Robert COMBAS - 80s & 90s

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Catalogue Exposition Combas Edito de M. Georges Marsan, Maire de Monaco

Les membres du Conseil Communal et moi-même sommes très heureux d’accueillir en Principauté cette exposition rétrospective de Robert Combas. Cette exposition va permettre aux visiteurs de découvrir ou re-découvrir une centaine d’oeuvres majeures de cet artiste français vivant, considéré comme l’un des plus importants de notre époque. Je tiens à remercier Laurent Strouk qui admiratif de la créativité explosive de Robert Combas, a pensé cette exposition comme une explosion ! Explosion de joie, de couleurs, d’énergie de VITALITÉ ! au nom de tous les membres du Conseil Communal et en mon nom personnel, je souhaite à cette exposition beaucoup de succès.

Georges Marsan Maire de Monaco

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© Photo : Louis Jammes, maLakoff 1987


Philippe DAGEN histoires de robert Le diabLe

L’exposition qui nous intéresse rassemble principalement des œuvres de Robert Combas qui datent des deux premières décennies de son travail, qui sont aussi les deux dernières décennies du xxe siècle. Pour les présenter d’une façon aussi juste que possible, il faudrait réussir ce prodige que l’on sait irréalisable : faire comme si l’œuvre de Combas se présentait au regard pour la première fois. Faire comme si son nom était inconnu, ou du moins si peu connu qu’il n’évoquerait rien de précis, tout au plus une impression indécise, une pensée vague. Contrairement à ce que l’on croit en notre temps qui se croit omniscient parce qu’il est celui des réseaux et des connections à l’infini, de telles situations se présentent quelquefois. Ceci s’appelle une réapparition. L’histoire de l’art en compte quelques-unes, la plupart désormais anciennes, de sorte qu’elles ont été oubliées. Le Greco est dans ce cas. Au milieu du xixe siècle, un amateur de peinture savant et curieux ignorait son nom. Quelques décennies plus tard, il s’était imposé, grâce à de rares historiens, artistes et écrivains. Picasso a été l’un d’eux, le plus connu. Aujourd’hui, ignorer le Greco passerait pour une ignorance incompréhensible tant sa popularité est générale. Or, des toiles de Domínikos Theotokópoulos, des générations de fidèles et de voyageurs avaient pu en voir dans des églises, à Tolède ou à l’Escurial. Sans doute même les avaient-ils vues : elles étaient passées dans leur champ visuel, mais leurs yeux ne s’y étaient pas attardés ou, s’ils les avaient considérées un peu mieux, ils s’en étaient détournés ensuite, découragés par tant de bizarreries et d’excès. Ces figures 5


de saints, de martyrs et de Christ n’étaient conformes ni aux usages picturaux de leur temps, ni à ce que l’histoire de l’art leur intimait l’ordre d’admirer – Vélasquez et Murillo. Ils les avaient vues et n’avaient pas su les voir en même temps. Il y eut donc, autour de 1900, une stupeur nommée le Greco. Pourquoi l’évoquer ici ? La raison en apparaîtra plus loin. La situation de Combas n’est pas identique, ne serait-ce que parce que, pour établir un parallèle acceptable, il faudrait comparer la reconnaissance des deux artistes de leur vivant, ayant l’un et l’autre accompli une grande part de leur œuvre et non celle de Combas aujourd’hui, âgé d’un peu moins de soixante ans, à celle du Greco deux siècles et demi après sa mort, qui intervint en 1614. Il n’empêche. Ils ont au moins un point commun qui peut faire office de point de départ : la singularité de leur art en leur temps, un art qui ne ressemble en rien à celui de leurs contemporains. Et c’est là qu’il faut, comme on le proposait en commençant, faire comme si l’on voyait des œuvres de Combas pour la première fois et, donc, se débarrasser de l’accoutumance qui érode et finit par produire un effet d’indifférence. Cet oubli volontaire a un autre mérite : il tient à distance le flux des écrits de toutes natures qui, si l’on n’y prend garde, recouvrent les œuvres comme le sable poussé par le vent ou, image moins plaisante, comme le limon déposé par une inondation. Combas ayant été abondamment commenté, la précaution est d’autant plus nécessaire. Mettons donc que nous n’ayons non plus rien lu sur lui, ni rien écrit. 6

Cette exigence d’oubli pourrait apparaître comme un projet absurde, une fiction lancée aux lecteurs comme une provocation. Il n’en est rien. Elle est, en vérité, facile à satisfaire. Les Combas sont doués en effet de cette capacité : ils déconcertent – ils continuent à déconcerter – après plusieurs confrontations – ce qui est du reste aussi le propre des Greco. Comment est-ce possible ? C’est là ce qu’il faut essayer de comprendre : comment il se fait que les œuvres de cet artiste soient susceptibles de surprendre alors même qu’on les connaît de longue date et que, faut-il ajouter, il ne cherche guère des sujets inédits ou énigmatiques. Ce dernier point doit en effet être énoncé sans ambiguïté, ce qui peut se faire dans les termes les plus directs : les toiles de Combas ont, le plus souvent, des sujets assez communs qui ne se distinguent ni par leur rare originalité, ni par une difficulté de compréhension particulière. Ce serait même plutôt l’inverse : le motif est accessible immédiatement le plus souvent et les longs titres dont il les pare sont tout aussi explicites. Combas peint des figures nues ou à demi nues, qui, pour les unes, rendent hommage à la beauté d’une femme – Geneviève, sa compagne – et, pour les autres, se trouvent prises dans des épisodes de séduction ou de querelle – chronique ordinaire des rapports entre les deux sexes. Combas peint aussi volontiers des scènes de bagarre et de guerre, peuplées de voyous de film noir, de guerriers de différentes époques et de diverses nationalités – peintures d’histoire ou de genre, comme l’histoire de l’art en connaît des centaines


de toutes tailles et de tous styles. Il peint plus rarement des portraits et – encore plus rarement – son autoportrait ; de temps en temps des fleurs en bouquets et des objets quotidiens – ce que l’on appelle des natures-mortes. Dans nombre d’œuvres, des éléments de paysage simples définissent le lieu, qu’il soit champêtre ou urbain, bord de mer ou impasse de banlieue. Ces éléments sont eux-mêmes aisément identifiables, maisons, arbres, fleuves. Dans un Combas, autrement dit, on sait le plus souvent dès le premier regard à peu près de quoi il retourne. Cette évidence paraît incompatible avec la notion de surprise sans cesse recommencée qui a été avancée plus haut. Celle-ci paraît donc de moins en moins acceptable. Si ce n’est que la banalité visible des sujets est en vérité le premier motif de surprise et ceci pour deux raisons principales, qui, toutes deux, relèvent de l’histoire des arts à notre époque. La première est contemporaine et tient au support, la peinture figurative. Combas apparaît dans les années 1980. La création artistique de cette période, du moins telle qu’elle est alors montrée et promue par galeries, critiques et institutions en France, est très éloignée de la notion de sujet et de celles qui l’accompagnent : la narration, les jeux de symboles et de mythes, la psychologie des caractères et la représentation de la vie. La « scène française », comme on dit, est à cette date dominée par les deux ultimes avatars de l’avant-garde, les groupes BMPT et Supports- Surfaces. Quels que soient leurs affrontements circonstanciels, ils ont en commun des formules visuelles

épurées par la géométrie et la tendance systématique au monochrome, carrés ou bandes parallèles, cercles ou empreintes régulièrement espacées d’une brosse, pliures et teintures. Faut-il des noms ? Hantaï, Buren, Parmentier, Devade, Viallat, Pincemin. Vers 1980, ils apparaissent comme les figures d’autorité d’un art qui se veut abstrait, neutre et raisonné. Leurs œuvres peuvent être développées en discours et textes, mais ceux-ci, loin de tout récit romanesque ou autobiographique, se voulaient de nature conceptuelle, dialectique ou idéologique : déconstruction des pratiques et, donc, suppression de tout ce qui aurait eu quelque rapport avec les conceptions anciennes de l’art, conceptions qui étaient encore celles de Picasso dans les années 1960 – il meurt en 1973 après avoir subi l’affront de la détestable réception critique de ses ultimes expositions en Avignon. Or, si l’on peut risquer ce raccourci, Combas reprend la peinture là où Picasso l’a laissée en mourant. Quels étaient ses sujets ? Des femmes nues, des mousquetaires, le Déjeuner sur l’herbe, l’Enlèvement des Sabines, Rembrandt et Degas au bordel. Autant dire des fables, des récits, des parodies, ce qui se retrouve dix ans plus tard dans le chaos de la Figuration libre, label généralement admis pour désigner Combas et ceux de ses camarades – Hervé Di Rosa, François Boisrond, Rémi Blanchard – qui ont alors l’invraisemblable naïveté de proposer de la peinture narrative, avec personnages et actions. Le mot surprise est bien faible pour caractériser l’effet produit par leur irruption. Il se mesure au retentissement ultérieur de la 7


formule Figuration libre, en dépit des efforts des artistes qu’elle réunit pour s’en dégager. Précision très importante : il s’agit ici de la situation artistique en France. On l’a déjà écrit ailleurs, mais il est impossible de ne pas y revenir : si Combas était né en Allemagne – le pays de Baselitz, de Penck et Immendorff –, en Grande-Bretagne – celui de Hockney et Kitaj – ou aux États–Unis – celui de Copley, Dine, Basquiat ou Haring –, il n’aurait pas subi la mauvaise réputation qui était celle de la peinture en France dans les années 1980. Qu’il s’exprime sur le papier et la toile aurait paru parfaitement légitime et, pour ainsi dire, naturel. Pas à Paris : les institutions muséales françaises ayant systématiquement raté les avant-gardes depuis l’Impressionnisme, et ayant donc accumulé un considérable retard qu’elles ont chaque fois dû rattraper, elles venaient de s’apercevoir peu de temps auparavant qu’elles avaient méconnu – euphémisme – Duchamp et Dada. Le Centre Pompidou a donc présenté en 1977, année de son ouverture, la première rétrospective Duchamp qui ait eue lieu en France, neuf ans après sa mort tandis que la première rétrospective Picabia avait eu lieu un an plus tôt, en 1976, au GrandPalais, vingt-trois ans après sa disparition. L’une des conséquences principales de ces délais aberrants a été que ces mêmes institutions – leurs conservateurs autrement dit – se sont le plus souvent enfermés ensuite dans un dogmatisme supposé du champien, dont l’un des articles principaux consistait à dire que la peinture était désormais proscrite. Il s’agissait de racheter leur retard par un raidissement dogmatique 8

et l’affirmation d’une nouvelle loi : la mort de la peinture. Ils s’appuyaient pour énoncer cet interdit sur une interprétation douteuse de Duchamp et sur une connaissance plus douteuse encore du minimalisme et de l’art conceptuel, dont les formes françaises tardives sont précisément BMPT et, dans une moindre mesure, Supports-Surfaces. Sans se demander pourquoi il en allait tout autrement à New-York ou à Kassel, ils ont dès lors tenu tout ce qui pouvait passer pour de la peinture à distance de leurs expositions, à de rares exceptions près. Leurs contemporains allemands et italiens ont été mieux traités que les peintres français : ainsi des « Nouveaux Fauves » et de la Transavanguardia, labels éphémères dont les noms ne sont plus guère familiers qu’aux historiens de l’art. Exemple, entre autres, de cette politique inégale : s’il est invité en 1987 à l’exposition « L’époque, la mode, la morale, la passion » au Centre Pompidou en 1987, deux ans plus tard, en 1989, Combas ne participe pas aux « Magiciens de la Terre », alors même que sa présence aurait été bien plus légitime que d’autres, dont la susdite Transavanguardia. Mais la peinture pouvait être allemande ou italienne – pas française. En 1987, Corpet, Desgrandchamps et Moignard en font l’amère expérience : accrochés par Fabrice Hergott au Centre Pompidou, ils sont éreintés par la critique après un vernissage houleux. C’est dire combien l’art de Combas est accueilli avec méfiance par le « monde de l’art contemporain » français quand il se révèle. Aujourd’hui, après l’immense succès qu’il a obtenu auprès des collectionneurs et des visiteurs, après une foule d’expositions,


dont une rétrospective mémorable au musée d’Art contemporain de Lyon, il est sans doute difficile de le croire, mais il n’en demeure pas moins que ses débuts n’ont pas été si faciles. Du reste, rien n’indique que le Centre Pompidou se propose de lui consacrer une exposition prochainement. Rancune ou mauvaise conscience, allez savoir. Surprise de la peinture figurative donc, parce que peinture, tout simplement, dans un contexte longtemps hostile dans le pays où il vit et travaille. L’autre motif tient à un paradoxe. Premier terme de celui-ci : Combas reprend, comme on l’a dit, des sujets inscrits depuis des siècles dans la culture européenne et ceci paraît l’inscrire du côté de ce que l’on pourrait appeler le « grand art ». Deuxième terme : il les traite de façon désinvolte, narquoise, parodique souvent et avec des effets graphiques et picturaux qui relèvent de la bande dessinée, du graffiti ou d’un apparent enfantillage et ceci ne relève assurément pas du « grand art ». En 1990, le Museum of Modern Art de New-York présente l’exposition « High and low : modern art and popular culture ». Que Combas n’y ait pas figuré en dit long à la fois sur le nationalisme des musées américains et sur l’incapacité de la France à faire connaître ses meilleurs artistes hors de ses frontières. En 1990, Combas était exactement au centre du sujet, mais, de toute évidence, les conservateurs du MoMA n’en savaient rien, ce qui se comprend du reste aisément : les institutions officielles françaises n’ayant rien fait pour le défendre à l’étranger, Combas n’est pas un nom familier à New-York à cette date. High and low donc : haut et bas. High culture

versus popular culture, l’un contre l’autre : c’est en effet la façon la plus simple de penser leurs relations. Si ce n’est qu’avec Combas, comme avec des artistes qui étaient inclus dans High and low – Picasso, Rauschenberg, Lichtenstein entre autres –, la formule change. Ce n’est plus versus mais with, « avec » ; ou, mieux : mixed to, mêlés à, réunis contre toute attente. Ceci, dans certains cas, dont celui de Combas, se nomme aussi primitivisme. Et ceci est d’une importance majeure dans l’art depuis plus d’un siècle. Ce n’est pas le lieu pour esquisser un système général des primitivismes, encore moins un inventaire. Il suffit de rappeler qu’à partir de la fin du xIxe siècle interviennent dans le champ de la création et dans celui de la pensée de l’art, au sens le plus général de ces termes, des productions qui, en raison de leurs origines, ne relèvent en aucun cas des beaux-arts au sens traditionnel de la notion, ni de leur enseignement tel qu’il se pratique dans les écoles en Europe. Ces productions sont celles des « fous », des enfants, des autodidactes, des « naïfs », des hommes préhistoriques et des - sauvages - entendez par là les « nègres » africains ou océaniens. Toutes sont associées, en dépit de l’hétérogénéité flagrante de l’énumération, parce que, par analogie, tout ce qui n’est pas l’art des musées, des académies et des premières histoires et théories de l’art est réuni. Font ainsi irruption en quelques années des œuvres qui, deux ou trois décennies auparavant, n’étaient tout simplement pas connues – l’art de « l’âge du renne » – ou 9


pas considérées – les dessins des aliénés internés, la statuaire des « primitifs » colonisés par les puissances occidentales, la peinture du Douanier Rousseau... Leur irruption est le fait de savants – pêle-mêle Réja, Grosse, Reinach, Gourmont, etc. – et d’artistes – Gauguin, Picasso, Kirchner, Kandinsky, etc. Le low percute le high et, au point de leur collision, des formes neuves de dessin, de peinture et de sculpture apparaissent. Atomisme artistique. Parmi les raisons, nombreuses et enchevêtrées, de ce phénomène culturel global, il y a la fatigue suscitée par l’admiration unanime et obligatoire qui doit être vouée au « grand art ». Vers 1900, l’art dit classique, le romantisme, le réalisme et jusqu’à l’impressionnisme, à force d’être vantés et exposés, non seulement ne surprennent plus, mais peuvent aussi lasser les yeux et les esprits : de là le désir de contradiction, de rupture. Les découvertes des préhistoriens, les collectes des psychiatres et l’arrivée en quantité croissante des objets rapportés des colonies satisfont ce désir et le font croître. Elles démontrent par leur existence même que l’art n’est pas nécessairement lié à un apprentissage et à des normes, qu’il peut être le fait de civilisations très différentes et même d’individus qui, en raison de leur âge, de leur origine sociale ou de leur état mental, n’ont reçu aucune formation du genre de celle que dispensent les écoles des beauxarts. Les sculpteurs du Gabon ou du Congo chers à Apollinaire, les internés de SainteAnne et de la Waldau, où fut enfermé Wölfli, les peintres d’Altamira et de Niaux n’étaient passés par aucune école, n’avaient copié 10

aucun moulage, n’avaient aucun manuel d’éducation artistique et, néanmoins, ce qui était sorti de leurs mains, des millénaires auparavant ou quelques jours plus tôt, relevait de la création de formes expressives, de grammaires plastiques et d’une maîtrise des instruments, que ceux-ci soient rudimentaires ou complexes. Il y avait là de quoi renverser bien des certitudes et c’est du reste dans ce contexte que s’accomplit la redécouverte du Greco que l’on évoquait en commençant : il est l’une de ces incongruités bénéfiques qui font s’effondrer les hiérarchies acquises. Voici pourquoi sa présence au début de cet essai n’est pas si absurde qu’elle en a l’air d’abord. Ne peut-on proposer un parallèle historique ? Dans les années 1900, un postimpressionnisme de plus en plus académique et un réalisme plus conventionnel encore dominent les Salons et le moyen le plus radical de rompre avec lui est d’aller voir ailleurs, en Afrique ou dans les asiles par exemple. Dans les années 1970, on l’a dit, une certaine forme de modernisme abstrait et supposé avant-gardiste domine le champ de l’art, particulièrement en France : high art épuré et savant. Combas se saisit donc de ce qui en est le plus éloigné, le low de l’époque : les albums de bandes dessinées bon marché, les sous-produits Walt Disney, l’imagerie « populaire » de consommation courante, les affiches de fêtes foraines. Il écrit de longues légendes bavardes dans un français délibérément fautif alors que les titres des œuvres du high art, quand elles en ont, se donnent alors de préférence en anglais. Il campe des « bonshommes »,


qui, de manière évidente, ont des côtés enfantins – des « bonshommes » comme en reproduisent au début du xxe siècle les tout premiers analystes du dessin d’enfant et comme Dubuffet en recrée à son tour en regardant vers les « fous » et les « naïfs » après la Seconde Guerre mondiale. L’épisode de l’« art brut » qu’il a mis en scène avec autorité et un peu de grandiloquence n’est en effet rien d’autre qu’un nouvel épisode des primitivismes, réactivé au plus fort de la vogue française de l’informel et de l’abstraction géométrique qui devait alors être brisée. Il est l’héritier de la curiosité des Surréalistes pour Louis Soutter, le Facteur Cheval et les arts océaniens. Il est contemporain de Cobra, qui a les mêmes raisons et les mêmes admirations, ce que vérifient autant les toiles animalières de Karel Appel et de Constant que l’amitié qui lie Dubuffet et Asger Jorn. À bien des égards, l’irruption de Combas est ainsi un épisode récent – mais pas le dernier en date désormais – de cette histoire – dans laquelle les cultures dites populaires ou primitives font office de contre-modèles ou, plus trivialement : empêchent de tourner en rond sur soi-même en rappelant plutôt brutalement que la création n’est pas seulement dans les mains d’un petit nombre de théoriciens et de praticiens qui s’autoproclament volontiers seuls détenteurs du « sens de l’histoire », laquelle, comme on sait, n’en a aucun. Ce n’est pas exagérer l’importance historique de son œuvre que d’affirmer qu’elle surgit sur une ligne de fracture ouverte au début des années 1980, ligne où surgissent au même

moment celles, contemporaines, de JeanMichel Basquiat et Keith Haring. La fracture n’est pas seulement artistique, loin de là, et s’interprète aussi en termes sociaux et politiques. Basquiat incarne l’artiste afro-américain qui prend pour sujets la traite, le marché aux esclaves et une africanité perdue et fantasmée – et ceci dans une Amérique qui élit et réélit Ronald Reagan pour président et bien avant que la question de l’Afrique ne vienne au premier plan de l’actualité artistique. Dans ces mêmes États-Unis à majorité républicaine, Haring est l’artiste de la communauté homosexuelle au moment où la pandémie du sida qui la ravage la voue au soupçon ou, pire, à la condamnation morale pour des raisons religieuses. Combas, quant à lui, dans un contexte politique différent, est l’artiste de ce que l’on ne peut appeler autrement que le prolétariat, la classe ouvrière vouée à une vie machinale, aux HLM et à la grande consommation. « Je suis d’une famille de six enfants, mon père était ouvrier, et ma mère faisait des ménages. Je suis allé au lycée jusqu’à 17 ans » lit-on dans sa Petite autobiographie. Non seulement il ne s’en cache pas, mais il revendique cette origine. Il la met en évidence, il l’exagère même, par la trivialité provocante de certains motifs sexuels et les fautes de syntaxe et d’orthographe des titres. Il vient, pour reprendre une formule passablement douteuse du vocabulaire politique récent, de la « France d’en bas » – encore et toujours low. Dans ce pays, le plaisir c’est « une partie de campagne avec Joseph, paysan Aveyronnais, et des bêtes bleues et des 11


