Philippe HIQUILY
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« Si l’art ne provoque pas, je ne vois pas où est l’art » Philippe Hiquily
Décédé en 2013, Philippe Hiquily occupe une place emblématique dans l’histoire de la sculpture de la deuxième moitié du xxe siècle. Dans l’héritage de Julio González il opte pour le métal et le découpage direct, l’assemblage de la tôle par soudure autogène pour créer un langage qui en fait un des artistes les plus novateurs de sa génération. De son univers hiquilyen ancré dans une sublimation désirante de la femme est né un style identitaire d’une poésie subversive qui rejette les procédés canoniques et expérimente grâce à des machines inédites comme le Kraftformer, toutes les richesses plastiques et expressives recélées par le fer, la tôle d’acier récupérée, rouillée et patinée à l’acide phosphorique puis cirée, le laiton chromé, l’aluminium, jusqu’au bronze à partir des années 1980. Mythique, autant que visionnaire, sa sculpture demeure d’une troublante actualité. Alain Jouffroy y décèle « la réalité érotique ». Atemporelle, sa sculpture colle étroitement à notre temps. La rigueur est un moteur de son travail où la poésie s’allie à une ironie constante et un humour décapant. Sous l’action d’une inventivité corrosive et permanente il renouvelle les formes ambigües de ses déesses modernes immédiatement reconnaissables. Ses Vénus et ses Lolitas nous piègent dans leur jeu en apparence innocent. Leur métamorphose en objet de désir déclenche une ambivalence du mythe d’Eros sousjacent à un érotisme agressif et tendre et désamorce l’hypocrisie d’une morale castratrice. D’une force séductrice et envoûtante, sa sculpture intervertit les rôles. « D’objet-mère » la femme devient « objetfemme ». Elle instrumentalise une iconologie où elle passe du statut de mater mythique à celui de mante religieuse, de la fonction matricielle à la séduction dévoreuse. C’est cette liberté d’expression et une volonté d’indépendance qui a tenu Hiquily à distance des groupes esthétiques, tant surréalistes qu’abstraits. Franc-tireur, amoureux de la vie et de la sculpture, forgeron cultivant l’hédonisme, baroudeur désabusé mais émerveillé par une puissance créatrice inassouvie, cet artisan aventurier de l’art a franchi les étapes initiatiques et laissé vagabonder son imaginaire indissociable du réel servi par un métier admirablement maîtrisé, entre contrôle et improvisation. Tout a démarré à l’école des Beaux-Arts de Paris en 1948 dans les ateliers de Janniot et de Gimond où il se lie avec César, Albert Féraud, Michel Guino, qui choisiront aussi le métal. Hiquily quitte les Beaux-Arts en 1953
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avec un prix de sculpture. Une étape chez Germaine Richier « l’initiatrice » pour laquelle il réalise des socles originaux l’adoube. Une première exposition personnelle à Paris en 1955, puis c’est New York où l’attendent reconnaissance et succès en 1959, année où il reçoit le Prix de la Critique, et en 1961. Depuis 1954 il travaille dans son atelier rue Raymond Losserand qu’il gardera jusqu’en 1998. Son parcours est balisé d’acquis et d’audaces expérimentales (les Phototypes d’après synthétiseur vidéo pour une capture d’images en impressions sur toile dans les années soixante-dix) et sa curiosité, toujours en alerte, réactive un processus de création qui se singularise très vite de celui de ses confrères. Dès l’enfance, aux côtés d’un père helléniste, le choc émotionnel devant l’art grec archaïque est profond. Il y puisera ses sources d’inspiration comme l’adoption irréversible de la simplification des masses. Au hiératisme cycladique répond le schématisme symbolique de la Vénus de Lespugue découverte au musée de l’Homme. Entre une stylisation éloquente, un primitivisme délibéré et un symbolisme équivoque émergent les créatures hiquilyennes : une tête minuscule surmonte d’énormes seins comme des obus, des fesses proéminentes. Ou encore, juchées sur des échasses ces formes oblongues anthropomorphes, en mutation, dotées de mandibules, appendices aux fonctions énigmatiques renvoient au règne de l’insecte et suggèrent des symboles sexuels signifiants. Puis le mouvement s’invite pour un dialogue avec l’espace, comme l’exige toute sculpture. Il est redevable à Calder qu’il a rencontré aux Deux Magots de cet improbable et magique équilibre des contraires qu’il met en place. L’introduction de moteurs qui font désormais partie intégrante de ses sculptures est une des réponses données à sa volonté de réconcilier l’art et la vie en s’appuyant sur le mécanisme, signe d’une liberté jubilatoire. En 1956, l’Homme à bicyclette est acheté par le Musée National d’Art Moderne. Comme le ready-made pour Marcel Duchamp, sa sculpture part souvent d’un objet qui réactive la surprise. Dans les années quatre-vingt, les postures aériennes de ses hiquilybristes sont les interprètes de « pirouettes » et de « galipettes ». Funambules dans des jeux d’apesanteur et de bascule, leur démarche interventionniste, atteint au point d’équilibre absolu, une décennie plus tard.
