L e M en T a L MO nu M en T a L
Raynaud est un artiste en éternel mouvement dans un art perpétuel du présent. Suivant obstinément sa route, il sacrifie, détruit régulièrement le passé, échappe incidemment à une certaine forme courante de marché et maitrise ainsi optimalement son avenir et la destinée de ses œuvres. Son imposant parcours mené sous l’intellectuelle égide d’un rapport psychique universel repose concrètement sur de solides fondamentaux et se développe, s’impose aux ressources nouvelles d’une société spectatrice.
Les signes assignés
Sérial détourneur, Raynaud désigne, consigne, assigne et signe. Sens interdit rouge désir, pots de fleur effleurés cimentés, si menteurs à l’observateur, entrepôts à fleur de peau, morgue de carrelage, industrie d’aseptie et délétère odeur d’éther au nez et à la barbe d’une possible science des douleurs, participent de son terrain d’action. D’abord, les Psycho-objets se répètent, bruits de conscience, fruits d’inconscience, fleurs du mal mental écloses au jour le jour, beautés froides aux pétales mortifères, tremblantes d’une peur éternelle, interdite, clinique, psycho chefs-d’œuvre.
La loi des séries se chiffre, s’embrouille, dans le dénominateur commun de l’abstraction rêvée et du concret formel, avant, après, à prendre ou à laisser, à la pièce ou en entier. Le plaisir n’y est pas interdit et s’exprime sans limite de fond mais formellement contrôlé, calibré.
L’érotisme et le sexe y trouvent pleinement leurs marques.
Neutraliser, lisser, vivre l’absence, conjuguer la disparition, ressentir le manque et l’étouffer d’une intense perfection sans faille, adjoindre, rejoindre l’équilibre impératif, coups dur de jointures, noirs délires et millimètres de bien-être qui courent, serpentent de désobéissance. Exprimé par d’importantes phases successives, l’alphabet suit son cours évolutif, intérieur et intimiste jusqu’à nos jours. Mélange d’archétypes et d’objets simples, la communication de Raynaud s’est signalée au monde, immédiate, méthodique et puissante. Ce dialogue apparemment autarcique a pris support, s’est écrit à sa façon sur les solides pages blanches aux émotions flanquées, distantes et personnelles d’attentif veilleur obsessionnel confronté au monde extérieur.
En vérité, Raynaud ne cache rien et depuis près de cinquante ans trouve l’intégrité de gérer son œuvre dans le temps, puisant dans un catalogue d’éléments ordinaires à charge de décharges, triés, adaptés et organisés de façon didactique pour y inscrire et imposer les vecteurs forts de sa marque de fabrique, élégance percutante, unique et mondiale. Narcisse hygiéniste
et nécessairement cruel, violent contestataire blanc de rage intérieure transpirant de rouge sang interdit, épidermique poète agressif fasciné par la monstrueuse et paradoxale beauté des armes, il crée sur les matériaux glacés de sa solitude, l’absolue contemporanéité de sa fulgurance incisive, explose son lyrisme constructiviste de bâtisseur oppressé. Pompier pyromane et catalyseur annonciateur, il crie au feu, crée le prétexte incendiaire pour mieux le décrier, mêlant intimement aux murs rouges le salut à portée de main, l’espoir d’une survie possible, la promesse salvatrice suggérée par l’adjonction de seaux, extincteurs, haches, tuyaux, échelles, pelles…
L’immobilité se niche, s’adapte, se transporte, se maquille en chaise roulante ardente d’auto ex-voto. Son activité est intense, conséquente et essentielle.
un bâTisseuR baTTanT
Misant sur la maison, habitant habité, de dérision de construction à déraison de destruction, Raynaud dément la démence, s’enfouie, s’enfuie, Celle-Saint Cloud du marteau, clou de spectacle libérateur et bassines assassines.
Il jauge, toise, mesure l’espace inlassablement, astreint notamment à la dimension de sa verticalité démontrant régulièrement son intérêt pour la hauteur des lieux à prendre et les défis insensés de la chose architecturale.
