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Design graphique, illustration : F. Joffre / frederic.joffre75@orange.fr / © poésie en liberté. 2012
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Concours international de poésie en langue française via internet ouvert aux lycéens, aux étudiants et aux apprentis /
/ 2 janvier-7 avril 2013 /
www.poesie-en-liberte.com Organisé par
Partenaires et soutien
Concours international d’écriture poétique
Participation des élèves du LYCÉE FRANÇAIS PAUL VALERY DE CALI, COLOMBIE
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Poésie en liberté 2o13
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f ê t e
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f ê t e
Une nuit, couché dans l’herbe, agonisant et plein de désespoir Il lève sa blanche tête vers le ciel noir Et en jurant par le ciel étoilé, Il décida de récupérer toute sa gaité. Pour cela, il leva haut son bras, Et un bout de fromage, de la lune, il arracha. En pensant que ce fromage allait lui donner des forces Au contraire il provoqua un évènement atroce Le fromage lunaire était sacré Et notre bon pierrot ignorait qu’il était empoisonné. Avec tout ce qu’il a dévoré, Rapidement il ne pouvait plus se tenir sur ces pieds. Personne ne se rendit compte de son décès Mais ils observèrent un autre succès, La lune avait changé de forme Et de ce changement ils étaient conformes. Pour expliquer les phases lunaires On nous donne plusieurs raisons Mais la seule vérité, C’est que chaque jour des pierrots rejetés Vont manger ce qui ne doit pas être touché. Victor Bauer, seconde B
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L ‘histoire que je vous raconte Parle d’un pierrot plein de honte Quand il marche dans la rue Il passe souvent inaperçu. Son cœur est brisé en petits morceaux Par les joyeux souvenirs qui tournent dans son cerveau L’esprit théâtral de la société a changé Pour cela notre pierrot n’a rien à manger.
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jouait et riait sans aucun motif. L’amour chez lui était absent. Au cœur d’un monde différent, il cherchait de la compagnie, où personne ne l’acceptait. Jusqu’ à ce moment inattendu dans sa vie où la puissante lumière de cet être merveilleux toucha son esprit. C’était une belle fille, timide tout comme lui. Peu à peu la force incroyable de ce sentiment a construit simplement une seule personne. Leur grandeur devint plus forte que les ignorants qui les entouraient et pensaient différemment. Tomas Benavides, seconde B
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C’était un homme étrange, il chantait,
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Un vieux assis dans une forêt, Regarde des arbres et des fleurs. Seul, il observe les couleurs, Qui lui procurent un grand bonheur. Immobile, au centre de tout, Il est fasciné par le silence. Puis une lumière en avalanche Cache la vraie turbulence. Le vieux se réveille du sommeil, En se retrouvant vraiment triste Au milieu de ces automobilistes. Et l’illusion qui s’évanouit, Au cœur de cette énorme pluie De pollution, machines et bruit. Hugo Clavijo, seconde A
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Le Vieux
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Mon aimé au visage de virage poétique d’une fin éternelle Mon aimé aux yeux de pétrole illuminés par la nuit jaillissante Mon aimé au nez de rocher passant par le ciel inconnu Mon aimé à la bouche de fruits de mer plus infâmes Mon aimé au menton fin d’une bohème sans âme Mon aimé au cou ineffable d’un corde sans fin poursuivie Mon aimé aux bras maladroits passant par la fenêtre de la peur Mon aimé aux doigts souriant par la tristesse des châtiments Mon aimé aux ongles sublimes dérivant sur la neige complexe Mon aimé au torse pourri de roses caduques qui sourient Mon aimé à la peau frémissante par l’angoisse du tigre Mon aimé au ventre de poussière d’une solitude qui revient sans peine Mon aimé aux hanches prenant la forme des ancêtres d’un futur prochain Mon aimé aux jambes perplexes par la théorie du vent que les renferme Mon aimé aux cheveux dessinés par la foudre de la peine inconsciente Mon aimé à la beauté des collines du ciel traversant la pureté soupçonnable Mon aimé à la silhouette puissante d’un géant sur les flammes gelées Mon aimé à la langue d’un feu malade s’éteignant dans le paysage Mon aimé aux oreilles inspirant l’ivresse du dragon déchiré Mon aimé aux dents de coquilles perdues sur l’horizon lointain Mon aimé aux fesses superflues exprimant le désir des fées de l’enfer Mon aimé au sourire d’une tulipe qui danse dans le pâle destin de la vie. Daniela Gomez, seconde C
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Perfection difforme d’un amour irréel
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Un homme court vers le plus vert Sans regarder en arrière Il s´enfuit de tout l´univers. Ce n´est pas la société qui le rejette C´est plutôt la nature qu´il admire. Il partit du monde développé Pour trouver ce qu´il voulait rencontrer. Victor Espinosa, seconde A
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Dans une énorme forêt
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Avec vos esprits pleins d’énergie Sans même savoir ce qui vous attend Tout ce qu’il faut faire c’est profiter du temps. Moi qui ne désire qu’être comme vous Sachant qu’il ne me reste plus que des mouvements mous Qui ne me laissent vivre ni un instant Tout ce qu’il faut faire c’est profiter du temps. Moi qui ne suis plus qu’un corps usé Ne désirant que revenir dans le passé C’est bien pour cela que je vous l’ai dit mes jeunes gens Tout ce qu’il faut faire c’est profiter du temps. Lucia Delahaye, Première Littéraire.
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Moi qui vous regarde passer
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Il y a des animaux de couleurs. Nourris par la merveilleuse nature, Ils vivent heureux et satisfaits. N’oublie pas les grandes tempêtes, qui accompagnées d’ orages font du bazar. Mais à la fin grâce au soleil, Tout est calme. C’est la mer, la vie. Diana espinosa, seconde A
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Dans une petite maison pleine d’or,
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Qui souhaitait voyager de tout son cœur Cependant un jour il partit vers la forêt Là-bas il marchait trop doucement et Il regardait tout avec admiration. Mais le crépuscule tomba et la peur envahit son attention Cependant, il vit des arbres qui bougeaient et se moquaient de lui Et parlaient avec des fleurs toujours de lui. Le chien ne prêta pas beaucoup d´attention et Il continua son chemin comme s´il ne s´était rien passé. Daniela Garces, seconde B.