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Au début des années soixante, une nouvelle évolution se profile avec l’utilisation d’un Kraftformer qui permet de bomber la tôle, déjà planée avec un martinet. Formes creuses, plates ou rondes se répondent dans une simplification formelle non plus stylisée, mais au profit d’un primitivisme revendiqué ayant atteint une tension particulière. L’irrévérence est en phase avec l’agressivité des formes. En 1966, Hiquily a substitué le fer au laiton poli qui se prête à une patine couleur miel, en raison des difficultés à trouver de la tôle rouillée. Vingt ans plus tard sa rencontre avec le marchand Patrice Trigano débouche sur une série d’éditions en bronze, fondues par Régis Bocquel. Figures aguicheuses, mutines, facétieuses, ces petites bonnes femmes changent de peau avec des patines sensuelles, couleur bleu turquoise, brune ou noire auxquelles le sculpteur apporte un soin particulier. Se détachant d’une surface parfaitement lisse et flamboyante, la tête lilliputienne, les membres graciles, bras et jambes comme des tiges coudées sont constitutifs d’un perfectionnisme esthétique qui n’en dissimule pas moins un mystère existentiel. Eros rattrapé par Thanatos ? Hiquily dénonce sans cesse le conformisme. Les postures crues ou prétendues telles font partie intégrante de sa dialectique. Pour Jean-Jacques Lebel, complice de son second happening en 1962 galerie Daniel Cordier (le premier s’était tenu deux ans plus tôt galerie des Quatre Chemins avec entre autres André Pieyre de Mandiargues, Marie-Laure de Noailles et Tinguely) « l’exhibition vise à devenir la métaphore de la société de consommation », « pour conjurer l’esprit de catastrophe ( ...) il faut se livrer à un exorcisme ». En 1964 la commande d’un guéridon pour Marie-Laure de Noailles provoque les commandes de meubles d’Henry Samuel. De prototypes en réalisations ultérieurement éditées, le caractère fonctionnel de ces tables, sellettes, miroirs, lampadaires, s’infléchit d’une touche onirique. Rebus ? Chercher la femme. Ses déesses pop ont conquis leurs lettres de noblesse. Elles voyagent aujourd’hui jusqu’en Chine. Les Marathoniennes et Epicuriennes ont rejoint les Girouettes Marbella, premières parmi les sculptures monumentales inaugurées en 1963 et destinées à être éditées en des tailles différentes. Avec les commandes
du 1% Hiquily redonne du sens social à la sculpture, intégrée dans la vie urbaine. En 2000 il revient au fer martelé avec la figure de la femme mythique et frontale, aux volumes plans. Les peintures sur tapas (inspirées par ses séjours en Tahiti) reprennent ces formes découpées dans le métal, de femmes dévoreuses, transposition de l’attente en désir. Cette image tutélaire de la femme, double et énigmatique, éternelle est l’archétype de notre société. Elle identifie un parcours unitaire avec une volonté d’inscrire sa sculpture dans le temps. Philippe Hiquily l’a rendue universelle. © Lydia Harambourg Comité Hiquily Historienne de l’art Membre correspondant de l’Institut, Académie des Beaux-Arts
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Grande galipette Mobile en laiton patinĂŠ H.168 x L.45 x P.70 cm 8 ex. + 4 EA 2007
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Petite galipette Mobile en laiton patinÊ H.55 x L.22 x P.12 cm exemplaire de l’artiste 8 ex. + 4 EA 2007
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La grande Echassière Bronze patiné Fondeur Bocquel H.133 x L.35 cm 8 ex. + 4 EA 2010
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Epicurienne
Epicurienne
Acier patine rouille H.72 x L.33 x P.27 cm H.131 x L.63 x P.50 cm 8 ex. + 4 EA 2011
Acier peinture epoxy noire H.100 x L.47 x P.39 cm H.275 x L.103 x P.145 cm 8 ex. + 4 EA 2011
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Girouettes Marbella-Shanghai (3 éléments) Acier H.42 cm H.100 cm H.350 cm 8 ex. + 4 EA 2009
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Marathonienne Acier patine rouille H.130 x L.90 x P.50 cm H.158 x L.107 x P.60 cm 8 ex. + 4 EA 1981 - 2004
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Marathonienne Acier peinture epoxy noire H.225 x L.153 x P.88 cm H.275 x L.200 x P.110 cm 8 ex. + 4 EA 1981 - 2004
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Lolita Square Acier corten rouillé Fondeur Bocquel
(l’œuvre réproduite ci-contre est en acier patine rouillée)
H.157 x L.82 x P.45 cm 8 ex. + 4 EA 2006
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La Sevillane (Femme Lune) Acier corten rouillé Fondeur Bocquel
(l’œuvre réproduite ci-contre est en acier patine rouillée)
H.180 x L.64 x P.52 cm 8 ex. + 4 EA 2006
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African Queen Tôle soudée autogène et repoussée bleuie au chalumeau et huilée H.176 x L.53 x P.60 cm pièce unique 1953
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La Secrétaire Bronze et machine à écrire Fondeur Landowski H.145 x L.80 x P.66 cm 3 ex. (2004) + 2 EA (2010)
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La femme assise n°2 Fer H.169 x L.47 x P.39 cm pièce unique 1958
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Virginie Bronze patiné et clé en argent Fondeur Bocquel H.50 x L.23 x P.14,5 cm 8 ex. + 4 EA 2011
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La Marionnette Mobile en bronze patinĂŠ Fondeur Bocquel H.59 x L.50 x P.15 cm 8 ex. + 4 EA 2010
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La Moulinette Laiton patinĂŠ cordelette et socle en bronze Fondeur Bocquel H.56 x L.20 x P.18 cm 8 ex. + 4 EA 2008
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La Sauteuse Fer martelé et cheveux synthétiques H.54 x L.27 x P.30 cm 8 ex. + 4 EA 2007
