JUIN 2017
Nationale 7 UN ROAD-TRIP À LA FRANÇAISE
REVIVEZ LA ROUTE DES
VACANCES
■ Les escapades gourmandes de Jean-Luc Petitrenaud
DAUPHINÉ
L I B É R É - N AT I O N A L E 7
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SOMMAIRE
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© PHOTOS : MUSÉE DE LA GENDARMERIE ET DU CINÉMA DE SAINT-TROPEZ - JEAN-CHRISTOPHE DICHANT - SAMBIE - LE PAL - TERRE DE SYRAH - AN7HP - CHRISTOPHE CRENEL.
HORS SÉRIE ÉTÉ 2017 NATIONAL 7 MAGAZINE Société éditrice, siège social : Le Dauphiné Libéré, 650, route de Valence 38913 Veurey Cedex. Tél. : 04 76 88 71 59. www.ledauphine.com Forme juridique : Société anonyme. Principal associé : SIM (Société d’Investissements Médias) Directeur de la publication : Christophe Tostain. Rédacteur en chef : Patrick Peltier. Coordination éditoriale : Murielle Millon (Le Dauphiné Libéré), Pascal Auclair (France Médias International). Rédaction : Antoine Aulagnon, Pascal Auclair, Georges Bourquard, Philippe Frieh. Photos de couverture : Photo centrale : Marjorie Besson. Vignettes (de gauche à droite) : Caroline Lesort, Pascal MailletContoz, Thierry Dubois. Maquette : Pôl’Arts Lyon. Remerciements : Thierry Dubois, Salomé Rochedy, Amaury Auclair, Christophe Royet (My Little Kombi), Association N7HP. Relations Presse : Sophie Amblard. Tél. : 04 76 88 71 59. Régie publicitaire : Groupe Dauphiné Média 38913 Veurey Cedex. Directeur général : Cyril Robert. Chef de produit : Romain Béhar. Tél. : 04 76 88 70 24. Chef de publicité : Aurélien Bouclier. Tél. : 04 76 88 70 22. Assistante commerciale : Deborah Josserand. Tél. 04 76 88 71 12. Responsable de diffusion : Stéphane Le Garrec. Tél. 04 76 85 80 28. Imprimé en CE par : GRLi (68). Imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement. Dépôt légal : À parution. Diffusion : DL/MLP. ISSN : 1950-8220. Commission paritaire : 0416 C 83387. Nationale 7 Magazine est réalisé en partenariat avec
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4 QUIZZ 8 INTERVIEW Jean-Christophe Fromentin : « L’Expo 2025 est l’occasion de créer une communauté de la Nationale 7 ».
12 INSTANTANÉ Clins d’œil sur la 7.
16 PORTFOLIO Un parcours à la carte entre Lyon et Avignon.
22 CINÉMA Road Movie sur la 7 : la star des routes françaises joue les décors de rêve…
28 EN DEUX-ROUES Itinéraires d’un motard gâté.
34 ÉCHAPPÉES BELLES La 7 en mode sensations pour les sportifs de l’extrême, les aventuriers en herbe et autres amateurs de grisantes expériences…
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66 ŒNOTOURISME Sur la piste des secrets des vignes.
35 ROAD BOOK De Paris à Menton, sur près de 1 000 km, Thierry Dubois, qui connaît la Nationale 7 comme sa poche, nous emmène sur les traces de la VRAIE N7, celle des années 1950, des souvenirs de vacances et de voyage, quand les déviations étaient encore rares et l’autoroute un projet…
86 HISTOIRE Série noire sur la 7.
88 ZOOM En route vers le « septième » ciel.
90 RENDEZ-VOUS À Tourves, on aime pousser le bouchon. 100 autos sur la N 7, le convoi de la légende. Sur la route festivale !
42 HÉBERGEMENT Une nuit aux frontières de l’étrange.
46 GASTRONOMIE Les escapades gourmandes de Jean-Luc Petitrenaud. Balade dans le ventre de la France : la charolaise, la pastille Vichy, la fourme d’Ambert, la châtaigne, la truffe et l’huile d’olives.
© Nationale 7 Magazine, 2017 La rédaction décline toute responsabilité concernant les documents, textes ou photos, non commandés. La reproduction, même partielle, de tous les articles et illustrations parus dans le hors-série du Dauphiné Libéré « Nationale 7, été 2017 » est interdite. L’éditeur et les auteurs déclinent toute responsabilité en cas d’incidents ou d’accidents survenus sur les étapes décrites dans ce magazine. Des modifications peuvent intervenir notamment dans les offres tarifaires proposées à titre indicatif. En aucun cas ce magazine ne peut servir d’expert auprès des tribunaux.
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QUIZZ
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DES
QUESTIONS © PARAMOUNT PICTURES.
CONNAISSEZ-VOUS BIEN LA NATIONALE 7, SON HISTOIRE, SES SPÉCIALITÉS, SES CENTRES D’INTÉRÊT ? AMUSEZ-VOUS AVEC CE QUIZZ LUDIQUE ET INSTRUCTIF. SEPT QUESTIONS DONT LES RÉPONSES FONT RÉFÉRENCE AUX PRINCIPAUX SUJETS TRAITÉS DANS VOTRE MAGAZINE.
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Quel est le point culminant de la Nationale 7 ? 1) Le col du Pin-Bouchain 2) Le col de la République 3) Le col d’Eze Réponse : Le col du Pin-Bouchain, entre Roanne et Tarare, était particulièrement redouté par les automobilistes de la Nationale 7. On prétend que le chiffre 7, dans une descente vers Tarare longue de 7 kilomètres, sur une pente de 7 %, portait malheur à ceux qui s’aventuraient au fil de ses virages serrés ! Une image peu flatteuse dont le point culminant de la RN7 (759 mètres), dépeint par Madame de Sévigné comme une « montagne qu’on ne passe jamais qu’entre deux soleils », a bien du mal à se défaire. Il s’agit pourtant du tout premier col franchi par les coureurs du Tour de France, en 1903 (lire « Étape 2 : de Nevers à Lyon » en page 76).
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© AN7HP.
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Quel film d’Alfred Hitchcock a été tourné en partie sur la Nationale 7 ? 1) La mort aux trousses 2) La main au collet 3) Le crime était presque parfait Réponse : Sorti en salle en décembre 1955, La main au collet reste l’un des chefs-d’œuvre d’Alfred Hitchcock. Le maître du suspense réunissait pour l’occasion Cary Grant, en cambrioleur repenti accusé à tort, et la belle Grace Kelly en fille de milliardaire amoureuse. L’essentiel du film est tourné sur la Riviera française, dont une scène mythique dans un bus circulant sur la Nationale 7 avec l’apparition furtive du grand réalisateur, au fond du véhicule, aux côtés de Cary Grant (lire « Road movie sur la 7 » en pages 22 à 27).
© THIERRY DUBOIS.
LE JEU
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Dans quel département se situe la commune de Tourves, cadre de la reconstitution du bouchon de la Nationale 7 ? 1) La Drôme 2) Le Vaucluse 3) Le Var Réponse : Avis aux nostalgiques, la commune de Tourves, située entre Aix-en-Provence et Brignoles, dans le département du Var, organise le 15 août son traditionnel bouchon de la N7. Programmé tous les deux ans en alternance avec le bouchon de Lapalisse, dans l’Allier, l’événement attire des dizaines de passionnés et des centaines de badauds. Voitures, motos, camionettes, caravanes… Tous les véhicules bloqués dans les rues de Tourves doivent dater d’avant 1968, soit avant la mise en place de la déviation du centre-ville aux ruelles étroites (lire « À Tourves, on aime pousser le bouchon » des pages 88 à 92).
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© MARJORIE BESSON PHOTOGRAPHIES.
En quelle année le port du casque est-il devenu obligatoire sur la Nationale 7 ? 1) 1962 2) 1968 3) 1973 Réponse : Sur la N7, comme sur toutes les voies de circulation françaises, le port du casque est obligatoire pour les motards depuis l’arrêté du 28 juin 1973. Si vous décidez de partir cet été sillonner la « route du soleil » en deux-roues, n’oubliez pas que l’absence de casque est puni d’un retrait de 3 points sur le permis, d’une amende forfaitaire de 135 euros et d’une possible immobilisation du véhicule. Les sanctions sont identiques si votre casque n’est pas attaché, n’est pas homologué ou si votre passager n’est pas casqué (lire « Itinéraire d’un motard gâté » en pages 28 à 32).
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Lequel de ces vins blancs secs réputés est produit sur l’axe de la Nationale 7 ? 1) Chablis 2) Pouilly-Fumé 3) Pouilly-Fuissé
© PASCAL MAILLET-CONTOZ.
Quelle est la carte la plus recherchée au jeu des 1000 bornes ? 1) As du volant 2) Increvable 3) Véhicule prioritaire Réponse : Lancé en 1954 par Jean Dujardin, inspiré par ses périples sur la Nationale 7 (le nom fait référence à la longueur de la mythique « route des vacances »), le jeu des 1000 bornes comporte 106 cartes : 18 attaques (accident, panne d’essence, crevaison...), 38 parades (réparations, roue de secours, feu vert...), 4 bottes (as du volant, camion-citerne, increvable, prioritaire) et 46 cartes de distance, allant de 25 à 200 km. Symbolisée par un gyrophare, la carte « véhicule prioritaire » est la plus recherchée car vos adversaires ne peuvent plus vous attaquer avec une carte « feu rouge » ou une limitation de vitesse.
© P. AUCLAIR.
© D.R.
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Dans quelle commune célèbre-t-on chaque année une messe aux truffes ? 1) Carpentras 2) Richerenches 3) Grignan Réponse : Instituée en 1952 par Henri Michel-Reyne, alors curé de Richerenches, la messe aux truffes réunit chaque troisième dimanche de janvier, paroissiens et épicuriens dans la petite église de la cité vauclusienne. Célébrée en hommage à Saint-Antoine, le patron des trufficulteurs, la cérémonie s’achève par une quête dont les plus belles offrandes se présentent sous forme de… diamants noirs ! À l’issue de l’office, tous les fidèles se retrouvent dans une ambiance bon enfant sur la place de la mairie pour une pesée et une vente aux enchères des truffes à la criée. Les fonds récoltés reviennent naturellement à la paroisse (lire « La truffe, le diamant noir du Tricastin » en pages 60 et 61).
Réponse : À la différence des vignobles du Chablis et du Pouilly-Fuissé, à proximité de la Nationale 6, le Pouilly-Fumé est un vin blanc sec très apprécié des habitués de la Nationale 7. Produit autour de Pouilly-sur-Loire, ce savoureux breuvage minéral et fruité, issu d’un cépage sauvignon, se démarque par ses arômes de « pierre à fusil ». Si vous traversez les vignobles du Centre-Val de Loire, n’hésitez pas à faire une halte pour déguster (avec modération) – voire acheter – quelques bouteilles à consommer dans les cinq ans, voire davantage pour les millésimes d’exception, avec des fruits de mer, une volaille ou un fromage sec.
INTERVIEW
JEAN-CHRISTOPHE FROMENTIN « L’EXPO 2025 EST L’OCCASION DE CRÉER UNE COMMUNAUTÉ DE LA NATIONALE 7 »
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a France est candidate à l’Exposition universelle de 2025. La France, pas Paris insiste Jean-Christophe Fromentin, le président d’ExpoFrance 2025. Le projet dit en étoile prévoit un espace central, le « village global », en Île-de-France et des sites satellites dans douze grandes métropoles régionales. Entre Paris et ces pôles thématiques régionaux, ce ne sera pas le désert. Car si Expo France 2025 a l’ambition de retrouver l’esprit pionnier et festif des grandes expositions universelles du XIXe siècle, il s’agit aussi que cette manifestation soit l’affaire de tout le pays, dans ses moindres recoins. Dès lors, la Nationale 7 a une carte essentielle à jouer. Jean-Christophe Fromentin explique pourquoi et comment. Entretien.
NATIONALE 7 MAGAZINE - Comment la Nationale 7 va-t-elle s’intégrer à l’Exposition universelle ? JEAN-CHRISTOPHE FROMENTIN - L’idée est la suivante : il y aura un village global de 100 hectares en Île-de-France et des sites satellites dans douze métropoles. Entre l’un et les autres, chaque territoire doit être un parcours pour que l’on puisse dire que c’est toute la France qui accueille le monde.
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N7 MAG - Et parmi ces « territoires parcours », la Nationale 7 ? J.-C.F. - Exactement. La Nationale 7 doit être un parcours d’innovation, de création afin que chaque visiteur d’Expo 2025 soit invité à sillonner la France par le chemin des écoliers et non pas seulement en prenant le TGV, les autoroutes ou l’avion. Grâce à tout un travail en amont qui s’appuiera sur une analyse de données, on pourra bâtir des profils en fonction des centres d’intérêt des visiteurs. On aura une telle connaissance des gens qu’on pourra leur construire leur itinéraire. N7 MAG - Vous parlez d’innovation, mais à quelle innovation pensez-vous pour la Nationale 7 ? J.-C.F. - Expo 2025 ne se veut pas nostalgique mais au contraire tournée vers l’avenir. Cela ne veut pas dire qu’il faut que la Nationale 7 renie son histoire ou sa culture mais elle doit faire preuve d’imagination. Les visiteurs n’emprunteront pas la Nationale 7 avec une carte et une boussole. Il faudra peut-être, par exemple, que la célèbre borne kilométrique qui est l’emblème de cette route soit connectée. On peut raconter une très belle histoire de façon très moderne, très contemporaine. Il s’agira de construire une offre et d’en faire une expérience digitale, imaginer des algorithmes, proposer une signalétique originale et connectée et de faire vivre cette promenade pour les milliers de visiteurs qui voudront l’emprunter. La Nationale 7, c’est une carte postale qui doit vivre avec son temps. N7 MAG - Qu’attendez-vous des acteurs de la Nationale 7 ? J.-C.F. - C’est l’occasion idéale de créer une communauté de la Nationale 7. Tous les acteurs peuvent se mettre en réseau et faire de ce projet une expérience digitale,
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© GEORGES BOURQUARD/LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ.
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Expo 2025 doit être l’occasion de sortir du regard pessimiste que l’on a sur notre pays.
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INTERVIEW
Les dates :
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novatrice. Ils ont jusqu’à la fin de l’année pour imaginer une offre. Ensuite, on aura cinq ou six ans devant nous pour construire ce projet qui ne doit pas être un point d’achèvement mais une étape. On peut avoir l’ambition, pourquoi pas, d’en faire un pôle de compétitivité dans le tourisme. N7 MAG - La Nationale 7 peut avoir cette ambition ? J.-C.F. - Oui parce qu’elle réunit tout ce qui fascine les classes moyennes des pays émergents qui viendront à Expo 2025 : les paysages, les montagnes, la gastronomie, le chocolat, les nougats, les festivals, le vin, etc. La Nationale 7 a sous la main une opportunité rare : elle est à la fois un territoire et un flux. Avec ces atouts, la créativité peut être sans fin. N7 MAG - En quoi cette exposition universelle veut-elle se différencier de ses devancières ? J.-C.F. - L’enjeu de l’exposition universelle en France est de partager le progrès. Les expos du XIXe siècle étaient vraiment innovantes et c’est cet esprit-là qui doit souffler à nouveau. En montant Expo 2025 avec des entreprises, on veut vraiment retrouver la folie du XIXe siècle. À cette époque-là, on a découvert le percolateur, le bateaumouche, le tapis roulant, la verrière, la liste est très longue. Puis elles sont devenues une démonstration de force, le pavillon de l’Allemagne nazie faisait face au pavillon soviétique en 1937 à Paris. Et plus près de nous enfin, les expositions universelles sont devenues soit des foires exposition, soit des concepts d’architectes. Avec un côté ringard et désuet. N7 MAG - Comment allez-vous rompre avec cette tendance ? J.-C.F. - On va tout bouleverser. Chaque pays aura à sa disposition 500 m² et une boîte de Lego® qu’il pourra faire et défaire. N7 MAG - Une boîte de Lego® ? J.-C.F. - Oui une structure modulable, un pavillon paramétrable dont chaque pays fera ce qu’il voudra pour en tirer le meilleur. Une semaine, un pays pourra le configurer pour le consacrer au thème de la forêt et la semaine suivante le modifier pour le dédier aux enfants. Ainsi l’expo se régénérera en permanence. Avec cette approche, on pourra avoir une véritable programmation de l’exposition. De plus, cette solution évitera une dissymétrie entre les pays riches et les pays pauvres. N7 MAG - Vous parlez de douze métropoles reliées au village global ? Quelles sont-elles ? J.-C.F. - Nous avons visité seize villes et douze ont dit OK pour développer une thématique. Marseille a choisi
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■ 22 novembre 2016 : officialisation de la candidature par le président de la République. ■ novembre 2017 : dépôt du dossier de candidature. ■ d’ici 2018 : promotion de la candidature française à travers le monde. ■ 2018 : sélection du pays organisateur après un vote du Bureau International des Expositions.
Où se situera le village global ? Plusieurs sites sont envisagés à Paris ou dans le Grand Paris : Triangle de Gonesse, Plaine de l’Ourcq, Paris-Saclay, confluence de la Seine et de la Marne, La Motte et Erable de Val d’Europe. Le choix définitif du site doit intervenir avant l’été 2017.
Qui soutient Expo 2025 ? Au début de cette année, près de 120 000 personnes, connues ou anonymes et venues de tous les horizons avaient manifesté leur soutien à la manifestation. Parmi elles, Frédéric Mazzella, le président-fondateur de BlaBlaCar, Claudie Haigneré, la première spationaute française, Anne-Sophie Pic, la chef 3 étoiles de Valence, Cédric Villani, le mathématicien directeur de l’Institut Henri-Poincaré, Marc Lévy, l’écrivain à succès.
l’océan, Tours les jardins, Lille la culture. Lyon, SaintÉtienne et Clermont-Ferrand ont également dit oui et elles réfléchissent à un thème. Les villes et leurs thèmes seront connus en septembre prochain au plus tard. N7 MAG - En quoi consistera le village global ? J.-C.F. - Outre les pavillons nationaux, il comprendra le plus grand globe terrestre jamais réalisé à l’échelle 1/100 000e et de 127 mètres de diamètre. Il invitera les visiteurs à parcourir la planète à la découverte des territoires et des cultures. Les contenus seront enrichis en temps réel par les internautes du monde entier. Ainsi les populations de tous les continents pourront se connecter à l’exposition universelle, poster des données et partager avec les visiteurs de l’expo les atouts, les attraits de leurs territoires, de leurs cultures, de leurs innovations et de leurs savoir-faire. Ce sera une expérience vivante, immersive et interactive inédite. N7 MAG - Combien attendez-vous de visiteurs ? J.-C.F. - Entre 45 et 60 millions sur six mois. Expo 2025 doit être l’occasion de sortir du regard pessimiste que l’on a parfois sur notre pays. PROPOS RECUEILLIS PAR GEORGES BOURQUARD
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Je trouve du prodige dans vos eaux de Vals… als… Marquise de Sévigné
13 juillet 1689
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PORTFOLIO
CINQUANTE ANS APRÈS, LA ROUTE DES VACANCES CONTINUE DE SE RACONTER À TRAVERS UN INCROYABLE FOISONNEMENT DE CARTES POSTALES. APRÈS PARISLYON, NOTRE PÉRIPLE DANS LA QUADRICHROMIE DES ANNÉES 60 MET LE CAP SUR LA VALLÉE DU RHÔNE, JUSQU’À AVIGNON.. PAR PHILIPPE FRIEH
© COLLECTION CHR ISTIANE BONDOUX.
UN PARCOURS À LA CARTE
AMIS DU VIEIL © COLLECTION
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Plus chaude, plus ensoleillée, c’est la partie sud de la Nationale 7 qui en a surtout forgé la légende. Entre vignobles, vergers et champs de lavande, la vallée du Rhône, couloir dévalant tout droit vers la Grande Bleue, donnait le premier aperçu des vacances.