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C´ était l´histoire d´un chien rêveur
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Je jouis lorsque j’observe l’immense allée des champs Elysées,
la ville de la mode, des lumières, du tourisme Et tout simplement… De la beauté. Cette ville est en réalité un monde
Mes pensées envahissent mon corps et même mon cœur
Cependant, je ne suis pas la seule à être dominée par la raison ainsi que par la folie.
Elle habite dans un endroit où l’on peut être facilement malheureux,
Elle habite avec pleins de remords…
Son rêve est d’habiter cette incroyable ville. Puis, comme tout le monde devrait le faire, Elle monta dans son monde imaginaire… Néanmoins, quand les rêves se réalisent,
ils ne donnent pas toujours le bonheur que l’on espérait
Le cœur de cette fille se trouve maintenant noir Personne ne lui adresse la parole
Ses origines ne définissent pas ce qu’elle est.
Tout le monde a une apparence trompeuse de sa personne.
Les apparences seront toujours là
Les apparences seront la cause de sa tristesse. Angelina Halal 2B
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La fille et ses rêves.
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A la tombée de la nuit, quand je me sentais seule, je me rendi compte que tu étais là, comme toutes les soirées. Quelquefois à la moitié, pleine, nouvelle et bien d’autres phases encore je dus regarder .Tu changes chaque mois mais je t’aime telle que tu es. Ta blanche surface me rappelle l’innocence d’un enfant et cette surface parfaite avec des trous, un vrai fromage ! J’aimerais toucher ta peau rugueuse et sablonneuse. Nous ne nous rendons pas compte de ta majestuosité. Tu éclaires les rues, les toits des maisons, les parcs et en tout lieu où lumière arrive. Nous ne serons jamais seuls parce que toutes les nuits tu es avec nous, ma fidèle compagnie. Carolina Gaitan Parra_ Première Littéraire
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La solitaire, fidèle compagnie.
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J’avais envie de regarder ailleurs mais c’était un défi pour moi. J’eus un rêve, c’était la plus néfaste des roses. Tes pétales fânés émanaient une odeur pourrie qui reflétait ton intime ; putride parfum dont j’étais curieux. Ce vice me produisait d’ extases nausées. Puis tes cheveux nonchalant me séduisaient, m’ameneaient vers une caverne de sombres passions. Tes ongles ; des épines qui déchiraient mon âme, beauté tueuse. Ta tige fine et livide, élégante et monstrueuse, superbe et dangereuse , menait mon cœur vers l’inconstante sérénité. D’un coup,je regardai tes yeux ; des grottes, calmement, me terrifiaient. Cependant, j’osai prendre cette rose décadante. Son corps me laissa une blessure qui jamais ne se soigna. Pourrai- je aimé à nouveau ? Pourquoi cette belle rose m’a causé tant de douleur ? Pourrai-je survivre avec elle ou mourir sans elle ? Elle apporta à ma vie l’incertitude puis l’angoisse d’où ces questions surgissaient. Cet amour réel me tuera avec le plus grand bonheur du monde. Et je voudrai mourir mille et une fois pour elle. Je me noierai dans le mépris majestueux auquel je suis toujours soumis. Je boirai chaque goutte de sang versé à cause d’elle. Pourtant j’aurai essayé de prendre ta dégoûtante beauté que j’admire, mais tu étais déjà en fuite vers l’éternel. Carolina Gaitan Parra_ Première Littéraire
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Beauté qui tue
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Merveilleuse amie. Toi qui gomais toutes mes fautes. Toi qui restais toujours avec moi, même pendant les longues et froides nuits de ma scolarité. Ma chère amie, je t’en prie, reviens . J’ai besoin de ma petite amie, blanche et pure comme la lune. Ma petite gomme blanchâtre, qui ne critiquait jamais mes erreurs mais qui m’aidait à les réparer. J’ai besoin de ma petite amie, qui m’aidera à devenir une meilleure personne à l’avenir. Maria jose garzon, première littéraire,
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Ma petite amie
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Vêtue de vert,marron,et de couleurs vives. Son esprit charmant nous fait penser à la plus pure des libertés. Elle porte des plumes sur la tête Mais elles s’envolent à cause du vent Ce vent du Nord qui fait danser ses cheveux Au rythme de fracas divers. Aux alentours une autre femme se promène. Elle court et remplit de vie tout ce qu’elle touche. Sa silhouette sinusoïdale est couverte de vêtements invisibles Et brille au moment où le soleil se montre. Sur ses vêtements il y a des tas de diamants Mais ils se décrochent de temps en temps A cause des sauts qu ‘elle fait tout au long de la journée. Elles vivent l’une près de l’autre On ne les trouve que dans quelques lieux Ces lieux où l’on peut toujours s’assoir et écouter. Les bruits sont divers Des tambours,des flûtes, de clarinettes Ou parfois le silence qui est aussi beau à remarquer. Enfin les deux femmes sont belles Certainement elles renferment un peu de mystère Aux yeux de l’homme , un paysage de merveilles. Paula Gomez, Seconde A.
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Debout, les pieds sur terre,une femme.
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secondes, des heures, des semaines, des mois et des années de sa merveilleuse enfance à son adolescence derrière une fenêtre.
Jour à jour, elle regardait à travers la fenêtre, la fenêtre qui lui dnnait envie d’y aller, là-bas, au loin, pour connaitre un jour la ville.
Cependant son père avec un regard glacé, lui tournait les yeux loin de la fenêtre, en détruisant ses espérances. Alors elle fixa ses yeux sur le livre qui l’amène dans un monde imaginaire et la rend libre, et fait que son rêve devienne réalité.
Natalia Gomez, seconde B
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Au sein d’une maison, une belle fille passait des
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Les oiseaux chantaient au chant excité Nous nous trouvions embrassés Mais tout à coup la fin arriva.