L’ENLÈVEMENT DES SABINES PAR LES ROMAINS Les romains manquaient de femmes à force de ne vouloir que des garçons. Ces machos de romains manquèrent de femmes. ils eurent vite fait d’avoir les couilles pleines et rien pour larguer le jus. Pendant des mois ce fut branlette sur branlette. au bout d’un an ou deux, ils n’en purent plus. Leurs voisins, les sabins eux baisaient et fécondaient « à tout va ». C’était même avec des sculptures sabines qu’ils se montaient des pignoles. bref, ils décidèrent d’enlever un bon nombre de femmes because « fraNGouLe ». un jour, ils attaquèrent la capitale des sabins et massacrèrent plein d’hommes, d’enfants et vieillards et prirent plein de femmes. Les romains pas contents continuèrent la guerre eccétéra eccétéra… J’en ai ras les couilles. acrylique sur toile 200 x 243,5 cm 1985 Collection particulière

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suceurs chinois et la vache Clothilde, la grosse mamelle, et dans le ciel les nuages rustiques et le Bleu du ciel ». On y mange des « espaghettis à l’aïoli ». « Mohamed BEN BARKA est serveur dans un restaurant italien chez PIOZOLI. Comme il n’y a pas longtemps qu’il est en France, chaque fois qu’il voit une belle femme, ça le tourne jusqu’aux doigts de Pieds. Une blondasse du type germanoaryen a l’air de lui faire de l’œil. Je parie tout ce que vous voudrez que Mohamed il se prend pour le pied de la TABLE, celui qui est entre les cuisses de la FRAÜLEIN ». Il n’est pas chic, il n’est pas élégant, ce monde. Pour bande-son il a le rock de seconde zone des bals du samedi soir et des groupes de quartier, bande son à laquelle Combas est demeuré attaché au point de fonder son propre groupe. Sans vouloir infliger à son œuvre une interprétation trop explicitement inspirée des ouvrages de Pierre Bourdieu, il est clair que la notion de « distinction », à tous les sens du mot, lui convient particulièrement. S’en tenir à une analyse exclusivement plastique des œuvres en ferait manquer les enjeux autobiographiques et, en un sens, politiques. Si Combas, à ses débuts, en appelle aux comics et simplifie têtes et corps façon graffiti, sans se soucier des proportions ou de la perspective, ce n’est pas seulement parce qu’il se détache par là-même radicalement de l’esthétique dominante, mais parce qu’il manifeste ainsi une singularité sociale. Pour s’exprimer clairement : il n’appartient pas de naissance aux milieux socio-économiques où devenir artiste est acceptable, voire désirable, et où aller de musées en expositions est une 14

activité régulière et argumentée. Il relève de l’exception et le manifeste, autant par fidélité familiale que par provocation. Pour autant, faire de lui un témoin de la condition prolétarienne dans la France des années 1970 et 1980 serait une simplification peu admissible. Il dessine et peint comme il le fait non exclusivement pour témoigner d’une situation en sociologue ou en documentariste du quotidien, mais aussi, sinon plus, pour réinterpréter les images du passé et du présent, les images de la culture high particulièrement. Son style fonctionne à la manière d’une lentille tantôt grossissante, tantôt déformante. Ou, pour filer la comparaison, Combas est une sorte de lanterne magique à l’intérieur de laquelle des images sont glissées et qui les projette sur le mur très étrangement redessinées et colorisées. Ces mutations en rendent le sens ou les sous-entendus mieux visibles, en exagèrent certaines caractéristiques, les dépouillent de certains apparats trompeurs, mais surtout les rajeunissent, les réactivent, accroissent sensiblement leur intensité. Combas est le nom de cette machine de retraitement et rechargement du visuel. Se fera-t-on mieux comprendre en suggérant que, sur ce point, Combas a un côté Warhol ? Comme Andy Warhol retraitait les clichés du cinéma et de la publicité, Combas retraite des représentations - prises un peu partout, dans la rue, les magazines et jusque dans les musées des beaux-arts. La différence, flagrante, tient aux procédés graphiques et chromatiques : pas de photographie, pas de sérigraphie pour lui, mais la main qui agit immédiatement sur le papier ou la toile.


Cependant la même boulimie d’images et la même puissance de travail. Au reste, Combas ne se souvient-il pas de Warhol quand, à son tour, il s’improvise musicien ou dédie une œuvre au Velvet Underground ? Et ne savaitil pas quand il jouait avec Mickey et Tintin que Warhol avait joué avec Popeye et Mickey vingt ans plus tôt ?). Une deuxième comparaison, partielle également, vient à l’esprit : ce retraitement brutal des représentations, Picasso s’y emploie des années 1950 à sa mort. Delacroix, Vélasquez, Poussin, le Greco, Rembrandt, Courbet, Manet et Degas passent dans sa machine à lui et en ressortent dans l’état que l’on sait, à la fois profondément différentes et parfaitement reconnaissables, métamorphosés et élucidés dans le même mouvement. Le nu féminin subit les mêmes épreuves violentes, ce que la critique ne pardonna pas à son œuvre ultime quand elle fut révélée en deux expositions avignonnaises. Ce qui justifie à nouveau ce qui a été écrit plus haut : Combas, en France, reprend donc la peinture dans l’état où elle était à la mort de Picasso. Responsabilité qui en aurait écrasé plus d’un, pas qu’il supporte aisément. Quand Picasso s’empare du Rapt des Sabines, du Massacre des Innocents ou, dans un genre moins tragique, du Déjeuner sur l’herbe, que fait-il ? Il les actualise. Le Massacre des Innocents devient une allégorie des massacres de populations civiles durant toutes les guerres et, plus précisément au début des années 1960, celle d’Algérie. Le Déjeuner sur l’herbe n’est plus l’étrange partie de campagne de Manet – mais pourquoi cette femme s’est-elle déshabillée

pour pique-niquer ? –, mais le préliminaire ou le dénouement d’une partouze où femmes et hommes sont également nus et disponibles dans un bosquet accueillant et retiré. Même aventure pour le portrait de Rembrandt et de son épouse Saskia, qui tourne à l’étreinte frénétique entre mousquetaires ithyphalliques et amoureuses peu farouches. De son côté, que fait Combas quand il s’empare des mythes antiques ou d’Homère à la fin des années 1980, dans ce qui demeure l’une de ses plus délectables séries ? Il ne les traite pas à la façon de Poussin, ni de la peinture académique du xixe siècle et pas davantage comme Picasso les a traités dans l’entre-deux-guerres, minotauromachies et bacchanales. Il les traite à la manière des années 1980 et 1990, entre bandes dessinées et films de série B. Énée est un serial killer enivré de sang. Achille assassinant Hector et traînant son cadavre ne vaut pas mieux. Autrement dit, la guerre de Troie n’est qu’une assez sale affaire de conquêtes et de traîtrises, de meurtres et de viols. Ce qui n’est pas faux si on considère l’Iliade en oubliant le respect des classiques et les bonnes manières. Même observation à propos du Rapt des Sabines, passé des mains de Picasso à celles de Combas. Même observation encore à propos du Moyen Âge et, plus généralement, de toutes les toiles où sont repris des récits et des héros de l’histoire ou de la littérature. Combas leur fait cracher leur triviale vérité, leur horrible vérité, qui se répète à chaque guerre qu’elle soit étrangère ou civile, religieuse ou révolutionnaire : on tue, on prend plaisir à tuer. 15


C’est dire que cette manière sacrilège de retraiter les « grands » sujets a plusieurs effets. Le premier est la surprise, éventuellement scandalisée : « Oh..., regardez ce qu’il a osé faire d’Homère. Il ne respecte vraiment rien ! ». Celle-ci, on la laisse sans s’y arrêter à ceux qui ne peuvent dépasser ce stade de conformisme culturel. Le deuxième est le rafraîchissement de ces sujets qui leur confère une intensité nouvelle. D’un Poussin, d’un David, il est habituel d’admirer le style, le dessin, la composition – toutes éminentes qualités plastiques. Qu’oublient ces commentaires formels savants ? Ce qui est en cause, aussi bien dans la Bible que dans les mythologies grecques ou l’Iliade, dans les textes qui ont donné leurs sujets à ces représentations : l’humanité, ses comportements, ses appétits, sa violence. Ici, impossible de ne pas s’en apercevoir, puisque la forme est toute autre, plus directe, avec dessin renforcé et simplifié, couleurs intenses et hurlantes. En les manipulant, en leur injectant une forte dose de sa chimie personnelle, Combas rend à ces œuvres une part de ce qu’elles avaient perdu au fil du temps, des livres d’histoire de l’art et des expositions de musée : leur sens premier, moral et, quelquefois, politique. Troisième effet : ces scènes se trouvent précipitées dans l’actualité où il n’est que trop facile de découvrir des références directes dans notre époque de sales guerres et de terrorismes. Elles y gagnent donc une expressivité et une nécessité nouvelles parce qu’elles parlent d’aujourd’hui dans un langage d’aujourd’hui, ce qui était du reste le cas de David durant la Révolution française, mais ne l’est plus 16

aujourd’hui au Louvre. Combas y a-t-il songé chaque fois ? Ce n’est pas certain et c’est sans grande importance car l’essentiel est que son œuvre puisse se regarder comme une chronique contemporaine immédiatement accessible à tous, ce que l’art contemporain est loin d’atteindre à tout coup. Ce pourrait être là encore une surprise de Combas et non la moindre : sa faculté à s’adresser à tous les regardeurs, à les interpeler et à arrêter leurs yeux. Cette faculté ne s’affaiblit pas avec le temps, ni même avec l’accoutumance. Les toiles gardent intactes leur intensité et leur pouvoir de stupéfaction. En ce sens, c’est bien effet toujours pour la première fois que l’on regarde un Combas, même quand on croit le connaître depuis longtemps.


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LES ESPAGHETTIS À L’AIOLI mohamed beN barka est serveur dans un restaurant italien chez PioZoLi. Comme il n’y a pas longtemps qu’il est en france, chaque fois qu’il voit une belle femme, ça le retourne jusqu’aux doigts de Pieds. une blondasse du type germanoaryen a l’air de lui faire de l’oeil. Je parie tout ce que vous voudrez que mohamed il se prend pour le pied de la tabLe, celui qui est entre les cuisses de la fraÜLeiN. acrylique sur toile 215 x 174 cm 1986 Collection Laurent strouk, Paris

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Philippe DAGEN stories of robert the deViL

The exhibition in question is principally a collection of works by Robert Combas dating from the first two decades of his career, which are also the last two decades of the 20th century. To present them in as perfect a way as possible, it was necessary to successfully achieve the impossible – to showcase Combas’ body of work as if it was being shown for the first time. To act as if his name is unknown, or at least so little known that it does not conjure up any precise images, rather an undecided impression, vague thoughts. This is the opposite of what is held to be true in our time, a time of infinite networks and connections, however such situations do arise sometimes. This is called a reappearance. The history of art contains a few, most now old, so old as to have been forgotten. El Greco is one. In the middle of the 19th century, a knowledgeable and curious lover of painting would not have known his name. A few decades later, it dominated, thanks to a few historians, artists and writers. Picasso was one of them, the most widely known. Today, not knowing El Greco is deemed an incomprehensible ignorance, such is his widespread popularity. Now, generations of the faithful and travellers have been able to see the canvases by Domínikos Theotokópoulos, in churches, in Toledo or in Escurial. No doubt, without even really seeing them – they passed through their field of vision, but their eyes did not linger. Or, if they gave them slightly more consideration, then they turned away, turned off by such bizarre images, such excess. These figures of saints, martyrs and of Christ did not conform to either the pictorial norms of their time, 21


nor to what the history of art suggested they should admire - Velasquez and Murillo. They saw them and at the same time, they did not know how to see them. Therefore, around 1900, there was a shock named El Greco. Why mention that here? The reason will become clear later on. The situation is not the same for Combas, perhaps because to establish an acceptable parallel it is necessary to compare the renown of the two artists during their lives, both of them having accomplished a major part of their body of work, not so for Combas, who is not yet even 60 years old, with that of El Greco two and a half centuries after his death which occurred in 1614. Be that as it may. They have at least one thing in common that can serve as a starting point – the singularity of their art in their time, an art that in no way resembles their contemporaries’ art. And this is why it is necessary, as we suggested at the start, to treat the works of Combas as if seeing them for the first time, and therefore break free of being accustomed to them, which erodes and ends up producing an indifferent effect. This voluntary forgetting has another benefit - it holds at arm’s length anything that has ever been written about the works, which if we are not careful, will cover them like windblown sand, or in a less attractive image, like silt deposited by a flood. So much has been written about Combas that it is even more necessary to take this precaution. Let us suppose then that we have never read anything about him, nor written anything either. This requirement to forget could seem like an absurd project, a fiction thrown at readers 22

like a provocation. It is nothing of the sort. In truth, it is easy to do. Works by Combas make this easy: they are disconcerting and they continue to be so, even after several viewings. The same can also be said of El Greco’s works. How is this possible? This is where we must try to understand, how it is that this artist’s works can surprise even when we have known them for years and when, it must also be said, he hardly searches for taboo or enigmatic subject matter. In fact, this last point must be clearly stated, which can be done in the most direct way: Combas’ canvases, more often than not, have quite commonplace subject matter, that does not stand out either in terms of rare originality nor is particularly hard to understand. If anything, the opposite is true: the motif is immediately accessible and the long titles he gives to them are also explicit. Combas paints nudes, or semi-nudes, who in some cases pay homage to the beauty of a woman – Geneviève, his partner. Others find themselves caught up in stories of seduction or quarrels. It is an everyday chronicle of relationships between the two sexes. Combas also likes to paints fight scenes and war, populated with film noir hooligans, soldiers from different eras and different nationalities. They are history or genre paintings, just as have been seen hundreds of times in all styles and sizes throughout the history of art. More rarely, he paints portraits, and even more rarely, his self-portrait. And from time to time, bunches of flowers and everyday objects – what we call still lifes. In many of the works, simple landscape elements define the locale, whether rural


or urban, by the sea or suburban cul-desac. These elements themselves are easily identifiable - houses, trees, rivers. In other words, in a Combas, it is usually apparent from the first glance more or less what it is about. This seems incompatible with the notion of surprise, experienced over and over, which was mentioned earlier. Therefore, this seems less and less acceptable. In reality, the subject matter’s visible banality is the first surprise factor, for two main reasons, which are both connected to the history of art in our time. The first is contemporary and relates to the medium itself, figurative painting. Combas appeared on the scene in the 1980s. In this period, artistic creation, or at least that shown and promoted by galleries, critics and French institutions, was far removed from the notion of subject and the ideas around that: a narrative, games with symbols and myths, the psychology of characters and the representation of life. The “French scene”, as we say, was at that time dominated by the two ultimate avatars of the avant-garde, the BMPT and Supports Surfaces groups. Whatever their incidental confrontations, they shared common visual formulae, simplified by geometry and the systematic tendency towards monochrome, squares and parallel lines, circles and prints regularly spaced with a brush, folds, and dyes. Need names? Hantaï, Buren, Parmentier, Devade, Viallat, Pincemin. Around 1980, THEY APPEARED AS FIGURES OF AUTHORITY FOR AN ART that aimed to be abstract, neutral and rational. Their works could be developed in talks and texts, but, far from the

Romanesque or autobiographical narrative, their aim was to be conceptual, dialectic or ideological: deconstructing practices, and therefore suppressing everything that could be linked to old concepts of art, concepts that Picasso still used in the 1960s. He died in 1973, having suffered the ignominy of the terrible reception critics gave to his final exhibitions in Avignon. Now, if we can dare make this leap, Combas took up painting where Picasso had left it upon his death. What were his subjects? Female nudes, musketeers, the Déjeuner sur l’herbe (Luncheon on the Grass), l’Enlèvement des Sabines (Rape of the Sabine women), or Rembrandt and Degas in the brothel. In other words, fables, tales and parodies – which appeared ten years later in the confusion of Figuration Libre (Free Figuration), a label generally accepted to designate Combas and his contemporaries - Hervé di Rosa, François Boisrond, Rémi Blanchard – who had the incredible naivety to offer narrative painting, with characters and action. The word ‘surprise’ is seriously lacking strength as a descriptor for the effect produced when they burst onto the scene. It can be measured by the fact that the Figuration Libre formula was still resonant, despite efforts by the artists it brought together, to break from it. An important point of precision: we are talking here about the artistic situation in France. It has already been written about elsewhere, but it is impossible not to revisit it here: if Combas had been born in Germany - the country of Baselitz, Penck and Immendorff – or in Great Britain – which gave the world Hockney and Kitaj – or in the 23


United States – the country of Copley, Dine, Basquiat and Haring – then he would not have been subjected to the bad repute of painting in 1980s France. It would have been perfectly legitimate, or as it were, natural, for him to express himself on paper or canvas. Not in Paris: French museum institutions, having systematically missed the avant-gardes since Impressionism, having therefore built up a considerable delay that they had to make up each time, had just realised, that they had failed to recognise – euphemism – Duchamp and Dada. So, in 1977, the year it opened, the Pompidou Centre had therefore shown the first Duchamp retrospective that had taken place in France. It was nine years since his death, while the first Picabia retrospective had taken place a year earlier, in 1976, at the Grand Palais, twenty three years after his death. One of the main consequences of these incredible delays was that these same institutions – or in other words, their curators – more often than not then became locked in a supposed Duchamp-esque dogmatism. One of the key factors of which was a belief that painting was henceforth banned. It was necessary to make up their delay with a dogmatic hardening and the assertion of a new law – death to painting. To express this ban, they drew from a dubious interpretation of Duchamp and from an even more dubious understanding of minimalism and conceptual art, the latecomers in French form being precisely BMPT, and to a lesser extent, Supports Surfaces. Without wondering why the situation was completely different in New York or in Kassel, from then on, they kept everything that could pass for 24

painting away from their exhibitions, with extremely rare exceptions. Their German and Italian contemporaries for example, the “New Fauvists” and Transavanguardia, ephemeral labels, barely known to anyone outside the world of art history, were treated better than the French painters. Here is just one example, of this unequal policy: although in 1987 he was invited to the L’époque, la mode, la morale, la passion (The era, fashion, morals, passion) exhibition at the Pompidou Centre, in 1989, two years later, Combas was not part of the Magiciens de la Terre, (Magicians of the Earth), even though his presence would have been far more legitimate than others, such as the aforementioned Transavanguardia. However, painting could be German or Italian – just not French. In 1987, Corpet, Desgrandchamps and Moignard had bitter experience of this. Hung by Fabrice Hergott at the Pompidou Centre, they were slated by critics after a stormy private view. This explains how Combas’ art was welcomed with distrust by the French “contemporary art world” when he appeared. Today, after he has enjoyed immense success with collectors and visitors, after exhibitions that have drawn crowds, including a memorable retrospective at the Lyon Musée d’Art Contemporain (Museum of Contemporary Art), it is no doubt hard to believe, yet the fact remains – his debut was not so easy. Moreover, there is nothing to indicate that the Pompidou Centre is intending to devote an exhibition to him any time soon. Resentment or guilty conscience? Who knows.