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La renaissance de Vénus Fer martelé et selle de tracteur H.106 x L.40 x P.56 cm pièce unique 2000
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Belinda Bronze patinĂŠ Fondeur Bocquel H.90 x L.50 x P.15 cm 8 ex. + 2 EA + 2 HC 1993
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Fontaine Dame Pipi Bronze patinĂŠ Fondeur Bocquel H.122 x L.90 x P.36 cm (avec socle) 8 ex. + 4 EA + 3 HC 1987
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L’homme qui marche Mobile en fer et tourne-broche du xviiie siècle H.72 x L.38 x P.41 cm Pied : H.215 cm pièce unique 1958
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Cosmonaute Claudinette Mobile en fer martelĂŠ H.58 x L.59 x P.24,5 cm 8 ex. + 4 EA 1984 - 2007
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Reorneadora Mobile en fer martelé soudé H.122 x L.77 cm 8 ex. + 4 EA 2006
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Mobile Ariane Mobile en fer dĂŠcoupĂŠ peint H.110 cm 3 ex. 2007
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Le viol Laiton et bois H.180 x L.200 cm 3 ex. + 2 EA 2011
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Retour de Tahiti 23 Peinture sur tapa H.68 x L.51 cm 2008
(page 55)
Composition ĂŠclatĂŠe Huile sur carton H.80 x L.104,5 cm 1960
(page 54)
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L’épine et youp la boum Encre sur papier 40 x 30 cm 1991
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La cantonnaise Encre sur papier 40 x 30 cm 1995
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Canapé unisex 3 Encre sur papier 40 x 30 cm 1993
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Étude barrette et siège Encre sur papier 40 x 30 cm 1987
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L’introvertie Encre sur papier 40 x 30 cm 1996
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La Dame de cœur Encre sur papier 40 x 30 cm 1993
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Étude Tapa 24 30 x 42 cm encre sur papier 2008
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Cheng San 2 Encre sur papier 30 x 42 cm 2006
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Siège érotique Encre sur papier 22 x 30 cm 1975
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Étude Tapa 17 Encre sur papier 28 x 22 cm 2008
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Synthétiques « La voix » & « Laï Mordetta » Série de 11 Monotypes encre sur toile (impression à partir de phototypes obtenus par un synthétiseur vidéo créé par l’ingénieur Marcel Dupouy) 69 x 92 cm 1973-1974
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Synthétique « Thagmerra » Monotype encre sur toile (impression à partir de phototypes obtenus par un synthétiseur vidéo créé par l’ingénieur Marcel Dupouy) 92 x 69 cm 1973-1974
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Quille Inox poli et plateau en cristal de roche H.50 x L.26,5 x P.26,5 cm 8 ex. + 4 EA 2010
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Quille Laiton lisse poli H.50 x L.26,5 x P.26,5 cm 8 ex. + 4 EA 2010 Inox poli H.50 x L.26,5 x P.26,5 cm 8 ex. + 4 EA 2010
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Quille Laiton martelé et plateau en bois fossilisé H.47 x L.45 x P.37 cm 8 ex. + 4 EA 2010
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Lampadaire Inox poli H.179 x L.64 cm 100 ex. 1992 Laiton patinĂŠ vert H.179 x L.64 cm 50 ex. 1992
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Sellette Acier patine rouille H.114,5 x L.47 x P.44 cm 100 ex. 2006 Acier patine noire H.114,5 x L.47 x P.44 cm 100 ex. 2006
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Table basse Bronze patiné vert et plateau en verre Fondeur Bocquel H.58 x L.73,5 x P.63 cm Plateau D.80 cm pièce unique 2010-2011
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Collier Erotique II Laiton doré H.17 x L.21 x P.7 cm 8 ex. + 4 EA 2007
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Collier « Serpent » Argent H.28 x L.17 x P.3,5 cm 8 ex. + 4 EA 2007
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Philippe HIQUILY
1925 Philippe Hiquily est né à Paris le 27 mars. Son père est décorateur. Il a rencontré sa femme Madeleine Veluet à l’Académie André Lhote. 1927 - 1930
Avec ses parents, il vit à Sèvres. 1931 - 1936
Sa famille part vivre à Mont-de-Marsan. Il rencontre le sculpteur Charles Despiau. 1936 - 1944 Vit à Orléans. 1945 - 1947
Court passage à l’école des Beaux-Arts d’Orléans, puis il s’engage en Indochine dans la Division Leclerc. Il reçoit des mains du roi Somdet Prachav Sisavang Vong, la médaille de l’Ordre Royal de Luang Prabang. 1948
Entre à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts dans l’atelier de Janniot et Gimond où il côtoie César, Michel Guino et Albert Féraud. 1953
Hiquily quitte les Beaux-Arts avec un Prix de la Sculpture pour son œuvre Neptune. 1954
Il achète un atelier 32 rue Raymond Losserand dans le xive arrondissement de Paris. La même année, il met au point la technique dite de « Métal direct » consistant à repousser la tôle et à la souder, inspirée de celle de Gonzalez et des archaïques grecs. Il fréquente l’atelier de Germaine Richier qui, séduite par son travail, l’encourage et lui passe commande des socles et des sellettes pour ses propres sculptures. Elle l’introduit auprès des collectionneurs, marchands et critiques d’art dont Alain Jouffroy. Il rencontre Kijno et Robert Müller. Il fait également la connaissance de Tajiri et Tinguely à l’atelier du forgeron Paolo Vallorz. Il réalise ses premiers mobiles : Fontaine Mobile (1954), Automate (1955), Danseur de corde (1955).
