ARCHITECTURE PORTFOLIO Gaëlle MONGEAT | Architecte DE
ARCHITECTURE PORTFOLIO Gaëlle MONGEAT | Architecte DE
Gaëlle MONGEAT Née le 09/01/1992
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand Architecte Di plomée d’Etat 8 rue Rochambeau 69008 LYON
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00 33 6 32 81 57 62 gaelle.mongeat@gmail.com
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Portfolio en ligne sur : https://issuu.com/gaellemongeat/docs/portfolio
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FORMATION 2014 - 2016 | Diplôme d’Etat d’Architecte conférant le
grade de Master, mention Bien Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand
2010 - 2014 | Diplôme d’études en architecture conférant le
grade de Licence Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand
2008 - 2010 | Baccalauréat Scientifique, mention Assez Bien Lycée de Presles - Cusset (03)
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES octobre 2016 | Dessinatrice _ H&N Architecture, Vichy (03)
• établissement d’un dossier PC pour l’entreprise LOXAM • dessin et 3D d’une structure extérieure pour le jardin japonais d’un particulier • proposition de plusieurs variantes de rénovation de devanture d’une pharmacie
juin - août 2015 | Architecte stagiaire _ Atelier Siebold, Genève
(Suisse) • conception jusqu’en phase ESQ d’une villa à Marrekech, maquettes d’étude, héliodon • étude de faisabilité pour une ambassade • réaménagement du hall d’accueil d’un musée, esquisse et maquettes d’étude
septembre 2014 - juin 2015 | Initiation à l’architecture sur
la thématique «Nature en ville» _ CM1, Ecole Charles Perraut, Clermont-Ferrand (63) • balades thématiques • prises de vues, de sons • fabrication de briques en terre crue • exposition
février 2014 | Stage de première pratique / Architecture
expérimentale _ Association Bellastock - Paris (19ème) • conception d’une façade en fenêtres de récupération, d’une poutre treillis, de balcons suspendus • prototypage d’un garde corps en fenêtres de récupération • chantier : fabrication d’une poutre treillis, pose de fenêtres, d’un plancher bois, d’un opus incertum
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février 2013 | Stage suivi de chantier _ IFECC Aquitaine Bordeaux (33) • avancement et réception de travaux, levée de réserves • relevé • établissement d’un planning de chantier et de notices descriptives
septembre 2011 - juin 2012 | Stagiaire _ H&N Architecture, Vichy (03) • conception, phases ESQ, APS, APD • suivi de chantier • relevé
COMPÉTENCES INFORMATIQUES Autocad Sketchup Revit Photoshop Illustrator Indesign Office
COMPÉTENCES LINGUISTIQUES Français langue maternelle Anglais intermédiaire Espagnol scolaire
ATOUTS ET INTÉRÊTS • Bricolage et rénovation de meubles • Pratique du violon alto pendant 12 ans • Scrabble en compétition • Dynamique, curieuse, à l’écoute • Animatrice en colonie de vacances et séjours pour handicapés pendant 8 ans • Membre du Bureau des Elèves Architectes de l’ENSA CF • Voyages
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PROJETS URBAINS & ARCHITECTURAUX Tandis que mon cycle Licence au sein de l’ENSA ClermontFerrand fut guidé par le développement de ma culture architecturale et de mes connaissances en matière de références, je choisi de travailler pour mon Master dans deux domaines d’étude différents afin de me soumettre à différentes visions de l’urbanisme et de l’architecture et de m’ouvrir à davantage de potentialités. Master 1 // EVAN (Entre Ville Architecture et Nature) Me permit de développer des stratégies urbaines ancrées dans des réalités économiques, territoriales, politiques, dans la métropôle clermontoise notamment, et mises en perspective avec d’autres plusieurs échelles, d’avoir des regards multiples sur le territoire et de comprendre les mécanismes du développement urbain liés à ceux de la petite échelle du projet architectural. Cela me poussant à davantage assumer mes choix et à les défendre. • Master 2 // ETEH (Eco-conception des Territoires et des Espaces Habités) M’offrit une approche architecturale du point de vue des acteurs du projet, ce qui quelque chose de primordial à mon sens. Nous avons pu développer un travail de terrain, d’immersion, d’observation, de médiation et d’entretien afin de se confronter au contexte sous ses formes multiples mais aussi aux acteurs, qu’ils soient décideurs ou habitants. Ce master me permt d’avoir une démarche de projet bien en lien avec la réalité à laquelle je devrai bientôt me confronter : conduire une approche globale et transversale des enjeux économiques, sociaux, environnementaux de l’urbanisme et de l’architecture à toutes les échelles. D’autre part, l’entrée du développement durable est fondamentale à l’heure actuelle et je pu approfondir mes connaissances et mes capacités à développer une démarche et une architecture plus consciente, au fait des problématiques environnementales et constructives d’aujourd’hui.
