Livret textes des artistes pages

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Point Éphémère

05/04/12, 19h-02h

USB SH OW Nouveau Document


USB Show présente les productions de 21 artistes nouveauxmédias qui ont été sollicité pour remplir une clé USB d’un Go. Cette dernière, créée pour l’évènement contient la totalité des oeuvres, sera vendue sur place au prix de 10€, dans la limite du stock disponible. Les fichiers animés contenus dans la clé seront projetés sur les murs du Point Éphémère lors de la soirée. Les clés seront mis en vente sur le site internet de Nouveau Document ( n o u ve a u - d o c u m e n t . f r ) , u n e fois l’exposition terminée.

PréambulE

2

La clé USB mise en vente n’conserve tout son caractère de clé USB. Libre à l’utilisateur de conserver les travaux créés par les artistes, de les remplacer, modifier, ou de les supprimer. Ce livret présente les textes écrits par les artistes, textes qui présentent et commentent les oeuvres qu’ils nous ont envoyé, ainsi que leur pratique plus globale pour certains.

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PréambulE


USB Show présente les productions de 21 artistes nouveauxmédias qui ont été sollicité pour remplir une clé USB d’un Go. Cette dernière, créée pour l’évènement contient la totalité des oeuvres, sera vendue sur place au prix de 10€, dans la limite du stock disponible. Les fichiers animés contenus dans la clé seront projetés sur les murs du Point Éphémère lors de la soirée. Les clés seront mis en vente sur le site internet de Nouveau Document ( n o u ve a u - d o c u m e n t . f r ) , u n e fois l’exposition terminée.

PréambulE

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La clé USB mise en vente n’conserve tout son caractère de clé USB. Libre à l’utilisateur de conserver les travaux créés par les artistes, de les remplacer, modifier, ou de les supprimer. Ce livret présente les textes écrits par les artistes, textes qui présentent et commentent les oeuvres qu’ils nous ont envoyé, ainsi que leur pratique plus globale pour certains.

3

PréambulE


Barriobajero

6, 7

Michael Manning

Brian Metcalf

8, 9

Nic Wilson

36, 37 38, 39, 40, 41

34, 35

Capitaine Ad Hoc

10, 11

Parker Ito

Constant Dullaart

12, 13

Rasmus E. Svensson

Daniel Eatock

42, 43

Rollin Leonard

44, 45, 46, 47

Sterling Crispin

48, 49, 50, 51,

Frieda-Raye Green 22, 23

Styron Lundberg

52, 53

Gallipoli Hotel 24, 25

Travess Smalley

58, 59

14, 15, 16, 17

Daniel Littlewood

18, 19, 20, 21

Jacob Broms Engblom 26, 27 Martin Cole 28, 29 Martin Machado Freeney Marvin De Deus INDEX

32, 33

30, 31 4

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INDEX


Barriobajero

6, 7

Michael Manning

Brian Metcalf

8, 9

Nic Wilson

36, 37 38, 39, 40, 41

34, 35

Capitaine Ad Hoc

10, 11

Parker Ito

Constant Dullaart

12, 13

Rasmus E. Svensson

Daniel Eatock

42, 43

Rollin Leonard

44, 45, 46, 47

Sterling Crispin

48, 49, 50, 51,

Frieda-Raye Green 22, 23

Styron Lundberg

52, 53

Gallipoli Hotel 24, 25

Travess Smalley

58, 59

14, 15, 16, 17

Daniel Littlewood

18, 19, 20, 21

Jacob Broms Engblom 26, 27 Martin Cole 28, 29 Martin Machado Freeney Marvin De Deus INDEX

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INDEX


Barriobajero (Stockholm, Suède) Going over and over .html «  Selon la loi tacite de l’univers des graffiti, dessiner par-dessus un autre graffiti (going over) est un acte d’impudence, un manque de respect équivalent à une déclaration de guerre. Redessiner par-dessus (Going over and over) consiste à superposer plusieurs œuvres qui cachent celle qui BARR I O BA J E R O

6

se trouve en dessous, simulant ce qui arriverait à un mur peint normal. Ici, cependant, le public est invité à feuilleter ces œuvres à l’aide de barres de défilement et à découvrir les œuvres cachées dans une interaction avec l’œuvre d’art. Contrairement à l’acte de peindre par-dessus les graffitis, il s’agit ici d’une toile unique et changeante où les différentes couches superposées créent une œuvre nouvelle. » 7

BARR I O BA J E R O


Barriobajero (Stockholm, Suède) Going over and over .html «  Selon la loi tacite de l’univers des graffiti, dessiner par-dessus un autre graffiti (going over) est un acte d’impudence, un manque de respect équivalent à une déclaration de guerre. Redessiner par-dessus (Going over and over) consiste à superposer plusieurs œuvres qui cachent celle qui BARR I O BA J E R O

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se trouve en dessous, simulant ce qui arriverait à un mur peint normal. Ici, cependant, le public est invité à feuilleter ces œuvres à l’aide de barres de défilement et à découvrir les œuvres cachées dans une interaction avec l’œuvre d’art. Contrairement à l’acte de peindre par-dessus les graffitis, il s’agit ici d’une toile unique et changeante où les différentes couches superposées créent une œuvre nouvelle. » 7

BARR I O BA J E R O


Brian Metcalf (Baltimore, États-Unis) brian_metcalf_watchitload .ai « watchitload est un fichier Illustrator de deux objets abstraits en forme de tubes. Cette forme n’a pas de sens particulier, ce n’est qu’un exemple de mon exploration avec le logiciel. Leur fonction a évolué, de l’exploration de la forme, à l’exploration de l’animation aléatoire dans Illustrator. Chaque objet est constitué de milliers d’éléments individuels, chacun marqué par couleur, tous superposés les uns sur les autres de façon à ce BR I A N M E T C AL F

8

le spectateur ne voie qu’une petite portion de l’œuvre. Le spectateur a accès à l’animation aléatoire et à l’exploration en exerçant un zoom avant et arrière dans le fichier. Au fur et à mesure que les superpositions inconnues apparaissent, le spectateur voit chaque objet se construire couche après couche jusqu’à complétion. Chaque fois qu’on zoome, les objets se construisent selon des vitesses et des schémas différents et créent une animation unique, qui dépend en grande partie des capacités de traitement de l’ordinateur utilisé. » 9