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1955
1961
A lieu sa première exposition à la Galerie de Palmes (Paris). La Bicyclette est achetée par le Musée National d’Art Moderne de Paris en 1956.
Hiquily retourne à New York pour une nouvelle exposition à la Galerie The Contemporaries, en compagnie de Jean-Jacques Lebel, Alain Jouffroy. Ils retrouvent Juliet et Man Ray qui les présentent à Marcel Duchamp.
1956
Germaine Richier le fait inviter au 12e Salon de Mai où il exposera jusqu’en 1986. Il présente l’Échassier. Il fait la connaissance d’Eve et Henry Miller. 1957
Il commence à utiliser la tôle d’acier rouillée patinée à l’acide phosphorique. 1958
Première exposition particulière à la galerie du Dragon (Paris) dirigée par Max Clarac-Sérou. Alain Bosquet en rédige le texte. Il rencontre Albert Camus avec lequel s’élabore un projet d’adaptation de la Colonie Pénitentiaire de Kafka qui n’aboutit pas. À la Galerie Saint-Augustin de Paris il expose avec Cardenas, Chavignier. 1959
Marque le début de son succès outre-atlantique. Il expose à la galerie The Contemporaries à New York. Toutes les œuvres sont vendues le soir du vernissage et le Musée Guggenheim achète une sculpture : Jeux de H. Hiquily est devenu une vedette et va vivre trois mois de fêtes, dîners et réceptions au Rockfeller Center avec Noguchi. Il rencontre les artistes du Pop’art Lichtenstein, Rauschenberg, Jaspers Johns, Rosenquist. Déjeune souvent avec Léo Castelli et rend visite à Edgar Varèse. De retour à Paris, il reçoit en 1959 le Prix des Critiques lors de la Première Biennale de Paris à laquelle il participe avec sa sculpture Jérémie. 1960
Il participe à un happening « L’Anti-Procès » organisé par Jean-Jacques Lebel et Alain Jouffroy, André Pierre de Mandiargues, le peintre Hundertwasser et MarieLaure de Noailles rencontrée chez la journaliste Ninette Lyon. Rencontre Georges Bataille, Max Ernst et Man Ray. À la Galerie des Quatre Chemins, il expérimente sa Machine à peindre, qu’il a inventée à New York par dérision en réaction à la mode de « l’action painting ». Il utilise un martinet pneumatique anciennement conçu pour réaliser les carrosseries des voitures Citroën.
1962
De retour à Paris, il participe à un deuxième happening, en exposant un masque d’exorcisme « Pour conjurer l’esprit de catastrophe (...) il faut se livrer à un exorcisme collectif » créé par Jean-Jacques Lebel et réalisé dans la Galerie Raymond Cordier, avec Erro, Malaval, Kudo. À cette époque Hiquily s’est séparé de sa deuxième femme Nathalie Waag, photographe, et a rencontré Yen, mannequin chez Pierre Cardin. Elle sera la compagne de sa vie jusqu’à sa disparition en 2006. Utilise une nouvelle machine plus performante pour bomber les tôles : un « Kraftformer ». 1963
Son ami Roland Penrose lui organise une exposition à l’ICA (Institute of Contemporary Art) de Londres. Sous le contrôle d’un psychiatre et en présence d’Alain Jouffroy, il expérimente la création sous l’emprise d’une drogue hallucinogène. Réalise une Girouette de douze mètres de haut, en acier et roulements, installée à Marbella en Espagne. 1964
Il présente une exposition Galerie Claude Bernard en collaboration avec la Galerie du Dragon. La Vicomtesse Marie-Laure de Noailles qui expose comme lui dans cette galerie lui passe commande d’un petit meuble à partir d’un morceau de porphyre qui retient l’attention d’Henry Samuel. Le décorateur qui travaille déjà avec César, Arnal, Diego Giacometti, Rougemont, passe commande à Hiquily de pièces de mobilier en laiton, pour ses riches collectionneurs. Commence pour Hiquily une période de recherches plastiques à travers le mobilier et les arts appliqués qu’il considère comme des créations à part entière. Il crée pour les Rothschild, les Van Zuylen, la princesse de Broglie, Jacqueline Delubac et toujours Marie-Laure de Noailles. Il réalise le bureau d’Edmond de Rothschild, ainsi qu’un salon-salle à manger en inox, pour l’appartement quai Malaquais du collectionneur Robert Haas, dont les
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éléments sont aujourd’hui édités et proposés depuis 2005 par Yves Gastou, dans sa galerie rue Bonaparte. 1965
Jean-Luc Godard tourne « Paris vu par ..... » dans lequel Hiquily interprète son propre rôle de sculpteur. Chabrol, Rouch, Rohmer qui débutent s’y retrouvent. Hiquily se rend au Canada pour participer à un symposium au cours duquel il réalise La Caravelle, mobile en acier haut de 5 mètres, conservé au Musée d’Art Moderne de Montréal. L’année suivante, son atelier prête son décor et son atmosphère à Jean-Loup Sieff qui prend des photos de mode qui paraîtront dans Vogue.