Ancien hôpital-sanatorium Sabourin Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, Du Besset - Lyon Architectes | Clermont-Ferrand
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CÔTÉ COUR, CÔTÉ JARDI N, LE COMMUN DANS SES MULT IPLES
projet de f in d’étude, ETEH || juin 2016 Logement individuel - Saint-Flour (15) Ce projet traitant de l’habitat en milieu rural fut porté par l’envie de travailler sur des notions de commun et de fragmentation. Le commun est à mon sens quelque chose de fondamental pour le vivre-ensemble et qui se perd avec le pavillonnaire dans des territoires semi-ruraux tels que Saint-Flour. Je souhaitais en faire un des moteurs du projet d’architecture que je propose. D’autre part, je souhaitais l’associer à la notion de fragmentation, ce qui peut être paradoxale à l’heure où l’on essaie de contrer le mitage pavillonnaire. En regardant des références d’architecture japonaise telle que la Moriyama House de Sanaa, on peut constater que la fragmentation d’une architecture peut se faire dans une moindre mesure, et simplement
être porteuse de qualités spatiales liées à la fluidité, à l’ouverture et aux cadrages sur le paysage ou aux modes d’habiter. Ainsi, associée à la notion de fragmentation, le commun traduit des imbrications spatiales, des imbrications entre le public et le privé, définit des porosités, des ouvertures, de la fluidité et peut offrir des qualités d’habiter différentes à ce que l’on peut trouver dans le pavillonnaire. Il se trouve que la figure du hameau porte ces notions là en lui et il s’agira par le projet de montrer que le hameau rural a toujours aujourd’hui quelque chose de contemporain et peut offrir des qualités recherchées pour de l’habitat individuel.
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LA FIGURE DU HAMEAU COMME IDENTITÉ FORTE S’appuyer sur des éléments identitaires de Roueyre tels que le couderc, la cour de ferme ou les murets de soutènement pour faire du hameau une identité forte où il fait bon habiter. 2 maisons + 1 serre forment un tout. Ces entités là sont une réinterprétation de la longère, déformées pour refermer la cour. Elles reprennent toutes une toiture à double pente, sont marquées par des cheminées afin de donner une certaine unité au hameau. L’idée est que l’enveloppe s’exprime comme quelque chose de n venu recouvrir la maison, et dont la finesse contrasterai avec la minéralité du sol, du soubassement grâce à une couverture en zinc à joint debout. D’un côté on nie l’épaisseur de la façade et de l’autre on affirme le pli de cette enveloppe sur les pignons. Le choix du zinc a été argumenté par sa souplesse de mise en oeuvre, sa résistence et sa perennité dans le temps ainsi qu’à sa qualité de recyclable.
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COMMUNS ET USAGES Tout comme le couderc était nancé, géré et utilisé par l’ensemble des paysans autour, nos habitants se partageront aussi le nancement, la gestion et l’utilisation de certains espaces. Ils seront ensemble propriétaires et pourront mettre à la location un logement ou deux a n de permettre di érentes classes sociales d’accéder à du logement individuel. aLe projet compte une
dizaine de logements. D’un point de vue spatial, la notion de commun associée à celle de fragmentation se traduira successivement par la mise en place d’un jardin commun à 10 familles puis de cour spartagées entre 6 familles autour desquelles seront disposées programmes communs, serres communes à deux familles et maisons individuelles.
Frigo
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LV
DE LA COUR PARTAGÉE AU LOGEMENT INDIVIDUEL : LA SERRE Les cours sont des espaces minéraux, où le sol est a rmé comme une vaste étendue permettant d’accueillir diverses activités comme partager des repas avec ses voisins, dans le prolongement de la cuisine d’été, jouer, bricoler
à l’ombre ou au soleil. L’ensemble des maisons et serres s’organise autour donc o re un espace assez fermé, protégé du vent et béné ciant de aLe jardin est quant à lui plus bas, mettant à distance la cour et largement ouvert au sud et sur le paysage. Ce jardin partagé est dessiné par des murs de soutènement, et permet d’o rir tantôt des potagers partagés, tantôt des miclos plus privés, tantôt du verger plus sauvage.
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combles espace de rangement et accueil de la VMV accessible par une trappe et une échelle couverture zinc à joint debout cheneau encaissé pour marqué la continuité facade/toiture
ossature bois
double vitrage au nu extérieur
garde corps bardage bois
assise + rangement prolongement de la salle de bain (s’épiler, langer, se vernir les ongles, ranger, aérer, faire sécher une serviette mouillé)
plancher béton/bois pour inertie thermique
tablette en bois rangement, étagères joint creux
soubassement en pierres basaltiques sol en béton de site
Coupe-perspective sur couloir et noyau central
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ECOTOUR I SME EN M I L I EU PER I URBAI N // Revaloriser la vallée du Bédat PARC MONTGROUX
Domaine de la Prade
Béd at CENTRE AQUALUDIQUE Observatoire
TERRAINS AGRICOLES
BASE NAUTIQUE DU BEDAT
JARDINS DES VERGNES
projet urbain, EVAN || juin 201 5 Ecotouri sme en mi l ieu périurbain - Val lée du Bédat (63) Le constat est que l’ensemble de l’offre touristique liée à l’eau et au grand paysage est situé au minimum à 20mn de trajet en voiture. Et tous situés dans un des PNR de l’Auvergne. L’idée est donc de proposer un parc périurbain accompagné d’un équipement touristique et récréatif se rapprochant d’ue base nautique à l’intérieure même de la métropôle. Dans les espaces périurbains des grandes agglomérations, la préservation d’espaces agricoles et naturels est une nécessité tant pour le maintien de l’activité agricole que pour l’offre d’espaces verts récréatifs aux urbains. Or les paysages agricoles périurbains ne sont pas perçus comme des espaces de loisirs attractifs, particulièrement quand se rencontrent, dans les mailles des grands axes de transports, espaces agricoles banalisés et urbanisme standardisé. Cependant, ce sont des espaces physiquement intégrés à la trame urbaine qui rompent la classique opposition rural/urbain. Loin d’être des espaces vides au milieu du « plein urbain», ces territoires de mixités répondent à de multiples fonctions toutes adaptées aux besoins des agglomérations.