BR I A N M E T C AL F


Brian Metcalf (Baltimore, États-Unis) brian_metcalf_watchitload .ai « watchitload est un fichier Illustrator de deux objets abstraits en forme de tubes. Cette forme n’a pas de sens particulier, ce n’est qu’un exemple de mon exploration avec le logiciel. Leur fonction a évolué, de l’exploration de la forme, à l’exploration de l’animation aléatoire dans Illustrator. Chaque objet est constitué de milliers d’éléments individuels, chacun marqué par couleur, tous superposés les uns sur les autres de façon à ce BR I A N M E T C AL F

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le spectateur ne voie qu’une petite portion de l’œuvre. Le spectateur a accès à l’animation aléatoire et à l’exploration en exerçant un zoom avant et arrière dans le fichier. Au fur et à mesure que les superpositions inconnues apparaissent, le spectateur voit chaque objet se construire couche après couche jusqu’à complétion. Chaque fois qu’on zoome, les objets se construisent selon des vitesses et des schémas différents et créent une animation unique, qui dépend en grande partie des capacités de traitement de l’ordinateur utilisé. » 9

BR I A N M E T C AL F


Capitaine Ad Hoc (Paris, France) Capitaine-Gif .gif «  Étudiant en graphisme aux Arts décoratifs de Paris, mon travail très brièvement présenté ici, consiste à explorer sans cesse de nouveaux moyens pour créer des images étonnantes, qui se laissent d’abord regarder avant de se laisser comprendre. Il s’agit en premier d’une pratique d’esthète je crois, se laisser charmer, se C A P I TA I N E A D H O C

10

faire surprendre par les rebondissements graphiques d’une image. Je crois qu’il serait prétentieux d’invoquer un quelconque message, ou une portée morale à ces images. Elles existent pour ce qu’elles sont, mais sont créées avec le même niveau d’exigence et de sincérité que tout autre travail. »

11

C A P I TA I N E A D H O C


Capitaine Ad Hoc (Paris, France) Capitaine-Gif .gif «  Étudiant en graphisme aux Arts décoratifs de Paris, mon travail très brièvement présenté ici, consiste à explorer sans cesse de nouveaux moyens pour créer des images étonnantes, qui se laissent d’abord regarder avant de se laisser comprendre. Il s’agit en premier d’une pratique d’esthète je crois, se laisser charmer, se C A P I TA I N E A D H O C

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faire surprendre par les rebondissements graphiques d’une image. Je crois qu’il serait prétentieux d’invoquer un quelconque message, ou une portée morale à ces images. Elles existent pour ce qu’elles sont, mais sont créées avec le même niveau d’exigence et de sincérité que tout autre travail. »

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C A P I TA I N E A D H O C


Constant Dullaart (Berlin, Allemagne) TRANSLATEDPHAEDRUS .pdf « Citation de Socrate extraite de Phèdre, de Platon. Constant Dullaart 2011, pdf, unlimited. Séquence de traduction de la parole dite au Grec ancien écrit, à une traduction professionnelle en anglais, à l’écriture manuscrite, à une interprétation logicielle de reconnaissance de caractères optiques, au discours personnel, à l’interprétation logicielle de la consta nt d u l l a a r t

12

parole à l’écrit, à une traduction chinoise gratuite en ligne, à une traduction anglais gratuite en ligne, à une conversion gratuite en ligne en code binaire, à une conversion gratuite en ligne en code décimal. »

13

consta nt d u l l a a r t


Constant Dullaart (Berlin, Allemagne) TRANSLATEDPHAEDRUS .pdf « Citation de Socrate extraite de Phèdre, de Platon. Constant Dullaart 2011, pdf, unlimited. Séquence de traduction de la parole dite au Grec ancien écrit, à une traduction professionnelle en anglais, à l’écriture manuscrite, à une interprétation logicielle de reconnaissance de caractères optiques, au discours personnel, à l’interprétation logicielle de la consta nt d u l l a a r t

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parole à l’écrit, à une traduction chinoise gratuite en ligne, à une traduction anglais gratuite en ligne, à une conversion gratuite en ligne en code binaire, à une conversion gratuite en ligne en code décimal. »

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consta nt d u l l a a r t


Daniel Eatock (Londres, Royaume-Uni) pop .gif « Animation d’arrêts sur écran de personnes faisant des bulles de chewing-gum, en séquence des plus petites bulles aux plus grosses. Grâce à mes connaissances en graphisme, j’adopte une approche rationnelle, logique et pragmatique dans mon travail. Je tente toujours de trouver et de proposer des solutions aux problèmes, qui souvent ne peuvent être idenD A N I E L E AT O C K

14

tifiés avant d’avoir été résolus. Ainsi, la question participe à la réponse. Je cherche ce que je pourrais arranger ou améliorer, en adoptant l’approche d’un penseur, d’un inventeur. Je propose des alternatives aux modèles existants et préfère trouver des moyens de faire les choses correctement, en contournant les problèmes. L’autoréférence me sert de guide objectif afin de réduire les éléments extérieurs et subjectifs et ainsi consolider une logique conceptuelle. L’idée est cruciale, la forme matérielle, secondaire. Mon site Internet est un outil où 15

D A N I E L E AT O C K


Daniel Eatock (Londres, Royaume-Uni) pop .gif « Animation d’arrêts sur écran de personnes faisant des bulles de chewing-gum, en séquence des plus petites bulles aux plus grosses. Grâce à mes connaissances en graphisme, j’adopte une approche rationnelle, logique et pragmatique dans mon travail. Je tente toujours de trouver et de proposer des solutions aux problèmes, qui souvent ne peuvent être idenD A N I E L E AT O C K

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tifiés avant d’avoir été résolus. Ainsi, la question participe à la réponse. Je cherche ce que je pourrais arranger ou améliorer, en adoptant l’approche d’un penseur, d’un inventeur. Je propose des alternatives aux modèles existants et préfère trouver des moyens de faire les choses correctement, en contournant les problèmes. L’autoréférence me sert de guide objectif afin de réduire les éléments extérieurs et subjectifs et ainsi consolider une logique conceptuelle. L’idée est cruciale, la forme matérielle, secondaire. Mon site Internet est un outil où 15

D A N I E L E AT O C K


je crée des œuvres, et répertorie et diffuse mes projets par ordre chronologique. Je propose des systèmes, des modèles, des invitations et des opportunités de collaborations, créant des réseaux sociaux où les contributeurs participent aux résultats et à la construction des œuvres. J’accueille pleinement les contradictions et les dilemmes. J’aime les zones grises, les oxymorons et la sensation de tomber à la renverse. Ma couleur préférée est le violet des bulles de savon. Je préfère le troc et l’échange plutôt qu’utiliser l’argent. Je recherche les alignements, les paradoxes, les circonstances dues au haD A N I E L E AT O C K

