COMMUNIQUÉ DE PRESSE
FRAN MARTÍ ESPAGNE - PHOTOGRAPHIE
ETHIOPIE, ENTRE RÈVE ET RÉALITÉ EXPOSITION DU 26/2/14 AU 30/3/2014
Galerie Out of Africa Carrer Major, 7 - Carrer Nou - 08870 Sitges (Barcelona) – España www.galeria-out-of-africa.com - sorella@galeria-out-of-africa.com - Tel: +34 618 356 351
Fran Martí – Jeunes filles de l’ethnie Karo avec décoration florale – Éthiopie 2012 – 70cm H x 60cm L – Bac lumineux led – 5 copies max. – Signée par l’artiste
Fran Martí – Barcelone – Espagne - Photographe
Ethiopía, entre rêve et réalité Du 26 février au 30 mars 2014, la galerie Out of Africa de Sitges (Barcelone) présente “Éthiopie, entre rêve et réalité”, un essai photographique du photographe Fran Martí (Barcelone – Espagne). Auteur indépendant, Fran Martí possède une grande expérience en photo reportage et en photo portrait. L’exposition “Éthiopie, entre rêve et reálité” aborde le mode de vie et l’esthétique des ethnies du Sud de l’Éthiopie (Vallée de l’Omo), dont certaines risquent l’extinction. Dans cet essai, l’authenticité traditionnelle contraste avec les techniques d’illumination artificielle, provoquant une sensation irréelle afin de sensibiliser et perturber. Les visages sont tristes mais à la fois orgueilleux, mettant en exergue cette situation d’invasion et d’abandon. Inauguration en présense de l’artiste et cocktail: samedi 1er mars à 19H30.
Conférence de presse, conférence sur les ethnies de la Vallée de l’Omo et cocktail: mercredi le 26 février à 11H. Auteur indépendant, Fran Martí jouit d’une longue expérience en photo reportage et en photo portrait. Il a entamé son parcours photographique en 1978, alternant sa profession et sa grande passion, la photographie. L’artiste perçoit cette discipline non seulement comme une spécialité purement artistique mais plutôt comme une discipline narrative incluant du contenu poétique en vue d’exprimer différentes réalités. Poesie narrative et poésie par l’image s’imbriquent constamment dans le travail de Fran Martí: la nostalgie, l’évolution et l’identité de l’individu. Un “panta rei” évoquant le paradis en exil. “I am instinctively drawn to and moved by the sensitivity and refinement of Fran’s visual universe. The quest for this special moment in light and darkness reminds me of Junichiro Tanizaki’s « In Praise of Shadows », and brings to mind another Japanese concept: “Mono no Aware”, the beauty of the ephemeral. How rare and difficult, to capture this with a camera while translating the poetry and beauty of the fleeting instant. This corpus is well-thought and well-constructed, without rigidity or predictability”. Pauline Vermare International Center of Photography, NYC, United States of America
Fran Martí– Enfant Mursi aux coquillages – Éthiopie 2011 – 140ch H x 120cm L - Dibond & métacrylate – 5 copies max. – Signée par l’artiste
Fran Martí – Guerriers Karo – Éthiopie 2011 – 105cm H x 90cm L – Dibond & métacrylate – 20 copies max. – Signée par l’artiste
“Éthiopie, entre rêve et réalité” est un essai photographique suite à deux voyages en Éthiopie. Le premier de 24 jours en été 2011 et le deuxième de 16 jours aux côtés du photographe Juan Manel Castro Prieto en noviembre 2012. Partant de la capitale Addis Ababa vers Arbamich et parcourant par la suite Dorze (dont l’ethnie porte le même nom), le lac Chamo, Jinka (ethnies Banna et Tsemay), le Parc National Mago (ethnie Mursi), le Karo Kortcho (ethnie Karo), Dimeka (ethnie Banna), Turmi (Ethnie Hamer et Erbore), Omorate (ethnie Dassanech) et Konso (dont l’ethnie porte le même nom).
Les Karo, avec moins de 2.000 membres, sont une des plus petites ethnies habitant la vallée de l’Omo. Les Karo déterminent leur rang social par leurs ornements corporels et sont considérés les maîtres de la peinture corporelle.