Therefore, ‘figurative painting’ is a surprise. Because quite simply it exists in a context that has long been hostile in the country where he lives and works. The other motif is connected to a paradox. The first point is this: Combas takes, as we have said, subjects rooted for centuries in European culture and this seems to anchor him on the side of what we could refer to as “great art”. Second point: he treats them in a casual, derisive way, often in parody and with graphic and pictorial effects drawn from comic books, graffiti or from an apparently childlike approach. This definitely does not constitute “great art”. In 1990, the New York Museum of Modern Art staged the High and low: modern art and popular culture exhibition. The noninclusion of Combas speaks volumes about both the nationalism of American museums and France’s incapacity to promote its best artists outside its borders. In 1990, Combas was quite precisely at the heart of this subject, but by all accounts, the MoMA curators knew nothing about him. Which is perfectly understandable if you consider that the official French institutions had done nothing to champion him abroad. At this time, Combas was not a familiar name in New York. High and Low…or high culture versus popular culture, one pitted against the other. In effect, it is the simplest way to reflect upon the relationship between them. Although, with Combas, as with the artists who were included in High and low – Picasso, Rauschenberg and Lichtenstein among others – the formula changes. It is no longer versus but with. Or, even better: a

mix of, united against all expectations. Some, in this case, Combas included, also call it primitivism. And this has held a key place in art for more than a century. This is not the place to outline a general system of primitivisms, even less so an inventory. Suffice to remember that from the end of the 19th century, a more general sense of these creative terms, which by reason of their origins, never originate from fine arts in the traditional sense, nor from its teaching as practised in the schools of Europe, entered the creative field. These creations are the work of “crazies”, children, autodidacts, “naives”, prehistoric men, and “savages” – for which read African or Pacific “blacks”. Despite a blatant heterogeneity of enumeration, all are grouped together, because, by analogy, everything that is not art in museums, academies and the first histories and theories of art, is gathered here. In a few years, works which two or three decades before, were simply unknown or dismissed, burst onto the scene. The art of the Upper Paleolithic, drawings by mental institution residents, “primitive” statuary, colonised by western powers, the paintings of the ‘Douanier’ (the customs officer) Rousseau. They arrived on the scene thanks to the learned classes – the mixed race Réja, Grosse, Reinach, Gourmont, etc. – and artists – Gauguin, Picasso, Kirchner, Kandinsky, etc. The “low” collided with the “high” and, at the point of impact, new forms of drawing, painting and sculpture appeared. Artistic atomism. Among the many tangled reasons for this global cultural phenomenon, there 25


was the ennui created by the unanimous and obligatory admiration for what must be celebrated in “great art”. Around 1900, classical art, romanticism, realism and up to impressionism, had been so vaunted and exhibited, that not only did it no longer surprise, but it could also make eyes and minds weary. From which arose the desire for contradiction, a rupture. Prehistoric discoveries, psychiatrists’ gatherings and the arrival of a growing number of objects brought back from the colonies would satisfy this desire and fuel it. By their very existence they show that art is not necessarily linked to an apprenticeship and to norms, that it can stem from very different civilisations and even individuals, who by reason of their age, their social background or their mental state, have received no training in the genre, such as that offered by the fine arts schools. The sculptors of Gabon or from the Congo, so dear to Apollinaire, the inmates of Sainte Anne and Waldau, where Wölfli was held, the painters from Altamira and Niaux…they did not pass through any school, did not copy any cast, had no artistic educational text book and, yet, what their hands produced, thousands of years ago or a few days before, came from the creation of expressive forms, a visual grammar and a mastery of tools, whether these were rudimentary or complex. There was enough there to properly overturn certainties and it was within this context that El Greco was rediscovered, as we mentioned at the start. One of the beneficial incongruities that broke down established hierarchies. This is why his presence at the start of this essay is not as absurd as it seemed at first. 26

Could we suggest an historical parallel? In the 1900s, an ever more academic postimpressionism and a more conventional realism still dominated the Art Fairs. The most radical way to break away from this was to look elsewhere, in Africa or the asylums for example. In the 1970s, as we said, a certain form of abstract, supposedly avant-garde modernism dominated the art world, particularly in France: “high” art, pure and learned. Therefore, Combas seized upon that which was the furthest from it, the “low” of the era: cheap comic books, Walt Disney licensed goods, “populist” imagery from everyday consumerism, fairground posters. He wrote long, chatty captions in a deliberately naïve French, while the captions for “high art” works, when they had them, were preferably offered in English. He portrayed “guys”, who quite obviously had childlike qualities. These “guys” were like those reproduced in the early 20th century by the first students of children’s drawing and like Dubuffet recreated in his turn, by looking to the “crazies” and the “naives” after the Second World War. The chapter of “outsider art” that he brought onto the scene with authority and a touch of grandiloquence, was in fact nothing more than a new chapter in the story of primitivism, reactivated at the height of the French vogue for the informal and geometric abstraction that was then to be broken. He was the beneficiary of the Surrealist’s curiosity for Louis Soutter, the ‘Facteur’ (postman) Cheval and Pacific art. He was the contemporary of the Cobra movement, which held the same motivations and the same tastes, as shown as much


by the animal canvases by Karel Appel and Constant as the friendship that bound Dubuffet and Asger Jorn. In many respects, Combas’ arrival on the scene is a recent episode – although not the latest – in this story. A story in which cultures seen as popular or primitive served as alternative models. Or, more trivially, they prevent us from going round and round by serving as a more brutal reminder that creation is not only in the hands of a tiny number of theorists and practitioners who pronounce that they alone hold the “sense of history”. As we know, this holds no truth. It is not exaggerating the historical importance of his work to affirm that it shot up from an open fault line in the early 1980s, surging forth with contemporaries like Jean-Michel Basquiat and Keith Haring. The rupture was not just artistic, far from it, and can also be read in social and political terms. Basquiat was the incarnation of the Afro-American artist who took as his subjects the draft, the slave market and a lost, yearned-for Africanism. And this in an America that elected and re-elected Ronald Reagan as president and well before the African question entered the upper echelon of artistic topicality. In this same country, with its Republican majority, Haring was the artist of the gay community at the very moment when it was being ravaged by the AIDS pandemic, making it prey to suspicion, or worse, moral condemnation for religious reasons. As for Combas, in a different political context, he was the artist for what we can only describe as the proletariat, the working class condemned to a monotonous

existence, to state accommodation and mass consumerism. “I come from a family of six children, my father was a worker, and my mother cleaned houses. I went to school until I was 17,” we can read in his Petite Autobiographie (Little Autobiography). Not only did he not hide them, he owned his origins. He put them on show, he even exaggerated them by the provocative triviality of certain sexual motifs and the syntax and spelling mistakes in his captions. He came, to borrow a fairly dubious term from recent political vocabulary, from the “France d’en bas” (lower class France) – still and always “low”. In this country, pleasure is “a slice of countryside with Joseph, a farmer from the Aveyron, and the blue beasts and the Chinese milking machines and Clothilde the cow, the fat teat, and in the sky rustic clouds and the Blue sky”. There “spaghetti with aioli” is eaten. “Mohamed BEN BARKA is a waiter in an Italian restaurant called ‘Chez PIOZOLI’”. Because he hasn’t been in France long, each time he sees a beautiful woman, it stirs him from his fingers to his TOES. A Germanic Aryan blonde seems to be giving him the eye. I would bet everything that Mohamed is imagining he’s the TABLE leg, the one between the thighs of this FRAÜLEIN.” This world is not chic. It is not elegant. As a soundtrack, imagine second rate rock, the type played at Saturday night dances by local groups. It’s a soundtrack to which Combas remains attached - to the point of starting his own group. Without wanting to impose on his work an interpretation too explicitly inspired by the works of Pierre Bourdieu, it is clear that the notion of “distinctiveness”, 27


in every sense of the word, particularly suits him. By sticking to an exclusively creative analysis of the works, one would miss the autobiographical and, in a sense, political issues at play. Although when he started, Combas drew from “comics” and simplified heads and bodies graffiti-style, with no concern for proportions or perspective, it is not only because with this he radically breaks from the dominant aesthetic, but also because he thus shows a social singularity. To state it clearly: his birth did not give him the key to socio-economic surroundings where it is acceptable, even desirable, for children to become artists, surroundings where going to museums is a regular and debated activity. He is exceptional and shows it, as much with his familial loyalty as with his provocation. Even so, setting him up as a reference for the proletariat condition in 1970s and 1980s France would be a barely acceptable simplification. He draws and paints as if he does so not just to bear witness to a situation as a sociologist or a documentarian of daily life, but also, if not more so, to reinterpret the images of the past and the present, images that come in particular from “high” culture. His style functions like a lens that sometimes makes things bigger, sometimes distorts them. Or, to spin the comparison, a magic lamp into which images are slotted and that projects them onto the wall very strangely redrawn and coloured in. These mutations make the sense and the implied more visible, by exaggerating certain characteristics. It strips them of certain misleading trappings, but above all it rejuvenates them, reactivates them, greatly increases their intensity. 28

Combas is the name of this machine that reworks and recharges the visual. Is it easier to understand if we suggest that, on this point, Combas has a Warhol side? Just as Warhol reworked cinema and advertising images, Combas reworks representations, taken from all over, in the street, from magazines and even from fine arts museums. The blatant difference comes from the graphic and chromatic processes: no photographs, no screen-printing for him. Combas’ hands work directly onto the paper or canvas. But there is the same overload of images and the same power to the work. (Besides, isn’t Combas recalling Warhol when he takes his own turn at being a musician or dedicates a work to Velvet Underground? And does he not know when he plays with Mickey and Tintin that Warhol played with Popeye and Mickey twenty years earlier?) A second comparison, also partial, comes to mind – the brutalist reworking of representations. Picasso used it from the 1950s to his death. Delacroix, Velasquez, Poussin, El Greco, Rembrandt, Courbet, Manet and Degas passed through his personal ‘machine’ and came out in the state we saw, both profoundly different and perfectly recognisable, metamorphosed and clarified in the same gesture. The feminine nude was subjected to the same violent challenges, and the critics could not forgive him for this minotauromachia when his final works were unveiled at the two Avignon exhibitions. Which justifies yet again what was stated above: Combas, in France, took up painting in the state where it was left on Picasso’s death. A responsibility that would have crushed many, but which Combas bore lightly.


When Picasso appropriated the Rape of the Sabines, Massacre of the Innocents or, in a less tragic genre, the Déjeuner sur l’herbe, what was he doing? He was updating them. The Massacre of the Innocents became an allegory for the massacres of civilian populations during all wars, and more precisely in the early 1960s, the Algerian war. The Déjeuner sur l’herbe is no longer Manet’s strange rustic work – why has this woman taken her clothes off to picnic? – but the starting point or the denouement of an orgy where women and men were also naked and available in a welcoming and hidden-away copse. It is a similar tale for the portrait of Rembrandt and his wife Saskia, which becomes a frenetic embrace between ithyphallic musketeers and rather shy lovers. For his part, what was Combas doing when he drew from the myths of antiquity or from Homer in the late 1980s, in what remains one of his most delectable series? He did not handle them like Poussin, nor like the academic painters of the 19th century, nor even as Picasso handled them between the wars, minotauromachia and bacchanalia. He handled them in the 1980s and 1990s style, somewhere between comic book and B movies. Aeneas is a serial killer drunk on blood. Achilles killing Hector and dragging his body is no better. In other words, the War of Troy is nothing but a dirty business of conquests and treachery, murders and rapes. Which is true if you look at the Iliad, forgetting respect for the classics and good manners. The same observation can be made of the Rape of the Sabines, passed from Picasso’s hands to Combas’. The same

observation can even be made about the Middle Ages and, more generally, about all the canvases where tales and heroes from history and literature were brought back to life. Combas made them spit out their trivial truth, their horrible truth, repeated with each war whether abroad or civil, religious or revolutionary - we kill, we take pleasure in killing. Which is to say that this sacrilegious way of reworking the “great’ subjects has several effects. The first is surprise, and then shock. “Oh, look what he has dared do to Homer. He really has no respect for him!” We will not bother to pause for those who cannot get past this level of cultural conformism. The second is a refreshed take on these subjects that conveys upon them a new intensity. With a Poussin, or a David, it is normal to admire the style, the drawing, the composition – all eminent creative qualities. What do these formal, learned commentaries miss? What is at play, as much in the bible and in Greek mythology or the Iliad, in the texts from which they drew their subjects for these representations: humanity, human behaviour, human appetites, human violence. Here it is impossible not to see them, since the form is quite different, more direct, with bolder, simplified drawing and intense, shouty colours. By manipulating them, by giving them a strong dose of personal chemistry, Combas gives these works a part of themselves they had lost over time, in the pages of history books and in museum exhibitions. He gives them back their original, moral – sometimes political – meaning. The third effect: these scenes find themselves 29


flung into the here and now where it is all too easy to find direct references in our time to dirty wars and terrorism. Here they gain an expressiveness and a new necessity because they talk of today in the language of today. This was the case for David during the French Revolution, but is no longer so today in the Louvre. Did Combas consider this each time? We cannot be sure and it has no great importance because the main thing is that his works can be seen as a contemporary chronicle that is instantly accessible to all, something that contemporary art is far from achieving every time. This could be yet another surprise from Combas and not the least: his ability to speak to all those who see his work, to call out to them and hold their gaze. This ability has not been diminished by time nor even by those eyes becoming accustomed to his work. The canvases retain their intensity and their power to amaze. In this sense, you always see a Combas as if for the first time, even when you think you have known it for a long time.

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PEINTURE RELIGIEUSE


SAINT GEORGES TOUT SEUL ET LE DRAGON Georges est en train de tuer le dragon kidnappeur de la belle princesse prisonnière à cheval sur son cucul. Le château du roi, son père, n’est pas loin mais personne n’a osé sortir le groin sauf le museau de saint Georges. il deviendra saint à cause de cet exploit. Ce qui ne l’empêchera pas de ne pas épouser la fille du roi et de finir martyrisé comme tous les saints dignes de foi. acrylique sur toile 212 x 273 cm 1994 Collection particulière, Paris

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SAINT GEORGES acrylique sur toile 220 x 214 cm 1991 Courtesy Galerie Laurent strouk, Paris

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L’ ARCHANGE C’est lui qui terrasse le dragon de l’apocalypse, c’est lui qui a derrière la tête une auréole en forme de disque. il jeta Lucifer sur la terre et c’est pourquoi on est dans la mer de je sais pas quoi et où ? oui ! mais on est dans la merde à cause de ce Luce qui est en fer. mais l’archange, d’après ce que je sais, va lui mener la vie dure. ils vont se chamailler en toute semi-liberté. acrylique sur toile 210 x 127 cm 1995 Collection de l’artiste

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SAINTE ODILE Le duc d’alsace adalric et sa femme berewinde se font une soirée baisade avec jongleur et imitateur, car à l’époque il n’y avait pas la télé et les riches se payaient des spectacles vivants. en regardant les saucissons voler en quantité et rattraper le vin et la tarte au gingembre faisant leur office, les deux amants se mirent à copuler comme des bêtes, on peut le dire, (d’après un moine copiste le terme viendrait de ces deux énergumènes). ils ont tellement fricoté dans le noir alors qu’ils étaient noir eux mêmes et que adalric bandait comme un nègre (d’après ses dires). en tout cas ça engendra odile qui était aveugle et était une fille. adalric décida de l’empoissonner mais sa femme fut prévenue et cacha sa petite fille pendant douze ans chez sa nourricière (cette grosse salope de Janine Galaouine bonne pour se faire sucer les bouts par des mioches). Plus tard, adalric va sans faire exprès tuer son fils en voulant apparemment tuer sa fille, à l’époque les enfants se teignaient les cheveux en vert et en bleu mais on n’y comprenait tchi c’est à dire rien. Le vieux roi des cons et d’alsace se repenti et lui file des châteaux. il avait attrapé la maladie de sa mère (c’est à dire en alsacien dalseimer). elle finira cool, patronne de son domaine. fin con pour une sainte. acrylique sur toile 220 x 190 cm 1990 Collection particulière, Chine

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VIERGE À L’ENFANT DE VENISE La vierge et l’enfant Jésus de Venise. La vierge tenant l’enfant Jésus fait trempette dans la tamise de Venise. deux séraphins bien nourris se postent en garde de la sainte mère. Les symboles dorés sont à déchiffrer comme un jeu de rébus ou un secret de poème hermétique un peu comme un emballage sous verre. acrylique sur toile 202 x 130 cm 1990 Collection Geneviève boteilla

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PEINTURE D’HISTOIRE, BATAILLES & CONFLITS


JOLI SPECTACLE ÉQUESTRE ROMAIN Cavalier romain de fête se préparant à une danse équestre en vue de la fête donnée à César. mais, sensiblement énervé par trois mois de campagne en afrique, ils se sont fait galéjer (voir galéjade dans le dictionnaire) par un jeune soldat de la garde nègre. et ils se sont foutus sur la gueule en croyant qu’un tel a dit qu’un autre est impuissant ou qu’un autre a baisé la femme d’un tel. résultat : oeil crevé + un museau de cheval grillé sur le tas. acrylique sur toile 220 x 300 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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BATAILLE DE ROMAINS CONTRE DES BARBARES SÛREMENT EUROPÉENS Le sang gicle « à tout va » blessant souvent et tuant de temps en temps. Les guerriers ne mouraient pas tout de suite, souvent ils agonisaient pendant un bon bout de temps après la bataille. en ce temps-là on ne connaissait pas le sparadrap et le mercurochrome. Ça fait que non contents de mourir, ils mourissaient dans d’atroces souffrances. il paraît que certains barbares fabriquaient même du boudin avec le sang des romains. acrylique sur toile 230 x 210 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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DÉLIVRANCE À VIOLENCE une bande de salopards se sont emparés de Geneverte la cousine à blandine, la copine à mézigue. d’ailleurs, moi aussi je suis vert de rage, les seconds couteaux se sont évanouis et les deux chefs, y’en a un, je l’ai planté avec mon couteau de boucher qui me sert à enlever les merdes de crasses sous mes ongles. et l’autre, je l’ai buté avec mon pistolet en PLastiQue Qui me sert à fantasmer. mais les pistolets en jouet, ça tire VraimeNt de temps en temps dans mes rêves éveillés. (fiN) acrylique sur toile 190 x 260 cm 1988 Collection s. et d. defaux