La Vallée du Bédat relie ces communes périurbaines à fort potentiel sur lequel la métropôle clermontoise doit pouvoir s’appuyer. Le Bédat constitue un axe transversal qui relie la chaîne des Puys à l’Allier et qui traverse des territoires hétérogènes aux potentiels propres. Centre bourg, terrains agricoles, commune périurbaine pavillonnaire, voie rapide, jardins familiaux, quartier excentré de logements sociaux...Partant d’un espace périurbain mal structuré, le projet met en cohérence le territoire en y intégrant les exploitaitons agricoles par une approche paysagère. Il s’agit là de valoriser ce cours d’eau et d’organiser un grand «parc» périurbain qui traversera ces différents paysages et terrains agricoles et aura fonctions de détente, de loisirs, de sensibilisation et d’observation de la nature. Etalé sur plusieurs communes, et à des fins touristiques, il contribuera à redonner un image positive de ces villes périurbaines, à revaloriser un patrimoine oublié et à bénéficier d’une offre touristique au coeur de la métropôle. Ainsi, destiné aussi bien à des touristes choisissant l’Auvergne et la randonnée qu’aux habitants de la métropôle clermontoise allant jusqu’à Vichy, cet équipement permettra de revaloriser la Vallée du Bédat et le patrimoine local autour.
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EQUILIBRES Clermont-Ferrand est une métropôle rayonnante dont les pôles de vie autour sont plus ou moins attractifs. En effet, les communes au sud et à l’est de Clermont sont plutôt bien rattachées à Clermont tandis que celles au nord, et plus particulièrement Cébazat, Blanzat, Sayat sont moins attractives, cachées par les côtes de Clermont et le Puy de Chanturgue. Par exemple, les piscines et centres aqualudiques que propose la métropole se concentre essentiellement dans les pôles de vie au sud de Clermont, ainsi que la majorité des services de culture, d’enseignement et de loisirs. |EVAN| Le Valles occidental | 2014-2015
RIOMS
Volvic
SAYAT CEBAZAT
GERZAT
BLANZAT
CHAMALIERES
CLERMONT-FERRAND
LEMPDES
ROYAT AUBIERE
COURNON
0
1km
1/25 000
On a donc une métropôle déséquilibrée et ceci renforcé par une fracture urbain/rurale franche. Les enjeux seraient dont de rééquilibrer la métropôle clermontoise et de développer les territoires périurbains nords qui représentent des lieux de développement, d’identité et de rayonnement du Grand Clermont à vocation touristique et récréative. En effet, les communes périurbaines Sayat, Blanzat, Cébazat et plus loin Gerzat, ont une position stratégique de part leur appartenance ou leur proximité à des entités paysagères
d’intérêt national, régional ou local. D’autre part, il s’agit de s’appuyer sur le réseau hydrographique. La Vallée du Bédat possède des attraits paysagers et relie l’ensemble de ces communes périurbaines aux atouts variés. Mettre en lumière cette rivière permettrait d’offrir à ClermontFerrand et sa métropôle un lieu d’eau en son coeur ainsi que de jouer sur le plan touristique à l’échelle métropolitaine, locale mais aussi nationale.
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Volvic
FAMILLE BERTOCCHI Semaine nature en Auvergne. Logent à l’éco complexe Nature de Volvic. Une journée pour descendre la Vallée du Bédat. A pied, par les chemins de randonnée.
CARINE ET SEBASTIEN Un dimanche sport et détente. Viennent de Vichy en voiture (45mn)
Grand paysage naturel Parcs aménagés Jardins familiaux Terrains agricoles Axe métropolitain Nord/Sud Limite du PNR Bédat Chemins de randonnée Circuit vélo Limite de la Com-com Volvic Sources et Volcans
FAMILLE GROSMOND Semaine itinérante en Auvergne. 2 jours à Clermont-Ferrand. On visite la cathédrale, le musée Michelin et on passe la journée dans le parc périurbain de la Vallée du Bédat. On traverse les côtes de Chanturgues à vélo.
STEPHANIE ET ADRIEN Une fois par mois, c’est sauna ! On prend le tram jusqu’aux Vergnes et le reste à vélo par la promenade aménagées.
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LE BASSIN D’ORAGE : BASE DE LOISIRS ET DE DÉTENTE SAYAT
Le bassin d’orage se trouve à une place stratégique du parc périurbain entre 3 communes, où se croisent route principale, chemins de randonnée et rivière et où le paysage donne au bassin d’orage une dimension attractive. Au pied des Côtes de Chanturgues, cet ouvrage à vocation technique possède des qualités paysagère et une certaine dimension poétique qui ont guidé le choix de ce site.
BLANZAT
Je choisis de mettre en valeur l’aspect technique du lieu et de le détourner au profit d’un équipement de loisirs et détente. Entre centre de bien-être et piscine biologique extérieure, cet équipement permet d’attirer différents publics. Familial, touristique ou plus aisé, des proches communes ou à l’échelle de la métropôle clermontoise, le site lié au programme engendre une fréquentation à tout moment de l’année.
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DU BARRAGE AU CENTRE DE B I EN-ÊTRE
projet d’architecture, EVAN || juin 201 5 Centre de bien-être - Sayat (63) Le bassin d’orage choisi pour accueillir un programme ludique lié à l’eau est situé entre les communes de Blanzat, Sayat et Nohanent. Il se place donc à un endroit stratégique de ce territoire, en bord de la route principale reliant ces 3 communes. En dehors même des zones habitées, il est le point de rencontre de plusieurs chemins de randonnées pédestres et cyclistes, et bénéficie d’un fort potentiel paysager avec la vue sur la chaîne des Puys, sur les Côtes de Chanturgues ou sur le lointain Clermont. Le bassin d’orage recueille une partie du Bédat détournée, afin de prévenir les risques d’inondation.
du terrain. La digue existante et les talus entourant le bassin ont déterminé l’orientation des demicercles. Un arc du bâtiment est tourné vers l’enrochement et le paysage agricole de Blanzat et l’autre arc est tourné vers le bassin, faisant dos à la route, plutôt passante. Quelques places de parking existantes sont maintenues à leur place mais réaménagées afin d’accueillir d’avantage de visiteurs. Ce parking offrant une soixantaine de place et est accessible depuis la grande route. Il constitue le dernier espace carrossable du bassin avant de ne trouver que des chemins piétons.