16

sard, les boucles, les impossibilités et l’esprit dans la vie quotidienne. Je change souvent d’avis pour finir par boucler la boucle et revenir au départ. »

17

D A N I E L E AT O C K


je crée des œuvres, et répertorie et diffuse mes projets par ordre chronologique. Je propose des systèmes, des modèles, des invitations et des opportunités de collaborations, créant des réseaux sociaux où les contributeurs participent aux résultats et à la construction des œuvres. J’accueille pleinement les contradictions et les dilemmes. J’aime les zones grises, les oxymorons et la sensation de tomber à la renverse. Ma couleur préférée est le violet des bulles de savon. Je préfère le troc et l’échange plutôt qu’utiliser l’argent. Je recherche les alignements, les paradoxes, les circonstances dues au haD A N I E L E AT O C K

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sard, les boucles, les impossibilités et l’esprit dans la vie quotidienne. Je change souvent d’avis pour finir par boucler la boucle et revenir au départ. »

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D A N I E L E AT O C K


Daniel Littlewood (New York, États-Unis) ART/DATA/NOISE Dossier « ART / DATA / NOISE est une expérience audio de l’artiste numérique Daniel Littlewood. Vousêtes-vous jamais demandé quel pouvait être le son de la Joconde ? Utiliser des œuvres d’art que la plupart des gens connaissent permet d’établir la connexion initiale par l’aspect visuel. Grâce à des logiciels audio et au savoir-faire de Daniel, DA N I E L L I T T L E WO O D

18

ces œuvres sont décomposées en données, traitées par les logiciels audio et exportées en octets sonores. Le son entendu est une interprétation informatique de ces données, qui n’ont été altérées d’aucune manière. Le résultat : entendre ce que nous voyons. Ces images sont aisées à reconnaître en surface, mais un code de données existe en profondeur. Daniel explore cette sous-couche et ses données cachées dans chaque image existant dans notre univers numérique. Ces images peuvent se manifester de mul19

DA N I E L L I T T L E WO O D


Daniel Littlewood (New York, États-Unis) ART/DATA/NOISE Dossier « ART / DATA / NOISE est une expérience audio de l’artiste numérique Daniel Littlewood. Vousêtes-vous jamais demandé quel pouvait être le son de la Joconde ? Utiliser des œuvres d’art que la plupart des gens connaissent permet d’établir la connexion initiale par l’aspect visuel. Grâce à des logiciels audio et au savoir-faire de Daniel, DA N I E L L I T T L E WO O D

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ces œuvres sont décomposées en données, traitées par les logiciels audio et exportées en octets sonores. Le son entendu est une interprétation informatique de ces données, qui n’ont été altérées d’aucune manière. Le résultat : entendre ce que nous voyons. Ces images sont aisées à reconnaître en surface, mais un code de données existe en profondeur. Daniel explore cette sous-couche et ses données cachées dans chaque image existant dans notre univers numérique. Ces images peuvent se manifester de mul19

DA N I E L L I T T L E WO O D


tiples façons. Altérer ce code de quelque manière que ce soit peut changer la façon dont une image est vue ou, comme ici, entendue. Les artistes numériques voient le monde par le biais du code visualisé par l’ordinateur.ART / DATA / NOISE nous aide à comprendre que ce code est facile à modifier et peut se morpher en différent médias, nous permettant d’expérimenter l’invisible et d’entendre l’inaudible. Les données sont au cœur de l’art dans nos ordinateurs et sur Internet. Les données sont l’art caché. (Certains fichiers sont plus lourds que d’autres et créent des octets sonores plus longs. N’hésitez pas DA N I E L L I T T L E WO O D

20

à explorer toutes les pistes.) Daniel Littlewood est un artiste numérique et un graphiste qui vit à New York. Il est accro au design et ses nombreuses facettes. Il passe son temps libre à collaborer avec d’autres créateurs, à organiser des événements en ligne/ à bloguer et à lire des œuvres de science-fiction. Il s’efforce de réinventer son approche du design et sa vision de ce qui fait la qualité d’une œuvre. »

21

DA N I E L L I T T L E WO O D


tiples façons. Altérer ce code de quelque manière que ce soit peut changer la façon dont une image est vue ou, comme ici, entendue. Les artistes numériques voient le monde par le biais du code visualisé par l’ordinateur.ART / DATA / NOISE nous aide à comprendre que ce code est facile à modifier et peut se morpher en différent médias, nous permettant d’expérimenter l’invisible et d’entendre l’inaudible. Les données sont au cœur de l’art dans nos ordinateurs et sur Internet. Les données sont l’art caché. (Certains fichiers sont plus lourds que d’autres et créent des octets sonores plus longs. N’hésitez pas DA N I E L L I T T L E WO O D

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à explorer toutes les pistes.) Daniel Littlewood est un artiste numérique et un graphiste qui vit à New York. Il est accro au design et ses nombreuses facettes. Il passe son temps libre à collaborer avec d’autres créateurs, à organiser des événements en ligne/ à bloguer et à lire des œuvres de science-fiction. Il s’efforce de réinventer son approche du design et sa vision de ce qui fait la qualité d’une œuvre. »

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DA N I E L L I T T L E WO O D


Frieda-Raye Green (Berlin, Allemagne) The Source .pdf « Frieda-Raye Green est une artiste canadienne qui se partage entre Berlin et Vancouver. Son art est un projet continu qui attire l’attention sur les moments méditatifs, énigmatiques et amusants de la vie au 21e siècle. Elle s’intéresse également à l’ajout d’espaces contemplatifs dans les interactions F R I E D A RAY E - G R E E N

22

personnelles avec l’informatique et Internet. Frieda-Raye utilise la vidéo, des œuvres basées sur Internet, des collages numériques, la photographie et l’installation. Elle entretient activement l’agrégateur de recherche d’images sur Internet Refine Your Search. Aujourd’hui, elle tresse des objets réconfortants avec des câbles téléphoniques et informatiques. » 23