Son cou avait une marque mortelle
Qui avait pour notre amour une fin éternelle Une vipère laissa la marque
Et mon cœur peu à peu était exsangue. Depuis ce jour-là, le soleil est gris
Et ma tristesse augmente de manière infinie; Fait un effort me dit mon cœur
Mais la solitude et la haine gagnent sur mon corps. Je pense que l’amour n’existe pas
Et que les jolis mots ne servent à rien Seul, triste et sans espoir
Au-dedans, je porte une pierre couleur noire. Juan Sebastian Guerrero, Seconde B.
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Le soleil étincelait la matinée
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sentir dans un bois où se trouve un homme dans les bras de son aimée. Le bois qui embrasse l’homme avec ses doux arbres, éclaircit le chemin qu’il suit.
Sous l’effet d’un amour brûlant, il se laisse
caresser par le vent qui le frôle doucement… Il se laisse emporter par le moment qui s’intensifie avec le temps. Les mots prononcés principalement par l’amant, font sentir la chaleur du jour, à l’intérieur de la terre, de son cœur.
Mais par des mots exprimant une erreur, il
provoque une forte pluie qui s’intensifie lorsqu’il continue avec ses paroles. La lumière disparait, ne peut pas apparaître, qu’après une longue nuit, où l’homme est laissé à l’écart, car les arbres le rejettent.
Une longue nuit passa, avec une tempête qui
cesse peu à peu, éclaircit lentement le malheureux. Elle lui prie de rester avec elle au coeur d’une journée éternelle. Christian Hamon , Seconde A
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Un jour, qui ne semble jamais se coucher, se fait
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C’est l’histoire d’une fourmi. Une fourmi banale Mais elle manque d’amitié, Elle n’est pas acceptée. Elle n’est pas plus grande qu’une feuille Ne peut soulever des pierres Ni peut gagner une course : Elle n’a rien d’extraordinaire. Elle ne fait que travailler pour l’énorme fourmilière, Mais elle est insignifiante Comparée à ce colosse. Aucune fourmi ne la veut proche Au contraire d’autrefois Peut-être parce qu’elle est laide ? Ou ne travaille pas suffisamment ? Elle extrait de la lumière Tous les éléments joyeux Et veut tous les combiner Mais le résultat n’est pas heureux. Bleue est la joie de l’amitié Et grise celle du plaisir Mais elle ne peut les mélanger Sans se tâcher du rouge mort. Elle ne comprend toujours pas Pourquoi elle est rejetée, Pourtant elle ne sera pas vaincue Par l’écrasante solitude. « Je suis inférieure aux autres » Pense-t-elle vraiment « Je travaillerai d’avantage Pour être enfin l’une des vôtres » Mais on ne l’écoute point Et quand elle fut écrasée Par la botte d’un pied humain Personne ne s’en rendit compte. La seule chose qui changea Dans l’énorme fourmilière Fut le rythme de travail qui fut bien diminué. Mejia Samuel, seconde B
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Insignifiante
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homme habillé en noir avec un bouquet de fleurs à la main et les yeux plein de larmes. Accompagné par les morts, là où ils dorment, l’ homme mélancolique marche par les chemins du cimetière cherchant son amour parti pour l’ infini. Seul, l’ homme parle et demande aux esprits des morts pourquoi son amour est parti creusant un grand trou dans son cœur, il l’ aimait sans aucune condition. Au seuil de sa pierre tombale, à genoux devant sa tombe, l’ homme implore l’ amour. Santiago Perez, seconde A.
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Le jour s’ exténuait, sans aucun bruit. J’ai aperçu un
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Où je prends le monde en une seconde. Un polygone Fait et rempli de plastique. Je ne trouve rien qui me plaise Donc je pourrais le lancer Et il pourra voyager par tout l’enfer. Ma réalité Dans laquelle je suis un homme sans paroles Me fait penser à l’effroyable exception. Manuella Cadavid, seconde B.
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L’Univers grand comme un atome
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Angoissé par le monde
J’étais brûlé par les ondes
De cette immense solitude
Qui devient de plus en plus une habitude. Ce monde imaginaire
N’a pas un air très clair,
C’est un lieu où les personnes ont de la tristesse Et cela cause la faiblesse.
Ni d’alimentation.
Dans ce monde, les animaux sont forts Car ils se nourrissent des morts. Ce monde est imaginaire
Mais peut devenir extraordinaire. Il faut savoir s’amuser Pour pouvoir profiter. Daniela Lombana
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C’est un monde où il n’y a pas de végétation
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Quel admirable orchestre qu´on écoute! Il y a de la musique qui s´entend et se propage dans l´air. Cette musique ne peut générer que de bonnes réflexions, que de la joie. C´est une musique croissante, qui augmente peu a peu et de plus en plus nous fait penser au bonheur. Ces sons qui s´ entendent génèrent une énergie. Les couleurs du ciel deviennent vives, on constate que la lumière est présente. Que de joie, que de bonheur ressentis à l’écoute de cette musique. Néanmoins, au loin de cet orchestre, je peux voir un instrument différent aux autres, un violon. Il se sent seul. On peut constater qu´il est triste, en effet les sons qui sortent de ce violon ne sont pas similaires aux sons qui sortent des autres instruments, ceux-ci sont des sons qui reflètent la solitude, la tristesse, le désir d’être autre. Juliana Diaz, seconde A.
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Le violon
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Un bateau sans aucune direction Qui se dirige sans équipage, Vers une mer très tricheuse, Remplie d’animaux dangereux La nuit est tombée Ceci est mauvais pour naviguer En plus le ciel a explosé, Et le bateau va couler. Le bateau appelé Relation Change rapidement de conditions La pluie comme la nuit ont disparu Et le Soleil et le calme sont bienvenus. Mais ce sont les animaux Qui ont écrasé le bateau La marée est haute Relation comme un cœur s’est brisée. Leonardo Albarello, seconde A
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Le bateau
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Ma vie était noire, obscure, froide. Je n´avais pas de vie
dans mon corps et tout était gris et pâle, sans sens, sans joie, sans sentiments.