L’équipement proposé se situe donc dans ce bassin d’orage, à cheval entre les berges et le haut du talus, en raison de l’inondabilité
L’équipement est un centre de bien-être ludique à vocation tout public et pouvant accueillir une centaine de personne.
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LEVER LES YEUX AU C I EL, MONOL I THE...
projet d’architecture, EVAN || janvier 201 5 Centre de remi se en forme - Cébazat (63) Les berges du Bédat à Cébazat sont des espaces frontières entre deux entités fortes de la ville, entre centre ancien et zone pavillonnaire. Autour, se dégage alors des espaces en marge, souvent situés en zone inondable, tels que des friches, parkings... et révélant un fort potentiel de développement pour une stratégie permettant de relier différentes zones monofonctionnelles. Situé en bord de rivière, ce centre de remise en forme vient s’ériger en parallèle de cet élément majeur qui sculpte ces territoires afin de le remettre en valeur et de requestionner sa place dans le paysage urbain de Cébazat. Il est vu comme un objet échoué, monolithe de béton dans un vide au coeur de Cébazat qui va poser question et redonner une place centrale.
LE CORPS ET L’ESPRIT
La place du corps dans ce projet est importante. Elle a conditionné la matérialité, la forme mais aussi les usages. Il y’a tout d’abord une confrontation du corps fragile avec la brutalité du bâtiment, la chaleur du corps et la froideur du béton. La volonté principale était de rendre tous les éléments du bâtiment en tension, y compris le corps. On a ici un bâtiment strict, inspiré de l’architecture soviétique, rigoureuse, qui répond à un programme de remise en forme, de soin qui nécessite aussi une rigueur de corps et d’esprit. Le dimensionnement des espaces traduit une échelle par rapport au corps chaque fois différente selon les espaces. Monumentalité et démesure dans les espaces «publics», étroitesse et confinement dans les espaces plus intimes. Les escaliers s’adaptent ainsi à la dimension du corps et de l’espace. Le corps vient se mouvoir dans cette masse de béton soit habillé soit nu. Les circulations s’adaptent alors à ces doubles flux et différencie les espaces. La vue n’est pas cachée mais les individus ne se croisent pas.
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«BRUT DE POÉSIE» Le bâtiment a été inspiré de l’architecture communiste et du brutalisme afin de lui donner de la force, de l’ampleur nécessaire à son urbanité mais aussi à l’usage qui lui est destiné, remettre en forme et prendre soin de son corps. Il semble également être en équilibre, se balançant, lui conférant une certaine fragilité. Architecture monumentale et aiguisée, elle a une place centrale dans Cébazat et donne aux individus qui la longent, l’aperçoivent ou la parcourent un rapport brutal, obligé.
A première vue aveugle, le bâtiment laisse entrer la lumière de façon à ce que peu soit donner à voir depuis l’extérieur. Le rez-de-chaussée est éclairé par le soulèvement du bâtiment à ses extremités, presque en équilibre, ainsi que par un puit de lumière central. Des boîtes de béton sont comme suspendues au dessus du bar, créant ainsi un espace abstrait et démesuré, à l’image de son enveloppe extérieure.
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PARK’I N MONAST I ER Un parking comme solution sociale et spatiale
projet d’architecture || juin 2014 Parking si lo - Le Monastier sur Gazei l le (43) Bien que le Monastier se trouve excentré de la communauté de communes, il est un point névralgique de ce territoire. Possédant un grand nombre de service, les autres communes se voient être assez dépendant du Monastier - excepté Fay/Lignon et Chaudeyrolles -; créant ainsi de nombreux flux en ce sens. Par ailleurs, il possède une forte activité associative, participant ainsi au dynamisme de la commune mais aussi du reste du territoire, moins doté au niveau culturel, dynamisme qu’il faut maintenir et mettre en avant. Enfin, le Monastier est connu pour ses GR qui le traversent, notamment le chemin de Stevenson, reliant le Puy en Velay à Alès.
Densité et peu de transversalités
Trois rues à reconnecter
D’autre part, le Monastier est projeté comme un relais des mobilités à l’échelle du territoire. Comme l’explicite le PNR, il s’agit de développer les modes doux et de réduire la dépendance à la voiture. En proposant un service de transport en commun permettant de déplacer les habitants d’autres communes jusqu’au Monastier, on privilégie un nouveau mode de déplacement mieux adapté au territoire du Mezenc. La stratégie globale du Monastier par rapport à son territoire est donc de maintenir un dynamisme culturel et des services grâce à une mobilité plus souple des habitants du territoire mais aussi une meilleure qualité de l’habitat.
Problèmes de circulation
Le stationnement au détriment de l’espace public / Centraliser
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J’ai choisi d’insérer un parking en plein coeur du Monastier afin de résoudre des problèmes d’espaces publics, de circulation mais aussi dans le but d’être un espace social. Dans le tissu dense de la rue principale, ce parking permet de faire le lien entre rue basse principale, rue haute, D535 et la rue intermédiaire, à niveau du centre historique. Accueillant 130 places, il permet de désengorger le bourg où le stationnement se fait au détriment de l’espace public.