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de la mitrailleuse allemande, La Secrétaire portant une machine à écrire Remington. Son Autoportrait qui parodie le Penseur de Rodin, est surmonté d’une image photographique, un recours qu’il exploite à cette époque. Expose au Seibu Museum à Osaka et à Tokyo dans le cadre de Master of Modern Culture. Exposition de groupe « Les Masques » Galerie Germain (Paris). 1976
Exposition personnelle à la Galerie Bideau (Paris) : Pièges à louves. Exposition de groupe « Les Boîtes » ARC Paris. Maison de la Culture d’Amiens première rétrospective : Quarante sculptures de 1954 à 1976. l’Automate Immobile est volé durant l’exposition.
1966
Participe aux expositions de groupe « Le Mouvement, l’Objet » Galerie Lacloche (Paris) et « Le Corps » Galerie du Dragon. Conséquence technique, Hiquily délaisse la tôle rouillée au profit du laiton plus malléable. 1967
1977
Salon de Montrouge où il exposera jusqu’en 1983. 1980
FIAC Galerie Odermatt, Paris. À partir de 1980, il introduit des moteurs électriques à la suite de ses fontaines mobiles (1978), Water Games (1982). Participe à l’exposition « Énergie et Mouvement » à la Maison de la Culture à Reims.
Est invité par Fidel Castro à Cuba au Salon de Mai « El Salon de Mayo » en compagnie de César, Valério Adami et Camilla, Arroyo, Recalcati, Wifredo Lam, Cardenas, Roger-Edgar Gillet et d’autres. Une gigantesque œuvre collective est réalisée. Elle fait partie aujourd’hui de la collection du Musée des Beaux-Arts de La Havane et a été présentée en 2008 à Montréal. Exposition de groupe « le Portrait » Galerie Claude Bernard (Paris).
La Marathonienne est intégrée dans un parcours de sculptures commanditées par la ville de Vitry-sur-Seine. Elle sera éditée en 2004 dans des formats différents. Le galeriste hollandais Herman Krikhaar lui commande une fontaine mobile.
1970
1982
Hiquily remporte le Prix William Copley à New York.
Exposition « Machines...machines » au Centre Culturel de Brétigny.
1981
1972
Louise de Vilmorin lui commande deux tables basses pour André Malraux et elle-même.
1984
FIAC 84 Galerie Fabien Boulakia (Paris) avec des sculptures qui intègrent des vibrations : Jack Hammer.
1973
La Galerie Hervé Odermatt (Paris) présente son exposition Accouplements préfacée par Alain Jouffroy. On assiste au retour de l’objet et au mélange des matériaux. Un humour corrosif et un goût de l’autodérision caractérisent ses sculptures dans lesquelles l’objet abolit les frontières avec l’art. Lady Cocofesse constituée de deux noix de coco de mer rapportées d’un séjour aux Séchelles, 08-15 du nom
1985 Hiquily est nommé Chevalier de l’Ordre National des Arts et Lettres, puis Officier en 2010. Il participe régulièrement à des foires et à des salons internationaux. Biennales Tokyo, Anvers, Grands et Jeunes, Salon de Montrouge, Biennale de Sculpture à Yerres (Essonne) 2007 et 2009, Lacoste (Château du marquis de Sade) Pierre Cardin, 2011 « Le mouvement
en sculpture ». Expose Galerie Eolia (Paris) ses objets et meubles. 1986 Il rencontre Patrice Trigano qui lui propose un contrat pour l’édition d’une série de bronzes, dont la réalisation est confiée au fondeur Régis Bocquel. Hiquily se charge personnellement des patines. 1988 Exposition Galerie Loft (Paris) : dessins, sculptures, laques, aquarelles.
qui finance l’importante monographie écrite par Alain Jonquet, Éditions du Cercle d’Art, Paris. Foire de Bâle, Galerie Patrice Trigano (Paris). 1995 Rétrospective au couvent des Cordeliers de Châteauroux. 1997 Exposition « Fers 1954-1958 » Galerie J.G.M. (Paris). 1999 Il réalise des œuvres pour l’Hôtel Lutétia et en particulier pour le Ernest Bar (salon fumeurs de cigare).