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© COLLECTION AMIS DU VIEIL ARBRESLE.
Au sud de Vienne, à mi-chemin entre Paris et Menton, le relais 500, l’un des rares motels rescapés de la Nationale 7, accueille toujours les automobilistes de passage : une halte mythique pour les voyageurs du temps, tenu par la même famille depuis un demi-siècle !
© COLLECTION AMIS DU VIEIL ARBRESLE.
nnel de Fourvière, le tu en avant celui de ait été creusé pour traverser bi 52 19 en é rc Pe ) av (ici l’entrée nord la Saône la Croix-Rousse rectement de la rive droite de était conçu di t 757 mètres, il Lyon en passan ône. Long de 1 Rh du eure. he uc ga à la rive 0 véhicules à l’h passage de 4 00 le r re su as ur po
A Lyon, après avoir franchi la Saône sur le pont Bonaparte, puis le Rhône par le pont de la Guillotière, les vacanciers traversaient la place Gabriel-Péri avant de filer vers la route de Vienne et le nord de l’Isère.
© COLLECTION CARL PÉROT.
© COLLECTION AMIS DU VIEIL
Avec ses Simca Ariane, Am i 6 et 404, la place de la Ha lle, où Le Dauphiné Libéré a tou jours pignon sur rue, ne semble pas avoir pris une ride au Péage-de-Roussil lon ! La ville tient son nom de la taxe prélevée par le seig neur de Roussillon aux voyage urs de passage.
À Pont-de-l’Isère, réputée pour sa célèbre maison Chabran, la N7 croise le 45e parallèle et franchit résolument la porte du Midi. Le monument, lui, domine immuablement le bord de la route depuis 1951.
© COLLECTION CARL PÉROT.
itage Saint-Vallier et Tain-l’Herm La portion de route entre Rhône. le ent em la 7 longe direct demeure le seul endroit où résistance, pour le plus grand de la Certaines adresses y font ic, C’est le cas du Relais Ceram bonheur des nostalgiques. ! ix cho de ne ien épicur à Serves-sur-Rhône, halte
© COLLECTION AMIS DU VIEIL ARBRESLE.
© COLLECTION AMIS DU VIEIL
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ARBRESLE.
Tout en montée, la traversée d’Auberive-sur-Varèze valait bien une escale réparatrice à l’Hôtel Restaurant du Dauphin, adresse emblématique située à la sortie sud du village, devenu Hôtel des Nations avant d’être reconverti en résidence…
Arrivée dans la Drôme, la 7, déviée dès 1958 par les quais du Rhône, passait autrefois par le centre de Saint-Vallier. Si le Crédit Lyonnais et la Maison de la Presse sont toujours en activité, l’Hôtel des Voyageurs, lui, est à l’abandon.
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à Valence, avec son massif La place de la République . la Croix d’Or et le snack-bar étoilé, le Grand Hôtel de e iqu passage histor En face, la rue Victor-Hugo, marquage au sol jaune, le er not À 7. ale tion de la Na 4. 197 en qui deviendra blanc
Capitale viticole, Tain a toujours été une halte privilégiée pour les voyageurs. Elle est aujourd’hui l’un des fiefs du renouveau de la Nationale 7, sous l’impulsion de son maire Gilbert Bouchet.
© COLLECTION JACQUES CHAMBON.
© JEANNE LOUVIN.
PORTFOLIO
© COLLECTION AMIS DU VIEIL ARBRESLE.
L’ex-camping Hannibal, à Loriol, devait son nom au passage présumé du conquérant antique et de ses éléphants, avant sa fameuse traversée des Alpes. Le lotissement qui s’y dresse aujourd’hui se nomme… le Carthaginois.
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© COLLECTION
La traversée de Montélimar, à l’heure des grandes transhumances estivales, pouvait s’avérer ardue. Une aubaine pour les nougatiers, dont les filles remontaient les files de voitures en vendant des nougats dans des paniers d’osier.
MICHÈLE TRICOT .
Cette vue de la Coucourde illustre à merveille l’évolution de la route durant son âge d’or. Outre les nombreuses publicités murales, on y distingue l’ancien tracé, au centre du hameau, et sa nouvelle déviation.
© COLLECTION
© COLLECTION AMIS DU VIEIL ARBRESLE.
. MICHÈLE TRICOT
Niché dans une jolie forêt de pins, tout près de l’impressionnante forter esse de Mornas, le campin g de Beauregard a beau avo ir changé de look, il fait tou jours la joie des vacanciers de pas sage.
Le Pontet, à l’entrée nord d’Avignon… Sur cette vue du centre-ville, l’ancienne signalétique en vigueur dans les années 60 est particulièrement visible.
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rne ionale 7 contou À Orange, la Nat (aujourd’hui d’assez loin e l’Arc de Triomph préservation) et passe la pour en assurer ur éâtre antique, cœ le tout près du Th ub do Un orégies ». des célèbres « Ch ps, pour les adeptes tem voyage dans le tan. de la route d’an
CETTE SÉLECTION DE CARTES POSTALES A ÉTÉ RÉALISÉE AVEC LE CONCOURS DE PLUSIEURS COLLECTIONNEURS. REMERCIEMENTS PARTICULIERS À CHRISTIANE BONDOUX, DANIEL BROUTIER, THIERRY DUBOIS, PIERRE-LOUIS DURAND, RENÉ GOUDON, JEANNE LOUVIN, CARL PÉROT, MICHÈLE TRICOT ET LES AMIS DU VIEIL ARBRESLE.
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© COLLECTION RENÉ GOUDON.
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Jusqu’à l’avènement de l’autoroute, une effusion de couleurs attendait les voyageurs traversant Lapalud. Le petit village du Vaucluse, épicentre de la culture du sorgho, fut en effet longtemps la grande capitale du balai et des paniers tressés.
Face au célèbre pont Saint-Bénezet et au Palais des Papes, la Barthelasse, plus grande île fluviale d’Europe, a toujours accueilli des milliers de campeurs.
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CINÉMA
PHOTOS : © SNC IMPERIA FILMS - FILMSONOR - FILMS CORONA - LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ - D.R.
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En haut, de gauche à droite, Jean-Paul Belmondo dans À bout de souffle; avec Lino Ventura dans Classe tous risque; Yves Montand, Gian Maria Volonte et Alain Delon dans Le Cercle rouge; Gérard Depardieu et Catherine Deneuve reçus à Valence à l'occasion de la promotion de Drôle d’endroit pour une rencontre. Ci-contre, les frères Auguste et Louis Lumière.
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MOVIE SUR LA
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STAR DES ROUTES FRANÇAISES, LA NATIONALE 7 A JOUÉ LES DÉCORS DE RÊVE POUR DE NOMBREUX RÉALISATEURS. GODARD, HITCHCOCK, OURY… BALADE EN TECHNICOLOR DANS LA ROUE DE CEUX QUI, EN LA FILMANT, ONT IMMORTALISÉ LA LÉGENDE. MOTEUR ! e n’est peut-être pas un simple hasard si la Nationale 7 partage son chiffre magique avec celui du Septième Art. Le boulevard des vacances d’antan, trait d’union symbolique entre la grisaille parisienne et le soleil, a toujours exercé une certaine fascination sur les cinéastes, attirés par l’ombre et la lumière du mythe. Porteuse d’insouciance, de rêve, d’émotions, la 7 est à la scénographie d’un film ce que la musique d’Ennio Morricone est aux westerns de Sergio Leone : un ingrédient fondamental, sans lequel la réalisation n’aurait pas la même saveur. C’est pour nourrir son premier long-métrage de cette atmosphère particulière que Jean-Pierre Sinapi y a posé sa caméra en 1999 : « La Nationale 7, c’est le sud, la Provence, les forêts de pin, les vignes, les falaises de craie… Un décor idéal. Notre Road 66 à nous, une route populaire, celle des vacances pour tant de Français. » Dans cette histoire inspirée de faits réels, une infirmière aide un quinquagénaire myopathe, aigri par l’absence de vie sexuelle, à s’offrir les services d’une prostituée entre Brignoles et Fréjus. « Le choix de la route s’est naturellement imposé, car c’est le lieu de l’histoire vécue par ma sœur Julie lorsqu’elle était éducatrice spécialisée dans un foyer pour paralysés
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moteur au Luc-en-Provence », révèle le réalisateur, primé à Berlin pour cette fable sociale joliment campée par Olivier Gourmet et Nadia Kaci, et baptisée… Nationale 7.
LOUIS LUMIÈRE, GRACE KELLY ET JAMES BOND La 7, pour autant, n’a pas attendu le XXe siècle pour crever l’écran. Comme pour semer les graines d’une belle histoire d’amour, le tout premier film de l’histoire du cinéma, tourné le 19 mars 1895 à Lyon, a pour cadre le parvis des usines des frères Lumière, à quelques centaines de mètres d’une route qui n’est pas encore celle des vacances. Louis Lumière, que l’on retrouve quatre décennies plus tard à la présidence du premier Festival de Cannes, en 1939. Reportée après l’invasion de la Pologne par les troupes allemandes, la grand-messe du cinéma français finit par voir le jour en 1946. Sans le cadet des frères Lumière, mais toujours dans la charmante cité balnéaire azuréenne, jalon ensoleillé de… la Nationale 7. C’est d’ailleurs à Cannes que Grace Kelly, alors en pleine promotion de La Main au collet, rencontre le Prince Rainier de Monaco. Dans ce polar sorti en 1955, on peut apercevoir Alfred Hitchcock, grand amateur de caméos, en passager du bus qui convoie Cary Grant sur la Moyenne Corniche. Autre habitué de ce bout de route suspendu
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© PARAMOUNT PICTURES.
CINÉMA
Féru de ce genre de clin d’œil, Alfred Hitchcock fait une brève apparition dans son propre film La Main au Collet, assis aux côtés de Cary Grant dans un bus circulant sur la Moyenne Corniche.
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entre ciel et mer, l’espion le plus connu de la planète. James Bond, alias Georges Lazenby, y assiste à l’assassinat de sa femme Teresa en 1969 dans Au service secret de Sa Majesté. Il revient sur la Corniche d’Or en 1983 dans Jamais plus Jamais, sous les traits de Sean Connery, avant de retrouver la Riviera avec GoldenEye, pour la première participation de Pierce Brosnan, en 1995.
UN DÉCOR FAÇONNÉ POUR LE CINÉMA Sans surprise, les jolis paysages de la partie méridionale de la route, la plus emblématique, ont toujours eu les faveurs des cinéastes. Dès 1947, Henri Decoin choisit La Roche-de-Glun pour mettre en scène Michel Simon et Gaby Morlay dans Les Amants du Pont Saint-Jean. Si le barrage sur le Rhône, mis en service en 1968, a modifié le décor, on reconnaît l’auberge du Père Monnet, au cœur du village, et la silhouette de la forteresse de Châteaubourg, sur l’autre rive du Rhône. Toujours dans la Drôme, Fernandel découvre Montélimar en patron nougatier dans Le Printemps, l’Automne et l’Amour en 1955. Et c’est à Valence que Bertrand Blier déniche la « Boîte à tifs », le fameux salon de coiffure du cultissime Les Valseuses tourné en 1973. Au cours d’une scène mémorable, Miou-Miou y fait la connaissance du fracassant duo Depardieu-Dewaere, que l’on retrouve plus loin faire du stop entre La Paillasse et Fiancey, près
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de Livron-sur-Drôme. Bien plus tard, en 1988, Gérard Depardieu, devenu un habitué de la maison Chabran à Pont-de-l’Isère, revient sur la Nationale 7 dans Drôle d’endroit pour une rencontre, cette fois-ci avec Catherine Deneuve avec qui il fait halte sur l’aire de repos de Portelès-Valence. Mais le sud, c’est aussi et pour beaucoup le terrain de jeu du plus célèbre gendarme du cinéma français, dont les rocambolesques aventures se racontent depuis l’an dernier dans le musée de la Gendarmerie et du Cinéma, à Saint-Tropez. Une salle y a d’ailleurs été spécialement dédiée à la Nationale 7, la route qui conduisait et conduit toujours vers la cité balnéaire varoise (lire en page 27). Autre souvenir cinématographique rendu indélébile par le génie de Louis de Funès, bien aidé par celui de Bourvil, la scène du Corniaud tournée en octobre 1964 par Gérard Oury au poste de douane de Menton, à la frontière franco-italienne. Où le très crédule Antoine Maréchal retrouve le machiavélique Léopold Savoyan, pour assister au désossage complet de sa Cadillac Eldorado. La Nationale 7 a aussi eu son lot d’équipées sauvages, façon Easy Rider. En 1960, Jean-Paul Belmondo convoie Lino Ventura caché dans une ambulance de Nice à Orly, dans le polar de Claude Sautet Classe tous risques. Sorti la même année, À bout de souffle, le tout premier film de Jean-Luc Godard, voit Bebel en jeune truand abattre un
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Le poste-frontière de Menton, depuis le cultissime tournage du Corniaud, est devenu une étape incontournable.
© DR
James Bond, ici lancé dans une folle course-poursuite dans GoldenEye, est un habitué de la Riviera.
Jean-Paul Belmondo et Anna Karina dans Pierrot le Fou, l'un des tous premiers road-movies du cinéma français. Patrick Dewaere et Gérard Depardieu devant le salon de coiffure La Boite à tifs, à Valence, lors du tournage des Valseuses, et faisant du stop (ci-dessous) avec Miou Miou sur la N7.
Sorti en 1947, Les Amants du Pont-Saint-Jean a pour cadre les alentours de La Roche-de-Glun, dans la Drôme.
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Fernandel à Montélimar, dans Le Printemps, l'Automne et l'Amour.
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© LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
Sorti en 2000, Nationale 7 a été tourné dans les environs du Luc-en-Provence.
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CINÉMA
Les Petits Matins, de Jacqueline Aubry (1962), est sans doute l'une des plus belles vitrines cinématographique de la Nationale 7. Agathe Aems y croise entre autre la route (de gauche à droite) de Lino Ventura, Roger Coggio et Pierre Mondy, Daniel Gélin (devant l'Auberge du Grand Veneur), Claude Rich et François Périer…
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policier lors d’un contrôle routier, quelque part sur la 7. Où le réalisateur et l’acteur se retrouvent en 1965 pour le tournage de Pierrot le Fou, road movie considéré comme l’un des grands précurseurs du genre.
UN DOCUMENTAIRE SUR LA FRANCE D’HIER En avalant des centaines de kilomètres de platanes, de relais routiers, de petits villages et de motels entre Paris et Menton, les bobines de ces réalisateurs ont emprisonné l’image d’une France oubliée. Dont les nostalgiques, tout heureux d’ouvrir la fenêtre vers le passé, se régalent au hasard des plans. Dans Dupont Lajoie, pamphlet contre le racisme avec Jean Carmet, Jean-Pierre Marielle et Isabelle Huppert tourné en 1974 par Yves Boisset, on découvre notamment les embouteillages qui ont fait la « renommée » du village de Tourves, dans le Var, et l’ambiance des campings de l’époque. Dans Les Petits matins, de Jacqueline Aubry (1962), Daniel Gélin et sa passagère Agathe Aems circulent (sans ceinture bien sûr !) jusqu’à Fontainebleau, laissant station Total et Auberge du Grand Veneur en arrière plan. Plus loin, la
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jeune auto-stoppeuse fait halte dans le centre de Valence avec Bernard Blier, qui la conduit place de la République, dans l’hôtel tenu par Arletty. Autre reflet d’une période révolue – et avant-dernier film de Gabin –, Verdict renvoie l’image du Lyon des années 70, quand Saint-Étienne, sur la Route Bleue, sert de toile de fond à un autre longmétrage d’Yves Boisset : Le Juge Fayard dit « le Sheriff », avec Patrick Dewaere dans le rôle principal (1977). Variante de la Nationale 7, la Route Bleue n’est pas le seul itinéraire bis à avoir été immortalisé par le cinéma. Le Cercle Rouge, réalisé en 1970 par Jean-Pierre Melville, met en scène la RN6, demi-sœur de la 7. On y voit notamment Alain Delon faire halte au Relairoute de la Rochepot, en Côte d’Or, lieu emblématique de la route d’antan, ouvert 24 heures sur 24 jusqu’à son abandon en 1972. Devenu l’une des escales préférées des chasseurs de fantômes, il pourrait bien renaître de ses cendres à l’occasion de l’ouverture du parc Vintage Bel Air (2018), site touristique dédié à la légende de la route du soleil. Qui, décidément, n’a pas fini de faire son cinéma ! PHILIPPE FRIEH
LE GENDARME ENTRE AU MUSÉE e maréchal des logis-chef Cruchot a repris du service. À Saint-Trop’, la statue de bronze de Louis de Funès, pièce maîtresse du nouveau Musée de la gendarmerie et du cinéma, a reçu depuis son ouverture en juin 2016 la visite de milliers de curieux, tout heureux de retrouver l’un des personnages les plus colorés du cinéma français. Lieu de tournage des six épisodes de la série, l’ancienne caserne célèbre bien sûr la saga des Gendarmes de Saint-Tropez, entre objets cultes, reconstitution du poste et autres pépites. Mais pas seulement : « Notre objectif était de montrer que le cinéma à Saint-Tropez, où l’on a recensé 77 films tournés sur place, ne se résume pas aux Gendarmes », révèle sa conservatrice Gwenaëlle Van Butsele. Et Dieu créa la femme (Roger Vadim, 1956), La Collectionneuse (Eric Rohmer, 1967), La Piscine (Jacques Deray, 1969)… Au fil de ses 400 m2, le musée dévoile comment le cinéma et ses vedettes, à l’image de Brigitte Bardot ou Alain Delon, ont aidé le petit village provençal à devenir la station balnéaire la plus huppée de la Côte d’Azur. Grâce, aussi, à la Nationale 7, comme le rappelle la conservatrice : « Le trajet des
PHOTOS : © MUSÉE DE LA GENDARMERIE ET DU CINÉMA DE SAINT-TROPEZ.
Transformée en musée, la mythique gendarmerie de Saint-Tropez est sortie de l’oubli pour rendre hommage aux films tournés dans la région. Avec une salle entièrement dévolue à la Nationale 7.
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vacances, la route bleue qui menait vers la mer, avec ses platanes, ses petits arrêts et son ambiance si particulière, est représentée dans de nombreux films comme Les Randonneurs à Saint-Tropez, Le Viager, Saint-Tropez Blues, Les Biches ou encore Un moment d’égarement… » Autant de longs métrages dont on découvre les extraits au gré d’une scénographie particulièrement réussie, assis au volant d’une Simca, d’une DS ou d’une 2CV. Un voyage de rêve ! Musée ouvert tous les jours (sauf mardi) de 10 à 17 heures www.facebook.com/mgcsainttropez/
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RN7 EN DEUX ROUES
ITINÉRAIRES D’UN
MOTARD GÂTÉ ROYAUME DU SLOW TRAVEL, LA NATIONALE 7 SEMBLE AVOIR ÉTÉ TAILLÉE POUR LES ROUTARDS CASQUÉS, TOUJOURS PLUS NOMBREUX À S’OFFRIR UN ROAD TRIP DE LÉGENDE SOUS LE SOLEIL, NEZ AU VENT ET MAINS SUR LE GUIDON.
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© FRÉDÉRIC DUPERRAY FOTOGRAFIE.