Mais c´est là, quand tu arrives, que tout brille, tout
chante, tout a des couleurs, tout est parfait. Tu es ma
lune, tu es mon feu, tu es mon étincelle qui brille dans l´obscurité. Au moment où ton doux tissu a touché
ma peau, mon coeur a battu pour la première fois, ma respiration a été pour la première fois profonde.
Tu as donné un sens à ma vie, tu as donné des couleurs à ma vie, tu as donné des sentiments à ma vie. Et le
plus important, un sourire remplit mon visage, pour la première fois.
C´est fou,ce sentiment, des fois je pense que c´est un
rêve car tu me fais voler dans les étoiles toutes les nuits. Simplement, tu as donné un sens à mon existence, je le
sais. Merci de me chauffer avec ta laine de jour et de nuit. Jaime Lombana, première littéraire
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Sans sens jusqu’à aujourd’hui
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f ê t e
Tout a un début et une fin, selon quelques uns, et tout est infini, selon quelques autres. Le vol d’un oiseau commence quand ses petites pattes quittent le sol pour s’aventurer dans l’air, et finit quand elles touchent le sol à nouveau. Mais cet oiseau ne va jamais arrêter de voler, même après la mort, selon quelques uns. Toute relation a un début et une fin, mais la mémoire et les sentiments restent pour toujours. La vie a un début et une fin, mais qu’est-ce qu’il y a après la mort ? Tout a un début et une fin, selon quelques uns, et tout est infini, selon quelques autres. Même si on critique mes opinions et mes pensées, je serai immortel avec elles car la mémoire restera pour toujours. Jaime Lombana, première littéraire.
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Début, final et au-delà
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Je n´avais pas envie de partir De ce pais d´où je venais J´ai offert à ma famille de la tristesse seulement Pour venir ici et les sortir de la pauvreté. Mon arrivée n´a pas été très bonne Car je suis arrivé à fin de l´automne Je croyais retrouver des personnes qui seraient mes amis Mais sincèrement ce sont des gens que jamais je n’ai compris. J´aurais voulu avoir été reçu avec de l’amour Mais cela, là-bas, ne se trouve pas tous les jours Ayant des bleus sur toute la peau. J´aurais voulu savoir cet avenir Car je n´avais pas envie de souffrir Les fleurs qui viennent, les fleurs qui vont finissent telles qu’elles sont. Le ciel part devant mes yeux Et la tristesse de ne jamais avoir été heureux. Luis Rivera, seconde A.
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En plus je paraissais une coccinelle venue de l´eau
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Le bruit du silence Elle ne voulait pas écrire. Elle ne voulait pas exprimer ses sentiments. Au contraire, elle voulait les réprimer. Elle vivait le plaisir dans la souffrance. Elle ne voulait ni d´arc en ciel ni d´oiseaux chantant. Elle ne cherchait ni à vivre ni à sentir. Elle voulait fuir. En attendant la mort, En oubliant le temps, En enfermant son cœur, En écoutant le bruit du silence. Lupita Eveno, Première Littéraire.
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Elle voulait un ciel gris et que les corbeaux croassent.
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Mais parmi cette hostilité, Une dame en noire marchait Mystérieuse, quelle sensuelle beauté! De coté, mon humble présence Ne faisait qu’interrompre Cette marche en ascendance Cadence à me paralyser. Mais Malheur sème Tout ce qui commence doit finir L’éternité t’emmènera-t-elle vers moi ? Si la réponse est positive La réaction est instinctive. Rejoigne- moi, là, où le jamais Fusionne avec l’éternel. Manuel Victoria, Première Littéraire.
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Le bruit effroyable augmentait.
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Tout se passe à niveau microscopique. Les odeurs prennent par la main les particules d’air qui savent à peine danser, et les font à hurler de joie. En une fraction de secondes elles se marient, font la fête et finissent par s’échapper avec la subtilité d’un chat. Sur le mur se reflète une fumée blanchâtre aidée par le clair- obscur, elle danse des rituels mythiques. Il n’y a rien de plus bon que l’odeur d’un encens et l’étrange satisfaction lorqu’il se consume lentement. Si tu souffles tu accélèreras la réaction le précipitant vers sa fin. Jaimais, jamais, jamais on ne pourra récupérer la fumée dansante, elle s’échappe entre nos mains. On recommence, on regrette, pour ne jamais en finir. Valentina Martinez, 1ère Littéraire.
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L’encens
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Vitesse vitale, paresse immorale Le jour qui compte est celui qui s’écroule Le temps qui passe et qui à nouveau calcule Ames et êtres criant au milieu de la foule. Soleil et lumière de néon confondus, Je marche, je cours, toujours suspendu, Poursuivant des esprits troublés et furieux Prêts à tuer pour une somme inférieure. Quel espoir ? Quelles attentes d’un tel paysage ? Démons et monstres en lutte constante, Jamais abattus, jamais disparus Subjuguant une multitude grimpante. La montre clignote. Vert sur fond noir à trois heures du matin Un bruit provient de nulle part, coup de foudre, étincelle mortelle Où suis-je ? Pièce obscure aux murs noircis, pas de lumière, l’enfer même Le temps s’écroule, l’argent disparaît entre les ombres. Je ne suis plus surpris, plus jamais je ne le serai. Ni plaisir ni rancœur, ni sourire ni tristesse Un cœur brisé et deux mains vides Je pars, l’esprit vidé de toute sorte d’allégresse. Qu’importe l’amour plastique Quand on dispose de papier symbolique Aux pouvoirs si vastes et néfastes, Et sans aucun scrupule Aux propos aussi ridicules ! Matias ZAMBRANO, Terminale ES.