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LES HOOLIGANS Les hooligans à tête rasée massacrent un mec net et propre sur lui. ils lui crient des obscénités type : « adolf is alive » ou alors « Pisse ! je te rote dessus, je t’encule la tête ! ». en même temps ils farcissent la tête d’un jeune nègre en lui certifiant avec une batte de base-ball que Platini a sorti un disque live au stade du heysel acrylique sur toile 142 x 202 cm 1988 Courtesy david Pluskwa

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CAVALIER FRANÇAIS CONTRE GÉANT MINIJUPÉ ET COSTUME BLEUTÉ acrylique sur toile 192 x 276 cm 1985 Collection privée, montpellier (france)

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SI CELUI-LÀ, CE TABLEAU EST OK UN TITRE COMME LE TITRE D’UN CON ! est tiré deux coups de pistolet groupés. super hommes ya pas de femme. tuer le personnage JauNe encore et encore on envie d’être cool et haPPY. en bande dessinée haPPY (c’est à dire sYmPa !) acrylique sur toile 199 x 118 cm 1982 Collection Laurent strouk, Paris

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L’ ASSASSIN AVEC 2 X SS Le lanceur de couteau aux yeux Preuves. Les yeux Preuves sont des yeux prouvant la non intégrité du corps en entier car ces yeux sont injectés un peu trop de dÉLires haLLuCiNÉs ! daNGer de Psychose avancée docteur !! technique mixte sur papier marouflé sur toile 193 x 151 cm 1984 Collection marlon boncompain, Paris

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COUPS DE FEU JAUNE ET ROUGE Les coups de feu jaune et rouge sont les seules couleurs de ce combat de femmes contre les hommes. Violence dans cette peinture pleine remplie comme une tasse d’un liquide au choix café ou thé ! ramène moi une tranche de lard, si tu vas au marché. acrylique sur toile 160 x 220 cm 1982 Collection Laurent strouk, Paris

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14-18, T’AURAS DU RATA bataille en plein soleil du mois de juin dans les alentours de Verdun. Les français drogués au vin rouge et à la pisse chaude chargent tels des bêtes féroces et ravagées. idem les boches hypnotisés par le kaiser et la choucroute. baïonnettes au canon, quand ils tombent sur le champs d’honneur les français, c’est du petit salé et les allemands, des saucisses de strasbourg. acrylique sur toile 160 x 220 cm 1985 Collection Laurent strouk, Paris

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À L’ATTAQUEUE ! tiens ! ah, l’horreur ! Plein cheval de la grosse merde de vache que les ânes qui se font tringler comme les rideaux ne sont pas de la partie aujourd’hui ! acrylique sur toile 161 x 137 cm 1986 Courtesy Galerie Laurent strouk, Paris

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LA BANDE À BONO Pendant que se passait l’histoire de l’art déco, en même temps, la bande à bono sévissait dans les environs. ils attaquaient les bandes au nom de l’anarchie. ils disaient faire du bloody art avec participation de collectionneurs riches comme oeuvre vivante. d’ailleurs dans cette peinture, la banque est décorée art déco. aujourd’hui encore, il y a bande à bono mais elle n’est pas anarchiste, elle est religieuse et rock, c’est la bande u2. moralité : suivant les époques, les bonos changent de rôles. Je me suis trompé sur les dates mais je m’en fous.

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acrylique sur toile 353 x 975 cm 1989 Collection Laurent strouk, Paris

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FEUMELLE CLUB MOUSSE arabes ou maures contre une bande d’écoliers boutonneux avec l’âge d’aller au feumelle club mousse. acrylique sur toile 140 x 160 cm 1987 Collection particulière

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LA GUERRE DE TOMATO acrylique sur toile 233 x 170 cm 1986 Collection particulière, Paris

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LA BATAILLE DE LÉPANTE Coup de trompette der de der. C’est la bataille sur la mer, les bateaux naviguent avec l’air et les canons à roses. Y’a pas de beau y’a pas de rose c’est la sinistrose. un navigue explosé, c’est un bateau baisé. Plus tard ya l’abordage, sabres et pistolets. Plus tard ya l’abordage, massacre à tout âge. sabres et pistolets c’est dur de cicatriser. C’est la bataille de Lépante ou y’avait les français. C’est la bataille de Lépante et c’est bien terminé. acrylique sur toile 265 x 345 cm 1986 Collection s. et d. defaux

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MYTHOLOGIES


LA MOQUETTE C’est un poème muet sur l’amérique, pour muet non voyant. une vue spéciale bien sûr. Les étoiles, c’est le drapeau, les états, l’art contemporain, le futur. L’indien dans tous ses états (désunis) et le petit bonhomme c’est un mormon. acrylique sur moquette 200 x 200 cm 1978 Collection de l’artiste

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BATEAU hier soir je suis sorti. il neigeait. À l’angle d’une rue j’ai rencontré mickey. il a levé sa main, et il m’a dit: « bateau ». acrylique sur bois 102 x 122 cm 1977 Collection arlette Lacour

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BACCHANALE AVEC GROS BACCHUS bacchanale avec gros bacchus en forme de Publicité pour le muscat de rivesaltes et les vignes qui sillonnent les routes du sud de la france et qui enjolivent le paysage sec, chaud et vignerogneux. sur la peinture, la fête bat son plein et le gros bacchus se repose en buvant une tiare de vin rosé pendant que les convives dansent la sardane et se chatouillent la peau. Y’a même un type qui ne peut plus se lever mais qui en demande encore. alors un pâtre lui verse le vin qui coule de l’amphore à sa bouche en dégoulinant de partout. acrylique sur toile 200 x 346 cm 1985 Courtesy Galerie Laurent strouk, Paris

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CHAUSSURES MONVIÉ ! La liberté du pied de chez moune, l’ancienne maquerelle reconvertie dans la restauration à haut débit. acrylique sur toile 198 x 108 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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MONSIEUR EST SAUCIER Plein de symboles pas nets et des nets et plein de choses rapportées avec le chat jaune et le type gris double à hot sauCe acrylique sur toile 209,5 x 120 cm Circa 1989 Collection Laurent strouk, Paris

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GENEVIÈVE GUERRIÈRE AMAZONE LES NICHONS DÉCOUVERTS acrylique sur toile 137 x 145 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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LA GUERRE DE TROIE acrylique sur toile 268 x 993 cm 1988 Collection Laurent strouk, Paris

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LE COMBAT D’HECTOR ET D’ACHILLE achille est fou de fureur et de désespoir. son petit Patrocle, c’était tout pour lui sa femme, sa fille, son copain et même son coussin quand il dormait. achille revoit les belles heures d’amour fou et de douceur avec son compagnon rageur et postillonnant milles injures calomnieuses, il jure de venger Patrocle. devant le corps de celui ci il décide de l’enterrer de faire la sépulture de Patrocle (très important chez les grecs la sépulture) que quand il aura découpé heCtor en 4 parties égales, une partie pour les cochons, une autre pour les fourmis, une autre pour la marmite et enfin la tête pour Patrocle. et il lui jure qu’il égorgera en plus 30 guerriers troieNs valeureux devant sa tombe. après avoir dit ça il s’en va, et cherche hector. de trouille hector s’en va en courant mais une machination des dieux le rend un peu courageux alors il arrête de s’enfuir et décide d’affronter achille. achille lui lance sa lance et le rate mais en cachette un dieu lui en donne une autre, hector balance son javelot et rate achille, mais achille avec sa lance en plus, transperce la gorge d’heCtor. résultat : heCtor est mort, la suite je l’ai déjà racontée. acrylique sur toile 270 x 207 cm 1988 Collection particulière, en dépôt au musée de l’abbaye sainte Croix, Les sables-d’olonne

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LE JUGEMENT DE PÂRIS Les déesses héra, athéna, aphrodite veulent savoir quelle est la plus belle des trois. Celle qui gagnera aura la pomme en or que cette salope de déesse a donné comme cadeau. elle veut trouver Pâris le berger pour les départager. mais, comme elles proposent toutes un arrangement en cachette des autres. athéna la déesse de la Guerre lui promet qu’il sera toujours le plus fort, qu’elle lui fera pousser un chibre digne d’un dieu. héra, elle, lui jure que si il dit que c’est elle la plus belle, elle lui fera goûter à toutes les poses du kamasutra et qu’ainsi il pourra massacrer tous les peuples qu’il voudra. aphrodite avoue à Pâris qu’il existe une femme plus belle qu’elles trois et qu’en plus elle n’est pas déesse ; elle est tout simplement reine, elle est mariée et a deux gosses mais c’est le plus beau coup de canon de la méditerranée et en plus, ajoute t-elle, « je t’aiderai à la conquérir si tu me donnes la pomme ». Pâris, joyeux branleur n’en croit pas ses oreilles : une femme qui baise mieux que athéna, une femme plus douce que héra, une femme plus belle que aphrodite ! « d’accord, c’est aphrodite la plus belle, (mais je veux hélène de troie) ». acrylique sur toile 197,5 x 211 cm 1988 Collection Jean Pierre raynaud

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ALLÉGORIES


À MA SEULE RIGUEUR acrylique sur toile 247 x 379 cm 1991 Courtesy Galerie Laurent strouk, Paris

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NAÎTRE acrylique sur toile 209 x 283 cm 1991 Collection particulière, Londres

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LABEUR D’UNE ÂME NOYÉE AU FOND D’UN VERRE D’ABSINTHE acrylique sur toile 173 x 368 cm 1992 Collection Laurent strouk, Paris

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LA REINE À L’ENVERS TRÔNE SUR LE ROI ET LA SAINTE À L’ENDROIT La sainte et la grande prostituée méchante. Les deux extrêmes, ça se balance à égal. toutefois, malgré les gros bras de la grande prostituée, l’Égale du diable mâle, le ventre plein de chairs et de cris des âmes au iroPhard rePeNti. L’arôme satanique vainqueur porteur de maîtresse avec le roi soumis en président comme un beurre bouffeur de choses, des gens, des idées comme en sandwich, comme en tartine. mais l’autre, pourquoi pas ? elle s’en fout de ce qu’on peut dire. elle s’occupe plutôt du dedans. elle veut aider les réflexions, retrouver la liberté. mais ce sera un long travail qui risque de ne jamais se terminer. acrylique sur toile 207 x 197 cm 1991 Collection Geneviève boteilla

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POUR COMPRENDRE acrylique sur toile 212 x 389 cm 1991 Collection Laurent strouk, Paris

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L’AUTISTE DANS LA FORÊT DE FLEURS Le fou triste aime la vie mais il est autiste et n’arrive à converser qu’avec sa forêt de fleurs dont il est le roi. ses sujets l’honorent et le décorent de leurs pétales de toutes les couleurs et leurs parfums illuminés tirent des boulets de canon d’odeur luxuriante. Le fou triste est au paradis mais il est autiste. Quand pourra-t-il retrouver la vie qui s’en va à mesure. il sait qu’il est sur la bonne voie. déjà la terre lunaire a disparu pour faire place à toutes les fleurs de la création mentale. Combien de temps encore va t-il attendre sans pouvoir parler, chanter ou rire. déjà, il a supprimé l’hiver et l’automne sur son calendrier cervical. acrylique sur toile 216 x 518 cm 1991 Collection de l’artiste

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L’ÂME GUERRIÈRE même s’il est le fils de sa mère, il est aussi son propre lui même, fruit des autres vies qui l’ont forgé. il n’aura de cesse que l’idéal qu’il s’est fixé fidèle à l’aimée, comme raymond*. et même s’il est sûr de s’être trompé, et même s’il se fait massacrer dans le non-espoir, il gardera une goutte de foi pour retrouver, (même mort), au firmament, son amour inusé, neuf comme aux premiers jours. * raymond Lulle acrylique sur toile 212 x 341 cm 1993 Collection Geneviève boteilla

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SOLEIL NOIR Quelle bande de frimeurs couronnés, ils croyaient tout savoir de la terre, du ciel, de la lune et du soleil. des initiés en vérité des enculés. ils furent tous brûlés par leurs conneries, et les drapeaux brûlèrent et disparurent. et ce n’est que bien plus tard, que venu de quelque part, un homme, un vrai, un tatoué redonna de l’espoir au monde entier. tout ce qu’il savait il l’avait appris grâce à des cours particuliers (style PiGier). acrylique sur toile 212 x 375 cm 1992 Collection de l’artiste

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LE BOUDDHA DÉGUISÉ EN ÊTRE DIVIN SAUVEUR DES « PRIS EN TENAILLE » PAR LES DIABLES L’homme nu a été pourri et pratiquement emprisonné de l’intérieur par une plante vénéneuse qui lui est rentrée par le cul et prend possession de ses entrailles par « en dedans », tout ça diabolisé par les mauvais esprits. Les diables aussi ont des auras et elles brillent autant sinon plus que les autres. autant que des lampes électriques, autant que les doigts dans la prise. mais l’être divin prend tout sur lui car il a dépassé le mal. il est arrivé à le dissoudre dans l’illusion. La plante peut s’agripper et se faufiler n’importe où elle ne sert à rien puisqu’elle n’existe plus. tout n’est qu’illusion, oui mais en dur ! encore faut-il le savoir, le réaliser pas vrai ? tout le monde ne connait pas le secret de la vérité moi le 1er mais ça doit exister. acrylique sur toile 210 x 340 cm 1993 Collection Geneviève boteilla

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L’ALCHIMIE DU VERBE acrylique sur toile 200 x 210 cm 1990 Collection Geneviève boteilla

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QUAND C’EST LA GUERRE, YA MÊME DES MYTIQUES QUI PIQUENT allez LouYÉ ! Pour défendre Geneviève et missié robertou, quand c’est la Paix : majuscule, je me défends quitte à faire rouler un signe de la Paix pour écraser quelques Guerriers. acrylique sur toile 190 x 220 cm 1988 Collection Laurent strouk, Paris

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LE PARTAGEUR Général gréco romano porté par son ex Clavex, un nègre africaneur alias le porteur. Les speakers, speakeuses. La Pisse ? et La Jolie ! toi, tu auras la fleur, toi tu auras l’épée. Le truc, c’est de pouvoir avec la force de l’espoir, découper l’épée en traNChes fines, avec la fleur et non l’inverse. iNCroYabLe ! NoN ? Le jour et la nuit. La Pisse et la Jolie ! acrylique sur toile 152 x 116 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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HO ! LA BELLE FLEUR ho ! la belle fleur que simon de Pimpon offre à la belle grisâtre pendant que ses soeurs lui gobent les fesses et les genoux. acrylique sur toile 226 x 235 cm 1988 Collection Christophe benzimra, roumanie

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ROBERT ET GENEVIÈVE AU JARDIN DU PARADIS acrylique sur toile 212 x 251 cm 1988 Collection Laurent strouk, Paris

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ON PEUT TOUJOURS RÊVER D’UN PARADIS INVENTÉ Le cri du perroquet, les deux amants réveillés, aussitôt émerveillés. une image de bonheur retrouvé. L’homme présente l’oiseau d’été comme une offrande déclarée. amoncellement de naïveté d’avant que le seigneur ait jugé le couple fautif rejeté. ils s’étaient nourris du pommier conseillés par le serpent sans pied. moi je rêve éveillé, je refais un monde imaginé, même s’il n’est pas bien dessiné. acrylique sur toile 205 x 246 cm 1993 Collection Geneviève boteilla

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BATAILLE INTEMPORELLE C’est moi et Geneviève qui nous posons comme des paons mâles et femelles en pensant à rien du tout dans la maison de la garigue, près d’aramon à côté d’avignon. il y a quand même la télé qui retrace les dernières guerres qui existent et progressent aux alentours de l’europe. mais moi je regarde que ma Geneviève qui rentre de travailler à danser toute la journée. moi qui rêve que de danser avec elle une valse qui nous intoxiquerait de ne plus jamais s’arrêter. en attendant, malgré les guerres loin de notre monde, mais que l’on reçoit en direct. Je la regarde et elle me regarde. on a envie d’aller se coucher. acrylique sur toile 220 x 260 cm 1988 Collection Laurent strouk, Paris

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PAUVRE MARTIN (D’APRÈS LA CHANSON DE GEORGES BRASSENS) acrylique sur toile 194 x 212,5 cm 1992 Collection de l’artiste

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LES JAMBES FÉMININES Les jambes féminines. Les jambes divines, celles que n’a pas eues toulouse, c’est moLiNier qui les a gagnées. Les jambes magnifiques augmentées d’escarpins posent, telles un vitrail magique au milieu d’une ogive gothique. Le soleil et la lune lui font un accompagnement influençant sûrement. des coulures de lumière inventent un rideau de couleurs et de chaque côté un garde aussi encouluré monte la garde bouche ouverte et énormes dents serrées. Jambes érotiques mystiques plus belles que jamais touLouse aurait aimÉ PossÉder. Certains parlent de tendre les bras, lui, il vous tend les jambes. acrylique sur toile 162 x 130 cm 1990 Collection de l’artiste

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ÉQUILIBRE (TITRE IN TÊTE LECTUELLE) acrylique sur toile 162 x 130 cm 1991 Collection Laurent strouk, Paris

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PETIT CHIEN CONSOLE PETIT SAINT Car, petit saint n’est pas très bien. Petit chien console petit saint car petit saint pleure d’un rien. Petit chien ne demande rien qu’un peu de bien, que des câlins. acrylique sur toile 162 x 130 cm 1994 Collection Laurent strouk, Paris

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MUSIQUE


ANJA AUX TRESSES DE MAINS anja aux tresses de mains sonne du cor de roland comme à rouceveau, et en même temps elle se défend d’un maigre prétendant en lui envoyant un énorme coup d’épée dans la tête. derrière, l’attaque est dure car une armée de rudes se tient prête et attaque prudemment. heureusement anja est aidée par Zatopeck, son sergent à deux têtes. P. s. : anja c’est un hommage à la femme de francis Lopez. acrylique sur tissu 225 x 156 cm 1986 Collection particulière, Lyon

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LE GROUPE PUDUCU un groupe de musique « pas piqué des hannetons », d’après ce qu’on m’a dit. acrylique sur toile 240 x 150 cm 1987 Collection privée, aigues-mortes (france)

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L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE L’orchestre symphonique « Les mâles de ambourg » et La Cantatrice Chauve. acrylique sur toile et sculpture acrylique sur carton 307 x 550 cm 1995 Collection Laurent strouk, Paris

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LE VELVET UNDERGROUND AU VELOURS SOUS LE SOL OU SOUS LA TERRE EN MARGE DE LA NORMALITÉ

toile faite en hommage au Velvet underground de Lou reed et à andy Warhol, lors de l’exposition andy Warhol à la fondation Cartier en 1990. La toile est signée par les quatre membres du groupe the Velvet underground + billy Name. acrylique sur toile 217 x 312 cm 1990 Collection de l’artiste

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LES MUSICIENS acrylique sur toile 154 x 159 cm 1989 Collection de l’artiste

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VIVE LA MUSIQUE accordéon, bandonéon. L’orchestre à Léon c’est comm’le citron, ça piquote à la glote. Ca démange les bamges parc’que chez les apaches, on s’amuse à mélanger les mots pour en faire de l’argot. acrylique sur toile 170 x 206 cm 1995 Collection JC, Paris

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LE PIANISTE acrylique sur toile 239 x 204 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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NATURES MORTES, BESTIAIRE ET PAYSAGES


LES TOURNESOLS DE VENT COMBAS après Vincent, robert jardine la toile et lui aussi faux vrai sudiste connaît la musique, le chant des tournesols, radars sensibles au moindre échauffement frontal du soleil. acrylique sur toile 214 x 184,5 cm 1990 Collection Geneviève boteilla