RN7 EN DEUX ROUES
Partis de Paris, les bikers du groupe Des Bielles dans la tête (à gauche) se sont offert une belle virée en Harley sur la Nationale 7, avant de rebrousser chemin des vacances, entre Roanne et Tarare, au guidon de leurs Vespa ACMA 1954, Lambretta LD 1954, Bernardet C50 1953 et Maicomobil 1953. our nous, il y a la Road 66 aux États-Unis, et la Nationale 7 en France ». Parole de motard, la 7 n’est pas vraiment une route comme les autres. « Elle a une forte image dans l’esprit des motards : c’est l’une de ces routes qu’il faut avoir faite au moins une fois », confirme Xavier de Montchenu, journaliste à Moto Journal, la bible de tout biker qui se respecte. Pour peu, évidemment, de préférer la balade à la course de fond : le vieil itinéraire des vacances, en effet, ne livre ses trésors qu’à ceux qui savent prendre le temps de venir les chercher. Pas de quoi gêner Jean-Christophe Dichant, qui s’est offert un sacré road trip entre potes au printemps 2015 sur la route bleue : « À 52 ans, ce n’est plus la vitesse qui m’importe. Je suis passé des motos sportives à des engins plus calmes. Attiré par le côté mythique de cette marque, j’ai opté pour une Harley, le véhicule idéal pour ce trajet que je rêvais de faire depuis très longtemps. » Cet entrepreneur web basé à Paris est l’un des deux passionnés qui se cachent derrière Des bielles dans la tête, blog
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pour bikers tout heureux de partager leurs bons plans, de tisser des liens et d’organiser des virées sur les routes de France et de Navarre.
« MILLE BORNES EN TOUTE TRANQUILLITÉ » « On a vite eu envie de monter ce projet, car qui n’a jamais entendu parler de la RN7 ? Mais l’idée était bien, à une époque où l’on ne sait plus prendre le temps de rien, de parcourir ces 1 000 bornes en toute tranquillité ». Le road book, en quelques semaines, est ficelé : ce sera la N7 à l’aller, la Route Napoléon et la N6 au retour, avec des étapes de 250 kilomètres maximum. Quelques haltes s’imposent, entre pont-canal de Briare, relais des 200 bornes à Pouilly-sur-Loire, circuit de Magny-Cours, ancien Relais du Sud à Valence, Palais du bonbon et du nougat à Montélimar, musée de la Nationale 7 à Piolenc, Corniche d’Or… Avec toujours, sous la pédale, le plaisir de retrouver le tracé originel mangé par les déviations et les déclassements. De repérer les vestiges d’un passé doré. De profiter d’une nonchalance figée
© PHOTOS : TTSC.
dans un bitume pas comme les autres… « La Nationale 7, ce n’est pas seulement une route. À Lambesc, entre Avignon et Aix-en-Provence, il s’est passé un truc… C’était comme si le temps s’était arrêté, que la vie ne défilait plus au même rythme : on a eu cette drôle d’impression de retrouver l’ambiance d’antan. Pour moi, le bonheur passe par des moments comme ceux-ci, et je m’en rappellerai toute ma vie… »
« SUR LA 7, IL S’AGIT PAS D’ARSOUILLER » Avec moins de chevaux entre les jambes, Christian Lucas a ressenti les mêmes (good) vibrations. « Sur cette route, le trajet fait partie des vacances, il s’agit pas d’arsouiller », rigole le président des Tontons Scooters, association de fondus de motocyclettes anciennes et autres deux-roues aux cylindrées modestes. « Je l’ai parcourue plusieurs fois avec ma 403, mais en Vespa, il n’y a rien de mieux. Il suffit de laisser le charme opérer : on roule à 30 km/h, on sent les odeurs, on file sur d’anciens tracés où il n’y a pas un chat, on s’arrête sur les terrasses,
on profite des panoramas, des petits bleds… » Avec sa bande et leurs drôles d’engins, il a sillonné le tronçon le plus authentique de la vieille Nationale 7, entre Moulins et Tarare, à l’été 2013 : « Le secteur le plus déconnecté de la réalité, où l’on échappe le mieux à la pollution visuelle. Et en scooter d’époque, on est en plein dans le décor ! » Les États-Unis ont peut-être leur Road 66, mais la France touche sans doute avec sa Nationale 7 à la quintessence de l’odyssée mécanique. Moins longue que sa légendaire consœur américaine, mais tout aussi mythique et bien plus riche en souvenirs… Elle offre, tout au long de ses 996 kilomètres, une remarquable concentration de vestiges et de sites au charme fou. Une double balade, en somme, au cœur des régions et au pays du temps perdu… Comme on dit sous les casques, mieux vaut tard que jamais : on the road again ! PHILIPPE FRIEH www.desbiellesdanslatete.com www.les-tontons-scooteurs.com
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© PHOTOS : CHRISTOPHE DICHANT - TTSC - PASCAL MAILLET-CONTOZ.
par la route Napoléon. Les membres du club des Tontons Scooters, eux, ont opté pour une exploration du secteur le plus préservé de l'ancienne route
RN7 EN DEUX ROUES
© BARRIAL PNE UX.
Arrêts Le garage Barrial, à Valence © D.R.
Un ennui mécanique sur la route du soleil ? Faites escale, comme vos grands-parents, dans l’un des garages mythiques de la Nationale 7. Ouverte en mars 1950, la maison Barrial à Valence a vécu les grandes heures de la route, dont elle restitue le souvenir dans une salle d’attente… aménagée en musée. Une halte au cœur du mythe. www.facebook.com/barrialpneus
L’auberge de l’Orisse, Varennes-sur-Allier
© ASSOCIATION MÉMOIRE NATIONALE 7.
« Les motards qui s’arrêtent sentent que je suis des leurs. Ce sont mes seuls clients qui me tutoient d’office ». Michel Lotz, le patron, a pris l’habitude de bichonner les bikers de passage : boxes spéciaux, salle de séchage des vêtements, conseils d’itinéraires auvergnats… Une halte de choix, servie par un éloquent mot d’ordre : « motards accueillent motards » ! www.aubergedelorisse.com
© SOPHIE JEAN.
MUSÉE MÉMOIRE DE LA NATIONALE 7, À PIOLENC Né en 1990 à l’initiative d’une poignée de passionnés, ce parcours joliment scénographié dans l’âme de la 7 vient de s’enrichir de nouveaux modèles de motos de l’époque. Une Perrot et une Koehler-Escoffier, toutes deux des années 50, ont ainsi rejoint la flotte de deux-roues qui restitue si bien, entre objets et images, l’âge d’or de la route. www.memoirenationale7.fr
Le relais des 200 bornes, Pouilly-sur-Loire Étape mythique de l’ancienne route des vacances, cet ancien hôtel-restaurant et station-service retrouve une seconde jeunesse. De nouveaux gérants ont investi les lieux à l’automne 2016, avec la ferme intention d’en conserver l’âme : entre pompes à l’ancienne et déco vintage, le site ne prendra pas une ride ! Station nostalgie… www.facebook.com/Relaisdes200Bornes
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ÉCHAPPÉES BELLES
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UN MONDE DE SENSATIONS… ESPACE DE LIBERTÉ GRANDEUR NATURE, LA NATIONALE 7 EST UNE FABULEUSE PISTE AUX TRÉSORS POUR AVENTURIERS EN HERBE, SPORTIFS DE L’EXTRÊME ET AUTRES AMATEURS DE GRISANTES EXPÉRIENCES. DANS LE CIEL, AU GRÉ DES FLOTS OU SUR LES CHEMINS DE TRAVERSE, EMBARQUEMENT POUR UNE COURSE FOLLE AUX CONFINS DU GRAND FRISSON. INSTANTANÉS.
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© D.R. © D.R.
LOIRET. La base de loisirs de Beaulieu-sur-Loire est le point de départ de fabuleuses escapades en canoë, mais aussi en ULM.
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NIÈVRE. Formule 3... Le mythique circuit automobile de Magny-Cours continue de faire le bonheur des fous de vitesse.
NIÈVRE. À Sauvigny-les-Bois, l'aventure se vit dans les arbres, dans un parc des Z'Accrochés accessible à toute la famille.
© D.R.
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LOIRE. L'ancien viaduc ferroviaire de Pélussin, au carrefour du Pilat et de la vallée du Rhône, est devenu le terrain de jeu des voltigeurs du ciel.
ALLIER. Au cœur de la montagne bourbonnaise, la station de la Loge des Gardes est un petit paradis pour vététistes.
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ÉCHAPPÉES BELLES
LOIRE. Au coeur du Pilat, entre Route Bleue et N7 historique, les deux pistes de 450 et 550 mètres du Devalkart de Graix attendent les pilotes en herbe.
© D.R.
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RHÔNE. Situé à Saint-Priest, aux portes de Lyon, le simulateur de chute libre iFLY est accessible aux pros comme aux néophytes.
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RHÔNE. À Sainte-Foy-lèsLyon, faites le plein d’adrénaline en testant la Katapulte du parc de loisirs City Aventure.
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RHÔNE. Niché au sein du quartier lyonnais de la Confluence, Azium abrite le plus haut mur d'escalade indoor d'Europe.
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LOIRE. Tout près du fameux col de la République, la via ferrata de Planfoy est l'un des plus beaux parcours du PIlat.
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LOIRE. Entre Pays Roussillonnais et Pilat, à Saint-Pierre-de-Boeuf, coule une rivière... sauvage et artificielle. Idéal pour les fondus d'eaux vives !
DRÔME. L'un des clous de la visite de la Tour de Crest, le plus haut donjon de France, est de s'offrir une redescente… en rappel !
ARDÈCHE. Entre tyroliennes et ponts de singe, le parc Aquarock, niché dans le parc naturel des Monts d'Ardèche, propose plusieurs parcours entre rivière et rochers.
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ISÈRE. Alimenté par le Rhône, le plan d'eau des Rochesde-Condrieu propose aux adeptes de la voltige un époustouflant téléski nautique.
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ARDÈCHE. L'Aven d'Orgnac, site culturel et préhistorique de premier plan, offre aux visiteurs qui le souhaitent un vertigineux voyage au centre de la Terre.
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VAUCLUSE. La via ferrata de la colline Saint-Jacques, premier contrefort du Lubéron, offre un incroyable panorama sur Cavaillon.
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Crédit photo ©AL-ADT07
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© BÉRANGÈRE CORTEQUISSE.
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DANS L’ANTRE DU HOBBIT Fan de Tolkien ? Entre cabanes perchées et enclos d’animaux nains, passez la nuit dans la tanière de Bilbo, le célèbre personnage du Seigneur des Anneaux… Précieux !
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Les Cab’ânes du Varon Flayosc (Var) Tarif : 225€/nuit www.hebergementinsolite-var.com
HALTE VINTAGE
L’épicerie, une chambre en ville Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) Tarif : 110€/nuit www.unechambreenville.eu
© D.R.
Au cœur de la vieille ville, remontez le temps et sommeillez dans le décor d’une épicerie des années 60. Une adresse de choix pour les nostalgiques des 30 Glorieuses, en goguette sur la 7 !
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GASTRONOMIE
LES ESCAPADES
rmandes gouJEAN-LUC PETITRENAUD DE
GRAND HABITUÉ D’UNE ROUTE FAÇONNÉE POUR LES ÉPICURIENS, LE CÉLÈBRE CHRONIQUEUR CULINAIRE SE MET À TABLE POUR RACONTER SA NATIONALE 7. ritique gastronomique, aussi à l’aise stylo en main que devant une caméra de télévision, Jean-Luc Petitrenaud est devenu au fil des ans une voix familière à l’oreille de tous les épicuriens. Auvergnat d’origine, fait Chevalier de la Légion d’Honneur par Jacques Chirac en 2004, ce chantre de la bonne chère fait saliver l’auditeur chaque dimanche, de 10 à 11 heures, avec son émission « Le bistrot du Marché » sur Sud Radio, lorsqu’il ne met pas l’eau à la bouche au gré de ses escapades et autres cartes postales gourmandes diffusées le week-end sur France 5. Grand voyageur devant l’éternel, il sillonne depuis des années les routes de France en quête de quelques « bonnes petites adresses » bientôt partagées sur les ondes radiophoniques ou télévisuelles. Dans son carnet de voyage figure en bonne place la Nationale 7, un axe riche en restaurants, auberges et autres haltes gastronomiques à (re)découvrir avec la faconde de l’ami Jean-Luc. En route…
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NATIONALE 7 MAGAZINE - La Nationale 7 est-elle une route « gourmande » ? JEAN-LUC PETITRENAUD - Oh oui, elle l’a même toujours été. De tout temps, il y a eu une certaine fierté à rouler sur les traces des « grands gourmands » célèbres qui ont emprunté cette route, qu’ils soient chanteurs, acteurs, comédiens, sportifs, politiciens… Toutes ces célébrités ont contribué à écrire la légende de la N7 et attirer les belles maisons qui ont fleuri tout le long de la route. De l’ouvrier jusqu’aux stars de l’époque, il y avait une sorte d’insouciance, de bonheur à en découdre avec la fourchette avant de rallier la Méditerranée. N7 MAG - Pourquoi tant de bonheur ? J.-L.P. - Parce que cette route traverse une multitude de terroirs extraordinaires, de la Bourgogne à la vallée du
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Rhône notamment. Les saveurs, les couleurs, sont partout, à portée de main. Il suffit de s’arrêter sur une aire de stationnement, de baisser sa vitre et de cueillir les produits de notre belle France. N7 MAG - Y a-t-il une route équivalente en France en matière de diversité gastronomique ? J.-L.P. - Je ne crois pas. Certes, il existe d’autres routes gourmandes en Bretagne ou en Alsace par exemple, mais aucune ne présente cette dimension rectiligne, du Nord au Sud, qui explique à la fois cette richesse et cette diversité sans égale. N’oublions pas aussi que la Nationale 7 a aussi été la route des poids lourds, la route de Max Meynier (Ndlr : animateur de l’émission « Les routiers sont sympas » sur RTL de 1972 à 1986), la route du compagnonnage des routiers qui s’échangeaient les bonnes petites adresses sur la CiBi pour reposer le moteur du camion en donnant de la joie à leur estomac. N7 MAG - Avez-vous des souvenirs d’enfance de cette route mythique ? J.-L.P. - Oh que oui ! Au début des années soixante, nous partions en famille depuis le Puy-de-Dôme dans la Renault Dauphine, la galerie sur le toit, avec mes parents, mon frère et ma sœur. Les trois semaines de congés payés venaient d’être instituées. On filait, joyeux, vers des vacances bien méritées via Saint-Étienne. On quittait la maison au petit matin. La Grande Bleue nous attendait, impatiente, à bras ouverts. À hauteur d’Avignon, on ouvrait grand les fenêtres de l’auto pour que l’air chaud puisse s’engouffrer dans l’habitacle, pour humer les bonnes odeurs de la Provence. Les embouteillages n’étaient pas un problème. On patientait sans s’énerver au milieu des files de voitures. Tout était teinté de bonheur. Sur le chemin du Sud, il fallait faire respirer la voiture. Mon père avait l’art de trouver le petit bosquet discret pour avaler une salade de pommes de terre préparée dans un grand saladier par
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© NATHALIE GUYON/FTV FRANCE 5 - FRENTA/FOTOLIA.
© LA PYRAMIDE.
GASTRONOMIE
Fernand Point dans son restaurant La Pyramide en compagnie de Marcel Cerdan et Edith Piaf.
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ma mère. Il n’était pas question à l’époque de ces tristes sandwiches SNCF calibrés ! N7 MAG - Vous aviez déjà des tables incontournables ? J.-L.P. - Non, mes parents étaient des gens simples. Nous n’allions pas au restaurant sur la route des vacances. Il fallait faire des économies. Ma mère préparait les repas avant le départ. En revanche, nous avions l’habitude de faire des haltes sur ces petits marchés ambulants, ces cabanes bambous pour acheter quelques pêches ou une poignée de cerises afin de se désoiffer. Sur toute la vallée du Rhône, les fruits nous paraissaient mille fois meilleurs que ceux de chez nous. Il y avait forcément une part de rêve, de fantasme, mais c’était tellement bon…
Lors de mes reportages, j’évite au maximum le bitume de l’autoroute pour emprunter cette route éternellement romantique et bucolique. Je caresse les eaux du Rhône à ma droite, puis je traverse un pont pour me retrouver dans la chaleur de l’Ardèche. Il y a toujours une porte à pousser, un lieu à visiter. Lorsque je m’arrête chez Chabran, par exemple, à Pont-de-l’Isère, j’adore revoir toutes les photos de l’époque, l’élégance de Simone Signoret ou de Catherine Deneuve, Yves Montand en teeshirt et chaussures américaines, les notables en costume Prince de Galles…
N7 MAG - Avez-vous le souvenir de « galères » sur la route des vacances ? J.-L.P. - Non, pas vraiment. En fait, dans la voiture, nous n’avions pas peur de tomber en panne car la route était parsemée de jolis garages habités par de petits bonhommes pleins de cambouis, une casquette bleue vissée sur la tête, qui veillaient sur notre destinée. Comme un bébé dans une maternité, il ne pouvait rien nous arriver…
N7 MAG - Quelles sont vos tables favorites ? J.-L.P. - Outre Chabran, que je viens d’évoquer, j’aime beaucoup faire une halte à La Pyramide, à Vienne, l’antre gastronomique de Fernand Point reprise avec bonheur par Patrick Henriroux. Un subtil mélange entre passé glorieux et modernité culinaire. Mon attachement à Jean Ferrat me pousse aussi régulièrement à faire des incursions gourmandes en Ardèche. Et puis, dès que j’arrive au niveau d’Avignon, mes papilles s’éveillent à l’idée de déguster les petits farcis et autres spécialités autour du Palais des Papes.
N7 MAG - Et aujourd’hui ? J.-L.P. - Je prends toujours autant de plaisir à déambuler sur la Nationale 7 lors de mes escapades gourmandes.
N7 MAG - Quel personnage illustre le mieux le caractère joyeux de la N7 ? J.-L.P. - Charles Trénet bien entendu, qui a mis merveil-
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© CLIN D’ŒIL.
La caillette
© D.R.
La Confrérie des chevaliers du Taste-Caillette siège à Chabeuil depuis 1967.
Jean-Luc Petitrenaud lors d'une escale à Vienne, en compagnie notamment du chef Patrick Henriroux (La Pyramide, à droite). leusement en musique cette voie menant des terres austères au rêve méditerranéen. N7 MAG - Quels produits illustrent le mieux le caractère « gourmand » de la Nationale 7 ? J.-L.P. - Sûrement la caillette (voir ci-contre) qui se décline depuis des siècles au gré des humeurs et de l’inspiration des chefs du nord de la vallée du Rhône jusqu’au pays varois.
Évoquée avec gourmandise par Jean-Luc Petitrenaud, la caillette est un plat de tradition qui a traversé les siècles. Ce pâté assez rustique – mais fort savoureux – se présente sous la forme de boulettes composées principalement de cochonnaille (maigre et gras du cochon), de légumes (blettes, épinards, salade) et d’aromates (sel, poivre, épices…). Certaines recettes incluent des œufs, des condiments (ail) voire d’autres ingrédients comme du vin, des noix, des châtaignes. Une fois tous ces éléments hachés, la caillette est moulée manuellement et recouverte de crépine avant d’être cuite au four. La ville drômoise de Chabeuil, au Sud-Est de Valence, où siège depuis 1967 la Confrérie des chevaliers du Taste-Caillette, est considérée comme la capitale de la caillette.
N7 MAG - Avez-vous envisagé de concevoir une émission autour de la Nationale 7 du goût ? J.-L.P. - Oui, bien sûr. Une telle émission serait riche et nourrissante, avec un soupçon de nostalgie, un zeste de nouveauté et beaucoup de convivialité. Ça me plairait bien. PROPOS RECUEILLIS PAR PASCAL AUCLAIR
© D.R.
N7 MAG - Quel est le tronçon de la Nationale 7 le plus « épicurien » ? J.-L.P. - Le secteur autour de Valence. Les gens du cru ont coutume de dire : « Ici, on part le matin sans être sûr d’arriver avant la nuit tant les haltes gourmandes y sont nombreuses. » Cette région n’est pas faite pour les adeptes de la performance automobile et du chronomètre ! On y prend le temps de vivre… et de bien vivre !
