet dans le domaine de la rénovation de locaux d’enseignement, puis diversifie rapidement ses activités à titre d’entrepreneur général dans le secteur public. Avec les années, l’expertise acquise dans le domaine institutionnel permet à l’entrepreneur de maintenir son expansion. En 2005, Éric Lequin se joint à la direction de l’entreprise, et amène Procova à se spécialiser de plus en plus dans des projets complexes. Témoignant de la passion des deux propriétaires pour l’architecture et le design, les bureaux de l’entreprise sont aménagés dans une ancienne chapelle qui retrouve ainsi une seconde vie.
Caserne 35 - 2009
Interventions auprès de nombreux acteurs clés
Spécialisation : projets spéciaux Procova a su développer au sein de son organisation une expertise dans les projets spéciaux. « Ces projets qui demandent souvent plus de créativité et de coordination sont notre spécialité », explique Éric Lequin, président. En effet, beaucoup d'équipements, de bâtiments et d’infrastructures sont désuètes et ont besoin de mise à niveau majeure. Ce type de travaux n’est pas toujours apparent dans l’oeil du public mais « Tout ce que nous faisons, les citoyens de Montréal en bénéficient » conclu M. Lequin.
Omniprésence dans les projets de la Ville À ce jour, Procova a réalisé pour plus de 100 M$ de contrats variés pour la Ville de Montréal. Que ce soit dans le cadre de travaux de correction de problèmes particuliers aux bâtiments existants, de rénovation majeure, de réaménagement intérieur ou de la mise aux normes de divers systèmes électromécaniques du bâtiment, Procova a su mettre son expertise au service des citoyens. L’entreprise aura entre autres laissé sa marque dans de nombreuses casernes de pompiers, installations sportives, usines d’eau potable et bibliothèques ainsi qu’au jardin botanique, au Biodôme et à l’hôtel de ville. Fruit du labeur et de la passion de ses deux propriétaires et de son personnel, Procova a su se tailler une place importante auprès de la Ville. Aujourd’hui, toute l’équipe est fière de contribuer, à sa façon, et ce, depuis une trentaine d’années, au rayonnement de Montréal et à l’évolution constante de son parc immobilier.
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UN ENTREPRENEUR GÉNÉRAL ENGAGÉ DANS LA VILLE
Procova est active dans les différentes sphères d’activités de l’île de Montréal. Elle est présente dans les organisations de transports (Société de transport de Montréal et Aéroports de Montréal), dans le milieu éducationnel (Université, cégep, et autres), dans le domaine hospitalier et dans plusieurs organismes privés et parapubliques (HQ, Places des Arts, etc.). Procova valorise le paysage Métropolitain de par ses projets de construction variés allant de la restauration de bâtiments patrimoniaux jusqu’à la réalisation de projets architecturaux au visuel plus moderne.
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Pour Marc Lavoie, ingénieur et fondateur de Construction Cogela, dépasser les attentes des clients demeure une source de motivation depuis la création de son entreprise, en 1992. Cette simple devise a permis à cet entrepreneur en construction de se distinguer non seulement auprès de sa clientèle, mais aussi parmi ses pairs.
UNE ENTREPRISE AXÉE SUR L’INNOVATION ET LA QUALITÉ
Dans un milieu hautement concurrentiel, M. Lavoie a su s’entourer d’une équipe chevronnée avec laquelle il a réalisé quantité de projets significatifs pour Montréal.
Collaboration à l’expansion d’ADM Parmi ses projets phares, Cogela a effectué la construction de maintes phases de mise à niveau et d’agrandissement à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau au cours des quatre dernières années. L’entrepreneur général a notamment procédé à la réfection du salon VIP située dans l’aire des départs internationaux, à l’agrandissement du point de contrôle des passagers ainsi qu’au développement d’un nouveau secteur commercial dans la portion nord de l’aéroport.
Expertise institutionnelle à Montréal
« Nous avons participé à l’expansion et à la réorganisation de l’aéroport et nous continuons à épauler cette organisation en entreprenant le virage BIM (modélisation et conception automatisée de bâtiments) », affirme Andrée-Ann Lavoie, responsable du développement des affaires et des communications chez Cogela.
Grâce à son savoir-faire, Cogela s’est en outre vu confier bon nombre de projets de réfection d’installations municipales dans différents arrondissements de la ville, dans le cadre de la mise à jour des infrastructures destinées aux citoyens. En plus de la construction neuve de la piscine Annie-Pelletier du parc Clément-Jetté dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve achevée en 2014, Cogela a effectué la réfection des bassins olympiques du célèbre complexe Claude-Robillard.
Contribuer au renouveau L’une des plus grandes réussites de Cogela à Montréal est assurément la restauration de l’édifice Joseph-Arthur-Godin, un immeuble historique à l’architecture exceptionnelle situé à l’angle des rues Sherbrooke et Saint-Laurent, et la construction d’un hôtel-boutique adjacent. Cogela signe également la construction des habitations Le Bosquet sur Parc, un complexe résidentiel luxueux de condominiums qui s’intègre au pied du Mont Royal. Tournée vers l’avenir et le développement durable de la métropole, Cogela effectue de plus en plus de projets certifiés LEED, comme l’entrepôt réalisé pour Outdoor Gear Canada, un distributeur d’équipement sportif, et forme son personnel vis-à-vis les initiatives de construction durable.
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C’est également Cogela qui a été retenue au terme d’un processus d’appel d’offres pour le réaménagement de l’édifice Decelles de HEC Montréal, qui a remporté plusieurs prix de design. L’actualisation de la programmation de ce bâtiment clé incluait entre autres la reconfiguration des salles de classe, l’ajout d’amphithéâtres et l’insertion de structures de verre en porte-à-faux comme celle au-dessus de l’entrée principale.