1989 Exposition personnelle FIAC 89 Galerie Patrice Trigano (Paris) de ses bronzes édités.
2000 Exposition « Fers pièces uniques » Galerie LOFT (Paris).
1990 Galerie J.G.M. (Paris) « Objets sculptures ».
2001 Exposition « Fers » Galerie Ratton-Hourdé (Paris).
1991 Exposition personnelle Galerie Thierry Salvador. Il signe un contrat pour le métal direct avec le galeriste
2003 FIAC Galerie Patrice Trigano (Paris). Foire de Bologne Galerie Patrice Trigano (Paris).
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2005
2014
Expositions « Mobilier » Galerie Yves Gastou (Paris) et « Bronzes » Galerie Patrice Trigano (Paris) à l’occasion de la parution « Hiquily Bronzes et Mobilier » de Pierre Cabanne (Éditions La Différence).
Donjon de Vez. Sculptures monumentales dont la Grande Marathonienne et les Girouettes de Marbella dans le parc. Dans le donjon est présentée la suite décorée par l’artiste pour le Lutétia en 2010. Vendue par Artcurial.
2007 Exposition « Hiquily Fers » à la Galerie Ratton-Hourdé (Paris). 2010 Son projet de sculpture monumentale pour la ville de Shanghaï dans le cadre de l’Exposition Universelle se concrétise dans le parc de Jing’an. Il est présent en Chine pour l’installation des Girouettes MarbellaShangaï hautes de douze mètres, sa sculpture reprend la Girouette de Marbella. La Suite Hiquily est inaugurée à l’Hôtel Lutétia. Il reçoit à cette occasion la médaille d’Officier de l’Ordre National des Arts et Lettres. 2011 Exposition à la Galerie Modern Art, Taiwan. 2012 Publication du Catalogue Raisonné de l’artiste en deux volumes paru aux éditions LOFT. Présentation de sculptures monumentales sur les places Saint-Sulpice et Saint-Germain-des-Prés. Girouette Marbella-Shanghaï (2009) de 3,5 m et Marathonienne et Épicurienne (2010) de 5 m. Exposition à la Mairie du vie arrondissement Des expositions de ses œuvres sont organisées à l’Hôtel Lutétia, dans les galeries Loft (Synthétiques), Patrice Trigano (Bronzes) et Yves Gastou (Mobilier). Exposition personnelle à la Galerie Jean-Marc Lelouch (Paris). Philippe Hiquily est décédé à 88 ans le 27 mars 2013, jour de son anniversaire, à Villejuif. Depuis d’autres expositions ont rendu hommage à Philippe Hiquily,
2015 Galerie Yves Gastou. Hommage Philippe Hiquily (Pièces de mobilier). Depuis 2015, le Centre Pompidou, Musée National d’Art Moderne à Paris, expose dans ses collections permanentes La bicyclette, achetée en 1955.
© Lydia Harambourg © Comité Hiquily Historienne Critique d’art Membre correspondant de l’Institut Académie des Beaux-Arts
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Catalogue Raisonné Philippe Hiquily, Catalogue raisonné - 1948 -2011, coordination Malika VINOT, direction Tara HIQUILY et Jean-François ROUDILLON, 2 volumes, Éditions LOFT, 2012
Monographies / Bosquet, Alain, HIQUILY, Galerie Éditions du Dragon, Paris, 1958 / Jouffroy, Alain, Hiquily, Paris, Georges Fall, 1962 / Clarac Sérou, Max, Hiquily, Galerie Claude Bernard et Galerie du Dragon, Paris, 1964 / Jonquet, François, Philippe Hiquily : le métal direct, Paris, Édition Cercle d’art, 1992 / Cabanne, Pierre, Hiquily - Bronzes et Mobilier, Paris, Édition de la Différence, 2005
Ouvrages généraux / Jouffroy, Alain, Une révolution du regard à propos de quelques peintres et sculpteurs contemporains, Paris, 1964 / Maillard, Robert, Dictionnaire universel de l’art et des artistes, vol.2, Paris, Hazan, 1967 / Breville, J.P., Dictionnaire de peinture et de sculpture l’Art du xxe siècle, Paris, Éd. Larousse, 1991 / Chao-Man, Paris menthe à l’eau, Taïwan, 1994 / Dalemont, Dominique, Les sculpteurs du métal, 66 portraits d’artistes, Paris, Somogy Éditions d’Art, 2006 / Lebel, Jean-Jacques et Michael Androula, Happening de Jean-Jacques Lebel ou L’insoumission radicale, Paris, Hazan, 2009
Travaux Universitaires / Beaulieux, Marc, Philippe Hiquily des années soixante à nos jours, thèse de doctorat université Paris i, Histoire de l’art et Art Archéologie, sous la direction de Mady Menier, 1995