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Capitalisme
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nourrie de nombreuses et petites souris. Même si elles étaient effectivement plus faibles, ces aigles les mettaient toujours dans un coin. Les souris suppliaient l’égalité, mais ne recevaient même pas la fraternité, ces aigles étaient froids, égoistes. Ces aigles corrompus ont été surpris quand un jour les souris se sont révoltées pour avoir l’égalité. C´était un jour triste, même le ciel pleurait. Les souris, qui, pour leur liberté, dormirent profondément à tout jamais. Peut-être tout ce sang versé était le prix qu´on devait payer pour être « inférieurs », pour être né d´une autre mère, d´une autre famille ou c´était peut-être la tyrannie de ces aigles se croyant supérieurs et puissants. Toutes ces vies éteintes. La vie est si injuste comme la galaxie. Juliana Millan, seconde B
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Une famille d´aigles toute la vie s´était
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Elle Une nuit, le sourcil levé
La tête tournée, que voyait-elle? Un long chemin, parsemé
De trous, de roses et de monts.
Tout à coup, l’obscurité, puis la lumière.
Dans le coeur le subtil changement, en douceur pourtant! La lune reflétait sur elle les ondulations de son âme, Le sentiment, dans les entrailles,
Qui s’éprit aisément du corps, entier.
La perception, l’inconscient, puis l’imaginaire. Elle se leva,
Dans ses poumons l’air pénétra,
Puis la quiétude enivrante contrasta avec son être. De l’orteil à l’oreille
Une agitation, puis le calme. Sa bouche se déforma... Elle lui brûlait les yeux.
Sa gorge s’était asséchée,
Un souvenir, le bonheur puis la fin. Qu’elle était belle en cette nuit. Je vous aime, c’est ainsi! La folie? très bien.
Encore un moment. — Alexandra Nydegger, première Littéraire.
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Toujours un commencement, l’attachement et la fascination.
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pendant cette guerre le jour et la nuit; Mon innocence a été perdue car aucune preuve a été reçue; J´observe des enfants et ces familles voguer souvent dans les villes. Mais le plus grand de mes malheurs c´est de voir ces personnes sans bonheur; Quand j´aperçois ce mensonge qui m´alarme mes yeux se remplissent de larmes.
Olave isabella, seconde A
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Mon coeur a été détruit
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Elles sont accompagneés. Ma vie est finie Ma mère me l’a dit Posséder la félicité. Mais sans ma mère La mélancolie est le seul sentiment Que je possède en ce moment Il est fort comme la mer. Et je vois que Vous êtes mon meilleur ami Petit jouet joli Mais, elle, elle me manque. Les petites gouttes d’eau Sur mes petites joues Aussi humides qu’un bisou Ne me permettent pas de dire un mot. Plutôt, tout est infini Alors que ça ne parait pas. Je dois donner un grand pas Car ce n’est pas fini. nicolas Olaya, seconde A
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Je suis seul La solitude m’envahit La tristesse prend ma vie Mes larmes volent.
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par une fidèle amie, l’encre.
Une bataille se déroula: si elle l’absorbait pour connaître une nouvelle histoire ou si elle restait vierge pour la sainteté. Mais, enfin, elle fut conçue pour cela.
Elle logea maintenant sa nécessaire ennemie dont la
langue fourchue, frôla fortement les parois pubères de son ouïe. Le plaisir la torturait car elle savait ce qu’elle faisait.
Une peur paisible s’invita, pour rester dans ses pensées. Tout à coup cette peur l’envahit et lui arracha l’ âme.
Son désespoir était maintenant tangible. La main qui la marquait, qui la tatouait. D’une main forte, on vit une main tremblante.
La passion du moment, la magie glissante et l’air même s’évanouirent puis rebondirent pour tomber au sol et saisir les flammes du ciel.
L’oeuvre d’art fut tâchée. La musique, saisie par le silence.
La nourriture, empoisonnée. Et l’on sut donc que si Norme n’avait pas donné d’incertitude à la feuille, le plaisir serait arrivé à l’orgasme.
-Manuel Ospina- Première Littéraire.
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C’était une petite feuille blanche, prête à être corrompue
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Dans une forêt obscure, Possède de magnifiques arbres, Oú siègent de nombreux singes. Au moment où les étoiles apparaissent, Les arbres deviennent ombres. Les animaux perdent leur lumière et gagnent l’obscurité. Arrive la lune d’argent, Reine des hommes et de leurs sentiments. Le bruit que fait la nuit pour dormir, Nous fait peur mais aussi rire. La solitude nous empêche, Comme une fleur sêche, De sortir sous la pluie Quand il fait nuit. Natalia Arteaga, Seconde A
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La nuit qui nous entoure
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être grand, peut être petit, peut être portable ou suspendu au mur, le mur peut être de la maison, plus précisément de la chambre ou du bureau. Quand on est petit on l’utilise pour marquer les vacances qui vont venir ou celles qui sont déjà passées. Quand on est jeune, les dates qui marquent notre vie vont être notées pour ne jamais les oublier. Quand on travaille les rendez-vous et les réunions sont marqués. Et quand on est vieux, il sert à se rappeler, de la vie qui est déjà passée et pour ne pas oublier le jour qu’on est. Tout le monde en a besoin, on ne sait pas ce qui va se passer, seulement la date à laquelle ça a eu lieu et grâce à lui l’histoire se crée. Il y a des jours plus importants que d’autres. Le calendrier qui a tous les âges, il sert, depuis la naissance jusqu’à la mort. Il permet de se rappeler de ceci et de ne jamais l’oublier. Maria Arias, Première Littéraire.
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Il est toujours là, on le regarde quelques fois. Il peut
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La fascination s’imprime sur la montagne imposante et les
couleurs chaudes, qui frôlent son pic, dominent les bois de
Paris. Les feuilles, les branches, les arbres, tout professait à
l’unisson un soupir de tranquillité, ressemblant à une brise de la Méditerranée.
La rivière cristalline, l’élixir de la Vie matérialisée traversant le vert, entonnait des belles chansons en étalant un sentiment de rêverie à tous ceux qui l’entouraient. Ses infinies vagues créaient une paix momentanée dans les âmes végétales.
Ce transparent miracle était, pour l’infinité des créatures la jeunesse, le paradis.