Une industrie immobilière bien vivante
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Depuis sa création en 1983, l’équipe de Provencher_Roy, architecture, urbanisme, design, paysage a été un acteur de premier plan dans l’évolution du paysage immobilier de la ville de Montréal, en particulier la transformation de l’interface entre le Vieux-Montréal et le centre-ville. « Un renouveau phénoménal a débuté graduellement au début des années 1990 avec l’implantation du Centre de commerce mondial sur lequel nous avons travaillé », se souvient Claude Provencher, architecte associé chez Provencher_Roy. « Avant, il n’y avait qu’une autoroute. C’est un des emplacements qui a modifié le visage de Montréal de manière significative en retissant des liens entre la haute et la basse-ville. »
Après ce projet, l’activité immobilière s’est accélérée dans ce secteur et la firme a participé à la planification urbaine du Faubourg Québec de même qu’à la conception de plusieurs immeubles dans le quartier international, dont le siège social de l’OACI. Aujourd’hui, Provencher_Roy poursuit le renouvellement du Vieux-Montréal en travaillant par exemple à la revitalisation de l’îlot de l’ancienne gare Viger et au réaménagement du Square Viger. Plus au nord, la firme travaille sur deux projets distinctifs dans le quartier des spectacles qui viendront ressouder un secteur et lui redonner du caractère. Le premier, le carré Saint-Laurent, modifiera de manière importante l’image de cette zone. Le deuxième correspond à l’édifice phare de l’îlot Balmoral, qui accueillera notamment le nouveau siège social de l’ONF, prolongeant ainsi le quartier des spectacles.
L’équipe de Provencher_Roy participe également au développement de la phase II du Technopôle Angus, plus à l’est, un projet novateur qui changera les perspectives en matière de développement urbain. « On a l’habitude à Montréal de travailler avec une grille orthogonale, mais à cause de certaines caractéristiques de ce site, nous avons joué avec d’autres formes d’axialités pour créer un style d’architecture différent », explique M. Provencher. « Certaines occasions professionnelles nous permettent d’explorer d’autres univers et c’est le cas pour ce projet. »
CONTRIBUER AU RENOUVELLEMENT IMMOBILIER DE LA VILLE
Photo : Marc Crämer
La firme a œuvré sur de nombreux autres projets qui contribuent à enrichir le paysage architectural de Montréal, comme le développement du site du futur pavillon de HEC Montréal au centre-ville, la jetée Alexandra, le CHU Sainte-Justine, l’Institut de cardiologie de Montréal et les différentes universités.
Le pavillon Claire et Marc Bourgie - MBAM
« Il y a une belle énergie actuellement à Montréal. Je souhaite que la Ville y mette les investissements nécessaires, car investir dans l’architecture, c’est investir dans le futur, le tourisme et l’économie », conclut M. Provencher.
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Sortir des sentiers battus
Au fil des années, la firme a toujours eu le souci d’être à l’avant-garde. Elle a réfléchi aux meilleurs moyens de réaliser des espaces de vie agréables, elle a créé des environnements innovants qui favorisent le bien-être des individus et de la collectivité, et rendu plus humains et chaleureux des lieux de vie en réaffirmant l’identité et le lien au territoire habité. Plus que le simple regroupement de personnes dans un lieu, les bâtiments réalisés par Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes créent des environnements où les gens peuvent vivre et se réaliser. « Chacun de nos projets est associé à une histoire et nous nous assurons qu’ils deviennent une valeur ajoutée pour la ville, les générations futures, les usagers et les gens autour », affirme Anik Shooner, architecte et présidente.
Photo : Stéphane Brügger
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Fondée en 1994, la firme Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes s’inspire de la ville et des gens qui l’habitent pour concevoir des projets axés sur l’innovation, le développement durable et la pérennité des villes. En s’associant à René Menkès et Yves Dagenais, Anik Shooner fut l’une des premières femmes à cofonder une firme d’architecture à Montréal. L’arrivée de Jean-Pierre LeTourneux en 2004 permet de consolider leur vision commune, soit celle de concevoir des bâtiments pérennes tout en recherchant l’excellence et l’innovation.
Maison des étudiants de l'ETS 2015
DES PROJETS EMBLÉMATIQUES ET NOVATEURS
Au-delà d’une architecture distinctive et de qualité, la firme a toujours été résolument engagée en matière de développement durable dans l’exercice de sa pratique. Précurseurs en matière de conception intégrée, une approche inhérente au processus de certification LEED qu’ils préconisent depuis la fin des années 1980, les associés ont notamment signé l’architecture de la Maison du développement durable, le premier immeuble de bureaux aménagé au cœur du centre-ville certifié LEED NC Platine, ainsi que des Pavillons Lassonde, le premier établissement d’enseignement universitaire canadien à obtenir une certification LEED NC Or. L’engagement environnemental de la firme et sa démarche responsable en matière de développement durable a mené à l’obtention de certifications pour de nombreux projets tels le Centre de recherche du CHUM (LEED NC Or), la Place Viau (LEED NE Or) et la Bibliothèque Paul-Mercier (LEED NC Argent), tandis que de nombreux autres sont en attente de recevoir leur certification : la Maison des étudiants de l’ÉTS, la Maison Manuvie et le nouveau Centre hospitalier du CHU Sainte-Justine.
La firme s’est également investie à plusieurs reprises dans la mise en valeur de l’environnement du mont Royal, entre autres en réalisant l’agrandissement et la restructuration de la Faculté d’aménagement de l’Université de Montréal, ainsi que la conception du pavillon Joseph-Armand-Bombardier. La firme travaille actuellement à la réalisation du Complexe des sciences du futur Campus MIL de l’Université de Montréal, un projet porteur qui revitalisera tout un secteur de la ville et visant la certification LEED NC Or.
Des immeubles phares De nombreuses réalisations de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes sont devenues des emblèmes architecturaux qui ont contribué à transformer Montréal et à bâtir une ville durable et plus humaine. Plusieurs d’entre elles ont également permis de jouer un rôle appréciable dans la revitalisation de certains quartiers ou d’espaces urbains, tels le complexe d’habitation Louis Bohème dans le Quartier des spectacles, la Maison des étudiants de l’ÉTS dans le quartier Griffintown ou encore le YUL, un immeuble résidentiel au centre-ville de Montréal salué par la critique. « J’aime Montréal; le mont Royal, un fleuve, quel atout pour faire une ville exceptionnelle! »
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Chef de file en développement durable
Son équipe chevronnée demeure motivée par la recherche d’une réelle valeur ajoutée au profit des usagers, comme en témoignent les multiples projets d’envergure qu’elle a réalisés à Montréal. Photo : Mauricio Lima
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Alain-Serge Marchand a fondé Groupe Marchand architecture et design (gmad) en 2007 avec l’ambition d’offrir un service complet et personnalisé. Avec l’aide de son associé, Thomas Dvorsky, ils ont redéfini l’approche multidisciplinaire de manière à surpasser les barrières traditionnelles en architecture, en architecture de paysage, en design d’intérieur, en design urbain, en développement durable et en gestion de projet.