Catalogues d’expositions personnelles : / Hiquily, Paris, Galerie du Dragon, 1958 / Philippe Hiquily Sculpture, Institute of Contemporary Art, Londres, mai 1963 / Hiquily sculptures, Paris, Galerie Claude Bernard, 1964 / Hiquily accouplements, Alain Jouffroy et Max Clarac-Sérou, Paris, Galerie Hervé Odermatt, 21 novembre - 20 décembre 1973 / Hiquily, Rétrospective à la Maison de la Culture d’Amiens, du 3 décembre 1976 au 7 janvier 1977 / Hiquily, énergie et mouvement : l’art et la machine, Reims, Maison de la culture André Malraux, 1980 / Hiquily, Châteauroux - Les Cordeliers, 24 mars au 14 mai 1995 / Philippe Hiquily, Modern Art Gallery, Taïwan, du 8 octobre au 30 novembre 2011
Catalogues d’Expositions collectives / Salon de Mai, Paris (1956 - 1957; 1960 ; 1964-1969 ; 1971-1974 ; 1976-1977 ; 1985 ; 1988) / Première Biennale de Paris, Paris, Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, 1959 / xvi e Salon de Mai, Paris, Kunsthalle Zürich, 1960 / Cent sculpteurs de Daumier à nos jours, Saint-Étienne, Musée d’Art et d’Industrie, 1960 / Rörelse I Konsten, Stockholm, Moderna Museet Stockholm, 1961 / xviii e Salon de Mai, Japon, Journal Maïnichi, 1962 / Antagonismes 2 l’objet, Paris, Musée des Arts Décoratifs, Palais du Louvre, 1962 / 50 ans de collages, papiers collés, assemblages, collages du cubisme à nos jours, Herta Wescher et Maurice Allemand, Saint-Étienne, Musée d’Art et d’Industrie, 1964 /The Times, « The comical sculpture of Philippe Hiquily », 5 décembre 1964 / Un groupe 1965, Paris, Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, 1965 / Symposium du Québec, Musée d’Art Contemporain du Québec, 1965 / L’objet 2 : Pour un mobilier contemporain, F. Mathey et M. Ragon, Paris, Galerie Jacques Lacloche, 1966 / Seul, et le corps…, Paris, Galerie du Dragon, 1966 / Le visage de l’homme dans l’art contemporain, Genève, Musée Roth, 1967
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/ The obsessive image 1960 – 1968, Londres, Institute of Contemporary Art, 1968 / Mural Cuba Colectiva 1967, Ezio Gribaudo, Turin, Edizioni d’arte Fratelli Pozzo, 1970 / La table de Diane, Rayonnement Surréaliste, préface de Pablo Néruda, textes de Jacques Baron, André Pierre de Mandiargues, Philippe Soupault, Paris, Christofle, 1972 / Confrontation 1974, Paris, ARC 2 et CNAAV, Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, 1974 / The Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Lerner Abram & Al., New York, Abrams,1974 / Exposition siège-poème, Maison des Arts et de la Culture de Créteil, 1975 / Boites, ARC2-Maison de la culture de Rennes, Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, 1976 / 22 e Salon d’Art Contemporain, Montrouge, 1977 / Sculpture en France, Châteauroux Les Cordeliers, Musée Bertrand, 1984 / Selection One iii : Tableaux modernes et Philippe Hiquily, sculptures récentes, textes de Nicole Duault, Paris, Galerie Fabien Boulakia, 1984 / 20 ans d’art dans la ville – 100 œuvres, Vitry-sur-Seine, Centre d’animation culturelle, 1988 / Années 60 - l’objet sculpture, Paris, Galerie J.G.M., 1990 / Paris - Concremiers : le chemin de la mémoire et de l’inspiration, Le Blanc, Espace Art Brenne, 1991 / The exhibition of international sculpture masters, Taiwan, Modern Art Gallery, 1995 / 41 sculpteurs, Première Biennale de sculpture, Lydia Harambourg, Paris, Somogy Art, 2007 / 73 sculpteurs, Deuxième Biennale de sculpture, Lydia Harambourg, Paris, Somogy Art, 2009 / Jiang’an International Sculpture Project, Shanghai, Purple roof Art Gallery – ville de Shanghai, 2010
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Articles / Combat, « Philippe Hiquily », P. Olivier, 24 octobre 1955 / Paris Presse – l’Intransigeant, « Un sculpteur du mouvement : Hiquily », René Barotte, 1er novembre 1955 / Arts, « Philippe Hiquily, Painball Machine in the Salon de Mai », octobre 1957 / Combat, « Richier, César, Hiquily, sculpture française: bilan 1958-59 », Alain Bosquet, 20 juillet 1959 / France Amérique, « Hiquily aux Contemporaries », 15 novembre 1959, p.17 / Art News, n°58, « Philippe Hiquily », R.H., décembre 1959, p.23 / Chefs d’œuvres de l’art n°56, « Hiquily », 8 Avril 1964 / Forma Color n°2, « Una escultura de Hiquily en ‘Elviria’ », août-septembre 1964, p.82-86 / Combat, « Après César et Zadkine, Philippe Hiquily un sculpteur nouveau », Alain Bosquet, 10 Novembre 1964 / Le Monde, « Hiquily », P.M. Grand, 20 novembre 1964, p.13 / Arts, « Le zoo Fabuleux d’Hiquily », Jean-Jacques Lévèque, 4-10 novembre 1964 / L’Œil n°123, « Hiquily », Alain Jouffroy, mars 1965, p.1 et p.38-43 / Cimaise n°76, « Notre époque cherche son visage », J.