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LE BOUQUET DE FLEURS DES CHAMPS Le bouquet de fleurs des champs est admiré par une flopée d’hommes bleus qui ont l’air de sortir de quelque part où il n’y a pas grand chose à foutre. Comme ils ne travaillent pas, ils regardent les fleurs, les sentent, les critiquent, leur pètent dessus et rotent à tout va. ils imaginent des trucs pas possibles, comme : « comment faire pour s’enfiler une fleur par le pistil ou par la tige ? ». il faut dire qu’ils sont florasexuels, c’est-à-dire qu’ils ont envie des fleurs comme d’autres ont envie des femmes ou des hommes. Certains sont même mariés. Le mac à droite, il est en ménage avec une tulipe hollandaise (mais il paraît qu’il la trompe avec un géranium). en tous cas, il est pas sérieux puisqu’il drague les fleurs des champs. acrylique sur toile 251 x 179 cm 1986 Collection de l’artiste

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LES 4 PELUCHES DE L’AVE MARIA Zigor le coq mormon se prend pour un beau (en vérité il est « laid-beau ») et s’allume devant les autres comme une lampe torche. derrière l’ours triste se touche les pattes de derrière avec les pattes de devant. Le chat Léoncio à la tête qui enfle chaque fois qu’il prépare un mauvais coup de trique. et le lapin ratouNe se planque derrière les autres en vue de pisser dans le coin de la toile. Éparpillés dans la toile et à demi cachées des têtes de blacks et des conneries hétéroclitoridiennes de l’anus à Jojo le conducteur d’autos tamponneuses. il faut faire gaffe quelquefois j’ai craché dans la peinture pour faire un peu d’eau des fois que j’aurais le sida. faites gaffe, cette toile et quelques autres sont peut-être contagieuses. acrylique sur toile 200 x 243 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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LE BAIN DE MINUIT C’est le bain de minuit, le bain de la vie, au clair de la lune, les gens rient. La Vénus se tortille de l’eau jusqu’à ses beaux genoux. Giguou l’illuminé dit « white nez », cité des paumés d’une apocalypse réinventée, Pierro fait l’hyppopotame et fredo nage le crawl en vitesse rapide. et le chat voyou se balade. acrylique sur toile 168 x 234 cm 1984 Collection de l’artiste

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VASE DE QUALITÉ, CHAT RAYÉ, AVEC OISEAU BÉBÊTE ET GROS DARD JAUNE COQUILLE acrylique sur toile 150 x 235 cm 1986 Collection particulière, béziers

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OISEAUX MULTIPLES oiseaux multiples à 4 contre 1 rose triangulé et signature frimeuse in the mi Lieu de the toile acrylique sur tissu 200 x 150 cm 1987 Collection particulière, Paris

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SCÈNES DE GENRE


LE BEAUJOLAIS NOUVAU EST ARRIVÉ acrylique sur toile 162 x 222 cm 1986 Collection Laurent strouk, Paris

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LA PICTURE ALCOOLIQUE raoul blondeaulapoisse se beurre la gueule avec maroille, petit fils de mìro et grand buveur devant l’éternel. ils ont bu au moins 10 bouteilles chacun de bons vins. ils sont tellement saouls qu’ils font les cons. tout le monde les regarde, je sens que maroille va bientôt dégueuler sur la table. acrylique sur toile 162 x 138 cm 1985 Collection particulière

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LA BASSE-COUR À GERMAINE TAILLEFER, LA GROUPIE DU CURÉ C’est le printemps, le mois de mai. tous les animaux sont sortis prendre l’air. Cochonou olida le porc 100% mange de la purée de patates avec des chouraves pelées. Les poules à Gilbert le Coq mormon cherchent des vers de terre pour offrir à leurs gosses, les poussins gueuleurs. La dinde turkey Gislaine d’origine américaine se fait draguer la fève par hector le chien de garde imbécile qui pense que rien ne vaut le dimanche pour mettre ses chaussures (en cuir d’ermite de montagne) et flirte avec la volaille faisandée. Pendant ce temps, edwidge et sonia, les vaches qui fabriquent les tartinettes se reposent à l’ombre de leur étable en jouant à qui chiera la plus grosse bouse. Germaine taillefer, la patronne vient de tirer l’eau à la pompe et va de ce pas se laver les moignons, puis elle ira à la messe mater le curé dont elle est amoureuse. acrylique sur toile 207 x 230 cm 1986 Collection particulière

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FANTAISIES, FANTASMAGORIES


FANTAISIE HÉROÏQUE HEROÏC FANTASY La soeur à Conan écoute le chevalier chanter une chanson de la noblesse oblige (à chaud). il est accompagné par Naze (et tèque en plus), virtuose de la flûte enchantée (en bronze) featuring José d’amato. fantaisie (c’est son prénom) en profite pour prendre un bain de cuisse (et se laver le cul), tout en papotant avec sa canne à pêche à tête de roi pêcheur. Poétique et comique, galéjades à gogo, mélange d’humour mystique au pays des moustiques. fantaisie héroïque qui souvent chez les troubadours du Languedoc, aurait lorgné vers l’érotique, ça s’appelait : fantaisie Érotique. aujourd’hui c’est passé ou tout est fait exprès, tout excite en virtuel et en dure bakélite, c’est pratique, juste un mouchoir à la place d’un baisenville, «ça sèche les larmes des derniers trou. badou. badou » sur l’air de : « un homme et une femme » f. Lai. acrylique sur toile 211 x 209 cm 1994 Collection particulière

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LES BANDITS DE L’ENFER JOLI Chapeau bas, classe Combas, bandana, oeil fourbasse. La mort se porte bien entourée d’anges gardiens. fantastiques, maléfiques, des bêtes hystériques s’affairent carnassières, passagères de l’enfer. acrylique sur toile 239 x 166 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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YELLOW SUNSHINE. L’ARBRE À TRIP C’est la vision d’une chaleur sans sueur, sèche et remplie de petits trucs, bidules et modules. dans le ciel, des personnages déformés rigolent aux éclats, apparaissent et disparaissent. Quand vous passez devant l’arbre à trip, c’est votre tête qui explose en mille joies et couleurs. du saule pleureur au géranium dahLia, toutes les formes s’enchevêtrent quand vous fixez l’arbre À triP. acrylique sur toile 206 x 120 cm 1985 Collection particulière dr G. L., Paris

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JE COMPATIS À RIEN Je distingue pas l’image de la Conposition ou tapositions bilatétés en petits nichos et taLoNNade obLiGÉe surintempsodaleetbelle, celui-là avec ses PadÉCoNasseries hein ? Quoi ? bon, je rentre à l’asile de NÉNÉ : À dimanch ! (sans le heu !) mais des hou ! hu ! des hus, c’est moi le horse. acrylique sur toile 259 x 161 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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JUMELAGE MARSEILLE SÈTE C’est à dire bouches du rhône-hérault. anchoïade au chalutier et de voiliers à la sauce peinture. Les indigènes à l’accent typique chanteur et à l’oeil rincé regardent un coup les bateaux, un coup les maillots des filles à moitié nues qui se font dorer la pilule à la chaleur de midi.

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technique mixte sur toile 210 x 650 cm 1984 Collection de l’artiste

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C’EST LA FÊTE À NEUNEU Josette c’est la soeur à Paula Pichar le renard enrouleur de compresseur espinasse le cossar. acrylique sur toile 230 x 239,5 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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LE GRAND EMBOUTEILLAGE DE GENS Peinture Puridelamêmegueule antidisciplinaire entre discussion à suites bordel entre un type énervé et ParaNo et un chauve petit maigre et con. heureusement de bareNCuLÉ le coureur à casquette rouge, fait la circulation dans cet embouteillage de gens. acrylique sur carton 132 x 287 cm 1987 Collection Laurent strouk, Paris

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JOLIE VIOLETTE CHAUVE À L’OCCASION PETITE SALOPE. (PETITE ET GROSSE !) Ya jaunâtre jojaune, roger rosé limé de Près et plein de figurateurs et euses ! acrylique sur toile 176 x 205 cm 1986 Collection Laurent strouk, Paris

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LA COUREUSE VIOLETTE La plongeuse petite et fine entourée à qui mieux mieux. de la Jungle douce gaie et pleine de choses hippies gaies. acrylique sur toile 149 x 136 cm 1986 Collection Christophe benzimra, roumanie

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LA REINE D’EXTRÊME ORIENT La reine mesochiesse, souveraine d’extrême-orient est entrain de torturer son ancien serviteur à tête d’oiseau. elle lui fait le supplice du martinet : attaché à des chaînes aux mains et au cou, la reine lui présente ses attributs et entame une danse dite de l’excitation où elle le fait bander à mort. et, chaque fois qu’il bande trop dur, vlan ! un coup sur le bout et il redescend aussitôt à 5 cm. Puis, il repart (mon lascar !). après, le cochon lui sucera la raie. C’est melchior la bite humaine qui invente les jeux sadiques de la reine et il les lui glisse à l’oreille comme le dernier des mohicans. en plus de ça, la reine masturbe un type en slip (qui aurait tendance à me ressembler) avec ses talons aiguilles vibromasseurs. acrylique sur toile 218 x 160 cm 1985 Collection Laurent strouk, Paris

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PORTRAITS AUTOPORTRAITS


PORTRAIT DE KETTY Portrait de ketty Plus Étiquette en sus en faux corps vert de guitariste rouge avec Palmes et chaussette. rock à rigole rock à cocorique rock’y coquarderolle romano roumala mi ! acrylique sur toile 188 x 159 cm 1982 Collection Laurent strouk, Paris

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PORTRAIT DE GENEVIÈVE MA FIANÇÉE EN PRINCESSE DU SUD Geneviève se prélasse la fève pensant qu’une armée de romains et de Grecs se tapent sur la gueule dans un champs de patates à quelques centaines de mètres d’elle. elle ressemble à une reine d’egypte, une séminaris ou un truc comme ça. C’est ma reine d’egypte, ma princesse marocaine, ma fille de roi d’espagne. un roi d’espagne de contes de fées parce que JuaN Carlos il fait pas assez barbu. acrylique sur toile 195 x 230 cm 1987 Collection Geneviève boteilla

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L’ICÔNE OSTENSOIR Geneviève en icône assise sur le sable. La femme divine et son rayonnement, tel un ostensoir d’église. impression religieuse malgré l’érotique. Coulure de la foi et de l’esprit. multitude d’éléphants mystiques à la « queue leu leu ». Clin d’oeil à « henri de » et son éléphant signature. Clin d’oeil à toulouse-Lautrec et ses femmes faciles et vraies mais pourtant divines. acrylique sur toile 145,5 x 113,5 cm 1990 Collection Geneviève boteilla

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LA TOILETTE DES DEUX SOEURS Les deux soeurs se préparent. elles font leur toilette en vue de se balader à poil dans les avenues de ce pays d’où les indigènes ne sont pas orientaux mais ont la peau jaune vif, et même les animaux. elles, les filles, elles sont françaises. acrylique sur toile 224 x 213 cm 1988 Collection Julien Wolf & alexandre Chastel, Paris

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RÉVÉLÉE CHÉRIE Geneviève couleurs et raidisme de près, c’est une Poupée raidie rÉVÉLÉe. technique mixte et cadre peint 89 x 76 cm 1989 Collection Laurent strouk, Paris

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AUTOPORTRAIT AVEC UNE CIGARETTE ET DES PORTRAITS DE GENEVIÈVE SUR MA CHEMISE autoportrait avec une cigarette et une chemise décorée de pleins de Geneviève et de badauds éclectiques. Ya même des microbes dans les coins. Je me trouve une gueule mal rasée et des yeux globuleux. J’ai pas dû me coucher de bonne heure. Ce devait être une époque charnière. ha si, je m’en rappelle, j’étais fatigué à force de me monter des pignoles en pensant à Geneviève. acrylique sur toile imprimée 210 x 126,5 cm 1988 Collection Laurent strouk, Paris

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AUTOPORTRAIT TRIPLÉ autoportrait triplé, publicité pour boisson pour infirme de la karamotte et art brut légèrement violent, colorée sur fond marronnasse. hommage à Gauguin, le peintre coquin et étiquette de rigueur, style Pop art arabe. acrylique sur carton 180 x 200 cm 1989 Collection de l’artiste

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BIOGRAPHIE Né le 25 mai 1957 à Lyon, Robert Combas passe son enfance et adolescence à Sète. Depuis 1981, il vit et travaille en région parisienne et depuis 2013 aussi à Sète.

EXPOSITIONS PERSONNELLES 1978 – Robert Combas, Hervé Di Rosa et Ketty Brindel créent la revue Bato « œuvre d’art assemblagiste » selon l’expression de Robert Combas. Produite manuellement et collectivement, elle est composée d’assemblages, de dessins, de peintures et de textes. Quatre numéros paraîtront. – Robert Combas forme le groupe Les Démodés avec Ketty Brindel et Buddy Di Rosa, groupe de rock à la musique primitive et aux textes dadaïstes que Robert compose. Pour Robert Combas, Bato et Les Démodés constituent les vrais débuts de la Figuration libre. 1979 – C’est par la musique que Combas fait d’abord parler de ses créations, les deux premiers articles de presse qui citent son nom parlent des Démodés. Il s’agit des articles « Fiction-Rock en Avignon » et « Art caustique et vieilles dentelles. – Les Démodés » de Jean-Pierre Thibaudat, parus respectivement dans Libération le 23 juillet et le 1er août 1979.

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1980 – Publication de dessins et illustrations de Combas et Di Rosa dans Sandwich, le supplément hebdomadaire de Libération et dans Marie Claire. – Première exposition personnelle du 20 au 27 mai 1980 à la galerie Errata à Montpellier, suivie d’une seconde exposition le mois suivant dans le bar rock tenu par des amis de l’artiste, Pascal Saumade et Jacques Rue : Lieux dix, galerie Medamothi à Montpellier. – Performance de Robert Combas lors du vernissage. – Passage de son diplôme des beaux-arts à Saint-Étienne, Bernard Ceysson présent dans le jury, remarque l’originalité de son travail. Il l’invite à participer à l’exposition « Après le classicisme » qu’il organise à la fin de l’année au musée de l’Art et de l’Industrie à Saint-Étienne. 1981 – Premières expositions personnelles à l’étranger en février à la galerie Eva Keppel (Düsseldorf) et en mars à la galerie Swart (Amsterdam). 1982 – Première exposition personnelle à Paris à la galerie Yvon Lambert qui démarre une intense et stimulante collaboration qui se poursuivra jusqu’en 1993. – Nouvelle exposition à la galerie Swart à Amsterdam. – Exposition à la galerie il Capricorno, Venise. – Galerie Baronian-Lambert, Gand.


1983 – Galerie Buchmann, Saint Gall. – Première exposition à la galerie Léo Castelli, New York, au mois d’avril. – Galerie II Capricorno, Venise. – Galerie Lechanjour, Nice. 1984 – Galerie Yvon Lambert, Paris. – Peinture en direct au Centre GeorgesPompidou dans le cadre de l’émission : « Bonjour Monsieur Orwell ». – « Le combat de Combas » , galerie Lechanjour, Nice. – Galerie II Capricorno, Venise. – Première grande exposition personnelle à l’ARCA à Marseille organisée par Roger Pailhas à l’occasion de laquelle paraît le premier catalogue monographique : Combas 1984. 1985 – Studio Trisorio, Naples. Âgé de 27 ans, le musée de l‘Abbaye Sainte-Croix des Sables d’Olonne lui consacre une rétrospective qui sera présentée par la suite au Gemeente Museum d’Helmond et en 1986 au musée d’Art et d’industrie de Saint-Étienne. Halle Sud, Genève. – Fondation de Jau, Case de Pène. – Galerie Lechanjour, Nice. – Galerie Yvon Lambert, FIAC Grand Palais (Paris), Combas s’approprie les chefsd’œuvre du Louvre.

1986 – Deuxième exposition à la Galerie Léo Castelli, New York. – Exposition « Le Bestiaire de Combas » à la galerie Yvon Lambert, Paris. – Musée d’Art et d’Industrie, Saint-Étienne. – Galerie II Capricorno, Venise. – Galerie Lechanjour, Nice. 1987 – Exposition au CAPC musée d’Art contemporain de Bordeaux en avril qui sera présentée par la suite au Stedlijk – Museum à Amsterdam. – Studio Trisorio, Naples. – Galerie Axe Actuel, Toulouse. – En juin, il rencontre Geneviève à l’occasion d’une fête donnée par un collectionneur d’Yvon Lambert. Elle deviendra sa compagne et muse. 1988 – Double exposition à Paris : « Les Batailles » à la galerie Beaubourg, « La guerre de Troie » à la galerie Yvon Lambert. – Exposition à la galerie Krings Ernst, Cologne. – Exposition « L’Amour à 2 » à la galerie Pierre Huber, Genève. – Exposition à la galerie Françoise Lambert, Milan. 1989 – « Paintings & Objets », galerie Blue, Séoul. – Galerie 121, Anvers. – Galerie Michael Hass, Berlin. – Galerie Beaubourg, Paris. – Galerie Lechanjour, Nice. 191


– Galerie Les Arènes, musée d’Art contemporain, Nîmes. 1990 – Exposition à la galerie Wolf Schultz, San Francisco. – « Combas, Toulouse-Lautrec », au Centre Culturel de l’Albigeois au musée ToulouseLautrec, Albi. – « Combas, Toulouse-Lautrec », au musée des Beaux-arts de Blois et au Taipei Fine Arts Museum, à Taïwan. – Fein Arts Gallery, Bruxelles. – Galerie Kay Forsblom, Helsinki. 1991 – Double exposition à Paris : « La Bible » à la galerie Beaubourg, – « Les Saints » à la galerie Yvon Lambert. – En cette occasion paraît aux éditions de la Différence la monographie Robert Combas (texte de Bernard Marcadé). 1992 – Double exposition à Sète dont Bernard Marcadé est le commissaire : « La mauvaise réputation », peintures autour de Georges Brassens qui inaugure ce qui deviendra le CRAC (Centre régional d’art contemporain) et « Aquestécop », peintures de 1977 à 1991, au musée Paul-Valery. 1993 – « Du simple et du double », musée d’Art moderne de la Ville de Paris. – Galerie J. Bastien Art, Bruxelles. – Galerie Bixio 2, Milan.

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1994 – « Recent paintings », Institut Français du Royaume-Uni, Londres. – « L’art Italien », exposition itinérante commandée par l’Alliance Française de Bologne. – Galleria 1991, Lisbonne. – Délégation Culturelle Française à Venise. – Peintures, tatouages académiques et mobilier au Manoir de Coligny, Suisse 1995 – « La maison Combas » au salon de mars, exposition présentée par la galerie Beaubourg, Paris. – « La musique et touti couinti », fondation Coprim à Paris. – Hall du Palais des congrès, Paris. – Robert Combas au Byblos, Saint-Tropez. « L’Angélus de Combas », galerie Suzanne Tarasiève, Barbizon. – « Premières œuvres », galerie Jérôme de Noirmont, Paris. 1996 – « Peintures primitives portugaises », galerie 1991, Lisbonne. – « Tâche de lait, tashi deleks », chapelle des jésuites de Chaumont. – « Sanguines », galerie Laurent Strouk, Paris. Galerie Dewart, Bruxelles. – « Fantaisies Héroïques », espace culturel de Sérignan. 1997 – « Sanguineas », galerie 1991, Lisbonne. – « Portraits Glitters », galerie Laurent Strouk, Paris. – « Manheim-Paris : Mozard-Combas », galerie Bergold, Manheim.