Totalement ouvert à l’air et à la vue, le parking est vu comme un espace extérieur où la voiture n’est pas cachée. Il se veut comme un espace de parcours . Une résille métallique vient se dérouler autour du bâtiment, légère et transparente, contrepoid à une structure en béton.
Ce parking aérien offre une mixité programmatique propre au Monastier. Des jardins partagés occupent le dessus du bâtiment bas, pour les habitants de cette rue dense où les Le long de ce parking, une venelle jardins à l’arrière viennent à manquer. piétonne vient se dérouler dans la D’autre part, il constituera un espace pente, espace public habité et rythmé public, d’échange et de partage. permettant également de desservir Sur le dessus du bâtiment haut, un les différents niveaux de parking. relais des mobilités, permettant la Se fait ainsi un jeu de rampes et centralisation de l’accès au parking, d’escaliers s’entrecroisant, offrant une d’une aire de covoiturage, de l’arrêt dynamique de parcours tant pour la de service de transport en commun voiture que pour le piéton. et d’un gare routière.
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LES BASS I NS A FLOT, M I SE EN ABYME projet d’architecture || janvier 2014 Restructuration urbaine et logements col lecti fs Bordeaux (33)
N
MASTER PLAN 1. 2 000 STR PAR
ÉLÉVATION RUE LUCIEN FAURÉ
1. 5000
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L’enjeu majeur dans la restructuration urbaines des îlots en bordure de la rue Lucien Fauré a été de remettre les îlots à leur juste échelle, entre quartier dense des Chartrons et vastes espaces plans des bassins à flot. L’îlot traité, très en longueur, est d’abord fractionné en 3 par la création de nouvelles rues, prolongement de rues existantes permettant une multiplication des accès aux bassins à flot depuis les Chartrons. La densification des îlots s’appuient sur le modèle des Chartrons ; coeurs d’îlots végétaux et pourtour bâti afin de recréer des limites et un cadre à des îlots laissés à l’abandon. Néanmoins dans le cas présent, c’est à dire à l’interface des Chartrons et des bassins à flot, les îlots seront plus ouverts, créant de possibles circulations transversales entre îlots et créant une rythmique du bâti dans le parcours jusqu’aux bassins. La typologie des hangars est à réinterroger. Aussi, ceux présents sur cet îlot sont conservés, réhabilités, avec de nouveaux programmes tels qu’une serre urbaine, un centre socio-culturel, une halle publique. En façade de la rue Lucien Fauré et très peu haut, il va s’agir de savoir comment élever les bâtiments de logements à l’arrière, comme une seconde façade.
Une des principales intentions était de faire un bâtiment de typologie similaire à celle des bâtiments existants en front de parcelle tout en le réinterrogeant. La pente des toits et l’orientation du bâtiment sont donc conservés, mais la linéarité est cassé par une fragmentation en plusieurs volumes. On distingue les volumes des circulations collectives, en béton, des volumes des logements., boîtes entièrement bardées de bois. Le rez-de-chaussée est quant à lui un soclé en béton comprenant, les entrées, les locaux techniques et publics. Ainsi, le bâtiment dans sa matérialité reprend la typologie des hangars présents sur l’îlot, soit un sous-bassement en pierre surmonté d’un bardage bois vertical. Les bâtiments sont placés en bordure d’îlot permettant de dégager un coeur végétal. On y trouvera jardins partagés, et jardins privés pour les logements intermédiaires. Au centre du jardin, se trouvent un vide sur le parking, d’où emerge un unique arbre. Ce vide permet d’apporter de la lumière au parking ainsi qu’une aération naturelles.
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AU COUDE À COUDE
projet d’architecture || juin 2013 Bi bl iothèque interquartier - Vichy (03) Le projet se situe sur une parcelle d’angle entre la rue Charlot et la rue de Nantes. La parcelle s’articule entre un quartier pavillonnaire et le Sichon bordé de façades disparates, donnant un côté industriel aux berges.
L’articulation de la bibliothèque et des logements permet à l’ensemble du projet de se raccrocher au tissu urbain dans lequel il s’insère et de créer un espace public central, rappelant les jardins en coeur d’îlot dont bénéficient toutes les maisons. Cet espace public, lie rue et Sichon de manière progressive avec la juxtaposition d’un espace public végétal, d’un espace public minéral puis d’une passerelle rejoignant l’autre rive.
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La bibliothèque est orientée Nord/Sud afin de relier quartiers pavillonnaires et Sichon et d’avoir des vues traversantes. D’autre part, cela permet d’ouvrir la parcelle sur le Sichon et de lui apporter une certaine porosité, la rue n’étant bordée jusqu’alors que d’un front entièrement bâti. Le bâtiment offre 4 logements, répondant à l’échelle du quartier. Orienté Nord/Sud, il permet d’avoir des logements ouverts sur deux voire trois façades. Les logements et la bibliothèque sont un seul et même bâtiment dont seule la façade va venir les distinguer. Une maille en métal déployé vient recouvrir de façons différentes certain éléments du programme. Côté Sichon, cette maille vient comme une seconde peau mettre à distance l’espace public et protéger les plateaux du soleil, orientés plein sud. Coté rue, la maille permet de limiter les vis-à-vis.