F R I E D A RAY E - G R E E N


Frieda-Raye Green (Berlin, Allemagne) The Source .pdf « Frieda-Raye Green est une artiste canadienne qui se partage entre Berlin et Vancouver. Son art est un projet continu qui attire l’attention sur les moments méditatifs, énigmatiques et amusants de la vie au 21e siècle. Elle s’intéresse également à l’ajout d’espaces contemplatifs dans les interactions F R I E D A RAY E - G R E E N

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personnelles avec l’informatique et Internet. Frieda-Raye utilise la vidéo, des œuvres basées sur Internet, des collages numériques, la photographie et l’installation. Elle entretient activement l’agrégateur de recherche d’images sur Internet Refine Your Search. Aujourd’hui, elle tresse des objets réconfortants avec des câbles téléphoniques et informatiques. » 23

F R I E D A RAY E - G R E E N


Gallipoli Hotel (Paris, France) sculptplan .gif « Cette animation réalisée spécialement pour l’USB Show se trouve dans la continuité de mes recherches graphiques et plastiques au travers desquelles j’aime questionner la relation qu’entretient l’objet physique avec son état virtuel.

http://www.flickr.com/photos/gallipolihotel/ http://phonearts.net/

Merci et bonne visite Guillaume Hugon (Gallipoli Hotel) » g a l l ipo l i hote l

24

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g a l l ipo l i hote l


Gallipoli Hotel (Paris, France) sculptplan .gif « Cette animation réalisée spécialement pour l’USB Show se trouve dans la continuité de mes recherches graphiques et plastiques au travers desquelles j’aime questionner la relation qu’entretient l’objet physique avec son état virtuel.

http://www.flickr.com/photos/gallipolihotel/ http://phonearts.net/

Merci et bonne visite Guillaume Hugon (Gallipoli Hotel) » g a l l ipo l i hote l

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g a l l ipo l i hote l


Jacob Broms Engblom (Stockholm, Suède) The.Series.2011.IMG.PNG.LNA .zip « The.Series.2011.IMG.PNG.LNA est une collection des quelques milliers d’images dont chacune comporte un motif unique et est signée d’un filigrane numérique. Ces images sont présentées à la manière du site Warez, partagées et compressées en plusieurs fichiers RAR.

J A C O B BR O M S E N G BL O M

26

Jacob Broms Engblom est un artiste/musicien/ingénieur natif de Stockholm, en Suède, où il réside. Son travail concerne souvent des spectacles hors-catégories et les absurdités de notre culture numérique. Il explore les limites et les implications des outils et de la technologie. »

27

J A C O B BR O M S E N G BL O M


Jacob Broms Engblom (Stockholm, Suède) The.Series.2011.IMG.PNG.LNA .zip « The.Series.2011.IMG.PNG.LNA est une collection des quelques milliers d’images dont chacune comporte un motif unique et est signée d’un filigrane numérique. Ces images sont présentées à la manière du site Warez, partagées et compressées en plusieurs fichiers RAR.

J A C O B BR O M S E N G BL O M

26

Jacob Broms Engblom est un artiste/musicien/ingénieur natif de Stockholm, en Suède, où il réside. Son travail concerne souvent des spectacles hors-catégories et les absurdités de notre culture numérique. Il explore les limites et les implications des outils et de la technologie. »

27

J A C O B BR O M S E N G BL O M


Martin Cole (Berlin, Allemagne) Martin Cole dot pat Dossier « Ma contribution à l’USB Show est une sélection de fichiers .pat qui ne fonctionnent qu’avec le logiciel graphique Photoshop. Chaque fichier est une observation et une collection d’images. Ce fichier une fois téléchargé permet de créer des images à l’infini. MAR T I N C O L E

28

Mon choix est un hommage à Photoshop qui est ma toile de choix, un lieu où je peux créer et me perdre. »

29

MAR T I N C O L E


Martin Cole (Berlin, Allemagne) Martin Cole dot pat Dossier « Ma contribution à l’USB Show est une sélection de fichiers .pat qui ne fonctionnent qu’avec le logiciel graphique Photoshop. Chaque fichier est une observation et une collection d’images. Ce fichier une fois téléchargé permet de créer des images à l’infini. MAR T I N C O L E

28

Mon choix est un hommage à Photoshop qui est ma toile de choix, un lieu où je peux créer et me perdre. »

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MAR T I N C O L E


Martin Machado Freeney (Uppsala, Suède) abstrakt prioritet DREAMZ 2.0 NET VISION 2013 .jpg « Pour moi, l’Art est un lieu où jouer et une façon de vous présenter mon univers intime, en espérant que vous existez et que vous appréciez mes intérêts et mon œuvre. J’essaie de rester sincère et de suivre mes goûts et mon cœur. J’ai appris l’art sur Internet et comme bien d’autres, j’y passe beaucoup de temps. MAR T I N MA C H A D O F R E E N E Y

30

Ces œuvres tentent essentiellement de peindre notre existence numérique étendue en la plaçant à la fois en dehors et à l’intérieur du monde numérique. »

31

MAR T I N MA C H A D O F R E E N E Y


Martin Machado Freeney (Uppsala, Suède) abstrakt prioritet DREAMZ 2.0 NET VISION 2013 .jpg « Pour moi, l’Art est un lieu où jouer et une façon de vous présenter mon univers intime, en espérant que vous existez et que vous appréciez mes intérêts et mon œuvre. J’essaie de rester sincère et de suivre mes goûts et mon cœur. J’ai appris l’art sur Internet et comme bien d’autres, j’y passe beaucoup de temps. MAR T I N MA C H A D O F R E E N E Y

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Ces œuvres tentent essentiellement de peindre notre existence numérique étendue en la plaçant à la fois en dehors et à l’intérieur du monde numérique. »

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MAR T I N MA C H A D O F R E E N E Y


Marvin De Deus (Paris, France) BGSS laz .tif

images plastiques et muettes naissent de l’instinct et de ma curiosité. Conjugaison pulsionnelle de la fragilité du dessin à l’outil computationnel. J’aime extirper ces images de leur cases virtuelles pour les appliquer à des objets réels et concrets, comme ici et j’ai bon espoir de les faire vivre davantage à l’avenir.  »

«Bonjour, Je m’appelle Marvin de Deus Ganhitas. Depuis maintenant un peu plus d’un an, j’ai ouvert ma pratique du design graphique à une expression visuelle plus personnelle et plus libre. Dirigé par un besoin de dépressurisation, ces MAR V I N D E D E U S