Chabeuil 49
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Gastronomie
BALADE DANS
LE VENTRE DE LA FRANCE emée d’étoiles gourmandes (Troisgros, Henriroux, Pic…), ode aux spécialités de nos régions, la Nationale 7 serpente à travers 996 kilomètres de gouleyants vignobles, de vergers généreux et de verts pâturages. En Auvergne-Rhône-Alpes, coup de projecteur sur six produits emblématiques, reflets du savoureux savoir-faire des terroirs français, en attendant l’ouverture des Cités de la Gastronomie de Lyon et de Valence.
ISE LA CHAROLA P.52 VICHY LA PASTILLE P.54
© MARTIN SCHLECHT-PASEVEN-M. METZGER-FOOD PICTURES-CYNOCLUB-L. BOUVIER-M.STUDIO-SLANAPOTAM/FOTOLIA.
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ANTOINE AULAGNON, PASCAL AUCLAIR ET PHILIPPE FRIEH
LA FOURME .56 D’AMBERT P NE LA CHÂTAIG P.58 LA TRUFFE P.60 LIVE L’HUILE D’O P.62
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. TOLIA US/FO EZ-VO USTR L IL ©
GASTRONOMIE
AUVERGNE TENDRE COMME UNE L’astuce du chef
© CAROLINE LESORT.
Mickael Aupetit Le restaurant : Le Grand Café de Moulins (Allier). L’histoire : érigée en 1899, cette institut ion gastronomique Belle Epoque fut long temps la cantine de luxe de la couturière Coc o Chanel.
êtue de sa belle robe crème, la vache charolaise est la petite princesse des pâturages français. Le voyageur en goguette sur la Nationale 7 apercevra ses premières ruminantes à l’habit immaculé dès le Nivernais, la noble race ayant prospéré de longue date en dehors du Charolais et du Brionnais, son berceau d’origine. L’Allier, deuxième département allaitant de France, compte ainsi plus de Charolaises (532 000) que d’habitants (340 000) ! Réputée pour sa qualité bouchère, à la fois tendre et goûteuse, la Charolaise, couronnée d’AOC et de labels, fait le bonheur des gastronomes du monde entier : « C’est le gras qui nourrit la viande, qui la rend moelleuse, juteuse et savoureuse. Il faut que les viandes soient rassises, qu’elles aient au moins trois semaines de maturation », conseillait ainsi le regretté chef bourguignon Bernard Loiseau.
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© D.R.
LE CHEF
L’ASTUCE
Pour avoir une viande la plus tendre pos sible, le secret est de bien la laisser se reposer quand on la fait griller. Prenons un pavé de rum steck de cinq à six centimètres d’épaisseur. Pou r une cuisson bleue, cuire deux minutes par face , la faire reposer quatre minutes, puis refaire un aller retour sur la poêle. Pour une viande saignante, trois minutes et demi par face, sept minutes de repos et un aller-retour. Pour une cuisson à point, cinq minutes par face, dix min utes de repos et un aller-retour.
LE SAVIEZ-VOUS ? Le Pays Charolais-Brionnais a déposé à l’automne 2016 un dossier de candidature en vue de son classement au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Oh, la vache ! www.charolais-brionnais.fr
FOCUS
© PHOTOS : YVES PERRIN/OT - DOMINIQUE FAYARD.
LES CHAROLAISES SUR LE RING
LA FOIRE AUX BESTIAUX DE SAINT-CHRISTOPHE-EN-BRIONNAIS A RETROUVÉ SON LUSTRE D’ANTAN, PAR LA GRÂCE D’UN INCROYABLE MARCHÉ AUX ENCHÈRES. e mercredi n’est pas un jour comme les autres à Saint-Christophe-en-Brionnais. Chaque semaine, une fièvre peu commune s’empare du paisible village de Saône-et-Loire, à quelques kilomètres de la Nationale 7. Nous sommes dans le temple de la Charolaise, au milieu des grasses prairies du Brionnais, berceau de la race. Avec plus d’un millier de têtes par semaine, ce saint des saints bovins est l’un des marchés aux bestiaux les plus importants du pays. « Un mini Rungis », résume Antoine Gronfier, embauché comme crieur et aujourd’hui directeur technique du Cadran Brionnais. Le marché au cadran doit son nom à l’affichage en temps réel des enchères lancées par les acheteurs venus de toute l’Europe, attirés par la qualité du terroir et par la quantité de bovins présentés. Chaque mercredi, dès potronminet, ils investissent les gradins de l’hémicycle où défilent, comme à la parade, taurillons, vaches maigres, broutards et autres laitonnes des éleveurs de la région. Un chef des ventes, perché dans sa cabine, domine le ring et anime les enchères, au milieu du brouhaha et des meuglements.
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Ce surprenant système, initié en 2009 pour relancer un marché à l’agonie, assure une meilleure transparence des cours et une garantie de paiements pour les éleveurs. « Le cadran permet de professionnaliser les ventes qui, traditionnellement, se faisaient au gré à gré, avec des acheteurs discutant directement avec les éleveurs », explique Antoine Gronfier, lui-même fils d’éleveurs.
LE RENOUVEAU D’UNE FOIRE MILLÉNAIRE La cohabitation des deux modèles, l’ancien et le nouveau, a permis de redorer le blason d’une foire ancestrale, fondée en 1488 sur édit royal, mais dont l’origine remonterait au Xe siècle. Mieux, le marché au cadran, en véritable vitrine du savoir-faire régional, attire une foule de curieux, tout heureux de profiter du spectacle et de découvrir les coulisses de la foire. Un espace pédagogique a été agencé et des visites commentées, ponctuées de dégustations, sont proposées chaque mercredi par des guides bénévoles. De la route au pré, et du pré à l’assiette… La promesse vaut le détour : avis aux voyageurs de la 7 ! P.F. www.cadran-brionnais.fr
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GASTRONOMIE
AUVERGNE LE BONBON QUI VOUS VEUT DU BIEN LE CHEF
Antoine Souillat
© X. THOMAS/VICHY DESTINATIONS.
La recette du chef
© JÉRÔME MONDIERE.
L’établissement : La Table d’Antoine L’histoire : depuis 1991, cet enfant du pays régale avec sa cuisine “fusion”, mélange de recettes auvergnat d’inspirations glanées au cours de nom es et breux voyages.
t dire qu’il ne s’agissait, à l’origine, que d’un médicament réputé pour soigner les troubles digestifs… Confectionnée à partir des sels minéraux des eaux de Vichy, à la forte teneur en bicarbonate de sodium, la petite dragée octogonale figure aujourd’hui dans le top 10 des friandises préférées des Français. Dans la cité thermale auvergnate, deux valeureux pastilleurs entretiennent cette tradition gourmande alliant arômes naturels (menthe, citron, anis) et effets bienfaisants. Cocorico, la véritable « pastille Vichy » est redevenue française (Eurazeo) l’an dernier, après avoir battu pavillon britannique (Cadbury) et américain (Mondelez). À ses côtés, une confiserie fondée en 1852 fait aussi de la résistance, portée par sa septième génération. La maison Moinet Vichy Santé produit ainsi chaque année 800 tonnes de sa fameuse « pastille du Bassin de Vichy », aux côtés des sucres d’orge, pâtes de fruits et autres douceurs au bon goût d’antan. La vitrine d’un indémodable savoir-faire.
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LA RECETTE
Célestine de fraises aux pastilles de Vichy Pour 8 pers. Feuillantine : pulvérisez 250 pastilles de Vichy. Mélangez la poudre g de un blanc d’oeuf. Etalez la pâte en disq avec ue sur du papier sulfurisé. Laissez sécher. Cou 500g de fraises et montez 40 cl de crèm pez froide en Chantilly. Ajoutez du sucre glae bien ce. Coulis : cuire 5 min à feu doux 100 g de 40g sucre semoule et un peu d’eau. Mi fraises, xez. Dressez en millefeuille feuillantines, fra crème, ajoutez coulis et feuilles de men ises et the.
À LIRE Moinet au cœur de la confiserie vichyssoise, de Fabienne Pouradier-Duteil. 200 pages, disponible dans les boutiques Moinet (Vichy, Paris et Clermont-Ferrand) ou en librairie région.
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© PHOTOS : EMANUELA/CINO - JÉRÔME MONDIERE - COMPAGNIE DE VICHY.
LE BIEN-ÊTRE EST DANS L’ASSIETTE
GRÂCE AU TALENT DE CHEFS INVENTIFS, DIÉTÉTIQUE ET GASTRONOMIE FONT BON MÉNAGE DANS LA CITÉ THERMALE. UNE AUBAINE POUR LES CURISTES GOURMETS ET AUTRES ÉPICURIENS DE PASSAGE. ontrairement aux idées reçues, une bonne hygiène de vie ne nuit pas forcément aux plaisirs de la table. « Manger diététique ne veut pas dire fade et peu rassasiant ! », corrige la diététicienne Marion Allard. « Nos menus équilibrés ont beau être dénués de matières grasses ou de sucre, ils procurent une satisfaction gustative semblable à celle d’un menu gourmand et… très calorique. » Si la formule cartonne au pays de la carotte Vichy, c’est avant tout grâce au secret des eaux minérales locales : leur forte teneur en bicarbonate. Ce cadeau de la nature, placé entre les mains d’alchimistes culinaires dignes de ce nom, fait des miracles. Au N3, le restaurant gastronomique du Vichy Célestins Spa Hôtel, les chefs allient ainsi les vertus (labellisées !) d’une cuisine à l’eau minérale naturelle Vichy Célestins à celles d’une cuisson basse température pour élaborer les plats les plus raffinés qui soient. Les bienfaits ? Une teneur en sel dimi-
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nuée de 40 % grâce au bicarbonate, une couleur des végétaux préservée, des plats plus légers et riches en minéraux, des effets sur la digestion ou la récupération musculaire… « Tout est dans la mesure des proportions, et savoir jongler avec cela est un art culinaire que nos chefs cultivent au quotidien », témoigne Florence Rochelois, responsable communication d’une Compagnie de Vichy qui a su de longue date adapter ses formules de séjours auprès d’une clientèle en pleine mutation. « Chacun s’y retrouve, quelle que soit sa génération : les gens sont en quête d’un meilleur équilibre alimentaire. » L’illustration ni plus ni moins d’une tendance forte, incarnée à merveille dans les eaux revigorantes de Vichy : finie l’image des vieilles cures conventionnées, place au bien-être et au détox ! A.A.
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GASTRONOMIE
AUVERGNE LE GRAND BLEU
La recette du chef Michel Troisgros L’histoire : le trois étoiles ligérien vient de quitter son bâtiment historique, à Roanne, pour un immense domaine de la campagne roannaise, sur la commune d’Ouches.
© D.R.
LE CHEF
LA RECETTE
© L. COMBE.
Omelette plate et soufflée à la fourme
onsidéré comme le plus doux des fromages bleus, la fourme d’Ambert, comme sa cousine rhônalpine de Montbrison, est devenue l’un des fleurons de la production agricole d’Auvergne. Mais que d’efforts pour la reconnaissance de cette vénérable vieille dame dont la légende évoque la naissance au temps… d’Astérix et Obélix ! Selon certains écrits, à l’époque gallo-romaine, les druides utilisaient déjà cette pâte persillée pour célébrer leur culte. Plus sûrement, la conception de la fourme d’Ambert date du Moyen Âge. Depuis cette époque troublée, le fromage a traversé le temps, d’abord produit durant l’été dans des jasseries (fermes de montagne) par femmes et enfants avant d’être fabriqué en grande quantité dans des laiteries. Depuis le début du XXe siècle, la production de fourme d’Ambert a ainsi été multipliée par 25, passant de 200 à plus de 5 300 tonnes par an. Sacrebleu !
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Pour 4 personnes, cassez 6 oeufs, mettez les jaunes dans une jatte, ajoutez 60 g de farine et malaxez. Portez à ébullition 40 cl de lait et 40 g de beurre, puis mélangez aux oeufs ava nt d‘incorporer les blancs fouettés en neige ferm e. Faites chauffer la moitié de la préparatio n dans un poêlon beurré. Démarrez la cuisson, puis glissez le poêlon dans le four à 180 0C pen dant 5 mn. Parsemez la crêpe soufflée de copeaux de fourme. Renouvelez l’opération pour réaliser la seconde crêpe, avant de la renverser sur la prem ière. www.troisgros.fr
LE SAVIEZ-VOUS ? La fourme d’Ambert est fabriquée à partir de lait de vache qui doivent pâturer au minimum 150 jours par an dans les Monts du Forez, entre 600 et 1 600 mètres d’altitude. Le lait est ensuite ensemencé avec un champignon – le penicillium roqueforti – qui, en se développant au cœur du fromage, lui fournira son persillage (bleuissement).
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© P. AUCLAIR.
LE TUNNEL DU GOÛT
À AMBIERLE, PRÈS DE ROANNE, LE FROMAGER AFFINEUR MONS A TRANSFORMÉ UN ANCIEN TUNNEL FERROVIAIRE EN IMPROBABLE CAVE D’AFFINAGE. À VISITER AVANT DÉGUSTATION… omment recycler un ancien tunnel ferroviaire désaffecté depuis près de soixante ans ? En cave d’affinage évidemment ! Construite au début du XXe siècle, la ligne du Tacot permettait de désenclaver les villages de montagne en reliant Vichy à Roanne. À l’époque, de nombreux tunnels furent percés pour permettre le passage de ce tortillard dans un relief accidenté, jusqu’à la fermeture de la ligne, en 1949, victime de la concurrence de l’automobile. Au diable veaux, vaches, cochons… Laissé à l’abandon durant plus d’un demi-siècle, le tunnel de la Collonge, situé sur la commune d’Ambierle, à proximité de Roanne, se verra offrir une seconde vie inattendue par la grâce de la maison Mons. Après différents tests d’affinage, relevés de températures et autres analyses de l’hydrométrie et des flux d’air, le souterrain long de 185 mètres sera entièrement rénové tout en préservant son infrastructure. Depuis 2007, plus de 100 tonnes de fromages sont ainsi alignées en rangs
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serrés sur d’immenses rayons en bois. « L’isolation naturelle assure des conditions optimales. Il ne gèle jamais et la température est constante, autour de 11 degrés », assure Hervé Mons, consacré Meilleur Ouvrier de France (MOF) en 2000. Bénéficiant d’un taux d’humidité élevé (94 %) grâce à l’infiltration à travers les murs et le sol, les énormes meules de Beaufort, Comté et Salers font l’objet de multiples soins. Frottées, brossées, morgées, lavées, retournées… Autant d’attentions qui influeront sur le goût, la texture et la couleur des précieux cylindres avant d’arriver à maturation, au terme d’une période d’affinage comprise entre quatre et vingt-quatre mois. Une réhabilitation exemplaire. P.A. Différentes visites commentées, agrémentées de dégustations de fromages et de vins, sont organisées en groupe dans le tunnel de la Collonge. Renseignements et réservations au 04 77 66 46 75 ou sur www.mons-fromages.com
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GASTRONOMIE
ARDÈCHE PERLE ARDÉCHOISE L’astuce du chef LE CHEF
© LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ.
Christiane Brioude Le restaurant : le Salon d’Ann-Sophie, à Aubenas (Ardèche). L’histoire : ancienne chef du Vivarais à Vals-les-Bains, la “reine de la châtaigne” régale déso rmais les convives du joli salon de thé de sa fill e AnneSophie, à Aubenas. L’ASTUCE es pépites, dans les Monts d’Ardèche, se ramassent à la pelle. Mais gare aux piquants ! Bien à l’abri de leurs bogues protectrices, les châtaignes constituent l’un des éléments phares de la cuisine ardéchoise. Réputées depuis des lustres pour leurs qualités nutritives, elles se dégustent en soupe, cake, confiture et même en liqueur… Avec leur farine, on confectionne du pain, des gâteaux ou des crêpes, quand marrons glacés et crème de marron font le bonheur des gourmands, petits ou grands. Développée dès le Moyen Âge par les moines du Vivarais, la castanéiculture est aujourd’hui l’une des filières agricoles les plus prolifiques de la vallée du Rhône : avec près de 1 000 exploitations et des milliers d’emplois, la châtaigne ardéchoise pèse 26 % de la production française. Un leadership couronné d’une AOC depuis 2006, et savamment entretenu dans la culture locale au gré de fêtes, foires et traditions. Chauds les marrons !
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“Je vous donne un truc de grand-mèr e : quand on cuit les châtaignes, il ne faut pas en mettre plus de 500 grammes à la fois dans l’ea u bouillante. Si l’on en met plus, les châtaig nes refroidissent, et l’on ne parvient plus à les éplucher” Salon d’Ann-Sophie. Tél. : 04 75 39 74 13.
LE SAVIEZ-VOUS ? Chaque automne depuis 18 ans, les villages du Parc naturel des Monts d’Ardèche revêtent leurs habits de fête pour célébrer la châtaigne. Ces inoubliables « Castagnades » sont programmées cette année du 2 octobre au 12 novembre. www.castagnades.fr
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© CONFRÉRIE DE LA CHÂTAIGNE D’ARDÈCHE.
LES SUPER-HÉRAULTS DE LA CHÂTAIGNE
FONDÉE EN 1994, LA CONFRÉRIE DE LA CHÂTAIGNE D’ARDÈCHE PORTE L’HÉRITAGE D’UN SAVOIR-FAIRE ANCESTRAL. EN TOUTE CÉRÉMONIE. tout seigneur, tout honneur… Princesse en son royaume, la châtaigne ardéchoise méritait bien une cour digne de ce nom. C’est chose faite depuis le regroupement, sous la houlette d’un grand maître et d’un président commandeur, d’une poignée d’irréductibles sujets, devenus ambassadeurs de luxe au sein de la très respectable Confrérie de la Châtaigne d’Ardèche. Historiens, restaurateurs, écrivains, producteurs… Triés sur le volet, ces bénévoles ont tous été sélectionnés pour leur inébranlable dévotion. Ils sont aujourd’hui 340, intronisés sur cooptation lors de chapitres solennels, à porter haut la bannière de la châtaigne d’Ardèche au gré des salons et foires de l’hexagone. En tenue officielle, mais sans folklore déplacé : « Il ne s’agit pas d’un club de copains, de loisirs ou de gueuletons », prévient Gisèle Tardieu, qui occupe la fonction de Grand Ecritoire au sein du conseil d’administration de la confrérie. « Bien sûr, nous avons plaisir à nous retrouver, car nous
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sommes tous des passionnés, mais nous revendiquons une rigueur qui n’a rien de festif. C’est ce sérieux qui nous a légitimé comme acteur majeur de la promotion de la châtaigne d’Ardèche ». Animation de stands, conférences, dégustations… Tous les moyens sont bons pour valoriser la filière et en défendre les forces vives, du petit castanéiculteur du Vivarais aux industriels du secteur, tel Clément Faugier. L’organisation de joutes gastronomiques amateurs, lors des fameuses Castagnades d’automne, résulte de la même obsession : assurer la sauvegarde d’un savoirfaire ancestral. « Il y a dans les maisonnées ardéchoises un patrimoine oral qu’il faut faire connaître auprès du consommateur du XXIe siècle. Souvent ignorant de son terroir, celui-ci ne se doute pas de la diversité de recettes que l’on peut décliner à partir d’un seul produit », conclut Gisèle Tardieu. Une véritable éducation de palais, en somme, à grands coups de… châtaignes. A.A.
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GASTRONOMIE
DRÔME PROVENÇALE LE DIAMANT NOIR DU TRICASTIN L’astuce du chef LE CHEF
© P. FOURNIER.
© RESTAURANT B. CHARTRON.