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LE CLOÎTRE
projet d’architecture || janvier 2013 Centre de loi si rs - Clermont-Ferrand (63) L’implantation générale du projet consiste à ouvrir la ZAC sur le quartier en reliant le boulevard Lafayette à la rue de l’Oradou par deux axes qui vont dessiner un espace public propre au quartier et donner des directions et des vues à cette traversée grâce à la pente. C’est à la vue de cette friche qu’est actuellement la parcelle, que je fis un lien avec les friches dans le New York des années 1970. La new yorkaise Liz Christie avait
entrepris de végétaliser ces terrains délaissés puis de les aménager. L’espace public sera un jardin communautaire dont l’espace central est une esplanade accueillant une buvette d’été. Lieu ouvert sur le quartier où chacun peut pousser la grille ou le dimanche flâner; il constituera un lien social entre l’Oradou et Lafayette. Au détour des chemins, s’entremêlent centre de loisirs, logements collectifs et jardins potagers, cultivés et gérés par les habitants du quartier.
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La ville en un souffle, 2011 | Bellastock
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MÉMOIRE, STAGES & WORKSHOPS
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L’ALTER, L’OUT I L ET LA V I LLE
06 | Sommaire
Avant-propos 0
| 07
Aux grands maux les grands remèdes ! 0
Mode d’emploi
Politique et gouvernance
La résidence
L’axo
L’expo
Processus
Le récit théâtral La sérigraphie
#boîte à outils
Le docu sonore L’installation
Chaud devant ! 0
Le trombinoscope
Le mode d’emploi Le chantier ouvert
c hit e c
Le Lab’
La marche
La conférence
ar
Le climat-fiction
La coupe XXL La morphocartographie
mode d’emploi p.17-21
tes
le des
Le workshop
e dr
Expérimentations urbaines
ésor dcollectifs,
L’affichage sauvage Le dessin
La maquette
Le jeu
Le mix vidéo
L’entretien
Le collage
Annuaire des alternatifs
Bibliographie 7
mémoi re de f in d’étude || janvier 2016 ENSACF Cette recherche sur les collectifs alternatifs traite plus précisement la question des outils. Outils de l’architecte, nouveaux ou adaptés à sa pratique alternative, méthodes propres à chacun. Elle aura pour but de donner un regard nouveau sur la pratique de l’architecture aujourd’hui et sur la place de l’architecte dans la société actuelle. Ainsi, on peut se demander en quoi l’apparition ou l’adaptation d’outils dans les mains de collectifs alternatifs répond justement à des questions actuelles d’ordre politique, urbanistique et de processus ? On s’attachera donc à comprendre les outils des architectes alternatifs vis à vis de leur relation au et à la politique puis on explicitera la place des outils
dans les nouveaux processus mis en place. Enfin, on explorera les expériences urbaines in situ qui sont convoquées et auxquels doivent faire face alternatifs et citoyens. Des listes non exhaustives de collectifs alternatifs et d’outils employés seront faites et permettront d’illustrer les propos tout au long de ce document. Ce document fut traité comme un outil en soi, une manière d’expérimenter un support écrit, graphique et visuel a n d’exprimer et de transmettre des idées. Le fond et la forme furent donc élaborés parallèlement afin de constituer un tout cohérent. Une autre manière de faire projet.
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RÉV[EL]ER SAI NT-FLOUR
du mardi
06 AU SAMEDI 10 octobrE
En partenariat avec la ville de Saint-Flour
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où PARTICIPER ? En partenariat avec la ville de Saint-Flour
Mardi
7h-13h : marché ville basse 17h-19h : Maison des Associations
Apéro-Débat
Mercredi
un atelier de projet SUR LA VILLE DE SAINT FLOUR Les étudiants d’architecture de Clermont-Ferrand proposent
ATELIERS, BALADES, DEBATS...
Une semaine à votre écoute !
10h : gymnase de Besserette travail photo «TOUS EN SCENE !» 14h : devant la cathédrale : « Baladez-nous » 17h : devant la cathédrale : Balade « envers du décor »
Jeudi
10h : allées Pompidou travail photo «TOUS EN SCENE !» 10h : devant la cathédrale : Balade « envers du décor » 20h : allées Pompidou Promenade aux lampions
Permanence Maison des Associations tous les jours de 17h à 19h. Contact : 06 32 81 57 62
tous LES JOURS 17H-19H permanence MAISON DES ASSOCIATIONS
MARCHES ECOLES LYCEES SUPERMARCHES PLACES P UBLIQUES PARKINGS...
Vendredi
16h : place de la Liberté « Baladez-nous » 18h : Maison des Associations
Soirée « Ex’pot » Toutes les infos sur www.facebook.com/atelierarchitecturesaintflour
MAIS AUSSI...
Samedi
VENEZ A NOTRE RENCONTRE POUR DEBATTRE DE VOTRE VILLE EN TOUTE CONVIVIALITE !
7h-13h : marché ville haute 10h : allées Pompidou « Baladez-nous »
Inscriptions par téléphone au 06 32 81 57 62 ou Maison des Associations Ne pas jeter sur la voie publique.
semaine partic i pative, ETEH || octobre 2016 Saint-Flour (15) « La Ville de Saint-Flour est lauréate, au côtés de 53 autres villes, de l’appel à projet lancé par le gouvernement, pour la rénovation des centres-bourgs. Dans le cadre de cette démarche, «Saint-Flour, centre-courg à partager», l’équipe municipale conduit une réflexion sur les opportunités de développement et d’aménagements qualitatifs en centre-ville. Pour cela, un partenariat avec l’Ecole Nationale d’Architecture de Clermont-Ferrand et la ville de Saint-Flour va permettre durant l’année scolaire 2015-2016 d’accueillir les étudiants du Master 2 ETEH Eco-conception des Territoires et des Espaces Habités, au coeur de la cité sanfloraine. Selon l’équipe pédagogique de l’ENSA : «La Ville de Saint-Flour, par la richesse de son histoire, de son architecture et de ses paysages est un terrain d’étude très intéressant pour des étudiants souhaitant travailler sur un projet global mêlant toutes les disciplines de l’architecture (urbanisme, gestion patrimoniale...). Dans le cadre du dossier «centre-bourg», les thématiques de l’habitat, des espaces publics, des modes de consommation et du «vivre-ensemble», doivent être traitées concomitamment pour parvenir à cette redynamisation d’un «coeur de ville où il fait bon vivre». Ce débat est un sujet qui concerne tous les sanflorains, aussi un dialogue avec la population va être engagé dans ce sens. Dans un premier temps, les étudiants vont investir la cité sanfloraine du mardi 06 au samedi 10 octobre et convient les habitants à participer à différents ateliers pour partager leur vision de SaintFlour. Les étudiants ont prévu un programme riche au gré de déambulations dans Saint-Flour : balades commentées, travaux photographiques, activités ludiques... Une permanence sera mise en place tous les jours de 17h à 19h à la Maison des Associations.»