-J. Lévèque, mai-juillet 1966, p.48-9 / Combat, « Philippe Hiquily », Alain Bosquet, 10 décembre 1973 / L’Art vivant n°45, « Philippe Hiquily - Paris, H. Odermatt », déc. 1973 - janv. 1974. / Plaisir de France n°415, « De Germaine Richier à Hiquily », déc. 1973 - janv. 1974, p.70 / xx e siècle n°42, « Les accouplements de Hiquily », Roland Penrose, 1974, p.176-177 / Opus International n°48, « Hiquily : les accouplements, 1954-1973 », Alain Jouffroy, janvier 1974, p.40-43 / L’Œil n°224, « Philippe Hiquily : « Autour d’un Kraftformer »», mars 1974, p.22-27 / France Picardie, « Les sculptures machinales d’Hiquily », J.B., 6 décembre 1976 / Courrier Picard, « Hiquily, sculpture et instruments divers », P. Rapp, 10 décembre 1976 / Courrier Picard, « Vol d’une sculpture d’Hiquily à la Maison de la culture d’Amiens », 16 décembre 1976
/ France-Soir service, « Une femme enfantant une machine à écrire : une des œuvres de Hiquily, peintre des ‘réalités divergentes’ », J.-P. Crespelle, 31 décembre 1976 / Profil architecture évolutive n°54, « Philippe Hiquily : les chiquenaudes du destin », J.-L. Epivent, janvier/février 1983, p.3 et p.38-43 / Artist n°112, « Hiquily, érotisme, mouvement et humour en sculptures », Chen Yen-Fong, septembre 1984, p.164-173 / Beaux Arts Magazine n°17, « Paris : sculptures mobiles de Philippe Hiquily », oct. 1984, p.77 / Face B n°7, « Portrait Philippe Hiquily », Nicole Duault, janvier-avril 1987, p.22-26 / Art Actuel, hors série n°1, « Philippe Hiquily Découpé, martelé, soudé », Jean-Pierre Frimbois et Victoria Ville-Paris, octobre 1988, p.62 / Cimaise n°202, « Hiquily », P.G.Persin, septembre-octobre 1989, p.93-6 / La Nouvelle République du Centre-Ouest, « Hiquily expose chez lui, au pays d’ici », Guy Savigny, 4 Septembre 1991 / Point Art n°7, « Philippe Hiquily - Flirts bizarres et mariages insolites », Jean-Louis Lanoux, printemps/été 1992, p.5 / Vogue Décoration n°39, « Les surprises de Thierry Salvador », août-septembre 1992, p.34 / Paris-Match, « Africaine Queen - 1953, Métal martelé soudé », Catherine Schwaab, 30 novembre 2000 / Gazette de l’Hôtel Drouot n°15, « Philippe Hiquily : la femme et le sculpteur », Lydia Harambourg, 15 avril 2005, p.192 / Le Figaro, « Hiquily, héros de la tôle rouillée », Béatrice de Rochebouët, 25 Mars 2005 / Gazette de l’Hôtel Drouot n°36, « Au plus près de la nature », Lydia Harambourg, 19 octobre 2007, p.44-5 / Gazette de l’Hôtel Drouot n°34, « Philippe Hiquily, l’hédonisme comme norme », Lydia Harambourg, 10 octobre 2008, p.256-7
Cédérom / Philippe Hiquily, édition André Chenue Multimédia, 1998-1999
Filmographie / Malamondo, Paolo Cavara, 1963 / Paris vu par … , film collectif, court métrage Montparnasse et Levallois de Jean-Luc Godard, mai 1965 (production Barbet Schroeder, Les Films du Losange) / L’éloge de l’érotisme en sculpture, film d’Alain et Didier Gicquel, 2008
Girouette Fer (socle en pierre) H.245 x L.185 x P.48 cm H.70 x L.52 x P.18 cm 8 ex. + 4 EA 2004-2009
Exposition
Crédits photographiques
La Galerie Laurent Strouk tient à remercier Tara HIQUILY, Christophe HIQUILY, Jérôme WAAG , Alicia WAAG, Anaïs WAAG, Alina WAAG, le Comité HIQUILY, Jean-François ROUDILLON et Michel NATAN pour la confiance qu’ils nous ont accordée et tout particulièrement Lydia HARAMBOURG pour sa contribution à la réalisation du livre de l’exposition.
Jean-Louis BELLURGET David BORDES Didier GICQUEL YELLOWSTONE DESIGN
Nos plus chaleureux remerciements pour l’aide et le concours constants qu’ils ont apportés à la réalisation de cette exposition ainsi que du catalogue :
Agpograf - Barcelone
Marie LABORDE, coordination Claire JEANNIN, coordination Yvonne MEURANT, coordination Malika VINOT, coordination Antje WELDE, graphisme Jean-Louis BELLURGET, photographies Didier GICQUEL, photographies Galerie LOFT, photographies
Conception graphique Antje WELDE / voiture14.com
Impression
ISBN : 9782953540505 Imprimé en Europe Achevé d’imprimer février 2016 Dépôt légal, février 2016 © Galerie Laurent Strouk, Paris © Comité HIQUILY