Grandes œuvres de gros œuvre, rien ne sera jamais trop haut, trop imposant, trop fort…
Projets monumentaux, lieux de vie et de recueillement, Japon Barbizon futé à l’itinéraire tracé, paysagé, fier de Mastaba, colonne d’équilibriste, hommage à Brancusi, immeuble et soleil noir avorté, il envisage avec ferveur, envergure et austérité d’inattendues reconversions à grande échelle, installations d’esthète géomètre, prises de possessions démentielles d’endroits possiblement gérables, transposables, recouvrables, voire habitables. Sacré dépouillement sens dessus-dessous, apesanteur éblouissante, l’émotion transcende l’esthétique, magnifie la foi quelle qu’elle soit, célestes reflets d’eau de Monaco ou plaques opalescentes de Noirlac, lumineuses professions de progression. L’organisation des espaces spectaculairement rangés engendre un nouvel agencement, une construction idéalement ordonnée et sereine du quotidien.
Les carrelages de céramique, froids et durs, rythment absolument et régulièrement la mise en place rigoureuse des diverses syntaxes répétitives et élaborations systématiques du créateur contrôleur, vérificateur intransigeant en proie à ses forces existentielles de vie et de mort. Intuitivement, la présentation géométrique du vide impose une sensation de tension sourde, d’allusion immédiate à la perte d’existence, une impression prenante d’angoisse fatidique,
de catastrophe imminente et de protection poussée en brèche par la beauté livide contre l’incommensurable malheur fatal. Ici, rien ne doit se mélanger et l’incommunicabilité s’emprisonne, cernée de noir, clef de voute d’un principe transposable où les couleurs vibrent isolément, défibrillation chromatique démystifiée, procédé sécable et déclinable indéfiniment à l’automobile, l’outillage, le jouet, le bijou...
une syMbOLique pOLiTique
Innocence, bonheurs des réminiscences enfantines, la transgression vibre aussi de cette liberté là, innée et incontestable. Sourd aux dangers, il hisse le pavillon, sublime emblème aux quatre vents, châssis croisé de politique impolie, bastion de blason et art total aux totalitaires. Il prend en considération, interprète et convertit le vacarme, le tumulte des peuples en souvenir emblématique, dans un silence héraldique, magistral et digne qu’il brandit généreusement au monde, subversivement respectueux des hommes, des nations et des cultures, au-delà des systèmes. Des canards anarchiques se prennent le bec sur d’épiques drapeaux. Saturnin sature, fraîche plastique enchainée inondant l’interdit, la résurgence fluo mène la danse
dans l’occulte culte des adultes aux jardins secrets inavouables, bac à sable mémorial d’un temps coupable universellement écoulé.
Chaque œuvre est une bataille rangée, une prise de position déterminée aux scandaleuses préoccupations profondes, à la conscience inquiète d’un intime déchirement, d’un talent extrême, compulsif, tragiquement amusé, ne voulant rien inventer, observateur sondeur fasciné de l’existant, de l’actualité et de ses symboles, d’une époque bouleversée et de ses restes supposés ou réels, digérés dans son implacable symbolique. Collages, coins, cuves, fûts, niches, panneaux, épures, fragments, radiographie, fers, crochets, tessons, couronnes d’épines ou sélection de fleurs sectionnées, tout est si éphémère mais irrémédiablement dompté, compté, mesuré, intégré, dans un temps indéfini, infléchissement en devenir. Rose rouge à la boutonnière, pleine lune sur le village blanc de Viznar et noces de sang, on dit que Garcia Lorca demanda à ses tortionnaires assassins qui l’entravaient, la raison pour laquelle ils passaient ainsi des menottes aux fleurs. Raynaud observe les temps d’illusion comptée, analyse froidement la question de l’opportunité des moyens agités et de leur éventuelle utilité. Il apporte sa radicale réponse artistique aux déchéances pressenties, échéances annoncées, voire provoquées par l’intelligente et supérieure main de l’homme.
Ces beautés adulées, impénétrables gestations d’une terre possédée, ne sont- elles pas vouées à une mort certaine en bouquet final d’une splendide et lente agonie ?
Le lierre s’accroche sur les stèles lisses, admirable exhibition cadrée et feuilles de deuil calibrées, ultimes morceaux choisis en symphonie d’évidence au souffle court, peine capitale d’une forêt perdue, cancer de poumons expectorés, exposés sur le carreau chirurgical de la dernière heure aux pâles lumières de paillasse, ultime point de rupture blafard et silencieux.
Mémoire des lieux, d’un passé, d’une civilisation, il magnifie la trace, consacre l’imprégnation, présente en invitant les sens, écrin muséal de témoin capital.