Bruno Chartron Le restaurant : Hôtel-Restaurant Chartron, à Saint-Donatsur-l’Herbasse (Drôme). L’histoire : à la tête de l’institution familiale depuis 1984 et propriétaire d’une truf fièr chef drômois a rapidement fait de la tube e, le r melanosporum l’icône de sa carte étoilée.
lle est dite du Périgord, mais 70 % de sa production vient de Provence. Couvée par le peuple des rabassiers, c’est entre Drôme et Vaucluse que la tuber melanosporum s’épanouit, nichée au pied des chênes, tilleuls et autres charmes cramponnés aux reliefs calcaires du Tricastin. Sa récolte, de décembre à mars, est prétexte aux plus belles festivités, de marchés en messes « noires », de dégustations en fêtes villageoises. Car la truffe, clament les épicuriens, n’est pas un simple champignon. Rare et volage, ce roi des mets - et mets des rois - dont la culture déteste les règles établies, a une saveur qui se mérite : en décembre 2011, le prix moyen du kilo de truffes a ainsi battu des records sur le marché de Carpentras (Vaucluse), l’un des plus importants de France, en passant la barre des 1 000 euros ! Rien d’étonnant, donc, à ce que son arôme envoûtant fasse tourner la toque des grands chefs du monde…
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L’ASTUCE
Dans un grand bocal hermétique, placer une douzaine d’oeufs et, au milieu, une grosse truffe de 20 à 30g. La taille est importante, car la truffe ne perdra pas son goût et diffusera mieux son arôme. Conserver deux ou trois jours dans un endroit frais. Servir les oeufs pochés, en ome lette ou brouillés, en ajoutant quelques petites lamelles de truffe fraiîche, avec une salade de mâc he. www.restaurant-chartron.com
LE SAVIEZ-VOUS ? La truffe se marie particulièrement bien avec les fromages à pâte molle que sont le Brie de Meaux, le camembert ou encore le brillat-savarin. Premier « chef » de France, Antonin Carême fut aussi l'un des premiers à tenter cette expérience gourmande, dans la première moitié du XIXe siècle.
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© PHILIPPE FRIEH.
LE CAVAGE, UN TRAVAIL… DE CHIEN
PASSÉE D’UN BUREAU AUX TRUFFIÈRES FAMILIALES, LA DRÔMOISE VIRGINIE SIMIAN, BIEN AIDÉE PAR SES BERGERS AUSTRALIENS, INITIE SES VISITEURS AUX SECRETS DU CAVAGE. e chien est le meilleur ami de l’homme… et du trufficulteur. Sans son flair (et sa truffe !), aucune chance ou presque de dégoter l’une de ces précieuses pépites noires, enfouies dans les racines des chênes verts du Tricastin. « Le chien a cent fois plus de capteurs olfactifs que nous, c’est un outil très efficace », explique Virginie Simian, rabassière (ou trufficultrice) à Réauville, dans la Drôme. Jadis, c’était le berger qui, en menant son troupeau, récoltait la truffe à l’état sauvage, bien aidé par son fidèle compagnon à quatre pattes. Depuis le XIXe siècle et les premières plantations, l’essor des technologies n’a pas eu raison du canidé, rouage irremplaçable du cavage. Pour autant que le chien ait été, bien sûr, correctement éduqué à la recherche de la célèbre tuber melanosporum ou des autres variétés (tuber brumale, tuber aestivum) que l’on trouve dans la région : « Son éducation va dépendre de son caractère. Tout petit, on le fait jouer avec, pour lui faire apprécier l’odeur : les
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anciens en imprégnaient même les mamelles des femelles ! Et on lui apprend peu à peu à découvrir la truffe, puis à la déterrer sans l’abîmer », révèle cette ancienne secrétaire commerciale, qui multiplie désormais les réceptions de groupes dans les truffières de la ferme familiale des Eybrachas, durant la haute saison de la truffe noire (décembre à mars). Cette ouverture pédagogique tient autant au besoin de compléter une activité peu lucrative qu’au plaisir de partager une passion viscérale. « Depuis toute petite, je vais caver et j’ai toujours voulu avoir les mains dans la terre. Mais on ne peut pas vivre de la seule exploitation de la truffe, un produit rare et très capricieux. » La demeure, entre chambre d’hôtes avec vue sur le Ventoux, dégustations rabassières et visites didactiques, s’est donc trouvée depuis 2011 une nouvelle vocation : offrir un passage secret vers les sources de l’or noir… P.F. www.truffe-noire-drome.com
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DRÔME PROVENÇALE
© EMUCK-MSTUDIO/FOTOLIA.
GASTRONOMIE
UNIQUE AU MONDE La recette du chef LE CHEF
© J.-L. RIGAUX.
© PHILIPPE FRIEH.
Christophe Malet Le restaurant : D’un goût à l’autre (Nyons) L’histoire : membre de la Confrérie de l’Olivier depuis 2013, le chef passé par l’Auberge de l’Île Barbe, à Lyon, met un point d’honneur à valoriser les produits du terro ir local.
a, c’est de l’amour. L’attachement de l’olive de Nyons aux vallées caillouteuses des Baronnies provençales est si viscéral que nul n’a jamais réussi à l’exploiter ailleurs. « Elle ne se plaît qu’ici, sur ce petit territoire de 52 communes », sourit Alexandra Paris, de l’Association française interprofessionnelle de l’olive. Protégée par un microclimat, l’olive de Nyons fut même longtemps la seule en France à l’être aussi par une AOC (1994), puis une AOP (1997). Elle est enfin l’une des rares à être appréciée en bouche, comme en huile. Toutes ces spécificités portent la marque d’un terroir unique, propice à l’épanouissement de cette variété (la tanche) à la peau bure de moine, légèrement ridée. Dans ce « paradis terrestre » cher à Jean Giono, près de 750 oléiculteurs continuent d’entretenir la flamme, autour d’une quarantaine de « confiseurs » (olives de bouche, tapenade ou encore Affinade) et de la dizaine de moulins à huile toujours en activité. Douce et onctueuse, cette huile aux arômes de noisette, de pomme et d’herbe coupée est l’autre grand cru de la vallée du Rhône !
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LA RECETTE
Confiture d’olives au Talisker Pour 4 personnes : 100 g d’olives de Nyons dénoyautées et non salées (de la ferme de Bre s), 100 g de sucre muscovado, 10cl de whisky Tal isker. Mélangez les ingrédients dans une cas serole et faites cuire 20 mn à feu vif, jusqu’à ce que le sucre se transforme en sirop, puis réduisez . Passez au robot pour en faire une purée, servez en accompagnement d’un foie gras, de fromage ou d’une crème brûlée au chocolat.
LE SAVIEZ-VOUS ? Cinq kilos d’olives, généralement les plus petites de la récolte, sont nécessaires pour la fabrication d’un litre d’huile. Broyées puis pressées à froid, elles finissent par donner ce jus de fruit onctueux et de couleur verte.
FOCUS
© PHOTOS : PHILIPPE FRIEH - D.R.
BALADE AU CŒUR DU NOYAU
SOUS LE PONT ROMAN DE NYONS, L’HISTOIRE DE L’OLIVE SE RACONTE AU GRÉ D’UN ÉPOUSTOUFLANT PARCOURS MUSÉOGRAPHIQUE, DE L’ANCIEN MOULIN À LA SAVONNERIE DU XVIIIE SIÈCLE. ur les rives de l’Eygues coule une belle histoire. « Dans ma famille, on fabrique de l’huile depuis le XVIIIe siècle », confie Jean-Pierre Autrand, le dépositaire de cette mémoire si bien conservée dans son écrin de pierres, à Nyons. Au plus profond de l’immense demeure familiale, cet ancien fonctionnaire du ministère de l’Équipement a mis au jour deux anciens moulins à huile, au début des années 90. Dont l’un, en bois, remonterait au XVIIe siècle : « Tout s’était endormi, figé dans le temps. Je n’ai pas eu besoin de faire un décor de théâtre », sourit le maître des lieux, qui n’a pas hésité devant l’opportunité d’offrir au public la vitrine d’un savoir-faire ancestral, à grand coup d’huile… de coude. Outils de l’époque, meules, lampes à huile, photographies… Au fil des pièces du musée, on se plonge avec délice dans un univers oublié, mais dont on reconstitue
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sans peine l’intense activité au gré d’un parcours parfaitement scénarisé. Lors de ses travaux de restauration, Jean-Pierre Autrand a également fait une trouvaille très rare, dissimulée sous 80 tonnes de gravats : une savonnerie construite en 1725, bâtie à même le pont roman qui lui, date du XIVe siècle. « Le fait de trouver ces deux moulins et la savonnerie au même endroit est unique. » Une cuisine à l’ancienne, une boutique de produits de l’olivier et une terrasse ombragée finissent de donner du lustre à un site qui, sans doute, n’a pas révélé tous ses mystères, à l’image de cet obscur souterrain creusé en direction du pont, et qui n’a encore jamais été exploré… P.F. Les Vieux Moulins à Huile : 4, promenade de la Digue, Nyons (Drôme). Ouvert 7j/7. Entrée : 4 € (gratuit -12 ans). www.lesvieuxmoulins.com
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© JASYLUM.
GASTRONOMIE
LYON, FUTURE CITÉ DE LA GASTRONOMIE SUR LES QUAIS DU RHÔNE, LE GRAND HÔTEL-DIEU ACCUEILLERA BIENTÔT LA CITÉ INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE, VITRINE DU SAVOIR-FAIRE ET DU TERROIR RÉGIONAL. OUVERTURE EN 2019. éputée pour ses bouchons, la qualité et la diversité de son offre culinaire, célébrée à travers le monde par la grâce de son meilleur ambassadeur, Paul Bocuse, Lyon va se doter d’une Cité Internationale de la Gastronomie. Ce futur pôle gourmand est actuellement en chantier derrière les murs du Grand Hôtel-Dieu, bâtiment emblématique dont le dôme signé Soufflot se reflète dans les eaux tumultueuses du Rhône. Sur plus de 3 600 mètres carrés et trois niveaux, le bâtiment proposera expositions permanentes et temporaires, conférences, ateliers, dégustations… avec comme fil rouge une thématique « Alimentation et santé ». Outre un « parcours du goût » retraçant l’histoire de l’alimentation à travers les âges et les continents, petits et grands pourront notamment apprécier le savoir-faire et la richesse du terroir d’Auvergne Rhône-Alpes sur un espace animé par divers acteurs régionaux (cuisiniers, pâtissiers, boulanger, fromagers, poissonniers, chocolatiers, vignerons, éleveurs…). La Cité internationale de la Gastronomie devrait être inaugurée fin 2018. À terme, près de 200 000 visiteurs sont attendus chaque année dans ce temple du goût unique au monde. PASCAL AUCLAIR
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© AIA ARCHITECTES.
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La Cité Internationale de la Gastronomie proposera expositions, conférences, ateliers et dégustations sur 3 600 m2.
VALENCE AURA AUSSI SA CITÉ GOURMANDE… Un projet de Cité de la Gastronomie prend également corps à Valence. Dédié à la valorisation du savoir-faire drômois et de la vallée du Rhône, ce futur lieu de découverte et d’apprentissage des produits du terroir mettra les petits plats dans les grands en basse-ville, à l’emplacement d’une ancienne piscine située en bordure de Rhône. Ouverture prévue au second semestre 2019.
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ŒNOTOURISME
SUR LA PISTE DES
SECRETS DES VIGNES
© CHÂTEAU DE PIZAY.
Percée à travers les vignobles du Val de Loire, du Beaujolais, de la Vallée du Rhône et de la Provence, la Nationale 7 a toute sa place sur la carte des routes des vins françaises. Un eldorado en rouge et blanc, où l’on s’initie aux mystères viticoles au gré des espaces de découverte œnologique jalonnant l’itinéraire, entre deux visites de caves.
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Le Pape du Beaujolais (à gauche) a confié les destinées des affaires familiales à son fils Franck.
BALADE DANS UN VILLAGE… DI-VIN ! ’ai souhaité révéler aux gastronomes, aux promeneurs ou tout simplement aux visiteurs curieux, les coulisses d’une scène méconnue : celle de la vigne et du vin. J’ai voulu raconter l’Histoire du Beaujolais. » Si les caves des vignerons de France et de Navarre, épousant la courbe d’un œnotourisme en plein boom, s’ouvrent de plus en plus grand, la promesse formulée en 1993 par Georges Dubœuf ne s’est pas éventée. Car le célèbre négociant en vin, passionné et visionnaire, a bel et bien réussi son pari : son « hameau du vin », à Romanèche-Thorins, est devenu le tout premier œnoparc d’attractions européen, couru chaque année par plus de 100 000 visiteurs. Niché entre Fleurie, Saint-Amour et Moulin-à-Vent, le site est avant tout la vitrine majeure d’un terroir semé de grands crus, trop souvent réduit à ce célèbre primeur que l’on fête tout autour du monde le troisième jeudi de novembre. Mais il est aussi l’un de ces rares endroits où l’on peut, tout en s’amusant, s’initier aux mystères de la vinification dans un espace dédié, ou s’imprégner d’un savoir-faire typiquement français, au gré d’une exposition de plus de 3 000 objets consacrés à l’histoire de la vigne et du vin. Et le plus beau trait de génie du Pape du Beaujolais, le surnom glané par Georges Dubœuf, fut sans doute d’avoir rendu la scénographie du parc accessible au plus grand nombre. Pas la peine, en effet, d’avoir atteint l’âge légal pour goûter à l’ivresse de la découverte, le royaume
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de Bacchus, en constante évolution, a été pensé pour toute la famille : au fil des années se sont créés théâtre d’automates, vidéo 3D, cinéma dynamique (vol au-dessus des Pierres Dorées et des vignes beaujolaises), exposition sur le train, golf miniature thématisé et autres espaces de restauration… Le chemin de la vigne, pour les épicuriens comme pour les amateurs, n’a jamais été si court. PHILIPPE FRIEH Ouvert 7 jours/7 (5 heures de visite en moyenne) www.hameauduboeuf.com - Tél. : +33 (0)3 85 22 22. 796, route de la Gare, 71570 Romanèche-Thorins.
© PHOTOS : COLLECTION HAMEAU DUBŒUF.
Ludique et pédagogique, le Hameau Dubœuf propose sur quatre sites et 30 000 m2 une incroyable immersion dans le monde de la vigne, au cœur du Beaujolais.
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ŒNOTOURISME
« CE QUI SE CACHE DERRIÈRE LES VINS… »
N7 MAG - La parcourir est-il un bon moyen de s’initier aux mystères viticoles ? G.G. - Oui, car les régions françaises savent de mieux en mieux révéler ce qui se cache derrière leurs vins, qui sont aussi un excellent prétexte pour découvrir un territoire. Un vin est en effet souvent ancré dans l’histoire d’un terroir, son bâti, ses paysages… Il est propice à de nombreuses formules et parcours découvertes, du vélo dans les vignes aux dégustations dans les domaines, en passant par les visites de caves.
N7 MAG - Suze-la-Rousse est donc l’endroit idéal pour parfaire sa connaissance ? G.G. - Bien sûr. Son positionnement au milieu des vignes, au cœur d’un écosystème viticole, lui confère une légitimité certaine. Nous bénéficions d’une notoriété nationale et internationale : faire découvrir la richesse des vins de France relève de notre expertise, même si le touriste de passage viendra prioritairement pour profiter des vins du terroir proche. N7 MAG - Pour conclure, votre conseil pour bien goûter un vin ? G.G. - Faire le vide dans son cerveau, laisser parler ses sens, faire abstraction de la bouteille et de l’étiquette. Il est primordial de se débarrasser de ses a priori, et surtout de ne pas trop se prendre la tête : le vin reste un plaisir simple, et chacun a droit à avoir une opinion ! PROPOS RECUEILLIS PAR P.F.
N7 MAG - Pour quelles raisons l’étape à l’Université du Vin est-elle incontournable ? G.G. - Parce qu’elle est implantée dans un château médiéval qui, déjà, vaut à lui seul le détour. Et parce qu’elle se situe au cœur d’une région exceptionnelle en matière de richesses culturelles, patrimoniales et gastronomiques, y compris en vin. Un vrai pays de cocagne ! Voilà pourquoi, même si 80 % de notre public est professionnel, nous ouvrons volontiers nos portes aux amateurs, à qui nous proposons des week-ends œnologiques, Géraldine des journées découvertes consacrées aux acGossot. cords mets-vins, aux crus de la vallée du Rhône ou aux vins mythiques de France, ou encore des dégustations ouvertes à tous, chaque mardi matin en juillet et en août.
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INFOS + : www.universite-du-vin.com
© D.R.
NATIONALE 7 MAGAZINE - La Nationale 7 est-elle une véritable route des vins ? GÉRALDINE GOSSOT - Bien sûr ! C’est une route qui traverse de magnifiques régions viticoles, entre Bourgogne, Centre-Loire, vallée du Rhône, Provence… Elle témoigne d’une incroyable diversité de cépages entre ses vignobles septentrionaux (sauvignon, chardonnay, pinot noir…) et méridionaux (syrah, grenache, viognier, clairette…) Un parfait condensé, en somme, du vignoble français, que l’on peut découvrir au cœur de paysages aussi variés que splendides.
© D.R.
La diversité de ses vignobles fait de la Nationale 7 un puits de connaissance à explorer, comme le confirme Géraldine Gossot, la directrice de la prestigieuse Université du Vin de Suze-la-Rousse (Drôme).
© PIERRE MÉRAT.
Les lieux pour tout savoir
LA MAISON DES SANCERRE SANCERRE (CHER) Balade interactive dans le Sancerrois.
© TERRE DE SYRAH.
www.maison-des-sancerre.com
TAIN-L’HERMITAGE : UNE ÉTAPE GRAND CRU !
MUSÉE DES VIGNERONS DU FOREZ CHÂTEAU DE BOËN, BOËN-SUR-LIGNON (LOIRE) La vie quotidienne des vignerons d’antan.
Terres de Syrah, la vitrine évènementielle de la Cave de Tain, vous ouvre les portes de l’un des vignobles les plus époustouflants de la Nationale 7 : balades pédestres et dégustations dans les vignes, circuits en gyropode dans les coteaux, animations théâtrales au milieu des ceps, visites guidées de la cave coopérative ou encore ateliers « de la vigne au verre »… Une immersion pédagogique, ludique et intergénérationnelle dans l’univers des hermitage, crozes-hermitage, cornas, saint-péray et saint-joseph…
© THOMAS O’BRIEN.
www.chateaumuseeboen.fr
www.cavedetain.com et www.terresdesyrah.com
NÉOVINUM RUOMS (ARDÈCHE) Découvrir la vigne en s’amusant. © OFFICE DE TOURISME.
www.neovinum.fr
© D.R.
MUSÉE DU TIRE-BOUCHON MÉNERBES (VAUCLUSE) Plus de 1200 pièces, du XVIIe siècle à nos jours.
MUSÉE DE LA VIGNE ET DU TERROIR
MUSÉE DU VIN MAISON BROTTE
SAINT-POURÇAIN-SUR-SIOULE (ALLIER)
CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE (VAUCLUSE)
Une visite dans les secrets du vignoble.
Une présentation des outils du vigneron.
POUILLY-SUR-LOIRE (NIÈVRE)
www.museedelavigne.fr
www.brotte.com
www.tourdupouillyfumé.fr
www.domaine-citadelle.com
LA TOUR DU POUILLY-FUMÉ Un parcours sensoriel innovant.
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ITINÉRAIRE
NATIONA LE 7
ROAD BOOK © VV-AQUIR-PALADIN1212/FOTOLIA - PHOTOS DU ROAD BOOK : COLLECTION THIERRY DUBOIS.
officiel n road book Nationale 7, ça sert à quoi en 2017, alors qu’il suffit de suivre son GPS pour arriver à bon port ? Mais justement, sur la Nationale 7, c’est le trajet qui est important, pas la destination… Cette année, c’est sur les traces de la vraie Nationale 7, la vieille, celle d’avant les déviations que nous emmène Thierry Dubois, qui la connaît comme sa poche… Suivez le guide !