Pourtant privé de cette satisfaction, se trouvait un homme
âgé. Il était assis sur un insipide fauteuil roulant, abandonné
par son ardeur et sa vitalité. Ce vieil homme admirait comme tous la merveille de ce phénomène limpide, en faisant appel à la seule chose qui lui restait dans sa vie de solitude : ses
rêves. Son âme imaginative étant la base de son essence et sa raison de vivre. Son esprit rêvait de devenir un seul corps avec la rivière, en une danse harmonieuse, un chant des dieux, une
touche magique, une promenade fantastique… pour libérer ce corps.
Son désir le consumait et tout son corps l’inciter à se lancer à l’eau pour accomplir donc, sa dernière volonté, son rêve
frustré. Si seulement il pouvait se mettre debout et marcher… Isabella Restrepo, seconde B
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Vieux corps, jeune âme.
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Comme la plus merveilleuse des perles.
Où dans sa petite barque en train de flotter,
L’orpheline, entourée du silence et de son passé, est. C’était son passé qu’elle aimait le plus. Maintenant elle est seule et pensive Soumise à un sentiment négatif.
Certes, elle sait qu’ils ont dû partir, Pour ne jamais revenir.
Ne jamais les oublier, c’est sa plus admirable valeur Car ils sont toujours dans son cœur.
Pourquoi est-elle dominée par la tristesse ?
Pourquoi les autres ressentent-ils de la chaleur et elle de la détresse ?
Pourquoi le destin lui a-t-il pris ses deux grands amours ? Pourquoi vit-elle dans un chagrin aussi lourd ? Du sort des autres, jalouse elle est, De voir comme ils sont aimés.
Pourtant, elle sait bien que cet horrible destin, Est vécu par d’autres humains. Castro Juliana, seconde A
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Oh! Que cette mer est claire, pure et belle!
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Du matin au soir Les passagers entrent et sortent. Certains restent débout, les plus forts Par contre les autres s’assoient sur de multiples sièges Et se trouvent plus à l’aise. Ce jour les sièges étaient brillants Sauf un qui se trouvait au dernière plan Sale, odorant et laid. Très différent de ces partenaires Différent Plein de fautes. Les passagers préfèrent rester debout Que de s´assoir sur le moindre bout Plusieurs ne l’aperçoivent pas D’autres ne le regardent pas Le siège se sent affligé Et puis, personne pour le consoler. Carolina Granados Seconde A
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Disponible toute la journée
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dans les larmes que je vois tomber sur vos joues blanches. Cet oiseau qui vous accompagne partout est à vous? “oui c´est le mien, un joli corbeau, qui m´accompagne partout et cherche mes amis.” Faites moi découvrir vos amis ,ils ont l´air d´être intéressant. Cette pierre tombale est si jolie, c´est une saison pour avoir ton nom dessus. Quelle heure estil? C´est l´heure d´aller dormir. Vous êtes très jeune pour rester dehors à cette heure-ci. La nuit est sombre et le chemin est long, sortez par la porte où les morts vont se reposer pour toujours, et revenez demain pour voir si vous aurez plus de chance avec eux. Angie Calvo, Seconde A.
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Vous avez de beaux yeux dans lesquels je me perds,
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savait ce que je devais faire : confronter ce monde d’absurdité détruire ce nuage de mensonges, mettre fin à ce que les gens osaient appeler «réalité». Mais je n’ai pas eu la force de toucher ce ciel. Ciel hypocrite que je voyais chaque matin. Ciel trompeur qui me montrait un monde idéal qui n’a jamais existé. Et à chaque fois , je refusais de sauter de ce nuage. Mais un jour, le vent appelé Sincerité m’a rencontré et lors d’ un combat, j’ai été battu. Maria Carolina Gaitan, Première Littéraire.
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Mon cœur haïssait la guerre. Cependant ma conscience
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parce que je ne dis pas ce que je sens. Et la conclusion que l’on a tiré sur moi est que je suis insensible, indifférent, sans doute inhumain. Pour moi, dire ce que je sens, ne sert à rien. Cela ne changera pas la réalité. J’ai appris que les personnes qui t’écoutent en réalité se moquent de ce que tu dis. Alors pourquoi dois-je parler pour ne rien dire? Je préfère me taire et les écouter et faire semblant que cela m’intéresse. Ils pourront penser ce qu’ils voudront sur moi, ça m’est égal. Peut-être ils ont raison, je suis différent. Peutêtre ils devraient se demander si ce n’est pas plus pratique d’être comme moi. Inhumain. Lucia Delahaye, Première Littéraire.
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Apparemment je suis différent. Apparemment c’est
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Nous vivons dans une saleté Qui seulement nous offre D’ impures idées. On me qualifie d’étranger En cette terre de mortels. Me préoccuper? Ah ah, non, mieux me moquer Les hypocrites dansent avec les politiques Puis, à coté, la bourgeoisie avec la police Mais je ne fais pas de critiques, Seulement je décris Ce que mes yeux ensanglantés Sont, de percevoir, fatigués. Contactez-moi si vous pouvez Sur la lune ou ailleurs! Folle idée? Ah! Non! Au contraire, Une excellente sortie A cette désagréable habitude. Manuel Victoria Pinedo
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Plus que dans une société
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Un cri s’élargit pendant toute une minute. Un cri annonçant le silence. Un cri qui met en place joie et tristesse. Un cri né d’ une victoire, d’ une bataille, D’ une révolution, elle-même née d’ un «pourquoi». révolution. Manuel Ospina, Première Littéraire.