L’ORigineL cOncepTueL
Exprimant l’exploration de ses maux, Raynaud porte les mots à cœur de pots, marque et se démarque de la « peinture». Il anticipe et participe, ose la pureté, la forme originelle, l’idéal artistique avant toute autre considération, totems et idoles d’un champ d’action spatiotemporel défriché, gagné, sauvé, imposé par nécessité faisant loi, signalétique en définitive éviction d’ordinaires banalités et redites.
Ante-pictural, il prend le pas avec brio et inventivité, expose avant toute pose, brillante stature sérielle imposante, histoire de pré-art, remarquables coup de couvercles et becs cloués, lignées alignées aux proportions libres et variables, rondement menées.
Van Gogh, Gauguin, Monet…, tous s’invitent, s’inventent dans cette concrétisation magistrale, intercèdent pour mémoire, subliminales conjonctions audacieuses chocs, panel de panneaux chics et synthèses absolues.
Plus que tout autre, Picasso attire, inspire, respire, formidable hommage d’ermite au dernier mythe.
Ses pots à fleur, fétiches récurrents déflorés, parés d’or ou de couleurs métalliques, icones précieuses auto appropriées teintées d’autobiographie, se vivent sculptures charpentées, divinités à adorer, autoportraits intimés, icones pink, métaphores structurées. Ils se montrent contenus d’un langage extraordinaire, d’un code artistique irrésistiblement attractif, mêlant intimement l’image et le sens. Redimensionnés, démultipliés, déployés, ils perdent toute possible fonction et s’élèvent dans l’imaginaire collectif, troublant la vérité apparente et trompée d’une sensation étrange, vive, agréable et prégnante, affective et instinctive.
une MéTaphysique MéTaphORe
Violente exhibition métaphysique, la mort sans corps rode en économique quadrichromie glissante, dérangeante glycérophtalique rangée, garantie à vie. Souvent, l’homme défini est absent, disparition du sujet dans un monde de signes dénué de tout caractère expressif, violence cruelle et installée, décharnée, insistante et glaciale, photographies d’instants damnés, de corpus clonés et visages censurés, répétition indue d’individus. Cercueils, crucifix et plaques votives aux paradoxales couleurs insolentes de vie s’affichent, air funeste d’univers mortuaire, fascinant environnement funéraire achalandé d’obséquieux échantillonnages sous contrôle.
La mémoire pèse, douloureuse, inénarrable et ostentatoire devant la catastrophe qu’engendre le chemin sensible condensé, l’abondance de l’expérience, frontale et fondatrice.
Parfois, isolé, le carreau apparaît positivement maculé, ensanglanté de vecteurs rouges d’oxygène ou porteur d’un crâne plurimillénaire, témoignage ontologique d’une trace indéfectible, d’une humanité indicible.
Le hasard et l’aléatoire n’existent pas dans ce schéma d’espace zéro où la chose et la pensée s’équivalent, où la vie tend, autant que faire se peut, à se définir et à se maitriser.
un TéMOin capiTaL
Raynaud est à part, seul aux prises avec son indispensable métaphysique, vigoureuse, incertaine et fragile, loin des tapages superficiels peu propices à sa quête d’irrésolu, à l’incommensurable douleur commune d’être, à la joie envahissante, directe mais habilement jugulée par un positionnement de quelques éléments en marge, hors-cadre, d’évocation d’une enfance jamais perdue. Tous les honneurs lui ont désormais été rendus, la consécration institutionnelle, publique et universelle de ses courages, audaces et apports essentiels lui est à juste titre éternellement acquise, irrémédiablement confirmée au fil du temps. Son intransigeance, la perception à tort d’une forme d’hermétisme entourant son travail, la sensation erronée de rencontrer à travers lui une énigme incommodante, ses interprétations censément contradictoires et percutantes, l’ambivalence recherchée de ses messages et leur force sciemment dérangeante, l’émerveillement de sa terreur, ses prodigieuses réalisations et le raffinement de ses œuvres considérables, portent un coup de poing fatal à l’indifférence, à l’anecdotique et au superficiel.
ViscéRaL VisiOnnaiRe, MenTaL
MOnuMenTaL !
Jean CORBUObseRVaTeuR
sOndeuR fasciné de L’exisTanT, de L’acTuaLiTé
eT de ses syMbOLes, d’une épOque bOuLeVeRsée
1939 Naissance le 20 avril à Courbevoie.
1964 Première exposition de groupe : Salon de la Jeune Sculpture, Paris.
1965 Première exposition personnelle : Galerie Jean Larcade, Paris.
1966 Exposition personnelle : Galerie Mathias Fels, Paris.
1967 Participe à la ixe Biennale de São Paulo, Brésil.
1968 Expose 300 pots rouges remplis de ciment à la Kunsthalle de Düsseldorf.
Expositions personnelles : Stedelijk Museum (Amsterdam), Moderna Museet (Stockholm) et Würtembergischen Kunstverein (Stuttgart).