Le Solano
Enrichissement de la métropole
DES PROJETS DISTINCTIFS AUX QUATRE COINS DE LA VILLE
La firme a également conçu le Symphonia, sis sur la pointe sud de L’Île-des-Sœurs, deux tours de 25 étages et 30 étages dont les lignes épurées ont été dessinées de manière à éliminer toute pollution visuelle et acoustique. Présentant une architecture raffinée dans la lignée des immeubles résidentiels prestigieux des grandes métropoles, Symphonia dote ce secteur d’un projet de qualité supérieure axé sur le respect de l’environnement. « gmad s’efforce de créer des espaces de vie qui valorisent l’identité du client, améliorent la qualité de vie de l’usager et bonifient l’impact sur la collectivité en optimisant l’usage des ressources », soutient Alain-Serge Marchand, architecte associé chez gmad.
Projets distinctifs en périphérie du centre-ville Dans cette optique, gmad a réalisé l’architecture de paysage du réputé campus corporatif d’Ericsson, qui vise une certification LEED Or. La firme a réconcilié les besoins organisationnels de l’entreprise (stationnement, terrasse, cour de la garderie) avec les espaces verts, comme les sentiers pédestres et les talus, établissant un dialogue entre architecture et nature. L’équipe de gmad a aussi élaboré le complexe résidentiel Ora, un projet du Groupe Maurice dans Ahuntsic qui verra le jour au printemps 2019. Composé de trois tours de 12 étages sur un basilaire commercial, celui-ci propose un concept innovateur rassemblant 343 logements, 55 logements sociaux, 24 unités pour personnes semi-autonomes ou en perte d’autonomie et 24 condos permettant aux retraités de demeurer propriétaires tout en profitant des services et espaces communs de la résidence.
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gmad a eu le privilège de signer l’architecture de prestigieux projets, dont le Solano, un complexe résidentiel haut de gamme situé en face du quai de l’Horloge, dans le Vieux-Montréal. Constitué de deux îlots de six immeubles totalisant 900 unités, le Solano offre une option de logement chic et moderne qui dynamise encore davantage ce quartier. La fenestration abondante et le design exceptionnel s’harmonisent parfaitement à l’environnement portuaire.
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Depuis plus de 60 ans, la firme de génie-conseil Bouthillette Parizeau œuvre à l’arrière-scène de la réalisation de bâtiments en concevant des solutions d’ingénierie innovatrices, écoénergétiques et rentables. Fidèle à sa devise « créateurs de milieux de vie », cette entreprise montréalaise a mis en place une veille technologique internationale afin de s’assurer que les promoteurs qui investissent ici disposent de bâtiments à l’avant-garde des technologies.
Centre sur la biodiversité de l’Université de Montréal
« Les édifices de bureaux sur lesquels nous travaillons à Montréal peuvent se vanter d’être à la fine pointe et au goût du jour en matière d’efficacité, tant sur le plan du bien-être des employés qu’au point de vue de l’exploitation du bâtiment », affirme Claude Décary, président-directeur général chez Bouthillette Parizeau. De plus, en tant que firme spécialisée, Bouthillette Parizeau investit constamment dans le transfert des connaissances pour maintenir l’expertise de sa main-d’œuvre à un haut niveau.
Centre de transport Stinson de la Société de transport de Montréal (STM)
DANS LES COULISSES DE L’EFFICACITÉ DES BÂTIMENTS DE MONTRÉAL
Stade de soccer de Montréal
Participation à de multiples projets phares L’un de ses premiers projets marquants fut sans aucun doute le Complexe Desjardins, achevé en 1976. Il s’agit de l’une des plus audacieuses entreprises du secteur privé et demeure à ce jour le plus important complexe immobilier de sa catégorie au Québec. Soulignons également parmi ses nombreux autres projets phares le Centre Molson, le Centre des sciences de Montréal, le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, le Centre de transport Stinson de la Société de transport de Montréal, la Maison du développement durable et le Stade de soccer de Montréal. La firme a aussi agi à titre d’ingénieur maître pour les récents mégahôpitaux, dont Sainte-Justine et le CHUM.
Bouthillette Parizeau a à cœur d’accompagner ses clients tout au long de la vie utile d’un bâtiment, et ce, dès la phase d’élaboration du concept et de l’établissement du budget. Ainsi, l’entreprise a contribué à la naissance de nombreux grands projets montréalais, de même qu’à leur transformation quelques décennies plus tard. Par exemple, à l’aube des Olympiques de 1976, Bouthillette Parizeau s’est illustré par sa participation à la conception des systèmes d’ingénierie du vélodrome, puis a contribué à sa transformation en Biodôme et à sa modernisation. La firme a aussi pris part au projet de la Tour Banque Nationale en 1983, puis à la rénovation des infrastructures en 2015.
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Accompagnement à long terme dans les projets montréalais
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En 1948, un jeune homme ambitieux décida de se lancer en affaires en devenant entrepreneur en électricité. Déterminé et avec une éthique de travail exemplaire, Harvey I. Britton se rendait chez ses clients en autobus, portant sur son épaule tout le matériel dont il avait besoin. « Tout ce que j’ai à offrir, c’est du service et de la qualité, se disait-il. Je me fais donc un devoir d’en faire un peu plus que le nécessaire. » Ces paroles représentent la philosophie de l’entreprise aujourd’hui, ainsi que les valeurs qui ont permis à Britton Électrique de prendre de l’expansion et de prospérer. Son équipe peut affirmer, non sans fierté, que certains clients lui sont fidèles depuis ses débuts.