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LA SU I SSE COMME TERRAI N D’ETUDE
stage de quatrième année || juin-aout 201 5 Atel ier Siebold - Genève (Sui sse) J’ai choisi d’effectuer mon stage en Suisse afin de m’ouvrir à d’autres horizons. Durant mon parcours scolaire, la Suisse a de nombreuses fois été évoquée comme source d’inspiration architecturale, avec de grands architectes tels que Zumthor, Herzog & De Meuron ou les architectes tessinois Botta, Vacchini, Snozzi... Il s’agissait de profiter du stage pour enrichir ma culture architecturale, changer d’air, voir ce qu’il se fait ailleurs. D’autre part, cela me permit de découvrir une façon sensiblement différente d’appréhender l’architecture et le monde du travail, propre à chaque pays, à chaque culture. D’autant que la Suisse à la particularité d’être très cosmopolite mais aussi d’être différenciée en 4 régions extrêmement différentes, avec des cultures et des langues différentes. Avec la conjoncture actuelle et les difficultés avec lesquelles les jeunes diplômés ont pour trouver un emploi, il m’a semblé intéressant d’aller voir comment cela pouvait se passer de l’autre côté de nos frontières. Ce stage en Suisse était une manière de comparer avec ce que l’on peut
trouver en France et de m’interroger sur l’endroit et les conditions dans lequel je souhaiterai exercer. Enfin, j’ai plus particulièrement choisi de travailler au sein de l’Atelier Siebold de par la taille et le type de structure qu’elle représentait. En effet, j’ai voulu étoffer mon parcours professionnel avec une expérience dans une petite agence afin d’avoir un maximum de responsabilités mais aussi pour avoir une relation privilégiée avec les membres de l’atelier. Ainsi, c’est mon goût pour le travail d’équipe que j’ai pu conforter. En effet, l’échange de savoirs, d’idées et d’opinions, parfois opposées me stimule beaucoup et c’est ce que j’ai pu trouver au sein de l’Atelier Siebold. Cela m’intêressait de me pencher sur des projets d’habitat pour une clientèle privée, me permettant d’aborder des questions d’usages, de forme et de détails de construction. Je pu également me rendre compte de l’importance de la relation avec le client. Chaque client est différent, l’architecte doit s’adapter. Tant dans les relations humaines que dans les documents à présenter.
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VARIANTE B AVEC MAISON INVITÉS
A' 1'201
1'063 200
563
VARIANTE B AVEC MAISON INVITÉS
200 50
760
30
50
1'260
Bedroom 06 38.27m2
150
319
2'260
250
Bedroom 05 38.27m2
1'219
3'247
Guest House
Atelier Siebold Architectes
Outdoor Gym
1'837
Terrace 27.39m2
1'817
Patio 197.37m2
Atelier Siebold Architectes
43 rue Vautier 43 rue Vautier CH 1227 Carouge CH 1227 Carouge MSM MSM 52 45 T 022 301 52 45 T 022 301Maison Soussane Marrakech Maison Soussane Marrakech M atelier.siebold@mac.com M atelier.siebold@mac.com W www.ateliersiebold.ch W www.ateliersiebold.ch
1'159
963
Echelle : sans échelle Date : 2015 08 14 Format : A3 Dessiné : GM
Echelle : Date : Format : Dessiné :
MAQUETTE
Side entrance
1'113
80 81 80
5.31m2
2'941 233
100
436
100
8.02m2
8.02m2
Terrace 42.06 m2
Library 16.19m2
855
Garage 72.12m2
185
Storage private Cloakroom
Wine cellar 6.47m2
1'587
Laundry 17.21m2
Cellar 17.48 m2
437
295
2'086
Staff W 31.89m2
907 437
152
Panty
WC
WC
34.94m2
Cloakroom 12.44m2
963
400
148
476
80
Dining Room 98.28m2
80
188
80
117
80
268
80
Entrance 60.29m2
3'385
Main entrance
Porch entrance 16.02m2
890
698
Fireplace
95
50
50
400
913
50
413
200
Study 37.67m2 50
160
Utility Room 36.79m2
Fridges 11.23m2
1'050
Hammam 32.65m2
427
Staff M 23.63m2
TV Room Kids 38.64 m2
Lounge 34.49m2
13.05m2
160
Bins 6.70m2
Large Kitchen 39.18m2
549
6.81m2
220
898
50
500
780
3'342
50
200
6.81m2
2'380
Basin 34.19m2
913
689
Indoor Gym 73.25m2 50
B 2'836
Terrace 110.80 m2
Poolhouse 55.15m2
Bedroom 03 28.19m2
Bedroom 04 28.10m2
Bedroom 02 28.19m2
Bedroom 01 40.76m2
B'
195
195
235
Large Living Room 137.29m2
9.36m2
9.36m2
9.36m2
254
9.36m2
208 50
923
30
192
588
192
30
879
112
200
628
200
419
200
480
200
450
200
188 2'230
30
3'275
800
2'306
Swimming Pool 135.67 m2
Gate
244
Gardener's Storage 72.76m2 2'079
50
50
50
350
50
555
2'297
Guest parking 115.46m2
2'179
A
Atelier Siebold Architectes 43 rue Vautier CH 1227 Carouge T 022 301 52 45 M atelier.siebold@mac.com W www.ateliersiebold.ch
Atelier Siebold Architectes 43 rue Vautier CH 1227 Carouge MSM 022 301 52 45 TMaison Soussane Marrakech M atelier.siebold@mac.com W www.ateliersiebold.ch
MSM Maison Soussane Marrakech
Echelle : sans échelle Date : 2015 08 14 Format : A3 Dessiné : GM
PLAN DE NIVEAU R + 1.20
Echelle : Date : Format : Dessiné :
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«THE WAVE» _ WORKSHOP
optionnel «Kiosque» || mai 2014 Les grands atel iers de l’Isle d’Abeau Ce workshop a fait appel à une pédagogie active, mettant en jeu l’expérimentation et la manipulation de la matière, suivant des thèmes très variés : matière et matériaux, mise en œuvre, formes, surfaces, assemblages, systèmes de structure et d’enveloppe, environnement, ambiances...