32

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MAR V I N D E D E U S


Marvin De Deus (Paris, France) BGSS laz .tif

images plastiques et muettes naissent de l’instinct et de ma curiosité. Conjugaison pulsionnelle de la fragilité du dessin à l’outil computationnel. J’aime extirper ces images de leur cases virtuelles pour les appliquer à des objets réels et concrets, comme ici et j’ai bon espoir de les faire vivre davantage à l’avenir.  »

«Bonjour, Je m’appelle Marvin de Deus Ganhitas. Depuis maintenant un peu plus d’un an, j’ai ouvert ma pratique du design graphique à une expression visuelle plus personnelle et plus libre. Dirigé par un besoin de dépressurisation, ces MAR V I N D E D E U S

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MAR V I N D E D E U S


Michael Manning (Californie, États-Unis) Dreams_We_Have_Since_Forgotten_MichaelManning_2011 .mov « Dreams We Have Since Forgotten est un collage vidéo entièrement créé et capturé sur un desktop. Il combine un certain nombre de vidéos de progressions naturelles et de laps de temps à une vidéo d’un homme M I C H A E L MA N N I N G

34

en train de léviter. L’œuvre explore le désir perpétuel de l’homme d’aller au-delà du naturel avec la réalité de la nature, source d’inspiration et d’admiration. »

35

M I C H A E L MA N N I N G


Michael Manning (Californie, États-Unis) Dreams_We_Have_Since_Forgotten_MichaelManning_2011 .mov « Dreams We Have Since Forgotten est un collage vidéo entièrement créé et capturé sur un desktop. Il combine un certain nombre de vidéos de progressions naturelles et de laps de temps à une vidéo d’un homme M I C H A E L MA N N I N G

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en train de léviter. L’œuvre explore le désir perpétuel de l’homme d’aller au-delà du naturel avec la réalité de la nature, source d’inspiration et d’admiration. »

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M I C H A E L MA N N I N G


Nic Wilson (New York, États-Unis) Participatory Documentation Dossier « L’œuvre Participatory Documentation consiste en un dossier de quatre fichiers. Le premier est un script généré à l’aide d’OS X’s Automator. Cette application, livrée avec OS X depuis la version 10.4, a servi à enregistrer une série d’actions exécutées par l’artiste. Si le script est exécuté par le NIC WILSON

36

spectateur, il tentera de capturer des images à la fois du desktop de l’utilisateur et du spectateur, via une webcam. Ces images sont ensuite attachées en pièces jointes à un courriel adressé à l’artiste. Dans le cas où le système d’exploitation du spectateur est incompatible, il suffit de se référer au fichier readme. txt qui détaille les instructions à suivre. La vidéo incluse montre l’artiste en train d’exécuter le script sur son propre ordinateur. Enfin, une version .pdf de l’essai de Edward Shanken/Kristine Stiles : « Missing in Action: Agency and Meaning in Interactive Art », téléchargé depuis artextra.com. » 37

NIC WILSON


Nic Wilson (New York, États-Unis) Participatory Documentation Dossier « L’œuvre Participatory Documentation consiste en un dossier de quatre fichiers. Le premier est un script généré à l’aide d’OS X’s Automator. Cette application, livrée avec OS X depuis la version 10.4, a servi à enregistrer une série d’actions exécutées par l’artiste. Si le script est exécuté par le NIC WILSON

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spectateur, il tentera de capturer des images à la fois du desktop de l’utilisateur et du spectateur, via une webcam. Ces images sont ensuite attachées en pièces jointes à un courriel adressé à l’artiste. Dans le cas où le système d’exploitation du spectateur est incompatible, il suffit de se référer au fichier readme. txt qui détaille les instructions à suivre. La vidéo incluse montre l’artiste en train d’exécuter le script sur son propre ordinateur. Enfin, une version .pdf de l’essai de Edward Shanken/Kristine Stiles : « Missing in Action: Agency and Meaning in Interactive Art », téléchargé depuis artextra.com. » 37

NIC WILSON


Parker Ito (Long Beach, États-Unis) poster .jpg « A Season in Heaven: Living Post Internet Chers amis, Nous sommes rassemblés ici aujourd’hui pour explorer cette chose appelée la vie / Internet. Internet est partout. Les utilisateurs ne prennent de drogues que lorsqu’ils sont séparés trop longtemps de leur ordinateur ou parce que leur IPhone est trop lent. J’aime me shooter à la vie PAR K E R I T O

38

et Internet m’y aide. Internet, c’est comme une souris, comme une maison, comme un chien, comme une grenouille, je me connecte par ici, je me connecte par là. Ton meilleur pote vit à mille cinq cent kilomètres mais vous chattez tous les jours. Twitter est follement romantique. L’URL Tumblr, belle gueule, mais merdique. Sur Internet personne ne sait que t’es un type cool, hors Internet personne ne sait que tu passes tes week-ends à faire semblant d’être un type cool. Ça ne fait que 20 McChickens, mais c’est cool, c’est bon pour ma mythologie, j’imagine. Toutes les filles sont sur Facebook mais 39

PAR K E R I T O


Parker Ito (Long Beach, États-Unis) poster .jpg « A Season in Heaven: Living Post Internet Chers amis, Nous sommes rassemblés ici aujourd’hui pour explorer cette chose appelée la vie / Internet. Internet est partout. Les utilisateurs ne prennent de drogues que lorsqu’ils sont séparés trop longtemps de leur ordinateur ou parce que leur IPhone est trop lent. J’aime me shooter à la vie PAR K E R I T O

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et Internet m’y aide. Internet, c’est comme une souris, comme une maison, comme un chien, comme une grenouille, je me connecte par ici, je me connecte par là. Ton meilleur pote vit à mille cinq cent kilomètres mais vous chattez tous les jours. Twitter est follement romantique. L’URL Tumblr, belle gueule, mais merdique. Sur Internet personne ne sait que t’es un type cool, hors Internet personne ne sait que tu passes tes week-ends à faire semblant d’être un type cool. Ça ne fait que 20 McChickens, mais c’est cool, c’est bon pour ma mythologie, j’imagine. Toutes les filles sont sur Facebook mais 39

PAR K E R I T O


veulent qu’on les drague sur Twitter. Les favs, c’est comme rouler une pelle. Un RT c’est comme se peloter.ter. Les favs, c’est comme rouler une pelle. Un RT c’est comme se peloter.  Si un arbre tombe dans la forêt et que personne n’est dans le coin pour le prendre en photo avec son IPhone et le balancer simultanément sur Tumblr, Facebook, Flickr, Google Reader, Instagram, Twitter et Delicous, est-ce que cet arbre existe vraiment ? PAR K E R I T O