PARMI LES CHEFS DE FILE AU QUÉBEC
L'essor de l’entreprise
Durant les années 1950 et 1960, l’entreprise a connu une croissance et s’est forgé une solide réputation dans le secteur des services, puis de formidables occasions se sont présentées en construction. Dans le cadre de l’Exposition universelle de 1967, Britton Électrique s’est chargée de l’alimentation du minirail, des installations électriques de nombreux pavillons et du système de contrôle novateur du stationnement du site d’Expo 67. Après le décès prématuré de Harvey Britton en 1978, son fils, Perry, a pris la relève à titre de président et de chef de la direction. Perry Britton maintient les principes de son père et continue à améliorer l’entreprise en se fondant avant tout sur la qualité et le service à la clientèle
Pour s’adapter à l’évolution des besoins de ses clients et aux innovations dans l’industrie, Britton Électrique investit dans la formation continue de ses employés. Les employés sont formés pour respecter les rigoureuses normes ISO et LEED, et pour tirer pleinement avantage de nouvelles technologies comme BIM. Britton Électrique a participé à de nombreux projets significatifs à Montréal : Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, Ritz-Carlton, Tour des Canadiens 1, Tour Aimia/Altoria et Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Au début de 2017, l’entreprise a accueilli la troisième génération de la famille Britton, en la personne de Robert Britton, ing., MBA. Et la tradition se poursuit : une société d’envergure qui adopte l’approche personnalisée d’une petite entreprise familiale. PBL photography
Les premiers projets d’envergure
L’expertise de l’équipe de Britton Électrique n’a cessé de prendre de l’ampleur et de se diversifier. Aujourd’hui, elle est reconnue dans l’industrie pour ses compétences spécialisées en matière de haute tension et de sous-stations. Son vaste éventail de services techniques, son travail de protection contre les arcs électriques et son savoirfaire en distribution d’énergie font sa réputation dans le domaine.
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Groupe de Lierre
En 1970, avec le désir de créer des solutions novatrices, André Pomerleau démarre dans les travaux de coffrage et se spécialise en construction de structures de béton pour des projets de génie civil et de bâtiments. Polyvalente, l’entreprise puise sa force dans ses méthodes et ses pratiques avant-gardistes qui ne tardent pas à devenir des standards dans l’industrie, comme ce fut le cas pour l’emploi d’arpenteurs à temps plein sur les chantiers.
UNE GRANDE FAMILLE EN SYNERGIE
Contribution fructueuse au bâti montréalais Coffrage Alliance s’est rapidement hissée parmi les meilleures dans son domaine au Québec et a pris part à divers projets d’envergure, dont certains méga-projets historiques comme le pavillon principal du CHUM et le CUSM, ainsi que plusieurs projets voués au savoir et à la santé, par exemple l’École de technologie supérieure, la Grande bibliothèque du Québec, le projet Grandir en santé de Sainte-Justine et, actuellement, le Pavillon des sciences de l’Université de Montréal. « Quand je survole la ville en avion, je suis toujours impressionnée de voir tout ce que nous avons fait! » se réjouit Carolle Morin, présidente. « Ce que nous construisons est durable et plusieurs projets sont grandioses, c’est un peu notre legs à la société de demain, notre empreinte dans la ville. » ajoute la fondatrice de l’unité équipements du Groupe de Lierre
Ces réalisations s’ajoutent aux autres projets qui ont contribué à changer la vue du mont Royal par des travaux de coffrage et de bétonnage pour plusieurs bâtiments universitaires, c’est-à-dire HEC Montréal, les pavillons Marcelle-Coutu et Jean-Coutu, le Pavillon J.-ArmandBombardier et les pavillons Lassonde. Coffrage Alliance a en outre conçu divers ouvrages de génie civil, notamment pour la réfection de l’autoroute 720 et, plus récemment, la fondation des piliers principaux du pont Champlain. Plusieurs immeubles phares du centre-ville ont aussi bénéficié de son expertise, comme la Tour Manuvie, l’Îlot Balmoral et la Tour Deloitte.
Aujourd’hui, la relève est assurée par une deuxième génération à la vice-présidence, composée de François, Cristelle et Audrey Pomerleau et Steeve Rioux. « Nous sommes fiers de participer à créer de la valeur et à construire demain, pour le bien-être de tous », conclut Mme Morin.
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La force d’un groupe Afin de mieux servir leur clientèle, les fondateurs ont créé au fil du temps diverses entreprises complémentaires, rassemblées sous le Groupe De Lierre : Location Universelle se spécialise en solutions d’échafaudage et de coffrage de type classique; Allunique Système, en équipement de type Modul-R; Location Comansa, dans la location de grues à tour sans hauban; puis, le dernier-né du Groupe, Allia Infrastructures, offre des services d’excavation et de remblai pour les égouts, aqueducs et travaux connexes. La flotte d’équipements inégalée permet au Groupe de répondre aux plus hauts standards de l’industrie.
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Fondé en 1966 par Paul-André Poulin, Couvreur Verdun offre une solide expertise en recouvrement, en inspection et en réparation de toitures très variées. La renommée de cette entreprise, chef de file québécois, se base entre autres sur la polyvalence et la fiabilité de son équipe, dirigée par Daniel Poulin, le fils du fondateur et aujourd’hui l’unique propriétaire de l’entreprise. Fort de ses 50 ans d’expérience, Couvreur Verdun peut prendre en charge tout type de toiture, du revêtement multicouche ou à la toiture élastomère, en passant par les toits d’ardoise, de tuiles ou en métal et les toits d’édifices patrimoniaux. Au fil des années, l’entreprise a su relever des défis techniques exigeants et variés, tout en répondant aux normes du bâtiment les plus rigoureuses et en ayant recours aux technologies de pointe et à des employés qualifiés.