– « Diou me damné, Macarel, je fais une rétrospective », peintures de 1977 à 1997, Villa Tamaris, La Seyne-sur-mer. – « Coquin de sort, ça continue », tatouages académiques et peintures sur papier au Fort Napoléon, La Seyne-sur-mer. – Galerie Hélène Trintignan, Montpellier. 1998 – « Entre deux guerres, Ben et Combas », historial de la Grande Guerre, Péronne. – Galerie Charlotte Moser, Genève. – Musée de l’érotisme, Paris. – Centre culturel de Merate, Italie. 1999 – Galerie Laurent Strouk, Paris. – « Le Frimeur Flamboyant », galerie AnneMarie Dewart, Bruxelles. – « Dessins de toutes périodes », le centre du monde, Nice. Exposition organisée par Ben. – « Ex Originibus picturae » , Sarlat. Une résidence donne lieu à cette exposition inspirée par les peintures pariétales de Dordogne. – « Tronches d’habits », Espace Cardin, Paris. 2000 – « Marilyn-Combas », une exposition conçue pour trois galeries aux mêmes dates : galerie Anne-Marie Dewart à Bruxelles, galerie Charlotte Moser à Genève, galerie Rachlin-Lemarié à Paris. – « Maï Aqui », musée Paul-Valery, Sète. 2001 – « Les années chaudes », Couvent des Cordeliers, musées de Châteauroux. – « Œuvres récentes », Artcurial, Paris.

2002 – « Une expo d’été », galerie Hélène Trintignan, Montpellier. – « Les vieux dégueulasses », galerie Métropolis, Lyon. 2003 – « Œuvres des années 1980 », galerie Pop Laurent Strouk, Cannes. – « Cartes à gratter et galerie de portraits », galerie Charlotte Moser, Genève. – « Nouvel atelier », galerie Guy Pieters, Knokke-le-Zoute. – « Œuvres de la Collection Lambert », Tarascon. – « Une saison Combas », résidence à Aix-en-Provence qui sonne un parcours d’expositions dans huit lieux du Pays d’Aix. 2004 – « Galerie de portraits », galerie Hélène Trintignan, Montpellier. – « Combas et le Mexique », espace Croix Baragnon, Toulouse. – « Écritures et personnages », centre d’Art contemporain de Mont-de-Marsan. – « Dernières créations », galerie Guy Pieters, Saint-Paul-de-Vence. – « Gallery GKM Siwert Bergström », Malmö. – « Ma peinture c’est du rock », Artrium, Genève. – « One man show », stand de la galerie Guy Pieters, FIAC, Paris. 2005 – « Écrits d’œuvres », Centre culturel de Ceysson-Sévigné. – « Ma peinture c’est du rock », galerie Pastor-Gismondi, Monaco. 193


– « Fleurs, personnages, rêves et paysages », Auvers-sur-Oise. Robert Combas, peintre invité du Festival d’Auvers-sur-Oise, Opus 25. – « En avant la musique », Palais Bénédictine, Fécamp. – « Mots d’oreille », organisée par la galerie Guy Pieters, Magazzini del sale, Zattere, Dorsoduro 259, Venise. – « Bonjour », musée Jan van der Doogt, Amstelveen. – « Nerf de bœuf et verres brisés », galerie Métropolis, Lyon. 2006 – « Les tatouages académiques et la Vénus de Venise », stand de la galerie Guy Pieters, Art Paris, Paris. – « Robert Combas et Spatharis », Fine Arts Kapopoulos, Athènes. – « Œuvres croisées Combas Kijno », galerie Hélène Trintignan. – « Retour aux sources », galerie Hélène Trintignan, Montpellier. – « Savoir faire », galerie Willy Shoots, Eindhoven. – « Sacré Combas », chapelle des Ursulines, Quimperlé. – « Les tatouages académiques », galerie Guy Pieters, Knokke-le-Zoute. – « Robert Combas, savoir faire », exposition rétrospective, Seoul Museum of Art, Séoul. 2007 – « Robert Combas, savoir faire », exposition rétrospective, Kyongnam museum of Art, Kyongnam. – « Robert Combas, fantastic Combas », exposition rétrospective, Asiana museum, Daejon. 194

– « Joke’R », Die Galerie, Francfort. – « Joke’R », Galleria Modenarte, Modène. – « Combas à Saint Vincent », église de Saint-Vincent, Mérignac. – « Cinéphage à gogo », Centre d’art la Malmaison, Cannes. – « Joke’R », Palazzo dell’Abbondanza, Massa Marittima. – « Chemin de Croix, Combas et Kijno », hospice d’Hâvré, maison Folie, Tourcoing. 2008 – « Joke’R », Ludwig Museum, Koblenz, Allemagne. – « Robert Combas, les années 1980, l’invention d’un style », Musée de Louviers. – « Robert Combas », Gana Gallery, Séoul. – « Chemin de Croix, Combas et Kijno », chapelle Saint-Louis, Manufacture des Gobelins, Paris. – « Qu’es Aco ? », Fondation Van-Gogh, Arles. – « Blow your mind », Opera Gallery, Londres. 2009 – « Le frimeur flamboyant », Maison Européenne de la Photographie, Paris. – « Freedom, Diversity and oppression », Danubiana Meulenstein Art Museum, Bratislava. – « Robert Combas », Fondation Mudima, Milan. – « À la revoyure », Robert Combas, espace Villéglé, Saint-Gratien. – « Robert Combas », galerie Hélène Trintignan, Montpellier. 2010 – « Sans filet, les Goulamas sont dans le trou », galerie Guy Pieters, Paris.


2011 – « Robert Combas, œuvres nouvelles », galerie Guy Pieters, Knokke-Heist. – « Robert Combas », sur une invitation de Michel Onfray, médiathèque d’Argentan. – « Continents psychédéliques », artiste invité en résidence au Centre culturel Français (aujourd’hui Institut Français du Congo), Pointe-Noire. 2012 – « Greatest Hits, on commence par le début, on finit par la fin », exposition rétrospective, musée d’Art contemporain (MAC) de Lyon. 2013 – « Pour la couleur c’est au premier étage », galerie Laurent Strouk, Paris. – « Dans les tuyaux, hommage à Maryan », musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, Paris. 2014 – « Maurice ! J’arrive ! », exposition d’œuvres récentes à l’Institut Français de Maurice. Au vernissage une performance de Robert Combas avec Michel Onfray est proposée. Robert peint une œuvre en public et Michel Onfray improvise autour de son livre Transe est connaissance, un chamane nommé Combas (Flammarion) et commente la toile en train de se faire. Suivi d’un concert des Sans pattes. – « Geneviève de toutes les couleurs », Grand Théâtre d’Angers, Angers. – « La mélancolie à ressorts », Carré Sainte-Anne, Montpellier. Robert Combas propose un dialogue avec l’église néo gothique du carré Sainte-Anne et ses vitraux avec un ensemble de tableaux.

2015 – Didier Moiselet, l’un des premiers collectionneurs de Robert Combas, montre sa collection de tableaux majeurs de 1982 à 1986 au palais de Thau à Reims. – « La fougue du pinceau », musée du Touquet Paris-Plage, commissariat Henry Perier un concert- performance des Sans pattes au Palais des Congrès le soir du vernissage. – « Un été à Sète et dans ma tête, donc un grand coup de poing dans la gueule », galerie Laurent Strouk, Paris. Le jour du vernissage, le groupe Les Sans pattes, fait un concert performance à l’espace Cardin. 2016 – « Les Combas de Lambert », la collection Lambert montre au musée de Vence un ensemble important d’œuvres de Combas des années de collaboration entre l’artiste et le grand marchand d’art. Cette exposition sera reprise en décembre à la Collection Lambert en Avignon. – « Savoir Faire ? : mobilier, peinture, couleurs » à l’Atelier Blanc, Villefranchede-Rouergue et au Moulin des arts, SaintRémy. Dans ces deux lieux, sont montrés pour la première fois au public le mobilier Combas, une collaboration avec JeanClaude Maillard, fondateur et dirigeant de Figeac Aéro. – « Robert Combas, les années 19801990 », exposition conçue et réalisée par la galerie Laurent Strouk, au Forum Grimaldi, Monaco.

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EXPOSITIONS DE GROUPE 1980 – Première exposition de groupe Lieux Dix, à la galerie Méda-Mothi à Montpellier. – « Après le classicisme » au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne (21 novembre 1980-10 janvier 1981). Au cours du vernissage, Robert Combas rencontre Bruno Bischofberger, qui lui achète des œuvres jusqu’en 1982, et Daniel Templon, qui en achète une le soir-même. 1981 – « Objekte und Bilder », galerie Eva Keppel, Düsseldorf. – « Finir en beauté », Robert Combas et Hervé Di Rosa rencontrent le critique d’art Bernard Lamarche-Vadel par l’intermédiaire du père de François Boisrond. Il leur propose une exposition au mois de juin dans le loft qu’il quitte rue Fondary, à Paris : « Finir en beauté ». C’est à cette occasion qu’ils rencontrent Rémi Blanchard et Catherine Viollet. Sont présents aussi à l’exposition Catherine Viollet, Jean Charles Blais, et Jean-Michel Alberola. – Galerie Chantal Crousel, Paris. – « Deux Sétois à Nice », Robert Combas et Hervé Di Rosa sont invités à Nice chez Ben Vautier. À l’occasion de l’exposition, paraît dans Libération le 29 septembre : « Pas d’orchidées pour Combas et Di Rosa », article dans lequel Ben cite Combas et Di Rosa comme les représentants français d’une situation internationale et simultanée et, pour qualifier leur travail, nomme le mouvement La Figuration libre.

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– « To end in a believe of glory », espace des Blancs Manteaux, Paris, Hervé Perdriolle est le commissaire de l’exposition qui réunit Combas, Boisrond, Di Rosa, Blanchard et Viollet. – « Quoi de neuf ? » Espace Cacharel, Paris. – « Ateliers 81-82 » au musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Performance du groupe Les Démodés le jour du vernissage. – Otto Hahn, publie le 11 décembre dans L’Express : « Allons enfants de Picasso », où il désigne Robert Combas leader de la Figuration libre. 1982 – « Statements New York 82 », Combas est exposé pour la première fois aux États-Unis à la galerie Holly Solomon. – « New York 82 présente les œuvres d’artistes français à New York (Rémi Blanchard, Gérard Garouste, Annette Messager, Robert Combas sont réunis par le critique Otto Hahn) ». – « L’Air du temps, Figuration Libre en France », Galerie des musées d’Art contemporain de Nice. – Galerie Catherine Issert, Saint Paul de Vence. – « Combas, Di Rosa, Totem », galerie Beaubourg, Paris. – « Art 82, Kunstmesse », Bâle. – « Robert Combas, Catherine Brindel », galerie Eva Keppel, Düsseldorf. – « Figuration libre, Blanchard, Boisrond, Combas, Di Rosa », galerie Swart, Amsterdam. – « La Figuration libre », galerie Eva Keppel, Düsseldorf. – « Kunst nu, Blanchard, Boisrond, Combas, Di Rosa », Groningen Museum, Groningue.


– Performance du groupe Les Démodés le jour du vernissage. – Galerie Marilena Bonomo, Bari. – « Blais, Blanchard, Combas », galerie Barnier, Athènes. 1983 – Exposition de Blanchard, Boisrond, Combas, Di Rosa au Groninger Museum, à Groningue. Performance des Démodés le jour du vernissage. – « Blais, Blanchard, Combas », galerie Buchmann, Saint-Gall. – « Figures imposées », Espace Lyonnais d’Art contemporain, Lyon. – « Neue Bilder », galerie Michael Haas, Berlin. – « Ricochet : 23 peintres et David Bowie », Hippodrome Auteuil. – « New Art », Tate Gallery, Londres. – « Bilder aus Frankreich Galerie Krinzingze », Innsbrück. – « Regards sur les années 1980 », fondation Château de Jau, Cases-de-Pène. 1983-1984 – « New image Patern and decoration from the Morteng », Neuman family Collection, exposition organisée par le Kalamazoo Institute of Art, Kalamazoo, Madison Art Center, Madinson. – David Alfred Smart, gallery of the University of Chicago. – Flint Institute of arts, Flint, Michigan. – Arkansas Art Center, Little Rock, Arkansas. – Memorial Art Gallery of the university of Rochester, Rochester, New York. – « New French painting » sélection par Jérôme Sans, Riverside Studios and Gimpel Fils, Londres.

– Museum of Modern Arts of Oxford, John Hansard Gallery, University of Southampton, Fruit Market Édimbourg, 1984 – « Paris- New York », Robert Fraser Gallery, Londres, Royal College of Art, Édimbourg. – « French spirit today », Université de Southern California, Fisher Art Gallery, Los Angeles, Museum of Contemporary Art, La Jolla, San Diego, Californie. – « Écritures dans la peinture », Villa Arson, Nice. – « France, une nouvelle génération », Hôtel de Ville de Paris. – « Aus den Beständen der Galerie », galerie Michael Haas, Berlin. – « Légendes », CAPC de Bordeaux. – « Artisti francesi d’oggi », Galleria Nazionale d’Arte Moderna, Rome. – « Strip langage », Riverside Studios and Gimpel Fils, Londres. 1984-1985 – « Rites, rock, rêve : jeune peinture française », musée cantonal des Beauxarts, Lausanne. – Heidelberger Kunstverein, Heidelberg ; Kunsthaus Aarau, Aarau ; Sonia Henies Hog Onstads Stiftelser, Oslo ; Nordjyllands Kunstmuseum, Aalborg. – « Figuration Libre, France - USA », musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Cette exposition met en scène les affinités plastiques et culturelles entre les œuvres des quatre peintres de la Figuration libre et celles des graffitistes Américains : Basquiat, Crash, Haring, Scharf.

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1985 – Biennale de Paris, Parc de la Villette, Paris. – « La fin du siècle, c’est pour demain », sélection par Brigitte Cornand, galerie Yvon Lambert, Paris. – « La méthode A.B.D », musée des BeauxArts, Angoulême. – « Autour de la B.D », palais des Beaux-Arts, Charleroi.

– « Collection du CAPC, un choix de quatre artistes : François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa, Louis Jammes », CAPC, Bordeaux. – « L’art contre la Sida », galerie Yvon Lambert, Paris. – « Estruendos » sélection de Jean-Louis Pradel, musée Rufino Tamayo, Mexico.

1986 – « Luxe Calme et Volupté », Vancouver Art Gallery, Vancouver. – « La couleur depuis Matisse », Royal Scotish Academy, Édimbourg, ; musée des Beaux-Arts de Nantes, palais des BeauxArts de Bruxelles. – « Arbeiten auf Papier », galerie Michael Hass, Berlin. – « Sur les murs, l’Art Fun ou l’enfance de l’art », Fondation Cartier, Jouy-en-Josas. – « Autour de la B.D », Instituto Franco Portugues, Lisbonne. – « Collection du musée d’Art contemporain », musée des Beaux-Arts, Nîmes – « Leo Castelli Graphics », Gabrielle Bryer Gallery, New York.

1988 – « Kunst heute in Frankreich », Sammlung Ludwig, Aix-la-Chapelle ; Leopold Museum, Durenz. – « Comic iconoclasm », Institute of Contemporary Art, Londres, Dublin, Manchester. – « Australian Biennal 1988 », Sidney, Victoria. – « Vraiment faux », Fondation Cartier, Jouy-en-Josas. – « L’art moderne à Marseille », musée Cantini, Marseille. – « Art français du xxe siècle, 1975-1987 », musée d’Art contemporain, Séoul. – « Zomertentoonstelling 1988 », Groninger Museum, Groningue. – « Six young french artists », galerie Mayor Rowan, Londres.

1987 – « Dessins dans la ville », différents lieux dans Marseille. – « L’époque, la mode, la morale, la passion », Centre Georges-Pompidou, Paris. Présences », Galerie Krings-Ernst, Cologne. – « Les peintres d’Europe », exposition organisée par la revue Eighty, Strasbourg, Milan, Helsinki, Dublin, Bruxelles, Montreux, Stockholm, Barcelone.

1989 – « François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa : les années 1980 », galerie Kringst-Ernest, Institut Français, Cologne. – « Aus den Beständen der Galerie », galerie Michal Haas, Berlin. « Wiener diwan, Sigmund Freud Heute », Musée du xxe siècle, Vienne. « Le bicentenaire de la Révolution française », Malmö Museum, Malmö.

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– « Nos années 1980 », Fondation Cartier, Jouy-en-Josas. – « Combas, Di Rosa », Espace Fortant de France, Sète. 1990 – « Peinture, cinéma, Peinture », musée de la Vieille Charité, Marseille. – « Le visage dans l’art contemporain », Musée des Jacobins, Toulouse ; Musée du Luxembourg, Paris. – « Post Graffiti-Figuration Libre », Fondation Veranneman, Kruishoutem. « Warhol et le velvet underground », Fondation Cartier, Jouy-en-Josas. – « L’art pour la vie » organisé par l’Institut Curie, École nationale supérieure des beauxarts, Paris. – « La guerre de Troie n’aura pas lieu », Château d’Oiron, Oiron. – « Aktuelle Kunst Europas », collections du Centre Georges-Pompidou, Diechtorhallen, Hambourg. 1991 – « L’amour de l’Art », Biennale de Lyon. – « L’excès et le retrait », xxie Biennale de Sao Paulo. – « Too French », exposition organisée par la Fondation Cartier au Musée Hara de Hong Kong et au musée d’Art moderne de Tokyo. – « Yvon Lambert collectionne », musée d’Art Moderne, Villeneuve-d’Asq. 1992 – « Art works », Fondation Peter Styuvesant, Stedelijk Museum, Amsterdam. – « Figurations 1980 », galerie Jousse Seguin, Paris.