Réalise un environnement chez un collectionneur : première apparition du carrelage avec joints noirs.
1969 Exposition personnelle : Centre National d’Art Contemporain, Paris.
Exposition personnelle : Galerie Alexandre Iolas, Paris.
Commence la construction de sa Maison, ce seront 24 ans de recherche sur l’espace.
1970 Exposition personnelle : Palais des Beaux-Arts, Bruxelles.
Exposition personnelle : Alexandre Iolas Gallery, New York.
Court-métrage pour la Télévision française : L’Alphabet Raynaud, par J. Caumont.
1971 Exposition personnelle : New Smith Gallery, Bruxelles.
Exposition personnelle : 4000 pots, Serpentine Gallery (Londres), Musée d’Israël (Jérusalem) et Rathaus (Hanovre).
1972 Exposition personnelle « Rouge, Vert, Jaune, Bleu », Musée des Arts Décoratifs, Paris.
Exposition personnelle : Galerie « d », Bruxelles.
1973 Exposition personnelle : Galerie Alexandre Iolas, Paris. Court-métrage pour la Télévision française : La Peur, de Michel Pamart, J&J.
1974 Ouvre les portes de sa maison au public. Réalisation du premier Espace Zéro dans le Musée d’Art et d’Industrie, Saint Etienne.
Exposition personnelle : Galerie « d », Bruxelles.
1975 Exposition personnelle : « Panorama sur 12 ans », Palais des Beaux-Arts, Bruxelles.
1975 Réalisation des vitraux de l’Abbaye cistercienne de Noirlac, -77 Cher. (55 fenêtres, 7 rosaces).
1978 Exposition personnelle : Musée de Gand, Belgique.
1979 Exposition personnelle : Galeries Contemporaines du Musée National d’Art Moderne, Centre George Pompidou.
1981 Exposition personnelle : Hara Museum of Contemporary Art, Tokyo ; réalise la transformation définitive d’une salle en Espace Zéro.
Projet d’une sculpture monumentale Soleil noir en haute montagne, Flaine.
Réalisation d’un Jardin d’eau pour la principauté de Monaco.
1983 Reçoit le Grand Prix National de la Sculpture.
1984 Réalisation d’un Espace Zéro à l’entrée de l’exposition « La Rime et la Raison », Les collections Ménil, Grand Palais, Paris.
Exposition personnelle : Newport Harbor Art Museum, Californie
Départ du projet de la Tour Blanche, pour les Minguettes à Vénissieux, Rhône.
1985 Exposition personnelle : « Noir et Blanc », Arc, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Construction d’un espace : Chicago International Art Exposition, Galerie Daniel Varenne.
Réalisation d’une sculpture monumentale dans le parc de la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain, Jouy-en-Josas, et exposition personnelle.
Reçoit le Prix Robert Giron, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles.
1986 Exposition personnelle : Carpenter & Hochman Gallery, New York.
Installation de 1000 pots rouges dans une serre ancienne, Château de Kerguehennec, Bretagne.
Exposition personnelle : Galerie Daniel Varenne, FIAC, Paris.
Exposition personnelle : Wenger Gallery, Los Angeles.
Construction pour son propre usage d’un abri semi-enterré de 400 m2 à la Garenne-Colombes, banlieue parisienne.
Reçoit le Grand Prix de Sculpture de la Ville de Paris.
1987 Réalise un Autoportrait monumental pour la Ville de Québec, Canada, et un Espace Zéro à l’entrée du Musée d’Art Contemporain de Saint Etienne.
Pierre-André Boutang et Annie Chevallay, Jean-Pierre Rayanud, film 16 mm, 26 mn.
1988 Installation « in situ » au Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, d’un Espace Zéro, intitulé Container Zéro.
Exposition personnelle : « Bleu Blanc Rouge », Galerie de France, Paris.
1989 Conception et Réalisation de la Carte du Ciel, dans les quatre
patios du sommet de la Grande Arche, Paris la Défense, 1600 m2 en marbre blanc et granit noir.
Participe avec cinq Autoportraits, à l’exposition de l’AFAA à Moscou et Leningrad, « L’Art en France, un siècle d’inventions ».