Évolution en fonction des normes environnementales
UN ALLIÉ HORS PAIR POUR LA FINITION DES BÂTIMENTS DEPUIS 50 ANS
Au cours de sa croissance, Couvreur Verdun a su bonifier son offre de services selon les nouvelles pratiques écoresponsables dans le domaine de la construction en acquérant un savoir-faire supérieur dans la réalisation de toitures LEED et de toitures blanches, comme celle de l’école Mullen de la Commission scolaire de Montréal. Grâce à sa main-d’œuvre spécialisée, Couvreur Verdun est devenu un partenaire de choix pour les firmes d’architecture et d’ingénierie de même que pour les entrepreneurs généraux souhaitant s’allier à un partenaire fiable et efficace qui sait proposer des solutions de toitures parfaitement adaptées aux particularités des projets des plus audacieux.
Couvreur Verdun possède une expertise poussée en réfection de toitures ancestrales, ce qui lui permet de contribuer à l’entretien et à la pérennité du patrimoine bâti montréalais. Parmi ses nombreuses réalisations dans ce domaine, notons la réfection complète de la toiture d’ardoise du Grand Séminaire de Montréal, la remise à neuf de la toiture à baguettes en acier galvanisé et ferblanterie de l’église NotreDame-de-la-Défense et la réfection du toit de l’Hôtel de la Montagne. L’équipe d’experts de Couvreur Verdun a également procédé à la réfection de la toiture de la magnifique chapelle Scala Santa, dans le quartier Rivière-desPrairies, un projet complexe requérant une logistique de haut niveau en raison des éléments architecturaux des lucarnes, de la taille décroissante des éléments de la canadienne et de la présence d’une croix en acier inoxydable.
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Pérennité du patrimoine montréalais
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Reconnue mondialement pour ses produits d’étanchéité, d’isolation, de végétalisation de toiture et d’insonorisation pour l’industrie de la construction et du génie civil, SOPREMA propose des standards très élevés, contribuant à assurer la pérennité des bâtiments. Fondée en 1908 à Strasbourg, en France, l’entreprise est aujourd’hui présente dans 90 pays. Au Canada, elle compte plus de 500 employés, 10 bureaux, 7 usines de fabrication et 8 centres de formation. Depuis 1978, son siège social nord-américain est basé à Drummondville et comprend maintenant une usine de fabrication ainsi qu’un centre de recherche et développement.
CHEF DE FILE INNOVANT DANS LES SYSTÈMES D’ISOLATION ET D’ÉTANCHÉITÉ
Partenaire des grands projets
Dès 1995, SOPREMA connaît une croissance fulgurante. Elle innove en lançant deux nouveaux produits, soit des géomembranes bitumineuses et un système de végétalisation de toitures, démontrant son leadership en matière de protection environnementale. Puis, l’usine de Drummondville entame la production de membranes autocollantes de toiture et d’étanchéité à l’air. L’entreprise lance aussi une gamme de produits destinée au marché résidentiel. En 2012, SOPREMA fait l’acquisition de Convoy, le plus grand distributeur nord-américain de matériaux de construction et de toiture. En 2015, SOPREMA inaugure sa première usine de fabrication de polyisocyanurate au Canada en plus d’offrir un service de conception de toits favorisant l’écoulement des eaux. La récente acquisition de Benolec, un manufacturier de produits cellulosiques, assoit son positionnement de chef de file dans la fabrication et le développement de produits isolants.
Parmi ses réalisations notoires en sol montréalais, notons l’exécution des travaux d’étanchéité des murs, des fondations et de la toiture de la prestigieuse Tour des Canadiens 2 et du complexe Arbora. SOPREMA a également effectué les travaux de l’étanchéité pour la toiture et les fondations de la Maison symphonique, un chef-d’œuvre acoustique et architectural. L’entreprise est aussi intervenue au Carré Saint-Laurent et au cours des différentes phases de l’imposant chantier du CHUM. De plus, SOPREMA contribue à l’entretien du parc immobilier de la métropole, par exemple pour la réfection partielle ou complète des toitures, comme ce fut le cas pour la Tour de la Bourse, la place Bonaventure et l’UQAM.
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Toujours à l’avant-garde
Les installations de Drummondville ont certes permis à SOPREMA de contribuer à de nombreux projets signatures dans la métropole. « Montréal reflète tous les efforts investis dans le centre de recherche et développement de Drummondville, lui-même appuyé par notre laboratoire européen avec lequel nous échangeons régulièrement pour faire évoluer nos projets et perfectionner nos produits », affirme Mathieu Jérôme, directeur adjoint, ventes Montréal chez SOPREMA.
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En 1993, lorsque Mario Gentile fonde Technologies Techcrete, il réalise un rêve qu’il caressait depuis longtemps. Après avoir acquis près de 20 ans d’expérience professionnelle dans le domaine du béton, il souhaitait relever ce défi afin d’offrir des produits de qualité supérieure permettant de durcir, de réparer et de protéger les planchers de béton des commerces, industries et institutions. Technologies Techcrete se spécialise d’abord dans la distribution de produits de réparation de béton et époxydes et fait fabriquer ses propres formules. Dès 1999, l’entreprise déménage dans le but d’agrandir ses installations et de fabriquer elle-même tous ses produits. À l’aide de consultants en recherche chevronnés, M. Gentile continue de développer sa gamme de produits époxydiques et de béton. En 2013, Technologies Techcrete acquiert une propriété à Anjou et y emménage ses bureaux, ses laboratoires et son usine de fabrication. Depuis sa création, Technologies Techcrete a participé à plusieurs chantiers d’envergure à Montréal grâce à sa gamme complète de durcisseurs, de scellants anti-poussière, de mortiers, d’autonivelants et de revêtements époxy. Par exemple, l’entreprise a fourni le mortier autonivelant pour la rénovation du Complexe Desjardins, de même que le mortier de réparation pour le stationnement de la Place d’Armes. Elle a aussi fabriqué le mortier pour le collage du nouveau granit et les joints lors de la réfection de la rue Saint-Paul.
Techcrete, rue Saint-Paul, Montréal
DES PRODUITS DE BÉTON INNOVANTS
Fondée en 2000 par Mario Gentile, l’entreprise Revêtements Époxy Plus offre des services de revêtement d’époxy pour plancher de béton pour les entreprises, les institutions et les industries de Montréal et du Québec. Animé par le même désir d’offrir des solutions durables et esthétiques, l’entrepreneur vient ainsi compléter l’offre de services de Technologies Techcrete. Les applications des membranes d’époxy sont nombreuses; ils permettent notamment de protéger le béton contre la corrosion, d’empêcher les huiles et les produits chimiques de pénétrer dans le béton et de le tacher, et de prévenir l’effritement dû à la présence de machinerie lourde ou à un achalandage important. Ils prolongent donc la durée de vie des planchers tout en les imperméabilisant et en leur conférant une finition raffinée et non glissante.