– « Too French », Musée Hara, Hong Kong, musée d’Art moderne, Tokyo. – « Les couleurs de l’argent », Musée de la Poste, Paris. – « Objets trouvés d’artistes », galerie Agnès B, Paris. – « Wanderlieder », Stedelijk Museum, Amsterdam. – « Yvon Lambert collectionne », Musée de Tourcoing. – « Amnesty international », Hôtel des Arts, Paris. – « Manifeste », Centre Georges-Pompidou, Paris. – « Gitane internationale », La Grande Halle de La Villette, Paris. – « Les aventures de Mickey au musée d’Art moderne », Sète. – « C’est pas la fin du monde », exposition itinérante organisée par le Centre d’histoire de l’art contemporain, Nice. – « Art naïf, art works », École nationale Supérieure des beaux-arts, Paris. 1993 – « Ateliers de France, Art de France depuis 1950 », Ludwig Museum Deutschherrenhaus, Koblenz. – « Art concept », Fondation BouvetLadubay, Saumur. – « De l’autre côté du voyage », exposition organisée par les Douanes Rhône-Alpes Leman solidarité, exposition itinérante. Fondation Veranneman, Kruishoutem. – « L’art et la prison », tribunal de Grande Instance de Créteil. – « Coup de pouce pour mieux vivre », Musée Fabre, Montpellier. – « Estampes contemporaines françaises », Alliance Française de Hanoï. 199


– « Images contre le sida », Centre Georges-Pompidou, Paris. – « Confluences : Blais, Combas, Favier », Remscheid. 1994 – « De l’autre côté du voyage », Douanes Rhône-Alpes Leman Solidarité, Bonlieu scène nationale, Annecy, Ministère de l’Économie et des Finances, Technoforum de La Rochelle. – « Portaits de Femmes », Château NotreDame des Fleurs, Vence. – Collection Dobermann, Chef du Pont. – « Les Déjeuners sur l’herbe », présentée par Beaulézard, Sète. – « Graphic von Picasso », Berlin. – « L’art contemporain des artistes français d’aujourd’hui », Kwangju. 1995 – « Féminin masculin », Centre GeorgesPompidou, Paris. – « French summer in L.A, », Pacific Design Centre, Los Angeles, Californie. – « Le corps dans tous ses états », Espace Belleville, Paris. – « De l’autre côté du voyage », toit de la Grande Arche de la Défense. – « L’éveil artistique », Fondation Coprim, Paris, Abbaye de l’Épeau, Le Mans. – « L’art d’aimer : curiosités érotiques », Sète. – Festival Français de Singapour. 1996 – « Passions privées », musée d’Art moderne de la Ville de Paris. – « Chimériques Polymères », musée d’Art contemporain de Nice. 200

– « La Figuration libre », collection du CAPC de Bordeaux. – « L’art à l’hôpital. Réalisation de fresques murales à l’Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Paris. – Cherry Creek Art Festival, Denver, Colorado. – « Paris, 14 Juillet », Galerie Jérôme de Noirmont, Paris. – « Schizophrénies, discordances », Brut de Culture, Paris. 1997 – « 1977-1997 », 20e anniversaire du Centre Georges-Pompidou, Paris. – « Entorno la figura, quatro décadas de pintura francesa », Santafé de Bogota, puis Mexico. – « La Figuration Libre », Château Royal de Collioure. – « Oh la vache », Halle Saint-Pierre, Paris. 1998 – « Drôle d’histoire », FRAC Rhône-Alpes, Villeurbanne. – « Magie blanche, Magie Noire », Musée de l’Hôtel Dieu, Mantes-la-Jolie. Collection du Centre Georges-Pompidou, Paris. – « L’intraçable frontière », Le Festival Garonne, Toulouse. – « Cadavre exquis », Musée de SaintÉtienne. 1999 – « François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa », Forsblöm Gallery, Helsinki. – « Parcours contemporain », Fontenay-leComte. – « La collection de la Fondation », Fondation Coprim, Paris.


2000 – « Présumés innocents », CAPC de Bordeaux. – « L’art dans le vent », Domaine de Chamarande. – « Rendez-vous n°3 », collection Lambert, Avignon. 2001 – « Il était une fois la Figuration libre », Fondation Coffim, Paris. – « Voyage à Cythère », Espace Gustave Fayet, Sérignan. – « King Size, une exposition sur Elvis Presley », Musée international des arts modestes (MIAM), Sète. – « Passions partagées », collections privées d’art contemporain en Isère. 2002 – « La collection, les invités », Carré d’art de Nîmes. – « Œil pour œil, figures de l’art contemporain dans les collections privées de Lyon », le Rectangle, Lyon. – « Coups de cœurs d’amateurs d’art, les collections privées luxembourgeoises postérieures à 1940 », Am Tunnel, Luxembourg. 2003 – « Têtes à têtes », Musée Anatole Jakovsky, Nice. – « Vos papiers, œuvres sur papier de collectionneurs privés », Le Manoir, Coligny. – « Sex », galerie Beaubourg, Vence. – « Pour l’amour de Vénus », Donjon de Vez.

2004 – « Ils sont tous là », en Languedoc Roussillon, Sérignan. – « Connaissez-vous votre musée ? », Musée de l’Abbaye Saite-Croix, Les Sablesd’Olonne. « À fripon fripon et demi », collection Lambert, Avignon. « La Passion du Christ », Cathédrale NotreDame-de-la-Treille, Lille. « Les Afriques », musée des Arts derniers, Paris. – « Co-Conspirators, Artists and Collector, the Collection of James Cottrell and Joseph Lovett », Orlando Museum of Art, Floride. 2005 – « Meubles d’artistes », musées de Châteauroux, Chateauroux. – « Léda », Galerie Trafic, Ivry-sur-Seine. – « Miroirs d’artistes », Fondation Claude Pompidou, Espace Sisley, Paris. – « My favorite things », commissaire d’exposition : Richard Leydier, musée d’Art contemporain de Lyon. – « Big bang » au Centre Georges-Pompidou, Paris. – « Well living », Ziellen. 2006 – « Hors la vie, artistes et prison », Musée d’Issoudun. – « Mickey dans tous ses états », Hôtel Dassault, Paris. – « La Force de l’art », galeries nationales du Grand Palais, Paris. – « Il était une fois Walt Disney », galeries nationales du Grand Palais, Paris. – « Peintures/Malerei », Art France Berlin, Martin Gropius Bau, Ambassade de France. 201


2007 – « Babylone », galerie Eric Mirsher, Paris. – « Face à Don Quichotte », espace Maillol, Perpignan. – Collection Guy et Linda Pieters, SaintGratien. 2008 – « La dégelée Rabelais. Sens dessusdessous, le monde à l’envers », CRAC Languedoc Roussillon, Sète. – « Artsénat », Orangerie du Sénat, Jardin du Luxembourg, Paris. – « Anatomie, les peaux du dessin », Fonds régional d’art contemporain (FRAC) de Picardie, Amiens. 2009 – « Tilt », œuvres du Centre National des arts plastiques (CNAP) en région Centre, Issoudun. – « Métamorphoses », Musée Paul Dini, Villefranche-sur-Saône. – Bernard Lamarche-Vadel et les artistes, dans l’œil du critique », musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris. – « Avec sexe ou pas, à cent mètres du centre du monde », Centre d’art contemporain, Perpignan. – « Où sont passées les fées », CAPC de Bordeaux. – « Apparences de la vie normale », galerie Pictura, Cesson-Sévigné. – Gli anni 80, il trionfo della pittura. Da Schifano a Basquiat », Serrone della Villa Reale e l’Arengario, Monza. 2010 – « L’Angélus a 150 ans », Barbizon. 202

2011 – Participation au festival Ap’art, SaintRémy-de-Provence, 7 juillet 2011. – «Toreador » présentée dans les salons Antonete et Bienvenida des arènes de Las Ventas de Madrid le vendredi 30 septembre. – « Hey », Halle Saint Pierre, Paris, 15 sept 2011 – 04 mars 2012. 2012 – « Plaisir », galerie Rx, Paris, 19 janvier – 03 mars. – « Popening », galerie Laurent Strouk, Paris, 23 mars – 30 avril. 2015 – « La Figuration libre, historique d’une aventure », musée Paul-Valéry, Sète. – « Robert Combas, Alexis Harding, beauté de la couleur magie de la matière », collection Didier Moiselet, Bourg-en-Bresse. – « Bonjour la France », Seongnam Art Center, puis au Goyang Cultural Foundation, célébrations de l’année de la France en Corée. – « Artistes à la Une pour la liberté », une présentation des plus célèbres unes du quotidien Libération, revisitées par une quarantaine d’artistes au Palais de Tokyo, Paris. Robert Combas peint l’horreur du « Carnage à Paris » du 13 novembre 2015. L’œuvre sera mise en vente quelques mois plus tard au bénéfice de Reporters sans frontière. 2016 – « Comparart II » Exposition Internationale d’Art Contemporain Pérou-France 2016, Centre culturel de la nation à Lima sous la houlette du Ministère de la Culture du Pérou


en partenariat avec l’association culturelle Ars Nostrum. – « Rester vivant », Palais de Tokyo, Paris. Robert Combas est invité par Michel Houellebecq. Sa « pièce secrète » sera transportée depuis son atelier d’Ivry sur Seine et reconstituée dans la salle consacrée à Robert Combas dans laquelle sera montré un ensemble de peintures créées à partir de poèmes de Michel Houellebecq.

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PUBLICATIONS monographies et catalogues d’expositions personnelles (liste non exhaustive) – Combas 84 , ARCA Marseille, 1984 Robert Combas, musée de l’Abbaye de Sainte-Croix, Les Sables-d’Olonne, 1985 – Robert Combas, peintures 1985-1987, éditions CAPC, Bordeaux, 1987 – Robert Combas, le fan etc… , Jim Palette, Éditions de la Différence, Paris, 1989 – Combas-Toulouse-Lautrec, cat. exp., Éditions de la Différence, Paris, 1990 – Combas Art Random, Kyoto Shoin, Kyoto, 1990 – PLEFCT, Robert Combas (préface de Geneviève Boteilla), édition DTV, Paris, 1990 – Feu, Daviot éditions, Paris, 1990 Bernard Marcadé, Robert Combas, éditions de la Différence, Paris, 1991 – La Mauvaise Réputation, Robert Combas, Éditions de la Différence, Paris, 1992 – Aquestécop, Robert Combas, Éditions de la Différence, Paris, 1992 – Sylvie Hadjean, Du simple et du Double, éditions Paris Musées, Paris, 1993 – Une œuvre de Combas, édition Muntaner, Marseille, 1993 – Robert Combas, recent paintings, Institut français du Royaume-Uni, Londres, 1994 – Découvre le dessin avec Combas, Le Chêne, Paris, 1994 – La Musique et touti couinti, Fondation d’entreprise Coprim, Paris, 1995 – Autour de l’écriture, Robert Combas, Centre lotois d’Art Contemporain, Figeac, 1995 – Tâche de lait, tashi deleks, galerie Gastaud Caillard, Paris, 1995 204

– Sanguines, galerie Laurent Strouk, Paris, 1996 – Sanguineas, galerie 1991, Lisbonne, 1997 Diou mé damné Macarel, je fais une rétrospective, Villa Tamaris, La Seyne-surmer, 1997 – Tatouages académiques, La Têtes d’obsidienne, La Seyne-sur-mer, 1997 Combas, cat. exp. Merate, Italie, 1998 – Dans le tiroir, il y a trois couilles et une bite, cat. exp., Musée de l’érotisme, Paris, 1998 – Ben-Combas, entre deux guerres, Skira, Paris, 1998 – Maïten Bouisset, Robert Combas, éditions Georges Fall, Paris, 1999 – Crânes, Robert Combas, livre objet en sérigraphie pour exposition, Sarlat, 1999 – Tronches d’habits, Robert Combas, cat. exp., Cercle d’art, Paris, 1999 – Marilyn-Combas, livre CD, éditions JeanMichel Place, Paris, 2000 – Maï Aqui, cat. exp., musée Paul-Valery, Sète, 2000 – Le Mur, galerie Rachlin-Lemarié, Paris, 2000 – Sacho Mado, galerie Rachlin-Lemarié, Paris, 2000 – Les années chaudes, Somogy, Paris, 2001 – Les vieux dégueulasses, cat. exp., éditions Musée de l’Organe, Saint-Romain-au-Montd’Or, 2002 – Robert Combas, peintures des années 80, cat. exp., galerie Pop Laurent Strouk, Paris, 2003 – Robert Combas, Nouvel atelier, galerie Guy Pieters, Paris, mai 2003 – Une saison Combas au pays d’Aix, cat. exp., Aix en Provence, 2003


– Tatouages académiques, cat. exp., Centre d’art Raymond Farbos, Mont-de-Marsan, 2004 – Robert Combas, œuvres récentes, cat.exp., galerie Guy Pieters, Paris, 2004 – Ma peinture c’est du rock, cat. exp., galerie Guy Pieters, Paris, 2004 – Jean-Pierre FrimBois, Robert Combas, Ides et Calendes, Lausanne, 2004 – Maux d’oreille, cat. exp., galerie Guy Pieters, Paris, 2005 – Philippe Dagen, Robert Combas, Snoeck (Gand), Paris-Musées (Paris), 2005 – Robert comBas, Écrits d’œuvres, Éditions du Panama, Paris, 2006 – Tatouages académiques volume 1 et 2, préface de Pascal Bruckner, cat. exp., galerie Guy Pieters, Knokke-Heist, Belgique, 2006 – Sacré Combas, cat. exp., Chapelle des Ursulines, Quimperlé, 2006 – Savoir faire, cat. exp., Seoul Museum of Art (Séoul), Kyongnam Museum of Art, 2007 – Fantastic, cat. exp., Asia Museum, Daejeon, 2006 – Cinéphage à Gogo, cat. exp., Centre d’art La Malmaison, Cannes, 2007 – Chemin de Croix, Combas-Kijno, cat. exp., éditions La Gazette de l’Hôtel Drouot, Paris, 2007 – Robert Combas, les années 1980, l’invention d’un style, Musée de Louviers, Louviers, 2008 – Joke’R , cat. exp., Ludwig Museum, Koblenz, 2008 – Qu’es Aco ?, cat. exp., Fondation Vincent Van Gogh, Arles, 2008 – Le frimeur flamboyant, cat. exp., Maison Européenne de la Photographie, Paris, 2009

– Freedom, Diversity and oppression, cat. exp., Danubiana Meulenstein Art Museum, Guy et Linda Pieters Publishers – Robert Combas, cat. exp., Fondation Mudima, Milan, 2009 – À la revoyure, cat. exp., Espace Villéglé, St Gratien, 2010 – Philippe Dagen, Robert Combas, Guy et Linda Pieters, Paris, 2010 – Greatest Hits, on commence par le début, on finit par la fin, MAC (Lyon), Somogy (Paris), 2012. – Pour la couleur c’est au premier étage, cat. exp., galerie Laurent Strouk, Paris, 2013 – Dans les tuyaux, hommage à Maryan, cat. exp., Lienart, Paris, 2013 – Geneviève de toutes les couleurs, cat. exp., Angers, 2014 – Michel onFray, Transe est connaissance, un chamane nommé Combas, Flammarion, Paris, 2014 – Robert Combas, la mélancolie à ressorts, Lienart, Paris, 2014 – Un été à Sète et dans ma tête, cat. exp., galerie Laurent Strouk, Paris, 2015 – Loïc Bodin, Étincelles - Entretien avec Robert Combas, Éditions de juillet, 2016 – Les Combas de Lambert, Éditions de l’amateur, collection Lambert, Paris, 2016 – Savoir Faire ? mobilier, métal, couleurs, cat. exp., ed. Figeac Aéro, Figeac, 2016 – Robert Combas, les années 1980 et 1990, édition Lienart, Laurent Strouk, Paris, 2016

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BIOGRAPHY 1957 – Robert Combas is born in Lyon on 25th May. 1961 – The Combas family moves to Sète. 1966 – Enters the Ecole Municipale des Beaux-Arts (Municipal School of Fine Arts) in Sète. 1974 – He undertakes a foundation year for the admission to the Montpellier Fine Arts, at the Ecole Municipale des Beaux-Arts in Sète. 1975 – Combas enters the Ecole Régionale des Beaux-Arts (Regional School of Fine Arts) in Montpellier. 1977 – Robert Combas, Ketty Brindel, Hervé and Buddy Di Rosa come together around their youthful passions: rock and punk music, comic books, graphic arts and comedy. – Ketty and Robert become a couple. 1978 – With Ketty Brindel and Buddy Di Rosa, Robert Combas forms ‘Les Démodés’ (The Unfashionables), a rock group that plays primitive music and uses Dadaist texts, composed by Robert. For Combas, Bato and Les Démodés constitute the true beginnings of the Figuration Libre movement.

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1979 – It is through music that Combas first gets people talking about his creations, the first two press articles to mention his name are about Les Démodés. – They are articles in the Fiction-Rock en Avignon (Fiction-Rock in Avignon) and Art Caustique et Vieilles Dentelles (Caustic Art and Old Lace). – Les Démodés, by Jean-Pierre Thibaudat, appeared in Libération on 23rd July and 1st August 1979 respectively. 1980 – First solo show in the month of May in the Galerie Errata, in Montpellier, followed by a second the following month in the rock bar run by friends of the artist, Pascal Saumade and Jacques Rue: Lieux Dix, Galerie Medamothi in Montpellier. – Combas obtains his degree from the Ecole des Beaux-Arts in Saint-Étienne, a town designated that year to carry out the degree accreditation. Bernard Ceysson is contacted by a jury member and comes to view the artist’s works. – Combas and Di Rosa pitch their comic sketches to the Libération newspaper. They are published in Sandwich, the newspaper’s weekly supplement, as well as in Marie-Claire. – Bernard Ceysson includes him in the Après le Classicisme (After Classicism) exhibition, held at the Musée d’Art et d’Industrie in Saint-Étienne at the end of November. During the private view, he meets Bruno Bischofberger, who buys his works until 1982, and Daniel Templon, who buys one that very night.


1981 – Robert Combas starts to work with the Parisian gallery owner Chantal Crousel. In February, his first international solo exhibition is held: Objekte und Bilder in the Eva Keppel gallery, in Düsseldorf. – Chantal Crousel introduces Combas to the Swart gallery, in Amsterdam, which devotes an exhibition to him in March. – Robert Combas and Hervé Di Rosa meet the art critic Bernard Lamarche-Vadel via the intermediary of François Boisrond’s father. He suggests they exhibit in June, at the loft he was leaving in Rue Fondary, in Paris: Finir en beauté (Finishing on a high note). This is when they meet Rémi Blanchard and Catherine Viollet, with whom they would form the original kernel of Finir en beauté. – In November, Combas participates in the Ateliers 81/82 exhibition, at the ARC-Musée d’Art Moderne, in Paris. Les Démodés perform on the day of the private view. 1982 – As part of Statement One, which shows works by French artists in New York, Combas is exhibited for the first time in the United States, at the Holly Solomon gallery, in New York. – In March, his first solo exhibition in Paris is held, at the Yvon Lambert gallery, with whom Combas begins an intense and stimulating working relationship. – October sees the first exhibition introducing the Figuration Libre group,

Figuration libre: Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa, at the Swart gallery, in Amsterdam. 1983 – Blanchard, Boisrond, Combas, Di Rosa exhibition at the Groninger Museum, in Groningen (The Netherlands). Performance by Les Démodés on the day of the private view. – First solo exhibition in New York at the Leo Castelli gallery. – New French Painting selection by Jérôme Sans, Riverside Studios and Gimpel Fils, London. – Museum of Modern Art, in Oxford; John Hansard Gallery, – University of Southampton; Fruit Market Edinburgh. – In the May, Robert exhibits at the Il Capricorno gallery, in Venice. Passionate supporters and collectors of Combas’ work, who had discovered him during the 2 Sétois exhibition in Nice, at the artist Ben’s place, Sabine and Nini Camuffo would work with him from 1982 onwards. – In May, an exhibition dedicated to Combas takes place at the Le Chanjour gallery in Nice; he worked with that gallery until 1989. 1984 – At the ARCA in Marseilles, an exhibition organised by Roger Pailhas, for which Combas 1984 appeared, the first monographic catalogue dedicated to the artist with text by Catherine Millet. – Paris - New York, Robert Fraser Gallery, London; Royal College of Art, Edinburgh. 207


French Spirit Today, University of Southern California, Fisher Art gallery, Los Angeles; Museum of Contemporary Art, La Jolla In December, the 5/5, Figuration Libre, France – USA exhibition opens at the Paris Musée d’Art Moderne. This exhibition showcases plastic arts and cultural affinities between works by the four painters of the Figuration Libre and those of the American graffiti artists: Basquiat, Crash, Haring, Scharf. 1985 – A retrospective is held at the Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, in Sables-d’Olonne, and then at the Gemeentemuseum in Helmond, in The Netherlands, and at the Musée d’Art et d’Industrie in Saint-Étienne at the beginning of the following year. – For the FIAC, at the Grand Palais, in Paris, Combas borrows from the Louvre’s works. His creations are shown on the Yvon Lambert gallery’s stand. 1986 – Solo exhibition at the Léo Castelli gallery, New York. – La Couleur depuis Matisse (Colour Since Matisse), Royal Scottish, Edinburgh, Musée des Beaux Arts in Nantes, Palais des Beaux Arts in Brussels. – Combas participates in the Luxe, Calme et Volupté (Luxury, Peace and Pleasure) exhibition at the Vancouver Art Gallery, in Canada, where his works are shown, among other great creative names, alongside those by Gérard Garouste, Daniel Buren, Martial Raysse.