Crée un Espace Raynaud sur le stand de la Galerie Carré à la FIAC.
Reçoit la commande d’une œuvre d’art pour la commémoration du cinquantenaire du CNRS.
1990 Exposition collective itinérante au Japon : « L’Art renouvelle la Ville ».
Exposition collective au musée national de Varsovie et de Cracovie, « La France, aujourd’hui ».
Exposition personnelle à la Galerie 44, Kaarst-Düsseldrf.
1991 Rétrospective aux U.S.A. : The Menil Collection (Houston), The Museum of Contemporary Art (Chicago) et Centre National d’Art Contemporain (Montréal).
Avec François Tamisier, architecte-conseil, dessine un Jardin mécanique pour le Grand Axe de la Défense, en réponse à une consultation du Service Culturel de l’EPAD.
Exposition personnelle : Leo Castelli Gallery, New York.
1992 Exposition personnelle : Sonnabend Gallery, New York.
Exposition personnelle : Galerie Daniel Templon, Paris.
Exposition personnelle : Galerie Willy d’Huisser, Bruxelles.
Exposition personnelle : Contemporary Art Gallery, Art Tower Mito, Mito, Japon.
1993 Destruction de La Maison.
Représente la France à la Biennale de Venise (Prix d’honneur).
Exposition personnelle : Capc Musée d’Art Contemporain de Bordeaux : Psycho-Objets 1964-1968 et dans la grande nef : La Maison.
De Michelle Porte, La Maison de Jean-Pierre Raynaud
1969-1993, film producteur délégué : Caméras Continentales, coproduction : La Sept (prix du meilleur portrait au 12e festival international du film sur l’art, Montréal, 1994).
1994 Construit une Voûte nucléaire sur un plafond du Louvre, Paris. Installation d’un pot de 5 m à Tokyo Tachikawa City, Japon.
1995 Réalise un Hommage à Matisse à l’exposition « Thresholds », National Gallery of Modern Art, New-Dehli.
Installation de Human Space au musée Ludwig, Cologne. Participe à l’exposition « Mises en scène », Musée d’Art Ho-Am de Séoul, Corée.
1996 Le Pot doré de la Fondation Cartier est exposé à Berlin, suspendu à l’extrémité d’une grue au-dessus du chantier de la Potsdamer Platz.
Construit une volière monumentale pour l’exposition « Comme un oiseau », Fondation Cartier, Paris. Le Pot doré est installé trois semaines à Pékin, au cœur de la Cité interdite.
Exposition à la Galerie Pièce Unique, Paris.
1997 Chevalier de la Légion d’honneur. Exposition personnelle, « La fluorescence », Château de Villeneuve, Vence.
Construit un Autoportrait en marbre, 10 m de hauteur pour le Sonje Museum et un bonzaï géant dans la nature pour le parc de sculptures de la ville de Tong-Yong, Corée.
1998 Le Pot doré de la Fondation Cartier est installé sur une stèle monumentale devant le Centre Georges Pompidou. Rétrospective à la galerie nationale du Jeu de Paume, Paris.
Le « Drapeau » français tendu sur un châssis est présenté pour la première fois.
1999 Exposition personnelle : Fondation De Pont pour l’Art contemporain, Tilburg, Hollande.
Foire de Bâle, « Manifeste Drapeau », Galerie Daniel Varenne. Exposition personnelle, Musée de la Céramique, Mulhouse.
FIAC, (Drapeau vietnamien) Galerie Enrico Navarra, Paris.
Exposition collective : « Les Champs de la Sculpture », Mur en carrelage, Paris.
2000 Exposition collective : « Cette culture qui vient de la rue », Drapeaux soviétiques, Vitry.
Exposition personnelle itinérante, « Drapeau », Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, Wien. S.M.A.K., Stedelijk Museum Voor Actuelle Kunst, Gent.
Installation du « Drapeau » cubain au Palais de la Révolution, La Havane, Cuba.
Biennale de la Havane, « Drapeau », La Havane, Cuba (prix UNESCO).
Réalisation La courbe sensible, Association La Source, La Guéroulde.
2001 Exposition personnelle : « Drapeau » Musée Sainte Croix, Poitiers.
Exposition personnelle : « Drapeau soviétique », galerie Jérôme de Noirmont, Paris.
Exposition personnelle : « Drapeau », Centro Recoleta, Buenos Aires.
Installation de blok frontière, Kimpo, Corée.