Les revêtements d’Époxy Plus se retrouvent dans une panoplie de bâtiments montréalais, par exemple des bureaux, des salles mécaniques, des garages et des entrepôts. Polyvalents, ils conviennent aussi bien aux bureaux élégants qu’aux installations industrielles. Récemment, l’entreprise a travaillé à la restauration du stationnement souterrain de la Place d’Armes, au centre-ville de Montréal. Technologies Techcrete et Revêtements Époxy Plus ont également servi des entreprises et des institutions partout au Québec, dans plusieurs provinces canadiennes et de même qu’à l’international.
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Revêtements Époxy Plus – Une valeur ajoutée pour les planchers de béton
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Depuis plus de 50 ans, Guy Brunelle inc. contribue à l’embellissement des bâtiments de Montréal par son expertise en matière de peinture intérieure et extérieure. D’abord établie au domicile de Guy Brunelle, son fondateur, l’entreprise ne tarde pas à prendre de l’expansion au rythme de l’obtention de contrats d’envergure, notamment pour les Fiduciaires de la Cité, Harvey’s, des compagnies pétrolières et des commissions scolaires. L’entrepreneur effectuera également l’entretien de plusieurs pavillons d’Expo 67 ouverts au public, une période pendant laquelle l’équipe pouvait peindre jusqu’à 11 pavillons par semaine.
DES IMMEUBLES À LA FINITION IMPECCABLE
Une expansion fulgurante
1967-2017
En 1978, M. Brunelle démarre une quincaillerie spécialisée en produits de peinture afin de compléter son offre de services. Sa croissance constante l’amène à déménager une nouvelle fois en 1987, à quelques pas de son ancien emplacement. L'année suivante, General Motors approche Guy Brunelle inc. pour réaliser d'importants travaux de peinture et de décapage de ciment. Constatant que peu d'entreprises québécoises offrent le service de décapage, l'entrepreneur investit 125 000 $ dans de l'équipement spécialisé pour ajouter cette corde à son arc. Cet investissement lui permet de décrocher un mandat semblable à Télé-Métropole, emmenant ainsi l'entreprise à se surpasser une fois de plus.
Une expertise renommée Au fil des années, ses deux fils, Yves et Francis, se joignent à l’entreprise pour en assurer la relève et adapter le modèle d’affaires traditionnel transmis par leur père aux réalités d’aujourd’hui. À ce jour, des milliers d’édifices de prestige ont profité du savoir-faire de Guy Brunelle inc. dans la métropole, dont les pavillons Jean-Coutu et Marcelle-Coutu de l’Université de Montréal et le Centre d’archives de Montréal. L’entreprise a également contribué à la restauration complète du cinéma Impérial et de plusieurs rampes de protection au Vieux-Port. « L’un des projets qui nous rend le plus fiers est la restauration complète de l’édifice Ernest-Cormier de la Cour d’appel du Québec », affirme Francis Brunelle, le président de l’entreprise. « Nous avons pu faire valoir notre expertise et notre professionnalisme hors pair. »
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Les contrats continuent d’affluer, si bien que l’entreprise emménage dans un local en 1970 et compte environ 125 employés cinq ans après sa création. Résistant aux récessions grâce à sa clientèle récurrente, Guy Brunelle inc. entreprend une deuxième phase d’expansion en 1976, année où la compagnie acquiert un immeuble sur la rue Bélanger pour y relocaliser ses installations.
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Depuis sa fondation en 1997, Ramp-Art s’est donné pour mission d’assurer la sécurité des gens qui circulent à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments, tout en ajoutant élégance et raffinement à leur finition. Plus que des éléments purement fonctionnels, les gardecorps d’aluminium et de verre conçus et fabriqués par Ramp-Art s’harmonisent au style des immeubles et s’intègrent parfaitement au design imaginé par les architectes pour offrir un style qui saura traverser les années et les intempéries.
CONTRIBUER À LA SÉCURITÉ AVEC RAFFINEMENT
Participation à l’évolution des normes Sa capacité à s’adapter aux changements a permis à Ramp-Art d’acquérir et de maintenir une réputation de chef de file dans le domaine des rampes. Par exemple, les experts de l’entreprise ont participé activement à l’élaboration de la nouvelle norme CSA A500 concernant les garde-corps en verre. Publiée en septembre 2016, cette dernière aura des impacts importants sur le Code national du bâtiment et répond à un besoin de l’industrie en établissant un cadre réglementaire, particulièrement pour la conception de garde-corps. « En plus de participer à l’évolution technique de la conception de garde-corps, l’équipe de Ramp-Art fait preuve d’une approche proactive qui lui a toujours permis d’être à l’avant-garde et d’offrir à ses clients les meilleurs produits sur le marché, conformément à sa mission », soutient Xavier Hegetschweiler, chargé de projets en communication et marketing chez Ramp-Art.
Le bureau d’études de Ramp-Art, situé à même son usine, permet à l’entreprise d’adapter ses produits aux besoins des clients et de développer des concepts originaux en collaboration avec les architectes et promoteurs. La flexibilité de ses solutions lui a permis de contribuer à la création de prestigieux projets à Montréal, notamment à Griffintown. L’entreprise a conçu les rampes en verre et en aluminium des Bassins du Havre, créant un environnement intime, mais ouvert et lumineux. Pour le Lowney, les concepteurs ont réalisé une sérigraphie colorée bleue et jaune sur différents panneaux, dotant les immeubles d’une signature distinctive. Ramp-Art a également été mandaté pour réaliser des écrans séparateurs de verre trempé, des panneaux de différentes longueurs et des garde-corps en aluminium aux condos Evolo, à Verdun, rehaussant l’élégance de ces tours majestueuses. Les innovations créées par Ramp-Art, comme ses gardecorps conçus spécifiquement pour les terrasses sur les toits, permettent de maximiser l’espace utile des constructions, une caractéristique indispensable à Montréal, et offrent aux occupants des espaces sécuritaires au style intemporel qui leur permettront d’apprécier les beautés de la ville au fil des années.