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ÉTAPE 1
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PARIS
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ENTRE SEINE ET VAL DE LOIRE, LA NATIONALE 7 QUITTE LA RÉGION PARISIENNE POUR LA NIÈVRE. UNE LONGUE LIGNE QUASIMENT DROITE DE PARIS À NEVERS, ENTRECOUPÉE PAR QUELQUES COLLINES ET DE BELLES ÉTAPES HISTORIQUES… KM 0 Le point zéro des routes de France se trouve sur le parvis de Notre-Dame de Paris. KM 4 Porte d‘Italie. Tout droit par le KremlinBicêtre, avenue de Fontainebleau (D7) 1 . KM 6 Villejuif. Première déviation de la N7 ouverte en 1935. Vous pouvez suivre l’ancien tracé en continuant tout droit (vieilles publicités murales) par l’avenue Jean-Jaurès. KM 12 La Belle Épine. Passez au-dessus de l’A86 qui fait le tour de Paris. KM 14 Aéroport d’Orly. La Nationale 7 est déviée en 1960 pour passer sous l’aérogare. KM 15 Paray-Vieille-Poste, département de l’Essonne (N7). KM 18 Juvisy-sur-Orge, empruntez le pont des Belles Fontaines sur l’Orge (1725). KM 25 Évry, suivez Corbeil-Essonnes. KM 30 Corbeil-Essonnes. En sortant, prenez à gauche : Le Coudray-Montceaux 2 . KM 38 Département de Seine-et-Marne (D607). Traversez Saint-Fargeau-Ponthierry. KM 43 Pringy. Rond-point, poursuivez vers Fontainebleau à droite.
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KM 51 Chailly-en-Bière. KM 58 Forêt de Fontainebleau. KM 66 Carrefour de l’Obélisque 3 . Suivez Nemours/Montargis (D607). KM 72 Le Pavé du Roy, ancien relais de poste. KM 78 Nemours. Prenez la rue de Paris et tournez à droite après le pont sur le Loing, direction Montargis. KM 88 Souppes-sur-Loing. KM 92 Département du Loiret. Traversez Dordives 4 . KM 99 Fontenay-sur-Loing. L’ancien routier des 100 Bornes a disparu. KM 102 Notre-Dame de la Route (1954) 6 sur le côté gauche (traversée dangereuse). KM 112 Montargis 7 , direction centre par l’avenue du Général-de-Gaulle. KM 113 Place Mirabeau. Prenez à droite le long de la cathédrale, puis tournez à gauche rue Gambetta. Roulez sur 1 km, jusqu’au feu. Tournez à gauche dans l’avenue Gaillardin. Au feu, bifurquez à droite sur l’ancienne N7. Suivez Nevers… KM 114 Sortie de Montargis par la rue d’Antibes à Amilly. Suivez Nevers. KM 117 Mormant sur Vernisson. À gauche, le Relais du Miel, exposition Nationale 7. KM 126 Nogent–sur-Vernisson. Après le pont, tournez à droite vers Nogent. Suivez la direction Nevers à gauche (rue de Vilmorin). Au stop, prenez à droite (D135, rue de Verdun). Nouveau stop, à gauche vers Nevers. KM 131 Les Bézards. Monument de l’accident Michelin (1949) sur la droite, au croisement de la D56 vers Boismorand. Auberge des Templiers.
CAROL ET BRUNO GONTARD, LES 200 BORNES
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ROAD BO OK
NEVERS 7
KM 133 « La Bifur ». Rond-point, allez tout droit vers Nevers. KM 136 La Bussière. Prenez à gauche. Virage dangereux devant les murs du château. Vous arrivez sur la place de la mairie, puis vous poursuivez en direction de Briare (D707). KM 146 Sortez à droite, direction Briare (D952). KM 147 Briare. Suivez Nevers (Boulevard Buyser, D957). Un arrêt au Pont-canal s’impose (lire ci-contre). KM 159 Prenez à gauche vers Bonny-surLoire (D907, Grande Rue). Passez devant l’église et continuez toujours tout droit par la rue du faubourg de la Villeneuve. Au niveau du sens interdit, borne départementale de la Nièvre à gauche. Prenez à droite vers Cosne-sur-Loire et rejoignez la N7 (D907) dans la Nièvre. KM 165 Neuvy-sur-Loire. Prenez à gauche vers le centre-ville. Le village a été largement détruit par trois bombardements en 1944. KM 173 La Celle-sur-Loire 5 . KM 175 Myennes. Sur le pont, tournez à droite vers Cosne-sur-Loire (D955A).
Carol venait de Dunkerque, Bruno de Montpellier, il était normal qu’ils finissent par se retrouver à mi-chemin, sur la route des vacances. Alors qu’ils cherchent à reprendre un établissement à l’ambiance plutôt vintage, Carol et Bruno apprennent que les 200 Bornes, cet hôtel-restaurant-bar-station-service mythique de Pouilly-sur-Loire est à vendre. Ni une ni deux, ils décident que c’est ici, au bord de la Nationale 7, qu’il faut s’installer ! Dès l’automne 2016, les travaux de remise en état commencent pour redonner un coup de jeune au bâtiment… Après le bar et la stationservice, c’est le restaurant et l’hôtel qui viennent enfin d’ouvrir pour le plus grand bonheur des voyageurs de passage et surtout des clubs de voitures anciennes et de motards de plus en plus présents sur la Nationale 7, le tout dans un cadre sixties qui ne déparerait pas sur la Route 66…
IARE LE PONT-CANAL DE BR
al de Briare qui franchit Nationale 7, le pont-can À quelques mètres de la rchitecture industrielle êter. Chef d’œuvre d’a la Loire mérite de s’y arr g du monde avec ses lon s plu le longtemps re de franchir le inauguré en 1896, il fut la au canal latéral à Loi nt tte me per i qu s tre 662 mè t pas hésiter à s’y procanal de Briare. Il ne fau lière, au rythme fleuve pour rejoindre le r sa décoration si particu ire adm ur po d pie à mener qui passent doucement… des quelques bateaux
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ÉTAPE 1 / PARIS
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NEVERS
KM 179 Cosne-sur-Loire. Suivez tout droit la rue du Maréchal-Leclerc, qui devient rue Saint-Jacques. Passez le pont sur le Nohain et continuez dans la rue Saint-Agnan, l’Eden Cinéma est à droite 8 . Huit ronds-points pour sortir de Cosne : au huitième, juste avant l’autoroute, prenez à droite vers Maltaverne. KM189 Maltaverne. Lieu de l’accident de Sacha Distel en 1986. KM 190 L’ancienne N7 a disparu à cet endroit sous l’A77. Prenez à droite jusqu’à Boisgibault – Tracy-sur-Loire. Dans le village, à gauche, poursuivez dans la rue de l’Enclos (D553) vers St-Andelain. KM 195 Rond-point, suivez Pouilly-sur-Loire (D28A). Bel alignement de platanes. KM 198 Centre-ville, la Nationale 7 était particulièrement étroite. KM 200 Les « 200 Bornes » à la sortie de Pouilly : Station-service, hôtel, restaurant 9 . KM 202 Mesves-sur-Loire. Très beaux platanes 11 . Traversez le village. KM 205 Suivez La Charité-sur-Loire, soit par l’A77, soit par le côté gauche. KM 207 Sortez vers La Charité-sur-Loire. Ne suivez pas La Charité-centre, mais descendez sur les bords de Loire. Empruntez les quais (N151).
KM 210 La Charité-Centre. Tout droit, longez la Loire (D907). KM 213 Rond-point, suivez La Marche Tronsanges (D907). KM 219 Tronsanges. La croix du Pape à gauche (passage de Pie VII en 1809). KM 223 Pougues-les-Eaux. Traversez la ville par la rue de Paris et montez la célèbre côte vers le Mont Givre. Après le premier virage à droite, en face, monument de l’accident de Renée Friedrich, pilote automobile sur Delage D8 S, lors de la course « Paris-St-Raphaël Féminin » (1932). KM 228 Rond-point, suivez la direction Vernuche. Dans le village, prenez la rue Voltaire vers Nevers. KM 232 Varennes-Vauzelles. Entrée de Nevers par la rue de Paris. KM 234 Rond-point. À moins de s’arrêter pour visiter la ville (La Porte de Paris est au bout de l’avenue Colbert, par le centre-ville), le plus simple est de prendre la déviation ouverte dans les années 1960. Suivez ensuite « Toutes directions » à gauche, boulevard du Maréchal-Leclerc. Descendez vers la Loire, en direction de Moulins (D907). KM 237 Traversez le pont sur la Loire à gauche 10 . Un arrêt est conseillé de l’autre côté, la vue sur la ville est superbe.
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ÉTAPE 2
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NEVERS LYON APRÈS LE VAL DE LOIRE, LA NATIONALE 7 TRAVERSE LE BOURBONNAIS ET LE NORD DU MASSIF CENTRAL POUR ARRIVER À LYON… LE RELIEF S’ACCENTUE À PARTIR DE LAPALISSE, ET LE COL DU PINBOUCHAIN, ENTRE ROANNE ET TARARE, EN EST LE POINT CULMINANT À 760 MÈTRES… KM 237 Pont sur la Loire à Nevers. Continuez tout droit. KM 241 En haut de la côte, prenez à gauche vers la chaume des Pendus (D907), puis passez au-dessus de l’autoroute A77. Longez ensuite l’autoroute. KM 246 La Vieille Poste. Suivez la direction de Magny-Cours (D907). KM 249 Prenez à droite vers Magny-Cours – Saincaize. Traversez le village : nombreuses vieilles publicités et plaques Michelin. KM 251 Fin de la déviation. Belles pubs murales. Au rond-point, suivez Moiry. KM 252 Moiry 1 . Aux ronds-points suivants, suivez Saint-Pierre-le-Moutier (D907). KM 260 Saint-Pierre le Moutier. Prenez la rue de Paris (plaques Michelin). Sortez par la place Jeanne-d’Arc et la rue de Moulins. KM 275 Département de l’Allier. Villeneuvesur-Allier. Continuez vers Moulins. KM 280 Monument du dirigeable République à droite 2 . KM 281 Rond-point de la déviation de Moulins. Suivez Trévol (D707), puis Moulins. KM 284 Rond-point, direction Moulins à droite (D707). Avermes.
KM 287 Moulins. Au panneau sens unique, suivez « Toutes directions » à droite. Rejoignez le bord de l’Allier et prenez « Autres Directions – Yzeure » par le passage souterrain. Suivez ensuite « Vichy – Roanne ». Avenue Alsace-Lorraine, tournez éventuellement à gauche rue de Lyon pour gagner le centre-ville et la Porte de Paris. KM 290 Sortie de Moulins par la rue de Lyon (D707). Suivez Toulon-sur-Allier. KM 293 Toulon-sur-Allier. Centre Routier. Suivez Roanne – Vichy (N7). KM 301 Bessay-sur-Allier : plaques Michelin, quelques belles publicités peintes. KM 311 Saint-Loup-de-Varennes. Auberge de la Route Bleue à droite 3 . KM 313 Chazeuil. Au rond-point, allez tout droit vers Varennes Centre. KM 314 Varennes-sur-Allier. Traversez la ville par l’avenue de Vouroux. KM 317 Au rond-point d’où part la route de Vichy, continuez vers Lapalisse (N7). KM 325 Saint-Gérand-le-Puy. Hôtel de la Paix (plaques de cocher) à droite. KM 332 Rond-Point. Déviation de Lapalisse. Suivez Lapalisse (D707).
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ÉTAPE 2 / NEVERS
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LYON
KM 334 En arrivant dans Lapalisse 4 , vous pouvez retrouver les panneaux Route Nationale 7 Historique. La N2007 tourne à droite devant le château. KM 337 Saint-Prix. La N2007 s’attaque ensuite aux Monts de la Madeleine… KM 339 Rond-point, suivez Droiturier (D707) (Lire ci-contre). KM 349 Rond-point, prenez Saint-Martin d’Estréaux à droite 5 . Vous rentrez dans le département de la Loire. Traversez le village. KM 356 Forte descente. En bas, serrez à droite vers La Pacaudière (D307). KM 357 La Pacaudière 9 . KM 363 Changy. Traversez le village. Au stop, à gauche puis à droite vers Roanne. KM 370 Prenez à droite vers la Forêt de Lespinasse (D18). KM 371 Saint-Germain-Lespinasse. Traversez le village, tout droit (D18). KM 377 Mably. Rond-point, suivez Roanne Centre (D207). KM 382 Au feu rouge, continuez tout droit, direction Centre-ville. Tout au bout de l’avenue de Paris, suivez « Saint-ÉtienneLyon » par la rue de Lyon. KM 384 Rond-point. Suivez « Lyon Le Coteau » et traversez le pont sur la Loire. KM 385 Le Coteau, serrez à droite, direction Saint-Étienne – Lyon (D207). KM 387 Ancienne station service à droite 6 . Suivez « Lyon – Saint-Étienne ». KM 391 L’Hôpital-sur-Rhins. Attention,
virage à droite à la sortie du village. KM 394 Rond-point. Suivez la N7 à gauche vers Lyon – Saint-Symphorien-de-Lay. KM 402 Saint-Symphorien-de-Lay. Auberge de la Tête Noire (XVe siècle). KM 407 Fourneaux 7 . Prenez à droite vers Fourneaux (D49), puis la première à gauche : on suit là 3 km d’ancienne Nationale 7. KM 412 Tournez à droite vers Machézal (D5). Ancienne portion de la Nationale 7 par le hameau de la Fontaine. KM 413 Carrefour. Prenez la direction « Tarare – Col du Pin-Bouchain » à gauche. KM 417 Col du Pin-Bouchain, point culminant de la Nationale 7 (760 m). Vous entrez dans le département du Rhône. KM 426 Tarare. L’avenue de la République est en sens unique, suivez Lyon. KM 430 Rond-Point. Prenez la direction Pontcharra-sur-Turdine et traversez le village (D31). KM 440 Bully. Quand la Nationale 7 oblique à droite, tournez à gauche vers la rue d’Aquitaine. Dans le village, prenez à droite la rue de France (plaques Michelin). KM 444 L’Arbresle. Musée du Vieux L’Arbresle. Suivez N7 – Lyon. KM 446 Rond-point. Direction Lyon – La Tour-de-Salvagny (N7). KM 447 Nouveau rond-point d’accès à l’autoroute. Suivez N7 Lentilly – Fleurieux. KM 449 Lentilly. Rond-point. Tout droit vers La Tour-de-Salvagny (D30) 9
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MAGALIE CARTON RESPONSABLE ANIMATION À LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE LAPALISSE
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Magalie Carton est tombée sur la Nationale 7 dès son enfance lors d’un accident de la circulation qui aurait pu être dramatique. Auteure d’un mémoire sur les Bourgs et villages de la Nationale 7 entre Lapalisse et Roanne en maîtrise de géographie, elle reste attachée à cette route mythique qui traverse son pays et se bat pour la faire vivre à tout prix. Aux commandes des célèbres « embouteillages de Lapalisse » créés par Thierry Dubois et qui rassemblent tous les deux ans plusieurs centaines de véhicules anciens (la dernière édition, en 2016, a vu plus de 1 000 véhicules embouteillés !), elle a réussi à faire de cette manifestation biannuelle le principal événement du canton dont la renommée dépasse largement nos frontières ! Le prochain est prévu en octobre 2018.
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KM 450 La Tour-de-Salvagny. Empruntez la rue de Paris. KM 457 Charbonnières-les-Bains (D307). Garage du Méridien dans la descente 8 . KM 461 Tassin-la-Demi-Lune. Attention, la route bifurque vers la gauche, ne prenez pas « A6 – Lyon Centre », mais serrez à droite et suivez « Tassin ». KM 462 Place de l’Horloge de Tassin 10 . Prenez l’avenue Victor-Hugo à gauche, direction Lyon Vaise. KM 464 La traversée de Lyon n’est pas simple. Suivez l’avenue Victor-Hugo qui devient l’avenue Marietton. Place Valmy, continuez tout droit, franchissez la Saône et prenez le tunnel de la Croix-Rousse (ouvert en 1952). Passez ensuite le Rhône et tournez à droite (quai de Serbie, puis quai Augagneur, etc). Au niveau du pont Gallieni (le sixième), tournez à gauche dans l’avenue Berthelot, direction Guillotière – Part-Dieu. Après 1 km, prenez à droite la rue Paul-Duvivier (Direction Moulin-à-vent – Grand Trou). Au niveau du pont sur les voies ferrées, tournez à droite dans la Route de Vienne. (ex-N7, D307). Tout droit, traversez Saint-Fons et Feyzin.
À DROITURIER LE PONT DE LA VALLÉE Paris à Lyon passait à
s l’Allier, le Chemin de Au sud de Lapalisse, dan ir la rivière Andan, on Droiturier. Pour franch de age l’origine par le vill d’une longueur de nd pont sur trois arches construit en 1752 un gra déviée par Saintest 7 e nal tio plus tard, la Na al. Du coup, il a 150 mètres. Un siècle loc fic ne sert plus qu’au tra lée Val la de nt Po le Prix et -roues et ses parapets IIIe siècle avec ses chasse gardé son aspect du XV 78, il mérite un petit ment historique en 19 en pierre. Classé monu détour par Droiturier…
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MONTÉ
À PARTIR DE LYON, LA NATIONALE 7 ENTAME LA SECONDE MOITIÉ DE SON PARCOURS EN SUIVANT LA RIVE GAUCHE DU RHÔNE. LES PAYSAGES ET LE CLIMAT CHANGENT DOUCEMENT, VIGNES ET ARBRES FRUITIERS ENVAHISSENT LES ABORDS DE LA ROUTE, ON ARRIVE DANS LE MIDI… KM 465 Lyon. Sortez de Lyon par la Route de Vienne. KM 469 Saint-Fons KM 474 Feyzin. Vous pouvez voir la plaque Michelin à droite. KM 480 Saint-Symphorien d’Ozon. La descente est assez rude jusqu’au sens unique. Suivez ensuite Givors puis Vienne. KM 492 Vienne. Prenez la descente du Bon Accueil, puis tout droit jusqu’au Rhône. KM 495 Après le pont du chemin de fer, suivez les quais à gauche. Après le vieux pont suspendu, prenez à gauche vers le centre-ville. Vous longez le jardin public dans lequel subsistent les restes d’une voie romaine. Prenez à droite le cours de Verdun. KM 498 Remarquez sur la droite la Pyramide, qui a donné son nom au célèbre restaurant de Fernand Point. Continuez sur l’avenue du Général-Leclerc (D1007). KM 500 Reventin-Vaugris. Suivez Valence. KM 501 Prenez la montée du Grand Pavé à gauche. Vous pouvez aussi emprunter (à pied) le chemin du vieux Pavé juste derrière, c’est l’ancienne route royale. KM 502 Le Grand Chemin, et le « Relais 500 », ancien « Motel du Km 500 ». 1 2 KM 513 Le Péage de Roussillon. Descente très dangereuse à l’époque. Tout droit, au rond-point, suivez Centre-ville. Notez l’architecture du Mondial Garage en ville KM 521 Saint-Rambert d’Albon. Vous quittez l’Isère pour la Drôme. KM 526 Le Creux de la Thine. Aérodrome de Saint-Rambert d’Albon, où se trouve la collection d’avions anciens de l’association Aéro Rétro.
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KM 534 Saint-Vallier. Au rond-point du pont sur le Rhône, suivez Centre-ville (D51A). Au bout de l’avenue Jean-Jaurès (belle plaque Michelin), empruntez l’avenue du Président-Wilson à droite jusqu’au pont sur la Galaure. Après le pont, tournez à droite et prendez au feu la direction Valence à gauche. C’est quasiment le seul endroit où la Nationale 7 longe directement le Rhône. KM 541 Serves-sur-Rhône. Serrez à droite pour entrer dans le village à gauche. KM 544 Gervans. C’est le début des plantations d’arbres fruitiers. KM 549 Coteau de l’Hermitage sur la gauche. Remarquez la « Table du Roy » à droite, un rocher au milieu du Rhône. KM 550 Tain-l’Hermitage. Deux possibilités s’offrent à vous : continuez par la Nationale 7, ou suivez les quais, à droite juste après le panneau Tain-l’Hermitage. Très belle vue sur le Rhône, le vieux pont suspendu et Tournon, mais attention, le passage est limité en hauteur à 2 mètres ! KM 562 Pont-de-l’Isère. À gauche avant le pont, le monument du sculpteur Deluol indique la position du 45e parallèle 3 de l’hémisphère nord. Vous êtes ici à mi-chemin du Pôle Nord et de l’Équateur. KM 567 Rond-point, arrivée à Valence. Suivez Valence-Centre par le Rhône. KM 572 Valence. Prenez à gauche juste après le pont sur le Rhône et remontez l’avenue Gambetta le long du parc Jouvet. Prenez la deuxième rue à droite et suivez les panneaux Victor-Hugo (kiosque des Amoureux de Peynet à droite).