40

Réponse : oui, si la photo obtient plus de 10 likes, 5 reblogs et 2 RT. Je ne suis pas un artiste Internet, juste un mec branchouille sur Internet qui fait de l’art. Un DOI. Internet est beau. La vie est belle. Chope et déchire. Tu fais quoi, là ? J’vais tweeter, pourquoi ? RT. #2RAW2DEEP #YOLO » »

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PAR K E R I T O


veulent qu’on les drague sur Twitter. Les favs, c’est comme rouler une pelle. Un RT c’est comme se peloter.ter. Les favs, c’est comme rouler une pelle. Un RT c’est comme se peloter.  Si un arbre tombe dans la forêt et que personne n’est dans le coin pour le prendre en photo avec son IPhone et le balancer simultanément sur Tumblr, Facebook, Flickr, Google Reader, Instagram, Twitter et Delicous, est-ce que cet arbre existe vraiment ? PAR K E R I T O

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Réponse : oui, si la photo obtient plus de 10 likes, 5 reblogs et 2 RT. Je ne suis pas un artiste Internet, juste un mec branchouille sur Internet qui fait de l’art. Un DOI. Internet est beau. La vie est belle. Chope et déchire. Tu fais quoi, là ? J’vais tweeter, pourquoi ? RT. #2RAW2DEEP #YOLO » »

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Rasmus Emmanuel Svensson (Berlin, Allemagne) DEEPSTREAM .psd « Par exemple, un fruit se trouve par terre, de la taille d’un citron mais avec une peau plus épaisse. Il le ramasse, dans l’intention de manger sa pulpe  ; mais à l’intérieur un jeune arbre pleinement formé s’y trouve, sur le point de faire exploser sa coquille. Maskull le jette dans l’eau à contre courant. RA S MU S E MMA N U E L S V E N S S O N

42

Le fruit flotte vers lui ; au moment où il se trouve au même niveau que lui, il se bat contre le courant. Il le ramasse et découvre que six jambes rudimentaires ont poussé. »

43

RA S MU S E MMA N U E L S V E N S S O N


Rasmus Emmanuel Svensson (Berlin, Allemagne) DEEPSTREAM .psd « Par exemple, un fruit se trouve par terre, de la taille d’un citron mais avec une peau plus épaisse. Il le ramasse, dans l’intention de manger sa pulpe  ; mais à l’intérieur un jeune arbre pleinement formé s’y trouve, sur le point de faire exploser sa coquille. Maskull le jette dans l’eau à contre courant. RA S MU S E MMA N U E L S V E N S S O N

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Le fruit flotte vers lui ; au moment où il se trouve au même niveau que lui, il se bat contre le courant. Il le ramasse et découvre que six jambes rudimentaires ont poussé. »

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Rollin Leonard (Cape Elizabeth, États-Unis) Rollin Leonard in Paris 2011 Dossier « Ces images ont été réalisées avec des rayons de lumière contrôlés et des photographies avec des expositions longues. Mon travail présente souvent des corps humains car nous sommes destinés, d’un point de vue évolutionnaire, à reconnaître les humains et en particulier les visages humains. Ceci R O LL I N L E O N AR D

44

leur donne une sorte d’élasticité extrême : on peut étirer, déformer et brouiller une image humaine et pourtant la reconnaître en tant que personne. De l’autre côté de cette expérience perceptuelle se trouve un objet humain. Ce corps, avec sa forme humaine particulière, et la forme du cerveau, est le cadre de référence fondamental et le point de départ arbitraire pour toute définition d’ordre. Quelques exemples courants de notre forme humaine particulière qui définissent notre per45

R O LL I N L E O N AR D


Rollin Leonard (Cape Elizabeth, États-Unis) Rollin Leonard in Paris 2011 Dossier « Ces images ont été réalisées avec des rayons de lumière contrôlés et des photographies avec des expositions longues. Mon travail présente souvent des corps humains car nous sommes destinés, d’un point de vue évolutionnaire, à reconnaître les humains et en particulier les visages humains. Ceci R O LL I N L E O N AR D

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leur donne une sorte d’élasticité extrême : on peut étirer, déformer et brouiller une image humaine et pourtant la reconnaître en tant que personne. De l’autre côté de cette expérience perceptuelle se trouve un objet humain. Ce corps, avec sa forme humaine particulière, et la forme du cerveau, est le cadre de référence fondamental et le point de départ arbitraire pour toute définition d’ordre. Quelques exemples courants de notre forme humaine particulière qui définissent notre per45

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ception : 1) On ne peut voir qu’un certain spectre de lumière, et uniquement à un taux de scintillement spécifique. 2) On voit les objets plus petits ou plus larges en relation à la taille de notre corps – tout objet plus grand que nous sera considéré comme « grand ». 3) Notre perception du temps est définie par notre expérience d’une journée et par la durée de la vie humaine moyenne. Je m’efforce d’altérer ces conditions basiques pour tenter de créer des expériences perceptuelles moins humaines, ou en tout cas moins habituelles. R O LL I N L E O N AR D

46

Pour cette exposition, j’ai réalisé des portraits de moi et de mon amie. Nous parlons beaucoup de notre souhait de venir à Paris, c’est notre façon de réaliser ce rêve. Espérons que vous nous emporterez avec vous sur la clé USB pour aller visiter tout Paris. Inutile de nous emmener à la Tour Eiffel à moins de nous jeter du haut de la tour, ce qui serait une façon très romantique de mourir virtuellement. » Rollin Leonard 47

R O LL I N L E O N AR D


ception : 1) On ne peut voir qu’un certain spectre de lumière, et uniquement à un taux de scintillement spécifique. 2) On voit les objets plus petits ou plus larges en relation à la taille de notre corps – tout objet plus grand que nous sera considéré comme « grand ». 3) Notre perception du temps est définie par notre expérience d’une journée et par la durée de la vie humaine moyenne. Je m’efforce d’altérer ces conditions basiques pour tenter de créer des expériences perceptuelles moins humaines, ou en tout cas moins habituelles. R O LL I N L E O N AR D