Exposition collective, Boxing, Kunsthalle Tirol, Autriche. 2002 Entrée de ville, Space, Mulhouse.
« Communication Drapeau », Fondation Cartier, Paris. Voyage à Alger.
« Campagne Communication Drapeau », La force de l’idée, Directeur de campagne : Pierre Restany, Nantes, Tours, Marseille, Bordeaux, Paris, Toulouse, Lyon.
1ère Biennale de la sculpture Européenne, Signal-Drapeau, La Mandria, Turin, Italie.
Exposition personnelle, « Drapeau », Guy Pieters Gallery, Knokke-Heist, Belgique.
2003 Manifeste « Drapeau + TV », Paris.
FIAC, Guy Pieters Gallery, Paris.
Œuvre souterraine, 10 rue Mirosmenil, Paris.
Usine RENAULT avant destruction, 20 mars 2003, Boulogne Billancourt (drapeau français).
2004 Témoignage au forum des Psys à Paris, organisé par Jacques Alain Miller, revue « Le Nouvel Ane » n°3. Communication Ecole Normale Supérieure, Rue d’Ulm, Paris. A l’invitation de Thierry Dufrêne.
Den Haag Sculptuur », intervention sur le poste de police, La Haye, Hollande (drapeau hollandais).
Réalisation de la pierre tombale de Pierre Restany au cimetière Montparnasse, Paris (drapeau français).
Entretien avec Robert Fleck sur la censure « Projet Drapeau Base Sous-Marine », (éditions Léo Scheer).
Entretien avec Maud Benayoun « Opération Raynaud », (éditions Bookstorming).
2005 Biennale d’Art contemporain, Sélestat, France, (drapeaux africains).
Exposition personnelle, Art Front Gallery, Tokyo, Japon, (drapeaux asiatiques).
Exposition personnelle, « OBJET DRAPEAU », Galerie Guy Pieters, Knocke le Zoute, Belgique, (drapeau belge).
Inauguration d’un pot monumental, « Place du pot rouge de Raynaud », Harbin, Chine.
2006 Exposition personnelle, « Les Raynaud de Raynaud », Musée d’Art Contemporain, Nice.
Manifeste Corée Nord-Sud, Séoul, Corée.
Acquisition du Mastaba par la ville de la Garenne Colombes. « Projet Musée Raynaud ».
Inauguration d’un pot monumental, Kwang-An plage, Busan, Corée du Sud.
2007 Campagne « OBJET DRAPEAU » élection présidentielle 2007
Exposition personnelle, galerie JGM, « SEX », Paris.
Exposition personnelle, gallery Theo, « Pot sculpture », Tokyo, Japon
Présentation à Abu Dhabi, Emirates Arabes unis, de l’œuvre « Trilogie », galerie Enrico Navarra
2008 Exposition personnelle, Galerie Patrice Trigano, « Peinture », Paris.
Hakgojae gallery, Seoul, Korea.
Réalisation « Les ateliers de Barbizon », architecte J .M.Willmotte, paysagiste François Neveux.
2009 Inauguration du “Mastaba”, La Garenne Colombes .
Nuit Blanche, « Envol du Pot Doré », Centre Georges Pompidou, Paris, France.
2010 « De l’étoffe des Tsars » à Jean Pierre Raynaud, Galerie Berdj Achdjian, Paris.
Exposition collective, SEM-ART Gallery, Monaco.
2011 La Maison de JP; Raynaud, construction-destruction 1969-1993, Edition du Regard, Paris (livre+DVD).
2011 Exposition personnelle : galerie Laurent Strouk, Paris.
VenTs d’hORiZOn bise bRise saisOns, bassin, buissOns,
de papieR
8bis - 16, rue Jacques Callot
75006 Paris - France
tél : + 33 (0) 1 40 46 89 06
fax : + 33 (0) 1 40 46 89 04
galerie@laurentstrouk.com www.laurentstrouk.com
EXPOSITION
13 OcTObRe au 12 nOVeMbRe 2011
PhOTOS
Jean-Louis beLLuRgeT
frédéric deLpech yves di fOLcO
andré MORain
archive denyse duRand RueL
CONCEPTION GRAPhIqUE : antje WeLde / www.voiture14.com
IMPRESSION :
agpOgRaf - Barcelone
ISBN : 9782953540505
Imprimé en Europe
Achevé d’imprimer septembre 2011
Dépôt légal, septembre 2011
© droits réservés