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Un «pourquoi» qui s’élargit pendant toute une
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Le papier n’est pas infidèle, il te permet d’être. Il ne te juge pas, même si tu lui racontes un assassinat ou une autre chose abominable. Son métier c’est de donner sens et vie à un ensemble de lettres. Le papier sait quand quelqu’un va écrire, il le sent dans ses fibres longues et courtes, il écoute la douce pulsation de la pensée en plein apogée. Tandis que la mémoire d’un être humain peut échouer, les lettres sur le papier ne peuvent pas s’effacer, elles sont permanentes; et ce simple acte donne lieu à des mémoires particulières, frissonnantes ou passionnantes. Les idées circulent dans ses veines blanches, et il souffre quand l’écrivain s’arrête, c’est pour cela qu’il avale tout ce qui est écrit sur sa peau. Quand l’écriture se termine et sa création signée, il sourit car il a enfin réussi. Le papier est un matériel digne d’admiration, et plus qu’un objet, c’est un ami, un confident. Je suppose que c’est pourquoi je me suis isolée toujours de cette façon: je n’ai jamais eu besoin de communiquer, parce que je le faisais. Écrire c’est communiquer. Même si les manuscrits de ma bruyante tête finissent par se cacher, pour être prudents. Maria camilla Potes, Première Littéraire,
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Toi, de blanche beauté, toi avec ta prudence incomparable.
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Il se cachait entre les murmures des personnes Grand, jeune, avec son image de malheur Ses larmes sur les joues
Regardant l’horizon, son regard apeuré Couvrant ses yeux, il pleurait.
Sa respiration inconstante me touchait Pour un moment, j’ai tout oublié
Je voyais en lui cette mémoire lointaine
Cette peine qui me recouvrait à nouveau Ce que j’avais oublié qui revenait
La douleur qui s’enfonçait jusqu’au bout de mon coeur.
Souriant, pleurant, sa souffrance jouait avec lui. Les personnes le méprisaient, Moi je l’admirais
Pauvre homme en deuil. Sebastian Quijano, Première Littéraire.
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Etrange.
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L’enfant est sur la lune, Il se sent léger comme une plume. De nouveau sur terre Il s’étend par terre. Il se sent comme mort, Alors il s’endort. Quand il se réveille, personne ne l’entoure Il retourne alors sur la Lune pour jouer comme toujours. Juan Fernando Restrepo, seconde B
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Lune d’enfance
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Et l’hiver si froid arrivait à être cruel Brûlant toujours d’un feu presqu’ irréel, Ces années mélancoliques à des nations soumises Etaient cachées derrière une liberté promise De finir le Froid allant d’orient en Occident Qui tua violemment des vies et mêmes d’amants. Ainsi créant l’histoire d’un couple très tragique Maudit par une rupture diplomatique Et c’est de ce chaos dont se nourrit cette rose imaginaire, D’une beauté presque sublime et tout à fait extraordinaire. Celle-ci cachant l’épingle toxique de la réalité, Qui nous trompe tous avec égalité, Coupant d’une passion si profonde Qu’à chaque goût de sang versé, moribonde elle resta. Mais même avec cette connaissance, On tombe nous aussi sans différence Pour cueillir cette rose et d’autres encore Blessant tout le corps. Comme boire un vin sans hésiter Où l’on atteint une ivresse jamais pensée, Qu’un moment semble éternel, Mais enfin, s’évanouit d’une douleur presque mortelle. Pourtant, elle, sans se récupérer N’a jamais pu voir le Froid devenu Eté. Manuella Bueno, Seconde B.
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Rose d’hiver
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Qui ont les âmes detruites Par le dur effort jour à jour. Ils veulent avoir une enfance de couleurs Même si leurs rêves semblent etre impossibles Quelle vie celles de ces pauvres gamins! Ses yeux sont deux étoiles Qui ont cessé de briller Il y a nombre de matinées. Des enfants de sept ou huit ans Qui toujours gardent une lumiere de bougie, Qui peut-être sauvera leur esprit. Valentina Saldarriaga, seconde A
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Trois petits êtres dans la rue
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Ma bestiole à l’astuce d’une sorcière grimpant par le mur de l’éternité À la personnalité de Tonnerre de Zeus Voyant un jeu de cartes Au chapeau de récipient de fleur troué par les puces de l’avenir Ma bestiole à la langue de peau de mime ancestral Au visage de peur du Paradis de l’Enfer À la taille d’un énorme géant appelé « Atomos » Ma bestiole au cœur placé au centre du visage en forme de démon Aux pensées de scarabées de feu illuminatis Aux yeux d’INRI musulman descendant du mont olympe Ma bestiole a la queue si brulante que les larmes de temps Aux oreilles de feuillage de l’énormité du Sahara À l’imagination d’un embryon reptilien de la CIA Ma bestiole aux larmes de stalactites naïves épistolaires À la phobie des créations les plus horriblement adorables Aux dents d’ouvertures du Maha barata précolombien Ma bestiole à la vitesse d’axolotl s’approchant à l’aube de l’Elbe Aux cheveux des files composant chaque pond d’Einstein de la voie lactée À la tête de grain de sable chutant des pellicules de Ra Aux ailes d’un faisceau de lumière lointain s’accroupissant à la barrière de la stratosphère Aux sentiments de Yahvé perdus dans le faisceau de l’enfance éternelle Ma bestiole à l’agilité de neutron blâmant son frère l’électron Aux mémoires de naines blanches photographiées lors de l’extinction de la vie humaine À l’estomac se pliant en origami se jetant au Titicaca Aux seins d’une matinée des ténèbres d’un archange Ma bestiole au ventre du chaos d’un trou noir se nourrissant du splendide Machu Picchu Aux écailles de galettes sous forme de Vimana de la bible indienne Aux sourcils de sphinx d’Homère ayant un laboratoire dans ses entrailles À la bouche Joconde faisant allusion à la tête d’un Gris À l’esprit d’un fiable crépuscule s’approchant à la dense mais accessible barrière de l’infini. Juan Pablo Sterling, seconde C
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Le Catoblépas
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L´art réapparait. Le monde se tourne vers les Etoiles L´argent coule Les sourires inspirent Et les individus s´impliquent Les problèmes disparaissent Les bonnes humeurs grandissent A tel point que certains en deviennent fous. Gabriela Riascos 2B
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Vingt ans après le début
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Les yeux ouverts, attentive, j’observe, j’écoute. C’est une pause répétée, maintes et maintes fois, un regard vide, un sourire crispé, dans un même décor de luxe. Pourquoi perpétuer la feinte d’un bonheur qui s’est clairement éclipsé? Il est pourtant plus aisé d’accepter la grimace que produit la douleur et d’enfin tenter d’y passer dessus. Sans masques. Mais voilà, c’est une comédie sans fin. Encore un moment. La distance qui s’installe, me dépasse, me heurte. Leurs bouches sont pleines, leurs réflexions vides. Il n’y a conversation qui puisse trouver un sens et un intérêt. Chaque phrase termine sur un aspect négatif, une critique physique. Rien de plus, rien de moins. Vide! Les idées ? Absentes! Mon nœud papillon, ma franchise. Des rires moqueurs. Et alors ? S’il faut supporter de côtoyer ce genre d’individus, je veux pouvoir compter sur moi. Pouvoir dire que ma voix, ne cesse de retentir, que mon cœur bat, et que je respire. Mes yeux, perçoivent. Ma peau, mon ouïe, mon odorat, chaque membre, chaque partie de ce corps, qui est le mien, sent, ressent. Et vous ? C’est la peur. Elle les entoure, les aspire. Des prétextes : la différence, l’inconnu, l’étranger qui ne possède rien et vient de loin, l’amour entre deux âmes du même sexe, la solitude, euxmêmes, la vieillesse, nous, tous. Tellement de craintes, de peur. Ils vivent car leurs organismes fonctionnent, mais leurs cœurs sont morts. Cela leur convient, c’est une cage, c’en est une. J’ai froid, mais ce sont des mains sur mes épaules, je ne suis pas seule. Ils sont fous, eux, pas nous. Bon sang, ouvrez les yeux, réveillez-vous maintenant, il n’y a que ça qui peut nous sauver. Nous et vous. Aimer. Ensemble. Première littéraire —Alexandra Nydegger
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Un jour
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Je regarde les gens passer.