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Pour cette exposition, j’ai réalisé des portraits de moi et de mon amie. Nous parlons beaucoup de notre souhait de venir à Paris, c’est notre façon de réaliser ce rêve. Espérons que vous nous emporterez avec vous sur la clé USB pour aller visiter tout Paris. Inutile de nous emmener à la Tour Eiffel à moins de nous jeter du haut de la tour, ce qui serait une façon très romantique de mourir virtuellement. » Rollin Leonard 47

R O LL I N L E O N AR D


Sterling Crispin (Santa Barbara, États-Unis) DJ MediaFire Dossier «  Nous nous approchons peutêtre d’un horizon de l’histoire de l’humanité qui modifiera profondément notre réalité et notre conscience. Nous nous approchons d’une singulaarité, d’un moment d’unité. Je m’intéresse à l’éventail des narratifs dans la culture contemporaine qui se soutiennent ou s’opposent les uns aux autres, mais prédisent tous un nouvel âge de l’humanité. Il s’agit peut-être du produit de notre évolution technologique en S T E RL I N G C R I S P I N

48

accélération constante, de l’information, d’Internet, de la nanotechnologie, de la biotechnologie et de la génétique, qui résultera peut-être en l’envol soudain de l’intelligence artificielle. Ou d’un changement métaphysique global de conscience, un éveil spirituel. Un moment de cristallisation peut-être catalysé par un alignement planétaire, les rythmes galactiques, le passage dans une nouvelle ère astrologique et bien d’autres facteurs, trop nombreux pour les citer ici. Je m’intéresse à l’aspect commun de ces visions et au large éventail d’implications potentielles. Au premier regard, notre croissance technologique, l’informatique et les machines à 49

S T E RL I N G C R I S P I N


Sterling Crispin (Santa Barbara, États-Unis) DJ MediaFire Dossier «  Nous nous approchons peutêtre d’un horizon de l’histoire de l’humanité qui modifiera profondément notre réalité et notre conscience. Nous nous approchons d’une singulaarité, d’un moment d’unité. Je m’intéresse à l’éventail des narratifs dans la culture contemporaine qui se soutiennent ou s’opposent les uns aux autres, mais prédisent tous un nouvel âge de l’humanité. Il s’agit peut-être du produit de notre évolution technologique en S T E RL I N G C R I S P I N

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accélération constante, de l’information, d’Internet, de la nanotechnologie, de la biotechnologie et de la génétique, qui résultera peut-être en l’envol soudain de l’intelligence artificielle. Ou d’un changement métaphysique global de conscience, un éveil spirituel. Un moment de cristallisation peut-être catalysé par un alignement planétaire, les rythmes galactiques, le passage dans une nouvelle ère astrologique et bien d’autres facteurs, trop nombreux pour les citer ici. Je m’intéresse à l’aspect commun de ces visions et au large éventail d’implications potentielles. Au premier regard, notre croissance technologique, l’informatique et les machines à 49

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penser semblent à contre-courant avec l’évolution et le développement de la conscience et de la spiritualité, mais je les crois intrinsèquement liées et inséparables. Cette recherche a pris la forme de purebecoming.com et manualfortheearthawakening. com .

S T E RL I N G C R I S P I N

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penser semblent à contre-courant avec l’évolution et le développement de la conscience et de la spiritualité, mais je les crois intrinsèquement liées et inséparables. Cette recherche a pris la forme de purebecoming.com et manualfortheearthawakening. com .

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Styron Lundberg (Paris, France) 200 ONE DOLLAR BILLS .gif « C’était la vente de la saison. Quand un Warhol séminal – une des premières toiles sur soie de l’artiste – est proposé à la vente d’art contemporain chez Sotheby’s mercredi soir, le commissaire priseur, Tobias Meyer, démarre les enchères à 6 millions de dollars et est ébahi quand un amateur S T Y R O N LU N D B E R G

52

double instantanément la somme. Le prix s’envole alors que cinq collectionneurs se battent pour le célèbre « 200 One Dollar Bills » qui se vendra à 43,7 millions de dollars (commission incluse), soit plus de trois fois l’estimation la plus haute de 12 millions. L’acquéreur, que Sotheby’s se refuse à nommer, a enchéri par téléphone par l’intermédiaire de Bruno Vinciguerra, Directeur Général de l’entreprise. Ici encore, Sotheby’s se refuse à le nommer, mais des familiers de la collection pensent qu’il s’agit de Pauline Karpidas, une 53

S T Y R O N LU N D B E R G


Styron Lundberg (Paris, France) 200 ONE DOLLAR BILLS .gif « C’était la vente de la saison. Quand un Warhol séminal – une des premières toiles sur soie de l’artiste – est proposé à la vente d’art contemporain chez Sotheby’s mercredi soir, le commissaire priseur, Tobias Meyer, démarre les enchères à 6 millions de dollars et est ébahi quand un amateur S T Y R O N LU N D B E R G

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double instantanément la somme. Le prix s’envole alors que cinq collectionneurs se battent pour le célèbre « 200 One Dollar Bills » qui se vendra à 43,7 millions de dollars (commission incluse), soit plus de trois fois l’estimation la plus haute de 12 millions. L’acquéreur, que Sotheby’s se refuse à nommer, a enchéri par téléphone par l’intermédiaire de Bruno Vinciguerra, Directeur Général de l’entreprise. Ici encore, Sotheby’s se refuse à le nommer, mais des familiers de la collection pensent qu’il s’agit de Pauline Karpidas, une 53

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collectionneuse londonienne. Juste un an après que le marché de l’art soit en plein marasme comme tous les marchés financiers mondiaux, les amateurs fortunés ne craignent pas d’investir dans les artistes qui ont fait leurs preuves. La vente dépasse les attentes de Sotheby’s et atteint 134,4 millions, bien au dessus de l’estimation la plus haute de 67,9 millions. Des 54 œuvres présentées, seules deux resteront sans acquéreur. La soirée dépassera également la vente d’art contemporain et d’après-guerre qui a eu lieu chez Christie’s le mardi soir, et a atteint 74,1 millions. Les deux ventes présentaient des arS T Y R O N LU N D B E R G

54

tistes renommés mais Sotheby’s proposait suffisamment d’œuvres célèbres pour assurer la réussite. « 200 One Dollar Bills », en excellent état, est attirante pour n’importe quel collectionneur de Pop Art. Ajoutons à ça sa provenance – l’œuvre a fait partie de la célèbre collection de Robert C. Scull, le propriétaire d’une compagnie de taxis – et elle en devient irrésistible. (Le prix final inclus la commission de Sotheby’s : 25% de la première tranche de 50 000$, 20% par tranche de 50 000$ suivante jusqu’à 1 million et 12 % du reste de la somme adjugée. Les estimations ne prennent pas les commissions en compte.) 55