Ce projet photographique présente le mode de vie et l’esthétique des ethnies du Sud du pays, dont certaines sont en voie d’extinction, plus précisément dans la Vallée du fleuve Omo. Cette vallée a été déclarée Patrimoine de l’Humanité en 1980, suite au nombre et à l’importance des sites archéologiques de la zone. On y a rencontré les restes fossilisés de l’Homme de Kibish, les Homo Sapiens les plus anciens rencontrés jusqu’à aujourd’hui. Curieusement, à l’endroit où on a vu naître nos ancêtres les plus anciens, vivent aujourd’hui des ethnies qui semblent être restées dans la préhistoire. Évidemment, le contact avec notre civilisation occidentale les a forcé à connaître la modernité, mais ils conservent les coutumes et les formes de vie issues du passé. Dans l’oeuvre de Fran Martí, l’authenticité traditionnelle contrastant avec les techniques d’illumination artificielle donne une sensation d’irréel dans ses prises de vue. L’artiste joue avec cette dicotomie pour sensibiliser et perturber. Certaines images de Fran Martí ont été sélectionnées pour la réalisation d’un libre qui será prochainement présenté au Musée Thyssen-Bornemisza à Madrid.
L’esthétique des ethnies de la Vallée du Fleuve Omo La vallée du Fleuve Omo est le territoire des fières Mursi et leurs ornements, des Hamer et leurs femmes tressées de couleur ocre, les Karo et leurs peintures corporelles inquiétantes, les femmes Erbore et leurs colliers ou les Dorze et leurs fascinantes maisons éléphants.
Fran Martí – Femme Mursi – Éthiopie 2012 – 140cm H x 120cm L – Dibond & métacrylate – 5 copies max. – Signée par l’artiste
femmes Mursi les lourds ornements et leurs plateaux labial sont synonimes de prestige et de beauté. Atteignant la puberté, les jeunes femmes commencent à insérer un plateau d’argile ou de bois dans la lèvre inférieure. Incisant la lèvre, elles insèrent graduellement un disque de diamètre de plus en plus grand, pouvant atteindre jusqu’à 18cm de diamètre. Elles pratiquent la même chose pour les lobes des oreilles. Elles décorent également leurs têtes de cornes de boeuf, de cascades de boucles métalliques, de coquillages du fleuve… Les hommes Mursi se différencient par leurs tatouages blancs sur leurs corps, habituellement nus. Les Mursi sont la tribu la plus guerrière de la vallée de l’Omo. Les Erbore vivent à l’Ouest du fleuve Woyto et sont une ethnie vivant de l’agriculture et de l’élevage. Les Erbore ont également le goût de l’ornement corporel.
Fran Martí – Mère et enfant – Éthiopie 2012 – 105cm H x 90cm L – Dibond & métacrylate – 20 copies max. – Signée par l‘artiset
Ils pratiquent les scarifications corporelles, représentant la mort d’un ennemi, d’un rival ou d’un animal dangereux. Ils transpercent la lèvre inférieure de haut en bas par de longs clous. Dans les oreilles trouées, ils insèrent des rondelles . Leurs têtes sont entourées par des rubans colorés et surmontées par une huppe de plumes. Au cou ils portent des pendentifs de toutes les tailles et en matériaux divers et barbouillent leurs corps de graisse. Pour se préparer aux cérémonies, ils se décorent le visage avec de la craie blanche. Ils mélangent la craie avec de la pierre jaune, du fer de couleur rouge ou du charbon de bois. Les femmes de cette ethnie s’imprègnent les cheveux avec un mélange d’argile rouge et de beurre. Elles portent de nombreux colliers de couleurs vives et des bracelets métalliques. Elles portent des robes de peau, des épingles de sûreté et des objets métalliques dans la lèvre inférieure. Par souci esthétique, les Karo s’infligent des cicatrices. Les Mursi, aux alentours de 6.500 personnes, incorporent dans leurs tenues des éléments d’animaux, notamment des plumes et des os. Pour ornementer la tête, ils utilisent par contre des éléments végétaux, comme des épis de maís. Pour les
L’homme Erbore peint sur le corps un nombre de points le rendant reconnaissable entre tous. Ils pratiquent également la scarification corporelle: des points en reliëf sur le torse et sur l’abdomen et portent des chemises et des paréos. L’homme peut se marier à une femme d’une autre ethnie, si elle est Borana ou Dassanech , par contre les femmes Hamer sont moins bien acceptées et une union avec une femme Konso est mal vue. La femme porte sur tout le corps une grande quantité de pendentifs de couleur. Les jeunes ont l’habitude de se raser le crâne et se couvrent la tête d’un foulard noir.
Plus d’information: Sorella Acosta Galerie Out of Africa www.galeria-out-of-africa.com facebook : Galeria Out of Africa sorella@galeria-out-of-africa.com +34 618 356 351
Fran Martí – Enfant Mursi – Éthiopie 2011 – 120cm H x 103cm L – Dibond & métacrylate – 5 copies max. – Signée