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Rehaussement de nombreuses façades
8919470 Canada Inc. Absolu Communication ACCS Le Groupe
AEdifica| architecture + design AGF Accès Inc
André Clairoux Marie-Claude Savard Olivier Godmaire Christian Savard Patrice Bonin Maxime-Alexis Frappier Étienne Laplante-Courchesne Joan Renaud Clémence Webster-Marcil Julien Provencher Thierry Lachapelle
Altex
Gaétan Alepins Laurent Alepins
Ambioner
Rachèle Pouliot Miguel Sousa
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Aménagement Côté Jardin Inc André Roy Ingénieur Ange Québec Immobilier APDIQ APECQ Avison Young Québec Inc
Pierre Dagenais Charles Jolicoeur André Roy Fany Roy
Brampton Brick Ltée Canadian Forum Investments Inc. Canderel Management Inc.
Carrelages FN Int'l CB Architecte Inc
Claude Décary Bob Albert André Jude Daniel Peritz Guillaume Favreau-Bergeron Eric Cordon Marco D'Alesio Lina Del Balso Marie-Pierre Turbide Charles Brosseau
Centre Canadien d’Architecture
Isabelle Huiban Phyllis Lambert Olga Viallet
Chambre de commerce Montréal Métropolitain
Michel Leblanc
Claridge Immobilier Inc.
Wayne Heuff Joseph Borsellino
Chantal Dalpé
Clôture Manic Ltée
Luc-Olivier Lavoie
Marie-Claude Parenteau-Lebeuf
Cobalt Architectes
Rose Fierimonte Michèle Antonuk
Coffrage Alliance Ltée
Cindy Berthiaume Richard Boucher
Béton Concept A.M
Nicolas Croteau
Bigtek Technologies
Bouthillette Parizeau
Bassem Bouras Najat Benlemoudden
Cleb Consultant Inc
BCT Béton Provincial
BNB CPA
André Bélanger Cynthia Martineau Jean-François Dufour Sylvain Véronneau Carl Rainville
Cogela
Cometal Montréal
Éric Girard André Pomerleau François Pomerleau Louis-Cyrille Lalande Carolle Morin Simon Houle Car DiChiara Andrée-Ann Lavoie Marc Lavoie Kimberly Cosgrove Isabelle Paventi Jasmin Fejzic! Emina Duskic
Pascal Michaud Annie Choquette Patrick Hétu Line Milette
Cosoltec
Michel Grennan François Lambert
Couvreur Verdun
Daniel Poulin Suzanne Janlin
Desjardins Gestion internationale d'actifs
Claude Landry François Gravel
Devimco Immobilier Inc DevMcGill Doka Canada Ltd. EBC Inc
EDP Inc Energere Enseignes Montreal Neon Signs Epsylon Concept Inc
Evolo X condominiums inc
EXP Fer Ornemental SPANISH
Fonds immobilier de solidarité FTQ
Serge Goulet James Goulet Stéphane Côté Mehdi Halet Raymond Leblanc Éric Belley Alain Charland Louis Picard Nathalie Gelenscer Richard Marceau Yvon Leblanc Marie-Claude Houle Sandra Micaelo Jean-Serge D'Aoust François Groleau
Fransyl Gaz Métro
Gaz Métro plus
Mme Élyse Le myre M. Simon Lévesque Marie-France Lefebvre Linda Dupré Carlo Paolucci Simon Manucci Tania Lefrançois
Gestion KnightsBridge Inc Gestion NEUF associés Inc
"Ilan " Gewurz Samuel Gewurz Louis-Joseph Papineau Pietro Guerra Andreea Mihailescu Luigi Pizzolitto Nevio Pizzolitto Remo Pizzolitto Carly Dresner Josée Lagacé Normand Bélanger payé Normand Chouinard Monique Cardinal Me Linda Simard Carole Handfield Guy Poulin Serge Cormier Pierre Benoit Julie Salvail Michel M. Lessard Donald Forté 35 ans Sandra Lachapelle Julie Pouliot Julie Cartier Brigitte Samson Mario Gagné Benoît Perreault Julie Caron Dominic Corbeil Patrice Bergeron Simon Boyer Charles-Antoine Gosselin Antoine Cousineau Anh Le Quang
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Construction Anjinnov Inc
GLT Services conseils et Immobilier et construction Graph Synergie Groupe Abs Groupe Altus Limitée
Groupe Atwill-Morin Groupe Central Groupe SCV Inc
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Groupe Focus Groupe Immobilier Oxford Groupe Marchand Design& Architecture Inc
Groupe Maurice
Groupe Montoni Inc Guimond Construction
Guy Brunelle Inc
Anne Boivin Jasmin Martel
Immeuble Mac-Hen
Francis Lessard Nicolas Gaboury Jean-Guy Bernard Sylvain Leclair Yves Godin Jean-Bernard Parenteau Jonathan Morin Jean-Marc Dupont
Industrielle Alliance Inc
Véronique Bouchard Anthony Simon Barry Bichard Alain-Serge Marchand Thomas Dvorsky Jean François Guimont Tami Matsushita Meza Nabil Jurdak Maria Taraborelli Michel Bouchard Caroline Lambert Mike Jager Dario Montoni Gabriel Dutil Vanessa Mendoza Eric Guimond Alicia Guimond Francis Brunelle Kathleen McNamara Karl Brunelle
Mario Bédard Joe Argento Paola Correa Galindo Mimma Pennino
IPSOFACTO investissement immobilier
Ginette Anctil Franck Thonon Serge Robitaille Eric de Léry
Joe Caprera
Joe Caprera Angela D’anello
Geneviève Paquin Jean-François Arbour Philippe Allard Peter Morris
David Mac Intosh Véronique Marion Samuel Héneault Claudia Gilbert
JMCI Inc J. Raymond Couvreur ET Fils Inc. Kelly Sani-Vac Inc
Carl Tremblay Steve Raymond Vincent Kelly Jean-François Delisle
Kolibri Télécommunication
Jean Lussier
L’Institut canadien de la construction en acier
Hellen Christodoulou
La Barre Construction Inc
Marc-André La Barre
La Cie Électrique Britton Ltée Lafarge Canada inc Le Groupe Aecon Québec Ltée
Richard Bourdon Michel Lafortune Éric Boucher Marco Esposto Roger Arsenault Marie-France Richard
Le Groupe Jenaco
Jean Turgeon Isabelle Désilets
Le Groupe P.F Brisson Peinture inc.