ROBERT TEYSSERE, 81 ANS, ANCIEN GARAGISTE À LORIOL
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LIMAR
KM 573 Rue Victor-Hugo à droite. Après le restaurant Pic à gauche, vous arrivez au Relais du Sud, ancienne station Antar Steamline construite en 1937. 4 Continuez tout droit jusqu’à l’échangeur assez complexe de Valence Sud : Deux ronds-points, suivez Porteslès-Valence (D7). KM 576 Portes-lès-Valence. Allez tout droit sur la D7. KM 580 La Paillasse, ancien relais de poste d’Étoile-sur-Rhône. KM 583 Fiancey. Croisement avec l’ancienne N93 (actuelle D93), la Route Hannibal qui remonte la vallée de la Drôme et rejoint la Route Napoléon à Sisteron.
KM 587 Livron-sur-Drôme. Vous pouvez découvrir l’ancien village médiéval sur les hauteurs. KM 589 Pont sur la Drôme (début du XIXe siècle). Ce pont a été dynamité dans la nuit du 16 août 1944 par des résistants français, bloquant la retraite allemande lors de la Bataille de Montélimar. KM 591 Loriol-sur-Drôme. 5 Continuez tout droit (D104) sans prendre la déviation. La Nationale 7 suivait le tracé des anciens remparts. La municipalité a fait restaurer plusieurs publicités d’époque sur les murs. KM 598 Saulce-sur-Rhône. Faites une escapade à Mirmande (4 km), l’un des « plus beaux villages de France » où vécut le peintre cubiste André Lhote. KM 599 Les Reys-de-Saulce. KM 603 La Coucourde. Belle plaque de cocher au carrefour de Leyne (D74). KM 611 L’Homme-d’Armes. Ancien poste avancé de Montélimar. KM 612 Montélimar. 6 Suivez Montélimar-Centre (D540A). Tout droit jusqu’à la porte Saint-Martin, tournez alors à droite pour suivre les Allées Provençales à l’emplacement des anciens remparts (boulevard AristideBriand), où se trouvent de nombreux magasins de nougat. Suivez Avignon. KM 617 Place Marx-Dormoy, ancienne place d’Aygu. Le Relais de l’Empereur est désormais fermé. Suivez la direction d’Avignon…
© ANDRÉ CUZEL/FOTOLIA.
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C’est en 1951, à 15 ans que Robert commence son apprentissage dans le garage familial situé en bordure de la Nationale 7, à la sortie de Loriol. À cette époque, pour servir de l’essence, il faut pomper à la main ! Le travail ne manque pas. Beaucoup de vieilles voitures d’avant-guerre sont toujours en circulation et souvent en panne : joints de culasse, embrayages, pneus crevés font partie du quotidien. L’été, au moment des vacances, une file ininterrompue de voitures surchargées défile devant le garage qui reste souvent ouvert toute la nuit pour assurer dépannages et réparations… En 1958, Robert devient pompier volontaire et part dès que la sirène sonne sur les incendies ou les accidents de la route, ce qui ne facilite pas l’activité, il faut souvent terminer la nuit ! Et pas question pour lui de vacances ou de maladie, il ne s’arrête jamais… C’est donc avec soulagement qu’il passera la main à ses fils qui installeront un nouvel établissement dans la zone d’activité toute proche en 2005. Le vieux garage, lui, est toujours là, au bord de la Nationale 7, résonnant encore du bruit des bouchons estivaux…
MIRMANDE
limar, tout près Entre Valence et Monté ande est classé rm Mi 7, le de la Nationa ages de France. parmi les plus beaux vill peintre cubiste le 0, 192 Dans les années le s charme de ses André Lhote tombe sou le son académie tal ins y et jolies ruelles t quelques vieilles d’été tout en restauran ande est devenue rm Mi is, maisons. Depu éable dont proune villégiature bien agr es de passage rist tou x reu fitent de nomb Sainte-Foy lise qui montent jusqu’à l’ég toits et des les sur vue la de pour profiter collines environnantes…
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MONTÉLIMAR AIX-EN-PROVE RYTHMÉE PAR LE CHANT DES CIGALES, LA NATIONALE 7 CONTINUE À SUIVRE LA VALLÉE DU RHÔNE JUSQU’À AVIGNON OÙ ELLE ENTAME UN GRAND TOURNANT VERS L’EST À TRAVERS LA PROVENCE… KM 614 Montélimar-Centre (D540A). Suivez les Allées Provençales (Boulevard AristideBriand), direction Avignon. KM 617 Place Marx-Dormoy. Toujours en suivant la direction Avignon, passez le pont sur le Roubion. KM 618 Faubourg Saint-James, quartier Sud de Montélimar. KM 624 Au bout d’une longue ligne droite, serrez à droite et empruntez la D844 vers Donzère. Vous franchissez le massif du Tricastin par l’ancienne Nationale 7 1 , déviée en 1957. KM 631 Descente et traversée de Donzère. Suivez Orange. KM 636 Passage du canal de DonzèreMondragon. KM 638 Pierrelatte. La traversée est difficile, et la Grande Rue est à sens unique en direction du Nord. Suivez la D858 en direction de la vieille ville. Face au sens unique, prenez à droite le boulevard Saint-Joseph qui devient Chandeysson (D13). Prenez ensuite à droite (entre deux cafés) l’avenue Charles-de-Gaulle. KM 644 Département du Vaucluse. KM 645 Au rond-point, suivez Lapalud. Anciennes fabriques de balais. Traversez le village par le cours des Platanes, puis prenez la direction Orange-Bollène. KM 652 Seconde traversée du canal Donzère-Mondragon. KM 654 Mondragon. Prenez à gauche au
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niveau de l’Hôtel La Beaugravière. Continuez jusqu’au stop. Tournez à gauche sous la voie ferrée (3,1 m maxi). Filez tout droit jusqu’au carrefour et à droite par le boulevard SéraphinPerrot (D26). Continuez toujours tout droit jusqu’à la fin de la déviation et repassez sous les voies. Tournez à gauche vers Orange. KM 659 Mornas. Suivez la déviation jusqu’au carrefour et prenez à gauche vers « Mornas Centre - Village Historique ». Profitez-en pour faire un arrêt et découvrir le village médiéval à pied, entre les portes Saint-Pierre (au nord) et Saint-Nicolas (au sud). KM 664 Piolenc, capitale de l’ail. Allez tout droit et traversez le village. KM 666 Juste après l’accès à l’autoroute, faites un arrêt supplémentaire pour visiter le musée Mémoire de la Nationale 7 2 . KM 670 Orange. Ne manquez pas l’Arc de Triomphe 3 (parking à proximité). Continuez tout droit jusqu’au feu, tournez à gauche et suivez la direction Avignon–Carpentras (boulevard Édouard-Daladier, puis MaréchalFoch), puis Avignon–Courthézon. KM 679 Courthézon. La N7 devient D907. Prenez à gauche vers le village, puis direction Avignon (Faubourg de Luynes). Arrivé à la fontaine, tournez à droite vers Avignon– Bedarrides (Faubourg Saint-Georges). KM 683 Bédarrides. KM 687 Sorgues. Quittez à droite vers Sorgues
CHRISTIAN BRAUD, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION MÉMOIRE DE LA NATIONALE 7
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KM 724 Plan d’Orgon. Carrefour des Quatre Chemins. KM 728 Orgon. Musée Automobile de Provence. KM 735 Sénas. Carrefour de la route de Marseille (D538) qui part à droite. Continuez tout droit vers Aix. Chapelle de Notre-Dame de Bon Voyage. KM 745 Pont-Royal. Ancien relais de poste. KM 753 Déviation de Lambesc, prenez à droite vers le village. Notez le clocher décapité par le tremblement de terre de 1909. La Rue Grande est à sens unique : prenez à droite le boulevard National (direction Aix-en-Provence) puis à gauche le boulevard Garibaldi. Au carrefour de la Route d’Aix, tournez à droite. Au rondpoint en haut de la côte, suivez Aix (D917). KM 759 Saint-Cannat. Statue du Bailli de Suffren. Suivez Aix-en-Provence KM 771 Célony. Station-service à gauche 5 . Continuez tout droit. KM 773 Descente sur Aix-en-Provence. Serrez à droite vers Aix-Centre. KM 774 Aix-en-Provence. (D17). Aux ronds-points, suivez Sorgues Suivez le boulevard de (avenue d’Orange), puis Avignon–Le Pontet. Lattre-de-Tassigny. KM 693 Le Pontet. Prenez à droite la D907, KM 775 Au bout du boulevard direction Avignon–Cavaillon. de Lattre-de-Tassigny, tournez KM 695 Sortez à Avignon Centre légèrement sur la gauche (Route du Docteur Pons, D225). le boulevard de la République, KM 697 Avignon 4 . Dirigez-vous à gauche direction Centre des Congrès. vers Office de tourisme - Université. KM 776 Place Charles-de-Gaulle KM 698 Porte Saint-Lazare. Continuez en et sa grande Fontaine 6 . longeant les remparts par le bd Limbert. Le célèbre cours Mirabeau est KM 700 Ne prenez pas la première direction en face (zone piétonne). à gauche vers Aix-en-Provence–Cavaillon Pour suivre l’ancienne N7, (Route de Montfavet, D53) mais la seconde, il vous faudra prendre à droite 100 mètres plus loin, l’avenue Pierre-Sémard : le boulevard Victor-Hugo ( juste vous rejoignez la D907, ancienne N7. Tout avant le cours Mirabeau) vers droit, direction Cavaillon–Aix-en-Provence. Fréjus – Saint-Raphaël. KM 709 Aéroport d’Avignon-Cantarel. Après 400 mètres, prenez à gauche Suivez Cavaillon–Aix-en-Provence. le boulevard du Roy-René, KM 712 Bonpas. Avant le rond-point, prenez toujours vers Fréjus–St-Raphaël. à droite vers Cavaillon–Digne (D900), puis, KM 777 Tournez à droite dans le 100 mètres, plus loin, à gauche vers Aix-encours Gambetta, vers Fréjus– Provence (D7N). Traversez la Durance sur le Saint-Raphaël. Attention, au grand pont de Bonpas. Vous entrez dans les Bouches- rond-point d’accès à l’autoroute, du-Rhône (D7n) avec de magnifiques platanes ne tournez pas à droite vers Fréjus– sur une vingtaine de kilomètres. Saint-Raphaël (Péage), mais KM 720 Saint-Andiol. À droite, maison continuez tout droit vers Meyreuilde jeunesse de Jean Moulin. Fréjus–Saint-Raphaël (D7n).
NCE
La Nationale 7, Christian la connaît bien : il l’a parcourue toute son enfance sur la banquette arrière de la 2CV familiale, remplacée par une Panhard puis par une Peugeot 403, au gré des mutations de son père dans la vallée du Rhône. Cet architecte natif d’Orange est finalement venu poser ses valises à Piolenc au début des années 1980. S’il n’a rejoint l’association Mémoire de la Nationale 7 que récemment, il a vite été sollicité par l’équipe fondatrice, vieillissante, qui souhaitait passer la main et s’est retrouvé président en 2015 avec la charge de faire vivre le seul musée de la Nationale 7. Et depuis, il se démène comme il peut pour en faire la promotion : l’association est présente sur de nombreux salons de la région, multiplie les expositions thématiques et a doublé la surface d’exposition ouverte au public. Seul souci, la reconnaissance locale, puisque le musée ne vit que des entrées et d’une subvention municipale. Et quand on sait qu’un visiteur sur six vient de l’étranger, on peut affirmer que la Nationale 7 est un élément majeur du patrimoine français…
LA FORTERESSE DE MORNAS
mètres, perché sur Visible à plusieurs kilo mètres au-dessus sa falaise à plus de 130 é, le château de tifi for me mê du village luiRhône depuis du Mornas domine la vallée stratégique, e ess ter For . ans près de mille siècles, pour des t elle est disputée pendan t les guerres dan pen se pri nt être finaleme du sinistre es up de Religion par les tro t les habiiten cip pré i qu s ret baron des Ad parts… rem des t hau tants et la garnison du let, la Méjuil de is mo au ée, Chaque ann s invite à participer diévale de Mornas vou Moyen Âge. du e fêt ble à une vérita
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AIX-EN-PROVENC
PASSÉ AIX-EN-PROVENCE, LE VOYAGEUR PENSE ÊTRE ARRIVÉ AU BOUT DE VOYAGE. C’EST SANS COMPTER SUR LES PETITS VILLAGES DU VAR À TRAVERSER OÙ LA NATIONALE 7 N’EXCÈDE PAS, PARFOIS, QUATRE MÈTRES DE LARGE ! KM 778 Sortie d’Aix-en-Provence, suivez Fréjus–Saint-Raphaël (D7n). KM 788 Châteauneuf-le-Rouge. Vous longez la montagne Sainte-Victoire à gauche 1 . KM 799 Borne limite entre les Bouches-du Rhône et le Var. La D7n devient DN7. KM 805 Déviation de Pourcieux, prenez à gauche vers le vieux village (D423). KM 806 Pourcieux 6 . Continuez tout droit par l’étroite rue Raoul-Blanc. KM 813 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Entrez dans la ville et suivez le tracé principal qui tourne à droite place Malherbes. Puis direction Fréjus– Saint-Raphaël (DN7). KM 819 Déviation de Tourves. Prenez à gauche vers la village (D205). Ne ratez pas le château de Valbelle à droite. KM 821 Tourves 7 . Difficile d’imaginer qu’on est sur l’ancienne Nationale 7 ! KM 822 Retour sur la DN7. Suivez Brignoles. KM 831 Arrivée sur Brignoles. Aux rondspoints, tout droit, suivez Centre-ville. 6
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KM 832 Au niveau d’une ancienne stationservice, continuez tout droit vers l’hôtel de ville. Poursuivez dans la rue de la République puis la rue Jules-Ferry. Sortez par l’avenue Dreo. KM 840 Les « Bosses de Flassans ». KM 846 Déviation de Flassans-sur-Issole. Prenez à droite et traversez le village (lire ci-contre). KM 855 Serrez à gauche après le panneau Le Luc-en-Provence 2 , tournez à gauche dans la rue Lazare-Carnot, c’est l’ancienne traversée du Luc. Arrivé face au sens interdit, prenez à droite la rue du 4-Septembre jusqu’à la place de la Convention, et continuez à droite par la rue Lamartine. Passez sous la déviation et continuez jusqu’au rond-point. Prenez à gauche, puis « Toutes Directions » (D97). KM 857 Au rond-point suivant, prenez à droite vers Fréjus–Saint-Raphaël (DN7). Le Cannet-des-Maures. Continuez tout droit. KM 867 Déviation de Vidauban. Tout droit vers centre-ville, suivez Nice. KM 880 Le Muy. Au rond-point, continuez tout droit vers centre-ville. KM 881 Tour de Charles-Quint et sortie du Muy. Suivez Fréjus. KM 888 Puget-sur-Argens 3 , prenez à droite. Belle entrée sous les platanes. KM 890 Zone commerciale de Fréjus. Suivez Fréjus–Cannes. KM 894 L’ancienne Nationale 7 est à sens unique dans Fréjus, vous ne pourrez pas la prendre en venant d’Aix. Suivez la direction de Cannes par la déviation. KM 896 Retour sur la DN7, au rond-point tournez à gauche vers Cannes.
ROBERT RIEU, HISTORIEN AMATEUR ET PASSIONNÉ
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MENTON 7
KM 899 La Tour de Mare. Suivez Cannes, on s’attaque ici au massif de l’Esterel… 4 KM 907 Col du Testanier (311 m). Arrêtezvous sur le parking. De là, vous pouvez monter au sommet du mont Vinaigre (618 m), point culminant de l’Esterel. KM 910 Au carrefour du Logis de Paris, suivez Cannes. KM 912 Auberge des Adrets. Ancien relais de poste au cœur du massif. KM 919 Pont de Saint-Jean. Département des Alpes-Maritimes. D6007. KM 923 Mandelieu-la-Napoule. Au rond-point, suivez Cannes. KM 925 Sortie de Mandelieu. Prenez la direction Cannes-La-Bocca et contournez l’aéroport. KM 927 Entrée de l’aérodrome à droite (avion). Continuez vers Cannes. KM 928 La Bocca 5 . Suivez Cannes centre Croisette (avenue Francis-Tonner). KM 930 Cannes. Avenue du Dr-Picaud. Continuez tout droit. À la sortie de la vieille ville (Le Suquet), vous arrivez sur le port.
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À Pourcieux, la Nationale 7 est tellement étroite qu’on a l’impression de pouvoir toucher les maisons d’en face… C’est ici, dans la maison de sa grand-mère, bercé par le rythme incessant des voitures et des camions qui traversaient le village, que Robert Rieu a passé une grande partie de son enfance… En face, c’était la boutique de son oncle boulanger. La Nationale 7 est déviée depuis 51 ans mais elle a quand même sacrément marqué cet enseignant à la retraite, passionné d’histoire et d’antiquité depuis ses premières plongées archéologiques en Méditerranée dans les années 1970. Du coup, Pourcieux, la région, et la Nationale 7, ici, c’est lui qui la connaît le mieux : toujours à la recherche d’archives, collectionneurs de documents d’époque et de vieilles photos, amoureux de sa région, il a toujours une petite anecdote à vous raconter, avec une exigence : l’exactitude historique ! Alors, n’allez pas lui raconter que la Montagne Sainte-Victoire tient son nom de la victoire de Marius sur les Teutons un siècle avant notre ère, non, le nom est dérivé de Venturi, ou Vans, qui signifiait Montagne en langue pro-celtique… Et des histoires comme ça, il en a des centaines en réserve !