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1987 – Robert and Ketty separate. In March, the CAPC (Museum of Contemporary Art) in Bordeaux devotes a solo exhibition to him, which then travels to the Stedelijk Museum, in Amsterdam. – He participates in the L’Époque, la Mode, la Morale, la Passion (The Era, Fashion, Morals, Passions) exhibition that takes place in March at the Musée National d’Art Moderne, at the Georges Pompidou Centre, in Paris. – In June, he meets Geneviève at a party given by one of Yvon Lambert’s collectors. She becomes his partner and his muse. 1988 – In September, there are two exhibitions on one of his favourite themes: La Guerre de Troie (The Trojan War) at the Yvon Lambert gallery and Les Batailles (Battles) at the Beaubourg gallery. – As for the exhibition L’Amour à 2 (Love for 2) at the Pierre Huber gallery, in Geneva, it shows works depicting Geneviève and Robert in their life as a couple. – Krings Ernst gallery, Cologne; Pierre Huber gallery, Geneva. – Australian Biennale 1988, Sydney, Victoria. Vraiment Faux (Truly False) Fondation Cartier, Jouy en Josas. 1989 – As part of the Nos Années 80 (Our 1980s) exhibition, which takes place in June, the, Fondation Cartier in Jouy-en-Josas commission all the images from him.


– First exhibition in Korea, held at the Blue gallery, in Seoul, in September. Combas begins to work on the theme of volume, with concave frames and objects inserted into the canvas and the frame. – Combas’s painting evolves towards a spiritual style. Paint drips appear. He becomes interested in alchemy, in religions and in medieval art. 1990 – The exhibition at the Wolf Schulz Gallery, in San Francisco, in the February is the first to present the new “paint drips” style. – The Combas-Toulouse-Lautrec show at the Musée Toulouse Lautrec in Albi, confirms the artist’s formal evolution, but also provokes an internal scandal in the museum administration: these canvases are too shocking. The exhibition is also shown at the Musée de Blois and at the Taipei Fine Arts Museum, in Taiwan. – Robert creates a canvas in homage to The Velvet Underground that is shown in the Warhol and The Velvet Underground, exhibition at the Fondation Cartier, in Jouy en Josas. 1991 – Two exhibitions in Paris: La Bible (The Bible) at the Beaubourg gallery, Les Saints (The Saints) at the Yvon Lambert gallery, and the publication by Éditions de La Différence of a colossal monographic work by Bernard Marcadé retracing the artist’s body of work. – Robert Combas shows a collection of large-scale canvases inspired by the esoteric at the Amour de l’Art (Love of Art), Biennale in Lyon. And he participates in

the xxie Biennale in Sao Paulo, L’Excès et le Retrait (Excess and Withdrawal). 1992 – Two exhibitions in Sète: in a new space that would become the CRAC, La Mauvaise Reputation (The Bad Reputation), paintings based on Georges Brassens, and Aquestécop, paintings from 1977 to 1991, Musée Paul Valéry, Sète. – Too French, exhibitions organised by the Fondation Cartier Hong Kong Museum of Art, Tokyo. – The Charlotte Moser gallery, in Geneva, shows the first exhibition of Tatouages Académiques (Academic Tattoos) on paper. 1993 – The Du Simple et du Double exhibition at the Musée d’Art Moderne, in Paris, unveils paintings using texts from Sylvie Hadjean. For this occasion, sanguines by Robert Combas are exhibited for the first time, as is the large stained glass piece, the ‘Dormeur Duval’. – Confluences: Blais, Combas, Favier, Remscheid, Germany. 1994 – At the Manoir de Cologny, in Switzerland, the Dessins, Peintures, Meubles Peints (Sketches, paintings, painted furniture) exhibition shows the first paintings on vinyl records. – Recent Paintings, Institut Français of the United Kingdom, London. – Contemporary Art by French Artists Today, Gwangju City, Korea.

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1995 – In April, the Fondation Coprim, in Paris, presents an exhibition on the theme of music: La Musique et Touti Couinti (Music and Tutti Quanti). Combas meets Sophie Raynaud there. – Jérôme de Noirmont gallery, Paris. – Fémininmasculin (Femininemasculine) Musée National d’Art Moderne, Georges Pompidou Centre, Paris. 1996 – Fantaisies Héroïques (Heroic Fantasies), Espace Culturel, Salle Fayet, Sérignan. – Passions Privées (Private Passions), Paris Musée d’Art Moderne. 1997 – During the Œuvres Récentes (Recent Works) exhibitions at the Charlotte Moser gallery, in Geneva, and Diou mé damné! Macarel! – Je fais une rétrospective (God has damned me! Holy Mackerel! I’ll do a retrospective!) in the Tamaris villa, in La Seyne-sur-Mer, new works are shown on the pages of magazines. – The Portraits Glitters Brillants (Shiny Glittering Portraits) exhibition at the Laurent Strouk gallery, in Paris, unveils a work painted in relief. – 1977-1997, 20th anniversary of the Georges Pompidou Centre, Musée National d’Art Moderne, Paris. – Entorno la Figura, Quatro Décadas de Pintura Francesa, Santa Fe, in Bogota then Mexico 1998. For the occasion of Ben et Combas - Entre Deux Guerres (Ben and Combas – Between Two Wars)

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1998 – Entre Deux Guerres, Ben-Combas, at Historial, the Great War Museum, Péronne. – L’intraçable Frontière (The Untraceable Border) at the Festival Garonne, Toulouse. 1999 – As part of the Ex Originibus Picturae exhibition in the former bishop’s palace in Sarlat, Combas creates a work on the theme of Lascaux and prehistory. – The Tronche d’Habits (Bad Clothing) exhibition in the Espace Cardin, in Paris, unveils a series of works on clothing, part canvas, part sculpture, mostly shown in light boxes. A room with sound is devoted to three works on the theme of the symphonic orchestra. 2000 – For the Marilyn Combas exhibition, which takes place simultaneously in three galleries (Charlotte Moser gallery, in Geneva, Rachlin Lemarié gallery, in Paris, Dewart Gallery, in Brussels) in June, the artist, just as he had with Mickey Mouse in the beginning, borrows from the icon: Marilyn Monroe, by working directly onto Andy Warhol’s silk-screen prints. – The exhibition catalogue is a book/ collectors piece, accompanied by a CD, containing music in which the artist rolls out, in a very rhythmic way, the titles of his works. – The Maï Aqui exhibition that takes place in July at the Musée Paul-Valery, in Sète, is a return to painting, with the artist’s memories of his youth in the town. – Présumés Innocents (Presumed Innocent), CAPC, in Bordeaux.


– Rendez-vous n°3, collection Lambert, Avignon.

The format gets bigger and they are peopled by more characters.

2001 – Les Années Chaudes (The Hot Years), The 1980s for Robert Combas, Couvent des Cordeliers, Musée de Châteauroux.

2005 – The monumental sculpture Déesse IsisVénus d’être (Isis-Venus Goddess of being) is shown at Mots d’Oreille (Whispers) exhibition at the Magazzini del Sale, in parallel with the Venice International Biennale of Contemporary Art. – Works by Robert Combas are shown during the My Favourite Things exhibition at the Musée d’Art Contemporain in Lyon and Big Bang at the Musée National d’Art Moderne, Georges Pompidou Centre, in Paris.

2002 – Combas moves his studio to Ivry-sur-Seine. – Une Expo d’Eté (A Summer Show), Hélène Trintignan gallery, Montpellier, Les Vieux Dégueulasses, (The Disgusting Oldies) Métropolis gallery, Lyon. – The artist meets the Belgian gallery owner Guy Pieters and begins a challenging working relationship. 2003 – In May, Natures mortes-vivantes et proches (Still lifes – fast moving and related) of the artist are shown in the Guy Pieters gallery, in Knokke-le-Zoute, in Belgium. – Combas undertakes a two-month residency in Aix-en-Provence where he exhibits in eight different spaces for Une Saison Combas (A Combas Season). – Robert Combas begins to work with Ladislas Kijno. – The Charlotte Moser gallery, in Geneva, exhibits the Tatouages Académiques again: these illustrious tattooed characters are then stuck onto the canvas and bordered with shiny paint to create a contrast between the mat paper and graphic art. 2004 – The Tatouages Académiques exhibtion at the Hélène Trintignan gallery, in Montpellier shows a new evolution in this work.

2006 – Savoir-Faire (Know-How), a large travelling retrospective in South Korea, begins at the Seoul Museum of Art and is then shown in Kyongnam and in Daejeon, at the Gyeongnam Art Museum, in Shang Wan, then the Asiana Museum, Daejeon. – La Force de l’Art (The Strength of Art), Grand Palais, Paris. – The Hélène Trintignan gallery, in Montpellier, shows Combas-Kijno, Œuvres Croisées (Combas-Kijno, Cross Works). Works by Robert Combas are shown during the Il était une fois Walt Disney (Once upon a time there was Walt Disney) exhibition in the Galeries Nationales at the Grand Palais, in Paris. 2007 – During the Cannes Festival, the Cinéphage à Gogo exhibition at the Centre d’Art La Malmaison, in Cannes, shows a huge range of works on the theme of cinema. At the same time, the sculpture in honour of the 211


screenwriter Goscinny is inaugurated, being made up of the word “scenario”. – Le Chemin de Croix Combas-Kijno (The Path of the Cross Combas-Kijno) is shown at the Hospice d’Havré gallery, Maison Folie, in Tourcoing and the following year at the Chapelle Saint-Louis at the Manufacture des Gobelins site, in Paris. Kijno and Combas show a work created between 2003 and 2005, the fruit of the story of a friendship and artists: fourteen panels retracing the stages of the Passion of Christ. – The large Venus Isis sculpture and a selection of paintings are shown in the La dégelée Rabelais, Sens dessus dessous, le monde à l’envers (The thawing of Rabelais, Topsy Turvy, the World Upside Down) exhibition, at the CRAC, in Sète. 2008 – The Qu’es Aco exhibition at the Fondation Vincent Van Gogh, in Arles 2009 – Le Frimeur Flamboyant (The Flamboyant Poser), at the Maison Européenne de la Photographie (European Photography Centre), in Paris. – Freedom, Diversity and Oppression, at the Danubiana Meulensteen Art Museum, in Danubiana, in Slovakia. – Dans l’Oeil du Critique (In the Critic’s Eye), Bernard Lamarche-Vadel and the artists, Paris Musée d’Art Moderne, in Paris. 2010 – Sans filet, les Goulamas sont dans le trou (Without a rope, the Goulamas are in a hole) exhibition at the gallery that expo Guy Pieters had just opened, Avenue Matignon, 212

in Paris. The artist takes the theme of the fall and contrasts it with his interpretation of John Milton’s Paradise Lost. – During this exhibition, Combas meets Lucas Mancione, with whom he begins to collaborate on musical creations. 2011 – Robert Combas is invited by Michel Onfray to show in the Médiathèque in Argentan. It is a very important meeting, which proves incredibly stimulating in Robert’s life. A deep friendship is formed. The philosopher has a new take on the works, the man, the creator. – Robert Combas and Lucas Mancione create more than forty songs and produce a video piece that brings these musical works to the screen in images. – Nearly thirty years after Les Démodés, Robert Combas and Lucas Mancione form a group: Les Sans Pattes. – The Sans Pattes’ first live concert takes place during the ten-year celebrations of MIAM (Musée International des Arts Mineurs – International Museum of Lesser Arts) and at the Sète festival of poetry Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée. 2012 – Robert Combas retrospective at the Lyon Musée d’Art Contemporain: “Greatest Hits, on commence par le début, on termine par la fin” (Greatest Hits, we’ll start at the beginning, we’ll finish at the end), from 24th February to 15th July. – Robert Combas is in residence at the MAC for four months. Inside the museum, his artist’s studio and music room are recreated behind two-way mirrors so the visitors can


see him without the artist seeing them. With his Les Sans Pattes group, he gives a series of three concerts. – The retrospective stretches over more than 3,000m², so that visitors can finally see and experience the journey, the evolutions and the multiple worlds of the artist. The exhibition is a huge success, attracting more than 100,000 visitors. 2013 – Pour la couleur c’est au 1er étage (For the colour, it’s on the first floor). – A new collaboration with the dealer Laurent Strouk In the pipeline, an homage to Maryan, Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (Museum of Jewish Art and History), Paris. 2014 – Maurice! J’arrive! (Mauritius! I’m coming!), an exhibition of recent works at the Mauritius Institut Français. Robert paints a work in public and Michel Onfray improvises from his book “Transe est connaissance, un chamane nommé Combas” (Trance is consciousness, a Shaman called Combas), just published by Flammarion and gives a commentary about the canvas being worked on. – Geneviève de toutes les couleurs, Grand Théâtre in Angers. Paintings, sketches, poems, music, videos and objects paint a picture of Geneviève, Robert Combas’ partner and muse since 1987. – With a 2004 work “la Guerre en Irak” (The War in Iraq) he is included in the Les Désastres de la Guerre (The disasters of war), at the Louvre-Lens museum. – In Montpellier’s Carré Saint Anne, a neo-

gothic church, Robert Combas installs an exceptional series of works specifically created for the space and the exhibition that he calls La Mélancolie à Ressorts (Springloaded Sadness). 2015 – The collector Didier Moiselet shows works by Robert Combas (1982-1986) at the Palais de Thau, Collection Didier Moiselet, Palais de Thau, Reims. – Then in Robert Combas/Alexis Harding – Beauté de la Couleur Magie de la Matière (Beauty of the Colour Magic of the Matter), in Bourg en Bresse. – Un été à Sète et dans ma tête, donc un grand coup de poing dans la gueule (au sens figuré évidemment) (A summer in Sète and in my head, so a big punch in the mouth (figuratively, obviously)) at the Laurent Strouk gallery, in Paris. – An exhibition Nos Amis No! (Our Friends No!) in Brive la Gaillarde, brings together works around the theme of bestiary, works by Robert Combas Topolino (Marc Combas his brother) and Lucas Mancione (the second member of the Les Sans Pattes group). – Robert Combas, la Fougue du Pinceau (The brush’s fervour) offers a journey through the works of Robert Combas, through a varied selection of works, at the Musée le Touquet, Paris Plage. – La Figuration Libre, Historique d’une aventure, (The Figuration Libre, Story of an Adventure) Musée Paul Valéry, in Sète. – Bonjour, la France! (Hello, France) Seongnam Art Centre, Korea, then at the Goyang Cultural Foundation. – Artistes à la Une pour la Liberté (Artists on the Front page for Freedom), a presentation 213


at the Palais de Tokyo, in Paris, of the most famous daily newspaper front pages reworked by about forty artists, including Robert Combas, showing the horror of the Carnage à Paris on 13/11/2015 (Carnage in Paris). 2016 – Second edition of the CompArart Exposition Internationale d’Art Contemporain Peru France. Robert is invited by Michel Houellebecq to be part of his Rester Vivant (Staying Alive) exhibition at the Palais de Tokyo, Paris. There he shows his living room, a complete mess, revealing his creative intimacy, and a selection of paintings created from Michel Houellebecq poems. – For the first time, Combas’ furniture is shown to the public in two art centres in the Aveyron (Villefranche de Rouergue). It is made of metal, designed and painted by Robert Combas and made by Jean Claude Maillard (founder and director of Figeac Aéro). – In parallel to this new work, two retrospective exhibitions of the collections from his 1980s dealer and his current dealer. Yvon Lambert shows a considerable collection of works from the years (19821993), of fruitful collaboration between the artist and the major art dealer Les Combas de Lambert (Combas’ Lamberts). – Laurent Strouk shows a collection of large, and very beautiful, paintings from the 1980s and 1990s at the Grimaldi Forum, in Monaco.

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BIBILIOGRAPHY SELECTION – Bernard Marcadé, Robert Combas, Éditions de la Différence, Paris, 1991 – Philippe Dagen, Robert Combas, Snoeck (Gand), Paris-Musées (Paris), 2005 – Robert ComBas, Écrits d’œuvres, Éditions du Panama, Paris, 2006 – Robert Combas : les années 80, l’invention d’un style, exhib. cat., musée de Louviers (Louviers), Somogy (Paris), 2008 – Robert Combas, Joke’R, exhib. cat., Ludwig Museum, Koblenz, 2008 – Qu’es Aco ?, exhib. cat., Fondation Vincent Van Gogh, Actes Sud, Arles, 2008 – Robert Combas, le frimeur flamboyant, exhib. cat., Maison Européenne de la Photographie, Paris, 2009 – Philippe Dagen, Robert Combas, galerie Guy Pieters, Paris, 2010 – Greatest Hits, Robert Combas (on commence par le début, on finit par la fin), exhib. cat., MAC (Lyon), Somogy (Paris), 2012 – Robert Combas et Lasdislas Kijno, le chemin de croix, exhib. cat., Méridianes, Montpellier, 2014 – Michel OnFray, Transe est connaissance : un chamane nommé Combas, Flammarion, Paris, 2014 – Robert Combas, la mélancolie à ressorts, exhib. cat., Lienart, Paris, 2014 – Geneviève de toutes les couleurs, exhib. cat., Angers, 2014 – Robert Combas, la fougue du pinceau, exhib. cat., musée du Touquet-Paris-Plage, Le Touquet-Paris-Plage, 2015

– Un été à Sète et dans ma tête, exhib. cat., galerie Laurent Strouk, Paris, 2015 – Les Combas de Lambert, Éditions de l’amateur, collection Lambert, Paris, 2016 – Loïc Bodin, Étincelles - Entretien avec Robert Combas, Éditions de juillet, 2016 – Robert Combas, les années 1980 et 1990, édition Lienart, Laurent Strouk, Paris, 2016

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Grimaldi Forum, MONACO août - septembre 2016

COMMISSAIRE D’EXPOSITION Laurent STROUK COORDINATRICE GÉNÉRALE DE L’EXPOSITION Claire JEANNIN REMERCIEMENTS Robert COMBAS Geneviève BOTEILLA Philippe DAGEN Médéric DEL MONACO Suzanna CHAMBERS Nathalie TANGANELLI Monsieur Laurent STROUK et les directeurs de TOP MARQUES EVENTS remercient le Gouvernement de S.A.S. le Prince de Monaco et en particulier la Direction du Tourisme et des Congrès, Monsieur Georges MARSAN et la Mairie de Monaco, Madame Sylvie BIANCHERI et toute l’équipe du GRIMALDI FORUM, ainsi que la SOCIÉTÉ DES BAINS DE MER pour leur aide et leur soutien. Nos remerciements s’adressent également à Kanika VENEVONGSOS, assistante de Robert COMBAS, ainsi qu’aux institutions publiques et aux collectionneurs privés qui ont accepté de nous confier leurs œuvres.

GALERIE LAURENT STROUK http://www.laurentstrouk.com

CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES Jacques BOULISSIÈRE Jean-Louis BELLURGET

ISBN : 978-2-35906-184-0 Imprimé en Europe Achevé d’imprimer en juin 2016 Dépôt légal : juin 2016 © Galerie Laurent Strouk, Paris © Robert Combas

E V E N T S

CONCEPTION GRAPHIQUE Antje WELDE, Anne BULLAT voiture14.com TRADUCTION DMC-Conseil Paris

RELECTURE Claire JEANNIN IMPRESSION AGPOGRAF - Barcelone


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