Liane Arseneault Pierre Brisson
Le Groupe S.M. inc.
Richard Breault
Olivier Pâquet Thibodeau Evelyne Paris Annie Daniel
Lemay Michaud Architecture Design
LEROUX+CYR Les Constructions Disca Systèmes Intérieurs
Lucie Vaillancourt Pierre Mierski Louise Dupont Jean-Marc De Grandpré Judi Farkas Maxime Gagné Charles-Etienne Cyr Guillaume Leroux Roberto Cortina Salvatore Di Stafano
Les Entreprises QMD inc
Luc Quenneville Roxane Tremblay Carl Pelletier Jean Morissette
Les investissements Gilles Beaulieu
Anthony Gentile Mario Gentile Italia Di Cicco Fil Gentile Sandy Naami
Les Système D'Accès Into 1972 Inc
Mioudesign MRCO Construction Navada limitée Nuvola Centrale de Sécurité Corp Orbiscope Inc
Medhi Laieb
Lumenpulse Lighting Inc
Laurent McGrath Olivier Chevrette
Magil Construction Corp
Paul Sauvé
Massicotte Dignard Taillefer Patenaude, atelier d’architecture inc
Anik Shooner Yves Dagenais Jean-Pierre LeTourneux
Mario Limoges Emmanuelle Demeules Francis Trudeau Marie-Claude Dufour Bruno Abergel Luc Bergeron Mathieu Georges Sandro Librizzi Alexis Hamel Isabelle Jameson Mathieu Leclerc Nicolas Lemire Jacques De Grâce Marjorie Poirier
Plomberie Europe
Claudio Del Santo
Prevel
Procova Inc
Provencher_Roy
Étienne Taillefer John Marcovecchio
Martin Drolet Mario Deblois
Pageau Morel Inc
Stéphane Gagnon
Ombrages
MENKES SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes
Ministère de l'Économie, de l'Innovation et des exportations
Gilles Beaulieu
Les Revêtements Epoxy Plus
McGroup Ltée
Métal Laurentide Inc
Quadrax et Associés
Laurence Vincent Lisa Bergeron Nicolas Purcell Éric Lequin Réal Dextradeur Etienne Archambault Marielle Labelle Claude Provencher Lucie Bouthillette Yanick Savignac Simon-Pierre Labelle
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Lemay
Ramp-Art
Rayside Labossière Inc
236
Reliance Construction of Canada Ltd.
Robert Michaud Luc-André Jacob Yves Lacombe Stéphane Lapierre Jacynthe Croteau Régis Bouchard Marie-Josée Vallières Josée Archambault Stéphanie Pageau Ron Rayside Jeff Brown Daniel Proulx Bryan Kaplan Jeremy Kaplan Steve Kaplan Steven Victor JP Ponton Mario Ricci Emilio Travisano Daniel Gascon Annie Côté
Réputation et Cie
Stéphane Prud'homme
Réseau-Sélection
Yves Monjeau Alain Giguère Herbert Nunes Philippe Olivier Bouclin
RTM Saint-Gobin Glass Canada Samcon Sanexen Services Environnementaux Inc
Services de Construction Démo Spec Inc
Diane Rivard Martin Durivage
Société de gestion Cogir s.e.n.c
Mathieu Duguay Bruno Desautels
Soprema
Josée Plourde Daniel Nadeau Mathieu Jérôme Yves Savaria
Sotramont STGM Architectes Summa Metal Architectural & Structural Synairgis Système Intérieur Bernard & MNJ Associés Inc Tbc Constructions Inc
Marie-Claire Gougeon Dominique St-Gelais Vanessa Dominguez Luciano Stella Amy Jovani Jean-Philippe Beaulieu Emmanuel Merlière Hugo Bernard Sébastien Pelletier Mathieu St-Gelais
Technoparc Montréal
Mario Monette Luana Borelli Arnold Beaudin Carl Baillargeon
Teknion
Gilbert Lefebvre
Sam Scalia Diana Ferrara-Scalia Audrey Perron Richard Phaneuf
Sylvain Vallée Claudine Deschatelets Michel Goulet Anne Rodier Simon Lacasse Marie-Claude Bouchard Yannick Dagenais Patricia Lacour Claudine Vallée Gaetan Desmarais
TLÄ Architectes Inc Toiture Couture Toitures Omer Brault Inc Triovest Un Architecture Inc v2com Val-Mar Eau de Gamme Ventilabec Inc
Jack Arduini Sara Torre Arduini Alessandra Arduini Alessandro Arciero Steven Socciarelli Sandra Ghosn David Bédard-Barrette Benoît Lalonde Maryse Couture Laurent Couture Lorenzo Pietrantonio Jeff Kostin Lara Castro Hélène Roger
REPRÉSENTANTS DE LA VILLE DE MONTRÉAL Richard Deschamps Pierre Desrochers
Conseiller de ville, arrondissement de LaSalle Président du comité exécutif Ville de Montréal
Julie Payette Pénélope Fortin
Alain Dufort
Directeur général adjoint - Arrondissement de Ville-Marie
Hélène Côté
Guy Laroche
Directeur des projets et programmes d’immobilisations (BPPI)
Éric Leclair
Alain Marcoux François Purcell
Chantal Savard Denis Audet Linda Goyet Luciana Moreira Branco Sivro Sak Vanna Khun Steven Sak Vivian Sak Isabelle Biessy
Mario Robert
Directeur général Ville de Montréal Responsable du soutien aux élus M, Bibl, M. A. (Histoire), DESSGOC Chef de la Section des archives
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TG BECO