ASSANS LE VIEUX VILLAGE DE FL à Flassans-sur-
la Nationale 7 arrive Peu après Brignoles, rçoit quelques p d’œil en face, on ape cou Issole. Si l’on jette un ssans », bâti à Fla ux Vie « le st c’e colline, ruines perchées sur la incursions dides er teau pour se protég l’origine autour du châ tantes… C’est tes pro ou s ure ma bares, verses, qu’elles soient bar staller pros’in t von e que les habitants qui peut à partir du XVII siècle ce tout vallée, en démontant la colsur gressivement dans la t san lais ne portes et fenêtres, l’être : poutres, tuiles, es… s de murs fantomatiqu line que quelques pan
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Puis suivez la Croisette. La Nationale 7 passait à l’origine par la rue d’Antibes, aujourd’hui en sens unique. KM 932 Sur la Croisette, suivez Antibes pour rejoindre la D6007. KM 938 Golfe Juan. Prenez la direction de Nice. KM 939 Au niveau du jardin public, la Nationale 7 croise la Route Napoléon qui commence juste ici. Une colonne est visible sur le côté droit de la chaussée. Continuez et passez deux ronds-points en suivant Nice (D6007 et D6107). KM 943 Antibes. Route à double-chaussée, suivez Nice–Cagnes-sur-Mer KM 946 La Brague. Tout droit par l’avenue de Nice. KM 949 Villeneuve-Loubet. Ancienne station-service à gauche. KM 950 Au feu rouge au niveau des Marinas, prenez à droite la D6098 vers l’aéroport Nice-Côte-d’Azur et Nice par le bord de mer. La route est plus facile, et plus agréable que l’ex-Nationale 7 qui joue à cache-cache avec l’autoroute. KM 951 Cagnes-sur-Mer. La D6098 devient la M6098 (Métropole de Nice). KM 956 Saint-Laurent-du-Var. Traversez le Var. À la sortie du pont, le monument visible à droite marque le centenaire
du rattachement du Comté de Nice à la France (1860-1960). Continuez tout droit vers la Promenade des Anglais. KM 958 A Nice, empruntez la Promenade des Anglais 11 , tout droit. KM 965 Quai des États-Unis. Continuez à longer la mer jusqu’au port. Puis suivez Monaco-Menton Grande Corniche 8 – Moyenne Corniche dans la courte rue Rusca. Tournez ensuite à droite puis, au deuxième feu, de nouveau à gauche dans le boulevard Lech-Walesa. Continuez tout droit sur 600 mètres, et prenez à droite le boulevard Bischoffshein, direction Monaco Menton – Observatoire de Nice (M2564). KM 976 Après avoir fait le tour de l’Observatoire, vous arrviez au col d’Èze. KM 981 La Turbie 9 . Trophée des Alpes. Suivez Menton Roquebrune (D2564). KM 989 Roquebrune-Cap-Martin. Direction Menton. KM 992 Cap-Martin. Suivez l’avenue Aristide-Briand (D6007) qui descend sur la droite. Passez sous le pont du chemin de fer. KM 993 Menton 10 . Prenez à droite vers Les Plages. Au niveau de la mer, tournez à gauche, suivez la plage. KM 994 Port de Menton. Suivez Port de Garavan–Italie. 11
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DU JUIN >AU 12PALAIS JUILLET 2017 EN21 CONCERT IDÉAL DU 21 JUIN > 12 JUILLET 2017
vanessacalvano.fr - © georgesemmanuel.com
vanessacalvano.fr - © georgesemmanuel.com
EN CONCERT AU PALAIS IDÉAL
MATHIAS DUPLESSY MATHIAS DUPLESSY & VIOLONSDU DU MONDE & LES LES VIOLONS MONDE PIERS FACCINI PIERS FACCINI JACKY TERRASSON JACKY TERRASSON & STEPHANE BELMONDO & STEPHANE BELMONDO ANA POPOVIC
ANA POPOVIC
BERTRAND BELIN
BERTRAND BELIN KEREN ANN
KEREN ANN JULIEN CLERC en avant première !
JULIEN CLERC en avant première !
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HISTOIRE
SÉRIE NOIRE SUR LA FRÉQUENTÉE DEPUIS DES SIÈCLES, LA NATIONALE 7 NE COMPTE PLUS LES AFFAIRES CRIMINELLES, CATASTROPHES OU ACCIDENTS SURVENUS SUR SES BAS-CÔTÉS. PETIT FLORILÈGE D’HISTOIRES DRAMATIQUES, COCASSES OU MYSTÉRIEUSES…
LE MINISTRE, L’ACTRICE ET LES CAGOULARDS Montélimar dort, lorsqu’une déflagration déchire la nuit du 25 au 26 juillet 1941. Dans une chambre du Relais de l’Empereur, on retrouve le corps de l’ancien ministre du Front Populaire Marx Dormoy, décapité par l’explosion d’une bombe placée sous son lit. L’enquête révèle que cette figure du SFIO, assignée à résidence pour avoir refusé l’octroi des pleins pouvoirs à Pétain en 1940, avait passé la soirée avec une jolie actrice. Proche de la Cagoule, la jeune femme est arrêtée avec deux complices. Le trio, pourtant, ne sera jamais jugé : libéré par la Gestapo, il s’évanouit dans la nature, et avec lui la vérité sur l’affaire…
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Contrairement à une idée reçue, Albert Camus n’a pas trouvé la mort sur la Nationale 7, le 4 janvier 1960, mais près de Sens sur la Nationale 6. Pressé, le romancier avait pourtant bien emprunté la 7 entre Lourmarin (Vaucluse) et Lyon, devançant sa famille voyageant en train. De nombreuses théories plus ou moins farfelues se sont fait jour concernant l’accident qui lui ôta la vie, entre malaise du conducteur Michel Gallimard, éclatement d’un pneu, vitesse excessive et même assassinat commandité par le KGB.
MENSONGE AU NOM DE L’ÉTAT
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© COLLECTION ÉTIENNE AUBÉRI.
ALBERT CAMUS ET L’OMBRE DU KGB
À l’aube du 5 juillet 1964, la voiture du Dijonnais de 22 ans Jean-Claude Saint-Aubin s’encastre dans un platane à l’entrée de Fréjus. Sa passagère de 16 ans perd aussi la vie dans ce que l’enquête, truffée d’incohérences, résume à un banal accident. Une théorie rejetée par les parents éplorés, convaincus que la vérité est ailleurs et doit être étouffée. Bavure des services secrets ? Attentat manqué contre un cadre de l’OAS ? Collision avec un véhicule militaire ? Simple drame de la route ? Nul ne le saura sans doute jamais.
LES CHAUFFEURS DE LA NUIT
Nous sommes le 2 décembre 1959, la pluie s’abat sans discontinuer depuis près de 15 jours sur le Var. À 21 h 13, le barrage de Malpasset, situé à quelques kilomètres en aval de la ville de Fréjus, cède sous la pression des eaux, qui se transforment en vague mortelle. 423 habitants des quartiers ouest de la ville sont victimes des flots en furie, qui provoquent aussi d’immenses dommages matériels. Plusieurs kilomètres de la Nationale 7, soufflés par le torrent de boue, disparaissent ainsi dans la catastrophe.
L’HOMME SANS JAMBE
IS. © COLLECTION THIERRY DUBO
TRISTE DESTIN POUR LE HÉROS
© LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ.
Honnêtes commerçants le jour, bêtes sauvages la nuit. Trois ans durant, les meurtres atroces des « chauffeurs de la Drôme », qui brûlaient les pieds de leurs victimes pour leur faire révéler l’emplacement de leurs économies, terrorisent les environs de Valence, Romans-sur-Isère et Tournon-surRhône. Traqués par les brigades du Tigre, le gang finit par tomber. Trois de ses membres sont guillotinés sur le parvis de la prison de Valence le 22 septembre 1909. Un autre mourra au bagne, à Cayenne.
© LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ.
© CENT.ANS
LES EAUX FURIEUSES
dar, journal En 1952, le magazine Ra divers, en ts fai les spécialisé dans t sa Une fai 2, 196 à 9 194 kiosque de dessinée et titrée Sensation sur la N.7 i -, avec rar Fer o par l’illustrateur Rin ue par véc e tur en sav l’incroyable mé -sur-Loire un automobiliste à Cosne renversé un (Nièvre). Après avoir chaussée, le la chasseur traversant c horreur ave it rço pe conducteur s’a sa victime que la jambe droite de lence du vio s’est volatilisée sous la lorsqu’il e plé cu choc. Stupeur dé it par se fin ssé ble le constate que re mal… Ce relever sans le moind ant de la att dernier, ancien comb réalité en it éta Grande Guerre, ! is bo de be doté… d’une jam
Plus de mille prisonniers allemands à lui seul, une évasion et des actes de bravoure à la pelle… Originaire de la Drôme, Albert Roche était l’un des soldats les plus décorés de la Grande Guerre. Ce chasseur alpin fort en caractère échappa à cinq années de tranchées, à neuf blessures et même à un peloton d’exécution pour finir bêtement sous les roues d’une voiture, fauché à la descente de l’autocar qui le déposait à Sorgues, dans le Vaucluse, le 14 avril 1939…
LA 7 AUSSI A SON AUBERGE ROUGE Quelques décennies après la célèbre affaire de Peyrebeille (Ardèche), un nouveau cas d’auberge sanglante défraie la chronique. Nous sommes en 1858 à Neuvy-sur-Loire, dans la Nièvre, où des travaux de terrassement font apparaître des ossements dans un champ attenant à l’auberge de la « Giraffe ». Au total, 19 à 42 (selon les sources !) squelettes de colporteurs et autres manouvriers de passage, trop modestes pour avoir fait l’objet de recherches. Prescription ? Fuite des coupables ? Si la guillotine fonctionna en Ardèche, aucune condamnation ne sanctionna les tenanciers coupeurs de gorge de la Nièvre…
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ZOOM
EN ROUTE VERS LE
À VOIR AUSSI SUR LA 7
« SEPTIÈME » CIEL
MUSÉE VOLANT SALIS, aérodrome de la Ferté-Alais, à Cerny (Essonne). www.musee-volant-salis.fr
LES BELLES MÉCANIQUES… VOLANTES ONT AUSSI LEURS MUSÉES LE LONG DE LA NATIONALE 7. ESCALE INSOLITE SUR LA PISTE DE DEUX JOYAUX AÉRONAUTIQUES, À LYON-CORBAS ET MONTÉLIMAR.
MUSÉE DE L’AVIATION DE MELUN-VILLAROCHE, Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne) www.mamv.fr
© PHOTOS : EALC.
MUSÉE AÉRONAUTIQUE ET SPATIAL SAFRAN, à Réau (Seine-et-Marne) www.museesafran.com MUSÉE AÉRONAUTIQUE D’ORANGE (Vaucluse) www.musee-a5e.com
Un Mirage IV classé monument historique, un aéroplane Zipfel de 1908, un AlphaJet de la Patrouille de France… Réaménagés par une poignée de passionnés à des fins mémorielles, pédagogiques et culturelles, les anciens hangars de l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre), à Lyon-Corbas, abritent depuis leur inauguration en 2012 un fabuleux concentré de l’histoire de l’aviation. À ne surtout pas rater, au milieu des aéronefs et des ateliers de restauration, l’espace Capitaine Jean Robert, consacré à la base aérienne 942 du Mont-Verdun, point culminant des Monts d’Or sur les hauteurs de Lyon. Musée de l’aviation Clément Ader, à Corbas (Rhône). www.ealc.fr
© COLLECTION MEAC.
Décollage vers le passé
Un mirage sur la route du soleil Les habitués de la 7, à Montélimar, ont un nouveau repère. Fièrement dressé au milieu d’un rond-point, ce Mirage III, tout droit sorti des sixties, donne la direction du musée européen de l’aviation de chasse, le plus important espace de sauvegarde de la mémoire aéronautique du sud-est de la France. Pionniers de l’aviation, chasseurs militaires, appareils civils, maquettes… Un joli parcours sur les traces des chevaliers du ciel, à faire sous les immenses hangars du site de l’aérodrome d’Ancône. Musée européen de l’aviation de chasse, à Montélimar (Drôme) www.meacmtl.com
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RENDEZ-VOUS
À TOURVES, ON AIME POUSSER
© AN7HP.
LE BOUCHON
SOUS LE REGARD BIENVEILLANT DE LA VIERGE DU ROCHER, C’EST TOUT UN VILLAGE VAROIS QUI, TOUS LES DEUX ANS, S’AMUSE À REMONTER LE TEMPS. À L’AUBE D’UNE NOUVELLE RECONSTITUTION DU CÉLÈBRE BOUCHON DE TOURVES, LE 15 AOÛT PROCHAIN, RETOUR EN IMAGES SUR L’UN DES GRANDS RENDEZ-VOUS FESTIFS DE LA NATIONALE 7 RESSUSCITÉE.
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« LES BOUCHONS FONT PARTIE DE L’HISTOIRE DU VILLAGE » Pour le maire de Tourves, Jean-Michel Constans, cette reconstitution, au carrefour entre devoir de mémoire et fête populaire, est une formidable occasion de contribuer au renouveau touristique de la 7. NATIONALE 7 MAGAZINE - Tourves et la Nationale 7, une vieille histoire d’amour ? JEAN-MICHEL CONSTANS - Avant que l’A8 ne relie Aix-en-Provence à Nice, c’était la seule route permettant d’accéder aux plages de la Côte d’Azur. Jusqu’en 1968 et la création de la déviation, des milliers de véhicules passaient par le centre du village, occasionnant d’impressionnants embouteillages, qui faisaient la Une des infos nationales. N7 MAG - N’était-ce pas une drôle d’idée de redonner vie à ces tourments ? J.-M.C. - La route compte de nombreux nostalgiques, à l’image du dessinateur Thierry Dubois, qui a rencontré mon prédécesseur Paul Castellan. Ils ont eu l’idée d’organiser une reconstitution semblable à celle de Lapalisse, dans l’Allier, en alternance tous les deux ans. Après un coup d’essai en 2009, la première édition a eu lieu en 2011, la seconde en 2013 et la dernière en 2015, avec toujours plus de participants déguisés, de véhicules anciens et de spectateurs. N7 MAG - Comment s’organise ce voyage festif dans le temps ? J.-M.C. - L’association Nationale 7 Historique Provence, à laquelle la commune apporte un soutien logistique, est née en 2014 pour porter l’événement. Le 15 août, le village est fermé de part et d’autre, on met en place des allers-retours et on regarde défiler les véhicules anciens, à grands coups de klaxons et de fausses engueulades. C’est le seul
© MAIRIE DE TOURVES.
Derrière ce sémillant représentant des forces de l'ordre d'antan, une Peugeot 203 et une Peugeot 403 cabriolet croisent une Renault Juvaquatre, au beau milieu du village.
jour de l’année où la circulation dans le village, aujourd’hui à sens unique, retrouve son double sens ! N7 MAG - Le bouchon contribue-t-il à nouveau, et cette fois dans le bon sens, à la notoriété du village ? J.-M.C. - La manifestation est aujourd’hui connue et reconnue. Elle draine plusieurs milliers de visiteurs, parmi lesquels des Belges, des Hollandais, des Anglais… C’est un événement porteur et identitaire : les bouchons font partie de l’histoire du village et les remettre au goût du jour, à travers une manifestation si bon enfant, est très positif. N7 MAG - Une bonne manière de participer au renouveau touristique de la Nationale 7 ? J.-M.C. - Bien sûr ! Je suis référent du secteur Aix/Fréjus pour l’association des communes des Routes Nationales 7, 6 et 86 historiques, et mon rôle est de solliciter les autres communes à se mobiliser à leur tour pour animer ce tronçon de la route, qui par son côté mythique offre de belles perspectives touristiques. PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE FRIEH
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© COLLECTION CLAUDE DAVID.
RENDEZ-VOUS
En haut, une Peugeot 404 tente de se frayer un chemin, face à une Citroën 21 Pallas surmontée de tout l'arsenal publicitaire de l’époque !
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Ci-contre, cette Renault 4CV découvrable, qui trouve une seconde jeunesse, a bien fière allure.
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Ci-dessus, sous le regard du public, qui joue aussi parfaitement le jeu du vintage, circulent une Renault Juvaquatre (à gauche) et une Panhard CD (en haut).
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Ci-contre, l'embouteillage bat son plein dans les rues étroites du village varois, où peine à progresser une jolie Citroën Traction Avant, face à une Peugeot 203.
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RENDEZ-VOUS
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© COLLECTION ALAIN BAGUET. © AN7HP.
Ci-dessous, c’est le 15 août à Tourves : la fête bat son plein sous le soleil du midi.
© AN7HP.
© COLLECTION CLAUDE DAVID.
Ci-contre, un brin décalée parmi les classiques de l’époque, une Peugeot 201 Roadster des années 30 flirte avec une Citroën 2CV.
© PHOTOS : THI ERRY DUBOIS.
RENDEZ-VOUS
LES ÉTAPES DE L’ÉTÉ
100 AUTOS SUR LA N7 LE CONVOI DE LA LÉGENDE ORGANISÉ DU 9 AU 13 JUILLET, L’ÉVÉNEMENT 100 AUTOS SUR LA N7 S’ANNONCE COMME LE PLUS GRAND RALLYE TOURISTIQUE JAMAIS ORGANISÉ SUR LA ROUTE. EN VOITURE ET COSTUME D’ÉPOQUE, OF COURSE. ls ont rendez-vous avec le mythe. Cet été, plus de 250 fondus de la 7 vont réaliser leur rêve ultime : voyager dans le temps. Derrière ce projet un peu fou se cache un passionné de la première heure, Thierry Dubois, l’âme vivante de la Nationale 7 : « Ce qui me trottait dans la tête depuis longtemps, c’était de l’animer d’un bout à l’autre avec des véhicules d’époque, pour recréer sur près de 1 000 kilomètres la route des vacances d’antan ». Pari réussi, donc. Du 9 au 13 juillet, un cortège de cent voitures, camions, caravanes et motos des années 1945 à 1968 s’élancera sur les traces du passé. À son bord, une foule de nostalgiques, rétro-voyageurs et férus de vieilles mécaniques, costumés et équipés à l’ancienne. « L’esprit et le dress code sont importants, mais il n’y a pas besoin de faire la police : les participants sont demandeurs ! » Parmi eux, une douzaine d’Américains, tout heureux de « faire la Nationale 7 à la Française » et de flirter avec la légende. Vestiges, anciens garages, tracés délaissés, mémoriaux, haltes gourmandes… Entre chasse aux fantômes et balade régionale, le road book a été ciselé avec soin : pour faire de l’événement « une grande fête le long de la 7», d’abord, et marquer l’histoire de la route, aussi. La saga continue. Infos + : www.100autossurlan7.com
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15 AOÛT Bouchon de Tourves (Var).
+ d’infos : www.nationale7historiqueprovence. e-monsite.com
3 SEPTEMBRE Les Bouchons de Joigny (Yonne).
+ d’infos : www.facebook.com/vieillescoquilles
10 SEPTEMBRE Route Bleue 2017, balade d’époque entre Lapalisse (Allier) et Annonay (Ardèche).
+ d’infos : www.retroclubforezien.com
15-17 SEPTEMBRE 6e Rétro camping de la Nationale 7 à Tain-l’Hermitage (Drôme).
+ d’infos : www.nationale7.com
16 SEPTEMBRE N7 en fête à Loriol (Drôme).
+ d’infos : www.facebook.com/n7enfete
DE RETOUR EN 2018 Le 7e grand embouteillage de Lapalisse (Allier) aura lieu du 12 au 14 octobre 2018. Infos sur www.embouteillagen7 lapalisse.blogspot.fr
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I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I M. Mme, Mlle, Nom et Prénom
I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I Résidence / Escalier / Bâtiment
I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I N° Rue / Avenue / Boulevard ou Lieu-dit
I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I__I Code postal
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Festival d’Avignon / Du 6 au 26 juillet Palais des Papes et autres lieux, Avignon (Vaucluse). Tél. : 04 90 27 66 50. www.festival-avignon.com
Rock en Seine / 25 au 27 août Domaine national de Saint-Cloud – Saint-Cloud (Haut-de-Seine).
Musique à l’Emperi / Du 31 juillet au 8 août Château de l’Emperi, à Salon-deProvence (Bouches-du-Rhône). Tél. : 04 90 56 00 82. www.festival-salon.fr
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Festival d’art pyrotechnique / Du 14 juillet au 24 août Sur la Croisette à Cannes (Alpes-Maritimes).
Nuits de Fourvière / 1er juin au 5 août Théâtre antique de Fourvière à Lyon (Rhône).
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Les Plages électroniques / Du 10 au 12 août Plage du Palais des Festivals, à Cannes (Alpes-Maritimes).
Jazz à Vienne / 29 juin au 13 juillet Théâtre antique de Vienne (Isère).
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Jazz à Juan / Du 14 au 23 juillet La Pinède Gould à Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes). Tél. : 04 22 10 60 09. www.jazzajuan.com
Tél. : 04 75 89 15 99. www.aluna-festival.fr
Fêtes nocturnes de Grignan / Du 24 juin au 20 août Château de Grignan (Drôme).
Festival de musique de Menton / Du 29 juillet au 14 août Parvis de la Basilique Saint Michel Archange, à Menton (Alpes-Maritimes).
Tél. : 04 75 91 83 50. www.chateaux-ladrome.fr
Tél. : 04 92 41 76 76. www.festival-musique-menton.fr
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Les Zaccros d’ma rue / 3 au 9 juillet Dans les rues de Nevers et de son agglomération (Nièvre).
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