Ils passent les uns près des autres,
Mais personne ne remarque ce qui est autour d’eux. Un monde plein de vie.
Où les gens devraient admirer ce qui nous entoure. Un paradis,
Qui n’exprime que de l’amour. Pourtant cela,
Ne fait que partie de l’imagination.
Elle nous amène toujours à un monde fictif. Où j’arrive à une bonne communication. Je suis invisible pour les autres. J’essaye de tourner la page, Mais ma vie est absurde.
Je suis au coeur d’ une cage. Maria Jose Garzon, Première Littéraire.
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Le vent souffle, de ma fenêtre
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aussitôt je veux leur donner mon âme. En présence de ce si beau tableau pareil à des yeux brillants, resterai-je méprisé par son admirable et incomparable regard ? Regard profond qui prend mon cœur par un sourire. La tristesse me prend. Dans une grande désolation je me perds.
Sebastián Uribe 2B
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Au crépuscule, ces étoiles attirent mon attention et
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Vous, mortels, comme moi? Vous, qui vous satisfaites de la métaphysique onirique? Vous qui exigez la paix dans le monde et la mort de votre voisin? C’est quoi tout cela? Les hommes détruisent la vie: la nature, la beauté. Vous, chers hommes qui me jugez d’insensible, Vous êtes le pire des problèmes de l’univers, de l’environnement, de la terre… Moi, l’insensible, l’étrangère, la différente: Moi, “je sens donc je suis”.
Valentina Martínez V. (Première L)
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Avez-vous le droit de me juger?
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Elles aiment souvent faire pipi. Pendant que tombe la pluie. Elles aiment être accompagnées, Qu´on les aide, qu´on les sèche. Qu´on les écoute doucement, Goutte à goutte, Au cœur du silence. Petit plaisir, petit soulagement, Petites filles coquines. Lupita Eveno, Première Littéraire.
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Les petites filles
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L´hélicoptère de la police passait par dessus la ville. Les nuages et le ciel étaient gris. Les oiseaux et la musique chantaient et criaient. Les murs et mes oreilles allaient éclater. Je voulais exploser. Mais je me sentais vide. J´avais un stylo a la main et rien à dire. Tout m´était égal. Je voulais m´enfuir. J´avais peur de l´avenir, Marre du présent, Et je me réfugiai dans le passé. A côté de ces fleurs sèches qui reposaient dans les bouteilles de vin et de téquila. Sous les branches des énormes bonsaïs. Dans les petits coffres en bois et auprès de la vieille horloge qui avait perdu son temps et dont la petite aiguille ne bougeait plus. Dans ces dimanches où après avoir dansé, bu et m’être droguée toute la soirée, j´ouvrais mes yeux vers 15 heures. J’avais la tête en l´air et je partais marcher, me promener en espérant que le jour m’offre un sourire. Il m´offrit un fruit jamais connu, granadilla valluna, qui ne pousse qu´une fois par an. Puis vers 6 heures, un des plus beaux coucher de soleil jamais vu, avec lequel je m’évadai tel un petit avion en papier. Finalement il m´ offrit un sourire puis ensuite un soupir, Accompagné d´un petit nœud au niveau de la gorge. C´était un mélange de mélancolie et monotonie. Lupita Eveno, Première Littéraire
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Rien à dire
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Elle n´ aimait pas voir les oiseaux danser, Car selon maman ils ne dansaient pas,
Selon elle, ils tombaient amoureux l´un de l´autre. Mais elle, elle n´aimait pas l´amour,
Elle ne s´y connaissait pas, elle en avait peur, C´est pour cela
Qu´elle préférait sentir les oiseaux entrer et voler dans la cave, Dans le nid.
Elle aimait les tenir dans ses mains, les caresser
Et doucement leur donner des petits bisous sur la tête et le bec,
Pour ensuite les faire chanter.
Elle aimait voir les oiseaux chanter.
Ça lui faisait sentir des papillons la bas, tout en bas… Elle aimait ça,
Et elle aimait encore plus sentir la pluie à l’ intérieur,
Comme si un fleuve débordait, comme si un volcan explosait, Pour doucement revenir au calme et retrouver la sérénité. Elle aimait attraper les petits oiseaux, Prendre possession d´eux,
Leurs arracher chacune de leurs plumes,
Pour ensuite se débarrasser des pauvres petits oiseaux…
Lupita Eveno, Première Littéraire
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Les petits oiseaux .
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