La génèse du projet est partie des notions de mouvement et de fuite. Tout nous a poussé à créer un mobilier rappelant la vague. Comme une sorte de mobile pour enfants remis au goût du jour afin de convenir aux étudiants de l’ENSACF. Tout naît alors du mouvement et du corps, comme étant les produits même de ce mobile
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L’ACTLAB DE BELLASTOCK
stage pratique || février 2014 Bel lastock - Pari s (20 ème ) Le choix de faire mon stage de troisième année au sein du laboratoire de recherche Actlab de l’association Bellastock a été motivé par plusieurs choses. D’une part, la structure juridique étant associative, j’ai supposé que les motivations nancières étaient différentes tout comme la relation au politique. Les enjeux étant de promouvoir une façon de travailler, un mode de penser, une architecture alternative. Les interlocuteurs intervenant tout au long du projet supposaient donc d’être beaucoup plus divers que dans une agence, demandant à être davantage convaincus et apportant un soutien différent. D’autre part, après un stage en agence et un stage dans une OPC, je pense qu’il est indispensable de découvrir d’autres manières de faire de l’architecture,en loccurence par le biais associatif. Après une participation l’an passé à leur festival Greenwashing,je me suis intêressée à la manière dont ils conçoivent l’architecture,la fabrique et la diffuse. Cette structure associative fonctionne grâce à une soixantaine de personnes, jeunes architectes ou étudiants en architecture. Cela m’inspirait beaucoup de travailler dans une telle structure, où de nombreux cerveaux échangent des idées, créent de l’architecture dans un contexte à la fois tel que je le connais à l’école mais aussi dans le monde du travail d’aujourd’hui. Enfin, c’est également à des fins de recherches que j’ai choisi de faire ce stage chez Bellastock, le sujet de mon rapport d’étude s’orientant sur l’architecture expérimentale.
Ce stage m’a permit de conforter mon goût pour le travail d’équipe. En effet,l’échange de savoirs,d’idées et d’opinions, parfois opposées me stimule beaucoup et c’est ce que j’ai pu trouver au sein de Bellastock. Le grand nombre de personne travaillant à Bellastock, souvent changeant tout au long de la semaine m’a permit d’être en contact avec des architectes, des étudiants en architecture ou autre, bénévoles ou missionné, depuis plus ou moins longtemps et avec des parcours différents; et cela fut extrêmement enrichissant. Aussi, j’ai pu acquérir de nouvelles connaissances en matière de détails de construction. L’essentiel de ma mission étant de dessiner une poutre treillis, une façade rideau ainsi que des salons suspendus, je pu voir précisement comment passer de l’idée, au dessin de détail puis à la mise en oeuvre, non sans rencontrer quelques dif cultés. Dans le cadre de notre scolarité, il me semble que le dessin de détail n’est pas assez mis en valeur et l’étudiant passe trop peu du dessin à la mise en oeuvre par lui-même. Enfin, j’eu l’occasion de pouvoir expérimenter une nouvelle façon de faire de l’architecture, par le biais du réemploi de matériaux issus des déchets du BTP. J’ai découvert une attention particulière portée à l’empreinte écologique des constructions et appris à tenir compte des cycles de vie complets des matériaux.
u du chantier
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EXPLOITATION DU LIEU DE CRÉATION
ère issue du sur le chan-
stages chand’artistes et étant intéres-
Vue de l’atelier 27 juin 2013 © Alexis Leclercq
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GREENWASHI NG Construire avec le vivant
Workshop || mai 2013 Bel lastock - Mai sse (91) L’édition 2013, du festival Bellastock s’intéresse aux contraintes et aux opportunités de l’utilisation du végétal en architecture. Durant 3 jours, 1000 participants ont conçu, construit avec le vivant et habités une ville éphémère. Celle-ci est devenu un paysage collectif grâce à un travail sur la temporalité : le temps de l’architecture, le temps d’un évènement.
Comment faire cohabiter un festival de construction de trois jours, avec le temps nécessaire à la croissance du végétal ? Le festival Greenwashing s’inscrit ainsi dans une recherche globale sur les liens entre le bâti et le végétal mais également sur l’une de ses manifestations économiques, sociales et culturelles : l’agriculture urbaine.
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