S T Y R O N LU N D B E R G


collectionneuse londonienne. Juste un an après que le marché de l’art soit en plein marasme comme tous les marchés financiers mondiaux, les amateurs fortunés ne craignent pas d’investir dans les artistes qui ont fait leurs preuves. La vente dépasse les attentes de Sotheby’s et atteint 134,4 millions, bien au dessus de l’estimation la plus haute de 67,9 millions. Des 54 œuvres présentées, seules deux resteront sans acquéreur. La soirée dépassera également la vente d’art contemporain et d’après-guerre qui a eu lieu chez Christie’s le mardi soir, et a atteint 74,1 millions. Les deux ventes présentaient des arS T Y R O N LU N D B E R G

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tistes renommés mais Sotheby’s proposait suffisamment d’œuvres célèbres pour assurer la réussite. « 200 One Dollar Bills », en excellent état, est attirante pour n’importe quel collectionneur de Pop Art. Ajoutons à ça sa provenance – l’œuvre a fait partie de la célèbre collection de Robert C. Scull, le propriétaire d’une compagnie de taxis – et elle en devient irrésistible. (Le prix final inclus la commission de Sotheby’s : 25% de la première tranche de 50 000$, 20% par tranche de 50 000$ suivante jusqu’à 1 million et 12 % du reste de la somme adjugée. Les estimations ne prennent pas les commissions en compte.) 55

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Les Warhol de toute époque et tout sujet ramèneront des prix élevés. Un autoportrait de 1965 estimé à 1,5 millions maximum se vendra à Laurence Graff, le joaillier londonien, pour 5,4 millions (6,1 million avec la commission). Warhol la donna en personne à Cathy Naso, qui, adolescente dans les années 60, travaillait après l’école dans sa légendaire Factory. Par crainte qu’on la lui vole, elle gardait l’œuvre dans un placard de son foyer dans le Connecticut. En résultat, le rouge et le violet de l’arrière-plan ont conservé leur vivacité d’origine, et les connaisseurs le savaient bien. M. Graff, assis au premier range de la salle S T Y R O N LU N D B E R G

56

de vente de Sotheby’s, Avenue de York, ne s’est pas laissé intimidé par les amateurs concurrents. « C’est un joyau », dit-il après la vente. « Je suis venu de New York spécialement pour cette œuvre et pour le petit Dora Maar, » en référence à une toile signée Picasso également présentée à Sotheby’s la semaine dernière. « Je les ramène toutes les deux, » ajoute-til. Philippe Ségalot, un marchand d’art de Manhattan et l’un des adjudicataires pour « 200 One Dollar Bills » a déclaré : « Je pense que l’œuvre en valait la peine, elle est rare et superbe. L’estimation attractive a vraiment encouragé les enchères. C’était vraiment une grande soirée Warhol. » 57

S T Y R O N LU N D B E R G


Les Warhol de toute époque et tout sujet ramèneront des prix élevés. Un autoportrait de 1965 estimé à 1,5 millions maximum se vendra à Laurence Graff, le joaillier londonien, pour 5,4 millions (6,1 million avec la commission). Warhol la donna en personne à Cathy Naso, qui, adolescente dans les années 60, travaillait après l’école dans sa légendaire Factory. Par crainte qu’on la lui vole, elle gardait l’œuvre dans un placard de son foyer dans le Connecticut. En résultat, le rouge et le violet de l’arrière-plan ont conservé leur vivacité d’origine, et les connaisseurs le savaient bien. M. Graff, assis au premier range de la salle S T Y R O N LU N D B E R G

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de vente de Sotheby’s, Avenue de York, ne s’est pas laissé intimidé par les amateurs concurrents. « C’est un joyau », dit-il après la vente. « Je suis venu de New York spécialement pour cette œuvre et pour le petit Dora Maar, » en référence à une toile signée Picasso également présentée à Sotheby’s la semaine dernière. « Je les ramène toutes les deux, » ajoute-til. Philippe Ségalot, un marchand d’art de Manhattan et l’un des adjudicataires pour « 200 One Dollar Bills » a déclaré : « Je pense que l’œuvre en valait la peine, elle est rare et superbe. L’estimation attractive a vraiment encouragé les enchères. C’était vraiment une grande soirée Warhol. » 57

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Travess Smalley (New York, États-Unis) M E T _ T R E A S UR E _ T RAV E S S _ SMALLEY_2011 Dossier « Cette collection d’images montre des manipulations de reproductions achetées dans des boutiques de musées. Tout a commencé au cours d’une expérience. Je scannais des toiles d’un catalogue d’art pour les ajouter à ma collection grandissante de diapositives numériques quand je me T RAV E S S S MALL E Y

58

suis rendu compte que le logiciel que j’utilise pour modifier ces images, PhotoShop, est le même que j’utilise pour mes œuvres et mes compositions. Ces versions de l’œuvre de Picasso et d’autres œuvres d’art sont des manipulations de traitement de dispersion et d’archivage numériques. Depuis, j’ai assemblé ces reproductions manipulées dans un petit livre publié par une petite maison d’édition ; il s’intitule  : HELMET MASK WITH PRAYING MANTIS AND OTHER MASTERPIECE REPRODUCTIONS THAT I’VE SCANNED. » 59

T RAV E S S S MALL E Y


Travess Smalley (New York, États-Unis) M E T _ T R E A S UR E _ T RAV E S S _ SMALLEY_2011 Dossier « Cette collection d’images montre des manipulations de reproductions achetées dans des boutiques de musées. Tout a commencé au cours d’une expérience. Je scannais des toiles d’un catalogue d’art pour les ajouter à ma collection grandissante de diapositives numériques quand je me T RAV E S S S MALL E Y

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suis rendu compte que le logiciel que j’utilise pour modifier ces images, PhotoShop, est le même que j’utilise pour mes œuvres et mes compositions. Ces versions de l’œuvre de Picasso et d’autres œuvres d’art sont des manipulations de traitement de dispersion et d’archivage numériques. Depuis, j’ai assemblé ces reproductions manipulées dans un petit livre publié par une petite maison d’édition ; il s’intitule  : HELMET MASK WITH PRAYING MANTIS AND OTHER MASTERPIECE REPRODUCTIONS THAT I’VE SCANNED. » 59

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